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Comment Lenglet, Denisot, Barthès et les autres, disqualifient les partisans du retour au franc
Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan : voici les deux seuls leaders politiques nationaux qui préconisent sans équivoque la fin de l'euro, et le retour au franc. Non sans essuyer le tir de barrage et les plaisanteries des journalistes et des animateurs de l'audiovisuel qui s'engouffrent dans leurs failles et dans leurs approximations, parfois réelles, parfois supposées. En oubliant parfois leurs propres éditoriaux passés. De Lenglet à Barthès, en passant par Denisot, petit florilège de duels disqualificatoires...
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Derniers commentaires
Billet passionnant, comme dab. mais le titre est en décalage avec le texte, non? Moi, j'aime bien que l'étiquette sur la bouteille corresponde au contenu. Souvent, c'est le contraire, titre racoleur et contenu sans intérêt, mais là, je trouve que le titre ne rend pas justice à l'article.
Je déplace se commentaire ici, parce que, blague à part (je n'ai aucunement l'intention de cotiser à l'UMP) j'aimerais bien savoir si, en vrai, ces dons seront ou pas partiellement déductibles des impôts des généreux contributeurs. Anne Sophie, vous devez pouvoir nous informer ce ce point de détail qui, compte tenu de la somme en jeu, pourrait faire un pti manque à gagner à notre bien aimé trésor public.
[quote=Moi même, ailleurs]L'UMP invite à y aller de leur écot y compris ceux qui ne sont pas dans ses idées, mais tiennent à la liberté d'expression. Du coup, je me demande si... des fois.... mais il me faut une précision: quelle proportion de mon don serait déductible de mes impôts? Ce qui entraîne une autre question, plus générale: quelle proportion des millions dont ils ont le plus urgent besoin serait indirectement payée par nous tous, donateurs ou pas?
[quote=Moi même, ailleurs]L'UMP invite à y aller de leur écot y compris ceux qui ne sont pas dans ses idées, mais tiennent à la liberté d'expression. Du coup, je me demande si... des fois.... mais il me faut une précision: quelle proportion de mon don serait déductible de mes impôts? Ce qui entraîne une autre question, plus générale: quelle proportion des millions dont ils ont le plus urgent besoin serait indirectement payée par nous tous, donateurs ou pas?
Bonjour, il est certainement trop tard pour que quelqu'un d' @si lise ce commentaire mais je l'écris quand même. Vous parlez de Le Pen et Dupont-Aignan qui défendent le retour au franc. Et Asselineau, qui fait de même ? Pourquoi vous n'en parlez pas ? Merci
Le problème fondateur de la monnaie, et du coup la position de mélanchon se défend ce n'est pas le fait qu'il y ai une monnaie unique, c'est deux choses:
- la BCE qui ne prête pas aux états européens mais qui pretent aux banques qui prêtent aux états avec un intérêt, en l'espece usurier car non justifié
- il y a une compétition fiscale et sociale entre les états européens. Une monnaie ne peut être unique que dans un espace politiquement unifié.
Le problème semble bel et bien politique.
Mais... En réalité, c'est surtout un souci du choix du systeme économique. On arrive a réaliser que la monnaie ne peut être unique sans un espace politiquement unifié, notament au niveau des taxes, des impots, du système social, et de la fiscalité, mais on reste bloqué sur l'idée de la libre concurrence non faussée, sur l'idée du libre échange comme alpha et oméga.
Alors que la concurrence libre et non faussée n'existe pas. Elle est impossible car elle ne peut être que faussée. C'est bien cela que l'on voit avec l'Euro: la non viabilité du libéralisme et de son dernier avatar le capitalisme. Tout comme les agents économiques ne sont pas rationnels. Tout ce système de pensée est à jetter. Et pas juste à réformer. Car ce que le problème de l'euro révèle c'est avant tout la non validité des postulats fondateurs du libéralisme. C'est exactement si l'on prouvait qu'un atome pouvait se balader à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière; la théorie est fausse. C'est tout. On peut bricoler ce que l'on veut: c'est juste bon à jetter.
- la BCE qui ne prête pas aux états européens mais qui pretent aux banques qui prêtent aux états avec un intérêt, en l'espece usurier car non justifié
- il y a une compétition fiscale et sociale entre les états européens. Une monnaie ne peut être unique que dans un espace politiquement unifié.
Le problème semble bel et bien politique.
Mais... En réalité, c'est surtout un souci du choix du systeme économique. On arrive a réaliser que la monnaie ne peut être unique sans un espace politiquement unifié, notament au niveau des taxes, des impots, du système social, et de la fiscalité, mais on reste bloqué sur l'idée de la libre concurrence non faussée, sur l'idée du libre échange comme alpha et oméga.
Alors que la concurrence libre et non faussée n'existe pas. Elle est impossible car elle ne peut être que faussée. C'est bien cela que l'on voit avec l'Euro: la non viabilité du libéralisme et de son dernier avatar le capitalisme. Tout comme les agents économiques ne sont pas rationnels. Tout ce système de pensée est à jetter. Et pas juste à réformer. Car ce que le problème de l'euro révèle c'est avant tout la non validité des postulats fondateurs du libéralisme. C'est exactement si l'on prouvait qu'un atome pouvait se balader à une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière; la théorie est fausse. C'est tout. On peut bricoler ce que l'on veut: c'est juste bon à jetter.
" "l’euro, en lui-même, n’est pas la cause de la crise actuelle qui est imputable au capitalisme financiarisé et aux politiques néolibérales. Or, la sortie de l’euro (pas plus que son maintien d’ailleurs) n’est pas une condition nécessaire pour changer de système et de politique ; il y a en effet une stratégie alternative et plus efficace pour renverser le rapport de forces : sortir de l’application du traité de Lisbonne sans sortir de l’Union".
il y aurait tellement à dire sur cette escroquerie intellectuelle de Mélenchon Car c'est une escroquerie ! On nage dans l'incohérent, dans le pas clair, dans le douteux. Dire ceci quand on brigue la présidence de la République, c'est s'asseoir sur la constitution française déjà. Bravo. Constitution qui stipule "le président de la République est le garant des traités". On peut se délier d'un traité (pour LIsbonne, l'article 50 le prévoit), mais "alors, sortir de "l'application" de LIsbonne... sans sortir de l'Union"... c'est une bouillie intellectuelle totale ! Soit on dénonce Lisbonne, sereinement, on en sort, et ON N'EST IPSO FACTO HORS DE L'UNION.... soit on reste dans l'union et on est ipso facto SOUS L'EGIDE DU TRAITE DE LISBONNE... point barre !
Il y aurait encore tellement à dire au milieu de cette mélasse, mais bon. J'ai autre chose à faire.
il y aurait tellement à dire sur cette escroquerie intellectuelle de Mélenchon Car c'est une escroquerie ! On nage dans l'incohérent, dans le pas clair, dans le douteux. Dire ceci quand on brigue la présidence de la République, c'est s'asseoir sur la constitution française déjà. Bravo. Constitution qui stipule "le président de la République est le garant des traités". On peut se délier d'un traité (pour LIsbonne, l'article 50 le prévoit), mais "alors, sortir de "l'application" de LIsbonne... sans sortir de l'Union"... c'est une bouillie intellectuelle totale ! Soit on dénonce Lisbonne, sereinement, on en sort, et ON N'EST IPSO FACTO HORS DE L'UNION.... soit on reste dans l'union et on est ipso facto SOUS L'EGIDE DU TRAITE DE LISBONNE... point barre !
Il y aurait encore tellement à dire au milieu de cette mélasse, mais bon. J'ai autre chose à faire.
citation : "Ce qui n’est pas tout à fait exact : la balance de la France est dans le rouge depuis 2004 (la monnaie unique est en usage depuis 1999, rappelons-le) et n’a cessé de chuter jusqu’en 2011 (elle remonte tout doucement depuis)."
Anne-Sophie : l'euro, dans les échanges internationaux depuis 99 effectivement était à un PEG oscillant autour de 1 euro pour 1 dollar. Lors de l'introduction de la monnaie fiduciaire, (regardez les graphiques, ça permet d'être précis), l'euro s'est déprécié par rapport au dollar ! jusqu'à descendre à un PEG 0.85 pour 1 ! L'euro faible rendait les produits français compétitifs, le tourisme en France bon marché etc... alors évidemment que dans cette période, la balance commerciale avait une tendance à l'équilibre voire solde positif... dès que l'euro s'apprécie au-delà d'un dollar/ 1.1 dollar (et on a maintenant 15 ans d'expérience pour en attester), notre balance commerciale plonge, c'est sans appel et c'est normal : une monnaie et son taux de parité avec le dollar doit être le reflet de la structure et l'histoire industrielles d'un pays... depuis l'euro, ce n'est plus le cas.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:EUR-USD_v2.svg
La France a (avait... tout est en bordel désormais) une structure industrielle et commerciale correspondant à une monnaie plus faible que le dollar ou le mark. C'était ainsi. Et l'outil s'utilisait finement, avec un sens de la vision et de la stratégie. Lorsqu'une vision bérégovoïste s'est imposée, c'est à dire "le franc fort", notre compétitivité s'en est trouvée affectée ipso facto. Et avec l'euro, là... une catastrophe. Il ne faut jamais oublier une chose capitale : lorsqu'on se prive de l'outil monétaire pour régler, affiner, organiser la compétitivité d'un pays, il n'y a que deux outils de substitution :
- le chômage de masse
- la baisse des salaires et des prélèvements sociaux...
... tiens, c'est bizarre, c'est exactement ce qu'on vit depuis quelques années... depuis que notre outil monétaire est entre les mains des Trichet, Draghi, et autres autocrates jamais élus par qui que ce soit et ne rendant compte à qui que ce soit...
Une anecdote : 1968. Accord de Grenelle. On augmente le SMIC de 25% !!! Dans la foulée, bien sûr, toutes les grilles salariales sont revue à la hausse, normal. Vous imaginez le coup porté à la compétitivité de la France ? Immanquablement, derrière, on a dû se manger un déficit commercial sans précédent ! Hé ben non. Au moment voulu, de façon fine, concertée avec le gouverneur de la Banque de France et avec le ministre des finances, le Président a décidé d'une dévaluation fixée à 11.5%... c'était l'outil pour compenser très exactement cette perte de compétitivité sur les marchés extérieurs... ça a dû faire augmenter les produits importés dans le panier de la ménagère. Oui... mais la ménagère n'achète pas QUE des produits importés, et même si son panier à globalement augmenté de 5 ou 10%... elle s'en tape la ménagère : son salaire a augmenté de 20% ! Bref.
C'est aujourd'hui chose passée ! Donc, en l'occurrence, faut pas "englober" l'euro dans une seule et même notion d' "outillage" monétaire... faut absolument tenir compte de son PEG vis à vis du dollar dans son historique et dans le nôtre, sans quoi, on en arrive à affirmer des approximations. En d'autres termes, il y a l'euro faible du début des années 2000, et l'euro fou à un peg de 1.65 de 2008/2009. On ne peut pas tirer des effets de cette monnaie moribonde une analyse univoque.
Anne-Sophie : l'euro, dans les échanges internationaux depuis 99 effectivement était à un PEG oscillant autour de 1 euro pour 1 dollar. Lors de l'introduction de la monnaie fiduciaire, (regardez les graphiques, ça permet d'être précis), l'euro s'est déprécié par rapport au dollar ! jusqu'à descendre à un PEG 0.85 pour 1 ! L'euro faible rendait les produits français compétitifs, le tourisme en France bon marché etc... alors évidemment que dans cette période, la balance commerciale avait une tendance à l'équilibre voire solde positif... dès que l'euro s'apprécie au-delà d'un dollar/ 1.1 dollar (et on a maintenant 15 ans d'expérience pour en attester), notre balance commerciale plonge, c'est sans appel et c'est normal : une monnaie et son taux de parité avec le dollar doit être le reflet de la structure et l'histoire industrielles d'un pays... depuis l'euro, ce n'est plus le cas.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:EUR-USD_v2.svg
La France a (avait... tout est en bordel désormais) une structure industrielle et commerciale correspondant à une monnaie plus faible que le dollar ou le mark. C'était ainsi. Et l'outil s'utilisait finement, avec un sens de la vision et de la stratégie. Lorsqu'une vision bérégovoïste s'est imposée, c'est à dire "le franc fort", notre compétitivité s'en est trouvée affectée ipso facto. Et avec l'euro, là... une catastrophe. Il ne faut jamais oublier une chose capitale : lorsqu'on se prive de l'outil monétaire pour régler, affiner, organiser la compétitivité d'un pays, il n'y a que deux outils de substitution :
- le chômage de masse
- la baisse des salaires et des prélèvements sociaux...
... tiens, c'est bizarre, c'est exactement ce qu'on vit depuis quelques années... depuis que notre outil monétaire est entre les mains des Trichet, Draghi, et autres autocrates jamais élus par qui que ce soit et ne rendant compte à qui que ce soit...
Une anecdote : 1968. Accord de Grenelle. On augmente le SMIC de 25% !!! Dans la foulée, bien sûr, toutes les grilles salariales sont revue à la hausse, normal. Vous imaginez le coup porté à la compétitivité de la France ? Immanquablement, derrière, on a dû se manger un déficit commercial sans précédent ! Hé ben non. Au moment voulu, de façon fine, concertée avec le gouverneur de la Banque de France et avec le ministre des finances, le Président a décidé d'une dévaluation fixée à 11.5%... c'était l'outil pour compenser très exactement cette perte de compétitivité sur les marchés extérieurs... ça a dû faire augmenter les produits importés dans le panier de la ménagère. Oui... mais la ménagère n'achète pas QUE des produits importés, et même si son panier à globalement augmenté de 5 ou 10%... elle s'en tape la ménagère : son salaire a augmenté de 20% ! Bref.
C'est aujourd'hui chose passée ! Donc, en l'occurrence, faut pas "englober" l'euro dans une seule et même notion d' "outillage" monétaire... faut absolument tenir compte de son PEG vis à vis du dollar dans son historique et dans le nôtre, sans quoi, on en arrive à affirmer des approximations. En d'autres termes, il y a l'euro faible du début des années 2000, et l'euro fou à un peg de 1.65 de 2008/2009. On ne peut pas tirer des effets de cette monnaie moribonde une analyse univoque.
Bon alors vite-fait parce que j'ai pas trop le temps :
- il y a toujours un gros angle mort dans les analyse de Sapir & Co, qui traitent uniquement des scénarios sur des bases financières et monétaires.
L'industrie n'a pas la même physionomie que sous Giscard ; d'une part on n'a pas mondialisé que la circulation des biens et des capitaux, mais également celui des pièces détachées ; d'autre part on a considérablement densifié le cadre règlementaire, ce qui fait que dans un certain nombre de secteurs, les pièces ne sont pas aisément substituables en court de cycle sans repasser des certifications qui introduisent à la fois des coûts supplémentaires significatifs et une latence importante dans la mise en oeuvre du changement.
Depuis 30 ans on à peu près terminé d'épuiser les ressources naturelles locales (la dernière mine de bauxite a fermé en 1990) ; les matériaux à importer ne se limitent pas au pétrole et les variations à facture énergétique. Quid de l'aluminium et du reste ? Sapir a trouvé un gisement de lithium au fond de son jardin ?
Pour résumer l'industrie c'est un peu une grosse baleine ; c'est pas très maniable et quand ça s'arrête ça repart pas à fond dans la minute. C'est très rapide de fermer une usine, c'est beaucoup plus long de la réouvrir (il ne suffit pas de rallumer la lumière).
Faute d'une analyse qualitative sur les secteurs industriels, leur types de produits et leur procédés de production, le scénario sapirien basé sur un choc de croissance à court terme, parait hautement fragile.
Ensuite il y a les hypothèses sur le scénario politique, plus tard si j'ai le temps.
- il y a toujours un gros angle mort dans les analyse de Sapir & Co, qui traitent uniquement des scénarios sur des bases financières et monétaires.
L'industrie n'a pas la même physionomie que sous Giscard ; d'une part on n'a pas mondialisé que la circulation des biens et des capitaux, mais également celui des pièces détachées ; d'autre part on a considérablement densifié le cadre règlementaire, ce qui fait que dans un certain nombre de secteurs, les pièces ne sont pas aisément substituables en court de cycle sans repasser des certifications qui introduisent à la fois des coûts supplémentaires significatifs et une latence importante dans la mise en oeuvre du changement.
Depuis 30 ans on à peu près terminé d'épuiser les ressources naturelles locales (la dernière mine de bauxite a fermé en 1990) ; les matériaux à importer ne se limitent pas au pétrole et les variations à facture énergétique. Quid de l'aluminium et du reste ? Sapir a trouvé un gisement de lithium au fond de son jardin ?
Pour résumer l'industrie c'est un peu une grosse baleine ; c'est pas très maniable et quand ça s'arrête ça repart pas à fond dans la minute. C'est très rapide de fermer une usine, c'est beaucoup plus long de la réouvrir (il ne suffit pas de rallumer la lumière).
Faute d'une analyse qualitative sur les secteurs industriels, leur types de produits et leur procédés de production, le scénario sapirien basé sur un choc de croissance à court terme, parait hautement fragile.
Ensuite il y a les hypothèses sur le scénario politique, plus tard si j'ai le temps.
J'ai une question.
J'ai remarqué plusieurs fois "en direct de notre plateau".
Est-ce à dire que les abonnés pourront regarder le débat en direct, sans attendre Vendredi ? Sans lag ?
J'ai remarqué plusieurs fois "en direct de notre plateau".
Est-ce à dire que les abonnés pourront regarder le débat en direct, sans attendre Vendredi ? Sans lag ?
Vous avez mangé du Lion ces jours ci àsi!
Entres les chroniques très inspirées de Daniel, ces articles, l'émission de ce soir sur l'euro et le reportage de Marion, on est face à du grand @si!
Entres les chroniques très inspirées de Daniel, ces articles, l'émission de ce soir sur l'euro et le reportage de Marion, on est face à du grand @si!
Oufffff....je comprend mieux pourquoi certains banquiers sortent des chiffres de leur c..
T'cho
T'cho