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Commentaires

Dussopt : affronts, excuses, et contextes

Commentaires préférés des abonnés

Merci à DS d'être énervé. Merci à DS d'avoir eu le courage de ce texte, courage que n'ont pas eu Chassaigne et Faure.

Merci de rappeler qu'il y a la violences verbales visibles et la violence sociale invisible mais j'ajouterais  aussi la violence(...)

La bourgeoisie a horreur qu'on ait l'audace de parler des crimes de la bourgeoisie.

Ça ne lui convient pas du tout... et donc c'est parler de ces crimes qui devient un crime, que devient LE crime, le seul... dont on ait droit de parler.

La violence de (...)

J'espère que Guillaume Erner lira ce texte 


comme tous ses confrères il tombe dans le piège du contre feux 


enfin.... il tombe... façon de parler 


ils sont tous parfaitement conscients qu'en jouant les jeunes vierges effarouchées face à l(...)

Derniers commentaires

J'ai une angoisse existentielle.


Je me demande, si le vent tourne : Monsieur O. Dussopt va-t-il rejoindre le Parti Socialiste ?


Cette question me taraude.

C'est bien comme ceci que j'avais entendu le mot "assassin" , la relation , pour moi , fût immédiate entre le "ballon" et le mot honni. D'une cause son effet ... mais pour "les" pouvoirs l'effet devient la cause. Visionnant , en ce moment même , "public sénat" , il est bien triste d'une part d'entendre Le Hyaric (en prologue à la séance) soutenir la pertinence imaginée de la pseudo-insulte et de voir les questions , sans aucune réponse cohérente , posées au gouvernement par le sénat ce jour... dramatique ...

Arret sur Image tout à fait dans son rôle de décorticage et décryptage de l'actualité médiaco-politique. Travail d’intérêt public ! Merci. J'espère que nous serons plus de 120 personnes à lire cela. 

Bravo Daniel ! Comme quoi la (semi-)retraite a du bon. Luttons encore plus pour qu'elle survive à ces sauvages sanguinaires néolibéraux !

Je ne crois pas que ce menteur de Dussopt soit un félon parce qu'il a exactement la tête de ce qu'il dit en ce moment. Et comme  il l'a toujours eu, être un moment de gauche pour lui a été  un dur combat contre lui-même. 


De ma Belgique d'adoption, je découvre atterrée la disparition des CHSCT... une institution que je croyais consensuelle... Macron et consorts n'ont décidément aucun scrupule.

Je ne sais pas ce qui me me navre le plus, ma naïveté ou leur cruauté.


Je ne sais pas si c'est de l'homicide volontaire, pas tout le temps sans doute.

Mais de la non assistance à personne en danger, certainement.

Etonnant qu'il n'y ait pas eu rébellion plus tôt... et que d'ailleurs le sujet passe encore inaperçu...


Pauvre France...

Toujours rien sur Seymour Hersh... De toute façon, il est bien trop tard. Vous vous êtes déjà complètement dévoilés: aucune intégrité s'il s'agit de défendre les Etats-Unis. Ca ne choquera pas les gens qui suivent vos positionnements avec attention au fil des ans. Quelle faillite quand même pour ceux qui se rêvent "justiciers du paysage médiatique". Quelle fumisterie!

Mais quelle délectation aussi de vous voir définitivement exposés comme tous vos amis! Tartuffes luttant contre "la désinformation", en réalité propagandistes en chef!

C est Ruffin qui aurait dit qu il va arriver à Macron ce qui est arrivé à Kennedy ? Nooooonnnn j'le crois pas!

Simplement merci Daniel... Marre de ce bruit médiatique ! Non le danger ne vient pas des défenseurs du droit à vivre libre et heureux ! La bourgeoisie a toujours voulu s'accaparer de la seule richesse des pauvres : le temps libre non contraints.... Quitte à ce qu'ils en meurent ! Oui la bourgeoisie est meurtrière de masse... mais à bas bruit !

La NUPES a enlevé tous ses amendements et c'est le LREM et les républicains qui jouent la montre.

Les chiens de garde en feront-ils état. 

D'une façon générale, moi ça ne me choque pas  qu'on dise d'un con, qu'il est con....




Merci, mille mercis, cher DS, pour cette salutaire contextualisation !

On n'est jamais trahi que par les siens. Les alliés de LFI, bien propres sur eux (dame, certains étaient aux manettes quand le gouvernement Hollande a pouponné Macron), ne supportent pas une certaine radicalité. Non contents de mêler leurs voix à celles de la droite avec "l'affaire" du ballon, de mêler leurs voix avec la droite pour taper sur Saintoul, les socialos en peau de lapin et les Verts ont maintenant réussi à faire plier les Insoumis en leur faisant retirer 800 amendements sous prétexte de pouvoir arriver à l'article 7 qui traite de l'allongement de l'âge de la retraite à 64 ans (Ruffin n'est jamais loin quand il s'agit de montrer qu'il est plus responsable que ses amis).
Cette multitude d'amendement avait un sens tactique pour qui ne croit pas que ça va se jouer à l'Assemblée nationale. Ils permettaient à la rue de monter en puissance  (je pense toujours, et plus que jamais, que c'est dans la rue qu'ça se passe).
Je ne donne pas cher de la longévité de la NUPES avec les alliés de ces voyous de LFI qui jouent les arbitres des élégances et entendent mener le combat en casoar et gants blancs tandis que leurs partenaires enfilent le bleu de chauffe.
Ça, c'est pour les politiques. Du côté des syndicats, je m'attends à ce que la CFDT trahisse une fois de plus. J'espère me tromper bien sûr.

encore cette semaine dans Mediapart un article accablant sur un accident de travail grave dans un entrepôt amazon: un électricien intérimaire gravement brûlé aux mains et au visage tandis qu'il travaillait sur un équipement où le courant avait été rétabli avant la fin de l'intervention... Dans le même entrepôt (Brétigny) des représentantes du personnel ont été sacquées pour avoir témoigné dans la presse de dissimulation d'accidents du travail...

La forme nuit au fond. Les insoumis devraient en prendre conscience.
La forme est une occasion saisie par l’adversaire, les adversaires de toutes natures (y compris dans son propre camp ou supposé tel), et ils sont nombreux, puissamment  structurés et équipés, aux aguets en permanence, pour occulter le fond. 

Il y a aussi, diffus dans l’inconscient collectif, une sorte de conformisme de civilité, qui veut qu’aussi exécrable, crapuleux, imposteur, malfaisant, etc., que soit un adversaire politique, on ne peut employer, du moins dans certaines instances, certains lieux, pour en dénoncer les forfaits et forfaitures, que des mots, des tonalités en résonance avec cette civilité (déclinaison de la common decency?). Et si vous le faites, ne vous faites pas d’illusions, on trouvera, et on trouve, de quoi faire diversion (en un seul mot comme en deux) pour vous faire taire, et réduire à néant s’il le faut, et la forme et le fond.
L’excellence de Daniel dans cette chronique est exemplaire. Je suggère qu’elle devienne accessible aux non-abonnés.

Merci, Daniel Schneidermann, d'ouvrir en grand les fenêtres à l'air pur, à l'intelligence et à la vérité politique !

LFI nuls en com. Que retient-on aujourd'hui des débats à l'AN ? Le bazar, les insultes, les milliers d'amendements inutiles. MLP regarde tout ça avec délices.

M. Dussopt n'est peut-être pas un assassin au sens premier de ce mot mais il met en place, à la demande d'un président et d'un gouvernement, un "assassinat" des plus faibles en allongeant leur temps de travail et en les laissant avoir des retraites qui ne leurs permettent pas de vivre.

A mon sens le député concerné n'aurait pas dû s'excuser car ce président et le gouvernement sont antisociaux.

Quel plaisir de retrouver Daniel pertinent, percutant (peut-on encore employer ce mot sans risque que cela fasse penser à un ballon de foot et n'expose par conséquent à des sanctions qui volent une expression d'opposition) !

L'analogie, l'allégorie deviennent des figures de style répréhensibles, inacceptables, les dénonciations se révèlent inentendables.

Les mensonges pullulent impunément d'un côté, les dénonciations n'ont pas droit de cité ! Allons voir et revoir L'Assiette au beurre.

Un grand merci, Daniel pour cette bouffée d'air respirable.

"En politique on n'a pas des ennemies, on a des adversaires"

Question  : qui est l'auteur de ces mots, Adolf Hitler, Augusto Pinochet, Joseph Staline....


FAUX :

"Si on pouvait se rappeler juste une chose : c'est qu'en politique on n'a pas d'ennemis, on a des adversaires, on éviterait d'en arriver à de telles extrémités" dit @ MLP officiel, qui apporte au nom du groupe [front] national son soutien à @ olivierdussopt"

" que cela doit dit " !!! Le doigt a glissé, l'erreur est permise,

Vous êtes excusé Mr Daniel Sch.

N'empêche que ça me fait rire, ou du moins, ça m'amuse,

car un lapsus (calmité) reste un lapsus, même sur un ordinateur

équipé d'un correcteur d'orthographe "google"...cela signifie, à mon avis,

que " l'injonction d'un tu dois " est présente très fortement dans ce lieu

sacré! Normalement, chez tout individu à peu près normalement constitué,

c'est la fonction du surmoi qui est à l'oeuvre...ici le surmoi se nomme : Aurore,

tout un poème pour GPMarcel...Aurore est votre, notre Berger !

Nous voici sauvés ...

Saintoul à totalement raison, mais il a eu le tort de le dire, du moins ainsi. La macronie c'est une machine à produire du vent mais la ou ils sont bons c'est la com et il fallait pas leur donner le baton. Ils sont tout heureux de jouer avec et de jouer les vierges effarouchées, de parler de la violence. Alors que la violence froide des chiffres ça n'en est pas ? Dussopt et tout ces macronards sont des criminels assassins, parce que tout ce qu'ils font ça impacte la vie des gens. Mais il faut pas le dire pas si on est députés, par contre la secte des macronards peut bien elle traiter, les gens de fainéants, d'illétrés de vouloir emmerder les gens, mais eux c'est pas pareil ils ont le droit des puissants.

Quel cirque!


Voir ces emballements de moutons, qui tous se mettent à bêler au nom d'une pseudo morale, pour un pseudo crime, c'est affligeant.

Le scandale du ballon? Dans chaque manifestation se manifeste l'esprit du grand guignol, de l’exagération et de l'outrance. De tout temps, ça a été le seul pouvoir des "sans pouvoirs". Ça fait partie du folklore au même titre que les porte-voix, les merguez et les banderoles aux titres piquants.

Le scandale du mot "assassin", vous nous apportez le contexte et c'est bien utile en effet. Ça n'excuse pas tout, mais ça nous remet sur nos deux pieds d'humain. Laissons les moutons là d'où ils ne devraient jamais sortir, une grasse prairie fleurie.

Heu alors..quand c'est des droitos qui sont visés ca me pose aucun problème.

Votre papier Daniel Schneidermann m'a rappelé les larmes de Gérard Filoche, cet ancien inspecteur du travail, contemplant les saccages qu'ont fait subir cette cohorte de mafieux qui sous les apparences de gestionnaires ont démolis les uns après les autres les acquis sociaux comme le rappelle encore dans cet article Gérard Filoche

article d'où je tire ces mots :

"Employés ouvriers et cadres n’ont que leur force de travail à vendre. Depuis 75 ans, ils avaient gagné de quoi faire progresser leur classe, leurs statuts, leur code du travail et leurs conventions collectives avec un principe de faveur, leurs salaires nets et bruts et super-bruts, leurs institutions représentatives du personnel, CE, DP, CHSCT, DS, ils avaient une médecine du travail une inspection du travail, une justice du travail, une sécurité sociale (ils votaient pour la direction de ses caisses), une retraite… tout cela est soumis depuis 20 ans à une offensive brutale et systématique sans précédent du patronat pour faire régresser chacune de ces conquêtes.  Et la politique de Macron est avouée depuis son livre « Révolution » de 2016 : sauvagerie de la France start up, suppression des cotisations sociales, société sans statuts, (ni code ni accords de branches), société post-salariale ubérisée. Il vise à détruire méthodiquement le salariat et tous ses statuts ! "


Mais il y a aussi l'aspect moral, c'est celui qui me révolte le plus en tant qu'héritier du Bund (algemeyner yiddisher arbeter bund ), c'est l'injustice qui s'abat sur un homme contraint de faire des excuses publiques dans un langage châtié, bien embourgeoisé, bien entâché de formules nobles pour cacher ces cadavres que je ne saurais voir

et l'autre qui écoute, avec sa conscience de mercenaire, un doigt rectiligne comme un fusil planté dans sa mâchoire supérieure, et détaché au dernier mot de cette excuse que nous savons inutile comme une gâchette qu'on rabat quand le révolver a fumé. Minable personnage que ce dussopt


Ces mafieux réunissent sous un même toit 19 prévenus (ou je ne sais le mot exact)


Une réforme portée par de tels gens est indigne de la République Française

Il faut choisir ses qualificatifs avec discernement, pour éviter d'avoir à s'excuser.....


Si l'on se réfère à la jurisprudence de  la Cour  de Cassation  ( Cass. 8/1/2019 ) , on peut dire de cet éminent ministre : "  je me torcherais bien avec lui, si je n'avais pas peur de salir mon caca  ";


Personnellement , je n'oserai pas avoir cette audace;


Quoique ?

merci pour la mise en contexte !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Merci d'avoir fait le lien entre le terme, juridiquement inapproprié, d'assassin et l'augmentation du nombre de morts au travail. "Nos" médias (et encore pas tous) avaient vaguement évoqué la disparition des CHSCT, sans que le rapport soit évident pour ceux qui se perdent dans les initiales. 


On a simplement eu droit au pied sur le ballon inlassablement répété, un vrai "mème". Ya pas à dire, on est bien informés. En quantité, rien à dire. En qualité... ben.... euh....

La NUPES, un parti d'utilité publique : il permet à tous les autres d'obtenir, sans effort, un brevet de civisme, de sagesse et de modération.

0, Dussopt ! Plus immonde encore que sinistre


Laid à faire avorter une ogresse, vraiment


Quand on te qualifie et te nomme : cuistre


Istre est un  agrément


( d'après V. Hugo ) 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La réponse de cette caricature de traitre, de girouette et de menteur qu'est Dussopt mérite aussi d'être rapportée:


« Monsieur le député j’entends vos excuses. Elles ont le mérite d’être présentées et elles permettent au débat de se poursuivre », a-t-il ajouté à l’adresse d’Aurélien Saintoul. Il a néanmoins souligné que « depuis une dizaine de jours, dans plusieurs de vos interventions, vous avez eu à mon égard entre dix et douze qualificatifs que je peux considérer comme insultants. » « J’entends vos excuses, mais vous comprendrez qu’être traité d’assassin ne se pardonne pas », a-t-il ajouté.


Etrange renversement des rôles et des valeurs sous, bien sûr, les acclamations de la macronie. On atteint des sommets d'indécence. 


Mais quelle est cette erreur que confesse Saintoul ? 


D'avoir dirigé l'accusation d'assassinat sur Dussopt plutôt que sur la majorité qui vote ces textes qui, objectivement, détruisent des vies ? 


D'avoir parlé d'assassinat alors que techniquement  la qualification d'homicide involontaire serait plus juste ? C'est ce qu'on reproche à quelqu'un qui crée les conditions d'une mort accidentelle sans intention de la provoquer.

les LFI sont en train de se faire prendre à leur propre piège. ils aiment gueuler et renverser la table? pourquoi pas, mais ça se retourne contre eux au pire moment.


en même pas une semaine on a eu ;

- Portes le footballeur en herbe

- Mélenchon éructant sa défense de Quatennens sur BFM

- Saintoul se laissant aller à l'emploi d'un qualificatif peu inspiré


pendant ce temps, Kéké et Ruffin envoient des vrais scuds au gouvernement, avec une verve qu'on aimerait voir plus souvent, mais éclipsée par les errements de leurs collègues suscités.

gueuler oui, invectiver pourquoi pas, mais il faut le faire avec talent et un minimum de réflexion. sinon c'est shitstorm.

Mais pourquoi s'excuser quand on a raison ?

A propos de violence (et d’incompétence des puissants).

Et darmarien toujours Ministre


 « Fiasco de la finale de la Ligue des champions : un rapport de l’UEFA accable la police française » (source le Monde)

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/13/violences-au-stade-de-france-planification-ratee-modele-de-police-inapproprie-un-rapport-sans-concession-sur-le-fiasco-de-la-finale-liverpool-madrid_6161670_3224.html

lire l’article ci dessous


Leur travail ne vise pas à instruire un procès, pas davantage qu’il ne constitue un « processus légal formel ». Mais les rédacteurs du rapport d’enquête indépendant commandé par l’Union des associations européennes de football (UEFA), dont Le Monde a pris connaissance – un document de 151 pages, sans les annexes –, et consacré à l’organisation de la calamiteuse finale de la Ligue des champions, le 28 mai 2022, au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), entre le FC Liverpool et le Real Madrid, n’en dressent pas moins un implacable réquisitoire contre l’incurie des pouvoirs publics en matière de sécurité.

L’enquête, menée pendant huit mois auprès des protagonistes de l’événement par un « panel » de juristes, d’universitaires et de représentants des associations de supporteurs, démontre la responsabilité des autorités françaises dans la mise en danger de milliers de supporteurs britanniques et espagnols, en quasi-totalité pacifiques, menacés d’écrasement à plusieurs reprises, agressés par des bandes de délinquants, aspergés de gaz par les forces de l’ordre. Constat accablant : mieux organisés et plus réactifs que les policiers et les gendarmes chargés de veiller à leur sécurité, ces « fans » de Liverpool ou de Madrid n’ont dû leur salut qu’à une solidarité sans faille et une capacité à se discipliner qui forcent l’admiration dans un contexte aussi résolument hostile à leur endroit.

A l’origine de ce fiasco, la terreur, inspirée par une « menace hooligan » fantasmée, érigée risque numéro un de la rencontre, a servi de matrice à un enchaînement d’erreurs d’appréciation autour d’une obsession : éviter le scénario du 13 juin 2016 à Marseille, lorsqu’un match de l’Euro entre l’Angleterre et la Russie avait entraîné des affrontements entre hooligans des deux pays. Focalisés sur ce danger, les pouvoirs publics vont ignorer le constat formulé dès 2015 par une délégation du Conseil de l’Europe en France et largement partagé depuis : les violences systématiquement commises par des bandes de délinquants à l’encontre des supporteurs étrangers – une spécialité française qui n’est pas l’apanage de la Seine-Saint-Denis.

Le problème des faux billets « exagéré »

Dès le 25 mars 2022, une réunion tripartite entre la Fédération française de football, le Consortium Stade de France (CSDF) et la préfecture de Saint-Denis pointe donc le « risque » posé par la qualification d’un club britannique. « Des milliers de supporteurs anglais pourraient rejoindre Paris pour l’occasion, s’alarme le procès-verbal de la réunion. La plupart de ces spectateurs n’auraient pas de billet pour assister à la finale. » La division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), qui estime entre 50 000 et 70 000 le nombre de supporteurs de Liverpool dépourvus de tickets, a beau préciser qu’un tel phénomène n’a rien d’inhabituel et ne comporte en soi aucun risque particulier, les responsables de la sécurité, préfecture de police en tête, n’en démordent pas : un supporteur privé de billet ne saurait être qu’un trouble-fête.

Cette confusion entre le nombre de supporteurs sans billet, ceux munis de faux billets et les hooligans est-elle à l’origine de l’entêtement du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin à marteler l’existence de « 30 000 à 40 000 supporteurs anglais (…) au Stade de France, soit sans billet soit avec des billets falsifiés » ? S’appuyant sur les chiffres de l’UEFA (« 2 589 présentations de billets avec des codes QR inconnus »), le panel, lui, n’a trouvé aucune trace de cette « fraude massive et industrielle ». Il estime que « le problème des faux billets a été exagéré » et « que les parties prenantes qui ont affirmé ces chiffres, notamment les ministres, la préfecture de police, l’UEFA et la FFF [Fédération française de football] ont agi de manière irresponsable » afin de « s’exonérer de la responsabilité des défaillances ».

C’est pourtant sur le fondement d’une importante présence de fraudeurs et de supporteurs violents que le dispositif de sécurité va être calibré, avec de lourdes conséquences sur le déroulement de la journée, à commencer par la question des transports et de l’acheminement vers le stade. Alors qu’une grève est annoncée sur la ligne B du RER le jour du match (le trafic fonctionnera finalement à 80 %), le flux de spectateurs est dirigé vers le RER D, dont la sortie se situe à 800 mètres environ des entrées les plus proches du Stade de France, côté sud. Pour mieux maîtriser le flux des spectateurs, les autorités ont prévu un point de contrôle en amont, sur l’avenue du Président-Wilson, au bout d’un étroit corridor couvert par une portion de l’autoroute A86.

« Risque élevé de piétinement »

Ce choix apparaît d’autant plus discutable qu’un rapport établi avant la rencontre par la Fédération des supporteurs européens (FSE) s’inquiétait du « risque élevé de congestion/piétinement » le long de ce trajet, particulièrement à l’endroit précis choisi pour ce premier filtre, fermé d’un côté par un mur, jouxté de l’autre par une double voie de circulation, une configuration peu propice à une dispersion en cas de bousculade. Ces craintes sont totalement ignorées. Pis, la décision se double de l’ordre de stationner des véhicules le long du passage souterrain, côté route, pour prévenir toute attaque terroriste à l’aide d’un véhicule. La largeur déjà « limitée de la chaussée » s’en trouve encore réduite et l’embouteillage humain tant redouté se produit sitôt quelques dizaines de supporteurs arrivés sur place, un « bouchon » qui s’éternise jusqu’à ce que le dispositif de contrôle policier soit finalement levé in extremis en fin de journée, pour éviter un risque de piétinement devenu inévitable.

« J’étais certain que les gens seraient écrasés à mort », écrit un supporteur anglais

Avant cela, et pendant d’interminables heures, les supporteurs ne recevront aucune information sur place, pas la moindre consigne, un silence qui contribue à accroître leur nervosité lorsqu’ils constatent que leur flux, loin de se tarir, ne cesse de croître. Tandis que les forces de l’ordre hurlent des instructions sans mégaphone, dans un anglais fort approximatif de l’avis de plusieurs témoins, certains fans les supplient de fluidifier le passage. Sans succès. « J’étais certain que les gens seraient écrasés à mort », écrit un supporteur anglais dans l’un des 700 courriers sélectionnés par le panel sur 8 500 contributions écrites qui lui ont été adressées.

« Le vent pousse les gaz lacrymogènes »

A quelques centaines de mètres, côté nord du stade, les agressions de supporteurs ont déjà commencé, pas en fin de journée comme l’assure la communication officielle mais « dès le début de l’après-midi », ainsi que le démontre le panel grâce à d’abondants témoignages oraux et écrits. D’après un rapport établi après les faits et transmis par l’un des sponsors de l’événement – dont le nom n’est pas cité –, « aucune force de police » n’était présente sur place malgré « une situation peu claire, chaotique (…) et dangereuse ». Un tel manque de réactivité va encourager les délinquants à sévir pendant plusieurs heures, jusqu’aux heurts directs avec la police, aux alentours de 18 h 45, en particulier autour de la passerelle de l’Ecluse qui permet d’accéder au stade par le côté nord-ouest.

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C’est le moment que choisissent les instances du Stade de France pour décréter la fermeture de portes d’accès afin de contrer toute incursion à l’intérieur de l’enceinte. Conséquence prévisible et directe : les agressions se multiplient autour du stade, où les supporteurs se retrouvent pris au piège entre leurs assaillants et les grilles closes. « Au cours de toutes mes années passées à assister à des matchs de football, je ne me suis jamais senti aussi peu en sécurité et vulnérable », indiquent des fans espagnols au panel.

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Les supporteurs forment pourtant « spontanément des files d’attente ordonnées, organisées collectivement pour protéger les personnes vulnérables » en attendant que la police se décide enfin à intervenir massivement, lorsque les assaillants tentent de forcer le passage de la porte Z, située au sud du stade. « Ils étaient prêts à en découdre, ils ne craignaient pas du tout la police, observe devant le panel un représentant de la FFF présent dans la salle de contrôle du stade le jour du match. Ils [les policiers] ont utilisé des gaz lacrymogènes parce que c’était la seule solution pour les éloigner des clôtures. »

La seule solution ? Plutôt la solution la moins dangereuse pour les forces de l’ordre elles-mêmes, débordées et peu coordonnées, selon le panel. La manœuvre se révèle pour le moins hasardeuse puisque « le vent pousse les gaz en direction des portes X et Y où des centaines de supporteurs de Liverpool se trouvaient densément entassés dans le hall ». La frayeur est à son comble lorsque les détonations des grenades lacrymogènes, assourdissantes, font un moment redouter l’explosion de bombes.

« 400 mètres d’enfer »

Présent au stade de Hillsborough lors de la catastrophe du 15 avril 1989 (97 morts dans un mouvement de foule pendant un match de football à Sheffield), le député travailliste de Liverpool Ian Byrne, très impliqué dans les activités caritatives du club anglais, écrit dans une lettre aux extraits largement cités par le rapport : « J’avais 16 ans à l’époque de Hillsborough et 50 à l’époque de Paris. Quand j’ai été témoin des scènes de fans écrasés contre les grilles des tourniquets de la porte Z, dont beaucoup de femmes et d’enfants, cela m’a glacé l’âme. »

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Excédés, apeurés, les supporteurs britanniques tentent d’alerter les responsables du maintien de l’ordre sur les risques d’écrasement. Pour toute réponse, ils se retrouvent aspergés de gaz au poivre – « des armes qui n’ont pas leur place dans un festival de football », selon les rapporteurs –, une stratégie « totalement inappropriée car non seulement disproportionnée, mais potentiellement létale », note encore le panel, ce dont aurait dû s’aviser n’importe quel « commandement de police compétent ». Ce jour-là, dénonce le rapport, tout en ôtant tout « mérite » aux autorités françaises, « il est remarquable que personne n’ait perdu la vie ».

La fin de la rencontre ne va pas sonner celle de la débandade. D’après l’enquête du panel, une « erreur sémantique » incite les autorités à déployer plusieurs dizaines de policiers sur la pelouse du Stade de France, l’UEFA ayant indiqué lors des réunions préparatoires un « risque d’incursion » sur le terrain, interprété par les autorités comme une possible « invasion massive » de la pelouse. Conséquence : « Nous avions des centaines de policiers antiémeutes qui protégeaient le terrain et personne pour aider les supporteurs quittant le stade », résument les instances du Liverpool FC lors de leur audition le 25 septembre 2022. Car dehors, sur le chemin du retour vers le métro et le RER, les supporteurs sont de nouveau agressés, dépouillés, molestés. Ted Morris, le président de l’association des supporteurs handicapés de Liverpool, se souvient d’une « expérience terrifiante (…), 400 mètres d’enfer avec tout le monde qui court pour sauver sa vie » – et « pas un seul policier ».

Inaction de la police

Difficile de trouver ces témoignages excessifs quand tous convergent jusque dans les détails. Quittant le Stade de France par le nord, les supporteurs du Real Madrid décrivent exactement les mêmes scènes d’agressions, la même inaction de la police. « Près de l’entrée souterraine, détaille un certain Emilio Dumas, nous avons revu des voleurs locaux molester les supporteurs et sans aucune réaction des policiers (…). La seule chose qu’ils n’arrêtaient pas de dire était “Bougez”. Je n’ai jamais vu une police aussi inutile et passive. » Un autre supporteur espagnol, Julian Garcia Arribas, explique comment les supporteurs madrilènes constitués en « groupes défensifs » d’une trentaine d’hommes ont dû repousser physiquement leurs agresseurs pour protéger leurs familles, des enfants, des personnes âgées ou handicapées.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Violences au Stade de France : « l’approbation » d’Emmanuel Macron et le « délai très court » pointés par le rapport de l’UEFA

Au terme de ce réquisitoire, le panel formule « respectueusement » vingt et une recommandations, parmi lesquelles la nécessité pour les ministères de l’intérieur et des sports français de « réviser leur modèle de gestion » des événements sportifs ou de déployer les « forces antiémeutes (…) de manière exclusivement proportionnelle ». En d’autres termes, de ne pas reproduire ce que les instances du Liverpool FC ont, au cours de l’enquête, qualifié beaucoup moins diplomatiquement d’« erreur de jugement si calamiteuse qu’elle dépasse l’entendement ». Une préconisation qui prend tout son sens, à 530 jours de l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

Contactés par Le Monde, ni le ministère de l’intérieur ni la préfecture de police n’ont, pour le moment, donné suite.

 

 

 





Dans le sens B, (source cnrtl) on peut employer le mot sans que ce soit l'insulte, (quoique plutôt diffamation non?), du sens A. 


B.− Lang. cour. Action de faire périr injustement; crime inique :

1. Mais dans toutes ces constitutions, le droit de destituer le pouvoir exécutif flottait, pour ainsi dire, à la merci de quiconque s'en emparait, et celui qui s'en emparait le saisissait, non pour détruire, mais pour exercer la tyrannie. Il arrivait de là que le parti vainqueur ne se contentait pas de déposséder, il frappait; et comme il frappait sans jugement, c'était un assassinat, au lieu d'être une justice. Constant, Principes de pol.,1815, p. 23.


A.− DR. PÉNAL. Homicide volontaire commis avec préméditation ou guet-apens. Tout coupable d'assassinat, de parricide et d'empoisonnement, sera puni de mort (Code Pénal,art. 302).


certains étaient gracié ... 


Gracions Dussopt, mais il dusse opter pour la non suppression du comité d'évaluation, car on n'est pas loin de penser qu'il a eu peur que ce comité attribue l'augmentation des morts au travail à la fin des chsct. chsct qui auraient pu limiter cette ambiance "nous, dieux-patrons on crée  de l'emploi, on a tous les droits" autrement dit : "on a le droit de tout". Donc qu'il a peur que d'aucuns portent plainte contre des potes ministres, comme ça s'est vu dans le passé.

Oups, j’ai validé mon précédent post avant de signaler que dans le Libération du jour il y a un entretien de Jean-Louis Debré dans lequel il relativise les débats et invectives actuels à l’Assemblée, que cela a toujours été ainsi et que cela est sain du point de vue démocratique, et par ailleurs garder à l’esprit que c’est aussi du théâtre, que le « vu à la télé » a son importance et toutes les stratégies sont bonnes pour l’être.

Merci pour toutes ces précisions, elles n’étaient pas énoncées hier soir lorsque j’écoutais LCI et France Info, ni d’ailleurs les jours précédents concernant l’histoire du ballon. J’en étais à me poser la question : Si la LFI avait décidé de saborder la lutte contre la réforme des retraites à coup de dérapages, vivant mal le fait de ne pas être sinon en première ligne, dans le carré de tête des manifestations afférentes. 

Merci à DS d'être énervé. Merci à DS d'avoir eu le courage de ce texte, courage que n'ont pas eu Chassaigne et Faure.

Merci de rappeler qu'il y a la violences verbales visibles et la violence sociale invisible mais j'ajouterais  aussi la violence physique tout court. 32 gilets jaunes éborgnés à vie.

La violence extrême que Dussopt,  tout le Gouvernement et leurs plays mobiles vont faire subir à tous ces salariés déjà usés par le travail en leur infligeant deux ans de plus est  insupportable. Les parlementaires ont dans leur mains deux ans de vie de millions de gens et il faudrait en parler avec des mots sucrés de salon  entre gens de bonne compagnie.

Quand à l'effarouchement de la vailletaille de plateaux pourtant  pas avares de violences verbales contre la FI n'est pas une surprise. Les valets dont le coeur du métier est de relayer  les violences sociales invisibles de leur maître ne pouvait que joindre leur voix à la bonne société. 

Je remercie ces députés qui pour une fois porte ma voix et merci à DS pour ce texte.

La bourgeoisie a horreur qu'on ait l'audace de parler des crimes de la bourgeoisie.

Ça ne lui convient pas du tout... et donc c'est parler de ces crimes qui devient un crime, que devient LE crime, le seul... dont on ait droit de parler.

La violence de la bourgeoisie, symbolique ou bien concrète, n'est par définition pas de la violence ; la violence, c'est seulement quand les victimes osent se défendre, même seulement par la parole.

Ainsi monsieur Dussopt n'est forcément coupable de rien (malgré les accidents du travail supplémentaires relevés - causalité ? corrélation ? élément de tout en ensemble de mesures ayant abouti à ce que... ? - suite à la suppression des CHSCT) mais monsieur Portes lui, avec son pied sur un ballon, est coupable de... attention roulements de tambour... "appel à la violence" pour reprendre les ridicules éléments de langage des macronistes et monsieur Saintoul lui doit s'excuser voire s'humilier publiquement pour un choix de mots un peu musclés mais peut-être pas si éloignés de la réalité que ça in fine.

La bourgeoisie nous exploite et nous déteste mais elle voudrait... non, elle exige !... que nous, nous la respections et même que l'aimions. "Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître" comme le chantait Brel.

J'espère que Guillaume Erner lira ce texte 


comme tous ses confrères il tombe dans le piège du contre feux 


enfin.... il tombe... façon de parler 


ils sont tous parfaitement conscients qu'en jouant les jeunes vierges effarouchées face à la soit disante violence de la NUPES;  ils tentent desespérement de détourner les yeux du peuple des mensonges et passages en force du gouvernement


ils sont donc complices !


les chiens de garde qui ont fait semblant de s'affranchir retournent bien vite à la niche

Bon le cri du moment c'est "la NUPES bloque le débat".  Si le débat est bloqué ce n'est pas parce qu'on débat m

Le bloc bourgeois a tous les droits, et même celui de faire taire les Insoumis avec la complicité d'une presse servile.

Oui Dussopt est bien un traître et un assassin. En reportant l'âge de la retraite à 64 ans, il fera mourir les plus pauvres au boulot. Les violents, ce sont eux , les puissants. Il ne faut pas s'excuser, il faut les combattre comme sait le faire Mélenchon. 

Quant à Chassaigne, le chasseur, il n'a pas ces pudeurs quand il tue un animal. 

Toujours faire de la mousse et pousser des cris d’orfraie… penser que ça évitera de parler du fond… 

mais ON VOUS VOIT …et à la longue, on ne vous entend plus !

Si je pouvais, j'enverrais ce texte à tous ceux, pleins d'autorité et de bonne conscience ( ou pas ?),

 qui distribuent les brevets du bien et du mal. Et on va nous abreuver de désinfox et autres manoeuvres dilatoires. Mes oreilles ont des murs de plus en plus épais en cette époque for...minable., et ce n'est pas bon signe!

En fait, à l'AN, pour ne pas avoir de problème, il suffit juste d'acquiescer, de dire oui , de ne pas déranger et d'accepter la parole et les actes gouvernementaux ! Sinon, c'est violent...

Est-il besoin de rappeler que les 2 margoulins qui montraient comment s'occuper des militants insoumis à coups de couteaux sur un mannequin ont été acquittés : une blagounette pas violente...

Quant à Dussopt, que dire : renégat peut-être ?

C'est terrible!

Les engrenages psychologiques qu'ils mettent en marche..

Dans ma caverne, je rêve, de plus en plus de Place de Grève.

La Veuve Rouge éclaire le mur.


Que ces gens sont méprisables. 

Ils alimentent la haine qui a dépassé depuis longtemps la colère.


Nous vivons une époque formidable.

Il fait froid.

Tout cela montre que ces députés ont besoin d'une solide formation a la rhétorique et que les effets de manches d'un débat au Parlement n'ont rien a voir avec une polémique a la con sur Twitter.


Ils ont de l'or dans les mains comme e montre cet article et ils gâchent tout bêtement 🙁

Pourquoi ce silence total sur l'article de Seymour Hersh dans Substack Daniel? Votre atlantisme forcené va finir par se voir...

Je confirme : la commission CHSCT, qui était une vraie assemblée paritaire avec des représentant du personnel *élus spécifiquement pour ça* qui ne faisaient (presque) que ça, avec une certaine indépendance, à été réduite à une sous-commission *consultative* du CSE. Une sorte de groupe de travail, inoffensif, avec recyclage des élus du CSE (déjà débordés par ailleurs), beaucoup moins visible de l’extérieur.


En plus, alors qu’avant le CSHCT pouvait être considéré par le personnel comme un organe un peu indépendant et objectif, surtout qu’il s’agit de la santé des travailleurs avec laquelle on ne doit pas faire de politique, il est maintenant soupçonné de n’être qu’une marionnette du CSE, qui lui a bien un rôle politique (en plus de économique, social, etc).


Le seul avantage est que maintenant le CSE est directement mis au courant des problèmes  de santé et peut les renvoyer à la tête de la direction sous forme d’un package comprenant d’autres problèmes.

Mais bon, avec un duo CSE+CHSCT bien huilé, ça marchait très bien avant.


Un travail de sape bien habile, un jeu d’étiquettes apparemment innocent, digne des plus grandes magouilles politiques de l’Histoire.




Pour faire court, les institutions délégués du personnel (DP), comité d'entreprise (CE), CHSCT , qui avaient des compétences et des champs d'intervention distincts, et cela avait du sens,  ont été fusionnés en une instance, le CSE, souvent débordé, avec au passage une réduction du nombre du nombre d’élus et un étiolement du lien de proximité avec l’ensemble des salariés .  A noter aussi que les commissions de santé du CSE ne sont pas obligatoires dans toutes les entreprises. D'où une moindre prise en charge des questions de santé . Un travail de sape de la représentation du personnel en entreprise, en effet. 

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