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Comment un stagiaire du Parisien a mis le feu aux fruits et légumes

500 millions d'euros ! En ce lundi 3 août, le chiffre a fait l'ouverture des journaux du matin et de celui du 13 heures de France 2. Cette somme est celle que doivent aujourd'hui rembourser les producteurs de fruits et légumes à qui l'Etat français a versé des aides jugées indues par Bruxelles entre 1992 et 2002. Cette exigence résulte d'une enquête de la commission européenne, entamée il y a sept ans. Pourquoi l'affaire n'éclate-t-elle qu'aujourd'hui ? C'est tout simple : c'est l'histoire d'un journal, d'un stagiaire, et d'un marronnier d'été...

Derniers commentaires

Excellent article, un travail de décryptage poussé à l'extrême. voilà le type de journalisme par excellence et absent de la soupe télévisuelle donnée au large public qui se contente d'appuyer une touche sur la télécommande, et pense malgré tout être informé tout en se félicitant de regarder TF1.
Merci Sophie pour ce travail. En tout cas j'avais complètement oublié cette affaire.
Je crois que l' Europe a un problème de jalousie vis-à-vis de la gastronomie française, une des rares traditions pluri-séculaires.
Merci pour ce décryptage, je ,n'avais pas vu les choses comme ça ! Et les raccourcis des journaux TV sont très trompeurs !
Mais l'agriculture en France, pour moi c'est l'opposition entre les gros de l'agro-alimentaire (j'en connais qui débutent l'année en ayant leurs noisettes d'assurées qq soit le résultat de leurs cultures) et les petits producteurs, qui claquent du bec.
Au final, le problème c'est qu'on n'aura bientôt que des fruits qui viennent du bout du monde (la Chine) et là, on croquera des fruits et des légumes cultivés allez savoir comment (les fraises dans les yaourts viennent souvent de Chine.... Beurk).
Merci pour cet article limpide
Ce que j'en dit pour la concurrence entre pays de l'union européenne est que l'on devrait faire rembourser aussi l'Espagne parce que le soleil qu'ils ont en plus des autres pays biaise la concurrence entre eux... non ?
Le plus amusant, c'est que le journal officiel de l'union européenne (JOUE) est dispo en ligne et gratos.
Elle n'était pas bien loin l'information...
La lecture (des bonnes sources) est décidément une habitude qui se perd.
Ça promet.
Oui, c'est vrai ça ! Et si on arrêtait de dire merci ? C'est devenu une mode, on dirait, sur @si. Poster dans le forum un chaleureux remerciement à l'auteur de l'article. Comme si le journaliste était un ami, qu'il nous rendait un énorme service, que sans lui la vie serait décidément bien dure, qu'on ne sait pas comment on ferait s'il n'était pas là...

Ca ne veut rien dire, pourtant, remercier un journaliste ou un chroniqueur à chaque fois qu'il écrit un article. C'est comme si vous remerciez EDF à chaque fois que vous allumez la lumière. Ici, on ne dit plus d'un article qu'il est bon ou pas, on dit merci. C'est joué d'avance, c'est bien, merci.

D'où vient cette proximité, ce besoin de rassurer, de féliciter tout le monde ? Un processus détourné pour signifier à soi-même que, quand même, c'est bien d'être abonné à @si, que je ne mets pas 30 euros par an pour rien ? Peut-être l'effet du pique-nique à Paris, me direz-vous... Si on faisait un article pour le savoir ! Vous trouvez que c'est une bonne idée ? Vous me remercierez plus tard...
Des aides illégales ?

Nos gouvernements ne respectent même pas les Lois ?

Alors qu’ils sanctionnent de la manière la plus saignante la moindre infraction aux Lois qu’ils pissent tous les matins…

Incroyable !

Mais la vérité est pire encore : l’état français, monstre protéiforme et prolifération cancéreuse pique aux citoyens tout ce qui est possible et davantage encore, puis, dans sa grande bonté et sa générosité qui nous laisse baba, fait la charité à ceux qui lui conviennent et qui se tiennent bien (après avoir cependant prélevé une large part de ce torrent de pognon pour assurer leur confort et avoir copieusement emprunté pour être bien certains de n’avoir à se priver de rien, tout en accordant systématiquement aux ponctionnaires ce qu’ils réclament, histoire de ne pas se fâcher avec eux vu qu’ils font le boulot, eux, et avec beaucoup de zèle…)

Nous avons donc d’un côté des canailles comme Dray – il est loin d’être le seul - qui claquent tranquillement plus de 500.000 € par an, depuis des années (source : Brigade Financière) et de l’autre d’honnêtes citoyens qui travaillent – eux – et qui sont réduits à la mendicité… Parce que l’arithmétique est incorruptible, elle : le pognon volé, gaspillé, pas géré, fait défaut à ceux qui l’avaient gagné et à qui on l’a piqué “Au nom de la Loi fiscale”…

Et puis parce que c’est bien commode de tenir le citoyen à sa pogne :

“Le pognon c’est nous qui l’avons (depuis qu’on vous l’a piqué) maintenant si vous voulez survivre il va falloir être gentils, très gentils même, et si possible voter comme nous vous l’avons délicatement suggéré, des fois que nos adversaires soient encore plus pingres que nous… On ne sait jamais, tout est possible, même le pire !”

***
Merci Sophie pour ce reacadrage nécessaire.
Je suis complètement atterré par le reportage de France 2. Parler dans ce cas de "subventions européennes" est une faute professionnelle gravissime.
Avez-vous vu au moins un rectificatif ?
Sans celà, on pourrait bien parler d'un acte de désinformation manifeste.
Ce n'est même pas le remboursement d'un dû ! C'est vraiment scandaleux.
On constate une fois de plus que les jeunes sont des professionnels plein d'énergie, avec des idées et de la suite dans les idées.

Si les entreprises françaises et pas seulement les médias donnaient davantage leur chance aux jeunes, les boites françaises se développeraient davantage.

http://anthropia.blogg.org
Bonjour,
En fait depuis l'Europe des 12, on a éduqué les cultivateurs à cultiver des subventions, et pour avoir des voies électorales, on essaie d'en donner plus, car toujours depuis l'Europe des 12, le prix d'achat des fruis légumes et autres produit au cultivateur a baissé d'un facteur 2.
Exmple une Vache, ou une vache qui fait meu prix d'achat en 1900, 4000 Francs, En 2008, 300 €! à 300 € comment faire un produit de qualité!
Donc il a fallu compenser, les petites exploitations sont rayés des cartes, au profils des grosses structures peut soucieuse de l'environnement.
Comme l'état français donne presque 40% des subventions européennes pour l ’agriculture, il souhaite que les redistributions se fassent selon leurs volonté.

La répartition du vote des cultivateurs se fait de la façon suivante, 15% front national, 25% droite UMP avec une préférence pour Chirac, 25% UDF ou se qui l ’en reste; 20% communiste, là saluons le magazine communiste « la terre » 15 % socialo ou vert.
Au niveau des remboursement , ce n ’est pas la première fois mais que une aide vient généralement compenser cette perte de subvention!
Il reste donc un journaliste en France (en dehors des excellents enquêteurs d'@si) et il bosse au Parisien.
[quote=Il reste donc un journaliste en France (en dehors des excellents enquêteurs d'@si) et il bosse au Parisien.]
Même pas, un stagiaire n'a pas de carte de presse.
il profite de ne pas avoir encore de carte de presse pour faire du journalisme. Il a le temps de perdre ses illusions.
Comme dirait Frederic Lordon, après on verra......
Messieurs les agriculteurs qui ont osé gagner leur vie après :

- Avoir acheté des terres (très chères)

- Avoir acquis du matériel agricole hors de prix

- Avoir embauché quelques pauvres gars et filles qui seraient déjà mort de faim sans ces emplois inespérés

- Avoir payé d'invraisemblables charges patronales et des impôts et taxes de toute nature plus honteux les uns que les autres

- Avoir arrosé leurs cultures avec de l'eau hyper-surtaxée

- Avoir fait rouler leurs machines avec des carburants qui sont une rente pour l'état et une ruine pour les usagers

- Avoir travaillé 12 heures par jour, 7 jours sur 7 (84 heures par semaine pour ceux qui sont un peu faibles en calcul mental)

- Avoir démontré ainsi qu'ils sont environ 2,4 fois plus solides qu'un socialiste de base et 4 fois plus qu'un enseignant de la ponction publique

- Avoir accepté de vendre leurs produits en dessous du prix de revient pour devoir faire la manche afin de survivre

Ces fières canailles, ces mauvais Français, ces citoyens lamentables et profiteurs vont donc devoir rendre l'argent qu'ils ont volé ou se présenter au Père Lachaise dès demain, à 6 heures du matin, four 6, clapet 7 après avoir absorbé un litre d'huile de ricin, sans accompagnateur pour éviter des scènes, toujours pénibles, et qui obligeraient les forces de l'ordre à intervenir !

***
S'ils voient trop grand dès leur installation c'est leur problème. Personne ne les force à acheter tant de terres et de machines.
Et vous bouffez quoi, Monsieur le donneur de leçon, si personne n'achète de terre et ne se bouge les fesses pour y faire pousser des trucs comestibles ?

Vos mains ?

Bon appétit !

***
pg vous oubliez les terres complètement cramées par les engrais et insecticides. la beauce est morte, il n´y a plus de vers de terre

et il faut leur expliquer ce qu´est une abeille et que ça peut mourir de faim en plein vol pour cause de pas de fleurs à trois mille lieues à la ronde et on les subventionne pour faire tout ça....parce que qu´on subventionne ne sont pas forcément ceux qui en ont besoin. les crânes d´oeuf du gouvernement sont très doués pour ça.
quant à vos diatribes sur les fainéants de fonctionnaires , je n´y prête plus attention, ça n´a aucun intérêt
Ce qui arrive aux agriculteurs aujourd'hui est largement de leur responsabilité... Ils votent à droite dans une très large majorité, sont tous ou presque assujettis à la FNSEA, qui, comme chacun sait, défend des gens qui ne sont plus du tout des paysans, mais des industriels de l'agro-alimentaire.

Nos paysans sont bas de plafond, ne remettent jamais rien en question, ni leurs méthodes de cultures (de plus en plus de saloperies sur les cultures, et des saloperies de plus en plus chères, de plus en plus d'eau sur des variétés transgéniques, etc....) ni les politiques agricoles désastreuses qui ont été mises en place depuis trente ans.

Aujourd'hui, une exploitation agricole disparait tous les quart d'heure en France. Et pour survivre, un paysan doit posséder au moins cent hectares de terres cultivables, quand il y a trente ans, dix hectares suffisaient pour faire vivre toute une famille.

Alors évidemment, il reste quelques doux dingues, jeunes pour la plupart, qui se lancent péniblement dans l'agriculture biologique, et dans les systèmes de vente directe, pour éviter de se faire bouffer par la grande distribution. Mais ils sont minoritaires, et surtout, les autres paysans et les institutions françaises, non seulement ne les aident pas, mais leur mettent des bâtons dans les roues. "Sont pas d'ici, ceux-là...Veulent nous apprendre comment faire..."

Et comme le reste de la population française, peut-être même encore plus, les paysans dorment, vivant au jour le jour, sur leurs petits acquis, de plus en plus petits... Ils se plaignent, mais ne réfléchissent pas beaucoup sur les raisons profondes de leurs problèmes, ni pour trouver des solutions.

Tout ça pour dire, que finalement, je ne les plains pas.
Je connais (de loin) par chez moi certains (très) gros exploitants qui vont devoir revendre leurs Audi Q7, A5, A8, BM 7.35 et classe S diverses pleines de boue. Pas d'bol.
Remboursez, connards, et rendez vos Rolex qui sont dorénavant réservées à l'usage exclusif du nain !

Et plus vite que ça !

***
Merci Sophie pour ces précisions,

Les journalistes ne France 2 ont vraiment rien compris, ou alors ils ne savent pas lire (regardons le JT de ce soir)…

« La Commission européenne a adopté le 28 janvier 2009 une décision finale négative concernant les aides d'Etat octroyées par la France entre 1992 et 2002 visant à financer des mesures dénommées "plans de campagne".
Il s'agit des fonds publics payés par l’Office National Interprofessionnel des Fruits, des Légumes et de l’Horticulture (ONIFLHOR) à certains Comités Economiques Agricoles français pour financer des actions destinées à faire face à des situations de crise dans le marché des fruits et légumes. Les destinataires finaux des aides étaient les organisations de producteurs de fruits et légumes français des départements concernés. Les fonds publics affectés à ces aides auraient dépassé les € 330 millions. »

Lire la suite ou ce communiqué de presse

Kestions à 500 M€ :
Qui est le responsable politique de « ONIFLHOR » ?
Qui sont ces certains « Comités Economiques Agricoles français »

Humour
Toussa pour acheter des Lamborghini
(mais ce n’est pas le fruit du pécher)

Plus sérieusement :
Ce sont : les ministres de l'agriculture = les responsables politique = l'état = le contribuable... qui [s]sont[/s] vont être responsable des intérêt de la dette…

Stan 1000g
Donc si je comprends bien ;l'Etat va être obigé de demander aux agriculteurs de lui rembourser ces sommes " à l'insu de son plein gré"
Bruxelles "Vous devez leur réclamer l'argent "
L'Etat "Mais moi j'veux pas ! "
Bruxelles "Alors vous serez à l'amende "
Ai je bien saisi ?
Si on peut "taper" sur l'Europe, on va pas se gêner.

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