Entre nègres et nègres, une vraie ligne j@une
Il y a nègre et nègre. L'affaire PPDA - Hemingway a permis de soulever un coin du voile sur des pratiques peu reluisantes d'éditeurs parmi les plus prestigieux: utilisation clandestine de "nègres" par des vedettes de la télévision se piquant de littérature, plagiat non assumé, comportements maffieux, certitude de l'impunité. Sur ce premier point, écoutez le débat entre Jérôme Dupuis (L'Express) qui a dévoilé la supercherie, et l'avocat Emmanuel Pierrat, qui confesse qu'il ne détesterait pas défendre PPDA dans un procès éventuel.
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Derniers commentaires
La fin de ce texte conduit à se demander si l'humour n'est pas "quelquefois", comme ici, l'expression ultime (:désabusée, désespérée ?) du sentiment de l'honneur.
Cirage de pompes en règle. affligent.
Le pauvre PPDA a t’il été blessé par ces attaques on- entend presque injustifié -.
http://www.publicsenat.fr/vod/bibliotheque-medicis/l-esprit-libre/philippe-sollers,jean-paul-desprat,guillaume-metayer,patrick-poivre-d-arvor/67277
http://www.liberation.fr/livres/01012316025-hemingway-par-ppda-au-lecteur-de-juger
Juste un p'tit mot pour dire que j 'ai trouvé Top cette émission.
J 'ai adoré le moment où l' ' avocat après avoir fait sa p'tite plaidoirie à 2 balles . Guy, qui lui demande s 'il défendrait PPDA , si ce dernier lui demandait...
Réponse : OUI .
CQFD ..
Bravo Guy .
en tous les cas, il est sûr que ce phénomène existe; vous avez parlé de la coalition editeur/auteur: je n'y aurai pas pensé; l'argent et la gloire font faire n'importe quoi;
le lecteur a une part de responsabilité ; il devrait quand même arriver à sélectionner le vrai du faux;
Si j'ai bien entendu, il reçoit le livre de PPD courant décembre et découvre l'énorme et évidente supercherie pendant les vacances (de Noël donc). Alors pourquoi ne pas avoir attendu trois petites semaines pour lever le lièvre, au moment de la sortie grand public du livre. la découverte du pot au rose n'en aurait été que plus croustillante. Ni l'éditeur, ni PPD n'auraient pu à ce moment-là expliquer qu'il s'agissait en fait d'une version provisoire, et inventer cette ridicule histoire de fichier informatique.
Certes, Jérôme Dupuis ne pouvait pas imaginer qu'Arthaud et PPD se défendraient ainsi, mais on pouvait supposer qu'en trois semaines ils aient le temps de se retourner, réduisant (aidés des médias de connivence) au complot ce qui aurait pu être un magnifique, gigantesque et public camouflet.
Dommage.
Pour le reste, excellente émission, merci.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Merci GB.
http://anthropia.blogg.org
Puuuuu.....(vraiment beaucoup)
GNAaaannnttttt ! ! !
Ils abusent les lecteurs.
Les éditeurs vendent du papier,les libraires le vendent.
Les nègres doivent stopper la manipulation des lecteurs.
Merci !!!
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Ces invités vous ont permis d' avoir une attitude plus fluide que d' habitude, cela évitera sans doute les sots commentaires habituels sur vos pratiques d'animateur qui parsèment les forums, [je ne suis pas certaine du terme d'animateur?]
encore merci pour cette excellente ligne jaune.
Vraiment réjouissant !
Tout s'éclaire à la vue de la couverture de la bio !
Remplacez donc la photo du vieil homme par celle de l'amère ppda et vous aurez comme le suggère la taille des caractères d'écritures sur la couverture une bio sur PPDA écrite par Hemingway
C'est tout à fait honnête et sincère, et c'est à mille lieues de l'attitude de ses illustres collègues employés actuellement dans les anciennes colonies.
Question : Emmanuel Pierrat romancier sera t-il client de PPDA animateur d'émission littéraire lui-même client d'Emmanuel Pierrat Avocat?
Les Plagiaires
Le nouveau dictionnaire
par Roland de Chaudenay
Éditions Perrin, 2001.
C'est probablement épuisé, mais ça doit se trouver.
Il s'agit d'un dictionnaire de noms propres, donc, avec à chaque fois des exemples éclairants de plagiats qui peuvent prendre la forme de longs articles documentés. Celui sur le Noa Noa de Gauguin est très riche. Celui sur Cendrars aussi, qui pompa Apollinaire.
Et puis des noms moins illustres : Alain Minc, Calixthe Beyala, Jacques Attali, etc.
Un vrai régal !
Évidemment, je vois mal PPDA venir sur le plateau devant autant de contradicteurs se défendre mais ça aurait un sacré panache.
Quant à l'avocat, il est obligé de ménager la chèvre et le choux, et je trouve que pour sa situation, il n'a pas trop utilisé la langue de bois.
Bravo à l'animateur !
DS et GB auraient-ils fait un stage d'animateurs de débats.
En tout cas, le niveau d'information est au plus haut. La différence entre les nègres affichés et les cachés est bien nette. Et on voit bien où réside le malaise.
Bravo !
Qui doute l'ombre d'un instant que PPDA est un trucqueur ? depuis l'affaire Castro ?
Lionel Duroy m’a ému avec son évocation de sa première rencontre avec Bigard. Pleine d’humanité.
Et qui m’a donné l’envie de lire ses romans.
Chapeau à Jérôme Dupuy pour son travail.
Quand à PPDA, il est bien le symptôme de l’état, non pas seulement du monde littéraire, mais de notre société. Dans le genre, sa fausse interview de Castro et ce qui s’en est ensuivi (rien) n’était pas mal non plus.
Le plus étonnant, c’est que nous soyons encore quelques uns à nous offusquer.
je préfère nègre à écrivain fantôme...le nègre fait partie du vivant il est matière....
:-)
Sinon je passe pour dire excellente émission passionnant j' écouterais bien volontiers vos invités plus longuement
Facétie : PPDA aurait il acheté les droits de l'auteur plagié ?
On n'est plus à cela près.
J'ai bon là ? Je peux écrire le prochain livre de PPDA ?
Cette Ligne jaune est remarquable.Merci.
Au fait qui a lu les billets de ppda dans France Soir et peut nous faire un compte-rendu?
Explication :
le bouquin affiche un prix de 19,90 euros TTC.
La TVA de 5% (ici environ 1 euro) n'est pas incluse dans le calcul des droits.
Or donc, nous avons un bouquin à 19 euros. 2% de 19 = 0,38 euro.
Multiplié par 20 000 = 7 600 euros.
C'est cette somme que va toucher le "nègre", en avance. C'est-à-dire avant que les 20 000 ouvrages soient vendus.
1/3 à la signature du contrat, 1/3 à la livraison du texte, 1/3 à la parution.
Rappelons qu'il s'agit là du premier tirage d'un bouquin soi-disant écrit par un habitué des gros tirages. Si tout s'était bien passé, peut-être en aurait-on vendu 100 000. Et alors le "nègre" aurait encaissé, au bas mot, un total de 38 000 euros.
Je dis "au bas mot", parce que les pourcentages sont évolutifs. Du genre 2% jusqu'à 40 000, 2,5% jusqu'à 70 000, 3% jusqu'à 100 000.
Cet argent, il l'aurait touché chaque année avec ses relevés de droits (je n'entre pas dans les détails, c'est un peu compliqué).
Et puis, peut-être que le "nègre" a signé un contrat de 2,5%, et non pas 2 comme le suppose Guy.
Si on refait le calcul, ça donne environ 47 000 euros pour 20 000 ex., au lieu de 38 000. Tout ça pour 0,5% de différence.
Et toujours sans prendre en compte le système du pourcentage évolutif…
Je respecterais volontiers cet absurde, ou du moins j'y resterais indifférent, si ce brassage d'egos imbéciles n'avait pas autant d'impact négatif sur de nombreuses âmes humaines...
Après tout, chacun ces choix, il est aujourd'hui parfois difficile (mais très possible) de trouver des oeuvres de qualité dans le déferlement de littérature vaine stimulé par les maisons d'édition, mais le temps fait toujours le tri...
Je regrette presque de réagir à ce sujet... j'évite la télé (c'est d'autant plus facile que je vis à l'étranger), les journaux de propagande (du Figaro au Monde, en passant par Libération, le mal nommé)... et finalement ces questions ne me concernent plus... ;-)
Mais bon, une fois de plus, je ne peux m'empêcher de lancer une invitation à s'élancer vers d'autres rives à tous les êtres humains encore curieux de révéler leur nature profonde et de s'imprégner des équilibres transcendants de la vie... à s'éloigner de ces illusions matérielles qui emprisonnent les âmes et à se tourner vers des poètes, des sages et tant d'Etres Humains (même à côté de chez vous), qui ont vraiment quelque chose à partager... sans la prétention de créer... seulement celle de révéler... Ellul, Junger, Huxley, Hesse, Rilke, Illitch et tant d'autres, tant d'autres...
peace...
http://markoluth.wordpress.com/
Effectivement, c'est plutôt un tigre qu'ils ont avalé, les héros de cette histoire. Quant à l'avocat... il se prépare, c'est clair, à la noble tâche de faire disparaître la queue du tigre. Bonne chance!
L'occasion de dire que Ligne jaune et Dans le texte me semblent, chacune dans leur genre, de vraies réussites. Arrêt sur images, en comparaison, paraît vieillot et encalminé, très appliqué, sans vie. Faudrait peut-être réflêchir à une évolution, non ?
Petite réserve, faites quelque chose avec l'éclairage ou le maquillage, Guy et ses invités avaient l'air de morts-vivants.
On est heureux de voir des gens passionnés par le métier de l'édition, qui ne veulent
pas le voir perverti par quelques escrocs.
Merci guy pour tout ca ; le titre de l'émission et le choix des invités (peut-être un peu moins pour votre avocat, qui reste dans son rôle... d'avocat).
à la revoyure
ou encore faut-il lyncher le nègre qui veut blanchir un homme respectable? comme du sexe des anges on peut en discuter des heures et des heures sur ce forum avec toutes la variété de nos indignations à la mode de chez nous.
En cela à mon humble avis, sur ce plateau, manquait non pas l'icône piétinée, mais plutôt un ou plusieurs éditeurs, libraires, écrivains, pour mieux comprendre l'évolution et la mutation du livre.
En effet il y a fort à dire sur ce sujet : par exemple, entre autres, quand on sait que le groupe Hachette détiendrait à lui tout seul env 70% du marché, et comment son pendant allemand le groupe Betelsman a racheté les 100 principales librairies en France, ou le pb des référencements des livres à la Fnac, ou les méthodes de management de chapitre.com, etc., comment la marchandisation du livre et des œuvres de l'esprit sont exploitées par des grands groupes financiers hyper-puissants, qui en final ne laissent plus trop le choix aux éditeurs - rattachés à ses groupes par nécessité économique - et en corollaire aux auteurs, devenus simples fabricants de récits en vue "d'exploitations hollywoodiennes".
Certes il faut comprendre notre époque, l'analyser, la dénoncer, l'anéantir et en inventer une autre nouvelle et meilleure si possible pour l'avenir de l'homme. gros boulot!
Quand dans une autre vie je disposais d'un accès à la chaîne Paris Première, j'étais en addiction totale à l'émission "Field dans ta chambre".
Après çà, difficile de supporter les Guillaume Durand, PPDA et autres Giesbert...
(L'allusion à Ruquier : hypothèse j'espère, parce que franchement, si le rendez-vous est pris... Quoique avec un Naulleau qui connait les milieux de l'édition, çà pourrait donner un moment de télévision intéressant pour une fois. PPDA aurait-il le culot de s'y risquer ? Je crains que oui, il ne doit plus être à un sketch près... )
Guy, vous aviez l'air très épanoui et vous étiez très bien entouré (attachant ce Lionel Duroy).
Quel brio en guise de mot de la fin :-)
Voyez que quelquefois Zemmour énonce des vérités !
(PPDA: faux jeton)
Il pourrait être intéressant d'évaluer les chances de l'éditeur du bouquin de Griffin d'épingler Arthaud, sachant que la bio de PPDA n'est pas parue (publiée mais pas "tout à fait" parue, si j'ai bien compris). Sans vouloir lui trouver d'excuse, je pense que ce dernier est tout à la fois dépassé par les évènements et prisonnier d'un système.
Quant au cas de conscience que représente le nègre qui reprend le flambeau pour réécrire les passages incriminés, sans commentaire. Autant confier la tâcher de chambouler les tournures de phrases à un programme informatique, à ce stade.
Sur le fond, effectivement il s'agit de désacraliser le livre, tout en libérant les lecteurs captifs du miroitement factice des Prix, mais ce ne sera pas une chose aisée. Merci d'avoir davantage laissé parler ceux qui sur le plateau avaient quelque chose à dire.
- Ben non pas "peu importe" ! On va pas parler juste pour parler !"
Ahaaa ! Excellent Guy ! :-D
Bonne émission au demeurant.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
> Une décision prise "au plus au niveau", selon Kervéan
Ho ! Oh ! au ? Haut !
Par contre, une question à laquelle tu n'as pas trop répondu, guy, pendant l'émission alors qu'elle était dans l'air : avez-vous essayé d'inviter PPDA à participer à l'émission ? Tes dernières remarques laissent à penser que non car de toute façon, il vous aurait servis sa soupe.
Merci pour ce thème, passionnant (les plagiaires en particulier).
En revanche, faites quelque chose pour le son, un brin dégueu...
Et sinon, bonne idée pour le mot de la semaine !
actuellement en train de gratter comme un fou pour "déplagier" le bouquin, pour effacer la boulette
et pour que la version finale ne ressemble plus à la version plagiée.
Tout ça pour faire croire finalement aux gogos de lecteurs que PPDA a vraiment pu écrire ça,
et qu'il mérite qu'on lui donne notre argent en échange de ça.
Bref, PPDA nous prend pour des cons, sa maison d'édition nous prend pour des cons,
les médias - Ruquier ou autres - qui inviteront PPDA vont nous prendre pour des cons.
Mais peut-être après tout ont-ils raison de nous prendre pour des cons,
puisque au final nous prendre pour des cons leur profite plutôt bien ?
Je me suis posée la même question. Je hais ce terme.
C'est dommage, c'est un terme très beau qui peu renvoyer à la revue nègre, à l'art nègre ( terme auquel on a substitué le terme d'art premier qui est non seulement erroné mais encore plus méprisant) cher ,à Braque ou Picasso ou à la négritude de Leopold Sedar Senghor largement autant qu'à la traite des esclaves. Vouloir éliminer le terme de nègre c'est aussi vouloir effacer ce qu'il représente.
http://www.liberation.fr/culture/01012312194-mark-twain-retoque-une-sombre-affaire
Un article en anglais sur le même sujet:
http://www.nytimes.com/2011/01/07/books/07huck.html?scp=6&sq=mark%20twain&st=cse
C'est le mot "négro" qui est très péjoratif. C'est à cause de lui que nègre s'est fait éliminé peut-être. Un délit de consonance, comme le délit de faciès, faut pas ressembler à quelque chose de suspect.
mira, j'entend "admire"; pequenio, j'entend péqueneau=un rien du tout; et encore d'autres, dans mas, j'entends le "moinsse" toulousain, ce qui embrouille, mas.. qui veut dire plus c'est pas très bien conçu! que tal, j'entend "questa" comme dans "questatoua!"
Heureusement que gris veut dire gris, sinon on se découragerait.
Le mot "nègre" est plutôt bien choisi, puisque c'est quelqu'un qui bosse dans l'ombre et dont on s'approprie le travail en le niant: "je ne sais pas si les nègres ont beaucoup travaillé..."
Soyons sérieux 30 secondes, le terme nègre utilisé ici est purement et simplement péjoratif et raciste (ce qui ne veux pas dire que ceux qui l'emploient soient racistes);mais plus grave , il perpétue dans l'inconscient collectif et de façon très insidieuse des préjugés qu'il est par ailleurs très difficile d'éradiquer.De plus il bénéficie de la caution des nombreux intellectuels qui l'utilisent.
Voici la définition du mot nègre du Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle ( Larousse de 1872) :
« C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point à prouver l’existence chez eux de grandes capacités intellectuelles. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire. Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger. »
— Pierre Larousse, Article Nègre, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (1872)
Édifiant non?
Ce qu'il y a aussi c'est que le mot nègre a été revendiqué par certains. Pas pour réintroduire des idées nauséabondes, mais pour les exorciser, s'en déposséder. C'est qu'ils pensent que si on est capable d'englober les fausses idées en arrière fond quand on les désigne, c'est qu'on leur a réglé leur compte, aux fausses idées, qu'elles ne nous font plus peur?
Comme la science lui a ôté le mot "espèce" de la bouche à Mr Grand Dictionnaire, la science essaye d'ôter le mot "race" de la bouche des nauséabondeurs présents actuellement. Faire retourner les mots à leur sens premier, leur appliquer un antifouling. Le sens premier de nègre n'est pas péjoratif, c'est descriptif.
D'après vous on n'est pas encore mûrs pour accepter le mot nègre, au sens couleur de peau (qui n'est pas noire) alors.
Cela n'en reste pas moins un terme péjoratif à forte connotation raciste dans son sens premier.
non, il est devenu péjoratif au fil du temps en finissant par renvoyer au temps de l'esclavage et de l'époque plus récente de la théorie des race.
( avec une comparaison du terme employe dans d'autres pays ? )
Mais sinon c'était une bonne émission !
Allez courage Guy, balance un peu, allez juste cinq romancier-politicien, cinq romancier-romancier, et deux trois autres bricoleurs. En attadent mieux.
Le recours inimaginatif à une terminologie venue d'une autre langue me semble, concernant le nègre littéraire, relever d'une hypocrisie puritaine du même ordre, comme si faire disparaître le mot pouvait faire disparaître la réalité à laquelle il fut associé jadis.
Je ne me ferai jamais à ce mot, que j’encaisse chaque fois comme un coup.
Une paire de guillemet ferait l’affaire, à la rigueur. Une sorte d’attention délicate.
Mais non… chaque fois, je suis chocolat.