"mais qu'est-ce qui empêche @si de chercher tout ça au lieu de relayer une info dont l'auteur de la chronique semble douter, autrement dit de ne pas colporter une rumeur sans source vérifiée ? "
Je suppose que vous allez vous charger de réparer cette lacune sur le champ.

c)Citation:Et Aphatie évoquant "une faillite des autorités sanitaires françaises", alors qu'il ne cesse de meugler chaque matin pour que l'Etat se serre la ceinture !
C'est connu, il est impossible de pouvoir à la fois baisser les dépenses ET réorganiser ces dernières pour, malgré la baisse globale du budget, remonter celui de secteurs prioritaires. Interdit, ma bonne dame. Alors que c'est connu, résoudre des problèmes au sein d'une organisation ça signife forcément augmenter son budget, améliorer l'existant est impossible. La faute des eurocrates tueurs de bébés chevaux, sans doute.


Stadire que les exemples où le budget est sabré et le fonctionnement amélioré ne fourmillent pas à première vue. Vous avez des expériences concrètes et concluantes sous la main ?

//mais qu'est-ce qui empêche @si de chercher tout ça au lieu de relayer une info dont l'auteur de la chronique semble douter, autrement dit de ne pas colporter une rumeur sans source vérifiée ?/

Pas faux… On attend la réaction de DS ;-)

Pour « l’élévation du niveau de vie local », je serais plus dubitatif en voyant comment la paysannerie française s’est fait rouler dans la farine (pas animale, quand même) en achetant un progrès qui a surtout été de leur endettement. Je dis ça en pensant à un voisins paysan unique en son gendre : il vit comme dans les années 60, avec ses vaches, son chien aussi mal coiffé que lui, sa cour gadouillouse et son tracteur qui ferait le bonheur d’un collectionneur. Mais il a toujours la banane, et je ne le vois pas se suicider comme ces jeunes agriculteurs perdus de solitude et de crédits sur leur tracteur équipé d’un GPS, s’ils ne sont pas morts avant avec les pesticides répandus à foison sur leurs cultures.

b) et sinon, à part accuser le vilain Capital et les vilains technocrates européens de tuer les chevaux et les chatons mignons, je suppose que vous avez noté que la disparition des charrettes interviendra de toutes façons avec l'élévation du niveau de vie local, de même que dans tous les pays d'Europe qui se sont modernisés plus tôt ?

Et je suppose que vous avez noté la légère différence qu'il y a entre une évolution progressive et un bouleversement brutal, du jour au lendemain ?

c)Citation:Et Aphatie évoquant "une faillite des autorités sanitaires françaises", alors qu'il ne cesse de meugler chaque matin pour que l'Etat se serre la ceinture !
C'est connu, il est impossible de pouvoir à la fois baisser les dépenses ET réorganiser ces dernières pour, malgré la baisse globale du budget, remonter celui de secteurs prioritaires. Interdit, ma bonne dame. Alors que c'est connu, résoudre des problèmes au sein d'une organisation ça signife forcément augmenter son budget, améliorer l'existant est impossible. La faute des eurocrates tueurs de bébés chevaux, sans doute.

Vous y croyez vraiment ? Moi pas. La réduction des controles est inscrite dans l'ADN néolibéral qui prédomine à Bruxelles comme partout ailleurs. La fameuse main invisible : si vous trichez, on achètera plus de votre produit, donc vous disparaitrez. Il suffit que l'information circule aussi librement que les biens. Sauf que celui qui disparait, c'est pas celui qui triche mais celui qui se fait prendre (et encore). On parie que rien ou pas grand chose ne va changer ?

Aller soyons honnêtes. Peux-t-on vraiment sécuriser une filiaire où une société (détenue par un fond de pension) commercialise un produit fabriqué par une autre société s'approvisionnant chez un grossiste qui achète sa matière première on ne sais où et surtout au moins chère ? Si on suppose raisonnablement que dans ces fameuses lasagnes, c'est pareil pour les pâtes, la sauce tomate et tous les petits additifs, combien d'intervenants ?

Tant que ce montage de société sera économiquement plus rentable que "d'installer son abattoir à lasagnes en bordure des pâturages normands", le problème se posera. Et tout simplement parce que le système est rentable justement parce qu'on peut vendre aux français des produits fabriqués là où les normes de sécurité françaises ne s'appliquent pas, ou échappent à la rigueur des controles.

Finalement le problème ne vient pas de l'ineficacité des controles, ou d'un manque de budget. Le problème est systémique.

Citation:
On serait curieux de savoir si c'est bien l'Union Européenne, vraiment, qui est venue à bout des charrettes roumaines. Et quels eurocrates ont imaginé la directive. Et comment elle était rédigée. Et pourquoi les Roumains y ont consenti.

a) mais qu'est-ce qui empêche @si de chercher tout ça au lieu de relayer une info dont l'auteur de la chronique semble douter, autrement dit de ne pas colporter une rumeur sans source vérifiée ?
Merci infiniment pour ce commentaire...Je me sens moins seule.