France Inter, l'instinct maternel et les sangliers réac'
Un article de France Inter niant l'existence de l'instinct maternel a provoqué l'emballement de la réacosphère pour qui la radio publique est un outil de propagande "woke" visant à "tout raser". Une polémique qui en dit autant sur les pratiques journalistiques d'Inter que sur les obsessions de l'hémisphère droit des réseaux sociaux.
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Je ne cherche aucunement à défendre l'article incriminé qui me semble de bien piètre qualité. Mais circule manifestement dans l'article d'@si un présupposé vraiment insupportable : les travaux et propos issus de disciplines généralement rangées dans (...)
Le danger du putaclic face au danger du réaction épidermique à un titre putaclic.
Grosse fatigue !
Super article, takk !
Derniers commentaires
Donc plus France Inter se droitise et plus France Inter est accusé de "gauchisme"... L'audiovisuel public donne aux réac' des gages "de bonne volonté" (sic), mais pour eux ce n'est jamais assez. Les réac', ces éternels névrosés ...
"ou l’autrice du papier a opté pour un titre racoleur tout sauf nuancé qualifiant l'instinct maternel de "vaste supercherie". Une pratique qu’on retrouve maintenant depuis des années dans l'audiovisuel public, à mon plus grand désarroi"
pratique qu'on retrouve également sur @si malheureusement, je l'ai souvent signalé par le passé. ca s'est vu sur les articles et pas rare non plus qu'une émission d'@si utilise en titre une citation choquante d'un des invités ne reflétant pas au final la tonalité de l'émission.
Il ya malheureusement une logique marketing imparable,pour être lu il faut buzzer sur twitter ou la capacité d'attention d'un twittos est équivalente à celle d'un poisson rouge. Je le deplore, le procédé ne date pas d'hier sur internet mais il me semble qu'en terme de déontologie journalistique c'est vraiment borderline, cela contribue a la désinformation.
Continuant à agiter des chiffons rouges et alimenter des brasiers pour survivre, la Presse provoque des "émotions" populaires avec des polémiques inutiles mais destructrices. C'est bien, continuez.
Il n'y a pas d'instinct maternel? OK. Ça ne l'empêchera pas de tourner...
Cependant l'animal humain, continuant d'agir comme l'animal qu'il est, cherche par tous les moyens à maintenir son existence.
La bataille se joue entre la conscience de l'existence individuelle et sa perpétuation: famille, enfantement; et l'existence collective et sa perpétuation: réduction drastique nécessaire du nombre d'individus sur la planète.
Le plus beau c'est qu'aucun des intervenants de ce merdier n'a conscience des pulsions contradictoires qui l'anime.
Je donne gagnant ce que les "conservateurs" et que d'aucun appelle "fachos" considèrent comme fondamental: structure famille mâle+femelle + enfants.
Pourquoi?
Deux raisons:
La conscience globale de la situation humaine sur la planète n'est le fait que d'une petite partie de cette population, généralement éduquée et plutôt confortable économiquement.
Du fait du petit nombre, malgré le bruit qu'elle peut faire, et de leur inéluctable paupérisation en cours, leur chance de réussite est mince, très mince. L'exaspération des démarches dites "Woke" est la preuve de leur agitation et de leurs craintes.
La deuxième raison est totalement triviale.
Quand les gens commenceront à se rendre compte que leur espérance de vie diminue et que les évènements climato-météorologiques successifs tuent; bref, que la population diminue et que de ce fait, les structures sophistiquées permettant le mode de vie déstructuré (actuel mais en déconfiture) se délite, faire des enfants dans le bon vieux cadre qui a fonctionné pendant des millénaires s'imposera de fait.
La bataille cessera faute de combattants.
On se retrouve avec le fameux "oh la la, ce n'est pas parce que les réacs sont racistes qu'ils ont tort sur tout".
Je ne comprends pas cet article ni sa place sur ce site. Il est aussi critiquable que ce qu'il crititique. Un seul exemple: affirmé que "l'instinct maternel" humain moderne serait une notion qui mérite la validation scientifique et qui ne recouvre pas le besoin inhérent d'enfanter pour une femme pose de gros problème et semble reflété un positionnement idéologique assez marqué de type "gauche anti #Metoo" à la Blanche Gardin.
Toutes ces femmes qui se retrouvent culpabilisées par toutes ces bêtises "d'instinct maternel" à la naissance de leurs enfants, ça c'est un fait de société qui, je le crois vraiment, mérite un titre un brin provocateur pour éveiller les consciences.
Mais du coup, je suis déçu, car je m'attendais à des liens vers des articles scientifiques sur "le liens maternel" (faut pas dire instinct visiblement, mais vous voyez ce que je veux dire) et sauf erreur il n'y en a pas vraiment. L'article de l'express peut-être ?
Que des femmes n'aient pas "d'instinct maternel", soit.
Que certaines femmes l'ont, on le comprend.
La question étant : quelle est la proportion ? ESt-ce que la plupart des femmes désirent des enfants par exemple ? 90% seulement ? Ca dépend des cultures ? Ca dépend du revenu ? Y'a des données ? Pareil sur leur "amour" pour leur enfant, est-ce généralisé ou non ? C'est ça je pense qu'on entend par instinct maternel. A minima. Des données là-dessus ?
J'ai rien vu.
Alors je sais, je peux chercher par moi-même, je vais le faire d'ailleurs. Mais je m'attendais à ça en démarrant la lecture.
L'instinct maternel, c'est un truc de poète.
C'est utile, les poètes, ils nous aident à comprendre.
Article très intéressant, merci!
Ce billet a le mérite de pointer à la fois :
- les gesticulations réacs suscitées par l'article de Fr Inter,
- les faiblesses de cet article. A commencer par son titre imbécile : "L'instinct maternel : une vaste supercherie".
Lorsque France Inter a remplacé le 5 juin "Camille Abbey" par "Le pôle Édition de France Inter", il aurait pu également revoir son titre.
Dès la première ligne de son article, Élodie Safaris cite à juste titre Elisabeth Badinter, dont le premier livre L'amour en plus (1980) visait à déconstruire l’instinct maternel humain en tant que réalité universelle et incontournable, et à alerter sur son utilisation pour assigner les femmes à une certaine place dans la société. Badinter écrira au fil des ans d'autres ouvrages fort intéressants sur le thème des identités sexuelles et des rapports entre les sexes. Dès 1986, dans "l'Un est l'Autre", elle appelait entre autres à différencier le sexe et le genre, à une époque où ce n'était pas encore à la mode.
L'homme étant un animal qui s'est émancipé de la "nature" par la "culture" (pour le meilleur et pour le pire), la question des caractéristiques de chaque sexe humain, de la différence des sexes, et des rapports entre les hommes et les femmes est du point de vue scientifique une question aussi passionnante que complexe. A savoir : quelle est la part de la nature, quelle est la part de la culture, et dans quelle mesure nature et culture agissent-elles l'une sur l'autre ?
Même les invariants anthropologiques, à savoir les caractéristiques que l'on retrouve (presque) de tous temps et dans toutes les sociétés, concernant en l'occurrence la répartition des tâches et les alliances entre sexes, ne signifient pas forcément un substrat biologique : leur existence peut s'expliquer en tant que structure nécessitée par l'organisation des sociétés humaines.
Une approche complémentaire consiste à chercher les variations existant ou ayant existé par rapport à ce qui nous apparait comme une généralité (c'est donc entre autres ce qu'avait fait Badinter).
En parlant sciences humaines, Jean-Noël Jeanneney se demandait il y a deux semaines quelle était la part du mythe et de la réalité concernant les Amazones...
Et pour finir en restant dans le sujet, le titre de la rubrique d'Élodie Safaris, à savoir "Calmos", au-delà de sa signification en tant qu'interjection (Du calme !), renvoie les gens de ma génération au film sexuellement dystopique de Bertrand Blier sorti en 1976, qui eut la particularité d'attirer les critiques à la fois de la sphère progressiste et de la sphère réac (j'avoue que je n'ai pas un souvenir transcendant de ce film).
Les liens vers les sites d'extrême droite étaient sans doute superflus... Pas la peine de faciliter leur visibilité...
Sans remettre en cause le reste de cette intéressante chronique, y a un passage pour le moins inexact qui s'y est glissé.
"Ou encore dans cette affirmation sortie de nulle part : "On pense souvent qu'à la préhistoire, les hommes étaient chasseurs-cueilleurs, et que les femmes s'occupaient des enfants et leur donnaient le sein. Cela sonne comme des évidences, acceptées par tous et toutes, et qui pourtant ne reposent sur rien de concret"
Cette citation, simplement ponctuée d'un "mouais" par l'autrice, ne sort pas "de nulle part", mais de nombreuses études paléontologiques de ces vingt dernières années. Certes, ça ne fait pas encore consensus et doit être étudié plus avant, mais il semble de plus en plus établi que la séparation des tâches en fonction des sexes n'existait pas avant au moins le néolithique. Pour une raison simple : les groupes sociaux humains étaient trop petits et fragiles pour survivre si seule la moitié s'était occupée de rassembler la nourriture.
Vous disiez quoi sur le manque de connaissances et de vérifications scientifiques des journalistes, déjà ? 😉😋
Si c’est Le Point ou l’Express qui le disent, c’est que ça doit être vrai et sans militantisme… 😄
Votre chronique semble affirmer que l’on ne peut se fier qu’à une « scientifique », ici, en l’occurence, Claudine Junien. Je vous cite :
« L'Express consacre d'ailleurs un article à "débunker" "bon nombre de contrevérités". Il y reprend ces critiques en faisant intervenir plusieurs scientifiques parmi lesquels Claudine Junien (professeure émérite de génétique à l’université de Versailles) : "Ce qui est écrit est complètement faux, c'est un assemblage de croyances sans aucun fondement, qui nie les différences biologiques entre les sexes". »
Il faut faire attention ! Claudine Junien défend l’idée qu’Elodie Safaris est plus proche de la chimpanzée que de l’homme ; :
« Génétiquement, la ressemblance moyenne entre deux hommes ou deux femmes atteint les 99,9%, mais elle n’est que de 98,5% entre un homme et une femme, soit 15 fois plus important qu’entre un humain et un chimpanzé de même sexe ! »
Source : Cet article dans Causeur, On naît femme, on ne le devient pas.
Odile Fillot avait débunké, comme vous dîtes, la position de madame Junien, ici.
« Suggérée par la « journaliste scientifique » Peggy Sastre avant d’être développée et légitimée par la généticienne Claudine Junien (avec un petit coup de pouce de Nicolas Gauvrit, mathématicien et chercheur en mathématiques appliquées à la psychologie cognitive), elle est activement mobilisée par les mêmes pour défendre l’idée que les différences biologiques liées au sexe sont à l’origine de différences essentielles entre femmes et hommes, y compris (voire surtout) des différences psychologiques. »
Je suis déçue, j'ai trouvé que l'article de France inter était plutôt intéressant, notamment les parties historiques avant de lire la déconstruction. J'ai aussi apprécié la tonalité générale, les choix faits de ce qui a été rassemblé pour dire des choses, qui ne seraient pas forcément inexactes si je comprends bien (ceci par exemple : C’est d'ailleurs ce que cherche à établir l’autrice de l’article en rappelant que "le désir d’enfant et l’attachement aux enfants ont varié dans l’histoire et varient selon les cultures".) ?
Mais à la lecture de cet article (Calmos), j'ai une impression générale qu'il n'y aurait presque rien de pertinent dedans...
D'autant que le chercheur en neurobiologie, J. Naudé cité à la fin (intéressant les 9 significations de l'instinct) dit quand même :
"l'instinct est une notion floue et paresseuse, que les neurosciences ont abandonnée. Il n'y a pas d'instincts, donc pas d'instinct maternel."
"les instincts n'existent pas et l'instinct maternel est bien une supercherie."
Dernière chose, je n'ai pas compris qui avait écrit l'article de France inter au final, "une autrice" (une journaliste ?) est plusieurs fois citée, mais il est aussi dit que ce serait l'équipe programme...
Je vous réponds point par point :
1. "Mais à la lecture de cet article (Calmos), j'ai une impression générale qu'il n'y aurait presque rien de pertinent dedans..."
=> ce n'est pas ce que je dis.
Je dis qu'il y a des approximations, des affirmations étonnantes (et non argumentées), et la reprises de certaines théories discutables. En fin de chronique j'indique par ailleurs à deux reprises des élements pertinents de l'article :
- "C’est d'ailleurs ce que cherche à établir l’autrice de l’article en rappelant que 'le désir d’enfant et l’attachement aux enfants ont varié dans l’histoire et varient selon les cultures' ".
"Le fait que le papier cite ce genre d'étude fondées sur la biologie prouve qu'il est bien moins question de remettre en cause des faits scientifiques que de questionner (oserais-je le mot "déconstruire") notre instrumentalisation de ces fondements biologiques dans nos constructions sociales."
2. Si je cite J. Naudé c'est que je lui accorde du crédit mais tous les chercheurs en neurobio ne sont pas du même avis. Et surtout, il me semble que le problème et les désaccord tiennent au terme "instinct", cad presque plus à une question sémantique qu'à autre chose.
3. "je n'ai pas compris qui avait écrit l'article de France inter au final, "une autrice" (une journaliste ?) est plusieurs fois citée, mais il est aussi dit que ce serait l'équipe programme..."
=> C'est écrit dans la partie "un emballement des réac de tout poil" : "Rapidement, la signature initiale de l’article est modifiée, laissant place à un générique et anonyme "pôle édition de France Inter" - d'aucuns y verront là une protection de son autrice visée par des attaques virulentes, d’autres la preuve que le contenu est bien assez critiquable pour ne pas (trop) en assumer la responsabilité, comme on le verra".
Mais si ce n'est pas assez clair, je vais tâcher de l'être encore plus :
L'article était initialement signé (par une femme). Mais la signature a été remplacée par le terme "pôle édition". J'ai contactée la personne qui avait initialement signé le papier mais elle n'a pas voulu me répondre. Je ne peux donc que supposer les raisons de cette suppression. J'écris "autrice" car la personne travaille dans l'équipe des programmes et non à la rédaction de France Inter mais elle se présente comme journaliste sur Linkedin.
J'espère que c'est plus clair.
Merci, j'avoue que j'avais zappé le n°3 dans ma première lecture. C'est trop dense pour mon vieux cerveau.
Mais je militerais personnellement pour dire que c'est du grand n'importe quoi ce truc.
À quoi bon se protéger des hackers, des piratages, coller des antivirus et des mots de passe à 14 caractères incluant majuscules, chiffres & symboles? Puisqu'une personne qui ne fait pas partie de la rédaction fait endosser son écrit, ressemblant à s'y méprendre à une piste d'atterrissage prébalisée pour un meeting aérien du tonnerre de dieu des sphères ériquezem+siaffinité.
La "rédaction" croit bien faire, mais je maintiens qu'elle ne comprend pas où elle met les pieds.
Pourquoi ne pas avoir retiré l'article? Je m'interroge vraiment. Pour être gentil, c'est sûr, mais personne n'est gentil dans ce monde médiatique, non? Mille autres occasions possibles de reparler de ces questionnements, comme déjà fait, avec les mêmes idées proposées si on veut, mais dans un cadre moins scabreux.
Bon dernière émission de Boucheron. C'est triste pour nous... On déteste ces gens qui usent du pouvoir qu'on leur attribue par erreur.
Ne dites jamais à un sanglier qu'il est réac, que Finkielkraut, Taguieff ou Rioufol pensent comme lui.
Vous risqueriez de faire les frais de son caractère de cochon.
Article instructif et drôle. Merci.
" L'instinct maternel est divinement animal. La mère n'est plus femme, elle est femelle " ( Totor )
Je ne cherche aucunement à défendre l'article incriminé qui me semble de bien piètre qualité. Mais circule manifestement dans l'article d'@si un présupposé vraiment insupportable : les travaux et propos issus de disciplines généralement rangées dans les sciences "dures" (ici biologie, neurobiologie, génétique etc.) seraient de nature scientifique, ceux issus des sciences humaines ne le seraient pas. Sans ce présupposé, Élodie Safaris ne donnerait pas l'impression de prendre à son compte l'idée suivant laquelle l'article n'aurait interrogé aucun scientifique alors qu'elle vient justement d'expliquer qu'une maitresse de conférences (appartenant en fait à un laboratoire de langue et littérature) a été interrogée. Si elle est maitresse de conférences, elle est enseignante chercheuse et donc scientifique de métier, quelle que soit la discipline concernée. Les différences fondamentales de méthodologie entre sciences n'opposent pas des scientifiques d'un côté et des je ne sais quoi de l'autre. Les données traitées dans les sciences sont très différentes d'une discipline à l'autre et impliquent des méthodologies très différentes. La qualité scientifique d'un travail dépend de la rigueur de cette méthodologie et de la manière dont les résultats produits s'intègrent au champ en question. De ce point de vue, certains résultats peuvent être plus ou moins valides (robustes) sur le plan scientifique à l'intérieur de chaque champ mais il n'est pas de science plus scientifique que d'autres.
Ce préjugé, qui n'est pas rare, conduit à surévaluer la valeur de la parole de "scientifiques" ayant la chance d'appartenir aux bonnes disciplines, y compris sur des sujets qui sont à la limite de la leur puisqu'ils touchent aux sciences humaines. Que peut bien nous dire la génétique de la notion d'"instinct" maternel? On voit mieux le lien avec la neurobiologie mais, dans les faits, l'"instinct", s'il existe, n'est pas mesurable directement dans le cerveau. Il se manifeste(rait) par des des comportements dont l'étude relève pas définition des sciences humaines. Bref, quelques questions posée à une enseignante-chercheuse ne suffisent évidemment pas à donner une valeur scientifique à l'article. Le sujet, très large et, formulé tel quel, peu scientifique, plaiderait pour des questions posées à des chercheurs de disciplines différentes mais arrêtons de faire comme si les sciences humaines n'avaient de science que le non.
Tout compte fait, l'IA n'est peut-être pas si inutile dans le journalisme... :) Je n'aurais jamais cru écrire cela si vite!
Combien de fois faudra-t-il le répéter : on ne défendra jamais assez la famille ?
( et le travail, et la patrie )
C est un peu audacieux et scientifiquement vaseux d affirmer oklm que les laies n ont ni conscience ni volonté ni libre arbitre....
C est dommage de véhiculer des clichés obsolètes sur les animaux dans un article intéressant par ailleurs.
Bonne journée
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Par un concours de circonstances, je lisais hier soir un livre de Chris De Stoop, auteur Belge Flamand qui raconte entre autres sa jeunesse à la ferme :
son frère et lui avaient gagné à une loterie une lapine bleue et découvrirent qu'elle était pleine. Elle donna naissance à 8 petits lapins dont les deux frères s'occupèrent mais un jour en revenant de l'école un spectacle affreux les attendait. Les petits lapins avaient été décimés, déchiquetés par le vieux chien tout heureux et assoupi sur son tapis. La mère lapine quant à elle continuait de manger son herbe au milieu des cadavres sans être le moins du monde perturbée.
Cet extrait épouvantable suffirait pour beaucoup à faire un autodafé du livre de Chris De Stoop ("Dit is mijn hof")
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Le danger du putaclic face au danger du réaction épidermique à un titre putaclic.
Grosse fatigue !
Le mot instinct est empoisonné. Il y a des flopées d'études sur l'instinct, psychologiques, anthropologiques, éthologiques (he oui!) etc... et au lieu de ça on lit des réactions non de connaissances, mais d'opinions.
Celles d'une droite réactionnaire et celle d'une gauche toute heureuse de porter les stigmates d'un Wokisme dont elle s'est fait bêtement coiffer. Ce mot tellement flou et con, qui sert d'injure ou de faire valoir selon les bords! (Je me sens de gauche, et je suis égalitaire, pas woke et ceux qui me traiteraient de Woke sont probablement anti-égalitaires).
Toutefois, mes lectures m'invitent à penser que nous sommes nantis de comportements et d'émotions instinctuels (ou d'imprégnation), nous ne sommes pas que culture et moins encore que culture de la domination masculine. Mais peut-être que je me trompe, alors je pose cette question, sans trancher sur instinct ou pas, en quoi, dans l'affirmative, le fait qu'une mère dispose d'un instinct maternel empêcherait les affects du père et ses responsabilités?
Si ce concept d'instinct est récent, c'est aussi que certaines sciences sont récentes. La négation de la spécificité mère enfant est un phénomène en réaction porté par des gens respectables et éminents dans leur diversité, mais qui n'ont rien de scientifiques d'E.Butler, à E.Badinter etc.
Encore une fois, ce débat ne nécessite aucun tapage. Il y a des écrits scientifiques que disent-ils ?
Super article, takk !
Je viens de lire l'article d'inter , et il y a un sujet qu'ils n'abordent pas , celui qui fait qu'une femelle défende un de ses petits agressé ?Si ce n'est pas de l'instinct maternelle, c'est quoi ? Après oui que l'amour ne soit pas présent ok , et cela peut etre expliqué par de multiples facteurs .Après , ils ne parlent pas de l'amour paternel , lequel pour le coup parait plus construit .L'instinct maternel n'existerait pas chez l'espèce humaine parce que nous faisons la différence entre ce petit truc et nous et les animaux non .Quoiqu'il en soit , même si personnellement je trouve dommage d’être privé de ce plaisir , on ne doit forcer personne à rien . Faites des gosses les fachos , comme ça vous prendrez la mairie !
Quand je cherche sur le site, à retrouver cet article, par mots clés, etc. je n'y arrive pas. Pourtant si le lien marche, c'est qu'il existe...
Vous êtes sûr que c'est un truc underground uniquement relayé par facebook et twitter?
Un hameçon créé par un réac pour complaire aux réac?
Par contre j'ai trouvé, dans les coups de cœur des éditions radiofrance : il n'y en a qu'un :-) coup, c'est le livre d'Adèle Van Reeth les chemins de la philosophie.