Fichiers Hortefeux, la ligne j@une passe au milieu
Est-ce le retour d'une "Edvige light" ? La publication au Journal officiel, dimanche 18 octobre, de deux décrets du ministère de l'Intérieur instituant deux nouveaux fichiers de police, a fait renaître les craintes qui avaient déjà eu raison, l'an dernier, du projet de fichier "Edvige". La CNIL, cette année, a donné un avis favorable aux deux nouvelles "bases de données", pour reprendre l'astucieux euphémisme inventé par Brice Hortefeux. Pour autant, toutes les craintes sont-elles infondées à propos de fichiers, qui prévoient de collecter des données concernant "l'origine géographique" ou les engagements syndicaux de certains citoyens ?
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Derniers commentaires
Ma proposition est la suivante : un état fasciste (ou glissant discrètement vers) n'a pas besoin de textes de loi clairs ; des textes fumeux, mal cadrés et sujet à interprétation font parfaitement son affaire. L'extension du domaine de l'arbitraire (policier, judiciaire et administratif) est justement un élément constitutif de ce glissement et permet de distribuer du pouvoir à ce tiers de la population censé contrôler les deux autres tiers.
S'opposer à cette extension est donc une lutte honorable mais il ne faut oublier que cet arbitraire et ce flou relèvent d'une vraie stratégie, poursuivie avec détermination dans un cadre idéologique précis ... et que, pour l'instant, le rapport de force nous est défavorable (je parle des démocrates, légalistes et républicains, bref de l'ultra-gauche).
Cordialement,
Sachant que s´ils sortent " en bande", ils seront accompagnés, que blitz herrteufel a remplacé la police de proximité par la "videoprotection"
comment va-t-il s´y prendre ?
j´ai une solution à proposer : lâcher frederic mitterrand dans les rues à partir de 22h00, pour effrayer les petinenfants.
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Concernant la ligne jaune, le concept même est borderline, et c'est bien le but. Mais s'il-vous-plaît, arrêtez cher Guy Birenbaum de couper la parole à vos invités. Je sais que c'est pour clarifier, car certains parlent à demi-mots, et que vous voulez leur tirer les vers du nez...
Mais la ligne jaune n'est-elle pas sans durée fixe ? Vous retombez dans les travers des débats télé que j'ai fui... Résultat une émission fatigante, malgré le fait que j'ai appris plein de nouvelles choses grâce à vous.
Peut être que la solution serait d'inviter moins de personnes, car dans cette dernière émission j'ai eu la désagréable impression de courir un 100m.
Désolé pour cette critique, je m'aperçois que je vous écris seulement pour dire ce que je n'aime pas, rassurez-vous en vous disant que j'aime tout le reste. Je n'ai pas de problème avec la ligne jaune, juste avec ce rythme très... "débat" télévisuel.
Bisou à l'équipe.
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Par ailleurs, où avez-vous vu, entendu, sur ce sujet Madame Marzouki ailleurs que dans la Ligne J@une ?
Animer une émission, distribuer la parole c'est arbitrer entre des solutions que l'on essaye les moins mauvais possibles.
Il est normal dans ce cadre de déplaire à certains.
Cordialement.
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Le premier et le pire date de 1974 : avant la loi Informatique et liberté.
C'était la création du fichier GAMIN : tous les nouveaux nés présentant des risques de devenir violents étaient fichés, après une déclaration faite par l'hôpital ou la clinique de l'accouchement et après une enquête faite à domicile par une assistante sociale.
Comment étaient choisis les nouveaux-nés fichés ? Tout simplement :
- par les circonstances de la naissance : prématurés, naissances difficiles, etc. Mes enfants ont été fichés : l'un né en 1974, avec réanimation, l'autre né en 1976, avec forceps...
- par le contexte familial : parents divorcés, père en prison, etc.,
- par le lieu d'habitation des parents : immeubles....
Après une enquête d'une assistante sociale en 1974, inquisitrice dans ma propre maison, j'étais restée perplexe.
Je n'ai compris qu'en 1976, avec la sortie d'un article du Canard Enchaîné sur la question.
Ensuite, j'ai attendu la loi Informatique et libertés, qui était en préparation.
Je croyais que tout allait s'arranger ?
Mais non : quand j'ai constaté, quelques années plus tard, qu'il y avait liaison entre le fichier GAMIN et le fichier scolaire, j'ai appelé la CNIL, qui m'a dit que la liaison était interdite, qu'il fallait que je fasse un courrier et qu'elle viendrait à l'école procéder à la destruction des fichiers, j'ai demandé : "comment vous comptez faire ça ?". La dame m'a répondu : on met dans un récipient métallique et on met le feu... Les bras m'en sont tombés et j'en suis restée là !
La première assistante sociale avait sur mon premier enfant tous les renseignements fournis par l'hôpital, y compris un supposé diabète qui sortait de je ne sais où. Le pédiatre de l'enfant a fait un recours au Conseil de l'Ordre des médecins pour faire corriger.
La réponse, au bout de longs mois a été : "nous vous promettons qu'à l'âge de 5 ans, on enlèvera tout renseignement sur votre enfant de notre fichier".
La suite, c'est ce qui me fait rire en vous lisant : il n'y a rien eu d'enlevé du tout, puisque le fichier a été étendu progressivement à l'ensemble de la population.
On comprend mieux les choses quand on en connait l'histoire.
Aargh ! Trop d'émissions, j'ai du mal à les visionner toutes ! Il me reste celle de Judith pour cette semaine. Mais je crois que j'en ai zappé la semaine dernière ! Je vais [s]devoir[/s] pouvoir arrêter la télé !
Quel bonheur !
Que diriez-vous de boire moins de café (ou prendre un calmant ) avant l'émission ?
Je trouve que vous avez interrompu beaucoup trop souvent les invités avant qu'ils n'aient fini leurs phrases. Il faudrait compter exactement, mais on doit dépasser les plusieurs dizaines d'interruptions.
Avec une lampe braquée sur la tête du prévenu, pardon, de l'invité interrogé, le terme "cuisiné" (employé par DS dans la gazette ) aurait pris tout son sens... Méthode policière pour parler de fichiers de renseignement, c'est assez ironique, finalement.
Durant le débat, Mme Delphine Batho, député PS, semble contrariée de l'utilisation récente du terme "Base de données" en lieu et place du terme "fichier".
Je l'ai remarqué d'autan plus que cette réaction, je l'ai déjà vu de la part d'un intervenant, pendant l'émission de Dominique Taddeï "Ce soir ou jamais" d'il y a quelques jours.
Alors une fois ça va, 2 fois, c'est moi qui m'énerve
on va reprendre la définition, :
[quote=TV5 Médiadico]fichier
(nom masculin)
Collection de fiches.
Classeur pour fiches.
[informatique] Ensemble d'informations de même nature, stockées et chargées sous un nom donné.
Ce terme reprend bien l'image des fiches de personnes triées par ordre alphabétique dans des grand tiroirs
c'était vrai il y à 50 ans
Hors nous sommes au 21ème siècle, l'informatique aidant, l'ensemble des données que l'on stocke, lorsque l'on veut les rendre accessibles, sont très très rarement stockées en fichier, mais bien en base de données.
cela permet de faire des recoupements et de faciliter un grand nombre de traitement
et en l'état c'est bien en base de données que ces informations seront stockées.
Donc reprocher ce qu'on y met, d'accord, mais reprocher l'utilisation d'un terme qui est plus approprié, je ne comprend pas bien
Pourquoi ne pas couper l'émission en deux quand on s'aperçoit qu'elle ne correspondra pas au format de télé freebox.
En effet, ce monsieur n'est pas criminologue. C'est une faute pas si légère que ça car lui-même, ainsi que les personnes avec lesquelles il travaille on tendance à le présenter avec des titres ou des qualifications qu'il n'a pas.
Il occupe le terrain médiatique et "conseil" de la sécurité intérieure depuis plus d'une dizaine d'année, en se faisant passer pour un universitaire (Que-sais-je? : Violences et insécurités urbaines, écrit avec Xavier Raufer, qui a la même non-légitimité) alors qu'il n'a aucun diplôme en la matière (il possède un DESS de «politiques publiques et gestion des organisations»), n'a pas eu de poste en université (il a mené un seminaire à Paris), n'a pas effectué de travaux universitaire. Le flou s'est intensifié lorsque il s'est vu offrir la chaire de "criminologie" du CNAM, créé pour lui, ce qui a lancé une vive polémique dans le milieu universitaire, le manque de justification, de légitimité et de transparence étant les principales sources de débat (il y a deux articles à ce propos sur mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/france/090209/par-la-grace-sarkozyste-alain-bauer-devient-professeur-de-criminologie http://www.mediapart.fr/journal/france/170308/alain-bauer-joker-securitaire-de-sarkozy )
Alain Bauer est le dirigeant d’une société privée de conseil en sécurité (AB Associates) et est connu pour ses propos catastrophistes en terme d'insécurité, notamment concernant la délinquance des mineurs. Ses discours sont basé sur des sources non-scientifiques (souvent les chiffres officiel).
Je ne veux pas remettre en question la pertinence de sa présence (outre la commission qu'il dirige, il est le président de l'Observatoire National de la Délinquance, nommé également par N. Sarkozy). Mais il n'est pas scientifique et il n'est pas criminologue, malgré les efforts qu'il fait pour le faire croire.
Quant aux contestations dont vous faites justement état, vous devriez aussi signaler qu'il y a répondu dans les commentaires des articles le mettant en cause. Merci en tous cas de ces remarques.
Il n'a pas "obtenu" la chaire de criminologie au CNAM (ce qui supposerait son existence préalable et éventuellement la possibilité d'une candidature ouverte à d'autres), on l'a créée sur mesure pour lui sur proposition du ministère de l'Enseignement et non pas selon l'autre moyen de désignation, la validation par une commission de spécialistes d'une candidature en évaluant l’apport scientifique du candidat.
Un poste à vie, de plus...
http://www.humanite.fr/Creation-d-une-chaire-de-criminologie-sur-mesure-pour-Alain-Bauer
Il est donc criminologue de fait, sur mesure, et à vie !
il est bon de rire un peu parfois
sinon bonne emission, de façon generale je trouve malheureusement qu'elle se termine dans le flou, bizarement , sans pouvoir dire pourquoi (pas tres constructif ce qe je viens d'ecrire)
Je ne comprends pas pourquoi.
On peut acquérir des compétences et une véritable autorité sans passer par un cursus classique
et sans avoir de diplôme.
Les attaques dont il est victime ici me consternent
Son discours dans l'émission m'a semblé rationnel et cohérent, avec, il est vrai des réponses
obtenues parfois au forceps par Guy Birenbaum.
Il est question de discuter son autorité en tant que criminologue qu'il n'est pas, ni par la voie scientifique, ni par la voie universitaire.
bien sûr qu'on "peut acquérir des compétences et une véritable autorité sans passer par un cursus classique
et sans avoir de diplôme", mais pas lorsque la compétence consiste a être déclaré "criminologue" par le gouvernement ? Etre criminologue n'est pas juste un titre (comme la légion d'honneur), c'est le scientifique qui étudie la criminologie.
Peut-on être cuisinier sans faire de cuisine ? Ou médecin sans avoir jamais exercé la médecine ?
Vous semblez avoir une définition précise de certains types de compétences dont celle de criminologue.
Il y a sans doute des diplomes pour tout, mais limiter un professionnel à une reconnaissance universitaire est pour le moins outré.
C'est quoi, précisément, un criminologue?
Et pourquoi Bauer ne l'est il pas?
(j'ajouterai d'autres métiers: actuaire, historien, journaliste pour lesquels je vous demanderai un parallèle)
Il y a quand même dans ce cas un sacré coup de pouce du gouvernement/de l'inculte, ce qui n'est pas la même chose que d'arriver à une fonction ou un poste sur ses seules compétences, validées ou non par ses pairs (l'esprit de corps étant parfois un sérieux obstacle).
Bauer occupe déjà de nombreux postes d'enseignement (ne prenons pas en compte ses activités privées, commerciales), la création d'une chaire à son usage exclusif, vu le manque de crédits pour la recherche en général, n'était à mon avis certainement pas nécessaire.
Mr Birenbaum, sans vouloir vous accabler, je pense que vous auriez pu glisser dans votre disclamer préliminaire cette information capitale...ça ne vous aurait pas coûté grand chose et ç'eût été bien plus honnête.
Alain Bauer est-il le patron du groupe de travail sur les banques de données dont nous parlions ou pas ?
Est-il la personne qu'il fallait cuisiner sur le sujet ou pas ?
Mon rôle est de questionner les invités sur le sujet que nous avons définis avec @si.
Là les sujets étaient les fichiers et Poitiers et le lien entre Poitiers et les fichiers (via Hortefeux).
Vous vouliez que nous l'invitions et que je commence l'émission à peu près comme ça... :
"Bonjour Alain Bauer, vous vous prétendez criminologue mais, en fait, votre poste au CNAM c'est du pipo et puis en plus vous gagnez du pognon avec la sécurité dans le privé, et puis en plus vous êtes "à l'origine de toute la pensée sécuritaire post 2001"...
Bon mais comme vous êtes le patron du groupe bla bla bla on s'est quand même dit que ce serait bien de vous avoir..."
???
L'intérêt d'@si, c'est que c'est le seul endroit que je connaisse où tous les "disclaimer" du monde sont possibles dans les forums - même les plus biscornus -, la preuve, et que c'est le seul endroit où les "animateurs" des émissions viennent ensuite vous répondre.
Je trouve que c'est déjà pas mal.
Mais ne caricaturez pas mon propos...Ce que j'aurais aimé, c'est que vous précisiez que Mr Bauer a des intérêts personnels dans le monde du sécuritaire, et qu'il n'est pas un universitaire. Ca aurait tout simplement pu donner : "Bonjour Alain Bauer, vous êtes patron du groupe de travail sur les banques de données et dirigez un cabinet de conseil en sécurité."
Ca me paraît raisonnable, non ?
Toujours l'impression qu'il faut aller vite, accélérer, pas le temps de finir son propos...
On n'est pas sur une émission SLDT : sans limite de temps ? Justement pour que chacun aille jusqu'au bout de ses arguments. On n'est pas à la télé, il n'y a pas un écran de pub qui presse!
Guy, que vous asticotiez les uns ou les autres pour qu'ils répondent à vos questions, c'est bien. Mais laissez-les expliquer un contexte, même si c'est un peu long, si cela peut éclairer le propos.
On a le temp. On pourra finir plus tard si on veut aller se coucher !
Un sujet annoncé et même pas abordé ! Incroyable !
Rien d'intéressant sur les fichiers et rien non plus sur l'Etat policier inévitablement installé jour après jour par le poulet à talonnettes...
Rien... C'est triste !
***
Une interrogation sur le fond : tout le monde semblait penser que les "évènements" de Poitiers avaient pris la police au dépourvu.
Je voudrais bien en être sûr. Mais ...
- le discours officiel a très vite été unifié (préparé?), et très excessif par rapport aux dégradations réelles,
- Poitiers n'est pas connu comme repaire de l'ultra gauche autonome (c'est pas Tarnac, quand même),
- même si les RG ne sont plus ce qu'ils étaient, j'ai du mal à croire qu'ils n'aient pas eu vent de ce qui se préparait,
- ces "évènements" arrivent vraiment bien.
Alors, je me dis que, peut-être, quelqu'un, quelque part du côté de Beauvau par exemple, aurait pu se dire qu'un peu de mouvement dans une préfecture de province un peu calme (et gérée, comme la région, par des socialos), çà ne pouvait pas faire de mal. Et que c'était gagnant à court et à long terme : outre le décret sur les fichiers qu'on allait glisser à l'occasion, la population ne pouvait que demander plus de "sécurité", c'est-à-dire concrètement plus de répression, plus de police.
En plus, les "casseurs" en ont obligeamment remis une couche dans Le Monde du 21 octobre, en envoyant un texte signé "des casseurs".
Je me dis même que je ne serais pas surpris si j'apprenais un jour que des flics étaient infiltrés. Et au premier qui me dit "théorie du complot", je rappelle que l'accusateur principal de Julien Coupat était fort probablement un provocateur.
Pour le premier, je ne comprends pas ce que j'ai à craindre d'y figurer. Je comprends même pas le danger de l'origine géographique : si la nationalité figure dans le fichier, qu'est-ce que l'origine algérienne ou auvergnate mentionnée, par exemple, du fiché a de problématique ? Ce qui a manqué dans l'émission, c'est l'interrogation sur l'utilisation concrète de ce genre de renseignement par les services de police.
Pour le second, cette espèce de prise dans le marbre des opinions des gens qu'il suppose est un peu ridicule : si j'étais un gentil agneau à l'embauche d'un service de sécurité et que je deviens quelques mois ou années après, l'anar le plus violent de France, que se passe-t-il ? Tant il est vrai d'ailleurs que les terroristes s'adressent plutôt à un personnel déjà en place pour trouver une complicité.
Tout cela m'a l'air d'être beaucoup de bruits pour des résultats en matière de sécurité ou de restrictions de liberté, somme toute, assez minces...
çà serait-y pas Nicolas Beau qui s'était fait remonter les bretelles à se sujet?
L'émission était très décousue, et je trouve que Monsieur Birenbaum a comme hélas beaucoup d'interviewers la manie de ne pas laisser parler les invités et de les interrompre sans arrêt, c'est très désagréable.
Dommage, j'attendais mieux poure ce sujet très grave d'atteinte à nos libertés.
Juste quelques petites remarques:
- le gars Bauër, avec cette face ignoble qui le raconte si bien, ça serait-y pas ce même gars qui serait l'initiateur des Contrats Locaux de Sécurité ? Ca serait-y pas ce gars qui possède la plus grosse boite française de vidéo-surveillance ? Mmm ? Me semble bien avoir lu ça dans un bouquin paru il y a quelques années sur les déviances d'une certaine franc-maçonnerie ( les Frères Invisibles ).
- ça fight encore après les z'anars ! J'en suis un, défroqué ( :-) ), pour x y et z raisons ( ne serait-ce que parce que je suis agnostique et non athée et que le discours " je te bouffe du curé " ne me semble plus être un discours très d'avant-garde mais plutôt de la rengaine barbapou. Ca m'énerve, mais bref !) . Mais merde ça me gonfle de voir qu'on les prend de plus en plus comme boucs émissaires !!! Va falloir que les gens se mettent à réfléchir sérieusement à ça. L'Anarchie a une histoire, elle a eu aussi ses résistants zigouillés par les nazis par exemple, ça vaut quand même le coup d'y regarder à deux fois au moins ! Je me dis que ça doit être à cause des Black Blocs. Ah ! c'est sur, ils déconnent, ils donnent des arguments au tout-répressif. C'est sur. Mais qu'en serait-il un jour de gros ras-l-bol insurrectionnel hein ? Ben les black blocs se serait tout-un-chacun ! Faudrait voir à pas confondre violence gratuite ou romantico-stupide et colère des gens. Quand trop c'est trop tu sors la fourche et c'est bien humain ! Mais personne ne décide de ça, ça advient ou ça n'advient pas. Ce n'est pas en tout cas une raison pour vouloir casser de l'anar tous azimuts ! Parce que ça aussi c'est faire le jeu du tout-répressif ! D'ici qu'on s'en prenne sous peu aux anars juifs ! .... Bien faire gaffe à tout ça !!!
Ne le dites pas trop fort
Mais je trouve cet épisode de très bonne qualité.
Merci...
(pour les encartés au PS, oui mais combien de costards propres sur eux genre Valeur actuelle ou porte parole d'Areva on se coltine aussi...: du moment qu'il y a des contradicteurs, l'honneur est sauf)
"Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur."
Thomas Jefferson aurait été fiché...
J'aime bien le rappel à la loi de dissolution des ligues factieuses. C'est amusant parce qu'à une époque, on avait un débat avec les amis de Delphine Batho à propos de cette loi. A cette époque, la plupart des camarades réclamaient une enquête parlementaire sur les DPS, le service d'ordre du Front National. Nous, on réclamait l'application de la loi de 1936 et la dissolution du Front National qui tombe sous le coup de la moitié au moins des motifs de dissolution. A l'époque, Delphine Batho faisait partie des gens qui estimaient cette loi liberticide et dangereuse.
Content de constater qu'elle a changé d'avis. Va-t-elle aller jusqu'au bout ?
Bon il y a Bauer… comme à C dans l'air… la messe est dite… sans moi.
Mais il y a un élément dont je m'étonne qu'il ne soit jamais souligné, c'est qu'outre l'inscription de gens qu'on soupçonne, va également pouvoir être inscrit la personne qu'il connait et qu'ainsi par capillarité, c'est une bonne part de la société française qu'on va pouvoir ficher.
http://anthropia.blogg.org
En fait il aurait fallu diviser ces sujets en deux émissions distinctes, ou traiter la médiatisation des casseurs de Poitiers directement sur @si, à mon humble avis.
Si mes calculs sont bons, c'est le sixième socialiste encarté invité en plateau. Sur une quinzaine d'émissions, c'est honnête. Mais apparemment, les autres partis de gauche n'existent pas. En dehors de ça, il y a un Vert et un Radical à mon compteur (si Roger-Gérard Shwartsenberg est toujours au PRG). C'est peu. Sur six socialistes encartés, il y a cinq partisans de Ségolène Royal. Ca commence à faire beaucoup.
Je me doute bien que c'est le sujet qui commande l'invité, mais quand même... ça commence à faire beaucoup.