Commentaires
Comment Lenglet, Denisot, Barthès et les autres, disqualifient les partisans du retour au franc
Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan : voici les deux seuls leaders politiques nationaux qui préconisent sans équivoque la fin de l'euro, et le retour au franc. Non sans essuyer le tir de barrage et les plaisanteries des journalistes et des animateurs de l'audiovisuel qui s'engouffrent dans leurs failles et dans leurs approximations, parfois réelles, parfois supposées. En oubliant parfois leurs propres éditoriaux passés. De Lenglet à Barthès, en passant par Denisot, petit florilège de duels disqualificatoires...
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Billet passionnant, comme dab. mais le titre est en décalage avec le texte, non? Moi, j'aime bien que l'étiquette sur la bouteille corresponde au contenu. Souvent, c'est le contraire, titre racoleur et contenu sans intérêt, mais là, je trouve que le titre ne rend pas justice à l'article.
Le problème fondateur de la monnaie, et du coup la position de mélanchon se défend ce n'est pas le fait qu'il y ai une monnaie unique, c'est deux choses:
- la BCE qui ne prête pas aux états européens mais qui pretent aux banques qui prêtent aux états avec un intérêt, en l'espece usurier car non justifié
- il y a une compétition fiscale et sociale entre les états européens. Une monnaie ne peut être unique que dans un espace politiquement unifié.
Le problème semble bel et bien politique.
Mais... En réalité, c'est surtout un souci du choix du systeme économique. On arrive a réaliser que la monnaie ne peut être unique sans un espace politiquement unifié, notament au niveau des taxes, des impots, du système social, et de la fiscalité, mais on reste bloqué sur l'idée de la libre concurrence non faussée, sur l'idée du libre échange comme alpha et oméga.
Alors que la concurrence libre et non faussée n'existe pas. Elle est impossible car elle ne peut être que faussée. C'est bien cela que l'on voit avec l'Euro: la non viabilité du libéralisme et de son dernier avatar le capitalisme. Tout comme les agents économiques ne sont pas rationnels. Tout ce système de pensée est à jetter. Et pas juste à réformer. Car ce que le problème de l'euro révèle c'est avant tout la non validité des postulats fondateurs du libéralisme. C'est exactement si l'on prouvait qu'un atome pouvait se balader à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière; la théorie est fausse. C'est tout. On peut bricoler ce que l'on veut: c'est juste bon à jetter.
- la BCE qui ne prête pas aux états européens mais qui pretent aux banques qui prêtent aux états avec un intérêt, en l'espece usurier car non justifié
- il y a une compétition fiscale et sociale entre les états européens. Une monnaie ne peut être unique que dans un espace politiquement unifié.
Le problème semble bel et bien politique.
Mais... En réalité, c'est surtout un souci du choix du systeme économique. On arrive a réaliser que la monnaie ne peut être unique sans un espace politiquement unifié, notament au niveau des taxes, des impots, du système social, et de la fiscalité, mais on reste bloqué sur l'idée de la libre concurrence non faussée, sur l'idée du libre échange comme alpha et oméga.
Alors que la concurrence libre et non faussée n'existe pas. Elle est impossible car elle ne peut être que faussée. C'est bien cela que l'on voit avec l'Euro: la non viabilité du libéralisme et de son dernier avatar le capitalisme. Tout comme les agents économiques ne sont pas rationnels. Tout ce système de pensée est à jetter. Et pas juste à réformer. Car ce que le problème de l'euro révèle c'est avant tout la non validité des postulats fondateurs du libéralisme. C'est exactement si l'on prouvait qu'un atome pouvait se balader à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière; la théorie est fausse. C'est tout. On peut bricoler ce que l'on veut: c'est juste bon à jetter.
" "l’euro, en lui-même, n’est pas la cause de la crise actuelle qui est imputable au capitalisme financiarisé et aux politiques néolibérales. Or, la sortie de l’euro (pas plus que son maintien d’ailleurs) n’est pas une condition nécessaire pour changer de système et de politique ; il y a en effet une stratégie alternative et plus efficace pour renverser le rapport de forces : sortir de l’application du traité de Lisbonne sans sortir de l’Union".
il y aurait tellement à dire sur cette escroquerie intellectuelle de Mélenchon Car c'est une escroquerie ! On nage dans l'incohérent, dans le pas clair, dans le douteux. Dire ceci quand on brigue la présidence de la République, c'est s'asseoir sur la constitution française déjà. Bravo. Constitution qui stipule "le président de la République est le garant des traités". On peut se délier d'un traité (pour LIsbonne, l'article 50 le prévoit), mais "alors, sortir de "l'application" de LIsbonne... sans sortir de l'Union"... c'est une bouillie intellectuelle totale ! Soit on dénonce Lisbonne, sereinement, on en sort, et ON N'EST IPSO FACTO HORS DE L'UNION.... soit on reste dans l'union et on est ipso facto SOUS L'EGIDE DU TRAITE DE LISBONNE... point barre !
Il y aurait encore tellement à dire au milieu de cette mélasse, mais bon. J'ai autre chose à faire.
il y aurait tellement à dire sur cette escroquerie intellectuelle de Mélenchon Car c'est une escroquerie ! On nage dans l'incohérent, dans le pas clair, dans le douteux. Dire ceci quand on brigue la présidence de la République, c'est s'asseoir sur la constitution française déjà. Bravo. Constitution qui stipule "le président de la République est le garant des traités". On peut se délier d'un traité (pour LIsbonne, l'article 50 le prévoit), mais "alors, sortir de "l'application" de LIsbonne... sans sortir de l'Union"... c'est une bouillie intellectuelle totale ! Soit on dénonce Lisbonne, sereinement, on en sort, et ON N'EST IPSO FACTO HORS DE L'UNION.... soit on reste dans l'union et on est ipso facto SOUS L'EGIDE DU TRAITE DE LISBONNE... point barre !
Il y aurait encore tellement à dire au milieu de cette mélasse, mais bon. J'ai autre chose à faire.
citation : "Ce qui n’est pas tout à fait exact : la balance de la France est dans le rouge depuis 2004 (la monnaie unique est en usage depuis 1999, rappelons-le) et n’a cessé de chuter jusqu’en 2011 (elle remonte tout doucement depuis)."
Anne-Sophie : l'euro, dans les échanges internationaux depuis 99 effectivement était à un PEG oscillant autour de 1 euro pour 1 dollar. Lors de l'introduction de la monnaie fiduciaire, (regardez les graphiques, ça permet d'être précis), l'euro s'est déprécié par rapport au dollar ! jusqu'à descendre à un PEG 0.85 pour 1 ! L'euro faible rendait les produits français compétitifs, le tourisme en France bon marché etc... alors évidemment que dans cette période, la balance commerciale avait une tendance à l'équilibre voire solde positif... dès que l'euro s'apprécie au-delà d'un dollar/ 1.1 dollar (et on a maintenant 15 ans d'expérience pour en attester), notre balance commerciale plonge, c'est sans appel et c'est normal : une monnaie et son taux de parité avec le dollar doit être le reflet de la structure et l'histoire industrielles d'un pays... depuis l'euro, ce n'est plus le cas.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:EUR-USD_v2.svg
La France a (avait... tout est en bordel désormais) une structure industrielle et commerciale correspondant à une monnaie plus faible que le dollar ou le mark. C'était ainsi. Et l'outil s'utilisait finement, avec un sens de la vision et de la stratégie. Lorsqu'une vision bérégovoïste s'est imposée, c'est à dire "le franc fort", notre compétitivité s'en est trouvée affectée ipso facto. Et avec l'euro, là... une catastrophe. Il ne faut jamais oublier une chose capitale : lorsqu'on se prive de l'outil monétaire pour régler, affiner, organiser la compétitivité d'un pays, il n'y a que deux outils de substitution :
- le chômage de masse
- la baisse des salaires et des prélèvements sociaux...
... tiens, c'est bizarre, c'est exactement ce qu'on vit depuis quelques années... depuis que notre outil monétaire est entre les mains des Trichet, Draghi, et autres autocrates jamais élus par qui que ce soit et ne rendant compte à qui que ce soit...
Une anecdote : 1968. Accord de Grenelle. On augmente le SMIC de 25% !!! Dans la foulée, bien sûr, toutes les grilles salariales sont revue à la hausse, normal. Vous imaginez le coup porté à la compétitivité de la France ? Immanquablement, derrière, on a dû se manger un déficit commercial sans précédent ! Hé ben non. Au moment voulu, de façon fine, concertée avec le gouverneur de la Banque de France et avec le ministre des finances, le Président a décidé d'une dévaluation fixée à 11.5%... c'était l'outil pour compenser très exactement cette perte de compétitivité sur les marchés extérieurs... ça a dû faire augmenter les produits importés dans le panier de la ménagère. Oui... mais la ménagère n'achète pas QUE des produits importés, et même si son panier à globalement augmenté de 5 ou 10%... elle s'en tape la ménagère : son salaire a augmenté de 20% ! Bref.
C'est aujourd'hui chose passée ! Donc, en l'occurrence, faut pas "englober" l'euro dans une seule et même notion d' "outillage" monétaire... faut absolument tenir compte de son PEG vis à vis du dollar dans son historique et dans le nôtre, sans quoi, on en arrive à affirmer des approximations. En d'autres termes, il y a l'euro faible du début des années 2000, et l'euro fou à un peg de 1.65 de 2008/2009. On ne peut pas tirer des effets de cette monnaie moribonde une analyse univoque.
Anne-Sophie : l'euro, dans les échanges internationaux depuis 99 effectivement était à un PEG oscillant autour de 1 euro pour 1 dollar. Lors de l'introduction de la monnaie fiduciaire, (regardez les graphiques, ça permet d'être précis), l'euro s'est déprécié par rapport au dollar ! jusqu'à descendre à un PEG 0.85 pour 1 ! L'euro faible rendait les produits français compétitifs, le tourisme en France bon marché etc... alors évidemment que dans cette période, la balance commerciale avait une tendance à l'équilibre voire solde positif... dès que l'euro s'apprécie au-delà d'un dollar/ 1.1 dollar (et on a maintenant 15 ans d'expérience pour en attester), notre balance commerciale plonge, c'est sans appel et c'est normal : une monnaie et son taux de parité avec le dollar doit être le reflet de la structure et l'histoire industrielles d'un pays... depuis l'euro, ce n'est plus le cas.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:EUR-USD_v2.svg
La France a (avait... tout est en bordel désormais) une structure industrielle et commerciale correspondant à une monnaie plus faible que le dollar ou le mark. C'était ainsi. Et l'outil s'utilisait finement, avec un sens de la vision et de la stratégie. Lorsqu'une vision bérégovoïste s'est imposée, c'est à dire "le franc fort", notre compétitivité s'en est trouvée affectée ipso facto. Et avec l'euro, là... une catastrophe. Il ne faut jamais oublier une chose capitale : lorsqu'on se prive de l'outil monétaire pour régler, affiner, organiser la compétitivité d'un pays, il n'y a que deux outils de substitution :
- le chômage de masse
- la baisse des salaires et des prélèvements sociaux...
... tiens, c'est bizarre, c'est exactement ce qu'on vit depuis quelques années... depuis que notre outil monétaire est entre les mains des Trichet, Draghi, et autres autocrates jamais élus par qui que ce soit et ne rendant compte à qui que ce soit...
Une anecdote : 1968. Accord de Grenelle. On augmente le SMIC de 25% !!! Dans la foulée, bien sûr, toutes les grilles salariales sont revue à la hausse, normal. Vous imaginez le coup porté à la compétitivité de la France ? Immanquablement, derrière, on a dû se manger un déficit commercial sans précédent ! Hé ben non. Au moment voulu, de façon fine, concertée avec le gouverneur de la Banque de France et avec le ministre des finances, le Président a décidé d'une dévaluation fixée à 11.5%... c'était l'outil pour compenser très exactement cette perte de compétitivité sur les marchés extérieurs... ça a dû faire augmenter les produits importés dans le panier de la ménagère. Oui... mais la ménagère n'achète pas QUE des produits importés, et même si son panier à globalement augmenté de 5 ou 10%... elle s'en tape la ménagère : son salaire a augmenté de 20% ! Bref.
C'est aujourd'hui chose passée ! Donc, en l'occurrence, faut pas "englober" l'euro dans une seule et même notion d' "outillage" monétaire... faut absolument tenir compte de son PEG vis à vis du dollar dans son historique et dans le nôtre, sans quoi, on en arrive à affirmer des approximations. En d'autres termes, il y a l'euro faible du début des années 2000, et l'euro fou à un peg de 1.65 de 2008/2009. On ne peut pas tirer des effets de cette monnaie moribonde une analyse univoque.
Bon alors vite-fait parce que j'ai pas trop le temps :
- il y a toujours un gros angle mort dans les analyse de Sapir & Co, qui traitent uniquement des scénarios sur des bases financières et monétaires.
L'industrie n'a pas la même physionomie que sous Giscard ; d'une part on n'a pas mondialisé que la circulation des biens et des capitaux, mais également celui des pièces détachées ; d'autre part on a considérablement densifié le cadre règlementaire, ce qui fait que dans un certain nombre de secteurs, les pièces ne sont pas aisément substituables en court de cycle sans repasser des certifications qui introduisent à la fois des coûts supplémentaires significatifs et une latence importante dans la mise en oeuvre du changement.
Depuis 30 ans on à peu près terminé d'épuiser les ressources naturelles locales (la dernière mine de bauxite a fermé en 1990) ; les matériaux à importer ne se limitent pas au pétrole et les variations à facture énergétique. Quid de l'aluminium et du reste ? Sapir a trouvé un gisement de lithium au fond de son jardin ?
Pour résumer l'industrie c'est un peu une grosse baleine ; c'est pas très maniable et quand ça s'arrête ça repart pas à fond dans la minute. C'est très rapide de fermer une usine, c'est beaucoup plus long de la réouvrir (il ne suffit pas de rallumer la lumière).
Faute d'une analyse qualitative sur les secteurs industriels, leur types de produits et leur procédés de production, le scénario sapirien basé sur un choc de croissance à court terme, parait hautement fragile.
Ensuite il y a les hypothèses sur le scénario politique, plus tard si j'ai le temps.
- il y a toujours un gros angle mort dans les analyse de Sapir & Co, qui traitent uniquement des scénarios sur des bases financières et monétaires.
L'industrie n'a pas la même physionomie que sous Giscard ; d'une part on n'a pas mondialisé que la circulation des biens et des capitaux, mais également celui des pièces détachées ; d'autre part on a considérablement densifié le cadre règlementaire, ce qui fait que dans un certain nombre de secteurs, les pièces ne sont pas aisément substituables en court de cycle sans repasser des certifications qui introduisent à la fois des coûts supplémentaires significatifs et une latence importante dans la mise en oeuvre du changement.
Depuis 30 ans on à peu près terminé d'épuiser les ressources naturelles locales (la dernière mine de bauxite a fermé en 1990) ; les matériaux à importer ne se limitent pas au pétrole et les variations à facture énergétique. Quid de l'aluminium et du reste ? Sapir a trouvé un gisement de lithium au fond de son jardin ?
Pour résumer l'industrie c'est un peu une grosse baleine ; c'est pas très maniable et quand ça s'arrête ça repart pas à fond dans la minute. C'est très rapide de fermer une usine, c'est beaucoup plus long de la réouvrir (il ne suffit pas de rallumer la lumière).
Faute d'une analyse qualitative sur les secteurs industriels, leur types de produits et leur procédés de production, le scénario sapirien basé sur un choc de croissance à court terme, parait hautement fragile.
Ensuite il y a les hypothèses sur le scénario politique, plus tard si j'ai le temps.
Si, on suit votre raisonnement, une conclusion s'impose: On ne peut rien faire!
La "mondialisation" n'est qu'un avatar du capitalisme pour dégager toujours plus de profit, en produisant avec la recherche d' un coût du travail, toujours au plus bas. Comme il l'a fait depuis sa naissance d'abord sur l'esclavage ensuite avec l'exploitation du lumpun prolétariat et de leurs enfants qui trainaient dans les rues comme en Angleterre avec les "working house" Certains à cette époque, pas si lointaine préféraient choisir le bagne, au moins ils étaient sur de "bouffer" et d'avoir une espérance de vie plus grande. Le Capitalisme continue sa prédation.
Mais, comme vous le dites, l'Industrie évolue au fil des ans, et aujourd'hui ce qu'il en reste en France ne ressemble plus à celle d'hier et encore moins de celle de la France de 1917où deux enfant firent leur tour de France. mais si vous êtes en Allemagne, l'industrie est toujours la même, l'industrie automobile allemande en est un exemple, si certaines parties des autos, qu'elles créent, sont sous traitées dans les pays de l'est, les automobiles sont assemblées en Allemagne et Volkswagen qui faisait "rigoler" les français des années 60 est aujourd'hui le groupe qui vend le plus de voitures et des plus chères dans le monde entier.
Vous savez que nous sommes la 5 éme puissance exportatrice comme importatrice, avec un déficit commercial de plus de 70 milliards nous exportons, presque autant que nous exportons, environ 400 milliards! Mais, en France nos patrons "modèles" préférent aller produire ailleurs à bas coûts. Les filiales industrielles françaises réalisent près de 1000 milliards d'€uros hors de France au détriment des français et des peuples où elles sont implantées mais pour le plus grand bénéfice des actionnaires!
Il est temps qu'on s'interroge sur ce que ( l'Europe ou si c'est pas elle, la France) doit produire, exporter et importer pour le plus grand bénéfice de son ( ses) peuple(s) afin que le plus grand nombre, ait un travail, ait accés à une éducation de qualité et un système de santé gratuit et efficient.
La "mondialisation" n'est qu'un avatar du capitalisme pour dégager toujours plus de profit, en produisant avec la recherche d' un coût du travail, toujours au plus bas. Comme il l'a fait depuis sa naissance d'abord sur l'esclavage ensuite avec l'exploitation du lumpun prolétariat et de leurs enfants qui trainaient dans les rues comme en Angleterre avec les "working house" Certains à cette époque, pas si lointaine préféraient choisir le bagne, au moins ils étaient sur de "bouffer" et d'avoir une espérance de vie plus grande. Le Capitalisme continue sa prédation.
Mais, comme vous le dites, l'Industrie évolue au fil des ans, et aujourd'hui ce qu'il en reste en France ne ressemble plus à celle d'hier et encore moins de celle de la France de 1917où deux enfant firent leur tour de France. mais si vous êtes en Allemagne, l'industrie est toujours la même, l'industrie automobile allemande en est un exemple, si certaines parties des autos, qu'elles créent, sont sous traitées dans les pays de l'est, les automobiles sont assemblées en Allemagne et Volkswagen qui faisait "rigoler" les français des années 60 est aujourd'hui le groupe qui vend le plus de voitures et des plus chères dans le monde entier.
Vous savez que nous sommes la 5 éme puissance exportatrice comme importatrice, avec un déficit commercial de plus de 70 milliards nous exportons, presque autant que nous exportons, environ 400 milliards! Mais, en France nos patrons "modèles" préférent aller produire ailleurs à bas coûts. Les filiales industrielles françaises réalisent près de 1000 milliards d'€uros hors de France au détriment des français et des peuples où elles sont implantées mais pour le plus grand bénéfice des actionnaires!
Il est temps qu'on s'interroge sur ce que ( l'Europe ou si c'est pas elle, la France) doit produire, exporter et importer pour le plus grand bénéfice de son ( ses) peuple(s) afin que le plus grand nombre, ait un travail, ait accés à une éducation de qualité et un système de santé gratuit et efficient.
La "mondialisation" n'est qu'un avatar du capitalisme pour dégager toujours plus de profit, en produisant avec la recherche d' un coût du travail, toujours au plus bas.
pas "que" ; c'est aussi, et entre autres, la possibilité d'acheter des ressources que nous avons soit jamais eu, soit complètement épuisé.
Si on ne pouvais acheter ni uranium, ni pétrole, ni métaux, on ne poserait pas la question de savoir si l'industrie automobile française serait mieux dedans ou en dehors de l'euro (et on circulerait à dos d'âne).
Sur le reste c'est à côté de la plaque, il ne s'agit pas de répondre à la question de savoir si c'est bien ou mal, si c'est fait pour telle ou telle raison, et qu'il faudrait changer dans l'absolu, mais si l'esquisse de mécanisme donné par les euro-exit - et donc ici celui du casse dominical où on dévalue massivement et par surprise pendant le week-end - est fonctionnel et si les mesures suggérées vont avoir le rendement postulé.
Après, le "si mon plan simple et rapide ne marche pas, je retiens ma respiration", c'est vous qui voyez...
Et il n'y a pas qu'en France que se sont développé considérablement des interdépendances - et donc des fragilités - l'Allemagne aussi, et les USA aussi d'ailleurs. Si on enlève à Apple les 1 ou 2 millions d'ouvrier de foxconn, ils peuvent s'assoir sur leur milliards de bénéfices ; il leur faudrait des années pour arriver à assembler 60 ou 120 millions de téléphones par an ailleurs. (Et c'est pas le coût du travail le plus difficile, l'assemblage représente 6% du coût de revient et les ouvriers qui le font arrivent au niveau de salaire mensuel des polonais - ou des grecs)
pas "que" ; c'est aussi, et entre autres, la possibilité d'acheter des ressources que nous avons soit jamais eu, soit complètement épuisé.
Si on ne pouvais acheter ni uranium, ni pétrole, ni métaux, on ne poserait pas la question de savoir si l'industrie automobile française serait mieux dedans ou en dehors de l'euro (et on circulerait à dos d'âne).
Sur le reste c'est à côté de la plaque, il ne s'agit pas de répondre à la question de savoir si c'est bien ou mal, si c'est fait pour telle ou telle raison, et qu'il faudrait changer dans l'absolu, mais si l'esquisse de mécanisme donné par les euro-exit - et donc ici celui du casse dominical où on dévalue massivement et par surprise pendant le week-end - est fonctionnel et si les mesures suggérées vont avoir le rendement postulé.
Après, le "si mon plan simple et rapide ne marche pas, je retiens ma respiration", c'est vous qui voyez...
Et il n'y a pas qu'en France que se sont développé considérablement des interdépendances - et donc des fragilités - l'Allemagne aussi, et les USA aussi d'ailleurs. Si on enlève à Apple les 1 ou 2 millions d'ouvrier de foxconn, ils peuvent s'assoir sur leur milliards de bénéfices ; il leur faudrait des années pour arriver à assembler 60 ou 120 millions de téléphones par an ailleurs. (Et c'est pas le coût du travail le plus difficile, l'assemblage représente 6% du coût de revient et les ouvriers qui le font arrivent au niveau de salaire mensuel des polonais - ou des grecs)
petit complément bâclé :
On parle ici d'une dévaluation française de 20% par rapport au dollar et d'une réévaluation allemande de 15 % par rapport au dollar également.
C'est d'une ampleur assez rare, même par rapport aux ajustement précédents. Le noeud du dysfonctionnement de l'Europe, et de l'Euro en particulier c'est la mésentente les (gros) états membres sur les politiques à mener. Et là le fait de rétablir le flottement des monnaies, d'un coup tout le monde va être d'accord pour que la France fixe sa parité à un taux qui l'arrange ? les États-Unis, l'Allemagne - qui avec ses grosses excédents a des réserves de liquidités - tout ce beau monde va tranquillement accepter de n'utiliser aucun moyen de rétorsion face à une politique de change qu'on les voit mal avaler ?
D'autant que je vous rappelle que les différence de coût horaire entre la France et l'Allemagne c'est que dalle, l'évolution récente a surtout été que la France a rattrapé les coûts de l'Allemagne...
Le fait de dévaluer encore plus les pays d'Europe du sud peut potentiellement avoir des effets sur les exportations vers ces pays, qui représentent un niveau significatif du commerce dit "extérieur" français. Sans même parler du coût social pour des pays comme l'Espagne ou le Portugal qui se sont déjà pris une assez grosse dévaluation interne avec les coup de rabots sur les salaires. Un dévaluation de 30% en plus ça représente une chute de pouvoir d'achat en quelques années qui dépasserait celui de la Grèce.
On parle ici d'une dévaluation française de 20% par rapport au dollar et d'une réévaluation allemande de 15 % par rapport au dollar également.
C'est d'une ampleur assez rare, même par rapport aux ajustement précédents. Le noeud du dysfonctionnement de l'Europe, et de l'Euro en particulier c'est la mésentente les (gros) états membres sur les politiques à mener. Et là le fait de rétablir le flottement des monnaies, d'un coup tout le monde va être d'accord pour que la France fixe sa parité à un taux qui l'arrange ? les États-Unis, l'Allemagne - qui avec ses grosses excédents a des réserves de liquidités - tout ce beau monde va tranquillement accepter de n'utiliser aucun moyen de rétorsion face à une politique de change qu'on les voit mal avaler ?
D'autant que je vous rappelle que les différence de coût horaire entre la France et l'Allemagne c'est que dalle, l'évolution récente a surtout été que la France a rattrapé les coûts de l'Allemagne...
Le fait de dévaluer encore plus les pays d'Europe du sud peut potentiellement avoir des effets sur les exportations vers ces pays, qui représentent un niveau significatif du commerce dit "extérieur" français. Sans même parler du coût social pour des pays comme l'Espagne ou le Portugal qui se sont déjà pris une assez grosse dévaluation interne avec les coup de rabots sur les salaires. Un dévaluation de 30% en plus ça représente une chute de pouvoir d'achat en quelques années qui dépasserait celui de la Grèce.
Evo Morales aurait pu nous en vendre si ......
J'ai une question.
J'ai remarqué plusieurs fois "en direct de notre plateau".
Est-ce à dire que les abonnés pourront regarder le débat en direct, sans attendre Vendredi ? Sans lag ?
J'ai remarqué plusieurs fois "en direct de notre plateau".
Est-ce à dire que les abonnés pourront regarder le débat en direct, sans attendre Vendredi ? Sans lag ?
Vous avez mangé du Lion ces jours ci àsi!
Entres les chroniques très inspirées de Daniel, ces articles, l'émission de ce soir sur l'euro et le reportage de Marion, on est face à du grand @si!
Entres les chroniques très inspirées de Daniel, ces articles, l'émission de ce soir sur l'euro et le reportage de Marion, on est face à du grand @si!
Oufffff....je comprend mieux pourquoi certains banquiers sortent des chiffres de leur c..
T'cho
T'cho