Comment Raquel Garrido s'est incrustée à Matignon sans carte de presse
Jamais les frontières n'ont semblé aussi floues entre mondes politique et médiatique. Il y a d'abord eu Jean-Pierre Raffarin, Aurélie Filippetti, Henri Guaino, Julien Dray, tous reconvertis en chroniqueurs radio ou télé. Puis un éditorialiste de Challenges pro-Macron, Bruno Roger-Petit, nommé porte-parole de l'Elysée. Il y a désormais Raquel Garrido, porte-parole de la France Insoumise, recrutée cet été par C8, et qui s'est muée en journaliste, lors d'une conférence de presse à Matignon où le premier ministre présentait les ordonnances pour réformer le code du travail. Sans carte de presse, et à la fureur des "vrais" journalistes.
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Derniers commentaires
-Mais qu'as-tu à toujours parler à ce chien?
-A ce chien, a ce chien? je croyais que je parlais à mon cheval!
-Ben non.
-Tu as raison, il faut que je lui sorte la selle. On a parfois de ces distractions. Que mange-t-on, s'il te plaît?
-Des croquettes.
-Encore! Je n'en prendrai qu'à peine, je frise l'indigestion...8 jours!
Plus haut, JLM fait, à juste titre, remarquer que les autres "politiques" chargés de chroniques journalistiques (il y en a pas mal) n'ont pas fait l'objet d'un tel acharnement. On comprend bien pourquoi.
Pas mal de commentaires ici laissent entendre que ce serait un choix alimentaire, ça m'étonnerait, elle doit avoir bien d'autres moyens de gagner sa croûte. C'est évidemment un choix politique. Je le trouve judicieux, l'avenir nous dira s'il l'était.
Ce mot est excessif et insultant.
Pour un site qui se réclame de la déconstruction du discours des média, c'est comme se tirer une balle dans le pied.
Ou reconnaître tout simplement que l'on a changé de camp.
Dans ce cas, il faut l'annoncer clairement.Il y a quelques abonnements à la clef.
Si vous étiez musicien par exemple, vous sauriez qu'à une famille d'instrument correspond certaines qualités, certains comportements, et certaines visions de la musique. Parce-que le répertoire, parce-que la courbe d'apprentissage de l'instrument, parce-que la place dans l'orchestre, parce-que les parties dévolues à cet instrument dans les oeuvres, parce-que les tonalités faciles à jouer avec cet instrument ou non, parce-qu'il est facile à transporter ou non, parce-que les formations musicales sont nombreuses et variées en taille et en mixité d'instruments ou au contraire très restreintes à un répertoire très particulier, etc.
Il en est de même pour le sport. La compétition et les entraînements pour un judoka ne représentent pas la même chose que pour un patineur artistique pour mille raisons: sur le tatami on lutte directement contre son adversaire en l'empoignant, sur la glace on se bat avant tout contre soi et pour solliciter une décision d'un jury. Sur la piste d'un stade on se bat contre un chronomètre, et en montagne ou à la mer, on se frotte aux éléments naturels. Le sport, comme la musique ou les arts est d'une richesse incroyable... en terme de mixité sociale par exemple. Et c'est ainsi pour mille raisons, sans que ce ne soit une fatalité: il y a aujourd'hui plus de mixité sociale sur un terrain de foot que sur un parcours de golf.
Un gars qui sort d'une grande école peut parfois avoir l'impression d'être sorti de la cuisse de Jupiter. Mais s'il a fait du foot ou du judo, plus que de l'escrime et du golf, il y a des chances qu'il ait gardé un minimum les pieds sur terre.
Faut-il que je fasse un pitch sur le déterminisme ? Quand on pratique une activité de manière soutenue, même sans forcément être le champion de France, ou premier prix de Conservatoire, cette activité vous façonne. Et oui, vos passions en racontent long sur vous; sans toutefois vous propulser, vous condamner, ni vous enfermer dans une case bien hermétique.
Je suis d'accord avec vous: les gens compétents n'ont pas peur de la compétence des autres personnes. Bien au contraire. Mais dans la constitution d'une équipe, et parce-qu'il s'agit de cohésion et de professionnalisme, les compétences techniques ne sont pas les seuls critères pris en compte.
Encore une fois, ne jouez pas de mauvaise volonté en caricaturant mes propos: il ne s'agit pas de prendre des incompétents, ou de rechercher expressément un footeux pour un poste d'ingénieur cadre. On s'assure évidement que les compétences sont au rendez-vous. Mais ce que je vous explique et que manifestement vous ne savez pas, ni ne voulez entendre, c'est qu'un profil particulièrement brillant techniquement mais n'ayant pas intégré la dynamique d'équipe sera écarté au profit d'un collègue juste compétent, mais qui est un moteur pour ses collègues.
Typiquement, et c'est une illustration caricaturale: le petit génie asocial qui ne dit bonjour à personne, est désagréable avec tout le monde, s'enferme dans son bureau toute la journée, et ne vient jamais discuter à la machine à café sera écarté à la faveur d'un ingénieur pas particulièrement brillant et pas mauvais non plus, mais par contre, qui est sympa avec tout le monde, partage facilement ses infos, se montre disponible, ouvert, pas méprisant, apporte une bonne ambiance, encourage tous ses collègues, quelque soit leur place dans la hiérarchie, etc.
Le foot n'est évidemment pas l'alpha et l'oméga du DRH. Mais si j'en parle c'est pour vous faire comprendre que depuis longtemps le travail en entreprise ne se joue pas uniquement sur les compétences techniques. Tout simplement parce-que la mise en oeuvre d'une stratégie ne repose pas uniquement sur les compétences techniques et individuelles des salariés. Une entreprise est un système qui peut vite devenir complexe selon sa taille et son activité, et comme tout système, il est plus que la somme de ses composantes. C'est à dire que vous pouvez aligner les plus talentueuses individualités dans votre service, si personne ne s'y réalise, s'il n'y a aucune cohésion d'équipe, aucun plaisir à bosser, si aucune info ne circule, aucune fierté du boulot accompli et à faire, aucun sentiment d'appartenance... l'entreprise perd en efficacité, tout brillant que soient ses salariés.
Ce n'est pas une vocation philanthropique de l'entreprise que de se soucier du bien-être de ses salariés. C'est un moyen par lequel on améliore les performances de l'entreprise.
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:-D
C'est marrant que vous parliez de préjugés parce-que si on vous écoute bien, footeux = incompétents !
Je n'ai pas dit ça. Il se trouve que s'il y a un footeux compétent, il doit être recruté. Parce qu'il est compétent. Etre footeux n'a juste rien à voir avec la choucroute.
Si vous étiez musicien par exemple, vous sauriez qu'à une famille d'instrument correspond certaines qualités, certains comportements,
Ceci est précisément un préjugé.
Un gars qui sort d'une grande école peut parfois avoir l'impression d'être sorti de la cuisse de Jupiter. Mais s'il a fait du foot ou du judo, plus que de l'escrime et du golf, il y a des chances qu'il ait gardé un minimum les pieds sur terre.
Ceci est un préjugé.
Faut-il que je fasse un pitch sur le déterminisme ? Quand on pratique une activité de manière soutenue, même sans forcément être le champion de France, ou premier prix de Conservatoire, cette activité vous façonne. Et oui, vos passions en racontent long sur vous; sans toutefois vous propulser, vous condamner, ni vous enfermer dans une case bien hermétique.
Que pratiquer une activité change un homme, c'est un truisme. Que cela change tous les hommes qui la pratiquent d'une même façon, c'est relatif.
Mais sauter de cela à "Un footeux est, du fait qu'il est footeux, un meilleur employé", est extrêmement contestable et relève d'un raisonnement par préjugé. Ce n'est pas loin d'être une forme de discrimination.
c'est qu'un profil particulièrement brillant techniquement mais n'ayant pas intégré la dynamique d'équipe sera écarté au profit d'un collègue juste compétent, mais qui est un moteur pour ses collègues.
Vos propos allaient bien au delà de ce truisme.
Bien évidemment que les compétences ne se limitent pas au "technique". Mais de là à dire que faire du foot est une compétence...
Typiquement, et c'est une illustration caricaturale: le petit génie asocial qui ne dit bonjour à personne, est désagréable avec tout le monde, s'enferme dans son bureau toute la journée,(...)
Trouver que cette illustration caricaturale est pertinente en dit très long. J'y reviens plus bas.
Le foot n'est évidemment pas l'alpha et l'oméga du DRH. Mais si j'en parle c'est pour vous faire comprendre que depuis longtemps le travail en entreprise ne se joue pas uniquement sur les compétences techniques. Tout simplement parce-que la mise en oeuvre d'une stratégie ne repose pas uniquement sur les compétences techniques et individuelles des salariés. Une entreprise est un système qui peut vite devenir complexe selon sa taille et son activité, et comme tout système, il est plus que la somme de ses composantes. C'est à dire que vous pouvez aligner les plus talentueuses individualités dans votre service, si personne ne s'y réalise, s'il n'y a aucune cohésion d'équipe, aucun plaisir à bosser, si aucune info ne circule, aucune fierté du boulot accompli et à faire, aucun sentiment d'appartenance... l'entreprise perd en efficacité, tout brillant que soient ses salariés.
Je remarque qu'on est bien loin de la discussion sur Mme Garrido.
Le problème, derrière ce propos tellement vague qu'il est irréfutable, c'est l'interprétation concrète que vous en faites. Et surtout le fait que vous en fassiez porter la responsabilité aux salariés : si je reprends votre hypothèse d'un mec qui serait brillant mais désagréable, n'est-il pas permis de se demander pourquoi il est désagréable ? Ne serait-il pas désagréable précisément parce que son DRH renvoie de lui la caricature d'un nerd asocial ? S'il ne vient pas discuter à la machine à café, est-il permis de se demander si c'est parce qu'il tombe toujours sur des gars qui non seulement ne parlent que de foot mais affichent leur mépris de ceux que ça désintéresse ? S'il s'enferme dans son bureau, est-il permis de se demander si c'est pour éviter d'être les futilités que son DRH fait passer pour de l'esprit d'équipe ?
Parce que bon, au bout d'un moment, les personnes atypiques, par définition, c'est rare. Donc si vous avez l'impression que le cliché du "génie asocial" est quelque chose qui revient souvent dans votre vie, on peut se demander si ce n'est pas quelque chose que vous suscitez. Après tout, un mec intelligent, quand bien même ses intérêts portent essentiellement sur les aspects techniques de son métier, il a aucune raison de chercher activement à mettre en rogne ses collègues et sa hiérarchie. Et une hiérarchie qui lui renvoie l'image du génie asocial, il est permis de se demander à quel point elle remplit sa mission de création d'un sentiment d'appartenance ; une hiérarchie qui déconsidère à ce point les compétences qualifiées de "techniques" (quel mépris !), il est permis de se demander à quel point elle donne la fierté du travail accompli ; il est permis de se demander à quel point une hiérarchie qui essaie de créer un esprit d'entreprise avec des futilités plutôt qu'autour des missions concrètes participe au plaisir de bosser.
Du coup, qui fait mal son travail dans cette affaire, le "génie asocial" ou le DRH pervers qui le méprise et s'étonne de ne pas recevoir de la gratitude en retour ?
Est-ce que "pratiquer une activité change un homme" est un "truisme" ou un "préjugé" ?
Est-ce que "les compétences ne se limitent pas au technique" ou est-ce que "ça n'a rien à voir avec la choucroute" ?
Ce n'est pas faire du foot qui constitue une compétence, mais c'est en faisant de manière soutenue et durable du foot que l'on développe des compétences transverses qui sont directement transposables dans l'entreprise. Vous focalisez sur le foot, mais dans mon premier message, je parle de foot et de rugby. D'une manière générale le sport est apprécié comme complément de CV, comme les activités artistiques. C'est d'ailleurs pour ça que l'EN en dispense un minimum, et que comme le rappelle jeanbat, les écoles supérieures encouragent voire rendent obligatoires une activité sportive ou artistique.
Mais chaque sport, comme chaque instrument, a ses spécificités: le rugby véhicule des valeurs de générosité que l'on retrouve moins dans le foot, et le respect est une valeur encore plus fondamentale dans le judo que dans le rugby. Personne ne conclut évidemment qu'un judoka sera automatiquement plus respectueux des arbitrages qu'un footeux dans le milieu professionnel ou aura automatiquement moins l'esprit d'équipe. Néanmoins comme vous le dites, une activité, une pratique, et un environnement façonnent une personne.
C'est effectivement de la responsabilité des managers, et des RH que d'oeuvrer pour la cohésion des équipes et la bonne entente entre collègues: mélanger les personnes au gré des projets, un CE, un lieu de rencontres et d'échanges, des entretiens individuels, des réunions participatives, la reconnaissance et la valorisation du travail réalisé, etc. Si l'ambiance est délétère au travail, dans une équipe, dans un service, voire dans un département ou une chaîne de télé, en général cela tient au responsable de l'unité correspondante. Si au contraire, il n'y a qu'avec un seul salarié qu'il y a des problèmes, la cause n'est probablement pas à chercher dans l'organisation du travail.
Tout ceci pour vous expliquer que Garrido, selon moi, aura probablement à coeur de ménager à la fois son rôle de porte-parole de la FI, et son intégration dans l'équipe Ardisson-Bolloré. C'est plus qu'humain. Il m'apparaît très probable et c'est tout le mal que je lui souhaite, que Garrido passe de bons moments avec Vizorek. Et même avec JeremStar et Ardisson. Il se peut même qu'elle trouve du plaisir à aller faire sa chronique et enregistrer l'émission avec ses collègues. Au rire et à la reconnaissance du porte-monnaie peut succéder la sympathie. Elle finira peut-être par "comprendre" JeremStar et Ardisson, puis éventuellement à les "excuser", voire à les "défendre". Comme un cadre bien managé qui répète à l'envie avoir toujours été libre de ses choix. Ce ne sont que des conjectures, effectivement. Nous verrons bien au fil des semaines.
Là où pour moi les dés sont pipés d'avance, c'est qu'en acceptant cette chronique, elle rejoint l'équipe Ardisson-Bolloré. Elle en fait partie intégrante. Si ça se passe "bien", tout le discours de la FI sur les médias ne pourra décemment plus être tenu par sa porte-parole, voire par la FI de manière crédible. Si ça se passe "mal", ce sera parce-que le "vilain petit canard terroriste-révolutionnaire" n'aura fait aucun effort pour s'intégrer, la preuve, ça se passe très bien avec JeremStar, et elle préfère la loose "d'être dans la rue en fin de manifestation".
Faudrait savoir...
Est-ce que "pratiquer une activité change un homme" est un "truisme" ou un "préjugé" ?
Je répète :
Que pratiquer une activité change un homme, c'est un truisme. Que cela change tous les hommes qui la pratiquent d'une même façon, c'est relatif.
Mais sauter de cela à "Un footeux est, du fait qu'il est footeux, un meilleur employé", est extrêmement contestable et relève d'un raisonnement par préjugé. Ce n'est pas loin d'être une forme de discrimination.
Est-ce que "les compétences ne se limitent pas au technique" ou est-ce que "ça n'a rien à voir avec la choucroute" ?
Les compétences ne se limitent pas au technique mais jouer au foot n'a rien à voir avec la choucroute.
c'est en faisant de manière soutenue et durable du foot que l'on développe des compétences transverses qui sont directement transposables dans l'entreprise.
Ce n'est qu'un préjugé.
Ou, s'il faut décortiquer : ça développe des compétences comme le fait n'importe quelle activité. Même pisser, ça apprend à viser au bout d'un moment.
Mais ça n'en fait pas de meilleurs employés parce qu'ils seraient supérieurs en "travail d'équipe" (comme si tous les travaux en équipe étaient interchangeables et qu'être compétent pour un certain types de travail d'équipe certifiait une compétence universelle en travail d'équipe)
Le rugby véhicule des valeurs de générosité
N'importe quoi.
Si au contraire, il n'y a qu'avec un seul salarié qu'il y a des problèmes, la cause n'est probablement pas à chercher dans l'organisation du travail.
Imaginons un chef qui méprise un seul de ses employés, qui le dénigre auprès des autres et explique aux autres que, eux, ce sont des winners parce que ce sont des footeux contrairement à ce gros nerd qui se la pète sous prétexte que ses résultats professionnels sont meilleurs. A votre avis, ce chef, il fait combien de mécontents ?
Les incompétents seront trop contents de pouvoir faire tomber un concurrent comme ça, ils vont forcément soutenir leur chef dans ces conneries.
En plus, s'il n'y a qu'un seul mécontent, il est permis de penser que c'est parce que les mecs réellement compétents ont eu la lucidité de fuir votre entreprise qui récompense les lèche-boule et méprise la compétence. A la rigueur, je veux bien vous accorder cela qu'une fois que dans votre entreprise, vous avez organisé le règne des incompétents, introduire une seule personne compétente dans le jeu est probablement contre-productif.
Au bout d'un moment, les connards, ils sont au courant qu'il ne faut pas taper sur tout le monde en même temps. Ce sont justement ces connards qui emploient l'argument du nombre, donc bien évidemment qu'ils vont s'organiser pour toujours taper sur le même.
De plus, les débiles, ça se trouve plus facilement que les compétents, du coup, on peut se demander si la raison pour laquelle il n'y a qu'un seul mécontent n'est pas parce que vous ne recrutez les compétents que par inadvertance, ce qui explique qu'il n'y en ait qu'un seul.
Donc non, le fait qu'il n'y ait qu'un seul employé auquel le patron fait la misère gratuitement, ne prouve en rien que le patron n'est pas un gros psychopathe.
Vous avez déjà entendu parler de la notion de harcèlement ? Parce que bon, la morale comme quoi si les mécontents sont minoritaires alors c'est de leur faute, elle vous fait prendre systématiquement parti contre les harcelés. A moins que vous ne nous expliquiez qu'en fait, le harcèlement, ça existe pas.
Tout ceci pour vous expliquer que Garrido, selon moi, aura probablement à coeur de ménager à la fois son rôle de porte-parole de la FI, et son intégration dans l'équipe Ardisson-Bolloré.
Donc en gros, vous fantasmez le fonctionnement du monde du travail (dont on se rend compte qu'il reçoit votre approbation politico-morale ; probablement un hasard, rien à voir avec du wishful thinking). Ensuite vous inventez que Mme Garrido, serait consciente de l'état lunaire que vous décrivez, qu'elle aurait accepté cela avec enchantement, et va donc s'obliger de se laver le cerveau et de kiffer les dysfonctionnements médiatiques.
Permettez qu'on reste perplexe.
Donc en gros, vous fantasmez le fonctionnement du monde du travail.
Parce que bon, à mon avis, si un DRH de la Société Générale a le choix entre un trader moyennement compétent qui fait gagner 1 000 000 par mois et qui sourit toujours et un trader très compétent qui fait gagner 10 000 000 par mois et tire tout le temps la tronche, à mon avis, il prend le compétent désagréable.
"
Si au contraire, il n'y a qu'avec un seul salarié qu'il y a des problèmes, la cause n'est probablement pas à chercher dans l'organisation du travail.
Imaginons un chef qui méprise un seul de ses employés, qui le dénigre auprès des autres et explique aux autres que, eux, ce sont des winners parce que ce sont des footeux contrairement à ce gros nerd qui se la pète sous prétexte que ses résultats professionnels sont meilleurs. A votre avis, ce chef, il fait combien de mécontents ?
"
Lire cet article relayé par Olivier Berruyer m'a refait penser à cette conversation, je vous donne le lien : c’est enfin prouvé : pour réussir sa carrière en entreprise, il vaut mieux être stupide
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Pour moi cette femme perds totalement sa crédibilité, perdu sur l'hôtel de la prétention. Je vais suivre plutôt F. Ruffin.
Constant Gardener l'a déjà souligné.Le mot "incrustée" est totalement inapproprié, voire insultant.
Ce qui confirme le sentiment que j’ai que sur certains sujets la déconstruction des narrations médiatiques n’est pas de la déconstruction mais le bizness as usual de la presse.
Un peu triste, je suis.
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Ca me fait penser aux pompistes devant les 1eres stations self-service.
J'ai relu votre article, mais je n'ai pas bien compris en quoi "ça les arrange" ?
Merci !!
Un grand professionnel de l'info, bouffeur à tous les rateliers, grand rateur de chez libé,
"Si l'on peut suggérer que journaliste, ça n'est pas un métier, et bien il faudrait être stupide pour ne pas le faire ! Même feutrés, bien élevés, on n'est pas Trump quand même !""
Donc, Demorand va arrêter de servir la soupe ? Parce que le faire de sa part, c'est déshonoré les serveurs.
En revanche il me semble que c'est une grave erreur de fricoter avec ce royaliste d'Ardisson. C'est pas comme si Raquel Garrido était chômeuse ou qu'elle n'ait pas d'autre choix. Elle est avocate, merde, qu'est-ce qu'elle va foutre chez Ardisson/Bolloré ? Dissonance cognitive, toussa, elle connaît ? Ça ne présage rien de bon.
Prenons pour simple exemple le cas d'Audrey Pulvar qui passait pour une journaliste sérieuse et de gauche (y compris aux yeux de Pierre Carles qui a rapidement déchanté en 2002 ou 2003), qui s'est ridiculisée en plusieurs étapes : 1) je pose déguisée en fermière à moitié à oilp dans Paris-Match. 2) je chronique chez Ruquier. 3) Je chronique avec Bachelot sur des sujets passionnants genre cul, bronzage, lissage des cheveux, etc... Passage pitoyable aux Inrocks. Elle est complètement décrédibilisée (mais elle gagne sans doute un max de fric, elle va pouvoir s'en payer, des lunettes à double-foyer !), et son appel à manifester contre le FN avant le 2ème tour a été un epic fail. Et on a vu ici le niveau face à Christine Delphy. C'était pas ce genre de soutien qui allait aider Hamon.
Je vous l'a fait l'analyse, les journaleux sont outrés que leur champion se moque d'eux, eux qui se sont rangés derrière Macron des le premier jour, ils n'ont pas compris qu'un aréopage de serpillière c'était mauvais pour l'image de démocratie que veut donner ce gouvernement, et ils pensent , qu'une seule question/ intervention de l'opposition ne suffira pas pour changer l'opinion qui est saturé de propos pro Macron et contre la FI . De l'autregauche (PC/CGT, NPA..) il ne sortira rien , par contre la FI est prête a pousser TOUT les mouvements contre ce gouvernement, nous seront a la manif du 12, j'ai tracté tout le mois d'aout (avec la caravane insoumise) un tract faisant la pub pour les DEUX dates , c'est ça la FI, c'est pas de traitres qui ne pensent qu'a leur pouvoir comme Martinez , Laurent Pincon Charlot, les bobos qui eux n'ont pas a penser a payer leur loyer. Mon loyer d'aout n'est encore provisionné sur mon compte en banque , et moi je bosse pas assez visiblement, et pourtant cet été j'ai milité pour nous toutes, alors la dévalorisation venant des mâles blancs et des bourgeoises est mal venu, voir ridicule .
pour moi,elle se décrédibilise...
maintenant je comprends que l'on ait envie d'avoir une tribune....mais pourquoi Ardisson ??!!
personne ne peut assimiler son émission à une tribune politique ?!!
de la séquence de Garrido, il va en faire du Ardisson : de la découpe à la hache, du divertissement, de la grosse blague foireuse !..
à suivre....
pour le reste et les réunions politico-journalistico-propagandistes, bof pas plus !
l'avenir des citoyens ne se jouent plus à la TV, les temps de cerveau disponible restent bien calés dans leurs fauteuils et n'en bougent pas ! alors Ardisson ou pas Ardisson ça change pas grand chose pour le pays !..
les autres ont décroché depuis longtemps non ?!....
Je suis pour la bio-diversité, on peut très bien être citoyen, journaliste, militant politique, militant associatif, mère de famille, petit patron et professeur de Taï Chi. L'essentiel étant que ce soit clair, qu'on fasse pas le journaliste "neutre" quand on milite en sous main pour un politique, qu'on n'essaie pas de mettre son asso au service d'un parti, qu'on ne fasse pas profiter ses enfants d'opportunités illégales, qu'on ne fasse pas passer des lois à usage personnel, etc...
Le seul garant de tout ça, c'est la clarté (j'aime pas trop le mot "transparence", clarté me va bien.
Du coup, Rachel Garrido chez Bolloré, ça me déplaît pas, ça m'amuserait plutôt, et ça va, de toutes façons, être riche d'enseignements.
Et puis, tout ce qui permet d'entendre un son de cloche différent du concert habituel et monocorde me réjouit. À suivre...
Simplement la FI est la seule opposition'qui ai un vrai programme en matire européenne , économique et ecologique, même s'il'ne'plaît pas à tous .
A quoi servent ces bobos, comme Garrido, du mélanchonisme?
Daniel Schneidermann n'a pas l'air au courant de cela... Tout le monde, vous, moi, peut demander à être accrédité comme journaliste pour interroger le premier ministre, apparemment ni les journalistes, ni les flics ni les juges ne sont au courant (voir le sort réservé à Gaspart Glanz). C'est très grave.
Comme si la Presse ne s'était pas affaiblies elle même.
Il y en a qui n'ont encore pas compris qu'un monde nouveau - pas nécessairement radieux :-) - était en marche :-) et pas nécessairement dans la direction qu'on croit la plus évidente..? MDR :-D
Elle sera un poil à gratter tout aussi efficace que l'était Barthès et son "petit journal" pour Sarkozy.
Tant que l'on parle de ça, on ne parle pas d'autre chose....
Attribués à Demorand (de retour a la matinale).
Continue ! Défonce les! Tu as la gniaque !
Mais quelle bande de clowns!
Et pourquoi donc?
Si je peux avancavancer une hypothèse: peut être parce que les journalistes français ne posent pas de questions importantes lors des conf de presse.