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Faux médecin à Paris : la justice contredit la presse

Un fait divers publié dans le "Parisien" sur la base d'une seule source policière. Un procès en comparution immédiate qui, deux jours plus tard, donne une toute autre version des faits. Et, entre temps, plusieurs grands médias qui reprennent l'affaire sans rectifier une fois le procès passé. Chronique d'un emballement médiatique ordinaire.

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Article R434-8 du code de la sécurité intérieure : "Soumis aux obligations du secret professionnel et au devoir de discrétion, le policier ou le gendarme s'abstient de divulguer à quiconque n'a ni le droit, ni le besoin d'en connaître, sous quelque f(...)

"notre rôle c'est de faire de l'audience", pas de l'information donc.

CQFD

Ce qui est le plus étonnant dans tout cela, c'est que ce n'est pas la première fois, loin de là que l'emballement médiatique arrive aux mêmes ratés.  Pourtant, la prochaine fois, et pas la peine d'attendre très longtemps, les mêmes journalistes,(...)

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[img]https://www.mirari.fr/JqOU[/img]

Je n'ai pas besoin d'enquêter pour avoir la certitude que le monsieur en question n'était ni noir, ni arabe, ni musulman, ni sans papier. 

"France : un homme entre dans les médias, vole un habit d'homme d'état et abuse tout un peuple pendant plus de 7 ans."

"Il vole la tenue d'un président pour aller éborgner des manifestants  : l'homme voulait emmerder des français dans tout le pays".

"Un homme entre dans le monde politique, vole une tenue de président et abuse toute une nation incrédule et naïve pendant 7 ans".

Et pourtant, tout est vrai, ou presque.

C'est bien on voit ce qu'il y a dans la tête du policier qui comble les trous d'une déposition mal lue/comprise : donc lui, si on lui offrait une blouse blanche il irait demander à des adolescentes de se déshabiller pour les ausculter. C'est aussi bien qu'il reste en costume de robocop finalement...

Ce qui est le plus étonnant dans tout cela, c'est que ce n'est pas la première fois, loin de là que l'emballement médiatique arrive aux mêmes ratés.  Pourtant, la prochaine fois, et pas la peine d'attendre très longtemps, les mêmes journalistes, dans les mêmes journaux referont avec le même emballement juvénile les mêmes ratés.

ASI refera un article, et les lecteurs des commentaires désabusés.


Faudrait peut-être inventer un permis à point pour pratiquer la profession de journaliste. A chaque raté, des points de crédibilité en moins, et après avoir perdu tous ses points, une mention indiquant que le journaliste ne possède plus aucun point de crédibilité serait ajouté à tous ces articles.

Ça améliorerait un peu les choses.

Quand on garde les mêmes sources que dans l'affaire "Dupont de Ligonès", on garde les mêmes standards de qualité.

Dans un monde ideal, le "journaliste" n'aurait pas qu'une seule source, et en apprenant la méprise, aurait mis à jour sa liste d'informant avec la mention "non fiable".

Dans notre monde, son article à généré du traffic pour le site, de la visibilité twitter facebook, de la recette publicitaire, sûrement de la visibilité auprès de ses supérieurs qui iront parader chez Hanouna.  Et il a sûrement une bouteille de vin pour son informateur.

Comment dire...

les flics sont fascistes , du coup ils font de la com' et ce qui est grave , c'est que personne n'est sanctionné pour ces fausses nouvelles , au moins une bonne calotte dans la gueule , je sais pas moi un minimum merde ! Et faut la filer au propriétaire a charge a lui de la faire descendre .

Article R434-8 du code de la sécurité intérieure : "Soumis aux obligations du secret professionnel et au devoir de discrétion, le policier ou le gendarme s'abstient de divulguer à quiconque n'a ni le droit, ni le besoin d'en connaître, sous quelque forme que ce soit, les informations dont il a connaissance dans l'exercice ou au titre de ses fonctions. "


Petite question. Ces policiers qui divulguent de telles infos aux médias sont-ils identifiés? Sanctionnés?

...c'est en effet la seule question valide ! Une autre serait: "Combien sont vendues ces pseudo-informations ?"

Ils sont sanctionnés seulement si l'info porte atteinte à l'autorité, comme dans le cadre d'une enquête de mediapart sur un ancien président qui avait maille à partir avec la justice...ou plus récemment comme ce "policier rubalise" qui avait eu l'audace de faire un trait d'humour sur la pertinence de sa mission lors des JO.

Les journalistes font partie de la catégorie qui a "le droit ou le besoin de connaître" les informations donc c'est un faux procès que vous faites là. Chaque brigade de gendarmerie, chaque commissariat a son officier de communication dont le rôle est justement d'échanger avec les journalistes et de leur transmettre les informations nécessaires.


Le problème (pour une fois) n'est pas dans le système policier, mais bien dans le fait que ce policier ait annoncé des choses fausses sans attendre les auditions et que les médias ont repris cela sans rien vérifier.

les journalistes n'ont pas plus que les autres "le droit ou le besoin de connaître" les informations qui relèvent du secret de l'instruction, vis à vis duquel ils relèvent du droit commun.

Le procureur peut juger nécessaire de leur faire part de certains éléments, pour les besoins de l'enquête ou de l'ordre public. Il peut déléguer cette fonction à un officier de police, sous sa responsabilité. Ça ne semble pas être le cas ici.



"le droit ou le besoin de connaître"


Le droit de connaître et le devoir de vérifier. S'informer uniquement auprès de la police (ou de la commère du coin), c'est pas du "journalisme".

Ya aussi, bien sûr, le devoir de se taire quand divulguer quelque chose nuirait aux droits de la personne.

La plupart du temps ils  sont tout à fait identifies , mais non sanctionnés car agissent sur ordre ... les "fuites" policières sont très bien organisées et la plupart du temps étroitement contrôlées par les directions départementales ou au niveau national.

"notre rôle c'est de faire de l'audience", pas de l'information donc.

CQFD

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