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Commentaires

En Allemagne, les mystères de la Saint-Sylvestre

Le plus intéressant, dans l'affaire des viols, agressions sexuelles et vols

Derniers commentaires

1. Il est logique que les migrants/réfugiés soit en grand nombre des hommes seuls et plutôt jeune car :

- Il sont les premiers à fuir la conscription dans une armée ou une autre,
- Ils sont plus intrépide et ont plus de chance de réussir le trajet de la migration,
- Les plus jeunes sont moins intégrés dans leurs sociétés d'origine, ils n'ont pas forcément de charge de famille et ils n'ont pas eu le temps de se constituer un patrimoine.

A supposer qu'un grand nombre de migrants/réfugiés soit de jeune homme seul, comment vont-ils satisfaire leurs besoins sexuels bien naturel et légitime ?

Surtout qu'ils arrivent dans des pays où la pudeur est bien plus faible que dans leur pays d'origine.

Si ces événements du nouvel an n'ont rien à voir avec les migrants/réfugiés, le problème reste entier ...
Dans toute cette histoire, il n'y a qu'ne chose sûre: Il y a eu agression sexuelle massive en direction de femmes liée à des vols à Cologne et Hambourg. C'est la seule chose d'assurée. L'affirmation de la police que les agresseurs étaient "des Arabes ou des Maghrébins" (sic) - sur la base des plaintes déposées - n'est toujours pas avérée. Le phénomène d'agression sexuelle liée à des vols est monnaie courante dans les manifestations de masse dans les villes allemandes (la fête de la bière à Munich, le carnaval de Cologne, etc.,sans que l'on ne s'en indigne particuliérement). Les trois personnes arrêtées à Cologne: deux ont été relâchées, le troisième a été reconnu comme sans-papiers (c'est le seul reproche qu'on puisse lui faire) et se retrouve en centre de rétention. Bref, la police a trouvé jusqu'à présent 16 autres suspects, mais n'a aucune information concrète à donner. Et pourtant, toute la presse et la classe politique allemande se font concurrence sur des propositions hors-la-loi (nationales et internationales) en ce qui concerne les réfugiés (cela rappelle la proposition de déchéance de nationalité discutée en France).

Bref, on se sait rien et on discute beaucoup. Entretemps, on a oublié dans ce foisonnement médiatique les circonstances de l'attentat échoué à Munich durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Rien trouvé, personne n'a été identifié alors qu'on affirmait mordicus que la menace venait de "Syriens et d'Irakiens". quelles étaient les sources?

Echec complet du devoir d'information ainsi que manque de recherche et de conditionnel évident dans tous les médias traditionnels.
Aux infos allemandes on cite aussi d'autres faits à Stuttgart,Hambourg,Düsseldorf (outre Cologne) et le gouvernement fédéral s'émeut.
M'est avis que ça a trainé à être publié parce que le sujet est très polémique et qu'on a pas d'informations sûres sur qui a fait quoi.
1-Une hypothèse à priori certaine: des femmes ont été (au moins) agressées sexuellement (NB: en droit français: agression sexuelle= absence de pénétration. Si pénétration= viol).
2-Une hypothèse probable (mais pas vérifiée): les agresseurs étaient d'origine maghrébine.
3-Une hypothèse incertaine: ces agresseurs étaient des migrants.

Je peux comprendre la gène des journalistes face aux points 2 et 3.
En cette période où certains pays de l'Est de l'Europe ferment leur frontière aux migrants, où l'extrême droite bat des records, mettre par écrit les hypothèses 2 et 3 et les avancer comme certaines risqueraient d'avoir des incidences politiques et sociétales. On peut imaginer une fermeture totale de l'Allemagne aux migrants, voir des cas de ratonnade. Bref: une explosion sociale. Quel journal souhaiterait en prendre la responsabilité?

En revanche sur le point 1, les journalistes auraient pu publier. Mais ils se seraient peut-être sentis obligés de parler aussi des points 2 et 3.
Je ne sais pas si j'approuve mais je peux comprendre leur comportement.
Si on en croit les infos récentes (témoignages anonymes des policiers allemands "de base" de Cologne, voir le Monde ce matin), le "probable" et l' "incertain" de vos hypothèses 2 et 3 semblent s'inverser ...

Ça n'a pas fini d'enfler cette affaire.
Ah ça s'en passe des choses.et pas qu'en Allemagne. A Paris devant un commissariat un type avec un gillet effilocé se prend 3 bastos parce qu' on a cru que c'était une ceinture explosive. Il aurait crié allah akbar, alors qu'en verité ce brave clodo aurait " a boire .Et ça fait la une de notre presse merdique comme quoi c'était un terroriste..Casevieux est venu soutenir les heros de l'ordre avec une caisse de bierre..
Quand on a eu vent de l'affaire uniquement par @si, c'est un peu incompréhensible. Ca commence par
" l'affaire des viols, agressions sexuelles et vols commis sur les places publiques allemandes"
Puis plus loin
"ce n'est que dans la journée du 4 janvier, que l'on a eu une idée du nombre de plaintes déposées (une centaine à ce jour, dont une seule pour viol),"

Du coup, comme on ne sait pas de quoi il s'agit, le débat sur l'origine des agresseurs n'est pas plus compréhensible.

Voilà ce qui arrive quand on a banni les médias de sa vie quotidienne, pour ne garder que les décryptages !
Donc c'est de ma faute, mais je ne suis peut-être pas le seul ! Pensez à nous autres, et donnez un peu de contexte !
Une victime belge fournit des détails à "La Libre" :

Une internaute de LaLibre.be, présente ce soir-là avec une amie dans la ville allemande, a contacté la rédaction pour signaler que "pas mal d'éléments ne sont pas mentionnés dans les articles". Préférant conserver l'anonymat, elle regrette que "les journaux ne précisent pas que les victimes n'étaient pas qu'allemandes. Mon amie et moi étions venues de Liège. De plus, les origines des individus nous semblent peu correctes, nous avons eu affaire à pas mal d'individus d'origine turque et du Moyen-Orient".

Elle souligne aussi que "les agressions ont eu lieu toute la soirée et toute la nuit. Ça a commencé de manière 'légère' dès notre arrivée à la gare et ça s'est aggravé en fin de soirée quand nous nous sommes décidées à rentrer dans l'appartement que nous avions loué, après que nous nous soyons réfugiées plusieurs heures dans un café-snack de la gare centrale pour éviter ces individus qui étaient partout dans la gare et aux alentours".

La jeune femme se plaint en outre du manque de réactivité des forces de l'ordre. "Nous avons été, dès notre arrivée sur place, choquées par l'absence de contrôles, le manque de sécurité et la très faible présence de forces policières. Nous avons aussi été victimes de l'utilisation d'une bombe lacrymogène par un policier dont aucun article de presse ne parle. En fin de soirée lorsque nous essayions de rentrer, nous avons été agressées de manière très violente et avons été victimes d'un 'guets-apens', et il n'y avait aucun policier aux alentours. Nous avons cru pendant un instant que nous allions y rester."

Elle ajoute finalement que "Mon amie et moi n'avons pas pu nous manifester à la police car nous ne venons pas d'Allemagne et pensions au moment-même que nous avions été victimes de manière isolée. Mais peut-être qu'il y a beaucoup plus de victimes 'non-allemandes' qui sont sous le choc comme nous, et qui sont touchées par l'imprécision de l'information".
Sinon il serait amusant d'analyser les différents articles et traductions sur le point de...

version 1 - 1000+ personnes rassemblées sur la place de la gare de Cologne, et par ailleurs des agressions
version 2 - 1000+ personnes sur la place, évacuée par la police en raison des feux d'artifices, puis des groupes de 20-40 y retournant agresser les femmes
version 3 - 1000+ personnes participant aux agressions
version 4 - un petit nombre de groupes de 20-40 agresseurs parmi 1000+ personnes en comptant leurs victimes etc...
version 5 - des groupes de 20-40 agresseurs totalisant 1000+ personnes parmi une foule encore plus grande
version 6 - des groupes de 20-40 agresseurs au sein d'une foule de 1000+ personnes complices car empèchant les passantes de quitter la place
etc...

Il y a toutes les variantes possibles selon les articles.
Il serait peut être intéressant d'aller faire un tour sur le traitement que les migrants subissent à Calais par les "bons français" de souche... Viols d'enfants, de femmes en échange promesse de passage, paire de chaussures etc... Le plus gros boulot aujourd'hui est de lever le voile.
Cela me rappelle le "bon vieux temps" et la libre disposition des dames allemandes pour les tabors du général de Lattre de Tassigny, à Stuttgart, en avril-mai 1945. Les vieilles dames s'en souviennent encore. Deux armées se sont déshonorées par ces viols : l'armée soviétique, à l'est, l'armée française, à l'ouest. Bien entendu, nos "chéris" privilégient les GI's américains… Tss… L'ignorance est la mère du sport, n'est-il pas ?
Il me souvient que, au matin du premier janvier, la radio nous a ressassé que le nombre de voitures brûlées dans la nuit (en France? ou simplement à Strasbourg?) était en baisse importante. J'étais assez étonnée de la rapidité de réaction et de la précision des chiffres et du pourcentage. Mais ce n'était peut être que le 2? ou le 3?
Comme mon petit cerveau saute du coq à l'âne, de voiture en voiture, je me souviens aussi de ma première manif (jamais de lavi-e, on ne l'oubliera...). Quand les matraques et les lacrymos se sont déchaînés, un militant a crié: réfugiez vous dans le parking, ils respectent les voitures! et ça a marché.
Désolé de faire dans le genre Guide Michelin, mais j'ai trouvé cet article de Daniel Schneidermann d'une très bonne qualité, rien à ajouter, rien à supprimé.

Ma seule critique est de trouver qu'il est inutile de recourir à la terminologie des anti-migrants pour qualifier ceux qui s'élèvent contre eux de "tenants du "politiquement correct"" car il semble bien que le politiquement correct soit aujourd'hui ces "briseurs de tabous", sans compter que employer leur termes deux fois est leur donner une supériorité dans le choix du vocabulaire.

En fait de tabous, ceux-là ne brisent que leurs vociférations suspendues depuis plusieurs décennies. Bien entendu, ils brisaient les tabous de manière sournoise en traitant les Italiens immigrés de "Spaghetti-Fresser", bouffeurs de spaghettis, du temps où il n'y avait pas de vidéos pour dénoncer ces actes de xénophobie, et surtout depuis que les voilà eux-mêmes devenus des "Spaghetti-Fresser" ou en incendiant des locaux pour immigrés allant jusqu'à provoquer la mort comme en ex-Allemagne de l'Est. Mais aujourd'hui ces "briseurs de tabous" se sont confortés les uns les autres et les voilà qui ont pignon sur médias rejoints par les politiques qui sacralisent leurs propos.
Heureusement qu'il reste de tenants de la démocratie et la justice pour empêcher ces Pégida et autres de faire un remake de ce qui a valu à l'Allemagne d'être reléguée au rang des barbares pendant tant d'années, au rang des "cannibales" comme disait une rescapée des camps.
Ah, vous êtes taquin aujourd’hui...
Par ailleurs, écrivez-vous, il n’y a eu qu’un viol, un de trop, or l’information était qu’il y en avait eu une centaine (disons plutôt agressions sexuelles), d’où vient la disproportion journalistique ?
Ce n'est pas le mystère mais la fable de la saint Sylvestre. Prétendre qu'aucune des victimes n'a décrit la peau verdâtre, le antennes clignotantes et les bip bip menaçants des agresseurs.
Pourquoi préciser à propos des plaintes "une SEULE pour viol"??
A noter qu'ayant cherché aussi des infos et images, j'ai vu en "pièce jointe" d'un article une vidéo censée être édifiante, où on ne voit que des feux d'artifices sauvages tirés sur une grande place, avec beaucoup de monde autour, soit quelques chose quand même de sacrément classique une nuit de réveillon.
De quelque bord qu'on soit, on semble être à une époque ou on convoque les faits divers à l'appui de nos idéologies, eu lieu de simplement regarder le monde tel qu'il tourne (pas très bien, on est d'accord) et essayer d'en tirer des leçons.

Pour parler des violences faites aux femmes, il y a chaque jour en France des dizaines de viols.
Le jour où quelqu'un décrétera que c'est une grande cause nationale, comme Chirac l'avait fait pour la sécurité routière, et si "par bonheur" survient à cet instant un fait divers particulièrement marquant, comme le fauchage des pompiers par un chauffard sur l'A7 en 2002, il pourrait peut-être y avoir un déclic qui entraine le même genre de baisse que ce qu'on a vu sur la mortalité routière à l'époque, et depuis.

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