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Délinquance et nationalités : "Et l'évasion fiscale ? et les Blancs ?"
Cette semaine, le journal le Progrès a suscité la polémique, avec une infographie consacrée à la délinquance dans le Rhône. Sa particularité : elle associe un type de délinquance à une nationalité. Par exemple, les cambriolages dans cette région seraient dus aux Géorgiens, aux Albanais, mais aussi aux "Roms", et aux "gens du voyage". Avec parfois des nationalités bien étranges, comme "groupes de cités marseillaises", ou nationalité "africaine".
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Derniers commentaires
Si il fallait choisir une émission emblématique d"Arrêt sur image", je propose que ce soit celle-ci.
C'est formidable ce que l'on peut tirer comme enseignements politiques et sociaux d'une seule image.
Je me souviens d'une "infographie" (disait-on comme ça à l'époque, peut-être pas) parue dans le Monde il y a bien longtemps.
Elle produisait sur une pleine page une comparaison des faits de délinquance analysés d'une part en termes de nombre de faits et d'autre part en volume financier global. Elle montrait que les petits vols même en grand nombre représentaient un somme globalement beaucoup plus faible que la délinquance en col blanc.
L'argument selon lequel "les gens " ne sont intéressés que par la petite délinquance "qui les touche quotidiennement" me parait un bien pètre argument. Je crois que la cause du faible traitement de ce sujet est ailleurs, car il serait facile de faire comprendre aux "gens" que ça les concerne directement si les rédactions le voulaient.
C'est formidable ce que l'on peut tirer comme enseignements politiques et sociaux d'une seule image.
Je me souviens d'une "infographie" (disait-on comme ça à l'époque, peut-être pas) parue dans le Monde il y a bien longtemps.
Elle produisait sur une pleine page une comparaison des faits de délinquance analysés d'une part en termes de nombre de faits et d'autre part en volume financier global. Elle montrait que les petits vols même en grand nombre représentaient un somme globalement beaucoup plus faible que la délinquance en col blanc.
L'argument selon lequel "les gens " ne sont intéressés que par la petite délinquance "qui les touche quotidiennement" me parait un bien pètre argument. Je crois que la cause du faible traitement de ce sujet est ailleurs, car il serait facile de faire comprendre aux "gens" que ça les concerne directement si les rédactions le voulaient.
Le petit encart du Progrès est un gloubiboulga grotesque, on l'a bien dit.
L'infographie du Monde ne vaut guère mieux tant elle ne prend pas de recul, n'analyse pas, essaie de tout faire tenir dans une image du coup illisible pour les rares qui auraient voulu essayer, et ne semble pas non plus avoir recreusé le rapport dont elle s'inspire en le croisant avec des travaux d'autres types d'analystes. Ces infographies sont formidables dans le sens qu'elles peuvent permettre de représenter visuellement des informations mais à la condition d'un travail minutieux et sérieux. D'un autre côté c'est aussi une mode -très hype les infographies, une flemme - on donne l'impression d'avoir plus bossé, un peu comme les exposés creux de fac ou de réunions d'entreprise présentés dans un beau powerpoint avec des couleurs et des logiciels tout nouveaux, qui devraient être accompagnées d'explications pour pouvoir les lire correctement.
Bon. Et pour le thème traité: puisque la criminalité organisée se fait à l'échelle internationale, intervient le problème complexe, à la fois sémantique et de représentation mentale, de dénomination et de représentation des groupes: En France, on ne distingue pas entre citoyenneté et nationalité. C'est comme ça historiquement, on est français, un "enfant de la république", tous égaux, sans accorder de droits particuliers aux minorités ethniques. C'est au-delà de la bien-pensance, ni bien ni mal fondamentalement, on ne fonctionne pas comme cela de part l'histoire, c'est tout. Mais on ne peut pas évacuer le fait que dans beaucoup de pays, notamment en Europe de l'Est, on a à la fois une citoyenneté ET une nationalité distinctes. En France on a l'habitude de n'utiliser qu'un mot, et de ne penser qu'un élément. Mais en Russie par exemple, parmi tous les citoyens russes on dénombre une centaine de nationalités différentes. Plus des étrangers, et c'est autre chose. Dans les Balkans, pareil, en Europe Centrale à certains endroits, pareil. C'est important là-bas parce que cela détermine une partie des politiques publiques, c'est parfois l'objet d'instrumentalisation, et c'est aussi une part de l'identité des personnes. Il n'y a pas un pays = une nationalité, mais un pays = une citoyenneté et plusieurs nationalités. Ça n'a l'air de rien mais puisqu'on parle de la nationalité des étrangers en France dans le cadre du crime organisé et donc international, pour pouvoir coopérer avec les autres pays et l'enrayer, il faut donc nécessairement savoir quels mots on utilise et ce qu'ils désignent.
Exemple (en dehors des groupes cités dans les infographies): Les Hongrois de Serbie ou d'Ukraine sont hongrois. Bon. Ça signifie, sauf si ils ont obtenu récemment un passeport qu'Orban distribue facilement ces derniers temps, qu' ils sont de citoyenneté serbe, ukrainienne... et de nationalité hongroise, mais pas de citoyenneté hongroise. Ils n'ont jamais vécu en Hongrie, n'y votent pas, mais parlent hongrois, ont souvent dans ces pays des dérogations comme minorité ethniques notamment pour les écoles en langue hongroise. Ils se sentent plus ou moins de Hongrie selon les périodes, les contextes politiques. D'ailleurs c'est de l'autodénomination pendant les recensements, qui représentent du coup on le comprend des enjeux tendus.
Autre exemple (pris dans les infographies cette fois) Les Roms. Là c'est encore un cran plus complexe, puisqu'il n'y a pas de pays rom, ou de nation-mère en quelque sorte, mais des roms vivant -sédentaires- dans différents pays, en majorité en Roumanie mais pas seulement. Un roumain n'est pas forcément un rom, un rom n'est pas forcément roumain. Et dans tous ces pays ils n'ont pas nécessairement le même statut, les mêmes droits et la même vie.
Quand il est écrit groupe des Balkans, pas possible de savoir de quoi on parle, quel pays est concerné, quelles communautés à l'intérieur de ces pays,(pas rom donc, qui y vivent pourtant, mais qu'on cite à part, pourquoi?) et on met sur le même plan des communautés ethniques et des citoyens, c'est un peu n'importe quoi, avouez. Ou si on parlait des albanais du Kosovo, est-il plus pertinent de dire albanais, et donc de les confondre avec ceux d'Albanie, ou kosovar, et donc de mêler serbes du Kosovo et albanais du Kosovo ? Les deux ? Le dire de manière plus nuancée, couplé à d'autres déterminants ? Je n'ai pas la réponse mais certains devraient essayer de la chercher avant de pondre un article.
Et pas la peine de s'emballer sur les races comme certains le font sur le forum... rien que sur l'émission, le foutoir général venait en partie du fait que tous prenaient un mot pour un autre, sautait d'un exemple à un autre comme s'ils étaient interchangeables, en y mettant plus de morale que de sérieux scientifique.
Dans l'infographie du Monde, même si elle se veut plus sérieuse on se retrouve avec des citoyens, des groupes ethniques, des jeunes des cités (bon et alors là on regarde quoi: citoyens ? ethnies ? et d'abord français ou étrangers ?) et ça se veut un critère géographique ou social ?ou quoi? Mais de toute façon les gens ont l'air de s'en fiche, puisque derrière ça ils voient des survêts et des couleurs de peau, ne dissocient même plus pour les étrangers citoyens et groupes ethniques ni les français et les étrangers, parlent en filigrane - ce qui interdit- des français issus de l'étranger, issus de l'étrangers citoyens/groupes ethniques, les papous papa à poux et les papou pas papa pas à poux, ou on s'en fout, aie, en plus il faut être politiquement correct, (ou politiquement incorrect), et tout ça ne sert pas à grand chose, ni à comprendre la réalité, ni à résoudre les problèmes. Dommage parce que c'est un sujet très intéressant. On croirait qu'avec les nouvelles actualités de ce siècle on commencerait à piger que le monde n'est pas monolithique, meuh non. Cela dit dans tous les pays les gens font les mêmes raccourcis à un moment donné. Y compris dans ceux où ces distinctions existent.
Il y a un commentaire qui parle plus haut d'introduire un peu de démographie à ces études, ça parait pertinent. Comme le critère social, économique... les chercheurs ont des instruments d'analyse à croiser, y'a du boulot. Pareil pour le sociologue qui rappelle que les frontières s'ouvrent, se ferment, se déplacent plus ou moins indépendamment des populations.
A @si il faudrait peut-être inviter des gens moins polémiques, plus callés (franchement ce journaliste n'a aucun recul sur son dossier, n'ose rien dire, et n'a pas l'air de connaitre les deux trois distinctions de base indispensables pour aborder ce sujet) pour des discussions moins tirages de chignons égocentriques et plus posées, avec des spécialistes qui connaissent leurs domaines et ajoutent chacun leur pierre à la compréhension générale. Inviter les auteurs d'articles baclés surfant sur les thèmes à la mode et les infographies in pour les critiquer et les regarder se vexer et essayer de diluer leur manque de précision, ça ne sert à rien, désolée.
Mais il n'y a pas que du mauvais ! (j'aurais pas renouvelé l'abonnement sinon) Simplement, rien n'est vraiment creusé et on perd du temps. On ressort avec des idées de réflexions, une vue d'ensemble dégrossie - et c'est déjà pas si mal.
L'infographie du Monde ne vaut guère mieux tant elle ne prend pas de recul, n'analyse pas, essaie de tout faire tenir dans une image du coup illisible pour les rares qui auraient voulu essayer, et ne semble pas non plus avoir recreusé le rapport dont elle s'inspire en le croisant avec des travaux d'autres types d'analystes. Ces infographies sont formidables dans le sens qu'elles peuvent permettre de représenter visuellement des informations mais à la condition d'un travail minutieux et sérieux. D'un autre côté c'est aussi une mode -très hype les infographies, une flemme - on donne l'impression d'avoir plus bossé, un peu comme les exposés creux de fac ou de réunions d'entreprise présentés dans un beau powerpoint avec des couleurs et des logiciels tout nouveaux, qui devraient être accompagnées d'explications pour pouvoir les lire correctement.
Bon. Et pour le thème traité: puisque la criminalité organisée se fait à l'échelle internationale, intervient le problème complexe, à la fois sémantique et de représentation mentale, de dénomination et de représentation des groupes: En France, on ne distingue pas entre citoyenneté et nationalité. C'est comme ça historiquement, on est français, un "enfant de la république", tous égaux, sans accorder de droits particuliers aux minorités ethniques. C'est au-delà de la bien-pensance, ni bien ni mal fondamentalement, on ne fonctionne pas comme cela de part l'histoire, c'est tout. Mais on ne peut pas évacuer le fait que dans beaucoup de pays, notamment en Europe de l'Est, on a à la fois une citoyenneté ET une nationalité distinctes. En France on a l'habitude de n'utiliser qu'un mot, et de ne penser qu'un élément. Mais en Russie par exemple, parmi tous les citoyens russes on dénombre une centaine de nationalités différentes. Plus des étrangers, et c'est autre chose. Dans les Balkans, pareil, en Europe Centrale à certains endroits, pareil. C'est important là-bas parce que cela détermine une partie des politiques publiques, c'est parfois l'objet d'instrumentalisation, et c'est aussi une part de l'identité des personnes. Il n'y a pas un pays = une nationalité, mais un pays = une citoyenneté et plusieurs nationalités. Ça n'a l'air de rien mais puisqu'on parle de la nationalité des étrangers en France dans le cadre du crime organisé et donc international, pour pouvoir coopérer avec les autres pays et l'enrayer, il faut donc nécessairement savoir quels mots on utilise et ce qu'ils désignent.
Exemple (en dehors des groupes cités dans les infographies): Les Hongrois de Serbie ou d'Ukraine sont hongrois. Bon. Ça signifie, sauf si ils ont obtenu récemment un passeport qu'Orban distribue facilement ces derniers temps, qu' ils sont de citoyenneté serbe, ukrainienne... et de nationalité hongroise, mais pas de citoyenneté hongroise. Ils n'ont jamais vécu en Hongrie, n'y votent pas, mais parlent hongrois, ont souvent dans ces pays des dérogations comme minorité ethniques notamment pour les écoles en langue hongroise. Ils se sentent plus ou moins de Hongrie selon les périodes, les contextes politiques. D'ailleurs c'est de l'autodénomination pendant les recensements, qui représentent du coup on le comprend des enjeux tendus.
Autre exemple (pris dans les infographies cette fois) Les Roms. Là c'est encore un cran plus complexe, puisqu'il n'y a pas de pays rom, ou de nation-mère en quelque sorte, mais des roms vivant -sédentaires- dans différents pays, en majorité en Roumanie mais pas seulement. Un roumain n'est pas forcément un rom, un rom n'est pas forcément roumain. Et dans tous ces pays ils n'ont pas nécessairement le même statut, les mêmes droits et la même vie.
Quand il est écrit groupe des Balkans, pas possible de savoir de quoi on parle, quel pays est concerné, quelles communautés à l'intérieur de ces pays,(pas rom donc, qui y vivent pourtant, mais qu'on cite à part, pourquoi?) et on met sur le même plan des communautés ethniques et des citoyens, c'est un peu n'importe quoi, avouez. Ou si on parlait des albanais du Kosovo, est-il plus pertinent de dire albanais, et donc de les confondre avec ceux d'Albanie, ou kosovar, et donc de mêler serbes du Kosovo et albanais du Kosovo ? Les deux ? Le dire de manière plus nuancée, couplé à d'autres déterminants ? Je n'ai pas la réponse mais certains devraient essayer de la chercher avant de pondre un article.
Et pas la peine de s'emballer sur les races comme certains le font sur le forum... rien que sur l'émission, le foutoir général venait en partie du fait que tous prenaient un mot pour un autre, sautait d'un exemple à un autre comme s'ils étaient interchangeables, en y mettant plus de morale que de sérieux scientifique.
Dans l'infographie du Monde, même si elle se veut plus sérieuse on se retrouve avec des citoyens, des groupes ethniques, des jeunes des cités (bon et alors là on regarde quoi: citoyens ? ethnies ? et d'abord français ou étrangers ?) et ça se veut un critère géographique ou social ?ou quoi? Mais de toute façon les gens ont l'air de s'en fiche, puisque derrière ça ils voient des survêts et des couleurs de peau, ne dissocient même plus pour les étrangers citoyens et groupes ethniques ni les français et les étrangers, parlent en filigrane - ce qui interdit- des français issus de l'étranger, issus de l'étrangers citoyens/groupes ethniques, les papous papa à poux et les papou pas papa pas à poux, ou on s'en fout, aie, en plus il faut être politiquement correct, (ou politiquement incorrect), et tout ça ne sert pas à grand chose, ni à comprendre la réalité, ni à résoudre les problèmes. Dommage parce que c'est un sujet très intéressant. On croirait qu'avec les nouvelles actualités de ce siècle on commencerait à piger que le monde n'est pas monolithique, meuh non. Cela dit dans tous les pays les gens font les mêmes raccourcis à un moment donné. Y compris dans ceux où ces distinctions existent.
Il y a un commentaire qui parle plus haut d'introduire un peu de démographie à ces études, ça parait pertinent. Comme le critère social, économique... les chercheurs ont des instruments d'analyse à croiser, y'a du boulot. Pareil pour le sociologue qui rappelle que les frontières s'ouvrent, se ferment, se déplacent plus ou moins indépendamment des populations.
A @si il faudrait peut-être inviter des gens moins polémiques, plus callés (franchement ce journaliste n'a aucun recul sur son dossier, n'ose rien dire, et n'a pas l'air de connaitre les deux trois distinctions de base indispensables pour aborder ce sujet) pour des discussions moins tirages de chignons égocentriques et plus posées, avec des spécialistes qui connaissent leurs domaines et ajoutent chacun leur pierre à la compréhension générale. Inviter les auteurs d'articles baclés surfant sur les thèmes à la mode et les infographies in pour les critiquer et les regarder se vexer et essayer de diluer leur manque de précision, ça ne sert à rien, désolée.
Mais il n'y a pas que du mauvais ! (j'aurais pas renouvelé l'abonnement sinon) Simplement, rien n'est vraiment creusé et on perd du temps. On ressort avec des idées de réflexions, une vue d'ensemble dégrossie - et c'est déjà pas si mal.
La plupart des pédophiles qui sont confondus par la justice sont blancs. Il faut donc castrer chimiquement tous les blancs pour lutter contre la pédophilie.
Voilà le mieux que l'on puisse obtenir et exploiter de raisonnements à partir de statistiques liées à la couleur de peau des gens.
D'une manière générale, on peut faire tout un tas de statistiques, il n'y a rien d'impossible à ce niveau là. Mais si le critère qui est à la base de la statistique n'a rien avoir avec le délit, tout ce que l'on pourra en déduire de ces statistiques sera faux et néfaste.
Voilà pourquoi on a jusqu'à présent eu le bon sens d'interdire ce genre de statistiques ethniques, sur les religions etc ... car tous ces critères n'ont jamais aucun lien avec les délits.
Méthodologiquement, il faut donc d'abord prouver le lien entre le critère choisit et le délit afin de produire des statistiques pertinentes et qui peuvent s'avérer utiles. Faire l'inverse, c'est à dire essayer de prouver un lien à partir de résultats statistiques, c'est tout ce qu'il y a de plus bancal, ce n'est pas une méthodologie valide.
Voilà le mieux que l'on puisse obtenir et exploiter de raisonnements à partir de statistiques liées à la couleur de peau des gens.
D'une manière générale, on peut faire tout un tas de statistiques, il n'y a rien d'impossible à ce niveau là. Mais si le critère qui est à la base de la statistique n'a rien avoir avec le délit, tout ce que l'on pourra en déduire de ces statistiques sera faux et néfaste.
Voilà pourquoi on a jusqu'à présent eu le bon sens d'interdire ce genre de statistiques ethniques, sur les religions etc ... car tous ces critères n'ont jamais aucun lien avec les délits.
Méthodologiquement, il faut donc d'abord prouver le lien entre le critère choisit et le délit afin de produire des statistiques pertinentes et qui peuvent s'avérer utiles. Faire l'inverse, c'est à dire essayer de prouver un lien à partir de résultats statistiques, c'est tout ce qu'il y a de plus bancal, ce n'est pas une méthodologie valide.
Inviter une association ouvertement raciste comme le CRAN (« rétablir une égalité réelle et non théorique » : on fait quoi des blancs qui trainent en trop, ci et là ? Depuis Polpot, la notion d'égalité réelle avait quand même montré ses limites évidentes ; « ne votez pas blanc » comme dirait l'autre) comme s'il s'agissait de n'importe qui, c'est quand même troublant.
Dialoguer avec des racistes, pourquoi pas. Leur parler comme s'il s'agissait d'observateurs neutres, c'est vraiment en dessous de ce qu'on peut attendre d'une émission d'analyse.
Dialoguer avec des racistes, pourquoi pas. Leur parler comme s'il s'agissait d'observateurs neutres, c'est vraiment en dessous de ce qu'on peut attendre d'une émission d'analyse.
Pourquoi lier la délinquance à la culture de la personne? Parce que cela permet de nier le lien qu'il y a entre délinquance et classe sociale: c'est d'un coté les pauvres (déliquance "sans col blanc") et les ultra riches (délinquances "avec col blanc"). D'ou la cause première de la délinquance: le capitalisme et la création d'une grande quantité de pauvre et d'une minorité de riche. Pour faire disparaitre la déliquence, en effet, il n'y a pas 50 solutions: il faut réduire les inégalités de richesse...
Toute cette histoire n'est en réalité qu'une guerre de classe. La culture est ici, comme la religion, utilisée comme "false flag".
Toute cette histoire n'est en réalité qu'une guerre de classe. La culture est ici, comme la religion, utilisée comme "false flag".
Exemple parmi d'autres de ce que les stats peuvent avoir de trompeur.
J'avais lu un article suisse très intéressant sur le principal biais statistique sur les statistiques de délinquance comparative nationaux/étrangers, il pointait une évidence qui m'avait totalement échappé (c'était paru suite à une votation sur "Le renvoi des étrangers criminels", une initiative dont l'UDC, le FN local, a le secret).
Comme les politiciens s'empaillaient à coup de statistiques plus ou moins vérolées, un sociologue a écrit un petit article sur comment les stats se faisaient et pourquoi la comparaison entre les taux de délinquance des nationaux et ceux des étrangers (sensiblement plus important, argument principal des partisans de l'initiative) ne tenait pas debout.
Les immigrés sont en général des hommes jeunes : ce sont rarement des vieux ou des enfants, et peu de femmes. Ce sont aussi généralement des gens plus pauvres que la moyenne (c'est même pour ça qu'ils émigrent). Or les hommes jeunes pauvres sont la catégorie statistique qui commet le plus de délits.
Donc si on compare chez nous le taux de délinquance des étrangers à celui de la population française (ce que ne manque pas de faire régulièrement certains médias et politiques, suivez mon regard) on arrive à un biais évident : on compare un taux d'une population à majorité écrasante d'hommes jeunes pauvres à une population comptant de tout (vieux, jeunes, hommes, femmes, riches, pauvres). Si on se met à comparer les jeunes Français pauvres aux étrangers, la différence devient statistiquement non significative...
J'avais lu un article suisse très intéressant sur le principal biais statistique sur les statistiques de délinquance comparative nationaux/étrangers, il pointait une évidence qui m'avait totalement échappé (c'était paru suite à une votation sur "Le renvoi des étrangers criminels", une initiative dont l'UDC, le FN local, a le secret).
Comme les politiciens s'empaillaient à coup de statistiques plus ou moins vérolées, un sociologue a écrit un petit article sur comment les stats se faisaient et pourquoi la comparaison entre les taux de délinquance des nationaux et ceux des étrangers (sensiblement plus important, argument principal des partisans de l'initiative) ne tenait pas debout.
Les immigrés sont en général des hommes jeunes : ce sont rarement des vieux ou des enfants, et peu de femmes. Ce sont aussi généralement des gens plus pauvres que la moyenne (c'est même pour ça qu'ils émigrent). Or les hommes jeunes pauvres sont la catégorie statistique qui commet le plus de délits.
Donc si on compare chez nous le taux de délinquance des étrangers à celui de la population française (ce que ne manque pas de faire régulièrement certains médias et politiques, suivez mon regard) on arrive à un biais évident : on compare un taux d'une population à majorité écrasante d'hommes jeunes pauvres à une population comptant de tout (vieux, jeunes, hommes, femmes, riches, pauvres). Si on se met à comparer les jeunes Français pauvres aux étrangers, la différence devient statistiquement non significative...
Hyper déçu. Et pourtant quel beau sujet, qui aurait pu s'intituler : que peut/doit faire le public d'une masse d'informations statistiques destinées à une administration ? Un super sujet sur l'analyse des médias.
Evidemment, ç'eût été moins sexy.
Mais ça nous aurait épargné ce spectacle désolant d'un pow-wow de critiques sans but. Deux exemples:
- Voici venu le temps des assassins. Les intervenants sont-ils "choqués" ? Pédalage... et oui, ils le sont !! Par quoi ? Parmi toutes ces infos, tous ces chiffres, plus l'interprétation du Progrès, je vous le donne en mille : ce qui les a choqués, c'est que "Africain" soit considéré comme une nationalité ! De tous les points problématiques de ces données et de leur interprétation, c'est ce qui leur a le plus sauté aux yeux : "Africain", "Toxicomane", des nationalités ! Ah mais donc, l'ensemble devrait être totalement disqualifié... On n'aura pas droit à ce point de vue. Ou alors, c'est que le rapport a employé "nationalité" pour un autre mot. Par exemple, "groupe". Ce qui implique un/des auteurs xénophobes, ou rompus à l'utilisation de la nationalité comme caractère fondamental. Mais on n'y réfléchira pas, tant il est vrai qu'il est plus rapide et commode de dénoncer. Quelle confusion inacceptable : "Africain" ! "Toxicomane" ! "Autre" ! Et le rabâchage continue avec les intervenants suivants.
2. Relativisation et antiracisme en roue libre à 41:52
Où l'on comprend juste avant que la grande faiblesse de ces données (ou de ce que nous y voyons, on n'en est plus à ce genre de nuance) est d'avoir oublié la délinquance en col blanc.
Ce qui permet à l'intervenante du CRAN d'être "choquée", à nouveau. Car, suivez bien le raisonnement :
a. Le rapport (à ce moment, on a déjà oublié qu'il s'agit de criminalité organisée), "porte sur la petite délinquance, qui obligatoirement est le fait de petites gens".
b. Le rapport "laisse croire que toute la délinquance est le fait de personnes d'origine étrangère" (même si on a bien précisé dix fois le contraire en début d'émission)
c. "On nous parle de spécialité et d'origine, et on oublie de nous spécifier la spécialité de la communauté (sic) majoritaire en France, c'est-à-dire les Blancs".
Mis à part le fait que ça sonne comme une réclame de recrutement pour le Front National, on constate donc que le rapport (qu'elle n'a pas lu) se focalise volontairement sur la criminalité en bande organisée, en laissant de côté tout le reste. Mais... Attendez ! Quel était le sujet du rapport ? Et quel était son objectif ? Et qui l'utilise, et pour quoi faire ?
La réponse, peut-être, dans une prochaine émission.
Evidemment, ç'eût été moins sexy.
Mais ça nous aurait épargné ce spectacle désolant d'un pow-wow de critiques sans but. Deux exemples:
- Voici venu le temps des assassins. Les intervenants sont-ils "choqués" ? Pédalage... et oui, ils le sont !! Par quoi ? Parmi toutes ces infos, tous ces chiffres, plus l'interprétation du Progrès, je vous le donne en mille : ce qui les a choqués, c'est que "Africain" soit considéré comme une nationalité ! De tous les points problématiques de ces données et de leur interprétation, c'est ce qui leur a le plus sauté aux yeux : "Africain", "Toxicomane", des nationalités ! Ah mais donc, l'ensemble devrait être totalement disqualifié... On n'aura pas droit à ce point de vue. Ou alors, c'est que le rapport a employé "nationalité" pour un autre mot. Par exemple, "groupe". Ce qui implique un/des auteurs xénophobes, ou rompus à l'utilisation de la nationalité comme caractère fondamental. Mais on n'y réfléchira pas, tant il est vrai qu'il est plus rapide et commode de dénoncer. Quelle confusion inacceptable : "Africain" ! "Toxicomane" ! "Autre" ! Et le rabâchage continue avec les intervenants suivants.
2. Relativisation et antiracisme en roue libre à 41:52
Où l'on comprend juste avant que la grande faiblesse de ces données (ou de ce que nous y voyons, on n'en est plus à ce genre de nuance) est d'avoir oublié la délinquance en col blanc.
Ce qui permet à l'intervenante du CRAN d'être "choquée", à nouveau. Car, suivez bien le raisonnement :
a. Le rapport (à ce moment, on a déjà oublié qu'il s'agit de criminalité organisée), "porte sur la petite délinquance, qui obligatoirement est le fait de petites gens".
b. Le rapport "laisse croire que toute la délinquance est le fait de personnes d'origine étrangère" (même si on a bien précisé dix fois le contraire en début d'émission)
c. "On nous parle de spécialité et d'origine, et on oublie de nous spécifier la spécialité de la communauté (sic) majoritaire en France, c'est-à-dire les Blancs".
Mis à part le fait que ça sonne comme une réclame de recrutement pour le Front National, on constate donc que le rapport (qu'elle n'a pas lu) se focalise volontairement sur la criminalité en bande organisée, en laissant de côté tout le reste. Mais... Attendez ! Quel était le sujet du rapport ? Et quel était son objectif ? Et qui l'utilise, et pour quoi faire ?
La réponse, peut-être, dans une prochaine émission.
A mon sens, il faut bien comprendre qu'il y a deux façons de voir la chose.
On peut être pour ou contre la catégorisation en terme de nationalité. Pour ma part j'y suis plutôt défavorable même s'il est évident qu'il y a de réelles problèmes d'assimilation qui expliquent très largement la délinquance. Que gagne t-on à catégoriser les populations pour expliquer leur spécialité en matière de délinquance ? L'universalisme c'est d'abord affirmer que nous sommes tous français et que cela doit primer sur le reste.
Après, la question n'est pas tant d'être d'accord ou pas que de décider si on doit sanctionner, interdire l'usage statistiques ethniques. Et là j'y suis franchement défavorable. Une statistique n'est jamais rien d'autre qu'un outil méthodologique pour approcher une vérité, un fait. Qu'on dénonce l'usage et l'essentialisation qui peut être fait à partir de ces statistiques n'implique pas de les censurer.
Un autre exemple: des statistiques montrent que les homosexuels souffrent 2 à 3 fois plus de dépression dans certains pays. Beaucoup utilisent ces statistiques pour dire que l'homosexualité est une maladie mentale. Faut-il interdire ces statistiques ou faut-il rappeler que c'est d'abord l'homophobie qui explique la fréquence des dépressions chez les homosexuels ? C'est une erreur de se battre pour la vérité en utilisant la censure, c'est utiliser un moyen qui ne peut in fine que nuire à la fin que l'on s'assigne. Certaines fins interdisent certains moyens.
@Clement (62)
"Dans cette émission, je suis surpris que personne n'ait rappelé au début comme préambule un principe de statistiques qu'on apprend en 1e année de fac : "CORRELATION N'EST PAS RAISON" "
Evidemment.
Il s'agit là-encore d'essayer de produire une société dans laquelle on analyse, on décortique pour trouver le vrai plutôt que d'essayer de censurer les corrélations qui pourraient mener à des erreurs d'interprétation.
C'est comme ceux qui utilisent des données sur le QI pour expliquer que les Africains seraient génétiquement plus bêtes. Rien de plus stupide. Déjà, le QI ne mesure pas l'intelligence - la meilleure indication qu'il nous donne en la matière étant de souligner la bêtise de tous les abrutis qui croient qu'il peut constituer une mesure suffisante de l'intelligence de l'individu. Ensuite, on pourrait y opposer que ce sont d'abord des causes acquises (éducation etc.) qui expliquent les différences entre le QI et non des causes raciales. Là encore, faut-il interdire de faire des statistiques avec le QI pour autant ?
D'un point de vue historique, c'est d'abord la science (au sens large du terme, j'inclus les sciences humaines) qui a servi la lutte contre le racisme.
On peut être pour ou contre la catégorisation en terme de nationalité. Pour ma part j'y suis plutôt défavorable même s'il est évident qu'il y a de réelles problèmes d'assimilation qui expliquent très largement la délinquance. Que gagne t-on à catégoriser les populations pour expliquer leur spécialité en matière de délinquance ? L'universalisme c'est d'abord affirmer que nous sommes tous français et que cela doit primer sur le reste.
Après, la question n'est pas tant d'être d'accord ou pas que de décider si on doit sanctionner, interdire l'usage statistiques ethniques. Et là j'y suis franchement défavorable. Une statistique n'est jamais rien d'autre qu'un outil méthodologique pour approcher une vérité, un fait. Qu'on dénonce l'usage et l'essentialisation qui peut être fait à partir de ces statistiques n'implique pas de les censurer.
Un autre exemple: des statistiques montrent que les homosexuels souffrent 2 à 3 fois plus de dépression dans certains pays. Beaucoup utilisent ces statistiques pour dire que l'homosexualité est une maladie mentale. Faut-il interdire ces statistiques ou faut-il rappeler que c'est d'abord l'homophobie qui explique la fréquence des dépressions chez les homosexuels ? C'est une erreur de se battre pour la vérité en utilisant la censure, c'est utiliser un moyen qui ne peut in fine que nuire à la fin que l'on s'assigne. Certaines fins interdisent certains moyens.
@Clement (62)
"Dans cette émission, je suis surpris que personne n'ait rappelé au début comme préambule un principe de statistiques qu'on apprend en 1e année de fac : "CORRELATION N'EST PAS RAISON" "
Evidemment.
Il s'agit là-encore d'essayer de produire une société dans laquelle on analyse, on décortique pour trouver le vrai plutôt que d'essayer de censurer les corrélations qui pourraient mener à des erreurs d'interprétation.
C'est comme ceux qui utilisent des données sur le QI pour expliquer que les Africains seraient génétiquement plus bêtes. Rien de plus stupide. Déjà, le QI ne mesure pas l'intelligence - la meilleure indication qu'il nous donne en la matière étant de souligner la bêtise de tous les abrutis qui croient qu'il peut constituer une mesure suffisante de l'intelligence de l'individu. Ensuite, on pourrait y opposer que ce sont d'abord des causes acquises (éducation etc.) qui expliquent les différences entre le QI et non des causes raciales. Là encore, faut-il interdire de faire des statistiques avec le QI pour autant ?
D'un point de vue historique, c'est d'abord la science (au sens large du terme, j'inclus les sciences humaines) qui a servi la lutte contre le racisme.
La délinquance en col blanc est responsable des autres délinquances.Des actionnaires,des banquiers,des patrons du CAC 40,etc...dilapident l'argent des gens,du peuple,veulent diminuer les salaires,parlent de charges sociales alors qu'il s'agit de salaire différé,veulent détruire la sécurité sociale,les remplacer par des agences privées;et donc appauvrissent la population.Tout cela amène à la"délinquance"des plus pauvres,non pas des immigrés,il y en a toujours eu.La France est un résultat de brassages ethniques.Il faut un bouc émissaire.AU XIXème siècle,l'étranger voleur ,bandit était l'auvergnat ou le breton.
Pensez surtout qu'on veut nous diviser,haro sur le Rom,le noir,l'arabe etc...,et pendant ce temps-là,on ne pense pas à ceux qui nous volent sur une grande échelle cf. la 1ère ligne
Pensez surtout qu'on veut nous diviser,haro sur le Rom,le noir,l'arabe etc...,et pendant ce temps-là,on ne pense pas à ceux qui nous volent sur une grande échelle cf. la 1ère ligne
pas un peu autoprédictif ce truc ? à partir du moment où une faible partie des faits est élucidée les statistiques ne portant que sur ceux là, donc sur ce qu'ont cherché les policiers, s'ils suivent les indications du rapport ils vont faire exposer les statistiques concernant ces groupes
Bonjour,
Dans cette émission, je suis surpris que personne n'ait rappelé au début comme préambule un principe de statistiques qu'on apprend en 1e année de fac : "CORRELATION N'EST PAS RAISON"
c'est-à-dire qu'un fort coefficient de corrélation entre 2 variables (ici, origine et criminalité) ne signifie pas qu'il existe un rapport de cause à conséquence.
Autrement dit, 99% des délinquants pourraient être noirs que cela ne voudrait pas dire que la délinquance est la conséquence de leur couleur de peau.
Dans cette émission, je suis surpris que personne n'ait rappelé au début comme préambule un principe de statistiques qu'on apprend en 1e année de fac : "CORRELATION N'EST PAS RAISON"
c'est-à-dire qu'un fort coefficient de corrélation entre 2 variables (ici, origine et criminalité) ne signifie pas qu'il existe un rapport de cause à conséquence.
Autrement dit, 99% des délinquants pourraient être noirs que cela ne voudrait pas dire que la délinquance est la conséquence de leur couleur de peau.
Le seul point sérieux est dans les 5 dernières minutes :
Des enquêteurs catégorisent activement des personnes, et s'inquiètent ensuite que ces personnes soient jugées par leurs catégories.
Ils racisent les Autres. Mais ça n'est pas une fatalité.
Enquêtons maintenant sur les personnes racisées, SVP, et donnons leur la parole. Elles diront comment elles vivent avec le regard des blancs, des blagues racistes aux refus d'embauche, en passant par les statistiques ethniques.
Et nous comprendrons les délinquances (relatives) qui en découlent.
Non, cette émission n'a pas questionné la manière de nommer. Elle a usé des catégories au premier degré, laissant la place aux fantasmes d'explication "culturelle" entre délinquance et catégorie raciale.
Pour voir comment les uns catégorisent les autres,
Les Mots Sont Importants :
[large]http://lmsi.net/[/large]
ou lire
Classer, dominer : qui sont les autres - C.Delphy
Des enquêteurs catégorisent activement des personnes, et s'inquiètent ensuite que ces personnes soient jugées par leurs catégories.
Ils racisent les Autres. Mais ça n'est pas une fatalité.
Enquêtons maintenant sur les personnes racisées, SVP, et donnons leur la parole. Elles diront comment elles vivent avec le regard des blancs, des blagues racistes aux refus d'embauche, en passant par les statistiques ethniques.
Et nous comprendrons les délinquances (relatives) qui en découlent.
Non, cette émission n'a pas questionné la manière de nommer. Elle a usé des catégories au premier degré, laissant la place aux fantasmes d'explication "culturelle" entre délinquance et catégorie raciale.
Pour voir comment les uns catégorisent les autres,
Les Mots Sont Importants :
[large]http://lmsi.net/[/large]
ou lire
Classer, dominer : qui sont les autres - C.Delphy
"Exponentiel, c'est x puissance n", heureusement que M. Jobard est sociologue et pas mathématicien ; "x puissance n", c'est polynomial...
ah ah, je ris car j'ai lu dans les commentaires "Un "groupe balkanique" a t'il un rapport avec la commune de Levallois-Perret ?"
...
et un "groupe corse" un rapport avec la commune d'Issy les moulineaux ?
etc etc
en tous les cas les édiles de ces 2 communes ont été réélus au 1er tour lors des dernières élections municipales;
la délinquance est complexe ... et il y a tellement de complices;
infographie: application de l'informatique à la représentation graphique et au traitement de l'image;
ce terme d'infographie est-il bien employé dans cette émission ?
franchement, savoir si le délinquant qui m'a cambriolé est blanc, beur, black : c'est le moindre de mes soucis !
j'ai découvert un monde que je ne connaissais pas; le but du cambriolage était l'or et uniquement l'or;
le cambriolage s'est effectué en 15 mn max;
les flics m'ont dit que l'or était fondu tout de suite donc plus de preuve;
l'experte de l'assurance lors du remboursement des bijoux en or volé a dit que le cours de l'or à cette date
avait perdu 30% de sa valeur;
de la délinquance dans les cours en bourse ou des matières premières ?
la petite délinquance n'est que la partie immergée de l'iceberg mais l'autre partie on n'en parle nulle part donc
la délinquance en général a des très beaux jours devant elle
...
et un "groupe corse" un rapport avec la commune d'Issy les moulineaux ?
etc etc
en tous les cas les édiles de ces 2 communes ont été réélus au 1er tour lors des dernières élections municipales;
la délinquance est complexe ... et il y a tellement de complices;
infographie: application de l'informatique à la représentation graphique et au traitement de l'image;
ce terme d'infographie est-il bien employé dans cette émission ?
franchement, savoir si le délinquant qui m'a cambriolé est blanc, beur, black : c'est le moindre de mes soucis !
j'ai découvert un monde que je ne connaissais pas; le but du cambriolage était l'or et uniquement l'or;
le cambriolage s'est effectué en 15 mn max;
les flics m'ont dit que l'or était fondu tout de suite donc plus de preuve;
l'experte de l'assurance lors du remboursement des bijoux en or volé a dit que le cours de l'or à cette date
avait perdu 30% de sa valeur;
de la délinquance dans les cours en bourse ou des matières premières ?
la petite délinquance n'est que la partie immergée de l'iceberg mais l'autre partie on n'en parle nulle part donc
la délinquance en général a des très beaux jours devant elle
la réflexion de t bruni porte parole du "cran",sur la différence entre son organisation et "sos rascisme",concernant les statistiques ethniques,le "cran" les assumant dans tous les cas,même si elles sont défavorables aux noirs et le fait que l'infographie sur la délinquance dans le rhône ne stigmatise que des petits délinquants,sont des bons moments de l'émission.comme les explications de f jobarb,même si la complexité sociologique dans ces domaines est parfois déconcertante.
Bonjour
Merci pour l'émission. Pour compléter un point important (cf le titre que vous avez choisi de donner à l'émission), je me permets de vous renvoyer à la passionnante double page sur les liens entre petite criminalité et capitalisme en col blanc de la nouvelle version de l'Idiot International. C'est une interview croisée entre deux spécialistes qui dépasse complètement l'opposition schématique "petits joueurs" et "capitalistes anonymes" et montre leur liens croisés.
Ce journal, qui fut un temps la matrice de ce qu'on a appelé les rouge-bruns, représentait en cela beaucoup de choses que je déteste. Mais ô surprise, la nouvelle version mensuelle qui est sortie en kiosque se positionne assez radicalement et explicitement à l'opposé de cette approche, et l'édito sonne même comme une autocritique. Il y a par ailleurs un papier documenté et ravageur sur le numéro 1 de la liste FN-Ile de France, qui montre son affiliation totale à l'extrême-droite, bien à rebours du positionnement soi-disant "ni droite ni gauche" qu'essaie de refourguer M. Le Pen au médias, avec succès il faut bien dire. Je ne sais pas ce que l'avenir donnera et je reste sur mes gardes avec ce titre de presse, mais le premier numéro m'a donné envie de voir la suite.
Cordialement
Thomas
Merci pour l'émission. Pour compléter un point important (cf le titre que vous avez choisi de donner à l'émission), je me permets de vous renvoyer à la passionnante double page sur les liens entre petite criminalité et capitalisme en col blanc de la nouvelle version de l'Idiot International. C'est une interview croisée entre deux spécialistes qui dépasse complètement l'opposition schématique "petits joueurs" et "capitalistes anonymes" et montre leur liens croisés.
Ce journal, qui fut un temps la matrice de ce qu'on a appelé les rouge-bruns, représentait en cela beaucoup de choses que je déteste. Mais ô surprise, la nouvelle version mensuelle qui est sortie en kiosque se positionne assez radicalement et explicitement à l'opposé de cette approche, et l'édito sonne même comme une autocritique. Il y a par ailleurs un papier documenté et ravageur sur le numéro 1 de la liste FN-Ile de France, qui montre son affiliation totale à l'extrême-droite, bien à rebours du positionnement soi-disant "ni droite ni gauche" qu'essaie de refourguer M. Le Pen au médias, avec succès il faut bien dire. Je ne sais pas ce que l'avenir donnera et je reste sur mes gardes avec ce titre de presse, mais le premier numéro m'a donné envie de voir la suite.
Cordialement
Thomas
Puisqu'il est évoqué en toute fin d'émission: l'OCLDI.
Concernant la responsabilité première de la grande finance oligarchique : pour ma part vous prêchez un convaincu, je suis le premier à dénoncer la banque et la finance, surement d'avantage que vous d'ailleurs (j'officie sur un blog). Maintenant si vous ne comprenez pas encore que l'immigration est une arme de ce banquier, ce n'est pas ma faute, j'ai moi aussi mis 34 ans avant de comprendre, avant j'étais aussi naïf que vous quand je n'y connaissais rien et que je n'avais que mes connaissances républicaines officielles pour bagage (autrement dit rien du tout, ou beaucoup de propagande) Avant je croyais qu'accepter l'immigration c'était aider les immigrés. Maintenant je préfère défendre les cultures véritables ancrées là où elles sont.
Et puis on est sur un sujet sur les chiffres de l'immigration non ?
Tiens, c'est malheureux d'en arriver là, mais bon, j'ai recoupé quelques chiffres (INSEE) en mettant les sources pour montrer à celui qui m'affirmait que la pauvreté était la mère du crime (je suis d'accord qu'il y a un lien, mais c'est l'arbre qui cache la forêt. D'ailleurs les 4 membres de ma famille sommes officiellement 1/4 en dessous du seuil de pauvreté vous voyez je parle avec une expérience, je ne crois pas avoir jamais été au-dessus de toute ma vie. Je le pourrai, mais c'est un choix de "décroissance").
Le nombre de crimes et délits a été multiplié par 7 en 50 ans en France, soit à peu près autant que le nombre d'immigrés d'Afrique, pendant que le taux de pauvreté baissait constamment :
Crime/pauvreté/immigration en France
Soyons clairs : je ne stigmatise pas l'étranger, au contraire, mais l'immigration (quelle que soit sa direction, et hormis l'immigration de guerre évidemment). Je ne dit rien d'autre que : l'immigration n'est pas une solution pour eux, ni pour nous. L'immigration est une arme de pression du grand capital, et c'est pas nouveau, mais bon... Cet article ne vient que traiter des conséquences sociales de cela, vous ne voulez rien admettre, qu'est-ce que j'y puis.
Concernant la "non-existence" des races, des peuples :
évidemment : le Japonais est un grand noir.
Le Togolais un roux avec des tâches de rousseur.
L'Indien un petit au teint olive et aux yeux bridés.
On pourra donc sans peine envoyer tous les Inuits vivre au Sahara, et la population Touareg en Arctique, puisque tous les hommes sont interchangeables.
Dites cela à tous ces peuples qui n'existent pas. Ils seront ravis.
L'espèce humaine est fabuleuse d'inadaptation : ce serait la seule espèce vivante qui n'ait produit aucune race s'étant adapté à son milieu naturel.
(je reprend mes messages issus d'un autre article ou le débat devenait illisible).
Et puis on est sur un sujet sur les chiffres de l'immigration non ?
Tiens, c'est malheureux d'en arriver là, mais bon, j'ai recoupé quelques chiffres (INSEE) en mettant les sources pour montrer à celui qui m'affirmait que la pauvreté était la mère du crime (je suis d'accord qu'il y a un lien, mais c'est l'arbre qui cache la forêt. D'ailleurs les 4 membres de ma famille sommes officiellement 1/4 en dessous du seuil de pauvreté vous voyez je parle avec une expérience, je ne crois pas avoir jamais été au-dessus de toute ma vie. Je le pourrai, mais c'est un choix de "décroissance").
Le nombre de crimes et délits a été multiplié par 7 en 50 ans en France, soit à peu près autant que le nombre d'immigrés d'Afrique, pendant que le taux de pauvreté baissait constamment :
Crime/pauvreté/immigration en France
Soyons clairs : je ne stigmatise pas l'étranger, au contraire, mais l'immigration (quelle que soit sa direction, et hormis l'immigration de guerre évidemment). Je ne dit rien d'autre que : l'immigration n'est pas une solution pour eux, ni pour nous. L'immigration est une arme de pression du grand capital, et c'est pas nouveau, mais bon... Cet article ne vient que traiter des conséquences sociales de cela, vous ne voulez rien admettre, qu'est-ce que j'y puis.
Concernant la "non-existence" des races, des peuples :
évidemment : le Japonais est un grand noir.
Le Togolais un roux avec des tâches de rousseur.
L'Indien un petit au teint olive et aux yeux bridés.
On pourra donc sans peine envoyer tous les Inuits vivre au Sahara, et la population Touareg en Arctique, puisque tous les hommes sont interchangeables.
Dites cela à tous ces peuples qui n'existent pas. Ils seront ravis.
L'espèce humaine est fabuleuse d'inadaptation : ce serait la seule espèce vivante qui n'ait produit aucune race s'étant adapté à son milieu naturel.
(je reprend mes messages issus d'un autre article ou le débat devenait illisible).
Bonsoir,
Je viens signaler un problème technique: sur le replay de la Freebox, le générique retentit à 8min05 par dessus la voix des invités puis plus aucun son de toute l'émission
Du coup problème problème pour se faire une opinion du débat
Vous pouvez re-uploader une émission qui "marche" ?
Merci
Je viens signaler un problème technique: sur le replay de la Freebox, le générique retentit à 8min05 par dessus la voix des invités puis plus aucun son de toute l'émission
Du coup problème problème pour se faire une opinion du débat
Vous pouvez re-uploader une émission qui "marche" ?
Merci
Daniel, êtes-vous sûr que des rousses piratent les distributeurs de billet ?
Il est intéressant de noter que personne ne pose la question "In fine, à quoi ces connaissances, valides ou non, et leur divulgation servent-elles ?"
Parce qu'en plus, cet observatoire est rattaché à Matignon ?! Tout devient plus lucide d'un coup. Bel esprit d'analyse de la délinquance que reflète la tête de l’État... Et si on étudiait plutôt le revenu mensuel et le degré de précarité des criminels avant passage à l'acte ?
Le problème avec cette infographie - et aussi celle du Monde, y a pas de raison qu'ils soient blanchis (ah ah, racisme, blanchis, vous avez saisi ?) - c'est de prendre les données officielles et de les recracher telles quelles, sans essayer de contredire ou d'analyser d'autres pistes sur le pourquoi de la délinquance. Et surtout, c'est complètement irresponsable. Mettons-nous dans la peau des géorgiens, Roms, toxicomanes et le reste des étiquettes visées; vivre dans une société où on est constamment pointé du doigt en fonction de son origine n'amène pas à une meilleure harmonie entre les citoyens (qui ont tous la même carte d'identité bordel) et ne fait qu’attiser les tensions.
Non mais c'est bien, continuons comme ça à tous se regarder de travers, à ne pas parler des crimes des cols blancs et à entretenir ce climat pré-nationalsocialiste. On récoltera ce que l'on a semé, toujours.
Et le journaliste du Monde à 13:09 : "y a du trafic de drogues dans toutes les cités en France" avec un ton sûr de lui. Pas mal cette déclaration non sourcée, venant d'un journaliste. Et j'ai dû en louper pas mal d'autres. J’applaudis, bravo.
Le problème avec cette infographie - et aussi celle du Monde, y a pas de raison qu'ils soient blanchis (ah ah, racisme, blanchis, vous avez saisi ?) - c'est de prendre les données officielles et de les recracher telles quelles, sans essayer de contredire ou d'analyser d'autres pistes sur le pourquoi de la délinquance. Et surtout, c'est complètement irresponsable. Mettons-nous dans la peau des géorgiens, Roms, toxicomanes et le reste des étiquettes visées; vivre dans une société où on est constamment pointé du doigt en fonction de son origine n'amène pas à une meilleure harmonie entre les citoyens (qui ont tous la même carte d'identité bordel) et ne fait qu’attiser les tensions.
Non mais c'est bien, continuons comme ça à tous se regarder de travers, à ne pas parler des crimes des cols blancs et à entretenir ce climat pré-nationalsocialiste. On récoltera ce que l'on a semé, toujours.
Et le journaliste du Monde à 13:09 : "y a du trafic de drogues dans toutes les cités en France" avec un ton sûr de lui. Pas mal cette déclaration non sourcée, venant d'un journaliste. Et j'ai dû en louper pas mal d'autres. J’applaudis, bravo.
Un "groupe balkanique" a t'il un rapport avec la commune de Levallois-Perret ?
Une sacrée bande de professeurs Nimbus autour de la table. Bravo à Laure et Daniel d'avoir tenu bon.