Dronautes et antidronautes
Etrange matin : pendant que les radios généralistes rampent au ras des manifs et des barrages
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Derniers commentaires
C'est pas au point, les réglages, dans l'axe du bien...
Et on va aussi très probablement se faire complétement bouffer par 2 ou 3 monstres sur l’offre légale numérique, surtout quand on considère les discussions effroyablement franchouilles ayant lieu dans ce domaine, un résumé de situation :
http://iiscn.wordpress.com/2013/10/16/contenu-sur-le-net-piratage-offre-legale-resume/
Amazon remplace beaucoup de métiers intéressants par quelques métiers vraiment pourris. Quant à l'argent dégagé par les économies d'échelle, il ne sert pas vraiment à rendre plus rose la vie de ceux qui se retrouvent sans salaire. Où est le progrès pour la société ?
Et franchement, ça donne envie de passer le permis et avoir une arme à feu. Pour les tirer. Tant qu'ils ne sont pas armés pour répondre. C'était pareil les drones Predator: au début, ils n'étaient pas armés. Maintenant: Kill zone de 15m.
Pas envie que mon présent soit Shadowrun sans les elfes. C'est naze j'veux être un elfe.
Sujet à la fois "écran de fumée" dans l'actualité du jour, et passionnant à long terme !
Mais se taper la logorrhée scientiste et les 50 commentaires de Freudqo, c'est long ; heureusement cela permet d'apprécier les interventions sensées de Al1 et Pow Wow :-)
Eh oui, Twitter a une longueur d'avance sur l'info immédiate. Il a déjà digéré tout ce week-end localement la marche anti-TVA, l'écotaxe, l'équitaxe, le bijoutier relâché, le match PSG-OL, et internationalement l'Ukraine, le métro de NY amérissant sur l'Hudson River, Obama grimé en Rosa Parks, etc... pendant que lémédias traditionnels ronronnaient le dimanche en faisant leur shopping de Noël sur les Champs-Elysées (du bon côté du trottoir, hein) et se repassant la vie de Lady Di.
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Vous voulez d'une société où les patrons auront besoin de vous séduire ? Mais qui choisit son emploi aujourd'hui ? L'ingénieur qui a quelques années d'études, de l'expérience et qui obtiendra facilement 4 ou 5 entretiens, ou l'ouvrier non qualifié qui prendra ce qu'on lui donnera ?
Moi j'espère une société d'ingénieur, d'artistes, de designers, d'architectes, de médecins. Vous, vous pensez que l'avenir c'est la livraison individuelle ?
Il se trouve que ces derniers préfèrent peut-être leur boulot, et qu'ils ne se ruinent pas la santé spécialement en le pratiquant dans le respect de la loi et de leur convention.
Vous parliez "d'utopie marxiste" plus haut concernant Friot en le simplifiant très sommairement, au sujet du revenu universel.
Vous êtes conscient, je l'espère, que vos points de vue sur les différentes catégories professionnelles plus ou moins "pénibles" selon vos points de vue (certains métiers de bureaux peuvent être très "pénibles" même dans le respect des lois, pour rappel, même s'ils ne sont pas physiques au sens strict), relèvent d'une autre utopie - certes différente; mais d'une utopie tout de même ?
Et pour revenir à notre exemple du drone façon Amazon.fr, les choses ne sont peut-être pas aussi simples qu'elles n'y paraissent de prime abord.
Woh woh woh. Non non non. Attention : si vous parlez de revenu universel, on n'est d'accord que ce n'est pas ce qu'on appel le "revenu de base" ou le "revenu inconditionnel" hein ? Parce que parler de revenu universel, c'est un peu faire croire que Friot défend le revenu inconditionnel alors que pas du tout. Et le revenu inconditionnel, à bien des égards, c'est un projet plutôt libéral.
Il se trouve que ces derniers préfèrent peut-être leur boulot, et qu'ils ne se ruinent pas la santé spécialement en le pratiquant dans le respect de la loi et de leur convention.
Vous voulez voir l'espérance de vie en bonne santé d'un ouvrier comparé à un employé de bureau ? Vous n'avez pas 36 solutions, soit vous faîtes porter les sacs de ciment par des hommes toute la semaine, et forcément ça les abîmera plus que de rester à un bureau, soit vous remplacez ce transport par les machines. Quoi qu'il arrive le salut vient par le progrès.
Vous êtes conscient, je l'espère, que vos points de vue sur les différentes catégories professionnelles plus ou moins "pénibles" selon vos points de vue (certains métiers de bureaux peuvent être très "pénibles" même dans le respect des lois, pour rappel, même s'ils ne sont pas physiques au sens strict), relèvent d'une autre utopie - certes différente; mais d'une utopie tout de même ?
J'essaie de rester vague à dessein. Je ne vais pas décrire par le menu l'ensemble des métiers accessibles à l'ouvrier ou à l'employé de bureau à chaque fois que j'écris. De plus le propos ne visait pas uniquement la "pénibilité". Le but c'est de faire remarquer que la tendance générale c'est de déplacer le métier des tâches lourdes et répétitives vers des tâches faisant plus appel à l'ingéniosité et/ou à l'imagination. C'est un processus lent, mais existant, et qu'on peut voir à l'œuvre sur les 50 dernières années.
Et pour revenir à notre exemple du drone façon Amazon.fr, les choses ne sont peut-être pas aussi simples qu'elles n'y paraissent de prime abord.
Ce que j'aime, c'est cette capacité que vous avez à rêver, à imaginer, à vous projeter. "Oh mon Dieu, mais comment on va faire, on n'a pas le droit de faire voler un drône pour l'instant". Forcément, on n'a pas de législations spécifiques aux drones : c'est une invention récente. Mais on est déjà dans la "certitude" que ça sera interdit.
Perso, je vais me contenter de penser aux défis techniques que cela représente, qui sont de vrais enjeux. Comment automatiser, sécuriser etc… le parcours de drones pour la livraison, ça c'est rigolo. La loi, franchement…
Mais dites-moi, les fameuses "machines".. ça représente du boulot, et à la chaine, et du coup je me pose la question: participer à la construction de ces belles machines, ça risque d'abimer l'ouvrier bien plus qu'à un travail de bureau, et côté routine, cela n'a pas grand chose à envier, en définitive, à la caissière de supermarché.
Le progrès absolu, ne serait-il donc pas que ce soit des machines qui fabriquent les machines ?
Enfin, je vous le rappelle quand même, les tâches lourdes sont inévitables, et il est vrai que tout le monde n'est pas égal en matière de constitution et face à la santé. Vous savez que certaines personnes s'useraient aussi vite, sinon davantage, à faire un travail de bureau plutôt qu'un travail manuel ?
Ce n'est pas si simple, il y a des métiers plus pénibles que d'autres, c'est vrai, mais c'est ainsi, et tout le monde ne peut pas, ou n'aspire pas à faire le boulot que d'autres font, et vice et versa. L'objectif, à mes yeux, est surtout, avant de me poser la question de la trajectoire d'un drone d'un point A vers un point B, de protéger la loi concernant les règles du travail, et de l'améliorer afin que la majorité des travailleurs, qui sont sous-rémunérés et mal informés de leurs droits, soient mieux protégés dans la pratique de leur profession, qu'ils soient balayeurs ou plaquistes. Et pour moi, il n'y a pas trente-six manières d'y parvenir.
Il faut croire que nous sommes tous les deux des "rêveurs", même si nous ne faisons pas les mêmes ici.
Sans déconner ? Pour de vrai ? Mais en moyenne, qui fait le boulot le plus physique entre l'employé moyen et l'ouvrier moyen ?
Le progrès absolu, ne serait-il donc pas que ce soit des machines qui fabriquent les machines ?
En fait, c'est déjà souvent le cas.
Enfin, je vous le rappelle quand même, les tâches lourdes sont inévitables, et il est vrai que tout le monde n'est pas égal en matière de constitution et face à la santé. Vous savez que certaines personnes s'useraient aussi vite, sinon davantage, à faire un travail de bureau plutôt qu'un travail manuel ?
Non, je ne le sais pas, et ça n'a rien d'évident. Les tâches lourdes n'ont rien d'inévitables. Avant la mécanisation de l'agriculture, on pensait qu'il était inévitable de mobiliser des dizaines de personnes pour moissonner quelques hectares. Avant l'invention de la machine à laver, on croyait que les femmes (charmante époque au passage…) laverait toujours les vêtements à la main.
Pourquoi cette volonté de refuser à tout prix ce que le progrès peut apporter ? Oh, non, en effet, on aura encore des boulots avec des tâches lourdes et répétitives pendant quelques dizaines ou même centaines d'années puisque vous y tenez, rassurez vous. Est-ce une raison de ne pas se réjouir lorsque l'une d'entre elle disparaît ?
Ce n'est pas si simple, il y a des métiers plus pénibles que d'autres, c'est vrai, mais c'est ainsi, et tout le monde ne peut pas, ou n'aspire pas à faire le boulot que d'autres font, et vice et versa.
La question n'est pas celle de savoir si on est content de ce travail ou pas, et si on l'échangerait. J'espère en effet que sur les 50% de la population occupée à des emplois de bureau ou d'ouvrier, une bonne partie puisse s'épanouir dans leur travail, sinon c'est triste. La question, c'est de savoir si ce travail existe.
La machine a viré des ouvrier d'usine. Des robots fabriquent des voitures. L'informatique a mis des comptables et des secrétaires à la porte. Les e-mails mettent à terre les services postaux. Et vous n'imaginez pas les dégâts effroyables que va faire l'impression 3D dans plusieurs dizaines de secteurs.
Protéger les travailleurs du progrès, c'est les enfermer dans leurs tâches et les maintenir dans l'illusion qu'ils ne pourront jamais évoluer. Si vous voulez protéger les travailleurs, assurez leur un filet de sécurité confortable, la formation continue et l'accès à l'éducation et aux formations. Croire qu'en rendant un licenciement, une fermeture de boîte difficile, et au finale l'embauche difficile, freiner la concurrence, va empêcher les travailleurs d'être à la rue, c'est croire que plonger dans une piscine avec un pull en laine va vous empêcher d'avoir froid. Ça va ralentir l'arrivée du froid, mais en sortant de la piscine, vous aurez froid plus longtemps en galérant pour enlever le pull.
Oui, on est des rêveurs. J'en suis convaincu. Mais j'avoue que si votre rêve ne serait pas un cauchemar pour moi, il est très, très loin du rêve.
Mais si vous ne dites pas tout, comment voulez-vous qu'on s'y retrouve, freudqo ?
Sinon, là, je n'y résiste pas, pardonnez-moi:
Moi: " Le progrès absolu, ne serait-il donc pas que ce soit des machines qui fabriquent les machines ? "
Vous: "En fait, c'est déjà souvent le cas. "
Allez, j'ose aller plus loin: le progrès absolu ne serait-il donc pas que ce soit des machines qui fabriquent les machines qui fabriquent les machines ?
Tant que vous faites semblant de ne pas comprendre - et tirer les conséquences - de ce que j'ai voulu dire, on peut rajouter des tiroirs jusqu'à ce que - miracle ! - on arrive à déterminer qui fabrique la première machine qui elle-même fabrique les autres.
Les tâches lourdes n'ont rien d'inévitable, sinon ? Ben jusqu'à preuve du contraire, il faut se réveiller, freudqo, surtout si - et là je suis battu à plates coutures en matière d'utopie - vous pensez que la tâche qui consistera à faire fonctionner ces drones et surveiller les trajectoires, l'entretien, etc - et la fabrication !, fait disparaitre une tâche pénible. Je crois qu'à l'instar des drones, vous planez dans les couloirs aériens, je vous ai connu plus terre à terre.
Et en ce qui concerne les rêves, ils n'ont d'intérêt que si on est bien réveillé avant et après, sinon, il est à prévoir que vous vous trouviez dans le fantasme. Celui de croire que ce drone supprimera une tâche pénible sans en générer d'autres. De croire que fabriquer des robots qui fabriquent les voitures relève de la tâche légère. Sans même parler d'un monde peuplé de machines diverses et variées partout où se trouvent les Hommes: je ne suis décidément pas sûr que votre rêve ne soit pas mon propre cauchemar, freudqo.
Ce que vous défendez peut-être sans vous en rendre compte, c'est le progrès technologique sans entrave qui, avec sa louable intention de décharger l'Humain de ses fardeaux pénibles, efface purement et simplement l'Humain. Comme le démontre, entre autres, votre exemple que pour quelques sous de moins sur Amazon.fr, peu vous chaud que les libraires du coin s'éteignent les uns après les autres.
En fait, je suis à peu près sûr que votre rêve est mon cauchemar, en définitive.
Vous dormez, ou quoi ?
Ou bien peut-on se fixer, en tant qu'ingénieurs, designers ou je ne sais quoi, l'objectif d'une société où l'homme est libéré le plus possible de l'aliénation du travail (même si ça ressemble à une utopie marxiste de base) ?
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Par contre, je trouve très limité de l'utiliser comme argument d'autorité dans une discussion sur l'économie. Je trouve même déplacé cette utilisation de citations de grands hommes sur internet (dont une grande partie sont apocryphes (pas celle-ci en effet)) datant de plus d'un siècle sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas pour appuyer des propos d'aujourd'hui. Une fois de temps en temps c'est drôle, quand ça devient l'argument principal, c'est naze.
Et voilà que je tombe, le mot est faible, sur votre échange avec l’estimable Ulysse.
Je commence par la fin et je vous cite : « Quand au progrès technique, il n'est ni bon ni mauvais. Il y a des problèmes éthiques, qui touchent à la vie humaine sa conception, pourquoi pas. Mais le remplacement de livreurs par des drones n'en fait sûrement pas partie »
Comment ne pas être d’accord avec vous ?
Mais avant la fin, il y a le commencement. Comme dans les saintes écritures.
Et dans ce commencement, vous témoignez et je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué, d’une espèce de sorte de fatalisme enthousiasme envers le changement qui certes-détruit-quelques-vies-au-passage-mais-c’est-la-rançon-du-progrès. Je reprends mon souffle.
Et dans ce commencement, vous semblez oublier la fin des fins. Les sociétés humaines ne sont soumises à aucun fatalisme, sauf celui ou ceux qu’elles s’inventent.
Il paraît qu’Abraham était prêt à sacrifier sa descendance pour le dieu qu’il adorait. Il semble que nous soyons nous aussi tous condamnés à nous sacrifier. Mais à quel dieu ?
On (on c’est vous, moi et quelques autres) peut se passer de conseiller financier à la BASDSCmo (Banque Au Service De Ses Clients mon oeil).
La BASDSCmo ne peut pas se passer de la femme de ménage. Et le dieu que pas mal d’entre nos congénères semblent adorer, ne connaît pas la femme de ménage de la BASDSCmo. Il ne connaît que le PDG d’icelle et il est prêt à lui verser de pantagruéliques retraites cerise sur le gâteau ou le chapeau.
Mais revenons à nos moutons en forme de progrès technique.
Vous disposez déjà, sinon c’est pour bientôt, de l’appli smartphone qui vous permettra « d’optimiser vos avoirs financiers », c’est à dire les quelques milliers d’euros, contrepartie de votre sueur.
Mais qui donc passe l’aspirateur et épluche les carottes ? Qui donc sort la poubelle ? Les artistes, ingénieurs, chercheurs que ces messieurs n’auront pas jugé utile d’embaucher ? Ces artistes, ingénieurs, chercheurs à bac plus N+1, N étant supérieur ou égal à quatre, vous les payez combien ?
Le progrès technique n’a pas résolu beaucoup des problèmes des sociétés humaines. Sinon Léonard de Vinci aurait pris le pouvoir et ses descendants se seraient [s]dém…[/s]débrouillés pour le garder.
Et pour la chute, je recopie DonDiego qui écrit : «a u milieu de votre vision béate de la transformation des métiers, il y a des réalités douloureuses. Libre à vous de les ignorer. »
Oui. Détruire des vies. Rien que ça. Haha. Allez répondre à des arguments après ça.
"Oui mais le progrès des fois c'est bien"
"ÇA DÉTRUIT DES VIES, ORDURE FASCISTE"
Désolé, mais la caricature est trop tentante.
Mais qui donc passe l’aspirateur et épluche les carottes ? Qui donc sort la poubelle ? Les artistes, ingénieurs, chercheurs que ces messieurs n’auront pas jugé utile d’embaucher ? Ces artistes, ingénieurs, chercheurs à bac plus N+1, N étant supérieur ou égal à quatre, vous les payez combien ?
Et allez, homme de paille, encore et toujours.
Oui, il y a encore des éboueurs et des femmes de ménage. Breaking news. Le but, c'est qu'il y en ait plus ou moins ? Le but c'est qu'on fasse des robots pour faciliter le ménage ou la femme de ménage avec sa serpillère est l'horizon indépassable des jeunes filles qui n'ont pas les moyens, l'argent, l'envi de faire des études ?
Comme je l'ai écrit ailleurs, il y a plusieurs façons de voir le progrès technique. Soit on le nie, et on s'obstine à maintenir des industries, des emplois, inutiles. Soit on l'accompagne, et on se sert de la croissance créée pour former les ouvriers aux métiers du futur. Vous avez choisi votre camp, moi le mien.
Je ne chialerai jamais parce qu'on a créé une machine pouvant remplacer l'homme. Parce que ça veut dire que l'homme pourra se consacrer à d'autres tâches plus stimulantes, la machine commençant par remplacer les tâches basiques avant de s'attaquer aux plus ardues. C'est tout.
Vous avez tout dit. Enfin tout ce que vous pensez. Nous ne pensons pas la même chose.
Pour vous, il y a "l'homme* qui pourra se consacrer à d'autres tâches plus stimulantes"
Pour moi et quelques autres il y a ceux qui vont en profiter. Sauf si on les en empêche. Par la force.
Bonne après-midi.
* j'espère que votre homme est un terme générique qui embrasse la femme. J'espère...
Pour vous, il y a "l'homme* qui pourra se consacrer à d'autres tâches plus stimulantes"
Pour moi et quelques autres il y a ceux qui vont en profiter. Sauf si on les en empêche. Par la force.
Haha, oui, le mal. ils vont empêcher les autres de travailler et de se trouver des tâches plus stimulantes. Ah non, ça pardon, c'est plutôt la tâche des antiprogrès en fait. Ceux qui veulent interdire le livre numérique, amazon, etc…
* j'espère que votre homme est un terme générique qui embrasse la femme. J'espère...
Vous êtes con ?
J'avais pas lu ça...
On est toujours le con de quelqu'un d'autre. Un chose est sûre, vous ne serez plus jamais le mien.
Moi je n'ai rien dit. Pourtant ce que vous défendez, la conservation des usines de bagnole ou d'acier, ce refus d'accepter que la société évolue vers les métiers de service, on peut très bien le voir sous la grille de lecture sexiste : http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2012/11/29/de-quoi-avons-nous-besoin.html . Mais je ne me permettrais pas de vous en accuser.
Belle évolution !
Cette autre chose, je ne la comprends pas : vous ai-je jamais accusé d'avoir une pensée qui n'était pas la votre ,
De qui ou quoi serais-je l'homme de paille ? Je me suis apparemment trompé sur vous et vos capacités d'analyse et de réflexion.
Tant pis pour moi.
Cette autre chose, je ne la comprends pas : vous ai-je jamais accusé d'avoir une pensée qui n'était pas la votre ,
Oui, bien sûr. Vous m'accusez de nier qu'aujourd'hui on a encore besoin de gens pour couper les carottes et nettoyer les sols. Je ne l'ai jamais ne serait-ce que sous entendu.
Vous m'accusez d'être un homme de paille. Je vous réponds que personne ne me dicte ce que je pense et ce que j'écris. Et vous vous parlez d'autre chose.
De deux choses l'une. Ou vous êtes totalement idiot, ce que je ne crois pas, ou vous avez décidé de promener la bête. Mais la bête est si bête qu'elle ne veut pas se promener.
Fin du dialogue.
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Ça c'est pas à moi qu'il faut poser la question....
Moi j'ai juste voulu rendre service. ;-)
Non, je vous accuse d'utiliser la rhétorique de l'homme de paille. Vous vous êtes trompé sur le sens de mon propos. Je vois bien le quiproquo du coup.
L'homme de paille, c'est lorsqu'on travestit l'argument d'un autre par un argument plus facile à contrer. J'espère que c'est plus clair.
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En France, on subventionne les activités qui s'écroulent. On baisse la TVA sur la restauration parce que les restos ferment. On empêche amazon de faire des réducs (et on fait le prix unique du livre) pour pas que les libraires ferment. On lutte hardiment pour conserver des usines d'acier, de bagnole, de poulets surgelés ou de pneus. En France, on subventionne la presse papier déjà exonéré de TVA (pratiquement).
Parallèlement, en France, on avait créé le minitel. On l'a pas vendu. On a créé le concorde. On en a vendu 10. En France, on avait une entreprise qui faisait des tablettes numériques avant tout le monde. Archos, ça s'appelait. Maintenant, ARCHOS c'est du bas de gamme que j'avais pitié pour eux la dernière fois que j'en ai vu une entre Samsung et Apple. En France, on a une entreprise qui fait des documents de sécurité pour la Chine. Mais ça, personne n'en parle jamais. Parce que ça, c'est pas sexy. En France, on veut que notre fierté ce soit de l'acier trop cher et des voitures moyenne gamme qu'on vend pas trop.
Je vous laisse voir quelle stratégie la France adopte face au progrès, et réfléchir à la part de responsabilité qu'ont le progrès ou nos politiques publiques dans la situation actuelle du marché du travail.
Diantre, Twitter parle ! Le maninaute serait-il animiste ?
Mais Daniel Schneidermann ne se laisse pas manipuler, lui!
Mais la pire des réactions, c'est "oh mon Dieu, ils vont remplacer des vrais employés humains". Breaking news, la machine remplace l'être humain. Et le tracteur a remplacé le paysan. N'empêche que je suis content de pas crever la fin dans la campagne du 19ème siècle. Et la machine outil a diminué le nombre d'ouvriers. Mais qui espère sincèrement que ses enfants feront les 3 huit toute leur vie ? Et l'informatique a fait chuter le nombre de dactylos. Quel dommage ! Ma fille ne pourra pas passer sa vie à recopier les ordres de son n+1. Et l'e-mail va tuer la poste, j'en suis sincèrement désolé. Et un jour tous les métros seront automatisés, et fonctionneront la nuit et le dimanche. Pardon à tous ceux qui aiment taper la causette avec le conducteur du métro. Et les caisses automatiques et les scannettes vont se multiplier en grande surface. Désolé pour ceux qui trouvent intolérables de ne dire que "bonjour, au revoir" à la caissière qui branche leur scannette ou surveille les caisses auto. Et le livre numérique et les tablettes vont achever l'imprimerie telle qu'on la connaît.
Je comprends pas cet attachement de la gauche radicale aux métiers les plus pourris et les plus chiants. Plus encore que les libéraux et les social-démocrates, c'est eux qui devraient être contents de cette évolution. Les métiers que la machine prend, c'est du temps libre pour l'homme. Du temps libre pour faire autre chose : créer, imaginer, inventer, échanger etc… Ah mais pardon, artiste, designer, architecte, ingénieur, infirmière, médecin, aide à domicile, c'est pas des VRAIS métiers utiles à la société. Le vrai métier c'est que tu fabriques des grandes barres d'acier en te ruinant la santé. Le vrai métier c'est que tu scannes des codes barres toute la journée au point que le bip de ta caisse te rende fou. Parce que là, tu PRODUIS un truc ou tu VENDS un machin pour de vrai.
Les partisans de l'ouverture des magasins 24 h sur 24, 7 jours sur 7, marquent des points.
Le rapport Bailly propose en effet davantage de dimanches ouvrables, et Ayrault annonce une loi pour 2014.
jeudi 14 février 2013, par Philippe Leymarie
Le monde diplo
(...)Il est le vrai « seigneur des drones », l’homme qui a la haute main sur la « kill list », et sur les assassinats ciblés : John Brennan, conseiller à la Maison Blanche pour le contre-terrorisme — que le président américain Barack Obama veut nommer nouveau chef de la Central Intelligence Agency (CIA), en remplacement du général David Petraeus — devait s’expliquer à nouveau, ce mardi 12 février, devant la commission du renseignement du Sénat, mais à huis clos, sur les engagements en cours en Tunisie, Libye et au Mali. La ratification de sa nomination par le Sénat reviendra à re-légitimer l’usage des drones et des assassinats ciblés, une procédure utilisée dans le secret, sur un mode souvent préventif qui néglige les dégâts humains et politiques. Pourtant, cette nomination signera sans doute également la fin du processus de militarisation de la CIA...
Peut-être aurait-il fallu commencer par là...C'est bientôt Noël. Tout ce qui vous met au devant de l’étal est bon à prendre.
C'est bientôt Noël, mais pas pour notre lider maximo : Sa chronique de ce matin contient quelques fôtes de frappe qui trahissent soit une fatigue normale en cette fin damnée (ce n'est pas une faute de frappe), soit un lapsus calami que même Freud y sait pas l'expliquer, soit un tel manque de personnel que la chronique du lundi matin ne peut être relue par personne.
Maintenant que j'ai vidé mon fiel, au fait.
Rien que le nom d'Amazon (sans "e") évoque une référence à la mythologie. Je m'interroge très fort sur l'aptitude des manageurs d'ici ou là à intégrer les enseignements de la mythologie. J'ai écrit intégrer, pas exploiter.
Parce que exploiter, ça, ils ont appris.
Ils ont appris.
Alain Korkos est bien plus qualifié que moi pour illustrer l’utilisation du thème de l’oiseau miraculeux. Et quel oiseau plus miraculeux qu’un drone ?
Ils n’ont pas intégré. Imaginons un sondage auprès d’unéchantillonreprésentatif (toujours pas de fôte de frappe) qui pose la question suivante : « Un drone c’est quoi pour vous ? »
Je ne parle pas des Palestiniens et autres damnés de la terre, bien sûr. Eux ils savent ce qu’est un drone.
Les autres réponses ne vous diront sans doute rien. Parce que 99,98% des sondés n’ont pas connu la terreur que vous inspire le bruit du drone.
Pour finir : Amazon, ça évoque quoi pour vous ?
Sinon, ce matin, grosse rigolade : "attention embouteillages à prévoir", nous hurlaient les media mainstream... et, en direk-live du "terrain" : "oh ben nan... il n'y a que 3 camions alors que les militants en attendaient au moins une trentaine" ! Des envoyés spéciaux envoyés spécialement sur ... rien !
Lorsque Bezos mettra ses drones en circulation, je m'achèterai un gun et je les dégommerai comme au ball trap.
Puis je récupèrerai la marchandise qui n'aura pas trop souffert de la chute. A chaque drone abattu une nouvelle surprise.
Le progrès technologique laisse entrevoir de bien alléchantes perspectives.
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Non mais sérieusement, on parle de ça ? des drones ?
On avait aussi les irrégularités des décomptes de voix aux élections des Honduras aussi, ou de la répression des manifestants de ce sympathique Juan Orlando Hernandez.
Bah, une autre fois sans doute.
Et puis, c'est tellement loin, les Honduras - billet de 2010, dernier en date).
Sur les déclinaisons des "et si" (carabine, filets tendus par de nouveaux bandits de grand chemin etc.), il faut noter que ça peut s'appliquer sur le parfait symétrique de cette vision d'avenir. Touriste à venise cet automne, j'ai pu constater que les camionnettes de la Poste y étaient évidemment remplacées par des bateaux, et que la fin de la livraison se faisant à pied (on marche et porte beaucoup à Venise), on peut à l'occasion voir des canots amarrés le long de quai séculaires, chargés de colis Amazon, et momentanément personne pour empêche de s'y servir.
Et moi je suis Les Beatles.
Alain Korkos pourrait peut-être nous concocter une rétrospective des livraisons aériennes?
Une question, est-ce que les drônes ont un porte monnaie parce qu'une fois qu'ils auront remplacé toutes les personnes qui travaillent, qui va acheter à ces géniaux managers en quête de bénéfices.