"Dans le foot, on est passés des nations au pognon"
Le foot est-il condamné à être ce spectacle enseveli sous les millions et les milliards, parfois violent, et dont les stars se retrouvent à la rubrique faits-divers ? Et si, au contraire, il existait un alter-foot, avec des clubs gérés par les supporters, résistant à l’argent, et aux principes vertueux ? En Europe, des clubs expérimentent des modèles alternatifs qui visent à revenir aux vertus originelles du sport. Peut-on y croire ? Avec nous, trois invités : Vikash Dhorasoo, ex-joueur international et membre de l’association Tatane qui promeut "un foot durable et joyeux", François Ruffin, journaliste de Fakir et reporter de Là-bas si j’y suis sur France Inter et enfin Michel Caillat, auteur d’un ouvrage qui démonte les idées reçues sur "l'idéal sportif".
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Derniers commentaires
On a su jouer sur nos fondamentaux, tant au niveau tactique que technique.
Il faut retrouver nos automatismes, et notre qualité de jeu tant individuel que collectif
On peut compter sur des individualités au service du collectif.
Il faut savoir se faire plaisir, et retrouver les sensations de jeu.
On doit savoir ménager notre mental, tout en veillant au respect de nos valeurs.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! "
Jolly "Deschamps" Jumper
Prix de l'Arc de Triomphe
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Je voudrais dire merci à Vikash Dhorasoo, que je ne connaissais pas, et qui m'a fait prendre conscience de pas mal de choses touchant à l'univers des sportifs.
En tout cas, je vais bientôt me procurer son dernier bouquin...Et c'est sans doute pour tout ça que je ne me suis jamais intéressé à ce soi-disant "sport" , ni pratiquant, ni spectateur. En revanche, d'autres branches d'activité, où la finalité n'est pas de dominer l'autre coûte que coûte, m'ont nettement plus attiré, comme la randonnée en montagne ou ailleurs. Ici, on se mesure plutôt avec soi-même ou avec la nature et les éléments.
Il eut été agréable de prolonger un peu sur la misère intellectuelle de beaucoup de joueurs du fait de leur milieu social d'origine et de la formation professionnel abrutissante qu'iles subissent. Et des pistes pour y remédier.
Item de la légitimé d'avoir de l'argent seulement si l'on est cultivé. Personnelement je trouve tout à fait écoeurant les très hauts salaires, qu'ils soient ceux d'un brave footeux quasi illétré, d'un pantouflar de Bercy siègeant à la tête d'une banque et de ses copiains-copines, héritière bien comme il faut du CAC40 ou trader à Bac+10.
Cette appréciation en nombre permet sans doute de relativiser opprobre paternaliste et intellectualiste adressée aux joueurs de foot qui comme le dit justement Vikash Dhorassoo ne sont que des salariés très bien payés et privilégiés - privilège qui est aussi la contre-partie d'une sélection - d'un espoir ! - à outrance pour des milliers de gamins des favelas/des "quartiers" dans le monde.
La confrontation ritualisée a des racines anciennes dont les règles sont les conditions d'existence. N'étant pas d'essence divines, le jeu avec ces mêmes règles fait partie du jeu - comme les amendements parlementaires ou les effets de manches au tribunal.
Dommage finalement que l'émission ne fasse pas un plus grand sort à la médiatisation de ce sport - ce qui était pourtant le but premier d'@si et des changements dans les modes de production, de transmission et de réalisation : la main de Titi, on ne l'aurait jamais vue il y a 20 ans, je pense.
Continuez !
Que je sache, le football se joue en équipe : jouer en équipe ne serait-il pas un apprentissage du collectif, d'un tous ensemble face à l'adversité, de la coopération ?
Le fait de devoir respecter des règles, des limites (ne serait-ce que celles du terrain), de devoir apprendre à se perfectionner et se discipliner pour devenir meilleur - n'est-ce pas aussi contenu dans le sport ?
Bref, peindre le sport tout en noir me semble facile et simpliste. La vie n'est jamais facile ni simpliste.
Voir les intellectuels, le peuple et le ballon rond., de JC Michéa, sur le mépris intellectuel d'un sport populaire.
Une question cependant svp. Quelles sont les valeurs que le sport (le foot mais pas seulement) véhicule et qui peuvnet s'observer en terme de comportement ? En effet, si les comportements déviants sont plétores, les comportements vertueux sont rarissimes (mis à part des exploits techniques à la Maradona !). Donc si vous avez des exemples de comportement vertueux observés sur un terrain, un stade ou ailleurs, je suis preneur.
* Le fiasco de Knysna est l'objet d'un article sur Wikipédia, tout comme la main de Dieu de Maradona ...
Un adversaire c'est bien ou c'est pas bien ?
Une espèce de moralisme sur les règles du football et du sport qui dure de trop longues minutes.
On parle de corruption massive et d'une organisation quasi mafieuse comme la FIFA, de spéculations financières et vous débattez si longuement sur juste les règles de base d'une partie de football entre amis ?
Sur le même sujet une très bonne conférence gesticulé
pourquoi je ne serai jammis luis fernandez
https://www.youtube.com/watch?v=WMPWSpVqJFY&feature=kp
http://www.cahiersdufootball.net/article-on-s-ebrouait-tous-les-dimanches-3480
L'émission m'est apparue vraiment très confuse.
Si, une femme apparait à un moment : Zahia.
Michel Caillat - qui m’apparait comme quelqu’un de très intéressant - parle-t-il de cette violente exclusion ?
Je suis assez gêné par l'invitation de Dhorasoo..est il là pour faire de l'audience, parce que c'est un people? Ou bien pour que DS puisse le questionner sur son salaire... ce qu'il ne fait pour aucun invité. Et vous DS, vous gagnez combien? Parce que moi, je suis persuadé que l'argent dans le journalisme, ça pourrit toute morale, et que c'est contraire à l'essence du journalisme.
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/nantes-renonce-a-l-euro-2016_785001.html
À Rennes, c'est du même tonneau :
http://www.letelegramme.fr/sports/clubs-football/stade-rennais/football-euro-2016-les-organisateurs-excluent-rennes-01-03-2012-1618510.php
Mais ne rêvons pas, d'autres stades seront prêts en 2016 …
Des contradictions à foison. Par exemple : comment peut-on dire que le foot est régi par un droit qui lui est propre et affirmer en même temps que le principe de la limitation du nombre de joueurs étrangers a été abandonné pour se conformer à un directive européenne ?
Des affirmations farfelues : les clubs achètent des joueurs non pas pour les faire jouer, mais pour qu'ils ne puissent pas jouer dans les équipes adverses. Tout ça sans aucun exemple. Ni confirmation ni déni par les autres intervenants. Frastration totale de l'asinaute.
Quelle drôle d'idée d'aller exhumer le coup de boule de Zidane? En faire le symbole de la violence sur les terrains, alors que c'est un geste tout à fait atypique (coup de sang sans vice ni malice, visible par tous, facilement sanctionnable et d'ailleurs sanctionné) n'est vraiment pas pertinent. La véritable violence contre laquelle on devrait lutter est celle qui s'exerce dans les actions de jeu, qui donne un avantage immérité aux équipes brutales (alors que le coup de tête de Zidane a handicapé l'équipe par l'exclusion de son meilleur joueur) et qui peut peut produire de graves blessures. Notons que Dhorasso déclare fort justement (sans que personne ne le relève) que certains actes commis sur les terrains vaudraient à leu auteur une condamnation à la prison s'il étaient commis hors du terrain.
Par ailleurs, l'équipe d'@si est tombée dans le piège (déformation professionnelle très journalistique, pourrait-on dire) consistant à illustrer son sujet par des images spectaculaires, qui ont manqué les esprits mais qui ne sont pas vraiment représentatives (le coup de boule de Zidane, les "mains" de Thierry Henry et Maradona, l'agression de Battiston par Schumacher, etc..). L'anecdote élevée au rang de preuve.
On n'apprend rien, notamment, sur le statut des arbitres, la façon dont ils sont sélectionnés et formés. Or, l'arbitrage est un des gros problèmes dans le football. Chaque fois qu'un corner est tiré, par exemple, on assiste à de véritables combats de catch dans la surface de réparation sans que personne ne le dénonce. Il y a dans chaque match une bonne dizaine de pénalties qui ne sont pas sifflés.
On n'a pas suffisamment parlé du rôle des journalistes et de leur role dans l'exacerbation des polémiques et des querelles. Jouralistes qui sont les derniers à dénoncer les violences et parfois les premiers à la justifier ("Les Anglais arrivent pour ce match avec l'intention de pratiquer le jeu viril qu'on leur connait. Espérons que les Français sauront les recevoir comme ils le méritent").
Dénoncer une émission confuse et tombant dans les lieux communs, le rôle négatif de la presse sportive, et tomber dans le même message dans le lieu commun ultime du football, l'hystérie et la désinformation de la presse sportive par excellence, le thème de l'arbitrage (en y ajoutant une touche de grossière exagération : une dizaine de pénalties par match, sérieusement ?) ; c'est quand même un peu dommage.
Le problème étant qu'il va être difficile d'en discuter sans savoir exactement à quoi vous faites référence avec cette affirmation.
Mais j'ai le règlement édicté par l'International Board et les consignes arbitrales sous la main, si vous voulez en discuter.
Bien sûr. Vous trouverez sur Youtube des douzaines de vidéos de matches de foot où à chaque corner, les attaquants sont systématiquement bousculés, ceinturés et victimes d'obstructions. Or, toute faute volontaire dans la surface de réparation doit être sanctionnée par un pénalty, même si la "victime" n'est pas en possession du ballon. Nous sommes tellement habitués à ces situations que nous n'y prêtons pas attention.
Lorsque je dis une dizaine, je suis très largement en-dessous de la vérité. Cela dit, je comprends votre étonnement. Nous sommes dans une telle impasse, les joueurs ont pris de telles habitudes qu'on aura du mal à redresser la situation. Si un arbitre se mettait aujourd'hui, de son propre chef, à appliquer les règles qui ne sont plus appliquées, on le prendrait pour un fou. J'espère tout de même qu'un jour on se penchera sur cette situation ahurissante.
La Coupe du monde commence dans moins d'une semaine et nous aurons l'occasion de voir des dizaines (ça, c'est incontestable...) de matches. Soyez attentif à ce qui se passe dans la surface lors des corners et vous réviserez votre jugement sur mes "grossières" exagérations.
Puisque vous parlez d'exagérations, vous pourrez également relire votre message après avoir relu le mien. Essayez alors d'en comparer la teneur et le ton et vous faire une idée sur nos propensions respectives à l'exgération. Lorsque je dis pas exemple que l'emission est confuse, je donne une opinion - évidemment contestable - qui me semble modérée . Je ne "dénonce" rien ni personne. Les mots ont un sens.
Citation:une dizaine de pénalties par match, sérieusement ?
Bien sûr. Vous trouverez sur Youtube des douzaines de vidéos de matches de foot où à chaque corner, les attaquants sont systématiquement bousculés, ceinturés et victimes d'obstructions.
Les attaquants en question refusant donc obstinément de se servir eux-mêmes de leurs bras, de leurs corps et de commettre les mêmes obstructions et tirages de maillot ? Soyons sérieux deux minutes.
L'hystérie anti-arbitrale, bien plus que les "erreurs d'arbitrage", est un des plus grands maux du foot. La grande méconnaissance (largement partagée : amateurs chevronnés, joueurs, entraîneurs, dirigeants...) des règles et de leur esprit, par ceux-là même qui prétendent apprendre aux arbitres leur métier, en étant une des causes principales.
Avec de façon sous-jacente, la grande déresponsabilisation qui anime le football professionnel : c'est pas ma faute, c'est celle de l'autre.
Une équipe commet 20 erreurs dans le match qui annulent des occasions de but faute d'une bonne animation offensive, qui procurent des occasions de but à l'équipe adverse faute d'une bonne animation défensive, l'arbitre prend une décision litigieuse : c'est la faute de l'arbitre si on a perdu.
Un gamin de 20 ans prend une mauvaise décision dans un grand maelström de marchandisation des joueurs et de déshumanisation des clubs où tout le monde, dirigeants de clubs les premiers, met un cœur certain (songeons que le modèle économique même de la Ligue 1 dépend de la vente de contrats de joueurs !) : c'est la faute des joueurs et de leurs agents si plus aucun projet n'est possible, et les patrons de clubs sont des victimes.
Une équipe enchaîne de mauvais résultats après avoir vendu trois cadres au 31 août, en plein début de saison, sans possibilité pour l'entraîneur de se retourner et de compenser ces départs : c'est la faute de l'entraîneur qui est licencié sur-le-champ.
L'arbitre, dans tous ça, son rôle est infiniment mineur, aussi neutre qu'il peut l'être. Ériger l'arbitrage en mal principal du football, c'est tomber dans un piège grossier et se ranger aux côtés "d'analystes" peu glorieux (et beaucoup trop entendus).
A la lecture de vos messages, je comprends mieux que vous ne déceliez pas la confusion de débat auquel nous allons assisté. Car la rigueur ne semble pas être un valeut importante à vos yeux. Vous êtes en train de me dire qu'il ne faut pas tenir compte des fautes des défenseurs parce que les attaquants commettent les même. Vous admettez donc qu'il y a encore plus de fautes non sanctionnés que je ne l'affirme et vous me reprochez de m'en prendre injustement aux arbitres*. C'est vraiment croquignol...
Mais j'ai le règlement édicté par l'International Board et les consignes arbitrales sous la main, si vous voulez en discuter.
Au moment où j'écris que les règlements devraient être mieux respectés, vous me citez un document listant ces règlements. Vous pensez donc que c'est en mettant son nez dans un bouquin qu'on peut vérifier si les règles sont respectées sur le terrain. Vous êtes vraiment intéressant.
* Avec toujours les mêmes expressions sympathiques telles que "hystérie anti-arbitrale". Il n'y a pas d'hystérie dans mes propos, simplement l'expression tranquille de l' opinion suivante: les arbitres, pour des raisons sur lesquelles il faudrait se pencher, sont assez souvent dépassés par les événements et ne sont pas à la hauteur du rôle qu'on attend d'eux.. Je n'ai rien contre les arbitres et j'avoue que je n'ai aucune solution pour faire en sorte que les joueurs respectent davantage les règles et adoptent un meilleur état d'esprit. Je constate simplement lors des matches que la violence s'accroit et que les joueurs sont de plus en plus roués et truqueurs.
Vous me demandez d'observer attentivement (en refusant toujours de citer des exemples concrets d'échec des arbitres à bien exercer leur rôle et des dix pénalties par match qui ne sont pas sifflés : non, je ne vais pas me farcir tout le foot de youtube pour vérifier par moi-même vos estimations mesurées et tranquillement exprimées), hé bien essayez par vous-même, pour commencer.
En ce qui me concerne, ça fait plus de 20 ans que je regarde bien plus de foot que de raison, et j'ai bien du mal à vérifier vos affirmations par mon expérience personnelle.
Quant à votre nouvelle affirmation comme quoi c'est de pire en pire : regardez donc un OM-PSG de 1992 par exemple, ou les contrats manifestes passés sur des joueurs talentueux comme Pelé dans les années 60-70, la façon dont Alain Merchadier avait mis un terme à la carrière d'Angel Marcos un 12 mars 1973, et vous constaterez par vous-même que les arbitres ont largement réhaussé leur niveau d'exigence depuis, en ce qui concerne la violence.
Encore une affirmation qui me paraît largement fallacieuse et pas vraiment basée sur les faits.
Le plus terrible dans l'histoire étant que, tant qu'à s'en prendre aux arbitres, il y aurait véritablement des choses à redire sur le monde de l'arbitrage, sur ce qui se passe en coulisses, les luttes de chapelle, les "jaunes" qui passent consultants et se mettent à dézinguer leurs anciens collègues pour quelques roubles de plus...
Mais ce n'est pas ça qui est intéressant pour la télé, évidemment.
Poser la nullité et l’injustice de l'arbitrage sans éprouver le besoin de se référer au règlement véritable (celui où il n'y a ni notion de "dernier défenseur", ni hors-jeu jugé au centimètre, où un défenseur qui dévie le ballon n'annule pas nécessairement un hors-jeu, où le fait de prendre le ballon n'est pas un critère pour sanctionner un tacle dangereux, où un tacle par-derrière ou les deux pieds décollés ne détermine pas nécessairement une faute grossière valant expulsion, entre autres exemples), c'est certainement plus reposant et plus commode pour vendre du scandale à tire-larigot, mais c'est surtout refaire les règles à sa sauce, c'est bien souvent nier la réalité et la complexité des situations de jeu que l'arbitre doit trancher et qui appellent souvent des décisions contradictoires et pourtant toutes légitimes, et c'est par-dessus tout s'éloigner loin, loin des véritables problèmes du football.
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Bon, faut dire que sur @si, c'est des footeux de gauche qui s'entretiennent avec un capitaine qui s'y connaît pas franchement mieux que moi, donc c'est pas très représentatif de l'émission de foot en général.
C'est gentil mais, bien que mes compétences footballisques soient désespérément mais délibérément proche de zéro, il me semble que la "troisième mi-temps" soit réservée au rugby. Me trompé-je ?
Mais rien que ce premier paragraphe m'a rempli de fureur et de culpabilité.
C'est faux. Mon premier sentiment a été quelque chose comme de la joie understatement de vous lire à nouveau sur ce forum. Bon. Je resserre mon noeud papillon et je reviens à ma fureur et à ma culpabilité.
Ma fureur parce que le foutebôle m'excède, comme mexcèdent toutes les mises en spectacle du sport, quel qu'il soit, pour les besoins de la côse publicitaire voire pire de la côse idéologique. Pourtant je suis ce que d'autres pourraient appeler un "sportif". Mais chaque fois que l'on m'a collé un dossard sur le dos, je suis devenu minable, pas sportif pour un sou.
La culpabilité, parce que je sens bien qu'en refusant visceralement cette version du sport que l'on nous propose, je me coupe de tout dialogue avec les afficionados qui ne sont pas, enfin pas tous, de [s]sales cons[/s] mauvais bougres (en anglais bugger).
Et semble-t-il, ces afficionados sont nombreux...
Sans doute parce qu'on ne leur a jamais vraiment demandé qu'ils se comptent. Ce qu'on leur a demandé, c'est comment ils fuyaient la difficulté de leur vie quotidienne.
C'est écrit dans le message juste au dessus, merci à tengukarasu.
Du pain et des jeux. Et fermez vos gueules.
Bravo à m. Vikash Dhorasoo pour son franc-parler. Tout ce dont ont se rend compte c'est que cette puissance d'argent est signe, élément d'une époque où l'argent est Roi. No future is possible, no more.
Du coup, il y a toute une partie de la population adulte du pays qui aime le foot mais ne sais pas vraiment bien jouer. On regarde la coupe du monde avec autant de regrets que de plaisir.
Le vrai drame du foot aujourd'hui, il est la : dans la tronche de tous ces minots rejetes par leur "copains" pendant la recre, qui regardent les autres jouer sans eux. Une triste metaphore de la societe "de la reussite" capitaliste.
A quand la generalistation de clubs de foot pour adultes debutants ?
A quand un vrai apprentissage d'un foot integrateur ? Ou on supporte les enfants les moins doues, ou pour paraphraser Frank Lepage : quand est-ce qu'on va empecher les mecs doues de progresser plus vite que les "breles" ?
Ah tiens ! En plus, il y a monsieur Ruffin ! Très bien aussi.
Que du beau monde en somme.
Et comme l'impression en regardant cette petite heure consacrée au foot qu'ils sont tous les deux tombés dans un chaudron où ne se parle pas le même langage.
A se demander à quoi joue monsieur DS (pas au foot en tout cas !!!).
J'avais parié sur une émission à propos de la trésorerie de l'UMP…
Tant qu'il y a de l'argent pour le superflu , je ne peux croire qu'il manque pour l'essentiel!
Le football professionnel apporte du rêve à des milliards d'êtres humains tout autour de la planète en créant des emplois allant du jardinier à l'avant centre du Brésil ou du Togo permettant ainsi à des hommes et des femmes d'horizon d'hiver de tendre vers un objectif commun, la réussite de leur équipe.
Le football est vecteur d'amitiés entre les peuples, une amitié virile mais saine que l'on ne rencontre plus guère que dans les stades où les supporters entonnent de magnifiques chants en l'honneur de leur équipe en partageant à la fin des matchs la canette de l'amitié après avoir gentiment permis à l'homme en noir de faire une pause pipi, ce dernier pouvant ainsi se rendre plus disponible pour la fête d'après match.
Il est donc aujourd'hui de bon ton de se moquer des amateurs de ce sport universel ; tous ces agitateurs qui incitent des Brésiliens à poursuivre leurs manifestations incongrues ne se soucient pas des inévitables répercussions économiques que ces mêmes manifestations puériles vont engendrer sur les économies des multinationales qui mettent leurs compétences au service d'une compétition remarquablement bien organisée par la FIFA.
Le regretté Thierry Roland, grand professionnel et commentateur avisé doit se retourner dans sa tombe, lui qui avait fait beaucoup pour l'amitié franco tunisienne et franco bulgare, en entendant du paradis des amateurs du ballon rond, les diatribes d'un François Ruffin, qui après avoir tenté de discréditer cette grande chaîne humaniste de la grande distribution qu'est Casino, salit aujourd'hui les entrepreneurs qui nous permettent de vivre notre passion.
Souhaitons donc une belle fête au Brésil, une France victorieuse qui redonnera ainsi le moral à toutes les forces vives de notre pays.
Tous avec les Bleus, vive le football, vive la FIFA et Coca Cola, une boisson bien désaltérante qui fait la joie des plus petits comme des plus grands lors de chaque mi-temps !