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Comment les jeux vidéo tentent de vous rendre accros

Addictifs, les jeux vidéo ? Le reproche est ancien, et d'innombrables sujets de JT y ont été consacrés (comme ici avec PPDA, ou plus récemment là sur France 2). Au point d'agacer les joueurs, et de pousser nos partenaires de CanardPC à consacrer un dossier à cette accusation, dans leur dernier numéro. Ce qui ne signifie pas qu'elle soit totalement fausse. Car des mécanismes addictogènes sont bel et bien insérés dans de nombreux jeux, pour "capturer" les joueurs, et... les pousser à la dépense. Encore faut-il distinguer. Ces mécanismes ne sont pas les mêmes dans les jeux de tir comme Counter strike, les jeux à "monde persistant" comme World of Warcraft, ou les jeux sociaux comme Candy Crush Saga, dont certains revendiquent même le caractère "addictif", comme argument de vente. Distinguons donc. Et demandons-nous aussi : au fond, qu'est-ce qu'une addiction ?

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Bonjour,
Même sujet traité sur un épisode entier de South Park (Novembre 2014, schéma à l'appui!) : http://www.south-park.me/freemium-isnt-free-s18e06

Le lien officiel: http://southpark.cc.com/full-episodes (marche pas en "France")
Le reportage de Ca se discute est ici : https://www.youtube.com/watch?v=644rZwdDvMo ou là http://www.dailymotion.com/video/x42o3_ca-se-discute-driss-le-nolife_news

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Une fois de plus, @si largement au-dessus du lot avec une analyse intéressante sur l'addiction dans le jeu vidéo au lieu des poncifs habituels sur le sujet.

Un bon exemple:
http://www.dailymotion.com/video/xg23q_warcraft-les-ouf-du-pc_news

Lawl.
Pour ceux qui veulent une immertion sans risque -> la guilde Noob ;) http://www.youtube.com/watch?v=8RNcGVhQ82g
FPS, MMOG, MMORPG et autres GTA ... Il va falloir fournir le lexique d'acronymes.

Signé: TCHD.
@ Maria Kalash : le premier fps n'etait pas doom mais Catacomb 3D suivi du plus connu wolfenstein 3d ( du meme studio )
superbe émission,tous les intervenants au mieux de leur forme explicative,sur un sujet qui pourtant ne me concerne pas:je n'ai jamais joué à un jeux vidéo.seule addiction vive à un jeux,c'était à l'époque(préhistorique) des flippers,des centaines d'heures à claquer des parties(on était très bons!) en secouant le flip à la limite du game over...
Autant, j'adorais chaque émission d' arrêt sur images du temps de sa diffusion sur France 5. Mais le choix des sujets ici sur la version "net" ne m'intéresse que rarement.

Encore un sujet sur l'informatique et les jeux vidéos...Au secours...Ou est le décryptage de l'info des médias ? Quelle différence entre ce que vous faites sur un sujet comme l'Ukraine et ce que l'on voit sur C dans l'air ?

Je vais me désabonner, je crois. Désolé.
En tant que joueur (très) occasionnel, mais sujet potentiel à ce type d'assuétude (counter-strike & ennemy territory), je tiens à partager l'une des plus belles pages que j'aie pu lire sur ce thème - au sens large.

On la doit à... Stefan Zweig (!), dans sa biographie de Casanova (!!), lui-même joueur invétéré...

(...)

« … De même que la toupie, pour conserver sa rotation et sa danse magique, doit sans cesse être fouettée, sinon elle roule misérablement sur le sol, de même Casanova a besoin pour son élan de l’impulsion éperonnant du dehors : il est (comme une infinité d’autres) aventurier par manque de force interne de production.

« C’est pourquoi toujours, à peine la tension de la vie s’arrête-t-elle en lui, il a recours à cette tension artificielle qu’est le jeu. Car le jeu reproduit avec un génial raccourci la tension de la vie.

« Il crée artificiellement le péril et l’abrégé du destin : il est par là l’asile de tous qui ceux vivent dans le moment et l’éternel divertissement de tous les oisifs. Grâce au jeu, le flux et le reflux du sentiment soulèvent une tempête dans un verre d’eau. La seconde vide, l’heure morne se remplit de frissons, d’anxiété et d’attente.

« Nulle autre chose, sauf peut-être la femme, ne vient délivrer l’homme fatigué de lui-même, en le lançant dans une aventure fictive et en devenant l’occupation indispensable de celui qui est intérieurement inoccupé. »


[...]

Attention, je ne dis pas que ça épuise le sujet...
Mais c'est quand même magnifiquement écrit !


(NK, l'invité d'Agnès)
Merci beaucoup pour ette émission!!!

Minute 45, expérience sur les rats : voila le genre d'aller retour entre deux intervenants qui nous aide à comprendre. Un peu avant l'aller retour entre Marc Valleur et Fabien Delpiano sur la passion amoureuse aussi.

Voila ce qui n'est ni du "que des gens d'accord qui discutent" ni du "contradictoire". on a un ensemble de personnes qui s'aident les uns les autres à nous faire comprendre plus profondément un sujet.

Merci, c'est ce genre d'émmission qui m'a fait venir sur arrêt sur images et qui me manquent parfois beaucoup.
Et pour être allé à Marmottan justement pour ce problème de "vouloir réduire mais ne pas pouvoir", j'apprécie énormément cette distinction entre nocivité et addiction.

Pas besoin de dire que les jeux sont mauvais, néfastes etc... pour dire qu'on peut souffrir d'une addiction qui nous prive de nos nuits. Et malheureusement les interdits et les jugements négatifs sur les jeux aident tout aussi peu que les discours marketing quand on veut en sortir.

Quant à la différence entre le violon et les addiction, question posée par Fabien Delpiano, la différence est l'effort pour passer de "rien faire" à "jouer du violon". La barrière d'activation, en quelques sorte. Une possible addiction est d'autant plus forte, ai-je l'impression, quand la barrière d'activation est faible...
Merci pour cette émission, pour la sélection des intervenants très pertinente. Merci aux intervenants, je trouve que la qualité du débat est au rendez-vous: simple, constructif et bien sourcé.

Comme le tour d'horizon peut être élargi, voici deux impressions et questions:

Première réaction:
J'aurais bien aimé un peu plus de détails sur les "business-models", notament sur le "free-to-play" dont les "freemiums" font parti. Ce sont des jeux gratuits, procédant aux micropaiements pour obtenir des avantages, et dont l'utilisation semble devenir une règle pour faire un jeu lucratif. Cette façon d'agir me beaucoup de questions concernant l'origine de l'argent et l'impact qu'ils ont sur la vie des joueurs excessifs (sur la totalité des joueurs, seule une petite partie paye, mais beaucoup (pour les anglophones: Startup School: Wired Editor Chris Anderson On Freemium Business Models) . En essayant d'en parler avec les développeurs indépendants qui faisaient ce choix pour leur jeu, j'ai eu l'impression qu'il y avait un tabou dont on ne voulait pas parler...
Ma question est la suivante (la première est une question rhétorique qui laisse transparaitre mon avis, la seconde est d'ordre citoyenne): Est-ce que ces modèles utilisant le social pour faire la pub du jeu ont pour but d'aller chercher les personnes "fragiles, sensibles à la frustration" dans le but de les faire dépenser des sommes impressionnantes? Si c'est le cas, doit-on engager une responsabilité de régulation des pratiques du marché (puisque notre système économique fonctionne comme ça), comme c'est le cas pour les jeux d'argent?

Seconde réaction:
Pour en revenir sur la définition de l'addiction de Marc Valeur: L'addiction est une perte de contrôle, un sentiment de ne pas pouvoir maitriser un comportement "consommatoire", et qu'elle n'est pas définissable par la toxicité d'un agent ou d'autres points communs que l'on pourrait faire entre plusieurs types d'addiction.
La réaction de Fabien Delpiano qui introduit l'idée de trouver les différences entre la passion et l'addiction a amené le débat à parler du phénomène sociétal d'en faire une pathologie. Ceci amènerait l'individu à vouloir contrôler ses comportements et génèrerait donc le sentiment de ne plus pouvoir se contrôler chez certaines personnes.

J'arrive dans une réflexion où le serpent se mord la queue: est-ce le cercle vicieux que décrivent les "addicts", qui peuvent d'ailleurs se marginaliser en en voulant "aux gens" qui leur reprochent ces comportements déviants?
Il est quand même bizarre d'entendre parler de "aléatoire" et de "hasard" dans le domaine informatique...
Une excellente émission, d'une qualité bien trop rare mais très enthousiasmant !
Je m'attendais à un discours moins nuancé et ouvert de la part de monsieur Valleur, et je suis très agréablement surprit.

Encore une fois merci Asi de ne pas perdre vos abonnés pour des abrutis.
Maria Kalash en vrai (ou presque)! Un rêve qui se réalise !
Le jeu en général ( je ne vois rien de fondamentalement original dans le jeu vidéo) est, comme le rire, un des problèmes les plus fascinants de la philosophie. Ce pauvre Enthoven est actuellement en charge, comme ses prédécesseurs à chaque époque, de désamorcer cette noble discipline. Ceux qui sont à juste titre fascinés par la question du jeu pourront se plonger dans ce chef d'œuvre hollandais qu'est " homo ludens" de Johan Huizinga, pour une toile de fond historique. Plus profond est Roger Caillois qui, dans " des jeux et des hommes", identifie quatre ingrédients de base dont tous les jeux seraient des combinaisons: Le hasard ( alea), le vertige ( illinx), la compétition ( agon), et le simulacre ( mimesis). Le vertige est peut-être le plus ancien, le plus infantile ( le tournis, la balançoire...) Caillois insiste sur le volador https://www.google.fr/search?q=volador&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=le4yU4rpN_C00QWisoA4&sqi=2&ved=0CEQQsAQ&biw=1440&bih=728 Qui comprend le point commun à ces quatre ingrédients est en passe de comprendre ce que sigifie " jouer".
Merci pour cette émission d'une qualité extraordinaire. En tant qu'ancien joueur de haut niveau à counter-strike puis joueur occasionnel désormais, je suis extrêmement reconnaissant de voir une émission si bien construite. Il s'agit pour vous de comprendre et non de juger. La différence fondamentale réside pour moi ici. Les philosophes dont les extraits sont diffusés, sont dans un jugement de valeur à l'opposé d'un quelconque discours scientifiques. Il s'agit pour eux d'expliquer, en véritable entrepreneur de morale, en quoi ces pratiques sont néfastes car opposés à leurs pratiques personnelle socialement valorisés.
Un bon complément de l'excellent article de CPC qui aborde aussi bien plus en profondeur l'aspect bouc-émissaire du jeu-vidéo et les critiques qu'il subit en permanence de la part des médias ou du grand public.
Petit clin d'oeil de Maria Kalash à Nathanaël de Rincquesen le journaliste de France 2 qui parle de la cyberdépendance, et de certains adolescents qui passent leur temps à jouer à des "meuporg".

Sinon très intéressante émission, Je trouve que Marc Valleur explique très bien le phénomène, ainsi que les autres intervenants.
Je suis addict à Arrêt sur Image, je crois que je vais aller voir Marc Valleur...

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