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Dix ans après, les Mèmes
Ils ont fait de l’humour potache un énorme générateur de trafic, réveillé le cancre qui sommeille chez l’honnête travailleur et ils commencent à générer de l'argent privé alors qu’ils n’appartiennent théoriquement à personne. Ce sont des court-circuits, des accidents culturels. Ce sont les Mèmes.
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Derniers commentaires
J'aime la tournure qu'a pris celui là : http://www.divanviril.com/
bonjour,
j'ai un peu survolé le forums et je trouve que certains sont un peu dure avec cette article, et je le trouve intéressant, en tout cas on ne peu pas ignorer ce phénomène sur un site de critique des médias. Et surtout à l'ère de facebook, google+,...qui marketisent, analysent nos comportements il est plus que d'utilité publique de s’arrêter sur les mèmes.
Tout ce que nous suivons, partageons, commentons est comptabilisé, sur youtube on voit le nombre de lecture, de personnes qui ont aimé ou non, internet devient le plus grand questionnaire marketing, j'en veux pour preuves, il y a une dizaine d'années je recevais régulièrement des sondages à remplir, des questionnaires de 10 pages sur mes comportements de consommatrices ! qui en reçoit encore ? plus besoin de nous solliciter.
Alors que l'on se livre chaque jours en ouvrant youtube, un utilisant notre boite gmail, en faisant une recherche sur google, en commentant une video, les mèmes deviennent un barométre, un bonne indicateur de se qui amuse, interpelle,... bref j'ai aimé cette article merci Rafik, mème si tu as suivi de très près un article sur les mèmes lu sur OWNI, encore un plausible mème, la guerre des boutons sort en doublons, curieux non ?
j'ai un peu survolé le forums et je trouve que certains sont un peu dure avec cette article, et je le trouve intéressant, en tout cas on ne peu pas ignorer ce phénomène sur un site de critique des médias. Et surtout à l'ère de facebook, google+,...qui marketisent, analysent nos comportements il est plus que d'utilité publique de s’arrêter sur les mèmes.
Tout ce que nous suivons, partageons, commentons est comptabilisé, sur youtube on voit le nombre de lecture, de personnes qui ont aimé ou non, internet devient le plus grand questionnaire marketing, j'en veux pour preuves, il y a une dizaine d'années je recevais régulièrement des sondages à remplir, des questionnaires de 10 pages sur mes comportements de consommatrices ! qui en reçoit encore ? plus besoin de nous solliciter.
Alors que l'on se livre chaque jours en ouvrant youtube, un utilisant notre boite gmail, en faisant une recherche sur google, en commentant une video, les mèmes deviennent un barométre, un bonne indicateur de se qui amuse, interpelle,... bref j'ai aimé cette article merci Rafik, mème si tu as suivi de très près un article sur les mèmes lu sur OWNI, encore un plausible mème, la guerre des boutons sort en doublons, curieux non ?
Interview de Rafik en 4 parties sur star wars ici :
http://yannickdahan.kazeo.com/external/http://www.cloneweb.net/tag/rafik-djoumi/
Rafik, si tu reviens, j'annule tout.
http://yannickdahan.kazeo.com/external/http://www.cloneweb.net/tag/rafik-djoumi/
Rafik, si tu reviens, j'annule tout.
Un peu de Rafik par ci par là avec John Lasseter en masterclass à la FNAC vendredi dernier
http://www.pixar-planet.fr/dossiers/masterclass_johnlasseter.php3
https://www.youtube.com/watch?v=ckQkClseXlg
https://www.youtube.com/watch?v=db7fkCZeXxA
http://www.pixar-planet.fr/dossiers/masterclass_johnlasseter.php3
https://www.youtube.com/watch?v=ckQkClseXlg
https://www.youtube.com/watch?v=db7fkCZeXxA
http://next.liberation.fr/culture/01012340757-le-chat-du-rabbin-sans-piete
allez, quoi!
allez, quoi!
Rafik, j'ai parlé à djacbawer; il regrette; il dit que si vous revenez, il promet de plus squatter le forum toute la sainte journée pour pinailler...
Allez, quoi.
Allez, quoi.
C'est vraiment dingue, et en deux ou trois ans, rien n'a changé : les chroniqueurs auxquels nous tenons disparaissent, comme ça, sans "au revoir", sans explication ! Pourquoi Rafik est-il absent depuis des mois ? On n'a jamais su pourquoi Sherlock com' a disparu ! Pourquoi Judith ne fait-elle plus de chronique non plus, depuis près de 2 mois ? Une petite note de Daniel il y a près de 18 mois m'avait donné un peu d'espoir : il y expliquait les disparitions et apparitions de chroniqueurs sur le site. Bon. Depuis, quasiment rien (à part un mot sur l'emploi du temps de DIdier Porte.) On ne reverra plus jamais Rafik ici ? Dîtes nous Bon Dieu !
Si un jour un site (je rêve !) voyait le jour avec pour objectif la constitution d'un observatoire critique des médias du net, il aurait un sacré article à faire sur la "transparence" des départs et des nouveautés de la rédaction d'Arrêt sur Image ! C'est
Si un jour un site (je rêve !) voyait le jour avec pour objectif la constitution d'un observatoire critique des médias du net, il aurait un sacré article à faire sur la "transparence" des départs et des nouveautés de la rédaction d'Arrêt sur Image ! C'est
Le retour des articles de Rafik, c'est pour bientôt ? Non, c'est pas pour dire mais lire de la part d'un chroniqueur sur la situachionne roume (ce que ça peut m'énerver aussi cet irrespect de la langue anglaise) que quasiment tous les héros représentés sont des DC alors que pas mal de la liste sont Marvels (notamment Spider-man), ça me fait me dire que le chroniqueur connait peut-être un pote qui lis beaucoup de bd, ça doit être ça ;)
Rafik, reviens, la culture geek est mise à mal (déjà que juger un film 3D sur son nom, c'était pas mal, mais là on atteint le ponpon).
Et je parle même pas d'un réal doué (mais comme quoi, on peut être un bon réal et dire n'importe quoi) qui se méprend totalement sur Jules Verne et son héros le plus emblématique, pour venir en dire n'importe quoi dessus, et beaucoup de stupidités d'analogies pas crédible pour deux sous (mais qui sont reprises tels quels par beaucoup d'@sinote ; sans doute la faute au fait que ce bon Verne ne vaut pas Proust et qu'on préfère ne plus étudier Verne à l'école, quel intérêt, madame michu, de la littérature de gare, ça n'a rien de bon pour la jeunesse, de l'imagination ? qu'est-ce ce que c'est ça, ça sert à rien dans la vie, enfin.
C'est vrai que c'est pas comme si tout les scénaristes US des meilleures séries TV se revendiquaient de Verne, Dumas et de l'héritage anglo-français des feuilletonistes du XIXème siècle. Quand l'étranger aime le genre, notre propre pays crache dessus ou bien vient en dire n'importe quoi, le tout approuvé par ASI. Pauvre France, pauvre Monde, pauvre Humanité.
Pour imiter d'autres @siniens, RAFIK REVIENNNNNNNNNNS !
Heureusement, dans ce marasme culturel, Dieu est de retour aux affaires, et il n'est pas content ;) Il vient montrer à Zack qu'on peut faire un film adapté d'une BD sans pomper chaque case et sans trahir le matériau originel et son sens profond, et à Paulo qu'on peut faire un film d'aventures péchu et poutrant sans changer de plan toutes les 1/10ème de secondes.
http://www.youtube.com/watch?v=bDlm3eLRut0&feature=autoshare
Même si Wikipédia et la presse continue à confondre film d'animation et performance capture (mais bon, on le sait déjà tous que ça prendra un certain temps avant qu'ils comprennent).
Rafik, reviens, la culture geek est mise à mal (déjà que juger un film 3D sur son nom, c'était pas mal, mais là on atteint le ponpon).
Et je parle même pas d'un réal doué (mais comme quoi, on peut être un bon réal et dire n'importe quoi) qui se méprend totalement sur Jules Verne et son héros le plus emblématique, pour venir en dire n'importe quoi dessus, et beaucoup de stupidités d'analogies pas crédible pour deux sous (mais qui sont reprises tels quels par beaucoup d'@sinote ; sans doute la faute au fait que ce bon Verne ne vaut pas Proust et qu'on préfère ne plus étudier Verne à l'école, quel intérêt, madame michu, de la littérature de gare, ça n'a rien de bon pour la jeunesse, de l'imagination ? qu'est-ce ce que c'est ça, ça sert à rien dans la vie, enfin.
C'est vrai que c'est pas comme si tout les scénaristes US des meilleures séries TV se revendiquaient de Verne, Dumas et de l'héritage anglo-français des feuilletonistes du XIXème siècle. Quand l'étranger aime le genre, notre propre pays crache dessus ou bien vient en dire n'importe quoi, le tout approuvé par ASI. Pauvre France, pauvre Monde, pauvre Humanité.
Pour imiter d'autres @siniens, RAFIK REVIENNNNNNNNNNS !
Heureusement, dans ce marasme culturel, Dieu est de retour aux affaires, et il n'est pas content ;) Il vient montrer à Zack qu'on peut faire un film adapté d'une BD sans pomper chaque case et sans trahir le matériau originel et son sens profond, et à Paulo qu'on peut faire un film d'aventures péchu et poutrant sans changer de plan toutes les 1/10ème de secondes.
http://www.youtube.com/watch?v=bDlm3eLRut0&feature=autoshare
Même si Wikipédia et la presse continue à confondre film d'animation et performance capture (mais bon, on le sait déjà tous que ça prendra un certain temps avant qu'ils comprennent).
Personne pour traiter du festival de Cannes, des réflexions de Lars Von Trier, de la sortie comme par hasard de La Conquête?? Personne?
Bon on dirait bien que Rafik et ASI c'est fini, où nous allons avoir droit à un come-back du feu de dieu???
:-)
Il y a tout de même un gros absent, à mon sens, pour un article se penchant sur le sujet des mèmes. L'un des plus récents/populaires/signifiants (peut-être)
Il s'agit, bien sûr, du petit moustachu.
Un oubli surprenant (volontaire ?) Car il s'agit sans doute de l'un des rares mèmes autour duquel on pourrait esquisser quelques théories ou idées (plus ou moins fumeuses, certes).
Le film dont il est issu, en premier lieu, qui avait lui-même créé la polémique autour de l'image et de la représentation. Le fait même que ce mème-ci soit issu d'une oeuvre culturelle "traditionnelle", et pas d'une émanation du web amateur.
Le personnage, ensuite, bien sur (peut-on rire de tout ?) et son côté décalé/provoquant finalement assez classique dans son humour. (C'est loin d'être la première fois que le personnage est détourné de la sorte... ) Cependant, à force de toujours utiliser le diable, il est naturel que les exorcismes s'inscrivent, eux aussi, dans la durée (et godwin ne me contredira pas, je pense...)
Enfin bref, il y a quelques absents de marque, à mon sens. Tu évoques les débuts de récupération commerciales, mais elles arrivent bien après les récupérations politico-médiatiques (ceci est bien entendu un fake. Mais les détournements de ce type on été assez nombreux durant cette campagne, et on peut légitimement s'interroger sur leur provenance.)
(Coucou ! o/ )
Il y a tout de même un gros absent, à mon sens, pour un article se penchant sur le sujet des mèmes. L'un des plus récents/populaires/signifiants (peut-être)
Il s'agit, bien sûr, du petit moustachu.
Un oubli surprenant (volontaire ?) Car il s'agit sans doute de l'un des rares mèmes autour duquel on pourrait esquisser quelques théories ou idées (plus ou moins fumeuses, certes).
Le film dont il est issu, en premier lieu, qui avait lui-même créé la polémique autour de l'image et de la représentation. Le fait même que ce mème-ci soit issu d'une oeuvre culturelle "traditionnelle", et pas d'une émanation du web amateur.
Le personnage, ensuite, bien sur (peut-on rire de tout ?) et son côté décalé/provoquant finalement assez classique dans son humour. (C'est loin d'être la première fois que le personnage est détourné de la sorte... ) Cependant, à force de toujours utiliser le diable, il est naturel que les exorcismes s'inscrivent, eux aussi, dans la durée (et godwin ne me contredira pas, je pense...)
Enfin bref, il y a quelques absents de marque, à mon sens. Tu évoques les débuts de récupération commerciales, mais elles arrivent bien après les récupérations politico-médiatiques (ceci est bien entendu un fake. Mais les détournements de ce type on été assez nombreux durant cette campagne, et on peut légitimement s'interroger sur leur provenance.)
(Coucou ! o/ )
C'est mignon tout chat, mais quid des poney???
Ok, je sors, si ça ne fait rire que moi c'est que vous ne "perdez" pas votre temps à lire:
http://www.bonpourtonpoil.ch/
contrairement à moi...
En tous cas, mes lectures intensives m'ont donné un degré de lisibilité de cet article tout particulier!!!
Ok, je sors, si ça ne fait rire que moi c'est que vous ne "perdez" pas votre temps à lire:
http://www.bonpourtonpoil.ch/
contrairement à moi...
En tous cas, mes lectures intensives m'ont donné un degré de lisibilité de cet article tout particulier!!!
pourquoi ne pas avoir aborder le cas des lolcats mettant en scène ouvertement des faits privés tels que la masturbation et leur omniprésence ?
http://images.sodahead.com/polls/001493684/4311143553_funny_animals_whats_wrong_with_you_xlarge.jpeg
http://blogimages.project76.tv/blog/old/sTvWUb_Wikipedia-lolcat.jpg
http://images.sodahead.com/polls/001493684/4311143553_funny_animals_whats_wrong_with_you_xlarge.jpeg
http://blogimages.project76.tv/blog/old/sTvWUb_Wikipedia-lolcat.jpg
Merci pour les tas de petits trucs que je viens de découvrir ici et qui m'ont bien fait rigoler.
Sinon pour la forme je pense que la chronique aurait pu être coupée en deux (un peu long à force...).
Sinon pour la forme je pense que la chronique aurait pu être coupée en deux (un peu long à force...).
Un super article comme d'hab avec Rafik !
Sympa ce petit memento des "vidéos pourries" (si je peux me permettre)
Dans la série des danseurs, un artiste glorieux s'il en est a sorti Il y a 10 ans non pas 1 mais 2 clips d'un de ces tubes (bodyrock) reprenant le concept de fans dansant (alors avant ou apres les vidéos ci dessus, je vous laisse débattre de ca, qui de l'oeuf ou la poule ...)
c'était en 99 sur le DVD PLAY de MOBY :
http://www.youtube.com/watch?v=8hfQ5uIKrlw
http://www.youtube.com/watch?v=nPP9UQpSCb0
J'ai toujours été fan de ces mecs qui se donnent à fond dans la danse.
Voilà et bravo pour les articles.
Dans la série des danseurs, un artiste glorieux s'il en est a sorti Il y a 10 ans non pas 1 mais 2 clips d'un de ces tubes (bodyrock) reprenant le concept de fans dansant (alors avant ou apres les vidéos ci dessus, je vous laisse débattre de ca, qui de l'oeuf ou la poule ...)
c'était en 99 sur le DVD PLAY de MOBY :
http://www.youtube.com/watch?v=8hfQ5uIKrlw
http://www.youtube.com/watch?v=nPP9UQpSCb0
J'ai toujours été fan de ces mecs qui se donnent à fond dans la danse.
Voilà et bravo pour les articles.
Je suis atterrée. Les choses tellement nulles qu'elles en deviennent géniales, ça me tue.
Merci pour cette chronique.
super article Rafik, comme toujours.
juste une petite déception (et encore le mot est grand), personnellement j'aurais bien aimé voir une petite bafouille supplémentaire sur les mèmes français :)
juste une petite déception (et encore le mot est grand), personnellement j'aurais bien aimé voir une petite bafouille supplémentaire sur les mèmes français :)
Au final, quel est le message? Que les mêmes n'ont pas été inventés par internet ?
C'est la première chronique de Rafik où je ne vois pas où il veut en venir. Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop.
A mon avis, les mêmes se construisent uniquement par effet "boule de neige aléatoire": au départ, il y a un petit caillou, le "truc marquant" qui fait que la vidéo peut attirer l'attention. De tels petits cailloux, il y en a des milliers et rien ne distingue tel petit caillou d'un autre. Par hasard, un de ces petits cailloux commence à dévaler la pente enneigée. Peut-être qu'il s'arrêtera au bout de quelques mètres, et personne ou presque n'aura remarqué cet événement. Mais si la boule de neige atteint une certaine masse critique, plus rien ne peut l'arrêter. C'est ce double effet "aléatoire + seuil critique" qui explique pourquoi certaines vidéo sont des mêmes et d'autres non. En fait, la communauté internaute a besoin de "quelque chose en commun" auquel se référer. Peut importe ce que ce "quelque chose en commun" est, du moment qu'il est suffisamment connu pour être une référence.
C'est la première chronique de Rafik où je ne vois pas où il veut en venir. Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop.
A mon avis, les mêmes se construisent uniquement par effet "boule de neige aléatoire": au départ, il y a un petit caillou, le "truc marquant" qui fait que la vidéo peut attirer l'attention. De tels petits cailloux, il y en a des milliers et rien ne distingue tel petit caillou d'un autre. Par hasard, un de ces petits cailloux commence à dévaler la pente enneigée. Peut-être qu'il s'arrêtera au bout de quelques mètres, et personne ou presque n'aura remarqué cet événement. Mais si la boule de neige atteint une certaine masse critique, plus rien ne peut l'arrêter. C'est ce double effet "aléatoire + seuil critique" qui explique pourquoi certaines vidéo sont des mêmes et d'autres non. En fait, la communauté internaute a besoin de "quelque chose en commun" auquel se référer. Peut importe ce que ce "quelque chose en commun" est, du moment qu'il est suffisamment connu pour être une référence.
Puisqu'on parle des mèmes, signalons au passage le site TVtropes.org qui recense les structures narratives, les archétypes et autres procédés de narration dans toutes les œuvres de fiction. Ce site illustre bien la notion de "mème".
"C'est la première chronique de Rafik où je ne vois pas où il veut en venir."
Vous avez dû en manquer pas mal... :)
"Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop. "C'est la première chronique de Rafik où je ne vois pas où il veut en venir. Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop."
Trêve de plaisanterie, la notion de mème de Dawkins est très intéressante pour qui s'y arrête un instant. Elle stipule qu'une idée peut se transmettre, se répandre et donc in fine survivre, perdurer sans qu'il soit nécessaire de se pencher sur ses qualités. Idem en matière darwinienne, les survivants ne sont pas les meilleurs, qualitativement, contrairement à une lecture rapide du dogme darwinien, seulement ceux qui laissent le plus de descendants viables et non stériles dans un environnement bien particulier.
Ce qui est amusant, c'est que Rafik nous a fait des caisses pour justifier le succès et la qualité d'avatar et d'autres productions à partir des mèmes qu'ils contiennent, alors que la notion de mème ne permet rien de tel, puisqu'il n'est pas nécessaire d'avoir la moindre qualité pour avoir du succès, ceci est valable en terme de mème, comme de gène.
yG
Vous avez dû en manquer pas mal... :)
"Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop. "C'est la première chronique de Rafik où je ne vois pas où il veut en venir. Il recense une partie de ces vidéo virale, ok, et alors ? Le passage sur le star wars kid est assez intéressant, rappelant qu'au delà de nos ricanements il y a un gosse qui a souffert. Mais au final, on ne sait toujours pas pourquoi telle vidéo marche bien tandis que telle autre fait un flop."
Trêve de plaisanterie, la notion de mème de Dawkins est très intéressante pour qui s'y arrête un instant. Elle stipule qu'une idée peut se transmettre, se répandre et donc in fine survivre, perdurer sans qu'il soit nécessaire de se pencher sur ses qualités. Idem en matière darwinienne, les survivants ne sont pas les meilleurs, qualitativement, contrairement à une lecture rapide du dogme darwinien, seulement ceux qui laissent le plus de descendants viables et non stériles dans un environnement bien particulier.
Ce qui est amusant, c'est que Rafik nous a fait des caisses pour justifier le succès et la qualité d'avatar et d'autres productions à partir des mèmes qu'ils contiennent, alors que la notion de mème ne permet rien de tel, puisqu'il n'est pas nécessaire d'avoir la moindre qualité pour avoir du succès, ceci est valable en terme de mème, comme de gène.
yG
Je crois que vous faites un contresens, à la fois sur la notion de mème et sur le darwinisme.
sur le darwinisme d'abord. Le darwinisme affirme bien que sur le long terme, les espèces animales qui survivent sont celles qui sont le mieux adaptées à leur environnement. Donc, dans un sens, ce sont bien "les meilleurs" qui survivent. La reproduction n'est qu'un des nombreux paramètres de la survie. Ceux qui survivent à la sélection naturelle ont donc bien plus de "qualités" de les autres, c'est très loin de votre idée de "n'importe qui peut survivre s'il se reproduit suffisamment" qui n'est qu'un exemple très particulier de méthode de survie.
La notion de mème dit, contrairement à ce que vous semblez penser, que les idées qui se transmettent ont une qualité "virale", que quelque part l'idée elle-même dit "reproduisez-moi". L'exemple le plus flagrant, et qui est cher à Richard Dawkins, est les religions: toutes les grandes religions obligent leurs fidèles à perpétuer cette religion. Le christianisme et l'islam encouragent le prosélytisme. Donc il faut bien se pencher sur la "qualité" de l'idée elle-même pour comprendre pourquoi elle se transmet.
Ma théorie est que tous les "mèmes internet" ont cette qualité virale, mais que bien d'autres vidéo ont cette même qualité sans pour autant devenir des phénomènes. Par un mécanisme aléatoire, certaines vidéos atteignent un "seuil critique" qui lui permet d'être une référence. Les mèmes internet sont donc ces vidéo potentiellement virale qui ont assez de succès pour être devenu des révérence dans la contre-culture geek.
sur le darwinisme d'abord. Le darwinisme affirme bien que sur le long terme, les espèces animales qui survivent sont celles qui sont le mieux adaptées à leur environnement. Donc, dans un sens, ce sont bien "les meilleurs" qui survivent. La reproduction n'est qu'un des nombreux paramètres de la survie. Ceux qui survivent à la sélection naturelle ont donc bien plus de "qualités" de les autres, c'est très loin de votre idée de "n'importe qui peut survivre s'il se reproduit suffisamment" qui n'est qu'un exemple très particulier de méthode de survie.
La notion de mème dit, contrairement à ce que vous semblez penser, que les idées qui se transmettent ont une qualité "virale", que quelque part l'idée elle-même dit "reproduisez-moi". L'exemple le plus flagrant, et qui est cher à Richard Dawkins, est les religions: toutes les grandes religions obligent leurs fidèles à perpétuer cette religion. Le christianisme et l'islam encouragent le prosélytisme. Donc il faut bien se pencher sur la "qualité" de l'idée elle-même pour comprendre pourquoi elle se transmet.
Ma théorie est que tous les "mèmes internet" ont cette qualité virale, mais que bien d'autres vidéo ont cette même qualité sans pour autant devenir des phénomènes. Par un mécanisme aléatoire, certaines vidéos atteignent un "seuil critique" qui lui permet d'être une référence. Les mèmes internet sont donc ces vidéo potentiellement virale qui ont assez de succès pour être devenu des révérence dans la contre-culture geek.
"Je crois que vous faites un contresens, à la fois sur la notion de mème et sur le darwinisme."
Je crois pour ma part que vous vous avancez un peu vite, Tristant Le Gall.
"sur le darwinisme d'abord. Le darwinisme affirme bien que sur le long terme, les espèces animales qui survivent sont celles qui sont le mieux adaptées à leur environnement. Donc, dans un sens, ce sont bien "les meilleurs" qui survivent."
Non, la notion de meilleur n'implique pas l'adéquation avec un environnement, c'est un usage indu du qualificatif "meilleur" et donc une vision téléologique du darwinisme qui n'a pas lieu d'être.
Une espèce parfaitement adaptée par rapport à son environnement peut tout à fait être supplantée par une autre bien moins adaptée à ce même milieu, mais qui par le biais de l'ouverture d'une nouvelle voie d'accès peut pénétrer en masse et prendre de force la place de ceux qui étaient pourtant mieux adapté. Du stupide quantitatif ici fait aussi bien l'affaire.
"La reproduction n'est qu'un des nombreux paramètres de la survie. Ceux qui survivent à la sélection naturelle ont donc bien plus de "qualités" de les autres, c'est très loin de votre idée de "n'importe qui peut survivre s'il se reproduit suffisamment" qui n'est qu'un exemple très particulier de méthode de survie."
Non, la reproduction est l'élément clé, car, ne participe à l'évolution que ceux qui se reproduisent, les autres, quelques soient leurs qualités pour survivre disparaissent avec leurs qualités à leurs morts. L'évolution n'est qu'affaire de variation et de transmission, sans transmission, pas d'évolution. Or, la transmission ne comporte aucune qualité, l'adéquation avec le milieu n'est pas une donnée a priori, elle n'est qu'a posteriori. Elle se constate par le taux de production d'individus viables et non stériles.
La notion de mème dit, contrairement à ce que vous semblez penser, que les idées qui se transmettent ont une qualité "virale", que quelque part l'idée elle-même dit "reproduisez-moi".
Inexacte, c'est d'une illusion rétrospective que vous êtes victime. Tout peut se reproduire, pour peu que quelqu'un reproduise l'idée en question, quelle soit une connerie, comme toutes les religions, toutes les superstitions, ou une brillante idée ne rentre pas en ligne de compte... hélas.
"L'exemple le plus flagrant, et qui est cher à Richard Dawkins, est les religions: toutes les grandes religions obligent leurs fidèles à perpétuer cette religion. Le christianisme et l'islam encouragent le prosélytisme. Donc il faut bien se pencher sur la "qualité" de l'idée elle-même pour comprendre pourquoi elle se transmet."
Non, encore une fois, vous confondez cause et conséquence. Faites du prosélytisme de n'importe quoi et vous aurez plus de résultat que si vous n'en faites pas dirait La Palice. La religion, comme la publicité, la propagande, ne dit rien de la qualité intrinsèque du produit vanté, vendu, martelé, et Dawkins en est parfaitement conscient, lui qui combat à juste titre l'emprise du religieux sur notre monde.
"Ma théorie est que tous les "mèmes internet" ont cette qualité virale, mais que bien d'autres vidéo ont cette même qualité sans pour autant devenir des phénomènes. Par un mécanisme aléatoire, certaines vidéos atteignent un "seuil critique" qui lui permet d'être une référence. Les mèmes internet sont donc ces vidéo potentiellement virale qui ont assez de succès pour être devenu des révérence dans la contre-culture geek."
Ce n'est pas une théorie, c'est une tautologie que vous nous faites là. Ne marche que celles qui fonctionnent selon ce critère "hautement" qualitatif, le hasard, qui génère tôt ou tard l'emballement pour une donnée ou une autre...
Vous ne faites donc que dire qu'il y a des phénomènes boule de neige inévitables et stochastiques, mais au final, vous n'avez attribué aucune qualité aux dites boules en question.
C'est bien ce que je soulignais précédemment.
yG
Je crois pour ma part que vous vous avancez un peu vite, Tristant Le Gall.
"sur le darwinisme d'abord. Le darwinisme affirme bien que sur le long terme, les espèces animales qui survivent sont celles qui sont le mieux adaptées à leur environnement. Donc, dans un sens, ce sont bien "les meilleurs" qui survivent."
Non, la notion de meilleur n'implique pas l'adéquation avec un environnement, c'est un usage indu du qualificatif "meilleur" et donc une vision téléologique du darwinisme qui n'a pas lieu d'être.
Une espèce parfaitement adaptée par rapport à son environnement peut tout à fait être supplantée par une autre bien moins adaptée à ce même milieu, mais qui par le biais de l'ouverture d'une nouvelle voie d'accès peut pénétrer en masse et prendre de force la place de ceux qui étaient pourtant mieux adapté. Du stupide quantitatif ici fait aussi bien l'affaire.
"La reproduction n'est qu'un des nombreux paramètres de la survie. Ceux qui survivent à la sélection naturelle ont donc bien plus de "qualités" de les autres, c'est très loin de votre idée de "n'importe qui peut survivre s'il se reproduit suffisamment" qui n'est qu'un exemple très particulier de méthode de survie."
Non, la reproduction est l'élément clé, car, ne participe à l'évolution que ceux qui se reproduisent, les autres, quelques soient leurs qualités pour survivre disparaissent avec leurs qualités à leurs morts. L'évolution n'est qu'affaire de variation et de transmission, sans transmission, pas d'évolution. Or, la transmission ne comporte aucune qualité, l'adéquation avec le milieu n'est pas une donnée a priori, elle n'est qu'a posteriori. Elle se constate par le taux de production d'individus viables et non stériles.
La notion de mème dit, contrairement à ce que vous semblez penser, que les idées qui se transmettent ont une qualité "virale", que quelque part l'idée elle-même dit "reproduisez-moi".
Inexacte, c'est d'une illusion rétrospective que vous êtes victime. Tout peut se reproduire, pour peu que quelqu'un reproduise l'idée en question, quelle soit une connerie, comme toutes les religions, toutes les superstitions, ou une brillante idée ne rentre pas en ligne de compte... hélas.
"L'exemple le plus flagrant, et qui est cher à Richard Dawkins, est les religions: toutes les grandes religions obligent leurs fidèles à perpétuer cette religion. Le christianisme et l'islam encouragent le prosélytisme. Donc il faut bien se pencher sur la "qualité" de l'idée elle-même pour comprendre pourquoi elle se transmet."
Non, encore une fois, vous confondez cause et conséquence. Faites du prosélytisme de n'importe quoi et vous aurez plus de résultat que si vous n'en faites pas dirait La Palice. La religion, comme la publicité, la propagande, ne dit rien de la qualité intrinsèque du produit vanté, vendu, martelé, et Dawkins en est parfaitement conscient, lui qui combat à juste titre l'emprise du religieux sur notre monde.
"Ma théorie est que tous les "mèmes internet" ont cette qualité virale, mais que bien d'autres vidéo ont cette même qualité sans pour autant devenir des phénomènes. Par un mécanisme aléatoire, certaines vidéos atteignent un "seuil critique" qui lui permet d'être une référence. Les mèmes internet sont donc ces vidéo potentiellement virale qui ont assez de succès pour être devenu des révérence dans la contre-culture geek."
Ce n'est pas une théorie, c'est une tautologie que vous nous faites là. Ne marche que celles qui fonctionnent selon ce critère "hautement" qualitatif, le hasard, qui génère tôt ou tard l'emballement pour une donnée ou une autre...
Vous ne faites donc que dire qu'il y a des phénomènes boule de neige inévitables et stochastiques, mais au final, vous n'avez attribué aucune qualité aux dites boules en question.
C'est bien ce que je soulignais précédemment.
yG
Non, la notion de meilleur n'implique pas l'adéquation avec un environnement, c'est un usage indu du qualificatif "meilleur" et donc une vision téléologique du darwinisme qui n'a pas lieu d'être.
Une espèce parfaitement adaptée par rapport à son environnement peut tout à fait être supplantée par une autre bien moins adaptée à ce même milieu, mais qui par le biais de l'ouverture d'une nouvelle voie d'accès peut pénétrer en masse et prendre de force la place de ceux qui étaient pourtant mieux adapté. Du stupide quantitatif ici fait aussi bien l'affaire.
Vous n'avez vraiment rien pigé au darwinisme. Meilleur, dans le contexte darwiniste, signifie "mieux adapté". Quant à votre exemple, si l'espèce qui arrive supplante l'espèce d'origine, c'est que celle-ci est moins adapté au nouvel environnement... L'environnement a été modifié par l'introduction de la nouvelle espèce. Si l'ancienne ne survie pas, ça signifie qu'elle était moins adapté à ce nouvel environnement concurrentiel.
"La survie du mieux adapté" est en fait une tautologie, car comment définit-on celui qui est le mieux adapté à son environnement ? C'est celui qui survit.
J'arrête sur le darwinisme, et je maintiens ce que je disais: vous n'y avez vraiment rien pigé.
Inexacte, c'est d'une illusion rétrospective que vous êtes victime. Tout peut se reproduire, pour peu que quelqu'un reproduise l'idée en question, quelle soit une connerie, comme toutes les religions, toutes les superstitions, ou une brillante idée ne rentre pas en ligne de compte... hélas.
Vous faites (encore) un contresens sur le mot qualité, qui dans le contexte où je l'emploie ne signifie pas une idée "brillante" ou "intelligente" selon votre jugement moral. Mais c'est compréhensible, car le mot qualité peut avoir plusieurs sens. Dans le contexte où je l'employais, il fallait comprendre "qualité" comme "propriété" au sens mathématique du terme, sans aucun jugement de valeur. D'ailleurs, remarquez bien que je ne parle pas de "la qualité" sans rien derrière, mais de "la qualité virale". Ce qui n'a pas du tout le même sens.
Non, encore une fois, vous confondez cause et conséquence. Faites du prosélytisme de n'importe quoi et vous aurez plus de résultat que si vous n'en faites pas dirait La Palice. La religion, comme la publicité, la propagande, ne dit rien de la qualité intrinsèque du produit vanté, vendu, martelé, et Dawkins en est parfaitement conscient, lui qui combat à juste titre l'emprise du religieux sur notre monde.
Toujours le même contresens sur le mot qualité, passons.
Ce n'est pas une théorie, c'est une tautologie que vous nous faites là. Ne marche que celles qui fonctionnent selon ce critère "hautement" qualitatif, le hasard, qui génère tôt ou tard l'emballement pour une donnée ou une autre...
Non, le hasard ne génère pas "tot ou tard" l'emballement, car pour mille vidéo potentiellement virale, il y en a une seule qui sort du lot. Ce qui est aléatoire, c'est quelles vidéo atteint le seuil critique. Une fois ce seuil atteint, ce n'est plus un phénomène aléatoire, mais un phénomène de reproduction par les référence culturelles (parodies, détournements, citations, ...)
Allez, la prochaine fois, essayez de comprendre ce que je raconte, sans vos œillères sur le sens du mot "qualité" qui vous a visiblement braqué...
"Vous n'avez vraiment rien pigé au darwinisme."
Si vous le dites. Si vous le dites.
"Meilleur, dans le contexte darwiniste, signifie "mieux adapté"."
Et mieux adapté signifie... qui laisse le plus de descendant viable et non stérile. Dans le contexte darwinien, meilleur, plus adapté est en effet une notion relationnelle (espèce-milieu), et c'est précisément pour cela que ce terme ne permet aucunement de juger des qualités spécifiques de l'espèce en question, comme mon exemple tente de l'illustrer.
"Quant à votre exemple, si l'espèce qui arrive supplante l'espèce d'origine, c'est que celle-ci est moins adapté au nouvel environnement... L'environnement a été modifié par l'introduction de la nouvelle espèce. Si l'ancienne ne survie pas, ça signifie qu'elle était moins adapté à ce nouvel environnement concurrentiel."
Ce qui encore une fois fait du terme adapté, une terme redondant par rapport à survivre, mais, hélas, chargé de connotation que le second terme n'a pas. Dans l'exemple que je donnais, c'était une espèce généraliste qui supplantait une espèce spécialisée, non pas parce que la première était plus adaptée, seulement parce qu'elle pillait les ressources de la seconde dépassée numériquement par ce nouvel affût. Certes, comme vous le soulignez, le milieu a changé avec l'introduction d'une nouvelle espèce, d'une nouvelle concurrence, mais cet exemple démontre surtout que les qualités propres d'une espèce ne sont pas en jeu dans la survie, se battre à un contre dix ne fait pas de vous un être moins bien adapté et inversement des autres des meilleurs, cela ne dit rien de votre adaptation, juste que vous êtes mal chanceux. C'est pourquoi je milite pour l'éradication des expressions meilleur, plus fort du lexique darwinien. Expressions qui ne peuvent qu'induire en erreur sur les mécanismes aveugles, plus neutres du darwinisme. Il n'y a qu'à voir comment ces termes sont des freins à la diffusion de l'enseignement du darwinisme dans la société pour le comprendre.
"La survie du mieux adapté" est en fait une tautologie, car comment définit-on celui qui est le mieux adapté à son environnement ? C'est celui qui survit."
Tout à fait, hormis le fait que survivre ici veut dire se reproduit en laissant des individus non stérile, c'est donc bel et bien comme je le signalais un constat a posteriori, la notion de meilleur n'est donc pas une qualité de l'organisme, puisque c'est le milieu qui opère le tri.
J'insiste régulièrement sur ce fait, car, comme vous le signalez en fin de post, vous recherchez bel et bien une qualité propre, une propriété et non une qualité relationnelle, adéquation ou adaptation.
"J'arrête sur le darwinisme, et je maintiens ce que je disais: vous n'y avez vraiment rien pigé."
Encore une fois, permettez-moi d'en sourire.
"Vous faites (encore) un contresens sur le mot qualité, qui dans le contexte où je l'emploie ne signifie pas une idée "brillante" ou "intelligente" selon votre jugement moral. Mais c'est compréhensible, car le mot qualité peut avoir plusieurs sens. Dans le contexte où je l'employais, il fallait comprendre "qualité" comme "propriété" au sens mathématique du terme, sans aucun jugement de valeur. D'ailleurs, remarquez bien que je ne parle pas de "la qualité" sans rien derrière, mais de "la qualité virale". Ce qui n'a pas du tout le même sens."
Ce qui nous distingue, ce n'est pas tant la notion de qualité en tant que jugement ou en tant que propriété, c'est que vous recherchez une qualité intrinsèque, propre à l'objet alors que la qualité virale que vous mettez en avant, comme la qualité de survie dans le cadre darwinien, n'est qu'une qualité relationnelle, elle ne dépend pas de l'objet, mais de la relation de cet objet à ce milieu précis, à cet instant-là. Cela ne dit donc rien de l'objet en lui-même. Autrement dit, n'importe quel objet peut faire l'affaire pour peu que le milieu qu'il rencontre sur son chemin lui corresponde.
Ce qui en terme de qualité de jugement peut s'énoncer, n'importe quelle merde peut avoir du succès pour peu qu'elle rencontre le bon public. Ou en terme plus neutre de propriété, n'importe quelle propriété peut faire l'affaire pour peu qu'elle rencontre le public adéquat.
C'est pourquoi se pencher sur les qualités de l'objet comme vous le faites, c'est manquer ce qui fait son succès, la dimension relationnelle. Et étudier la dimension relationnelle ne fait que mettre en exergue la relation d'adéquation ou d'adaptation réciproque sans rien dire de plus pertinent sur l'objet en question. Qu'Avatar contienne des mythes et que le public possède nombre des clés liées à ces mythes ne dit rien, ni du film en terme de qualité esthétique, ni du public, on en reste au constat, cela marche, cela ne marche pas et on pense avoir fait un travail critique avec ça...
"Non, le hasard ne génère pas "tot ou tard" l'emballement, car pour mille vidéo potentiellement virale, il y en a une seule qui sort du lot."
Ce qui ne contredit aucunement le fait que le hasard génère tôt ou tard, puisque "mille vidéo", est-ce tôt ou tard ?
"Ce qui est aléatoire, c'est quelles vidéo atteint le seuil critique. Une fois ce seuil atteint, ce n'est plus un phénomène aléatoire, mais un phénomène de reproduction par les référence culturelles (parodies, détournements, citations, ...)"
Ce seuil n'existe peut-être tout simplement pas, une vidéo qui est vue par 10 000 internautes est-elle moins virale qu'une autre vue par 100 000 ou correspond-t-elle simplement à son maximum d'audience possible en fonction de sa relation à son public ?
yG
Si vous le dites. Si vous le dites.
"Meilleur, dans le contexte darwiniste, signifie "mieux adapté"."
Et mieux adapté signifie... qui laisse le plus de descendant viable et non stérile. Dans le contexte darwinien, meilleur, plus adapté est en effet une notion relationnelle (espèce-milieu), et c'est précisément pour cela que ce terme ne permet aucunement de juger des qualités spécifiques de l'espèce en question, comme mon exemple tente de l'illustrer.
"Quant à votre exemple, si l'espèce qui arrive supplante l'espèce d'origine, c'est que celle-ci est moins adapté au nouvel environnement... L'environnement a été modifié par l'introduction de la nouvelle espèce. Si l'ancienne ne survie pas, ça signifie qu'elle était moins adapté à ce nouvel environnement concurrentiel."
Ce qui encore une fois fait du terme adapté, une terme redondant par rapport à survivre, mais, hélas, chargé de connotation que le second terme n'a pas. Dans l'exemple que je donnais, c'était une espèce généraliste qui supplantait une espèce spécialisée, non pas parce que la première était plus adaptée, seulement parce qu'elle pillait les ressources de la seconde dépassée numériquement par ce nouvel affût. Certes, comme vous le soulignez, le milieu a changé avec l'introduction d'une nouvelle espèce, d'une nouvelle concurrence, mais cet exemple démontre surtout que les qualités propres d'une espèce ne sont pas en jeu dans la survie, se battre à un contre dix ne fait pas de vous un être moins bien adapté et inversement des autres des meilleurs, cela ne dit rien de votre adaptation, juste que vous êtes mal chanceux. C'est pourquoi je milite pour l'éradication des expressions meilleur, plus fort du lexique darwinien. Expressions qui ne peuvent qu'induire en erreur sur les mécanismes aveugles, plus neutres du darwinisme. Il n'y a qu'à voir comment ces termes sont des freins à la diffusion de l'enseignement du darwinisme dans la société pour le comprendre.
"La survie du mieux adapté" est en fait une tautologie, car comment définit-on celui qui est le mieux adapté à son environnement ? C'est celui qui survit."
Tout à fait, hormis le fait que survivre ici veut dire se reproduit en laissant des individus non stérile, c'est donc bel et bien comme je le signalais un constat a posteriori, la notion de meilleur n'est donc pas une qualité de l'organisme, puisque c'est le milieu qui opère le tri.
J'insiste régulièrement sur ce fait, car, comme vous le signalez en fin de post, vous recherchez bel et bien une qualité propre, une propriété et non une qualité relationnelle, adéquation ou adaptation.
"J'arrête sur le darwinisme, et je maintiens ce que je disais: vous n'y avez vraiment rien pigé."
Encore une fois, permettez-moi d'en sourire.
"Vous faites (encore) un contresens sur le mot qualité, qui dans le contexte où je l'emploie ne signifie pas une idée "brillante" ou "intelligente" selon votre jugement moral. Mais c'est compréhensible, car le mot qualité peut avoir plusieurs sens. Dans le contexte où je l'employais, il fallait comprendre "qualité" comme "propriété" au sens mathématique du terme, sans aucun jugement de valeur. D'ailleurs, remarquez bien que je ne parle pas de "la qualité" sans rien derrière, mais de "la qualité virale". Ce qui n'a pas du tout le même sens."
Ce qui nous distingue, ce n'est pas tant la notion de qualité en tant que jugement ou en tant que propriété, c'est que vous recherchez une qualité intrinsèque, propre à l'objet alors que la qualité virale que vous mettez en avant, comme la qualité de survie dans le cadre darwinien, n'est qu'une qualité relationnelle, elle ne dépend pas de l'objet, mais de la relation de cet objet à ce milieu précis, à cet instant-là. Cela ne dit donc rien de l'objet en lui-même. Autrement dit, n'importe quel objet peut faire l'affaire pour peu que le milieu qu'il rencontre sur son chemin lui corresponde.
Ce qui en terme de qualité de jugement peut s'énoncer, n'importe quelle merde peut avoir du succès pour peu qu'elle rencontre le bon public. Ou en terme plus neutre de propriété, n'importe quelle propriété peut faire l'affaire pour peu qu'elle rencontre le public adéquat.
C'est pourquoi se pencher sur les qualités de l'objet comme vous le faites, c'est manquer ce qui fait son succès, la dimension relationnelle. Et étudier la dimension relationnelle ne fait que mettre en exergue la relation d'adéquation ou d'adaptation réciproque sans rien dire de plus pertinent sur l'objet en question. Qu'Avatar contienne des mythes et que le public possède nombre des clés liées à ces mythes ne dit rien, ni du film en terme de qualité esthétique, ni du public, on en reste au constat, cela marche, cela ne marche pas et on pense avoir fait un travail critique avec ça...
"Non, le hasard ne génère pas "tot ou tard" l'emballement, car pour mille vidéo potentiellement virale, il y en a une seule qui sort du lot."
Ce qui ne contredit aucunement le fait que le hasard génère tôt ou tard, puisque "mille vidéo", est-ce tôt ou tard ?
"Ce qui est aléatoire, c'est quelles vidéo atteint le seuil critique. Une fois ce seuil atteint, ce n'est plus un phénomène aléatoire, mais un phénomène de reproduction par les référence culturelles (parodies, détournements, citations, ...)"
Ce seuil n'existe peut-être tout simplement pas, une vidéo qui est vue par 10 000 internautes est-elle moins virale qu'une autre vue par 100 000 ou correspond-t-elle simplement à son maximum d'audience possible en fonction de sa relation à son public ?
yG
Et mieux adapté signifie... qui laisse le plus de descendant viable et non stérile.
Non, non et non! La "stratégie" d'avoir beaucoup de descendants n'est qu'une manière parmi d'autres de perpétuer l'espèce. Vous avez des espèces animales qui se reproduisent peu mais qui survivent quand même, car elles n'ont pas de prédateurs et ont une espérance de vie assez longue. Exemple: l'homme, l'éléphant, l'albatros. Je vous l'ai déjà expliqué, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien comprendre.
C'est pourquoi je milite pour l'éradication des expressions meilleur, plus fort du lexique darwinien. Expressions qui ne peuvent qu'induire en erreur sur les mécanismes aveugles, plus neutres du darwinisme.
Dans le vocabulaire Darwinien, on ne parle pas de la survie du plus fort, mais du mieux adapté. Il y a donc bien une notion de "meilleure" espèce, meilleure n'ayant aucune connotation morale. C'est vous qui mettez de la morale dans le darwinisme pour dénoncer ensuite l'emploi de mots comme "meilleur".
Cette notion de "meilleur" dépend certes du milieu, et pas juste de l'espèce, mais pour comprendre pourquoi telle ou telle espèce est la mieux adaptée, il faut bien regarder ses qualité propres, que ce soit son cycle de reproduction, son régime alimentaire, ses défense face aux prédateurs, etc. J'ai l'impression que vous projetez dans la nature une notion d'égalitarisme qui n'a pas lieu d'être.
Ce qui nous distingue, ce n'est pas tant la notion de qualité en tant que jugement ou en tant que propriété, c'est que vous recherchez une qualité intrinsèque, propre à l'objet alors que la qualité virale que vous mettez en avant, comme la qualité de survie dans le cadre darwinien, n'est qu'une qualité relationnelle, elle ne dépend pas de l'objet, mais de la relation de cet objet à ce milieu précis, à cet instant-là.
En effet, c'est ce qui nous distingue, et c'est là où je pense que vous avez tort. Les vidéos dites virales ont toutes une "qualité" qu'il est difficile de définir, mais qui fait que les gens s'y intéressent. Que ce soit l'humour, le kitch, une revendication identitaire ou la révélation d'un pseudo-secret, toutes les vidéos virales sont "intéressantes". Seulement, il y a beaucoup plus de vidéos qui ont cette qualité que de mèmes internet. Une vidéo intéressante ne devient un mème que lorsqu'elle est suffisamment connue pour être parodiée, détournée, pour servir de référence culturelle. C'est ce que j'appelle le seuil critique, qui est, selon votre vocabulaire, une qualité relationnelle. Mais sans qualité propre, une vidéo banale n'atteindra jamais ce seuil critique.
Votre erreur est de nier toute qualité aux vidéos et aux films (avatar) que vous jugez idiot ou inintéressant. Il faut savoir de temps en temps s'ouvrir l'esprit.
Non, non et non! La "stratégie" d'avoir beaucoup de descendants n'est qu'une manière parmi d'autres de perpétuer l'espèce. Vous avez des espèces animales qui se reproduisent peu mais qui survivent quand même, car elles n'ont pas de prédateurs et ont une espérance de vie assez longue. Exemple: l'homme, l'éléphant, l'albatros. Je vous l'ai déjà expliqué, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien comprendre.
C'est pourquoi je milite pour l'éradication des expressions meilleur, plus fort du lexique darwinien. Expressions qui ne peuvent qu'induire en erreur sur les mécanismes aveugles, plus neutres du darwinisme.
Dans le vocabulaire Darwinien, on ne parle pas de la survie du plus fort, mais du mieux adapté. Il y a donc bien une notion de "meilleure" espèce, meilleure n'ayant aucune connotation morale. C'est vous qui mettez de la morale dans le darwinisme pour dénoncer ensuite l'emploi de mots comme "meilleur".
Cette notion de "meilleur" dépend certes du milieu, et pas juste de l'espèce, mais pour comprendre pourquoi telle ou telle espèce est la mieux adaptée, il faut bien regarder ses qualité propres, que ce soit son cycle de reproduction, son régime alimentaire, ses défense face aux prédateurs, etc. J'ai l'impression que vous projetez dans la nature une notion d'égalitarisme qui n'a pas lieu d'être.
Ce qui nous distingue, ce n'est pas tant la notion de qualité en tant que jugement ou en tant que propriété, c'est que vous recherchez une qualité intrinsèque, propre à l'objet alors que la qualité virale que vous mettez en avant, comme la qualité de survie dans le cadre darwinien, n'est qu'une qualité relationnelle, elle ne dépend pas de l'objet, mais de la relation de cet objet à ce milieu précis, à cet instant-là.
En effet, c'est ce qui nous distingue, et c'est là où je pense que vous avez tort. Les vidéos dites virales ont toutes une "qualité" qu'il est difficile de définir, mais qui fait que les gens s'y intéressent. Que ce soit l'humour, le kitch, une revendication identitaire ou la révélation d'un pseudo-secret, toutes les vidéos virales sont "intéressantes". Seulement, il y a beaucoup plus de vidéos qui ont cette qualité que de mèmes internet. Une vidéo intéressante ne devient un mème que lorsqu'elle est suffisamment connue pour être parodiée, détournée, pour servir de référence culturelle. C'est ce que j'appelle le seuil critique, qui est, selon votre vocabulaire, une qualité relationnelle. Mais sans qualité propre, une vidéo banale n'atteindra jamais ce seuil critique.
Votre erreur est de nier toute qualité aux vidéos et aux films (avatar) que vous jugez idiot ou inintéressant. Il faut savoir de temps en temps s'ouvrir l'esprit.
"Non, non et non! La "stratégie" d'avoir beaucoup de descendants n'est qu'une manière parmi d'autres de perpétuer l'espèce. Vous avez des espèces animales qui se reproduisent peu mais qui survivent quand même, car elles n'ont pas de prédateurs et ont une espérance de vie assez longue. Exemple: l'homme, l'éléphant, l'albatros. Je vous l'ai déjà expliqué, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien comprendre."
Qui vous parle d'avoir beaucoup de descendant dans l'absolu, c'est d'en avoir plus qui compte par rapport à vos concurrents, c'est donc toujours relativement à. La survie différentielle. L'homme, l'éléphant ont développé des stratégies évolutives pour assurer la survie de leurs descendances, vie en communauté, masse, soins prodigués aux petits, etc. qui leur ont également donné l'avantage sur leurs concurrents (autres espèces simiesques, autres espèces d'éléphants, etc) qui ne bénéficiaient pas de ces caractéristiques au même degré.
L'exemple classique pour illustrer le darwinisme, c'est celui du papillon noir dans une forêt d'arbre au tronc noir qui laissera plus de descendant que son concurrent papillon blanc, jaune, à petits pois, etc. C'est ainsi que la sélection s'opère et que le critère "ailes noires", parfaitement aléatoire dans son origine, se fixe au sein de la population de papillon, jusqu'à ce qu'un changement du milieu, par exemple, après l'arrêt de la pollution au charbon lorsque les usines fermes, l'écorce des arbres redevient plus blanche-grise avantageant les papillons qui sont plus proches de cette teinte, etc.
"Dans le vocabulaire Darwinien, on ne parle pas de la survie du plus fort, mais du mieux adapté. Il y a donc bien une notion de "meilleure" espèce, meilleure n'ayant aucune connotation morale. C'est vous qui mettez de la morale dans le darwinisme pour dénoncer ensuite l'emploi de mots comme "meilleur"."
Ce n'est pas moi qui est établi le vocable darwinien, je ne fais que constater les malentendus qu'il génère de facto. Le papillon noir n'est pas mieux adapté que le papillon blanc, tant que vous ne savez pas de quoi est fait l'environnement de chacun. Vous pouvez regarder autant que vous voulez et d'aussi près que vous le pouvez ces deux spécimens de la même espèce, vous ne pouvez attribuer à l'un, un plus fort potentiel qu'à l'autre, sans connaître le milieu et donc les critères par lesquels le tri, la sélection naturelle, s'effectuera. C'est l'environnement qui favorise plus une variante qu'une autre, pas les qualités de l'organisme, car, être blanc ou noir, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
"pour comprendre pourquoi telle ou telle espèce est la mieux adaptée, il faut bien regarder ses qualité propres, que ce soit son cycle de reproduction, son régime alimentaire, ses défense face aux prédateurs, etc. "
Non, ses qualités propres ne disent rien, ce n'est qu'en relation avec le milieu (et le milieu peut changer) que l'on peut comprendre pourquoi l'un a été plus "favorisé" (terme inadéquat également, car encore trop téléologique) que l'autre et donc a laissé plus de descendant, en terme de survie, que l'autre.
"En effet, c'est ce qui nous distingue, et c'est là où je pense que vous avez tort. Les vidéos dites virales ont toutes une "qualité" qu'il est difficile de définir, mais qui fait que les gens s'y intéressent. Que ce soit l'humour, le kitch, une revendication identitaire ou la révélation d'un pseudo-secret, toutes les vidéos virales sont "intéressantes". Seulement, il y a beaucoup plus de vidéos qui ont cette qualité que de mèmes internet. Une vidéo intéressante ne devient un mème que lorsqu'elle est suffisamment connue pour être parodiée, détournée, pour servir de référence culturelle. C'est ce que j'appelle le seuil critique, qui est, selon votre vocabulaire, une qualité relationnelle. Mais sans qualité propre, une vidéo banale n'atteindra jamais ce seuil critique."
Vous ne faites que marteler une tautologie, les vidéos à succès ont du succès... et une pétition de principe, parce qu'elles ont du succès, il doit y avoir de bonnes raisons intrinsèques à cela. Or, rien n'est moins sûr. Un tas de sable contient toujours des grains à sa base et à son sommet, sans que rien ne les distingue les uns des autres, chacun pouvant occuper l'espace de l'autre d'un tas au suivant.
"Votre erreur est de nier toute qualité aux vidéos et aux films (avatar) que vous jugez idiot ou inintéressant. Il faut savoir de temps en temps s'ouvrir l'esprit."
Non, je ne dis pas que les objets en question n'ont pas de qualité propre, mais je m'oppose au discours tentant de légitimer le succès sur la base de celles-ci, ce qui est tout à fait différent. Il y a certainement mille et une bonne raison de défendre Avatar ou non, mais elles ne tiennent pas à ce qui fait "mème", nuance.
yG
Qui vous parle d'avoir beaucoup de descendant dans l'absolu, c'est d'en avoir plus qui compte par rapport à vos concurrents, c'est donc toujours relativement à. La survie différentielle. L'homme, l'éléphant ont développé des stratégies évolutives pour assurer la survie de leurs descendances, vie en communauté, masse, soins prodigués aux petits, etc. qui leur ont également donné l'avantage sur leurs concurrents (autres espèces simiesques, autres espèces d'éléphants, etc) qui ne bénéficiaient pas de ces caractéristiques au même degré.
L'exemple classique pour illustrer le darwinisme, c'est celui du papillon noir dans une forêt d'arbre au tronc noir qui laissera plus de descendant que son concurrent papillon blanc, jaune, à petits pois, etc. C'est ainsi que la sélection s'opère et que le critère "ailes noires", parfaitement aléatoire dans son origine, se fixe au sein de la population de papillon, jusqu'à ce qu'un changement du milieu, par exemple, après l'arrêt de la pollution au charbon lorsque les usines fermes, l'écorce des arbres redevient plus blanche-grise avantageant les papillons qui sont plus proches de cette teinte, etc.
"Dans le vocabulaire Darwinien, on ne parle pas de la survie du plus fort, mais du mieux adapté. Il y a donc bien une notion de "meilleure" espèce, meilleure n'ayant aucune connotation morale. C'est vous qui mettez de la morale dans le darwinisme pour dénoncer ensuite l'emploi de mots comme "meilleur"."
Ce n'est pas moi qui est établi le vocable darwinien, je ne fais que constater les malentendus qu'il génère de facto. Le papillon noir n'est pas mieux adapté que le papillon blanc, tant que vous ne savez pas de quoi est fait l'environnement de chacun. Vous pouvez regarder autant que vous voulez et d'aussi près que vous le pouvez ces deux spécimens de la même espèce, vous ne pouvez attribuer à l'un, un plus fort potentiel qu'à l'autre, sans connaître le milieu et donc les critères par lesquels le tri, la sélection naturelle, s'effectuera. C'est l'environnement qui favorise plus une variante qu'une autre, pas les qualités de l'organisme, car, être blanc ou noir, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
"pour comprendre pourquoi telle ou telle espèce est la mieux adaptée, il faut bien regarder ses qualité propres, que ce soit son cycle de reproduction, son régime alimentaire, ses défense face aux prédateurs, etc. "
Non, ses qualités propres ne disent rien, ce n'est qu'en relation avec le milieu (et le milieu peut changer) que l'on peut comprendre pourquoi l'un a été plus "favorisé" (terme inadéquat également, car encore trop téléologique) que l'autre et donc a laissé plus de descendant, en terme de survie, que l'autre.
"En effet, c'est ce qui nous distingue, et c'est là où je pense que vous avez tort. Les vidéos dites virales ont toutes une "qualité" qu'il est difficile de définir, mais qui fait que les gens s'y intéressent. Que ce soit l'humour, le kitch, une revendication identitaire ou la révélation d'un pseudo-secret, toutes les vidéos virales sont "intéressantes". Seulement, il y a beaucoup plus de vidéos qui ont cette qualité que de mèmes internet. Une vidéo intéressante ne devient un mème que lorsqu'elle est suffisamment connue pour être parodiée, détournée, pour servir de référence culturelle. C'est ce que j'appelle le seuil critique, qui est, selon votre vocabulaire, une qualité relationnelle. Mais sans qualité propre, une vidéo banale n'atteindra jamais ce seuil critique."
Vous ne faites que marteler une tautologie, les vidéos à succès ont du succès... et une pétition de principe, parce qu'elles ont du succès, il doit y avoir de bonnes raisons intrinsèques à cela. Or, rien n'est moins sûr. Un tas de sable contient toujours des grains à sa base et à son sommet, sans que rien ne les distingue les uns des autres, chacun pouvant occuper l'espace de l'autre d'un tas au suivant.
"Votre erreur est de nier toute qualité aux vidéos et aux films (avatar) que vous jugez idiot ou inintéressant. Il faut savoir de temps en temps s'ouvrir l'esprit."
Non, je ne dis pas que les objets en question n'ont pas de qualité propre, mais je m'oppose au discours tentant de légitimer le succès sur la base de celles-ci, ce qui est tout à fait différent. Il y a certainement mille et une bonne raison de défendre Avatar ou non, mais elles ne tiennent pas à ce qui fait "mème", nuance.
yG
L'homme, l'éléphant ont développé des stratégies évolutives pour assurer la survie de leurs descendances, vie en communauté, masse, soins prodigués aux petits, etc. qui leur ont également donné l'avantage sur leurs concurrents (autres espèces simiesques, autres espèces d'éléphants, etc) qui ne bénéficiaient pas de ces caractéristiques au même degré.
Cool. C'est exactement ce que je disais au départ. Je suis ravi de constater que vous vous êtes rallié à mon avis.
Ce n'est pas moi qui est établi le vocable darwinien, je ne fais que constater les malentendus qu'il génère de facto. Le papillon noir n'est pas mieux adapté que le papillon blanc, tant que vous ne savez pas de quoi est fait l'environnement de chacun.
Je crois que ces malentendus existent surtout chez vous. Le vocabulaire relatif à la sélection naturelle est à mon avis dépourvu d'ambiguïté, du moins en français. En anglais "survival of the fittest" est plus ambigüe, car "the fittest" signifie à la fois "le mieux adapté" et "celui qui est le plus en forme".
Je continue à penser que vous n'avez pas vraiment compris le darwinisme, et que vous n'arrivez pas à admettre que les qualités (les caractéristiques, si vous préférez) d'une espèce entre en compte, et que quand on veut savoir pourquoi telle espèce survit mieux que telle autre, il faut bien les regarder. Il n'y a aucun égalitarisme dans la nature, et ça a l'air de vous gêner...
Vous ne faites que marteler une tautologie, les vidéos à succès ont du succès...
Nope. Je dis que les mèmes internet sont les vidéos (potentiellement) virales qui atteignent un "seuil critique" qui les font accéder au statut de références culturelles. 4ème fois que je le dis. Merci de bien vouloir faire l'effort de lire ce que j'ai écrit, et de ne pas plaquer vos idées/préjugés dessus.
Allez, j'arrête de vous répondre. Si cette fois vous n'avez toujours pas compris ce que je dis, ce n'est pas la peine de continuer à parler à un mur.
Cool. C'est exactement ce que je disais au départ. Je suis ravi de constater que vous vous êtes rallié à mon avis.
Ce n'est pas moi qui est établi le vocable darwinien, je ne fais que constater les malentendus qu'il génère de facto. Le papillon noir n'est pas mieux adapté que le papillon blanc, tant que vous ne savez pas de quoi est fait l'environnement de chacun.
Je crois que ces malentendus existent surtout chez vous. Le vocabulaire relatif à la sélection naturelle est à mon avis dépourvu d'ambiguïté, du moins en français. En anglais "survival of the fittest" est plus ambigüe, car "the fittest" signifie à la fois "le mieux adapté" et "celui qui est le plus en forme".
Je continue à penser que vous n'avez pas vraiment compris le darwinisme, et que vous n'arrivez pas à admettre que les qualités (les caractéristiques, si vous préférez) d'une espèce entre en compte, et que quand on veut savoir pourquoi telle espèce survit mieux que telle autre, il faut bien les regarder. Il n'y a aucun égalitarisme dans la nature, et ça a l'air de vous gêner...
Vous ne faites que marteler une tautologie, les vidéos à succès ont du succès...
Nope. Je dis que les mèmes internet sont les vidéos (potentiellement) virales qui atteignent un "seuil critique" qui les font accéder au statut de références culturelles. 4ème fois que je le dis. Merci de bien vouloir faire l'effort de lire ce que j'ai écrit, et de ne pas plaquer vos idées/préjugés dessus.
Allez, j'arrête de vous répondre. Si cette fois vous n'avez toujours pas compris ce que je dis, ce n'est pas la peine de continuer à parler à un mur.
juste en passant : Non la phrase d'origine de Spencer lorsqu'il parle de "Survival of the fittest" n'a que le seul sens "d'adaptation a l'environnement" et en aucun cas le sens recent et commun de "forme physique"
* edit ( la moitie avait disparu ) : De plus le terme anglais de "Survival of the fittest" n'est pas employe par les biologistes qui emploient "Natural Selection"> Spencer qui etait economiste, a invente le terme en lisant Darwin. Mais surtout "Fittest" pour les biologistes, est employe non pas dans le sens "forme physique" mais non plus dans le sens "d'adaptation" : Fittest est un terme en biologie utilise lorsque le taux de reproduction change d'une generation a une autre.
* edit ( la moitie avait disparu ) : De plus le terme anglais de "Survival of the fittest" n'est pas employe par les biologistes qui emploient "Natural Selection"> Spencer qui etait economiste, a invente le terme en lisant Darwin. Mais surtout "Fittest" pour les biologistes, est employe non pas dans le sens "forme physique" mais non plus dans le sens "d'adaptation" : Fittest est un terme en biologie utilise lorsque le taux de reproduction change d'une generation a une autre.
Oui, je soulignais juste que l'individu lambda, en anglais, peut faire la confusion.
"Cool. C'est exactement ce que je disais au départ. Je suis ravi de constater que vous vous êtes rallié à mon avis."
Non, ce n'est pas ce que vous dites, et donc je ne change pas d'avis, contrairement à ce que vous laissez entendre, car, toutes ces caractéristiques sont le fruit d'une reproduction différentielle qui avantage ceux de l'espèce ayant ces traits par rapport aux autres, ce qui permet l'évolution du trait en question. Tout passe par la reproduction, la survie d'un être stérile n'a aucune pertinence d'un point de vue évolutif. Il s'agit toujours de laisser des copies viables reproductivement, que cela passe par un taux de reproduction frénétique ou des soins aux petits, une masse corporelle dissuasive, il ne s'agit que de stratégie diverse pour un même but, non pas la survie individuelle, mais la survie évolutive, donc la reproduction. Cette notion est mieux expliquée dans l'autre ouvrage de Dawkins, "The extended phenotype", je crois me souvenir ou l'organisme, y compris ses comportements ne sont que des véhicules pour la survie, donc la reproduction du génome.
"Je crois que ces malentendus existent surtout chez vous. Le vocabulaire relatif à la sélection naturelle est à mon avis dépourvu d'ambiguïté, du moins en français. En anglais "survival of the fittest" est plus ambigüe, car "the fittest" signifie à la fois "le mieux adapté" et "celui qui est le plus en forme"."
J'aimerai que cela ne soit dû qu'à moi, mais, hélas, ce n'est pas le cas, outre les dérives historiques que certains ont faites à partir du darwinisme, comme le rappel L-P R ci après, les termes véhicules des conceptions, la preuve avec votre attachement à vouloir réifier au sein de l'organisme ce qui n'est pourtant que du relationnel et donc du factuel.
"Je continue à penser que vous n'avez pas vraiment compris le darwinisme, et que vous n'arrivez pas à admettre que les qualités (les caractéristiques, si vous préférez) d'une espèce entre en compte, et que quand on veut savoir pourquoi telle espèce survit mieux que telle autre, il faut bien les regarder."
Je note que vous ne tenez toujours pas compte des éléments que je vous rapporte, le papillon blanc n'est pas moins bien adapté que le noir et le papillon noir n'est donc pas meilleur que son congénère, tout dépend de l'arbre sur lequel ils se trouvent. Cela n'a donc aucun sens de parler de mieux adapté en se référant à l'espèce ou à l'une de ses caractéristiques, alors que l'adaptation se fait entre un organisme et son milieu.
"Il n'y a aucun égalitarisme dans la nature, et ça a l'air de vous gêner..."
Ce n'est pas la première fois que vous me dites cela, mais je ne vois pas à quoi vous faites référence.
" Je dis que les mèmes internet sont les vidéos (potentiellement) virales qui atteignent un "seuil critique" qui les font accéder au statut de références culturelles. 4ème fois que je le dis. Merci de bien vouloir faire l'effort de lire ce que j'ai écrit, et de ne pas plaquer vos idées/préjugés dessus."
Vous pouvez l'écrire autant de fois que vous voulez, cela ne donne à votre thèse aucun crédit supplémentaire.
"Allez, j'arrête de vous répondre. Si cette fois vous n'avez toujours pas compris ce que je dis, ce n'est pas la peine de continuer à parler à un mur."
Est-ce une qualité propre à ma personne ou à la relation que j'entretiens avec vous ? :P
yG
Non, ce n'est pas ce que vous dites, et donc je ne change pas d'avis, contrairement à ce que vous laissez entendre, car, toutes ces caractéristiques sont le fruit d'une reproduction différentielle qui avantage ceux de l'espèce ayant ces traits par rapport aux autres, ce qui permet l'évolution du trait en question. Tout passe par la reproduction, la survie d'un être stérile n'a aucune pertinence d'un point de vue évolutif. Il s'agit toujours de laisser des copies viables reproductivement, que cela passe par un taux de reproduction frénétique ou des soins aux petits, une masse corporelle dissuasive, il ne s'agit que de stratégie diverse pour un même but, non pas la survie individuelle, mais la survie évolutive, donc la reproduction. Cette notion est mieux expliquée dans l'autre ouvrage de Dawkins, "The extended phenotype", je crois me souvenir ou l'organisme, y compris ses comportements ne sont que des véhicules pour la survie, donc la reproduction du génome.
"Je crois que ces malentendus existent surtout chez vous. Le vocabulaire relatif à la sélection naturelle est à mon avis dépourvu d'ambiguïté, du moins en français. En anglais "survival of the fittest" est plus ambigüe, car "the fittest" signifie à la fois "le mieux adapté" et "celui qui est le plus en forme"."
J'aimerai que cela ne soit dû qu'à moi, mais, hélas, ce n'est pas le cas, outre les dérives historiques que certains ont faites à partir du darwinisme, comme le rappel L-P R ci après, les termes véhicules des conceptions, la preuve avec votre attachement à vouloir réifier au sein de l'organisme ce qui n'est pourtant que du relationnel et donc du factuel.
"Je continue à penser que vous n'avez pas vraiment compris le darwinisme, et que vous n'arrivez pas à admettre que les qualités (les caractéristiques, si vous préférez) d'une espèce entre en compte, et que quand on veut savoir pourquoi telle espèce survit mieux que telle autre, il faut bien les regarder."
Je note que vous ne tenez toujours pas compte des éléments que je vous rapporte, le papillon blanc n'est pas moins bien adapté que le noir et le papillon noir n'est donc pas meilleur que son congénère, tout dépend de l'arbre sur lequel ils se trouvent. Cela n'a donc aucun sens de parler de mieux adapté en se référant à l'espèce ou à l'une de ses caractéristiques, alors que l'adaptation se fait entre un organisme et son milieu.
"Il n'y a aucun égalitarisme dans la nature, et ça a l'air de vous gêner..."
Ce n'est pas la première fois que vous me dites cela, mais je ne vois pas à quoi vous faites référence.
" Je dis que les mèmes internet sont les vidéos (potentiellement) virales qui atteignent un "seuil critique" qui les font accéder au statut de références culturelles. 4ème fois que je le dis. Merci de bien vouloir faire l'effort de lire ce que j'ai écrit, et de ne pas plaquer vos idées/préjugés dessus."
Vous pouvez l'écrire autant de fois que vous voulez, cela ne donne à votre thèse aucun crédit supplémentaire.
"Allez, j'arrête de vous répondre. Si cette fois vous n'avez toujours pas compris ce que je dis, ce n'est pas la peine de continuer à parler à un mur."
Est-ce une qualité propre à ma personne ou à la relation que j'entretiens avec vous ? :P
yG
Vous n'avez toujours rien compris, tant pis. Bye bye.
"Vous n'avez toujours rien compris": Tristant Le Gall
J'ai bien peur que vous non plus.
yG
J'ai bien peur que vous non plus.
yG
Vous en avez trop dit ou pas assez, Rafik. Faudra faire un épisode deux.
Vous laissez entendre qu'on trouve dans les mèmes les mêmes genre de myths archétypaux qui font les succès universels de Avatar, ou de la Mélodie du Bonheur et vous renvoyez à un texte qui avance l'idée d'une "colonisation du réel" radicalement opposée.
Va falloir une fois pour toute trancher. Non ?
Non.
Bon...
Vous laissez entendre qu'on trouve dans les mèmes les mêmes genre de myths archétypaux qui font les succès universels de Avatar, ou de la Mélodie du Bonheur et vous renvoyez à un texte qui avance l'idée d'une "colonisation du réel" radicalement opposée.
Va falloir une fois pour toute trancher. Non ?
Non.
Bon...
Article à ne pas lire le lundi matin donc sous peine de foutre sa productivité en l'air pour la journée.
...
Trop tard ...
...
Trop tard ...
Un peu en retard cet article, "The Chronicles of Rick Roll" est deja sorti!!!
Et en entier!
Et en entier!
On prend les Mèmes et on recommence.
Serait-ce un article de Rafik ?