Comprendre les questions de Yann Moix
L'impossible n'existe pas, à moins que ce soit l'inverse. Invité de l’émission C à vous sur France 5, Laurent Ruquier a dû reconnaitre que les questions de son nouveau chroniqueur, l'écrivain Yann Moix, n'étaient pas toujours très claires. Notamment face à Christine Angot et Michel Houellebecq, invités de l'émission de rentrée d'On n'est pas couché (France 2). Anne-Elisabeth Lemoine a alors demandé à Ruquier s'il pouvait les traduire. Il a botté en touche. Pas @si, qui vous propose donc une traduction des questions de Moix, avec deux niveaux de difficulté.
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Derniers commentaires
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Ce qu'on dit à la télévision est en général tellement con, que le public, qui n'est pas plus bête qu'un autre, formate sa réception au véhicule qu'est la télévision justement. Pour ma part, n'ayant plus de télé de puis vingt ans, le discours de ce chroniqueur ne m'a pas semblé relever d'un cours magistral d'un professeur de philo voulant vous en mettre plein la vue.............. Et puis Houellebecq a compris, lui et c'est le principal non?
La théorie de la puissance maximale enseigne que l'adaptation d'impédance est indispensable pour optimiser la transmission de l'information. Ne pensez-vous pas que la meilleure illustration de cette théorie ne se trouve pas, en ce qui concerne la transmission de la culture par la télévision, dans la capacité de l'émetteur à faire preuve d'empathie envers le récepteur, ce que vous semblez certes avoir vis à vis de vos invités, mais peu envers les téléspectateurs qui vous regardent. A ce titre, la forme de vos interventions n'est-elle pas contre productive pédagogiquement, dont ludiquement (car je ne dissocie pas les deux) quant à inciter les téléspectateurs à considérer autrement que médiatiquement vos invités ? On peut être pédagogue sans abaisser le propos, non ?
Traduction, niveau moyen : pour être compris, ne faudrait-il pas mieux vous adapter à votre auditoire et être moins alambiqué ?
Traduction niveau facile pour Anne-Elisabeth Lemoine : ne pensez-vous pas que vous vous la pétez un max ?
PatriceNoDRM
Il se trouve que mon épouse est une arrière petite fille de banquiers allemands, bien luthériens, établis à Saint Petersbourg, ayant fui la Russie lors de la révolution de 1917. Cette famille s'appelle Schwartz (avec un "t") depuis des siècles et une de ses branches était établie dans la région de Riga. (voir http://www.schwartz-riga.de/index.htm)
J'ignore s'il existe des Schwartz juifs mais il en existe beaucoup qui ne le sont pas. Une bonne démonstration suppose de la rigueur et s'appuie sur des faits solides. M. Moix fait ici dans la grand n'importe quoi.
Cela me rappelle le Botul de BHL
Mais n'y a t il pas eu un lapsus, et ne voulait-il pas dire : "Le possible, c'est un impossible qui est arrivé à incandescence"
N'est ce pas plus compréhensible ainsi ?
Enfin ! Un peu !
Je vous jure, je ne rigole pas...
par cette ambiance "on boit, on mange, on rit, on comprend rien, on s'en amuse"
o_0
Je souhaite bonne chance à Moix pour trouver l'émission, voire le média, qui le mérite.
Je n'ai pas l'expérience de vie du centenaire (même pas de sa moitié), et je suis très frappé par cette pensée qui "s'amuse de rien comprendre".
Y en a-t-il toujours eu tant ? Dans les médias ? Dans notre entourage ?
Est-ce une vue de mon esprit de trouver que ce mécanisme de pensée se propage ?
Quel effet lorsque les cercles politiques et décisionnels sont/seront touchés ?
je sui tre zinkiait
Nul ne l'aura aussi étonnamment signifié que Heidegger dans sa définition de la mort comme "la possibilité de la stricte impossibilité" de l'existence. Ce qui nous laisse à penser l'être possible de l'impossible. La langue française est à cet égard extrêmement révélante au plan formel. Le préfixe in- ou im- veut dire en cette langue en effet plus encore peut être qu'en toute autre, sinon aussi fréquemment du moins aussi précisément, la stricte négation que la stricte** ou l'infinie affirmation. Ainsi, quant à cette dernière, l'innombrable ne désigne aucun manque quant au nombre. Bien plutôt l'opposé: la possibilité à l'infini de trouver un nombre plus grand ou plus petit que tout nombre donné, "chiffré": aussi grand ou petit qu'on veuille l'imaginer. De même l'immense n'est-il le hors mesure que parce qu'ordonné non à l'absence de mesure mais à la surmesure.
Quant au possible en revanche l'allemand nous offre une ressource ignorée en français. Le possible en allemand: das Mögliche s'ordonne au verbe mögen en effet, équivalant à lieben: aimer. De sorte que la possibilité de l'impossibilité s'avère être l'amabilité de l'inamabilité de l'existence. Et penser signifie aimer. Aimer sans limite***. Ce que Camus découvrit en Algérie comme étant la Justice. Ce n'est que par sa grâce que nous pouvons comprendre quoi que ce soit. Non "croire", mais comprendre: au-delà de savoir (comme le précisa Bachelard).
* Spinoza, dernier énoncé de l' Éthique
** Stricte affirmation: imposer ne veut pas dire ne pas poser mais, "énergiquement", l'opposé.. Les deux opposés peuvent du reste être associés: ainsi dans inimflammable.
*** Soit de manière illimitée: il ici valant pour in, l'illimité est bien sans limite (assignable), non par défaut toutefois, mais par infinie limite (éprouvable).
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Noter que Michel Houellebecq, lui, répond : oui!
* Je ne la connaissais pas, elle ne m'a pas paru à son avantage sur ce coup là
Monsieur Moix est un iltellectruel subjuctant dont la platétique et la rhontudée nous ouvre des oprons inquarrissables.
À vous le bâton.
Le vague se comprend , fait même cause commune
Le précis est définitif , et le précis.....c'est fini .
Ce verbiage rappelle bougrement les élucubrations des psychanalystes. Moix devrait nous écrire un "Freud pour les Nuls".
Ça promet pour le reste de la saison !
Et le X aussi se promène, ainsi que le M qui est changé en V.
C'est la méthode "connais-toi par ton nom de famille", trop peu lu, sauf par quelques chinois qui ont l'heur de s'appeler Li.