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Commentaires

Face à Capital et L'Express, Mélenchon joue le "désamorçage préventif"

Comment allumer un contre-feu, par Jean-Luc Mélenchon. Pour devancer la publication d'enquêtes de Capital et de l'Express sur son patrimoine financier, le fondateur de la France insoumise a publié lundi 15 novembre sur son blog les questions envoyées par les journalistes. Annonçant par la même occasion qu'il comptait mettre en demeure les deux journaux, et se réservait le droit de porter plainte pour diffamation après la parution des deux enquêtes.

Derniers commentaires

Merci à @si pour cet article avec forum, offrant une audience supplémentaire à la défense de Mélenchon.

Quoique un vite-dit reprenant directement son blog aurait été plus rapide à lire que l'article + forum pour en conclure qu'il a bien raison de se plaindre de ces enquêtes tardives ou de l'injonction à y répondre dans la journée, comme du sous-texte visant à lui nuire de certains articles, s'il faut reconnaître que le votre a le mérite de l'illustrer très bien. ;)
La technique est parfaitement habile et recommandée en toute occasion de relation avec la presse (quand vous n'êtes pas demandeur de la brosse à reluire bien sûr).
Pourquoi?
Parce que toute entrevue à "charge" ne donne de les réponses, interprétées et réarrangées pour servir l'objectif de l'article et non pas les questions circonstanciées et les réponses de même.
Aussi la publication in extenso des questions, montrant la fourberie et le parfait esprit qui les animent et les réponses tel quelles est excellent.
Démerdez vous avec ça...!
J'adore.
N'oubliez jamais qu'en ces temps troublés les "journalistes" sont pour la plupart (comprendre quasiment tous) des "Agents de l'Ennemi". MDR :-)
Il a juste, pour chacun, à déterminer qui sont ses ennemis. Et ne pas se tromper...
Notez que je parle d'expérience - des deux cotés... :-)
Il semblerait que le mercato journalistique hivernal approche à voir les appels de la langue de plus en plus flagrants... m'enfin, on peut comprendre que l’attrait des entreprisses subventionnées puisse susciter des ambitions.
--
Mais qu'est-ce que je fous là, moi ?
Finalement, c'est pas un, mais bien DEUX désabonnements que je dois envisager, j'ai bien peur...
Bon, allez, j'attends encore un peu... (je sais, je suis lâche...)

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C'est quand même curieux ce site... Financé en grande partie par des Mélenchonniens, certainement majoritaires (fut un temps au sein même de la rédaction). Dirigé par un infatigable anti Mélenchonnien...

M Schneidermann, ça vous fait quoi de mépriser la majorité des gens qui vous font vivre? Passés tous les préceptes journalistiques qui agissent tels une boussole dans le monde des médias, j'en suis sûr, ça doit quand même faire bizarre, non?
Excellente initiative Mélenchonienne.
Souvenons-nous qu'il y a à peine plus d'un an, Alain Juppé- oui, vous avez bien lu, ALAIN JUPPE, le monsieur Téfal de la politique française- était le futur président de la République, sous les acclamations de l'Obs, l'Express, le Point...
Et aujourd'hui les mêmes interrogent Mélenchon pour 10 trajets de quelques kilomètres en voiture, il y a vingt ans...
Il y a des crachats qui se perdent...
Dans L'Obs de ce 17 novembre :
La canonnade "à merde" du jour
"Je sais que le canon à merde va encore tonner." Avec tout le mépris qui le caractérise parfois, Jean-Luc Mélenchon anticipait mercredi les révélations de "l'Express" et "Capital" sur son patrimoine et son passé de socialiste dans l'Essonne, en publiant les questions des journalistes sur son blog. "L'Express" lui a répondu jeudi soir en publiant une longue enquête fouillée. Pas de scoops. Mais un travail qui devrait tordre le coup aux intox en tous genre et au diatribe antimédia et antisystème dont les "insoumis" sont friands dès qu'un journaliste ose s'intéresser à la vie de l'idole.

On y lit que JLM, alors qu'il n'était plus élu, a sollicité en 2004 une voiture avec chauffeur de la part de celui qui était alors président du conseil général de l'Essonne. "Ce véhicule m'a transporté seulement 13 fois entre mars et juin 2004, pendant une période où je devais transmettre tous les dossiers dont j'étais en charge. J'estime qu'il n'y a là aucun abus", répond Jean-Luc Mélenchon à "l'Express".

On y lit aussi que le futur "insoumis" a bénéficié d'un prêt légal mais à taux préférentiel du Sénat afin d'acheter un appartement à Paris. Et qu'il a cumulé ses indemnités de conseiller général avec celle de ministre entre 2000 et 2002, en manquant les deux tiers des séances publiques auxquelles il devait assister. "En dehors du recours abusif aux voitures du conseil général, les pratiques passées de Jean-Luc Mélenchon dans l'Essonne ne sont pas illégales", conclut finalement "l'Express". Elles cognent justes avec l'image très vertueuse dont se pare Mélenchon.


Du grand journalisme! Jean Daniel doit se retourner dans sa tombe.
Je m'interroge aussi sur le pourquoi ce serait pas bien de publier le questionnaire de l'Express ou le mail de Capital. @si devrait s'en délecter, ça lève le voile sur quelques pratiques journalistiques, et c'est peut-être plutôt ça qu'il faudrait analyser.

En particulier, le coup du mail à l'attaché de presse pour demander le matin une réaction avant le soir même, je trouve ça choquant. Ca me fera interpreter autrement les "l'intéressé(e) n'a pas souhaité répondre à nos questions" qui sonnent souvent comme un aveu de culpabilité.
Vous faites ça aussi chez @si ?
tout ça pour ça... pffffff !
l'autre jour, j'ai vu passer, je ne sais pas où, une info selon laquelle une star ( qui ?) avait publié sur les réseaux sociaux des photos de ses fesses, pour couper l'herbe sous les pieds de paparazzi qui en avaient des clichés et comptaient en tirer un bon prix.

C'est le même principe, non ?
Et bien après Garrido.....Mélenchon.....Pour évidemment ne rien dire de nouveau.....En plein paradis papers....Ce site devient écoeurant.

Schneidermann.....comme Pierre Carles était prémonitoire.
Mélenchon se paie Capital et l'Express. Moi je ne l'ai jamais fait (saut un abonnement étudiant promotionnel à l'Express, il y a si longtemps que je ne m'en souviens plus)
Indépendamment du contenu de l'article, le ton persifleur du titre "Mélenchon [...] contrefeu [...] invente..." met de suite dans l'ambiance. Je ne vois pas ce qu'il y a de suspect à publier les questions reçues d'un journaliste avant parution de l'article. C'est un élément d'information dont je dirais même volontiers qu'il nous est dû. Car il fait partie du contexte et peut avoir une influence sur les réponses.
@si reprend a son compte le buzz bashing contre Melenchon, mais faut surtout pas demander les réponses de Melenchon. Pour ça @si est incompétent..


Absolument rien de suspect meme quand des questions vont remonté a plus de 40 ans ? Moi j'appelle ça des fouilles merde. Pourquoi pas a quel age il a volé un caramba..

Ça fait des années que j'entends que Melenchon a acheter sa permanence avec son IRFM. Les fouilles merde n'ont meme pas enquêtés ils se sont contenté de reprendre les ragots d’égouts a leur compte. Ces "enquêtes" n'ont qu'un but, dénigrer et salir...


Ma permanence à Massy n’est vraiment pas un sujet neuf. La « révélation » de Capital est que je l’aurai achetée en 1998 et payée avec l’argent de mon IRFM, et sans doute avec celui des locataires du lieu. De là, dans la logique « bout de ficelle de cheval de bois, etc. » un enchainement de raisonnements censé montrer ma malhonnêteté. Patatras ! Tout faux Capital ! Déjà l’opération ne s’est pas faite en 1998, comme l’écrit l’approximatif « enquêteur », mais le 4 avril 1997. Ensuite et c’est l’essentiel, je n’ai pas eu besoin de payer ma permanence avec mon IRFM. Notez que si je l’avais fait ce n’aurait pas été illégal en l’état du droit à l’époque. Mais je n’ai pas eu besoin de le faire. J’ai payé cash l’acquisition du local. Sans un centime d’IRFM (à l’époque c’était des francs)…

Comment cela a-t-il été possible ? J’ai raconté l’histoire cent fois. Elle prouve que je sais mener ma barque. Je suis une fourmi entreprenante. Au cas précis, j’ai bénéficié d’une belle opportunité. Avant cela, je louais pour permanence politique un local ruineux et peu commode. J’étais donc à l’affut pour en partir. J’apprends qu’une petite entreprise de peinture est en liquidation. Son siège était mis en vente par le tribunal de commerce. Ce local était vraiment très intéressant pour mes activités politiques et celle du PS dont j’étais le dirigeant à Massy. Il était bien situé aux alentours d’une agréable rue commerçante du centre-ville. J’ai donc déposé une offre au tribunal. Pour moi c’était là une piste parmi d’autres que je suivais pour trouver un nouveau siège. Je n’y croyais qu’à moitié. En effet j’avais appris entre temps qu’il y avait d’autres offres, dont celle d’un promoteur. Il va de soi que je n’avais ni relation ni aucune influence, au tribunal de commerce. Celui-ci préféra mon offre parmi celles dont il disposait. Un peu surpris par mon succès, j’ai mobilisé toutes mes économies personnelles de l’époque. Cela ne suffisait pas. J’ai donc sollicité le seul ami dont je savais qu’il pourrait m’aider dans l’urgence. J’ai donc partagé le titre de propriété avec lui puisque je n’avais aucun autre moyen de garantir un prêt qu’il aurait pu me faire. Pour cela nous avons constitué une SCI. À nous deux, nous avons payé la somme. Nous n’avons contracté pour cela aucune dette. Qui c’est qui fait Pchitttttt ? C’est Capital. Je pourrai en rester là. Mais c’est l’occasion de raconter la suite de mes aventures. Je prie tous ceux qui la connaissent de m’excuser de la répétition.

Car une fois acheté le local, encore fallait-il transformer les lieux pour les adapter à nos usages. Puis pour gérer son utilisation quotidienne. Pour cela j’ai créé avec mes amis une association ad hoc. Elle assurait la gestion du lieu pour tous ceux qui utilisaient le local : la section PS, ses deux conseillers généraux, ma permanence de sénateur, le bulletin de mon courant politique, que sais-je encore… Ah oui je sais : il y eu aussi la permanence du député PS qui louait tout le rez de chaussée. Il s’agissait de François Lamy, député PS de l’Essonne… J’en garde le riche souvenir d’un militant forcené qui tapissait la moitié des murs de l’entrée de la permanence avec des affiches du « oui » au référendum de 2005 tandis que je tapissais l’autre moitié avec celles du « non ».

Nous avons dû mettre le local à nos besoin d’usage politique car il s’agissait d’une ancienne maison, boutique en rez de chaussé, maison sur deux étages. Le coût des travaux (cloisons, blindages des vitres, couloirs de circulation, percement du mur central, câblages) les fluides, le nettoyage et le reste de l’entretien a été partagé entre les usagers. Aucun des « locataires » n’a donc payé l’achat du local. Tous ont payé les aménagements et l’usage du lieu. Je n’ai jamais touché de loyer cela va de soi. Et comme tout le monde, je payais moi aussi ma part à l’association de gestion, à proportion de l’usage que j’avais des lieux. Je le faisais avec mon IRFM, comme le député le faisait aussi. La loi m’y obligeait car sinon cela aurait été de l’abus de bien social par rapport à la SCI propriétaire dont je n’étais pas l’unique actionnaire. Cette mutualisation permettait d’obtenir à coûts très praticables l’usage d’un lieu commode pour nos activités.

Quand le PS s’est dispersé localement, que je l’ai quitté et que j’ai été élu député européen du grand sud-ouest, nous avons mis en vente le local. Plusieurs offres nous ont été faites. Un promoteur avait en vue un réaménagement du secteur. Nous avons préféré l’offre d’une association de logement relais d’urgence qui avait acquis entre temps le bâtiment mitoyen du notre. C’était pour nous un choix porteur de sens politique que de favoriser l’extension d’une action sociale de relogement de pauvres en plein centre-ville traditionnel. La vente s’est faite au prix du marché, fourchette basse, comme c’est la loi. Les deux actionnaires que nous étions ont récupéré leur mise de départ et la confortable plus-value de la revente au prix du marché après une acquisition au tarif d’une liquidation. Dans cette transaction aucune ombre en vue. L’association acquéreuse a toujours eu ses comptes contrôlés par ses autorités administratives de référence au plan départemental, régional et national. Jamais aucune observation n’a été faite sur les conditions de cette vente par qui que ce soit alors même qu’entre-temps la mairie de Massy était passé à droite et depuis lors le conseil général de même. Nous fûmes plutôt complimentés car l’action de l’association concernée était appréciée, tous bords politiques confondus.

Le pauvre papier de Capital ignore une autre source d’insinuations qui aurait pu ajouter du sel à son roman. Le sujet était pourtant facile d’accès. Je me fais un devoir de le présenter pour finir de me moquer de ces pieds nickelés de l’information. Certes, le sujet a déjà été pointé dans le passé : quelle est l’identité de mon partenaire d’achat ? Question mortelle ! Il s’agit du directeur de l’Opéra de Massy. Aveu terrible : ayant été le maire adjoint à la culture de cette ville n’ai-je pas usé dans cette circonstance d’un pouvoir d’influence lié à ma fonction ? Non. Fin de l’épisode. En effet au moment de l’achat je n’étais plus ce maire adjoint et la ville était passé à droite depuis trois ans. D’autres questions ?

Je ne crois pas qu’il puisse y en avoir. En effet à l’occasion de mon départ du ministère de l’Enseignement professionnel (à moins que ce soit en arrivant) j’ai déposé, une fois de plus, un état de mon patrimoine. Le secrétaire de la commission de contrôle compétente auprès du conseil constitutionnel, monsieur Renaud Denis de Saint Marc (j’espère avoir conservé correctement son nom) m’a interrogé sur le sujet et précisément sur les points que je viens de mentionner ici. Mais après l’enquête de monsieur de Saint Marc, qui est lui un homme sérieux et vigilant, je n’ai eu aucune observation supplémentaire. Ni jamais, depuis, de personne. Sauf de Capital et de son investigation de série B. Pourquoi ? Je ne sais pas quelle mouche les a piqué. Capital a peut-être des annonceurs exigeants. Et quelques-uns ont peut-être des comptes à régler avec moi et mes camarades. À moins que ce soit des gloires locales actuelles ou passées qui ont eu maille a partir avec moi. Mais en toute hypothèse c’est vrai que quand on s’appelle Capital, on a de bonnes raisons de m’en vouloir.

Nous reproduisons ci-dessous le mail reçu

https://melenchon.fr/2017/11/15/capital-la-serie-b-de-linvestigation/
Merci. Comme d'habitude, il vaut mieux lire ce que dit Mélenchon que ce qu'on dit qu'il a dit.
Ce qui est terrible, c'est que les sous entendus et autres suspicions laissent quand même des traces. Cela me rappelle l'histoire des plumes (cours de morale de CM2, 1953 je pense).

Un homme, se repentant d'avoir calomnié, rend visite à un ermite pour lui demander comment réparer. L'ermite lui demande tuer une poule et de revenir le lendemain en plumant cette poule tout au long du chemin qui le ramène vers la montagne. "Tu peux redescendre maintenant: quand tu auras ramassé tous les duvets éparpillés dans les broussailles par le vent, tu auras réparé ta faute".

Heureusement, ceux qui crachent sur Mélenchon ne souhaitent pas réparer quoi que ce soit.
"élément d'information dont je dirais même volontiers qu'il nous est dû."
Il a même l'avantage de court-circuiter les "Enquête exclusive" et autres fakes..
Sans compter que l'habitude de ces messieurs des médias, c'est de nous cacher les questions et de caviarder les réponses. Du coup, pouvoir lire les deux in extenso est une nécessité. Une "invention", certes, mais bigrement salutaire.
Oui, plus j'y pense, plus je me dis que ça devrait être une pratique courante. Il me semble d'ailleurs d'avoir déjà vu ça dans une "boite noire" d'un article de Médiapart (de F. Arfi dans mon souvenir, mais je peux me tromper), ainsi que le temps laissé pour répondre.
Tout à fait vu le nombre de fois où les journalistes travestissent les réponses données à leurs questions, donner les questions apporte beaucoup d'informations.
"Et aucune intervention de sa part dans ces recrutements n'a pu être établie"

Ha ben, heureusement que laisser planer la suspicion sans le moindre élément sérieux est le signe d'un journalisme non orienté.
Je ne suis pas très amateurs des prêches sur la Vertu mais comme sur cette histoire de voiture vous avez gardé les termes de l'Express de "recours abusif" puis leur conclusion "Elles autorisent néanmoins à considérer avec une certaine circonspection le thème de son dernier livre, De la vertu", je me permets de mettre la réponse de Mélenchon sur la page que vous indiquiez :

"Je n’ai pas signé ce rappel à la loi. Je le récuse. Ce véhicule était à la disposition de l’autre conseillère générale de Massy. Après trois ans d’enquête il a été établi que le véhicule m’a transporté 13 fois entre mars et juin 2004 entre la ville de Massy et le conseil général à Evry où j’avais à faire quoique je ne sois plus élu. En effet, étant le président sortant du groupe, je devais solder et transmettre tous les dossiers dont j’étais en charge. Et participer aux arbitrages de la nouvelle direction politique de notre majorité. Treize aller retours en trois mois ! Cela signifie une fois par semaine en moyenne. C’est la cadence des reunions de direction dans toutes les équipes. Je rappelle que je ne conduis pas. Cela m’évitait donc le voyage en RER depuis Massy avec changement à Juvisy. Je vous invite à consulter les horaires du RER (le RER est un train qui dessert les villes de la couronne parisienne) pour vérifier le gain de temps que ce recours me permettait.

J’estime qu’il n’y a là aucun abus. Des dizaines de personnes ont été invitée et transportée de cette façon en Essonne par le conseil général compte tenu de la difficulté de liaison Intercités de ce département. De plus je ne me déplaçais qu’à l’invitation du conseil général ! Toute cette histoire qui me suit depuis douze ans pour treize aller retours. Dans ce contexte, vous apprécierez de savoir que le procureur de l’Essonne Laurent Davenas a eu un véhicule mis à sa disposition par le conseil général de l’Essonne sous la présidence (RPR) de Xavier Dugoin pendant deux ans alors qu’il n’était pas membre de cette assemblée ! Cela ne lui a valu ni mise en cause ni rappel à la loi. Je vous invite à consulter le dossier de cette « affaire » pour examiner le détail des kilomètres parcourus et des quantités d’essence consommées pour vous réfléchir à la qualité de cette information pour me nuire.
"

Et tant que j'y suis, pour le "c'est possible" au sujet du prêt :

"C’est possible. Nombreux sont les parlementaires qui ont un pied à terre à Paris. Même quand ils sont élus de banlieue. Nombreux y vivent à plein temps. Ce n’était pas mon cas. J’y vivais pendant les trois jours que je passais à Paris chaque semaine. Il s’agissait d’un logement de 38 m2. Je ne pense pas troubler votre évidente délicatesse à l’égard de ma vie privée en vous précisant que cette acquisition se fait dans la période de la séparation d’avec ma compagne.
En toute hypothèse, si je l’ai fait c’est dans un cadre légal après décision de la commission sénatoriale ad hoc. Si j’avais abusé ou commis quelque faute que ce soit ce serait déjà bien connu. En effet depuis ma première élection nationale mon patrimoine a fait l’objet de nombreuses et régulières déclarations, toutes accessibles au public et à mes ennemis qui ne se sont pas privés d’y recourir déjà souvent. Ces déclarations, je les ai faites d’abord auprès de la « Commission pour la transparence financière de la vie politique » puis de la « Haute autorité » qui lui a succédé. Je précise que j’ai fait des déclarations de mise à jour à l’occasion de chacune des modifications réalisées au fil de mes pérégrinations et des achats et ventes de mes domiciles successifs.
Du coup, j’ai été souvent interrogé par ces commissions de contrôle chaque fois qu’un point a semblé devoir par principe soulever une question. Je doute qu’il y ait beaucoup de monde dont la situation patrimoniale ait jamais été autant surveillée. En effet j’ai été contrôlé de cette façon à l’occasion de treize entrées ou sorties de mandat électoral. Sans oublier le moment de deux candidatures à l’élection présidentielle. Soit quinze fois ! Je n’ai jamais fait l’objet d’aucun blâme, remontrance ou mise en garde. Je ne saurais oublier de mentionner que j’ai aussi dû répéter ces déclarations à l’usage de la presse. On connait sa vigilance, et sa malveillance de principe. En publiant et commentant ma situation patrimoniale en 2012 et en 2017 elle n’aurait rien laissé passer s’il y avait eu matière ! Qui êtes vous pour penser que vos collègues ont manqué de professionnalisme ?
"
Si la publication de l'intégralité des questions des journalistes avant publication d'une enquête a de quoi surprendre...
Effectivement, j'ai été surpris. Mais pas tant par la publication des questions que par leur teneur, qui fait plus penser à des interrogatoires de police qu'à un travail journalistique. Et je suis surpris que la surprise de l'auteure vienne de la publication.
Si un-e journaliste pensait avoir le droit de me poser ce genre de questions, je ne serais pas surpris si je l'envoyais [s]se faire foutre[/s] aux pelotes.

Mais donc, la caste s'arroge beaucoup de droits, semble-t-il. En use-t-elle d la même façon avec tou-tes les politiques? En voilà un beau sujet d'enquête pour ASI (vous savez, la déconstruction des narrations médiatiques).

Quant à l'article publié par L'Express, si l'on peut difficilement le qualifier de charge violente contre le député, on peut aussi penser qu'il y a un rapport avec le contre-feu. Curieux que cette hypothèses n'ait pas été abordée ici.

Par ailleurs, je ne crois pas que les abonné-es d'ASI attendent de ce site des réactions immédiates à des événements (nano-événement dans le cas précis). Mais plutôt un travail laissant place à la réflexion.
Et pas un article dans lequel on trouve en sous-titre un putaclic (Mélenchon) invente la publication des questions des journalistes en amont de deux enquêtes et en fin d'article Si la publication de l'intégralité des questions des journalistes avant publication d'une enquête a de quoi surprendre, Mélenchon n'est cependant pas le premier à en user.
Il y a le " désamorçage préventif ", le " repli élastique ", " l 'enrayage prophylactique ", " la percée thérapeutique " , personnellement, je trouve le " canon à merde " plus évocateur ....
Au train où vont les choses, @si ne devrait pas tarder à faire état de citations, ça et là, du nom de Mélenchon dans l'affaire des "Paradise papers"...

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