Drag queens : du cinéma à la télé, toujours dans la bonne humeur
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C'est un avis qui me semble très répandu dans les générations actuelles mais j'ai l'impression qu'il ignore un peu les vertus qu'ont pu avoir ce genre d'oeuvres auprès d'un public pour qui ne pas être homophobe (ou ne pas réduire des minorités à des (...)
Je me suis arrêtée à l'évocation de la cage aux folles. J'ai toujours détesté cette pièce. Je l'ai vue à la télé jeune ado. J'ai toujours trouvé que ça avait fait un tort considérable et pendant longtemps aux homosexuels. Beaucoup de gens en on(...)
Ça fait déjà la troisième émission publiée sans liens de téléchargement. Ça commence à saouler à force. Vous avez des abonnés qui ne peuvent pas forcément regarder les émissions en ligne, pour info. :/
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Alors je n'en suis qu'à une dizaine de minutes, mais que l'un des deux intervenant se permette de juger la diversité des maquillages sur l'extrait regardé (qui dure quelques minutes) prouve qu'il n'a même pas regardé la saison une en entier.
Heureusement que la seconde intervenante maîtrise un peu le sujet parce que ça ne fait pas très professionnel.
Un bémol pour cette émission que j'aime bcp dans le choix des intervenants. Le fait que Rafik arrive, les mains dans les poches, avec une culture cinéma du drag et des thématiques de genres datant d'il y a plus de 20 ans, c'est un peu désolant.
Autre excellente comédie musicale, dramatique celle-ci, qui se finit bien mal (ou pas) : Hedwig and the Angry Inch
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Je n'ai pas encore vu l'émission, mais la question de l'absence de drag king est-elle abordée ?
Je n'ai pas encore regardé l'émission.
Néanmoins, est-ce que Madame Delphine CHEDALEUX va revenir dans Post-Pop ?
"ou macho à cigare s'imaginant tomber amoureux d'une femme et accablé de réaliser que cette femme est un homme (Victor Victoria) -sauf que cet homme est-il véritablement un homme ?" euh... Ce n'est pas l'inverse? (référence au film "Victor Victoria"...!!! étonnant) A la mémoire du bon (excellent ?"acteur" ( comédien, un tantinet...") de ... "la grande évasion", "7 secondes en enfer", .... etc... (sans oublier ce contre emploi, quasiment le "génial" en retrait, dans "Space cow-boys" non?) monsieur James GARDNER non? Mais, bof... Mauvais exemple voulu intrinsèquement ? Ah bon... Excuses alors... Continuez, p'tite paroles d'abonné (bof... les p'tits sous, tant "kon na ce ki fô") fidèle à "pépère" dit "Daniel"... Mais, non, ce n'est pas "zune menace" de "désabonnement", ce serait se trancher la gorge neuronale mes bons zamis... Allez, hauts les .... choisissez... (ps: discutatouiller cinoche, c'est complexe non? Alors... Ah, les dimanches du matin "Rue de Rennes" avec les "zézitations" de monsieur Claude-Jean dit PHILIPPE... Après la projection , bien sûr...
I am what I am
I am my own special creation.
So come take a look,
Give me the hook or the ovation.
It's my world that I want to take a little pride in,
My world, and it's not a place I have to hide in.
Life's not worth a damn,
'Til you can say, "Hey world, I am what I am."
I am what I am,
I don't want praise, I don't want pity.
I bang my own drum,
Some think it's noise, I think it's pretty.
And so what, if I love each feather and each spangle,
Why not try to see things from a diff'rent angle?
Your life is a sham 'til you can shout out loud
I am what I am!
I am what I am
And what I am needs no excuses.
I deal my own deck
Sometimes the ace, sometimes the deuces.
There's one life, and there's no return and no deposit;
One life, so it's time to open up your closet.
Life's not worth a damn 'til you can say,
"Hey world, I am what I am!"
https://youtu.be/vuqMUO7qno0?si=w5IQhA4iL7JQby-x
Je me suis arrêtée à l'évocation de la cage aux folles. J'ai toujours détesté cette pièce. Je l'ai vue à la télé jeune ado. J'ai toujours trouvé que ça avait fait un tort considérable et pendant longtemps aux homosexuels. Beaucoup de gens en ont cru qu'un homosexuel était forcément une "folle". Bon nombre de beaufs n'hésitaient pas à imiter des scènes de la cage aux folles dès l'évocation de l'homosexualité masculine. Pour moi ça en faisait la pièce beauf de chez beauf.
J'imagine que pas mal d'homosexuels ont dû beaucoup souffrir quand on leur renvoyait à la gueule les pauvres vannes de la pièce.
Je parle au passé, mais j'ai constaté récemment que certains crétins (dont un collègue directeur d'école) en étaient encore à se déhancher et citer les répliques de la pièce juste à l'évocation de l'homosexualité de quelqu'un.
Mais heureusement c'est quand même devenu très rare et assez mal vu. Le directeur en question a vite compris qu'il ne ferait rire personne comme ça..
Merci au secret de brokeback mountain et d'autres films et séries de montrer l'homosexualité de façon respectueuse Je n'ai pas vu le jeu télé drag race qui ne m'intéresse pas, mais j'imagine qu'il doit y avoir un côté assez touchant et que télé réalité oblige on montre habilement les failles de ces garçons derrière le mascara. J'ai beaucoup de respect pour eux et une vie que j'imagine pas facile, mais je trouve ça très triste et très datée cet asservissement aux stéréotypes du genre féminin. Je ne comprends pas qu'on puisse dire qu'ils dénoncent les stéréotypes de genre, alors qu'ils passent une grande partie de leur vie en les portant et en les imitant. .
C'est un avis qui me semble très répandu dans les générations actuelles mais j'ai l'impression qu'il ignore un peu les vertus qu'ont pu avoir ce genre d'oeuvres auprès d'un public pour qui ne pas être homophobe (ou ne pas réduire des minorités à des stéréotypes en général) n'était pas une exigence morale aussi évidente qu'elle semble l'être aujourd'hui.
Je veux dire, depuis que des œuvres culturelles en traitent positivement, il y a eu deux manières d'aborder les minorités, une qui se base sur en représenter des éléments illustrant les aspects les plus folkloriques attachés à certains de leurs membres mais humanisent même ces cas les plus éloignés de la norme (de la majorité, des dominants) en les rendant attachants et sympathiques, d'autres qui choisissent d'en représenter des éléments déjà proches de cette norme pour les normaliser d'avantage.
Je dis minorités car ça ne s'applique pas qu'aux homosexuels, les juifs de Rabbi Jacob ou les Noirs de Black Mic Mac, par exemple, sont tout autant des constructions basées sur des stéréotypes ou en tout cas mettant en avant l'aspect le plus folklorique possible de certains éléments de ces minorités que peuvent l'être les gays de La Cage aux Folles.
La démarche politique de ce genre de films, faits à une époque où le cinéma populaire s'adressait avant tout à une majorité non déjà convaincue par une vision progressiste, et qui même sans lui attachait certainement les minorités à un certain nombre de stéréotypes folkloriques (peut être moins mais en les voyant bien plus négativement). Me semble avoir été de pousser à la sympathie et à la tolérance même de l'Autre le plus différent possible de la norme (à partir de quoi l'autre plus proche d'elle ne pouvait que s'en retrouver acceptable aussi, même si par contre le public s'en retrouvait surpris qu'il ne corresponde pas au folklore évoqué). Après il avait évidemment pour inconvénient, dans la partie du public qu'il ne parvenait à convertir à plus de tolérance, d'offrir encore plus d'arguments pour se moquer des minorités (et de rendre de plus innocents sensibles à leurs "bonnes blagues" basées sur des stéréotypes).
L'approche (d'une grandissante partie) du cinéma moderne, me semble répondre à d'autres considérations, il tient bien plus compte de l'avis des déjà convaincus (que l'homophobie, le racisme, etc. c'est mal et les clichés pouvant y être associés aussi) et des minorités elles mêmes (enfin en particulier de leurs éléments les plus proches de la norme dominante, qui n'aimeraient pas être assimilés à leur part la plus extrêmement folklorique), et évite à partir de là d'entretenir des stéréotypes vus négativement.
D'un autre coté on peut se demander quel effet il peut avoir sur la tolérance des membres de minorités qui s'en approcheraient le plus, vu que ce qu'il fait c'est juste souligner que des gens "presques normaux" car éléments de minorités sont aussi "presque normaux" que la moyenne des majoritaires, et peuvent donc être sympathiques et acceptés. Dans certains cas on pourrait en arriver à se demander si sa propagande n'est pas plus en faveur, sinon de la norme de ne pas "trop" s'en écarter, que des minorités dans toute l'altérité que certains de leurs éléments peuvent déployer.
Une autre question qui pourrait se poser (en voyant le nombre d'agressions homophobes et de discours réactionnaires qui n'a pas baissé tant que ça malgré tout ce cinéma) c'est est ce que cette approche moderne correspond à une évolution réelle du public vers plus de tolérance (qui justifierait de viser maintenant l'acceptance complète au sein de la norme plus qu'une tolérance des différences déjà atteintes) ou à du wishful thinking sur comment il aurait évolué. Ce message étant déjà long je ne développerai pas cette partie.
Enfin à l'arrivée c'est pour moi une question bien plus complexe qu'il n'y parait (même pas réduisible à la question des temps qui changeraient), où les deux approches ont leurs avantages et inconvénients.
C'est une vraie question que celle des caricatures des homos. Un certain public peut effectivement confondre la caricature avec la réalité. Mais d'un autre côté, comme vous le soulignez, la caricature n'exclut pas un regard bienveillant qui peut contribuer à l'acceptation. Il ne faut pas oublier qu'on part de loin.
Pour illustrer le propos, deux chansons. La première, par Fernandel, n'est pas du tout bienveillante. C'est de la pure moquerie. La seconde, "ils en sont tous", de Robert Rocca, est tout autant caricaturale, mais d'un comique plus léger. Un ami chanteur, homosexuel, l'a mis à son répertoire. L'autodérision, ça passe mieux.
Pour terminer, une troisième chanson qui montre la difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité de dire qu'on est homosexuel au lendemain de la guerre et jusque dans les années 50 et 60 lorsqu'on est une vedette.
Jean-Claude Pascal, au cinéma, avait des rôles de séducteur. Il a tenu les plus belles actrices dans ses bras. Comme chanteur, il a gagné le Grand Prix de l'Eurovision 1961 avec une chanson avec un sens caché, qui pointait la répression des amours homosexuelles, "Nous, les amoureux". Nul doute que si les jurés
Nul doute que si les jurés avaient compris la chanson, il aurait plutôt terminé dans les derniers.
Et zut, j'ai oublié le lien (quand est-ce qu'ASI va permettre qu'on corrige ses commentaires ?) "Nous, les amoureux".
Bof bof bof pour le secret de Brokeback mountain. C'est peut-être "respectueux" mais j'ai toujours trouvé que c'était l'archétype du film d'homos pour et par des hétéros. La représentation enchaîne cliché sur cliché, les héros n'ont qu'un physique et pas de personnalité, on est plus proche du yaoi pour faire fantasmer les hétérottes que du film gay.
Il y a moins de néo-nazis qui s'y invitent qu'aux lectures pour enfants, ça peut expliquer la bonne humeur.
Ça fait déjà la troisième émission publiée sans liens de téléchargement. Ça commence à saouler à force. Vous avez des abonnés qui ne peuvent pas forcément regarder les émissions en ligne, pour info. :/