Entre légionnaires et policiers, la tumultueuse protection privée de Charlie Hebdo
Trois ans après l'attaque de Charlie, bunkerisée, hantée par la crainte d'un nouveau 7 janvier, la rédaction de l'hebdo se rebelle contre le coût de la sécurité du journal. Car c'est Charlie qui paye une partie de sa protection. Celle de ses locaux, qu'elle a confiée (à sa demande, selon des témoins) à des agents armés privés d'un nouveau genre. Dans les coulisses de cette mission inédite, une mêlée confuse entre réseaux de la sécurité privée. Enquête.
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Aujourd'hui de 14h à 22h, à la Bourse du Travail de Saint-Denis : Avec Charlie, laïcité j'écris ton nom, dont l'invitée d'honneur est Ensaf Haidar, épouse de Raïf Badawi, blogueur condamné en Arabie Saoudite à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet, et emprisonné depuis 5 ans. Tables rondes, lectures-spectacles, débats... avec la participation, notamment, de Naem Bestandji, Djemila Benhabib, Rachid Benzine, Gérard Biard, Marika Bret, Renaud Dély, Samuel Mayol, Céline Pina...
Bon vent a ce nouveau site! Tous mes vœux vous accompagnent!
Merci pour cet article. Vous faites une enquête fouillée sur Charlie et vous ne nous dites rien sur la manière dont vous avez inclus ou pas F. Nicolino dans la boucle. C'est un de vos collaborateurs, un peu de transparence sur cet aspect aurait donc été bienvenue, et même nécessaire, je trouve.
France Gal est décédée, elle est partie au "Paradis Blanc" ai-je lu quelque part?
Encore une croyance qui a la vie dure.
Si ma mémoire est bonne, avant l'attentat du 7 janvier, Charlie avait de plus de en plus de problèmes financiers et de vente. Ca sentait le sapin.
Personnellement, je pense qu'entre la dictature Val, l'éviction de Siné, bref, Charlie avait perdu sa ligne insolente et devenait un mélange de "la voix de son maître" et de la caricature pipi caca. Le deuxième aspect était dans la droite ligne de Choron, mais manquait le punch d'un Cavana. J'avais cessé de l'acheter régulièrement, sauf cas exceptionnels. Je me suis toujours demandé pourquoi les frère pois-chiche se sont emm!rdés à jouer de la kalach, le journal était en voie de mourir de sa bonne mort.
Le 7 janvier et les frères pois-chiche passent par là.
Des tas de gens l'achètent par solidarité, par curiosité, par principe... en plus des lecteurs habituels. Beaucoup de nouveau lecteurs sont assez... "vierges" en matière d'humour "charlie" et n'y comprennent rien. Pensez : pour acheter un journal qui à un moment ou un autre se foutra de votre gueule, il faut avoir de l'estomac.
Puis il y a la polémique autour du nouveau comité rédactionnel...
De toute façon, Charlie a toujours été un journal marginal, destiné à ceux qui ont l'estomac bien accroché. Bref, pas destiné aux ventes massives.
Il est évident qu'un tel journal ne peut fonctionner avec des frais de protection similaires à ceux d'une banque ou d'une base de militaire en Afghanistan. Ce serait dommage qu'ils coulent à cause de ça. Ca donnerait raison aux frères pois-chiche et à leurs émules... Et ça ferait s'auto-censurer tout journal qui aurait voulu critiquer un peu trop fort les fanatiques.
À un moment, ils défendent quoi, au juste ?
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Peut-être êtes-vous un faux-cul ( poil au cul ) ?
Tiens un cadeau de noel, papy !
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Par contre, on se souvient assez bien de leurs excuses pitoyables d'avocats du diable invoquant des circonstances atténuantes : si les tueurs des terrasses ont choisis ces cibles, c'est parce qu'ils étaient des exclus des terrasses, les pauvres chéris...
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Par contre, des excuses pitoyables d'avocats du diable, ça oui, on en a vu passer.
Ces pauvres chéris exclus des terrasses, faut les comprendre !
Si c'est ça que vous prenez pour de la sociologie, c'est comme prendre un concours de pets pour un concert de jazz.
Ne vous étonnez pas que quelqu'un qui "se revendique de la pensée toussa" ait du mal à adhérer.
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"Je revendique totalement le mot “excuse”"
"Aujourd’hui, la justice utilise déjà un savoir (psychiatrique) pour lever, parfois, la responsabilité (dans les cas de troubles mentaux). Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser de la même manière le savoir sociologique ?
Ne serait-ce pas une conquête de la raison sur les pulsions répressives et de jugement ?"
Le "savoir sociologique" convoqué pour fournir des circonstances atténuantes aux tueurs djihadistes et obtenir une indulgence du jury, c'est bien le projet.
Lagasnerie, au moins, contrairement à vous, assume parfaitement sa posture d'avocat du diable.
Maintenant, vous, montrez-moi les fameuses explications.
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Le sieur Lagasnerie voudrait que l'on puisse faitre valoir une "excuse sociologique" pour alléger les peines des kouachis-like, tout comme on invoque une excuse psychiatrique dans les cas de troubles mentaux. C'est tout à fait clair.
Et il n'étonnera personne que vous partagiez son apologie de l'excuse.
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"Qui devient enragé par la morsure d’un chien, doit être excusé à la vérité et cependant on a le droit de l'étrangler." disait Spinoza. C'est très bien d'avoir compris les causes de la rage mais ensuite, que fait-on des enragés ?
On peut dire qu'ils sont "soignables", qu'il y a à "déradicaliser", et on peut aussi considérer qu'il y a une violence choisie en conscience, qu'il y a des gens qui considèrent qu'il est de leur devoir de tuer des illustrateurs perçus comme propagandistes d'une guerre contre l'Islam, des gens qui se sentent révolutionnaires, justiciers, faisant le Bien.
Et quand Strumfenberg fait des déclarations lapidaires du style "l'Islam est actuellement la pire des religions", on peut s'offusquer ou comprendre ce que ça pointe : c'est bien aujourd'hui au nom de l'Islam que des tueurs agissent et justifient leurs agissements en se revendiquant du vrai, du pur Islam. Tous les discours expliquant que ce n'est pas ça le vrai Islam n'y changent pas grand chose.
Le fait est que ces gens sont là, en guerre, au nom de leur vision du monde et qu'on a à décider si on les combat et comment. Idem d'ailleurs de leur point de vue : pour eux les mécréants sont en guerre contre l'Islam, de manière quasi-ontologique, et nos jihadistes défenseurs du Vrai, du Juste etc. se demandent comment lutter. Les 3 modalités canoniques du jihad, de l'effort dans la voie de Dieu, sont la pensée, la parole et l'acte, catégories assez générales dans les idéologies, militantismes, activismes. Ceux qui ne font pas de vague mais n'en pensent pas moins et ceux qui parlent, revendiquent, polémiquent, ne sont normalement pas un problème, seraient-ils salafistes. Mais quand ceux qui passent à l'acte ont pour utopie la reproduction des moeurs du VIIe siècle en Arabie, qu'ils se rejouent les guerres du Prophète, on a le même problème qu'avec tous les radicalismes idéologiques.
Il n'y a peut-être rien de bien spécifique à l'Islam dans tout ça mais une fois qu'on a compris, que fait-on avec ces mouvements, Al Qaeda, Daech, Talibans, Boko Haram, Khomeini & al. etc. ? On négocie ? On prend en compte leurs revendications ?
Dans "Les versets sataniques", Rushdie fait dire à un personnage qu'il y a deux catégories que Mahound (son prophète imaginaire) ne peut pas pardonner : les poètes et les putains.
En 2012, message de l'Ayatollah Khamenei, suprême leader de la Révolution Islamique : "If they had refused to support the previous links in this evil chain - namely, Salman Rushdie, the Danish cartoonist and Quran-burning American pastors - and if they had not ordered tens of anti-Islam films from the companies affiliated with Zionist capitalists, today this great and unforgivable sin would not have been committed. The number one culprit in this crime is Zionism and the American government. If American politicians are sincere that they are not involved, they should duly punish the perpetrators and the financial backers of this hideous crime, who have filled the hearts of Muslim people with pain."
Voilà une revendication faite aux ennemis de l'"Islamic Awakening", du réveil islamique, qu'on se charge nous de punir qui offense l'Islam.
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Si vous acceptez la notion de blasphème, alors étant donné la grande variété des religions (et leur mutuelles exclusions dans certains cas), toute parole, tout écrit, toute pensée, etc. peut être qualifiée de blasphème.
C'est pour ça que la notion de blasphème doit ne concerner que les croyants d'une religion donnée et non le reste du monde. Mettre le délit de blasphème dans la loi de la République, ce serait... blasphémer contre la République elle même.
Ah oui: "MONEY"...
Si Charlie n'avait pas amassé un véritable trésor avec les "dons de solidarité", on n'aurait pas ces odieuses rivalités.
-Charlie est une fille.
-L'incidente "à sa demande" laisse entendre qu'il aurait pu en être autrement. À la demande de qui ?
C'est fait !
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Je poste ça ici car je ne trouve rien sur le sujet (pas terrible, au fait, l'outil de recherche) : http://fabrice-nicolino.com/?p=2802
J'ai loupé un épisode ? Y'a eu une réponse d'ASI ?