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Fêtes de quartier : filmer les riches, filmer les pauvres

Deux manifestations de convivialité entre voisins. L'une, filmée par France 2, dans un lotissement de classes moyennes supérieures. L'autre, dans "Rue des Allocs" (M6) dans un quartier pauvre d'Amiens. Deux reportages très différents : gros plans, vocabulaire, tout diffère. Pour @si, les élèves du collège Gérard Philipe (Paris) ont regardé les deux émissions.

Derniers commentaires

J' ai jamais été fan de la série: souvenirs de gosse, ou parano exacerbée, j' ai toujours l' impression d' une " orientation " des réponses...Et le montage, la forme très "policée", les commentaires, ne font rien pour alimenter l' effet spontex!
Reste le fond...Et le fond dit quoi!?
Comme d' hab': un bout de réel, découpé judicieusement, et NOUS faisons le reste...Et il y a, aussi, pas mal de glands, qui se la jouent "chef de bande" à tatouages publicitaires...Faut pas croire, la délinquance, surtout fantasmée, se porte bien ( À Neuilly, comme dans le 93... ), et la frime, tout pareil...Les uns, en alignant les canettes ( Vides, œuf corse! ), les autres, en servant leur soufflé aux huîtres tièdes, et leur tolérance envers la "mixité" sociale!
Bref, les medias nous servent la soupe...Populaire, c' est à dire, aimée par la majorité: on a le monde qu' on mérite, pas vrai!?
Carpe diem...
" j' ai toujours l' impression d' une " orientation " des réponses..."

Ce n'est pas une impression, c'est la stricte description du dispositif je crois.
Et en disant cela je ne porte pas une critique négative, " classe télé" est construit comme un cours.

Un cours dans lequel les élèves s'expriment, mais de façon évidente le déroulé est :
- ils disent ce que leur inspirent les images à première vue" ( au sens propre)
- puis on leur demande de porter un regard plus attentif à la façon dont le discours télévisuel est construit,
- on leur pose des questions précises, qui vont dans un sens précis ... et qui conduisent à des réponses précises.

Ce n'est pas sur ces images-là à ce moment-là que s'exprime l'esprit critique de chaque élève, il se construit.
C'est en pratiquant l'exercice, donc en s'exerçant, qu'ils le développent pour pouvoir ensuite s'en emparer.

Comme tout enseignement, il devrait logiquement se terminer, au bout de quelques années par un élève qui se tournerait vers le journaliste d'@si en lui demandant des comptes sur la façon dont il conçoit l'émission, ce qu'il coupe au montage, les raisons pour lesquelles les redites sont exclues, pourquoi on les incite à citer les personnes dont ils parlent plutôt que dire " il" ou "elle", sur la façon dont le titre et l'ours sur le site orientent aussi le regard des abonnés ... et / ou par un élève qui s'opposerait à l'orientation proposée.

L'enseignement, l'éducation, ... c'est de la manipulation. D'où l'importance qu'elle soit bienveillante.
Il ne faudrait surtout pas s'imaginer que "Classe télé" est un documentaire sur la critique spontanée d'adolescents face à des images de télé.
Ce serait intéressant de faire un classe télé avec les enfants qui regardent classe télé, et réfléchissent à l'orientation des questions.
J'espère bien que Classe Télé le fera un jour.
Mais pour que ça soit intéressant et efficace, il faut que les élèves aient vécu le dispositif de nombreuses fois.

J'espère même qu'un jour Classe Télé fera 2 " classe télé" sur la base d'une même captation, pour que les élèves mesurent l'importance du montage.
Et que les élèves auront la liberté d'utiliser le même enregistrement pour faire LEUR montage.

Il " suffit" d'une grosse semaine de temps de professionnels, il faut du matériel, des locaux et que les élèves soient libérés de leurs autres cours.
Donc c'est limite irréalisable, mais ça serait intéressant.
On apprendrait probablement que l'exercice n'est pas neutre, qu'il y a une personne qui adopte un rôle professoral dans le but de permettre aux autres d'accéder à un certain savoir.

C'est tellement inattendu dans une salle de classe ! Ca mérite probablement une très longuie analyse : êtes vous sûr qu'une seule émission sera suffisante pour analyser tous les enjeux de ce scandale ?
Je n'ai jamais parlé de scandale. Mais vu qu'on enseigne à ces enfants à identifier un dispositif médiatique, ce serait intéressant de voir s'ils le reconnaissent aussi quand ils en sont l'objet (et pour répondre à la question, oui je pense qu'une émission serait suffisante, c'est Bruanne qui pense à un truc plus long).
Vous voulez dire que vous vous demandez si les élèves sont capables d'identifier les démarches pédagogiques de leurs professeurs comme étant des démarches pédagogiques et n'étant pas du simple bavardage ? Je suppose.

Est-ce qu'ils sont capables de disséquer ces démarches pédagogiques dans le détail ? J'en doute.

Quel intérêt y a-t-il à poser ces questions ? Sauf à insinuer que, sous couvert de pédagogie, les élèves se font manipuler, qu'on leur met dans la tête des idées fausses, ou qu'on leur présente comme des vérités indiscutables ce qui n'est qu'un point de vue contestable, ou tout autre façon d'indiquer que cette émission est particulièrement critiquable, je ne vois pas l'intérêt de retourner les outils de l'analyse médiatique contre cette émission précise quand il y en a tant d'autres à analyser.
Je ne vois pas pourquoi vous voyez comme une telle menace de faire réfléchir les enfants au rôle de ce que vous appelez le professeur dans ce dispositif, ou à la mise en scène de l'émission.
Réaliser qu'on ne peut pas s'abstraire totalement des choses, que par exemple une émission de critique des médias est elle même un média, qui peut être sujet à sa propre critique, me semble un enseignement intéressant.
Par ailleurs c'est vous qui vous tapez un délire sur des vérités indiscutables puisque ici l'enseignant pose des questions, ne faisant que les aider à faire appel à leur esprit critique en leur donnant, au plus, des indices au sujet de sur quoi l'exercer (un angle, une orientation...).
Enfin donc, je trouverais comme Bruanne une telle émission intéressante (tant par curiosité de ce qu'elle donnerait que pour eux), vous pas, ça ne me semble pas une raison pour faire des procès d'intentions à cette suggestion.
ps : ça doit être la manière dont j'ai formulé mon message en 1 phrase je pense, qui vous fait réagir comme ça.
Ce serait intéressant de faire un classe télé avec les enfants qui regardent classe télé, et réfléchissent à l'orientation des questions.
J'aurais dû mettre au choix / à l'angle des questions / à la manière dont elles les orientent plutôt que "à l'orientation" qui donne l'impression que j'en fais le reproche à cette très sympathique émission.
Oui, effectivement.

Mon message ci dessous devient peut-être hors sujet voire inutilement offensant.


Après bon, un professeur de sociologie doit-il forcément faire la sociologie de sa propre salle de classe ; un traité de grammaire doit-il forcément analyser sa propre syntaxe ; Schneidermann devrait-il faire un arrêt sur images consacré à l'étude de l'émission arrêt sur images...

En toute théorie, une idée qui ne peut pas se tolérer elle-même est incohérente donc c'est un exercice plutôt profitable mais en pratique, c'est quand même délicat de demander à un orateur de participer à quelque chose de potentiellement décrédibilisant au moment exact où il cherche à se faire entendre.

C'est quand même plus sain que la critique d'une personne ou d'un système vienne de l'extérieur de ce système.
Il me paraît difficile de demander à Schneidermann d'avoir un regard critique sur lui-même, c'est plus piquant quand ça vient d'ailleurs comme de Bourdieu, et pour critiquer Bourdieu il faut une autre personne (ses collègues sociologues ou les journalistes ; libre à chacun de juger de la pertinence des critiques émises par les uns et les autres).
C'est bien pour cela que, sans aucune animosité à l'égard de l'émission, je disais dans un message plus haut que: :
- oui, c'est un cours ( et c'est pas une insulte " cours")
- logiquement au bout de quelques années les élèves qui ont suivi ce cours devraient être en mesure de l'appliquer à leur propre cas, puisqu'ils sont eux aussi dans une émission télé.

Et ça, ce serait la preuve qu'ils sont prêts à sortir du système, puisque prêts à le critiquer.

Je suis désolée si ça a donné l'impression que j'assassinais Classe Télé, ce n'est pas du tout le cas.
C'est bien pour cela que, sans aucune animosité à l'égard de l'émission, je disais dans un message plus haut que: :
- oui, c'est un cours ( et c'est pas une insulte " cours")

Vous dites que "Classe télé" est un cours.

Pourtant, dans le dispositif ASI, ce n'est pas présenté ainsi :

"comment réagissent des collégiens face aux manipulations médiatiques ? C'est l'objet de nos "Classe télé"."

C'est donc plutôt présenté comme étant une sorte de micro-trottoir ("comment réagissent des collégiens"), un peu sur le mode "la vérité sort de la bouche des enfants".

Si c'est un cours, et si ce statut de cours est assumé par ASI, ne serait-il pas souhaitable de le présenter comme tel ?

Cela éviterait peut-être certains malentendus, liés à l'impression fréquemment ressentie que ce que disent finalement les collégiens est ce qu'on voulait leur faire dire...
Il y a un flou, c'est vrai, mais tout de même, chaque émission précise :
- que c'est dans la classe d'une prof
- que le sujet est validé par la prof
- que ces élèves participent sur la base du volontariat à un atelier média hebdomadaire

Alors j'exagère peut-être en disant que c'est un cours, et vous exagérez en attendant un truc spontané.
La vérité est quelque part entre les deux.

Allez, pour couper la poire en deux : les premières remarques qu'ils font, c'est leur pensée spontanée.
Par la suite, la pensée est guidée, pour les outiller.
Du point de vue de leur éducation, cCe ne sont pas leurs réponses qui sont importantes, mais qu'ils s'approprient les questions qu'on leur pose.
Pour la captation vidéo, par contre, le cheminement de leur pensée est l'important. Et il est guidé, oui. Je trouve ça normal, mais je suis forcément déformée par mon métier.

Enfin, je crois. En tout cas, je le vois comme ça.

Je ne vois pas pourquoi vous voyez comme une telle menace de faire réfléchir les enfants au rôle de ce que vous appelez le professeur dans ce dispositif, ou à la mise en scène de l'émission.


Je ne vois pas comme une menace le fait de faire réfléchir, ce n'est qu'une caricature de votre part.

Je dis simplement que vous avez manifestement une idée du genre de réflexions auxquelles il faudrait pousser les élèves (le vocabulaire que vous choisissez est éloquent : les questions sont "orientées" (c'est quoi une question sans orientation ?), l'exercice n'est pas neutre (c'est quoi la neutralité ?)).
Avoir une telle idée n'est pas honteux mais vous semblez réticent à exprimer ouvertement le genre de réflexions que vous voudriez suggérer. Peut-être parce qu'il est contradictoire, quand on est adulte, de suggérer à des enfants qu'il est mauvais qu'un adulte leur suggère des réflexions.

Toujours est-il que vous faites des critiques que vous n'osez pas articuler mais que j'essaie de reconstituer (et faute pour vous de les avoir énoncées clairement, tout malentendu relève de votre responsabilité, vous êtes libre de le dissiper en assumant vos propos afin que la conversation prenne de la hauteur mais c'est vous qui avez choisi de ne pas être clair) : vous semblez reprocher aux professeur de ne pas s'être contenté de regarder l'élève "se faire une idée tout seul".

Et je dis qu'il s'agit d'une critique absurde : quand j'aide mes élèves à résoudre leurs exercices de mathématiques, je leur pose des questions qui guident leur réflexion, il serait saugrenu de ma part que je refuse de leur répondre au motif que cela altérerait la spontanéité de leurs compétences mathématiques (scoop : les maths, comme toute autre forme de savoir, c'est pas spontané, les bébés ne naissent pas instruits).

Quand on enseigne on a la prétention de transformer intellectuellement nos élèves : vous semblez reprochez à un professeur de faire son métier.
Après réflexion, j'ai le sentiment que vous faites un genre d'analyse sociologique de l'enseignement plus qu'une analyse des medias ou de cette émission en particulier.

Et c'est vrai qu'il y a beaucoup à dire sur ce qu'est l'enseignement, sur le rôle des professeurs, sur la violence symbolique, sur l'exercice de cette violence symbolique. On peut poser beaucoup de questions : y a t il une différence entre l'enseignement et l'endoctrinement qui ne repose pas uniquement sur des jugements de valeur ou est-ce qu'enseigner n'est qu'une forme d'endoctrinement jugée positive et nécessaire à la société.


Toutes ces questions sont très intéressantes mais me paraissent dépasser largement le cadre ce cette émission.

Peut-être que le malentendu vient du fait qu'il est clair à mes yeux de professeur que vos interrogations s'appliqueraient à toute forme d'enseignement, alors que, pour un non professeur, ces interrogations sont nouvelles.
La richesse de l'enseignement, l'enseignement de la richesse ne sont pas pour les pauvres .....
A la base, étant devant le produit fini je dois voir sans doute plus classe télé comme une émission que comme un cours, d'où je parlais de dispositif médiatique plutôt que de technique d'enseignement. Ce qui doit être différent pour les professeurs qui se reconnaissent dans la démarche du questionneur.

Après en y réfléchissant c'est aussi tout à fait le type de dialogues qu'on a aussi dans l'animation (qui a longtemps été mon activité), quand on cherche à faire émerger l'idée d'un projet genre spectacle aux enfants mais tout en les orientant ou "manipulant" un peu comme disait Bruanne pour aboutir à quelque chose qui soit réalisable sans pour autant les mettre devant des affirmations "il faut faire comme ci ou comme ça". Conduire leur intelligence collective à s'écarter des mauvaises propositions plutôt que les désigner d'autorité.
ps : je viens de me rappeler qui vous étiez, cher Fabrice qu'en d'autres temps je surnommai "le Caillasseur". Bien joué vous avez finalement réussi à me faire répondre de nouveau à un de vos messages, comme à me tenir un discours presque exempt d'agressions gratuites.
En hommage à ce jour, à de mémorable empoignades se perdant jusqu'à très loin en dehors de l'écran, et au tout aussi grand Caton, j'ai changé également mon pseudonyme. ;)
Et comme un gros connard, vous n'avez rien de mieux à faire que de dire mon nom pour m'impressionner.

Un peu comme vous l'avez fait il y a plus d'un an.

Vous avez l'intention de me pourchasser sur une quarantaine de messages aussi ?

Et à part démontrer que vous êtes un gros rancunier qui me traque dès que j'écris quelques messages sur ces forums, vous croyez accomplir quelques chose ?

Le fait que vous prétendiez m'avoir surnommé "le Caillasseur", c'est censé prouver quelque chose ? Je veux dire, au delà du fait que vous interprêtez la contradiction comme un caillassage ? Et si je vous appelle "Connard qui colporte de la rancune parce qu'il a été contredit à propos du Gamergate, de Dieudonné ou sur des questions d'éducation", ça prouve quelque chose aussi ou alors c'est un jeu unilatéral et il n'y a que les surnoms que vous distribuez qui font sens ?

Vous êtes vraiment un pauvre type : vous n'avez rien à apprendre à qui que ce soit et vous n'avez de cesse que de décrédibiliser ceux qui transmettent des informations qui dérangent vos petits préjugés. Vous devriez faire du journalisme chez TF1, vous avez tous les vices nécessaires pour faire ce métier.
Prénom =/= nom. Et autant que je me souvienne c'est la première fois que je le dis depuis que vous avez changé votre pseudonyme (vous devez me confondre avec l'un de vos autres contradicteurs). D'autant que j'avais cessé de vous répondre bien avant je pense. Enfin j'ignorais que ce choix de pseudonyme relevait d'une volonté de le cacher, plutôt que juste rendre hommage à un personnage historique.

Pour le reste c'était plutôt pour dire sans rancune / évoquer le souvenir amusant de cette engueulade homérique.
Mais bon si vous tenez une fois de plus à donner raison à ceux qui relevaient alors vos tendances à une agressivité exagérée...
ps : le sujet du gamergate et autres guerres culturelles semblant vous passionner je ne saurais trop vous inviter à lire ma série de messages "trump et la pop culture war" sur ce forum, qui vous fera peut être réaliser ma réelle position à ce sujet ou la raison pour laquelle je m'y intéresse.

ps : le sujet du gamergate et autres guerres culturelles semblant vous passionner


Ces sujets ne me passionnent pas plus qu'autre chose. Il se trouve seulement que c'est depuis cette discussion qu'une bande de connards dont vous faites partie me traque dès que j'écris un message sur ce forum (alors même que je n'écris que quelques messages tous les 6 mois).

Par contre, il semble que JE vous passionne. Je ne sais pas trop pourquoi, c'est pas comme si j'étais premier ministre mais à chaque fois que j'interviens, vous vous jetez sur moi, et vous cessez immédiatement de cessez de parler du fond pour passer sur des discussions de personnes comme si vous ou moi étions des sujets de débats nationaux.


Je me moque bien de ce que vous pensez de Trump. Ce que vous dites de Trump n'est en rien la preuve de ce que vous pouvez penser sur le Gamergate. C'est de la diversion.

Prénom =/= nom.


C'est vachement pertinent comme remarque. Dois-je y voir une menace ?



Enfin j'ignorais que ce choix de pseudonyme relevait d'une volonté de le cacher,


Ce n'est en rien une telle volonté. Vous cherchez manifestement à me faire passer pour quelqu'un de malhonnête et, cerise sur le gâteau, vous vous servez même du fait que vous m'agressiez comme argument contre moi. Vous vous dépéchez d'écrire mon prénom et, quand je signale qu'il s'agit manifestement d'une démarche visant à m'impressionner (Allez-vous publier mon adresse ? dois-je me sentir menacé IRL ? Allez-vous, avez vos alter égo, lancer une campagne de harcèlement comme la subit Anita Sarkeesian ?), vous retournez complètement la chose comme quoi je serai un sournois qui cache son nom (je suppose dnc qu'Antoine C était votre nom et que depuis, vous avez fait une procédure civile de changement de nom et prénom et que désormais Carnéade de Cyrène est votre identité officielle... Puvre type)




Pour le reste c'était plutôt pour dire sans rancune / évoquer le souvenir amusant de cette engueulade homérique.


Mais bien sûr : vous évoquez des disputes passées mais ça n'a rien à voir avec de la rancune, c'est uniquement pour se remémorer de joyeux souvenirs. Vous êtes vraiment un pauvre type.
Ba non il y a ou avait un Antoine S et un Antoine B sur ce forum et il m'est arrivé d'être confondu avec, donc j'avais pour idée de prendre un pseudo (par ailleurs plus original) depuis un moment (comme je disais), mais sans aucune intention de cacher être la même personne (à votre différence, visiblement, désolé).

Vous m'en donnâtes juste l'idée étant tombé par hasard sur cette formule du grand Caton en consultant la page wikipedia sur le philosophe Carnéade de Cyrène, m'évoquant certaines de vos envolées à mon sujet :
" il ne convient pas du tout que notre jeunesse entende son discours, car s'il pense ce qu'il dit, alors c'est un vilain homme, s'il ne le pense pas, ce que je préfère, son discours est néanmoins monstrueux"

Ceci étant dit, dans la mesure où vous ne semblez finalement pas avoir beaucoup changé, je n'ai rien contre en revenir à ma politique initiale, qui était, de vous ignorer du temps où vous aviez un autre pseudonyme (après que mes longs efforts pour vous faire comprendre mon point de vue, ou réaliser que la violence fut-elle verbale ne menait à rien, n'aient été accueillis que par plus d'insultes).

Enfin bon tchao.
M'ignorer n'a jamais été votre politique initiale puisque vous aviez participé à du harcèlement contre moi.

Je me demande si c'est vous ou un de vos sbires qui avez poussé le bouchon jusqu'à me poster une image animée faisant l'apologie de la violence faite aux femmes suscitant l'intervention des modérateurs.

Bref, ce n'est pas votre politique mais une politique qui vous a été imposée.



Bref, ignorez moi et surtout ne changez jamais d'avis : étant incapable de ne pas vous comporter comme un connard, toute interaction entre nous aboutira à moi qui vous résiste et vous qui insistez et donc une pure perte de temps pour vous qui cherchez à vous magnifier par le dénigrement de vos contradicteurs et moi qui cherche un échange intellectuel digne de ce nom.
"Harcèlement", rien que ça.

J'ai participé (après avoir réagi à l'origine à votre agression verbale d'un autre asinaute, certes de manière tout aussi agressive, je vous en fait mes excuses) à une conversation dérivant sur des dizaines de sujets et dans laquelle votre attitude ou vos propos vous ont attiré un certain nombre d'autres contradicteurs (avec lesquels vous vous obstinez à me confondre - déjà à l'époque). J'ignore si l'un d'eux vous a envoyé des MP désagréables mais ce ne fut pas mon cas (j'avais par ailleurs cessé d'y participer bien avant qu'elle se termine, pour la raison évoquée plus haut).

Au point que j'imaginais que 2 ans après vous prendriez plutôt comme moi ce souvenir (qui fut je dois dire une bien belle illustration de comment un forum peut complètement partir en vrille à partir d'un débat anodin) à la rigolade. Enfin désolé encore une fois d'avoir réveillé ce souvenir manifestement douloureux. Bon sur ce on va éviter de le recommencer donc re-tchao.

(oui là je ne vous ai pas ignoré, esprit de contradiction, tout ça :), mais bon ce serait gentil de ne pas profiter que je vous laisse le dernier mot pour sortir des calomnies)

"Harcèlement", rien que ça.




Oui tout à fait. Et vous avouez la matérialité des faits même si, comme tout harceleur lambda, vous prétendez que c'est moi qui l'ai bien cherché, tout en vous drappant dans une fausse posture "de toute façon je suis au desus de ça".

Et quant au fait de prétendre que cette histoire est vieille de 2 ans, je ne vois pas le rapport quand, depuis, vous m'attaquez à chaque fois que j'interviens.

Vous prétendez m'avoir agressé il y a 2 ans et que donc le rappeler relève d'une rancune absurde, je dis que vous m'agressez régulièrement depuis 2 ans, ce qui d'une part explique que la chose soit évoquée et d'autre part, constitue bien une démarche de harcèlement.

Maintenant, si vous estimez "diffamé", écrivez aux modos ou faites moi citer en correctionnelle.

Et dernière précision : non, ce souvenir n'est pas "douloureux", il me fait le même eeffet qu'un voisin désagréable, il suscite surtout le mépris. Mais ce mépris ne m'interdit évidemment pas de me défendre contre de nouvelles agressions, aussi minables soient-elles.
Je ne pense effectivement pas avoir interagi une seule fois avec vous en 2 ans (ou alors vraiment sans le savoir vu que j'ignorais votre nouveau pseudo jusqu'à reconnaître votre style et être allé voir votre historique il y a quelques jours).
C'est à vous d'alerter la modération si vous vous pensez harcelé, mais ce n'est certainement pas par moi.
C'est vous qui le dites, il n'y a aucune raison de vous croire, surtout quand vous avez déjà affiché nombre de contradiction et de mensonges... De toute façon, de votre propre aveu il s'agit d'une démarche de groupe (vous dites être intervenu pour défendre quelqu'un qui avait déjà commencé à être agressif), donc peut-être bien que vous avez choisi de ne pas intervenir parce que vous vu que vos clones avaient déjà fait le travail, ce qui n'a rien d'une vertu.
Le harcèlement est très souvent une démarche collective.


En attendant, il est acquis que vous avez participé à initier le mouvement, en me pourchassant sur plus d'une cinquantaine de messages.


Et là, ça fait déjà une dizaine de messages juste pour me cracher votre haine à la gueule dont plusieurs après avoir annoncé que vous arrêtiez.

Messages visant à me décrédébiliser sur le plan personnel plutôt que de débattre du fond (pour le coup, c'est peut-être plus le fruit de vos carences cognitives que de votre médiocrité morale), messages dévoilant mon prénom, messages au contenu ambivalent voire mensonger (pseudos excuses accompagnés d'une autojustification du comportement que l'on prétend regretter ; annonce que l'on n'interviendra plus pour mieux intervenir plusieurs fois ensuite, ), messages qui n'apporte aucune information à qui que ce soit sauf le fait que vous avez une dent voire une mâchoire contre moi...

Je ne pense effectivement pas avoir interagi une seule fois avec vous en 2 ans


Mais ces deux années n'ont pas suffi à ce que vous oubliez mon prénom...

C'est vachement logique : moi aussi les gens qui m'indiffèrent et avec lesquels je n'ai eu qu'un seul contact il y a plusieurs années et puis plus rien ensuite, je me souviens de leur prénom de façon immédiate !

Vos mensonges sont transparents, vous devriez faire quelques efforts pour les rendre plus vraisemblables !

(après avoir réagi à l'origine à votre agression verbale d'un autre asinaute, certes de manière tout aussi agressive, je vous en fait mes excuses)


Dans la mesure où votre message indique très fortement que vous ne regrettez en rien ce que vous avez fait, vous en êtes même fier, ces excuses n'ont rigoureusement aucun sens.

Ce sont des excuses dignes d'un pervers narcissique, il va donc de soi que je ne les accepte pas :

Manuel pour ne pas s'excuser

2.) Make sure the "confession", er, apology comes MONTHS or years after the incident
3.) Use generic sweeping statements
4.) Try to evoke sympathy for yourself as part of the apology.
5.) Don't give any reasons about why you have suddenly decided to extend this tremendous effort (writing an email) after so much time has passed
8.) Take no further action

ps : je viens de me rappeler qui vous étiez, cher Fabrice qu'en d'autres temps je surnommai "le Caillasseur".


Surnom que vous m'avez attribué parce que, UNE FOIS, j'ai employé le mot "caillasser" à titre de métaphore au même titre qu'un homme politique parle de combat et vous m'avez pourchassé pendant plusieurs messages.

Parce que vous être trop con pour comprendre le concept de métaphore.

cf Un idiot fait semblant de ne pas comprendre une métaphore parce qu'il croit que ça lui donne l'air intelligent

Mais à part ça non, vous ne vous amusez pas à me traquer dès que j'écris un message ici.
"Peut-être que le malentendu vient du fait qu'il est clair à mes yeux de professeur que vos interrogations s'appliqueraient à toute forme d'enseignement, alors que, pour un non professeur, ces interrogations sont nouvelles."

Je ne sais plus trop à qui vous répondez, si c'est à moi ou Antoine C ... mais juste une précision : moi aussi je suis prof, et depuis longtemps.
Je ne savais pas que votre interlocuteur était anciennement connu comme Antoine C.

Mais oui, c'est à lui que je parlais (ce que je n'aurais pas tenté si j'avais fait le rapprochement).

A la rigueur peu importe, on ne va pas jouer à celui qui a la plus grosse autorité.


Mais je persiste et signe : les reproches sur le manque de "neutralité" sont complètement absurdes dans un contexte pédagogique (ainsi que dans une multitudes d'autres contextes, notamment les contextes marqués par la politique notamment le journalisme tel qu'il mériterait d'être exercé) : un prof doit enseigner, apprendre à distinguer le vrai du faux, l'argumenté du péremptoire... il n'est certainement pas là pour regarder passivement les enfants suivre leurs inclinations "naturelles" et certainement pas pour les regarder se laisser berner par un discours médiatique qui n'est certainement pas "neutre".

Il est donc parfaitement normal que le prof pose des questions qui ont pour but de faire émerger les premiers constats qui permettent ensuite d'en conclure à une inégalité de traitement. Il est parfaitement normal que le professeur pose des questions qui permettent de déconstruire le discours médiatique.

De même qu'il n'y a pas un défaut de neutralité chez celui qui dit la vérité en face d'un menteur, d'un sophiste, d'un idiot... Par exemple, si un homme politique fonde ses idées répressives sur l'idée que les hommes sont libres et que s'offrent à eux de multiples choix et que donc on peut les tenir responsables d'avoir fait les mauvais, un sociologue qui déconstruirait cette vision ne serait pas "non neutre". Celui qui serait "non neutre" serait précisément celui qui reprocherait à ce sociologue d'être non neutre : il s'agirait là d'un reproche ad hominem (l'orateur ne serait pas neutre donc il faut écarter ses conclusions sans se demander si elles sont fondées ou pas) pour mieux dissimuler un désaccord de fond (même si c'est scientifiquement faux, je veux persister dans mes préjugés que le sociologue déconstruit).

Source : http://www.liberation.fr/debats/2016/01/12/culture-de-l-excuse-les-sociologues-repondent-a-valls_1425855


Alors peut-être que la comparaison est exagérée, peut-être que vous dites des choses plus subtiles mais que je suis incapable des les comprendre. Je constate cependant que le reproche de "non neutralité" n'est pas explicité (que veut dire "non neutralité" ?) ni suffisamment étayé par des exemples précis pour qu'il soit possible d'induire la définition de "neutralité" que vous maniez et de comprendre en quoi il s'agirait d'un impératif pour un professeur.

En tout cas, si vous prétendez parler de "neutralité axiologique", je ne vois pas en quoi cela fait plus défaut à cette émission que ça ne fait défaut par exemple à Michel Foucault quand il écrit _Surveiller et punir_.
Je termine par ce lien, dont le titre me fait une belle conclusion : Avoir un point de vue, ça n'arrive (pas) qu'aux autres
Je ne comprends pas pourquoi vous me dites tout ça, vu qu'on dit exactement la même chose.

Je ne revendique aucune neutralité d'un cours, et je ne reproche rien à l'émission.
Au contraire, je suis intervenue pour dire qu'il était normal et souhaitable qu'elle ne prétende pas être neutre.

J'ai dit aussi qu'un tel enseignement au bout de plusieurs années, s'il aboutit, doit conduire un jour l'élève à contester efficacement le maître.

Donc, on est d'accord, je crois, ou alors on ne se comprend pas.

Mais joyeux noël quand même.

Je ne comprends pas pourquoi vous me dites tout ça, vu qu'on dit exactement la même chose.


A la base, je répondais à mon autre interlocuteur qui lui, a distinctement fait le reproche d'un manque de neutralité, les messages sont encore présents ci dessus, il suffit d'aller les consulter. Votre intervention m'a fait croire que vous partagiez son opinion (et maintenant que vous précisez que tel n'est pas le cas, je ne comprends pas le sens de votre intervention, du coup).

Bref, je me suis peut-être trompé d'interlocuteur (ça m'arrive souvent, je ne connais pas les gens ici et ma mémoire des pseudos est évanescente) mais mon intention se limitait à me résumer/me répéter.
Ce que je vais faire une fois de plus :

Qu'un élève arrive à terme à porter un regard critique sur son enseignement est une bonne chose. Faire cette remarque alors qu'on s'apprête à manger une choucroute avec ses amis ne fait que colporter cette idée ; faire cette remarque juste après avoir assisté à un cours en particulier, sous-entend très fortement que le cours mérite de faire l'objet d'un regard critique (qu'il le mérite plus que n'importe quel autre cours parce que bon, dire que tout est critiquable et donc que ce cours l'est appelle la question de pourquoi avoir choisi de critiquer ce cours là plutôt que n'importe quoi d'autre).

Mes élèves critiquent ce que j'écris alors qu'ils sont encore mes élèves : si je fais une erreur de calcul, si j'oublie un des arguments pour faire marcher un théorème, si mes explications manquent de clarté... Tout cela est très sain et je serais inquiet que mes élèves me croient même quand je fais des erreurs.
Mais je trouverais sacrément bizarre qu'on dise de mes élèves qu'ils devraient faire preuve d'esprit critique juste après que déclare "x+1-1=x".
Que penseriez-vous d'une proposition consistant à faire lire tous les messages de mon ancien interlocuteur à des élèves pour en déconstruire les sophismes... non pas qu'ils contiennent plus de sophismes que n'importe quel autre propos mais j'insiste pour que ces messages précis fassent l'objet d'un examen critique ? Vous l'interprétriez vraiment comme une banale invitation à la réflexion sur un sujet choisi au hasard ou vous y liriez une mise en question voire en accusation de mon ancien interlocuteur ? Poser la question, c'est y répondre.

Et je répète ce que je disais en premier lieu : je ne vois pas du tout en quoi le cours auquel on a assisté serait singulièrement critiquable : le journaliste devenu prof pose des questions qui attirent l'attention sur les procédés rhétoriques et visuels qui parsèment le reportage et les invite à réfléchir sur ces procédés rhétoriques puis il propose un autre documentaire dans lesquels ces procédés sont absents ou plutôt déployés d'une toute autre manière. Sans aller jusqu'à crier à la perfection (chose qui n'est jamais atteinte en classe), il me semble que c'est tout à fait en accord avec la mission d'un professeur.
Si c' est de moi que vous parlez, je ne faisais qu' exprimer un léger désarroi, mêlé d' inquiétude...Rien de bien important: l' essentiel, par delà ce que je pourrais craindre, c' est que nous puissions regarder l' émission.
Après, si il y a matière à apprendre, grâce, ou à cause de nos divergences de vues, c' est pas moi qui va m' en plaindre: je suis ici, pour ça...Entre autre, hein!
Carpe diem...
Pas dupes, les collégiens? Si, un petit peu quand même, les premiers commentaires ne sont guère distanciés, et le fait que la voix off ait dit "sans autorisation, bien sûr" leur fait reprendre le mot "illégal" avec une grimace ambiguë mêlant excuse et désapprobation. Leur observation de ce qu'il y a sur les tables est assez juste, mais pas du tout reliée au fait que dans un cas ce sont semble-t-il des hommes qui organisent (bière et charcuterie) alors que dans l'autre, ce sont plutôt des femmes (tartes et plats cuisinés). Mais plutôt reliée à l'idée que les uns se nourriraient "sainement" et pas les autres.

Pas de commentaire sur la manière dont est filmé "le patriarche", en marche, de trois quarts dos, avec vue plongeante sur ses tatouages, avant qu'on ne lui donne enfin la parole. Lui insiste plus sur le plaisir des enfants (pas souligné), peut être en effet (souligné) parce que faire connaissance avec les voisins est moins nécessaire que dans un lotissement où c'est chacun chez soi.

Peut être cette émission gagnerait-elle à être un peu plus longue?
Ben Pisa vient encore de souffler sa bougie annuelle avec des mauvais résultats pour la France mais à voir la classe de Laura Mougel, on est rassuré.

Merci à vous, Fatou, Proponi, David, Mohammed, Jade et Alexandre de nous redonner espoir.

D'ailleurs, @SI devrait faire deux vidéos : l'une nous montrant le fait brut de décoffrage, l'autre après avec le regard des enfants. Et entre temps, nous aurions eu le temps d'analyser nous-même la situation. Et je doute fort qu'on soit arrivé, nous les adultes aux yeux et oreilles avertis, à la même pertinence que nos petits cadets !
Il est réjouissant de constater que nos collégiens ne sont pas dupes des artifices grossiers employés par un média privé, dont le but -s'il est utile de le rappeler- n'est pas d'éclairer des citoyens mais d'élever des con-sommateurs, et qu'ils intègrent facilement la différence de traitement avec un média public, certes perfectible dans sa mission d'éveil et d'ouverture.

Une touche d'optimisme dans cet avenir incertain.
J'ai failli rater le tout dernier commentaire, magistral. Bravo !
Filmer les riches, filmer les pauvres....
Pensez-vous vraiment que ce sont des riches que l'autre émission filme?
Remarque accessoire, Mohammed a son appareil dentaire qui le gêne ou qui lui fait mal.
II y a peut-être quelque chose à faire ?
(Je n’y connais rien, je précise).
Savez-vous pourquoi le CSA n’a pas sanctionné M6 pour la Rue des allocs ?

Je pense que la réponse est ici.
La conclusion du petit garçon en bleu est réjouissante , il semble avoir compris énormément de choses et se pose LA bonne question: "Pourquoi ?" !
la suite sur arretsurimages.net ?

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