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De Gaulle au bac : l'étrange promotion du général

De Gaulle au programme de Lettres du bac L ? Horreur! Formidable! Les réactions sont passionnées et passionnelles. Un collectif de profs de Lettres et le Snes,

Derniers commentaires

Il y a d'autres problèmes qui se posent : 3 oeuvres du XXè sur quatre, ça fait beaucoup. La littérature existe avant. Littérature française, littérature étrangère ! Le choix de de Gaulle se comprendrait si on avait déjà parcouru toutes les oeuvres littéraires du monde : on en est loin...
Choix pédagogiquement non-compréhensible.
Choix politique alors ? Pas sûre. 17% des élèves de Terminale auront ces cours.

On est sûr du fait qu'aucun prof n'a été contacté ? Ca, c'est vraiment étonnant.
Mais je ne serais pas étonnée qu'ils aient choisi de Gaulle.
Il y en a bien qui ont choisi Pascal y a deux ans (je ne renie en rien les qualités littéraires et philosophiques de son oeuvre, mais c'est juste incompréhensible pour des élèves de Terminale !).
De Gaulle au bac, et aussi De Gaulle sur les pièces de 2 euros. C'est drôle, en une journée (car pour le bac je l'ai lu aujourd'hui aussi) j'apprends que De Gaulle revient en force
L'intrusion du pouvoir politique dans les programmes du bac est inacceptable par principe. La remarque de Guaino évoquée plus haut est plus que significative. C'est une grave instrumentalisation de l'Education Nationale et une atteinte à son fonctionnement de plus et de trop. Tout aussi inacceptables sont les accords passés entre inspecteurs et cie qui voient dans les examens et concours l'opportunité de vendre leurs livres respectifs. Idem pour les films des copains du président de poche.

Ceci dit, j'étudie régulièrement en 3è des extraits des Mémoires de De Gaulle parce que j'y trouve à la fois une qualité de style hugolienne, parfois, et des valeurs républicaines et humaines fortement revendiquées, indispensables à l'affinement de jeunes pensées en construction. Qn a souligné plus haut que la teneur de ces textes est de nature à dessiller les gamins sur la politique de droite actuelle que De Gaulle n'aurait jamais approuvée : je suis entièrement d'accord. Je n'ai pas lu les Mémoires in extenso, je suis incapable de juger de la pertinence du 3è tome en particulier. Je redoute juste que l'explication du contenu historique ne prenne le pas sur l'étude de l'oeuvre elle-même. En tout cas, à mes yeux, De Gaulle est un écrivain à part entière et son regard sur l'histoire et la politique est riche et éclairant.
Ce qui me heurte, c'est la non-concertation et le fait du Prince. Les services publics, les fonctionnaires ne sont pas au service d'un gouvernement mais à celui de l'intérêt général de la République et des citoyens. Cette mainmise dans tous les domaines me fait enrager. Non content de détruire les services publics qui assoient l'unité nationale en garantissant l'égalité et la solidarité entre chacun, le nabot s'accapare toutes les instances républicaines comme outils de propagande ou petits soldats. Un dirigeant qui concentre tous les pouvoirs au service d'une même caste, détruit toutes les autorités indépendantes (la justice, l'éducation, la police, l'audiovisuel public, l'inspection du travail, le défenseur des enfants...) mérite le qualificatif de "dictatorial". N'attendons pas les élections dans deux ans pour défendre la République... il sera peut-être très tard pour le faire.
Très bien la pétition
A signé (comme celle pour Porte et contre Demorand-Val)
Abus de pouvoir ? Peut-être.
Manipulation, je ne sais pas.

Ce que je sais c'est que les qualités littéraires des écrits de de Gaulle sont évidentes, tellement évidentes que je ne comprends même pas qu'il existe une discussion sur ce point, en particulier quand on voit certains textes au programme, qui à côté sont du pipi de chat.
Quant au caractère idéologique du texte, on pourrait dire la même chose de L'Espoir, de Malraux, que j'avais étudié à mon époque, ou encore des romans de Victor Hugo, que personne ne songe pourtant à retirer des programmes au prétexte qu'ils seraient porteurs d'un message politique (encore heureux, manquerait plus que ça).

Je suis bien plus inquiète du travail de sape des pédagogues de l'éducation nationale que du comportement élyséen. Mon compagnon vient de recevoir une circulaire pour l'année prochaine relative à l'enseignement de l'anglais, qui désormais devra se faire via un classement des élèves en "groupes de compétence", puisqu'il existe la compétence à être "récepteur" et celle d'être "émetteur", n'est-ce pas, que ces compétences sont bien distinctes, et que comprendre c'est pas pareil que restituer, alors on va leur apprendre à comprendre puis à restituer, enfin comprenez qu'on va leur apprendre à "communiquer", puisque c'est là l'essence même de la communication, mais à leur apprendre vraiment l'anglais, alors là non, c'est trop difficile. Quant aux cours de grammaire, vous n'y pensez pas très cher, ils risqueraient de comprendre de quoi est faite une langue...

Autant leur demander de construire une maison sans clou ni marteau.
Ce ramassis de conneries transforme les jeunes adolescents en débiles mentaux, et après on s'étonne qu'ils arrivent en fac sans même savoir parler français correctement.

Alors franchement, mettre de Gaulle au bac... Encore un fumigène.
Madame Daussy, ayez l'honnêteté de dire que ce monsieur >de Gaule faisait partie des gens qui vous ont virer du figaro ! haha, on ne me la fait pas à moi !
Cela dit, ça va finir par se retourner contre eux, puisque maintenant les lycéens auront la preuve sous leurs yeux que la droite au pouvoir n'a plus rien de gaulliste, quoiqu'elle en dise...
Finalement, tout va dans le même sens...

La littérature, la vraie, c'est chiant, la Princesse de Clèves, quel ennui, dixit le mètre, lui qui racontait qu'il avait lu entièrement la Fortune des Roujon (sic) ... L'art, ça ne sert à rien, les artistes non plus, tous ces inutiles (on a vu ce qu'est devenu le statut des intermittents) ... La culture a de moins en moins de budget, bientôt, on brûlera tous ces bouquins de philo, d'histoire, (sauf les "bons auteurs") de sociologie...

Quand je lis la liste des films donnée par Zouzou, c'est à pleurer...

Moins d'heures de lettres, moins "d'humanités", moins de profs, des matières supprimées, des universités privatisées et finalement propriétés des grosses boîtes...

A l'arrivée, la France sera un pays de veaux décérébrés, c'est ce que disait de Gaulle d'ailleurs, les français sont des veaux. Mais c'est la faute des fonctionnaires, profs en tête, qui font mal leur boulot.

Décidément, j'en ai encore plus marre qu'hier soir.
Encore un abus de pouvoir !Mettre son nez dans un ouvrage du général c'est à coup sûr se condamner à l'ennui.Au delà de l'intérêt historique,le côté hagiographique du récit devient très vite lassant .Imaginer que ce choix puisse intéresser les futurs candidats au bac est totalement illusoire. Mais ce qui paraît le plus ahurissant c'est le parti pris de ce pouvoir si peu gaulliste. Sarkozy,c'est le contraire de De Gaulle,et de toutes les manières possibles!
A voté !

Rapport à la vidéo du « chevalier de Guaino » ( © Patrick Rambaud ), bien-sûr que l'Éducation, comme la Culture, c'est un sujet surtout et avant tout politique, idéologique même. C'est le nerf de la guerre !

Il faudrait revenir à de l'« Éducation Populaire » : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1064939,1064944#msg-1064944
L'intervention d' H. Guaino est véritablement révélatrice de notre droite décomplexée : l'enseignement et les programmes sont le résultat d'un choix idéologique et politique. Que devient la laïcité ? Il admet implicitement à la fin de l'interview que l'Élysée est intervenu et reconnaît que, démocratiquement, le parlement n'a pas été consulté puisqu'il emploie le conditionnel "devrait" contrairement à l'exemple du temps de Jaurès qu'il a décrit.
Il est vrai que depuis son élection notre monarque omniscient et omnipotent n'a besoin d'un gouvernement et d'un parlement que pour entériner les décisions géniales qui lui sont dictées par ses nombreux cerveaux !
Et encore, s'il n'y avait que ça... Je suis peut-être une prof de lettres paranoïaque, mais si vous ajoutez la nouvelle filmographie indicative (ce n'est qu'indicatif bien sûr) de l'épreuve "culture générale et expression" pour le nouveau thème de BTS (examen BAC +2 quand même) "Rire : pour quoi faire ?", il y a de quoi pleurer (à quelques exceptions, histoire que ça ne soit pas trop louche, hein, ce sont les profs qui interprètent mal) :
Je rappelle que les oeuvres en question peuvent normalement être achetées par les établissements via l'ADAV (en moyenne 50-70 euros le DVD), pour payer les droits d'auteurs et être diffusées légalement en classe.


Films, bandes dessinées, documents iconographiques :

? D. Boon, Bienvenue chez les Ch'tis (2008).
? C. Chaplin, Le Dictateur (1940).
? B. Edwards, The Party (1968).
? M. Hazanavicius, OSS117 : Rio ne répond plus (2008).
? G. Lautner, Les Tontons flingueurs (1963).
? P. Leconte, Les Bronzés (1978), Ridicule (1995).
? J. Lewis, Docteur Jerry et Mister Love (1963).
? E. Lubitsch, To be or not to be (1942).
? G. Oury, Les Aventures de Rabbi Jacob (1973).
? J.-M. Poiré, Le père Noël est une ordure (1982).
? F. Veber, Le Dîner de cons (1998).
? J. Tati, Les Vacances de Monsieur Hulot (1953), Mon oncle (1958).
? L. Tirard, Le Petit Nicolas (2009).
? B. Wilder, Certains l'aiment chaud (1959).

Caricaturistes du XIX° siècle : Daumier, A. Gill.
Dessins de presse contemporaine : Cabu, Siné, Plantu, Wolinski.
Bandes dessinées humoristiques : Astérix (R. Goscinny, A. Uderzo), Titeuf (Zep).

Sites et documents internet, medias :

? Captations de spectacles d'humoristes : Florence Forestie, Elie Kakou, Anne Roumanoff, Elie Semoun.

Source BO n°12 du 25 mars 2010 ? note de service n° 2010-0007 du 10-2-2010



Desproges et Coluche se contenteront d'être étudiés sur papier, cités dans la bibliographie indicative. Alors, oui, je suis peut-être parano, mais je n'arrive pas à enlever cette étrange sensation d'un pouvoir central qui essaie de s'immiscer dans mon enseignement, en me faisant clairement comprendre que je suis une fonctionnaire, et qu'à ce titre, je dois fonctionner, selon le bon vouloir du Prince qui décide de ce qui est bon.

Le nouveau programme d'économie est à ce titre lui aussi très intéressant, mais n'étant pas spécialiste de la question, je vous laisse consulter l'article de rue89 : http://www.rue89.com/2010/01/26/le-chomage-disparait-du-programme-deconomie-de-seconde-135580
Complément en SES (sciences économique ET SOCIALES): disparition des classes sociales du programme de 1ère.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Autant je comprends le problème avec les SES et les lettres, autant je ne vois pas quel est le problème de cette liste. Le rire est un sujet tout à fait acceptable (Bergson, pour commencer), et, en dehors des Chtis qui était plutôt un film sur l'amitié qu'une comédie à mon avis, les films choisis sont représentatifs d'une variété de rires effectivement, et tous importants culturellement.
En ce qui concerne les films, je trouve la sélection justifiée, offrant un bel éventail de comédies qui ont marqué les esprits. La principale faute est le trio de films français récents. Si "Bienvenue chez les ch'tis" se justifie ne serait-ce que par son énorme succès en salle, "le petit nicolas" est un film médiocre comparé à la série de livres éponyme et comme film de Michel Hazanavicius, j'aurai plutôt sélectionné "la classe américaine". Il manque aussi, dans la sélection, des films qui ne sont pas des pures comédies.

Etrange aussi qu'ils ne mentionne ni série TV, ni humoristes "reconnus" comme Desproges, Coluche, les monty pythons ou les nuls qui ont une grande influence aujourd'hui.
Le mot le plus important de cette liste est "indicative" ce qui doit vouloir dire
si je comprends le français, que l'enseignant a la liberté de choisir ce qu'il veut, sur
cette liste ou ailleurs.
Partir dans des justifications pro ou contra ces indications me semble
un peu capillotracté.
Discutailler pour discutailler en quelque sorte...
Le problème que (me) pose la liste de films (qui, je l'ai dit, est indicative), c'est que nous sommes dans le cadre de recommandations ministérielles, pour des étudiants à Bac+2. Le thème du rire est effectivement très intéressant et riche, et il faut en effet montrer sa diversité. Je regrette cependant la pauvreté culturelle de ce qui est proposé par le ministère.

Le but de l'enseignement de "culture générale et expression" est d'amener les étudiants à fréquenter des oeuvres littéraires ou cinématographiques vers lesquelles ils n'iraient pas naturellement, afin d'enrichir justement leur culture générale. Si le ministère n'a rien d'autre à proposer que les ch'tis, le petit nicolas, et Rabbi Jacob, ça m'inquiète sur la place de la culture dans ce pays (sans compter le côté très discutable de mettre au programme des films dont les royalties seront perçues par des artistes proches du chef de l'état). J'avoue que je vis presque cette liste comme une provocation, compte tenu de la richesse du thème (et des précédentes bibliographies ou filmographies pour cette épreuve).

De même pour les propositions de spectacles comiques cités plus haut. Je regrette que dans l'ensemble la satire soit pratiquement évacuée dans sa dimension contemporaine
Le but de l'enseignement de "culture générale et expression" est d'amener les étudiants à fréquenter des oeuvres littéraires ou cinématographiques vers lesquelles ils n'iraient pas naturellement, afin d'enrichir justement leur culture générale.

Ok, je comprends mieux votre irritation. Cependant, mettre une liste de films classiques du genre ne me paraît pas être une mauvaise chose... il manque juste quelques peuvres qui sortent des sentiers battus ou qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont pas rencontré beaucoup de succès

Discutailler pour discutailler en quelque sorte...

C'est un peu le principe d'un forum, non ? La liste, même indicative, est discutable, mais je ne partage pas l'avis de zouzou32 sur la pauvreté culturelle (du moins pour les films) car y a là beaucoup de comédies mémorables qui font partie de la culture désormais.
Heureux d'y trouver Chaplin pour la critique du totalitarisme , et Lautner pour la liberté du verbe. Toutefois: ..
Tiens , comme c'est intérressant , point n'est fait de place aux auteurs de "science-fiction" ou " d'anticipation" quand bien même certain titres se sont clairement révélés en critique ascèrbe de l'utilitarisme ( entre autre asservissements )

peut-être suis-je mal renseigner mais je me demandais si la mise au programme de titre comme 1984 d'Orwell , ou de prélude à Fondation d'Azimov ont déjat trouver leurs place aux programme scolaire de par le passé
et si oui,
la pertinence de l'état de la conjoncture actuelle n'appelle t'elle pas à y revenir sinon, à le faire découvrir aux instance en charge des programmes si cela ne fût deja le cas?

Ah pardon j'oubliais , la science-fiction à été décrété en france un genre non-litérraire ( on se demande pourquoi et par qui et en quel désohonneur , question posé lors de l'invitation de Werber chez @si, d'ailleurs)
La liste c'est dans le cadre du thème "Rire : pour quoi faire ?"

A part "La folle histoire de l'espace", je ne vois pas ce qu'un film de science-fiction
viendrait faire la dedans.
La science-fiction a sa place, notamment dans les programmes de BTS justement. L'an dernier, les thèmes étaient "génération(s)" et "le détour". J'ai travaillé (et je ne suis sans doute pas la seule !) sur Huxley et Bienvenue à Gattaca par exemple.

Le problème est qu'il y a peu d'oeuvres majeures de science fiction en langue française, et que par définition, dans le cadre du Français pour le bac, on ne peut que difficilement donner une oeuvre étrangère à étudier sous forme de "lecture analytique" (commentaire) aux élèves, puisqu'il s'agit de traductions. On donne souvent en complément en lecture personnelle des oeuvres étrangères, et en fonction des objets d'étude, il m'est arrivé de donner Orwell ou Asimov par exemple.
Question sérieuse: pourquoi ne peut-on pas les faire travailler sur des traductions? D'un point de vue de néophyte, il me semblait que si elles sont bien faites, on doit y retrouver une qualité littéraire, et une adéquation sens/forme.
De la liste de films, il n'y a guère que les Chtis et le Petit Nicolas que je trouve déplacés. OSS117 est sans doute un film vers lequel ils iraient spontanément, mais leur faire expliciter pourquoi c'est amusant me semble être très intéressant, puisque c'est le décalage entre l'ignorance et l'incompétence, et la perception de soi, qui crée le rire.
En soi, le travail sur un texte traduit peut-être très pertinent, mais puisqu'on n'a pas accès aux mots de l'auteur, on perd fatalement une partie du travail formel (et encore plus pour un texte poétique), si bonne soit la traduction. Certains professeurs de français considèrent donc qu'on ne peut pas par exemple les présenter sur une liste de bac. Et pour ne pas pénaliser leurs élèves, ceux à qui cela ne pose pas de problème renoncent souvent à les faire figurer dans les listes. À l'université, l'étude des textes étrangers prend toute sa place avec la littérature comparée, qui s'appuie sur des techniques d'analyse un peu différentes, et qui vise à comparer des œuvres en différentes langues. Ceci dit, des textes de littérature étrangère sont régulièrement étudiées au lycée (Swift par exemple est souvent étudié dans le cadre du mouvement littéraire des Lumières, parce que dans ce cas, justement, on s'intéresse plus à la dimension satirique qu'à la forme).
Merci de votre réponse!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Oui, vous êtes fonctionnaire et, à ce titre, vous ne disposez pas de la liberté d'enseigner ce que vous voulez, ni de la manière dont vous le voulez. Vous êtes au service d'une culture commune qui est celle de la société française. Et, très normalement, l'Etat de ce pays établit des programmes d'enseignement qui doivent être communs à tous les enseignants fonctionnaires.

Pour ce qui est du cas précis dont vous parlez (rire etc) la liste que vous citez intégralement ne me paraît pas spécialement "sarkozyste" ?
Vous avez, par exemple, la possibilité de citer A.Roumanoff...qui osé une saillie très crue à propos de Nicola et Carla.

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