Du synthé dans la pellicule
C'est l'hommage que l'on n'attendait pas. Jeff Nichols, réalisateur de Take Shelter (Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes en 2011), cite John Carpenter, maître-cinéaste de l’horreur et du fantastique, comme l’inspiration principale de son prochain film. L’occasion de revenir sur l’importance de ce dernier, qui outre son influence en tant que cinéaste, a aussi, en tant que compositeur de la plupart des bandes originales de ses films, participé à redéfinir la place du synthétiseur et de ses ancêtres dans l’histoire de la musique de films.
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Derniers commentaires
Je vais intervenir une fois et une seule sur le sujet, puisque des réponses sont demandées.
Et afin que les commentaires dans le fil de la chronique d'Axelle Ropert reviennent sur la chronique d'Axelle et sur rien d'autre.
Je ne signerai pas d'autres chroniques sur le site.
Voilà.
Daniel et moi ne sommes pas arrivés à nous mettre d'accord sur le contenu des chroniques. Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Daniel a une vision de la ligne éditoriale, des sujets à aborder et de comment les aborder qui ne correspond pas à ce que j'ai envie d'écrire.
Cette vision éditoriale est sa prérogative en tant que créateur d'@si, son droit le plus strict, et je ne remettrai en cause ni l'un ni l'autre.
Peut-être apportera-t-il des précisions, mais sont-elles nécessaires ?
Il y a effectivement un orgue en accords, mais vous entendrez très clairement (à partir de 1'04) des secondes mineures aux bois (ré-mi, ré-mi et un fa#-sol, fa#-sol), et le Theremin intervenant pour les doubler ou en harmonisation.
Pendant longtemps, avant que Herrmann ne lui donne réellement une existence propre (dans le cadre de la musique de film, s'entend), le Theremin sera utilisé comme Messiaen utilisait les Ondes Martenot (la plupart du temps), c'est-à-dire pour doubler la voix supérieure.
Le Theremin ne se distingue pas forcément par des glissandos, il suffit de réécouter la précision et la finesse de Clara Rockmore.
Et Samuel Hoffman qui officiait à Hollywood à l'époque n'était pas mal non plus.
Quant à la réverbe à plaque, la première, l'EMT 140, est apparue en 1957.
Les réverbes étaient à l'époque créées via diffusion dans une pièce réverbérante (imaginez un grand couloir carrelé, par exemple) et ré-enregistrement du son ainsi réverbéré, ensuite mixé avec le son original.
Cela m'évoque plutôt un orgue qui est passé dans une réverbération à plaque. On n'entend en effet pas vraiment les glissendi carractéristique du theremin et il semble y avoir des agrégats de notes alors que le theremin est monodique (ou alors il y en a plusieurs)... enfin, je me trompe peut-être, avec toute cette réverbération, cela n'est pas évident.
Une ou deux reprises acceptables, d'autres amusantes.
Mais BB Brunes, Lou Doillon... Arrêtez le massacre !
Donc je sais plus ce que je voulais dire, ah oui que je me suis régalé une fois de plus, que j'en ai même appris sur Dave Davies,
et je voulais mettre ce lien de ce vieux billet de l'ami Randal http://cafemusique.wordpress.com/2010/11/11/les-grandes-ondes/
J'avais prévu d'inclure la mention du travail d'Arthur Honegger dans la chronique, sur le court métrage d'animation L'idée de Berthold Bartosch (1932), mais la longueur est l'ennemie du chroniqueur...
Ce court-métrage est passé dans le domaine public, on le trouve sur internet. Attention, il faut rechercher la version avec la B.O. d'Honegger, et pas une autre...
On parlera peut-être un jour de la manie de substituer une musique à une autre depuis quelques temps sur des films "historiques", et pas seulement parce que la musique n'est pas disponible ou dans une qualité qui ne répondrait pas aux "standards" modernes...
Pour ma part , j'aime particulièrement un score ,écrit par un auteur compositeur qui a introduit le synthé auprès du grand public et que j'adore : jean-michel Jarre pour la géniale (oui géniale ) musique des "granges brûlées "
@ francky : il n'y a rien qui trouve grâce à vos yeux dans Take Shelter ? Ben merde.
Merci J.Stephane.
Cela fait un moment que je cherche le nom du compositeur du générique d’Arrêt sur images.
Introuvab’ !
J’ai cherché du côté de Khalil Chahine (persuadée que c’est lui… bon…) : rien !
Le dirigeant du site le sait peut-être…
C’est qu’on va devenir incollables, là ! :-)
J’ai une demande de clarification : pourquoi écrire «pseudo-hiératique» à propos du jeu d’Alain Delon dans Le Samouraï ?
Il est hiératique, non ?
depuis cet été on ne dit plus la valse mais "le Valls", et sans hésitation s'il vous plaît.
* avec intérêt, croyez le.
(mais qu'est-ce qu'elle est bien, la chronique ! :o) )
Déjà, rien que le fait qu'une sonorité type synthé date immédiatement : du coup, personnellement ça a tendance à m'éjecter du film plutôt qu'à m'y plonger.
Mini précision : la morceau entendu dans Orange Mécanique est plus spécifiquement la marche tirée de la musique pour les funérailles de la Reine Mary, qui compte plusieurs mouvements : la marche ouvre, et ferme l'ensemble de l'œuvre.
J'adore vos articles.
On peut aussi citer des connus comme Vangelis ou Moroder aux moins connus comme Dicola.
Quand c'est qu' tu sors un album sinon ? :)