"Déséquilibrés" : quand la presse malmène la psychiatrie
Que le suspect d'un crime soit taxé de folie, et tout déraille : les titres se mettent à racoler plus que de mesure. L'attention portée aux personnes s'effondre. Comme le montrent ces tristes formules de "monstres" ou "forcenés" dont tout le monde se moque. Les malades psychiatriques sont-ils plus violents que la moyenne ? Non. Ils sont au contraire plus souvent victimes.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
La presse ne maltraite pas toujours la psychiatrie .Tout dépend de qui il s’agit.
Le forcené de l’Elysée a toujours suscité la bienveillance des médias que vous citez. Malgré les mains arrachées, les éborgnements, et la maltraitance commise vis-à-vis (...)
Il ne viendrait à l'idée de personne d'accuser les gens normaux d'être dangereux pour autrui pourtant
Auschwitz n'a pas été réalisé par des malades mentaux.
Les malades mentaux sont parfois et d'abord dangereux pour eux mêmes et doivent êtr(...)
Blast propose un entretien vidéo avec un scientifique publiant une étude dans laquelle il avance que Macron semble parvenir à faire la synthèse : https://video.blast-info.fr/w/8yutZyGCoqTx85BDu3DxHx
Ce qui peut expliquer la maîtrise inégalée de Macron(...)
Derniers commentaires
Bel article, merci pour le travail.
Aucun lien direct, mais j'ai apprécié la formulation "produits psychoactifs légaux et illégaux", rarement utilisée et bien plus pertinente que "(sous l'emprise de) drogues et d'alcool"
avec l'affaire Lina, un commentateur ancien flic, haineux sans doute a suggéré que les divorcés toujours célibataires soient internés
Merci. Excellent article comme toujours.
C'est vrai que ce sujet est souvent mal traité (maltraité) pour des raisons de facilité mais aussi souvent pour des raisons idéologiques.
Je pense que les termes liés à des pathologies mentales sont souvent utilisés dans le langage courant pour désigner autre chose de manière imagée (autiste, schizophrène, psychose... ) mais qui n'a que peu à voir avec la signification réelle du terme. Et cela n'aide pas...
Merci
Mais combien de "déséquilibrés" "abattus par la police" . Les déséquilibrés, comme les délinquants et les terroristes ne sont pas toujours abattus, ils sont parfois "neutralisés. Alors, ils n'ont été ni abattus, ni tués, ni exécutés.... Ils ne sont pas morts donc.... la police ne ferait jamais ça.
Il ne viendrait à l'idée de personne d'accuser les gens normaux d'être dangereux pour autrui pourtant
Auschwitz n'a pas été réalisé par des malades mentaux.
Les malades mentaux sont parfois et d'abord dangereux pour eux mêmes et doivent être protégés et aidés autant que de besoin.
De tout temps, il y a eu des sévices contre les malades mentaux, au 20ème siècle, AKtion T4 et en France par la suite, l' affamement. Mais revenons à la période contemporaine : La France du début des années 2000 qui pouvait encore s'honorer d'avoir l'un des meilleurs dispositifs mondial de soin et d'assistance aux malades mentaux a vu fondre, être détruit son excellence, principalement sous Sarkozy. Le Macron présent cache un peu trop les méfaits de Sarkozy.
La presse ne maltraite pas toujours la psychiatrie .Tout dépend de qui il s’agit.
Le forcené de l’Elysée a toujours suscité la bienveillance des médias que vous citez. Malgré les mains arrachées, les éborgnements, et la maltraitance commise vis-à-vis de ses concitoyens.
Finalement avec ce sociopathe, ce pervers narcissique, la presse a su se retenir. Mieux elle a fait preuve de beaucoup de compassion.
Je n'aime pas ce commentaire. C'est parce qu'on fait passer les sadiques pour des fous et les fous pour des sadiques que la confusion régne !
Blast propose un entretien vidéo avec un scientifique publiant une étude dans laquelle il avance que Macron semble parvenir à faire la synthèse : https://video.blast-info.fr/w/8yutZyGCoqTx85BDu3DxHx
Ce qui peut expliquer la maîtrise inégalée de Macron en matière de confusionisme.
je ne crois pas que la perversion suscite une "abolition du discernement"...
Les pervers aux manettes ne relèvent pas à proprement parler de la psychiatrie, mais de la psychopathologie.
De mauvaises personnes...c'est quand elles ont du pouvoir que ça devient problematique
Aucune abolition du discernement.
Et ne pas oublier qu'ilxs sont soutenus par de nombreuses personnes, bien que certains s'en défendent.
Relèvent plus de la psychiatrie les électeurs et électrices de ces gens là.
🎶🎶🎵🎵🎶🎵