9
Commentaires

EPJT : mal-être étudiant et gestion défaillante

Voilà 43 ans que l'École Publique de Journalisme de Tours occupe le milieu du classement très sélectif des écoles de journalisme reconnues par la profession. En coulisses, les mêmes dysfonctionnements perdurent depuis plusieurs années. En 2023, la cellule « stop-discrimination » de l'université ouvre une enquête interne. La même année, une décision de justice donne gain de cause à un étudiant face à l’école. En 2024, la parole commence à se libérer publiquement.

Commentaires préférés des abonnés

François Ruffin parlait dans son livre " les petits soldats du journalisme ", de célébration du vide, de mépris du public, de soumission aux pouvoirs, de quête du profit,d’information prémacheé comme seul horizon " 

Ce que vous décrivez(...)

Merci pour ce travail précis et détaillé. 


On peut se demander si un grand nombre d'instituts de formation ou équivalents ne présentent pas les mêmes problèmes. Si en plus il se dit que ceux qui ont osé se plaindre sont ensuite privés de diplôme (...)

Derniers commentaires

Merci pour ce travail précis et détaillé. 


On peut se demander si un grand nombre d'instituts de formation ou équivalents ne présentent pas les mêmes problèmes. Si en plus il se dit que ceux qui ont osé se plaindre sont ensuite privés de diplôme ou du droit de redoubler, ça ne va pas dans le bon sens. 


Une amie en formation qui faisait un stage en Ehpad (bien avant le scandale récent) avait osé écrire dans son mémoire de stage qu'elle avait assisté à des situations de maltraitance des pensionnaires. Elle a failli ne pas valider son stage, et a dû impérativement retirer la phrase de son mémoire. Aucun soutien de son école, qui privilégiait la relation avec le lieu de stage.


Il y a encore plus longtemps, Martin Winckler disait que, si les médecins ne sont pas toujours "bien-traitants" à l'égard de leurs patients, c'est qu'ils sont eux-même maltraités durant leur formation. 


Dans une crèche où je travaillais comme psychologue, j'ai pu noter des difficultés dans l'accueil de certains enfants par des professionnelles qui avaient gardé, longtemps après, la mémoire de dures souffrances pendant leur formation. 


On va peut être vers un "Me-too" des étudiants?

François Ruffin parlait dans son livre " les petits soldats du journalisme ", de célébration du vide, de mépris du public, de soumission aux pouvoirs, de quête du profit,d’information prémacheé comme seul horizon " 

Ce que vous décrivez est aussi terrible. Tout ça avec des frais de formation exorbitants. 

 Il faut une sacrée force de caractère pour en sortir indemne. 

Cela expliquerait t-il le naufrage du journalisme français dont parle le Diplo ?

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.