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Des familles de soldats s'opposent à un jeu vidéo sur la guerre d'Irak

La guerre d'Irak peut elle fournir le sujet d'un jeu vidéo ?

Derniers commentaires

Et si avec l'argent gagné on arrêtait la guerre ?

Comment l'argent ne suffit pas à arrêter la guerre ? Ils font tous la guerre pour de l'argent, et l'argent ensuite ne peut pas arrêter la guerre ? pffff

Le jeu en lui-même ne me dérange pas, mais faire de l'argent sur la guerre.... je n'aime pas les constructeurs d'armes, je n'aime donc pas ce qui commercialise le phénomène.

Et, en plus, les jeux de guerre, c'est pas très très marrant. Mais bon, c'est un autre débat.
manque plus à ces familles qu´à s´opposer à la vraie guerre en irak.
salut à tous,

je jouai en ligne à "enemy territory" jeux de tir où l'on es allier ou nazi alternativement et ou on peut choisir sa spécialité: ingénieur, medecin...

la comunauté E.T. est très vaste à traver le monde et très diversifié, y a des jeunes, des moins jeunes, des hommes et des femmes.

y a des tounois entre team pour gagner rien du tout.

des prise de têtes y en a beaucoup, esensiellement lié à la triche supposée ou réelles de quelques trublions mais des histoires de joueur qui

se la pète nazillard, j'en ai jamais vu, même si je me doute que çà existe.

en fait que l'on soit allier ou de l'axe, on se préocupe de la mission à acomplir et c'est tout.

pour ceux qui ne connaissent pas les jeux vidéo je leur conseil le site "jeuxvideo.com".

taper le nom du jeu dans la case recherche du site et vous aurez les test, les news,les forum dédiés, et les vidéo de bandes-annonce mais

surtout les vidéos "gamming live" montées par l'équipe du site qui sont très sympatiques.

bien sùr je parle de ce que je connais mais des jeux et des sites intéressants y en à plein d'autres.
Citation:
Il souligne notamment que si le projet avait concerné un film, une pièce, ou même une bande dessinée, il n'y aurait probablement pas eu autant de bruit autour de l'affaire.

Entièrement vrai, et on le constate souvent de façon amusante avec les adaptations de films : étrangement, le jeu vidéo aura une limite d'âge plus élevée, sans pour autant être plus sanglant ou choquant que l'original...

D'accord avec vous, mais je pense qu'il faut préciser que la grande différence entre un film et un Jeu Vidéo est que la fonction de la personne l'utilisant change grandement. Sans pour autant minimiser l'impact d'un film sur son public de manière explicite ou implicite, le JV place la personne en étant active. Elle ne reçoit pas juste de l'image, de la thématique, etc. etc. (qu'elle pourra ensuite analyser ou pas), elle est le tueur. C'est le joueur qui décide (ou qui est commander pour avancer dans le jeu) de tuer (je me réduis aux FPS), d'être actif dans le meurtre massif de nazis, vietcongs, etc. etc, d'où la sensiblerie un peu plus exacerbé des gens.

Maintenant, je trouve ça dommage d'annuler ce jeu, qui aurait pu apporter peut-être un peu plus que les CoD à répétition avec cette ambition de jouer plusieurs partis et de découvrir des zones encore bien obscures de la guerre . Et la bien sûr se reposera le problème entre être actif et "passif" suivant le médium. Je ne pense pas être dans la même ambiance entre lire un récit d'exaction et de viol et d'y participer comme il était prévu (ou implanté dans la version finale) dans Manhunt 2 pour pouvoir gagner des points.
Le problème pour le moment est surtout qu'ils nous est impossible de connaître les réponses à ces questions mais elles sont pertinentes car l'idéologie d'un jeux de guerre se révèle dans son gameplay à savoir si le démembrement de l'ennemi est là pour un effet de réel ou pour un effet défouloir si les insurgés Irakiens parlent anglais avec un accent arabe tiré au couteau ou bien s'ils parlent comme il se doit l'arabe. C'est dans ces détail que l'on a une bonne lecture de la teneur d'un jeu.
Ah , ça , c'est sûr que ce ne sont pas des familles de civils irakiens tués qui auront les moyens de s'opposer à ce jeu cynique. Savent-elles seulement , ces familles ,que de superbes penseurs-business men ont créé quelquechose pour distraire les foules occidentales , un jeu , qui utilise l'univers infernal d'une guerre monstrueuse qu'elles subissent et dans laquelle elles ont perdu des proches ?
Beurk.
Je ne suis pas du tout un joueur de jeux vidéo —j'ai arrêté de jouer à ça à l'époque de la game boy noir & blanc, c'est dire. Toutefois, je trouve très intéressante l'idée que le jeu vidéo décide de prendre comme sujet l'histoire contemporaine, ce que d'ailleurs ni la BD ni le cinéma, ni les autres arts ne se privent de faire. Je trouve en outre dommage que l'idée de prendre le point de vue d'un insurgé irakien soit considérée comme anathème au point d'amener à la censure dudit jeu. Alors qu'au contraire ce ne sont pas tant les parti-pris scénaristiques d'un jeu que sa mise en scène qui devraient faire l'objet de débat [c'est-à-dire: comment la guerre est-elle mise en scène? Au delà du point de vue du personnage, quelles sont les choix cornéliens qui s'offrent au joueur et quelles sont les possibilités qui lui sont données de les résoudre? Comment est représentée la douleur physique des personnages? etc.] Mais comme je ne suis aucunement joueur, je préfère arrêter là mes questions, puisque je ne pense pas avoir l'expérience suffisante et nécessaire pour aborder et penser ce médium.
Oui le monde du jeux vidéo est presque toujours unilatéral dans les conflits comme Call of duty et Medal of Honor. Deux jeux prennant base sur la deuxième guerre mondiale dans lesquels il n'est possible pour le joueur de ne joueur que d'un point de vue Allié (surtout américain). Les jeux multijoueur Battlefield (1942/ VIETNAM) et Battlefield 2 permettent eux de pouvoir choisir entre les deux camps et se déroule sur des champs de battaille réels ou réaliste pour le 2 qui propose des affrontements US/ CHine et US/Coalition du Moyen Orient.
Battlefield Vietnam à même un terrain de bataille reprenant le camp attaqué dans Apocalypse Now par les Hélicopter sur la musique des Walkyries. Mais la on peut choisir son camp.

Et il est interressant de repenser à la polémique encore une fois provoquée par GTA San Andreas où le joueur controlait un afro américain Carl Johnson dans le milieu du gangstérisme de Los Angeles (Los Santos dans le jeu, qui parodie toujours).

Les jeux qui font polémique sont toujours ceux qui se démarque du lot non pas spécialement par leur qualité mais par leur trame et d'ailleurs il rencontrent un succès moindre que les grosse licences citées plus haut.
Ou bien les jeux politiquement incorrecte et/ou gore tel Manhunt qui n'est qu'une vision de l'horreur assez proche du film SAW ou Hostel. Les jeux souffrent plus de la censure car ils sont encore perçu comme n'étant qu'un loisir pour enfant. Qu'il faut bien protéger ...
Le jeu n'est pas considéré comme pouvant permettre la même réflexion que les autres Arts pour le moment.
Et c'est bien sur faux. D'ailleurs si vous considerez le contraire c'est que vous n'avez jamais joué à des jeux dignes de ce nom.
Puisque qu'on parle ça, je vous conseille vivement cet article sur un "jeu" très court et très en dehors des standards actuels : Passage. Il peut à mon avis être considéré comme un exemple évident qu'il existe des jeux qui vont au delà du divertissement - et s'en affranchisse même dans ce cas précis - pour pousser le joueur/utilisateur à la réflexion au même titre que n'importe quel autre oeuvre d'art.
Pour être complet et se sortir des grosses licenses commerciales américaines, voici deux exemples de "simulations" qui sont certes des "jeux" (très complexes) pour nous autres utilisateurs mais dont il existe des versions "professionelles" pour les militaires:

- Operation Flashpoint/Armed assault de bohemian interactive ( studio tchèque )
( on peut voir ici le jeu: http://www.bistudio.com/arma2.html,
ici la simulation professionelle Virtual Battlespace: http://www.bistudio.com/simulations.html )

Le jeu est "scénarisé", c'est à dire qu'il y a une histoire où le joueur évolue, et généralement ce ne sont pas des faits historiques mais des lieux et des conflits imaginaires.

- DCS: Black Shark - ( Eagle Dynamics, studio russe ) http://www.digitalcombatsimulator.com/?lang=en

Un simulateur d'hélicoptère russe très poussé où une campagne scénarisée fictive est proposée. Un conflit entre la géorgie et ses alliés occidentaux et la russie. Quelques mois avant la sortie du jeu ( octobre 2008 ), la réalité avait dépassé la fiction .
L'obscenité de cette affaire vient surtout ce ce qu'il est implicitement admis de (jouer à) tuer des insurgés musulmans, et d'interroger des consultants de l'armée sur "la meilleure façon" de le faire. Le scandale (qui devient un scandale au deuxième degré) est que les protestations viennent de la possibilité de jouer contre les USA, et de ce que "le jeu pourrait finir dans les mains d'un jeune fanatique musulman et l'inciter à envisager une certaine forme de représailles ou de vengeance". Alors que les jeux vidéos américains servent ouvertement de propagande, encourageant les jeunes à se porter volontaire pour des tueries authentiques au Moyen-Orient. On peut évoquer "America's Army", un jeu de tir multijoueur développé par l'armée américaine, symétrique dans le sens où dans les joueurs de chaque camp se voient comme des soldats américains, et voient les joueurs adverses comme des rebelles locaux. Aucune possibilité n'est laissée de s'identifier aux opposants aux forces armées américaines. Dans le monde du jeu vidéo, il est ironiquement plus simple et mieux accepté de jouer le soldat allemand des années quarante : on peut supposer la distanciation par défaut.

Ouvrir un dossier sur les jeux vidéos pourrait être intéressant, il y a matière à refléchir sur ce qui fait scandale et ce qui ne le fait pas (voleur contemporain contre voleur mediéval ou mafieux historique, rebelle irakien contre sous-marinier nazi ou soldat américain au vietnam, zombie blanc ou zombie noir, etc) et les projections acceptées dans les autres médias (littérature, cinéma). Parallèlement au "Baby Shaker" et au "MyShoe" censurés par Apple (permettant respectivement de secouer des bébés virtuels, et de lancer des chaussures sur Bush), des anthropologues se sont interrogés sur l'indifférence vis-à-vis de "Pocket Gods" (une caricature primitiviste permettant de noyer des indigènes insulaires). Un compte-rendu et mini-débat peuvent être lus sur le blog collectif savageminds :

http://savageminds.org/2009/04/18/pocket-god

Au-delà des agitations un peu vaines sur ce qui devrait ou ne devrait pas être censuré, il y a celle, plus intéressante, de quels éléments font scandales, dans quel contexte, et de ce qu'ils révèlent.
Il souligne notamment que si le projet avait concerné un film, une pièce, ou même une bande dessinée, il n'y aurait probablement pas eu autant de bruit autour de l'affaire.
Entièrement vrai, et on le constate souvent de façon amusante avec les adaptations de films : étrangement, le jeu vidéo aura une limite d'âge plus élevée, sans pour autant être plus sanglant ou choquant que l'original...

Interrogé par GamePolitics.com Dan Rosenthal, vétéran de la guerre en Irak, a déclaré qu'il trouvait cela "incroyable [...] qu'Atomic ait demandé des conseils sur la meilleure façon de tuer des Marines dans le jeu, à des gens qui en ont tué dans la vraie vie".
Il serait intéressant de lui demander son avis sur America's Army, un jeu lancé par l'armée américaine elle-même à des fins de recrutement :
http://www.americasarmy.com/
Le site et le jeu mélange allègrement simulation/jeu vidéo et propagande pour l'armée. On trouve sur le site des témoignages de vrais soldats... Qui ont peut-être eux aussi "tué dans la vraie vie".

Petite précision sinon, l'abandon du projet par Konami ne signifie pas forcément la fin du jeu, puisque Konami est l'éditeur, pas le développeur. C'est comme si Gallimard décidait finalement de ne pas publier un bouquin : un autre éditeur peut potentiellement reprendre le manuscrit et le publier. Reste qu'au vu de la polémique, les gros éditeurs seront forcément frileux à cette idée...
Interrogé par GamePolitics.com Dan Rosenthal, vétéran de la guerre en Irak, a déclaré qu'il trouvait cela "incroyable [...] qu'Atomic ait demandé des conseils sur la meilleure façon de tuer des Marines dans le jeu, à des gens qui en ont tué dans la vraie vie".
Ce n'est pas qu'incroyable, c'est surtout incroyablement malsain.

Et, bien que je sois du côté de la liberté d'expression, elle ne doit pas pour autant justifier l'absence totale de décence.
L'argument du nombre de mort est ridicule. Il existe des jeux se déroulant pendant la 2e guerre mondiale (les 3 premiers call of duty, Battlefield 1942...), ayant pour cadre des batailles autrement plus meurtrières, mais ou la plupart des protagonistes réels sont morts ou ne savent pas ce qu'est un jeu video...

L'argument de se mettre à la place d'un soldat est tout aussi nul : on ne se met en rien en danger a jouer a un jeu, quel que soit le niveau de réalisme. Et quand bien meme, il n'y a pas besoin de placer le jeu dans un cadre historique "réel" pour qu'il soit "réaliste".

Ce qu'il ressort, c'est que le studio fait du marketing de provoc et que les gens tombent dedans (et font de la pub gratuite au titre).
"Notre objectif est de donner aux gens un aperçu de la condition d'un marine durant cet évènement, d'un civil dans la ville, et d'un insurgé". "Les jeux vidéo peuvent communiquer l'intensité et la gravité de la guerre à un public qui ne regarde pas nécessairement History Channel ou ne lit rien à ce propos en classe" a ajouté le soldat Mike Ergo, militaire ayant pris part à la bataille et au développement.

"Le challenge était de présenter les horreurs de la guerre dans un jeu qui serait aussi divertissant."

C'est gentil comme intention, mais tout ça n'est que de l'argument commercial, la bataille célèbre ne servant que de prétexte à vendre.
Et bien évidemment tout est faux:
Shacknews et d'autres grands journalistes ont assisté à une présentation du jeu. En quelques instants, tout le bullshit marketing à base d'ultra-réalisme a volé en éclat. Il a laissé place à la réalité, un TPS bien gras fortement inspiré de Gears of War avec des soldats qui courent au milieu de la rue sous les tirs ennemis, qui se refont une santé en se mettant à couvert après s'être pris une demi-douzaine de balles ou qui dégomment les bâtiments avec une cadence de tir hyper rapide à coups de lance-grenades le tout sur fond de musique hip hop/rock. Il n'y avait ni côté survival ni choix moral délicat.
Factornews

Et l'article en anglais dont factornews fait référence

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