Fukushima, zéro mort ?
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" C'est l'histoire d'une société qui va vers sa chute. Tout au long de sa chute, elle se répète : jusque-là tout va bien.
Mais le plus important , c'est pas la chute , c'est l'atterrissage ! "
Alors, ," vivons heureux en attendant la mort ! "
(...)Il y a peu, l'industrie du tabac niait la nocivité des cigarettes. Pareil avec l'amiante. A tchernobyl il y a toujours une zone d'exclusion autour de la centrale.
Le nucléaire est bon pour la planète et inoffensif pour la santé.
La journali(...)
C'est carrément infâme de titrer "Zéro mort, aucun cancer" quand on sait quel est le délai de déclaration de certains cancers. Et l'incertitude sur leurs origines, souvent multiples. Sans compter la mauvaise volonté à rechercher ces origines, et l'ob(...)
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Une intervention d'Émilie Massemain, de Reporterre, sur France Inter, dans La terre au carré.
Apparemment, elle a lu le "pavé de 250 pages" plus finement que le zozo du Monde qui s'est parmis de titrer "zéro mort, zéro cancer" après en avoir survolé les 15 premières lignes. Et ça ne dure que trois minutes, les plus paresseux peuvent cliquer.
Déçu de constater qu'ASI a encore des progrès a faire sur le traitement de ce genre de sujet.
En quoi un nombre de piscines olympiques (5000 en l'occurrence) traduit-il le caractère inacceptable de l'accident? Aucune mise en perspective de ce chiffre.
Combien de piscines olympiques de déchets sont produits par ailleurs? Sans même parler de l'absence de quantification du risque radiologique: combien de bequrels/Tonnes ? Quelles sont les normes? Quels sont les risques pour la santé des hommes et des autres êtres vivants?
Ex: cette très bonne vidéo sur le rejet dans l'océan de l'eau "contaminée" : https://youtu.be/mgPTe_ROMho
Pourtant, il s'agit bien de déceler, nommer (voir recrifier) les biais des processus de traitement de l'information, cœur de métier de ce site, non?
Je constate à l'instant que Sylvestre Huet s'étonne lui aussi de la prépondérance que la catastrophe nucléaire de Fukushima a prise sur le tsunami et le séisme (source) :
"#Fukushima Le nom Fukushima est utilisé pour identifier le séisme et le tsunami de 2011, alors qu'il faudrait l'appeler de "Tohoku", ou "de Sendaï" (la plus grosse ville touchée). La réduction médiatique de la catastrophe (18 000 morts) à son volet le moins mortel est curieuse."
Son observation est en ligne avec le hashtag de l'ambassade du japon "#10ansTohoku ".
Je regrette encore une fois que la conjonction de la géguerre avec Ducros et Woessner avec un positionnement scientifique problématique d'ASI sur certains sujets (changement climatique, anti-nucléaire, réception de plus en plus positive aux "récits" qui dénaturent la réalité des faits) en viennent à privilégier des angles comme celui de cette chronique-ci (on va dire "l'arbre") plutôt que celui de Huet (on va dire "la forêt").
Bien sûr, un chroniqueur est libre de ses angles, mais ces choix répétés sont lassants d'autant qu'ils se répercutent dans les choix des invités d'ASI.
Conclusion possible : pour qu'un accident nucléaire fasse peu de victimes recensables et permette de dire que le nucléaire c'est fantastique, il suffit de le faire précéder d'un séisme et d'un raz-de-marais (produits masquants comme dans le dopage).
Zéro réflexion des journalistes -même scientifiques, même sur France Culture- sur le fait que l’explosion de Fukushima a eu lieu le surlendemain du tsunami mortel du 11 mars. Pour avoir visité le Tôhoku (nord-est autour de Sendai) six mois avant, puis quatre mois après, c’était bien la déferlante et les milliers de morts qui était la principale préoccupation des Japonais, depuis le restaurateur inscrivant au mur le niveau d’eau jusqu’à la mémé hébergeant des équipes de liquidateurs à défaut de touristes. Mais pour ça il aurait fallu faire du reportage...
Ici, la conférence (Zoom) donnée hier en direct pour les résidents français au Japon par une sociologue de l'urbanisme habitant dans le pays (à qui l'on doit un excellent livre sur les banlieues japonaises). Elle parle des problèmes du retour des réfugiés. et comment ils sont traités par les autres japonais et le gouvernement (édifiant !).
L'autre intervenant est géologue et a effectué de nombreux prélèvements avec d'autres experts japonais.
Les propos ne sont pas ceux de journalistes soumis à l'idéologie de leurs employeurs mais des chercheurs indépendants.
Les questions posées sont celles des Français du Japon.
https://www.youtube.com/watch?v=0xpgx3suG1M
et si on s'informait aux bonnes sources ? par exemple là : https://www.youtube.com/watch?v=eVsh0LIRT4s
ou là : https://wegreen.fr/group/groupe-local-de-tours/evenement/webinaire-criirad-fukushima-10-ans-quelles-realites
"..Si Le Monde, pour sa part, choisit de titrer sur "l'impossible bilan de la catastrophe nucléaire", l'enquête de Nabil Wakim et Perrine Mouterde, spécialistes de l'énergie, commence néanmoins par la même confirmation-choc : "aucun décès ni aucun effet néfaste sur la santé des résidents de la préfecture de Fukushima directement attribuable à l’exposition aux rayonnements n’ont été documentés, et il est peu probable qu’un effet futur sur la santé soit perceptible."
Oui là on est Out. Des journalistes se contentent d'une telle facilité, sur un sujet d'une immense gravité. A croire qu'ils sont émerveillés par le sujet, par l'irradiation... la lumière divine remplacée par la fée nucléaire.
Au "Monde" faut leur pardonner, ils survivent, ils vivotent, ils ont même toussé pour traiter - et mal - la problématique bien réelle de l'islamo-gauchisme -que l'on peut baptiser autrement mais qui EST, normal c'est un peu leur public.
Mais là c'est d'une gravité inégalée; la question est: pourquoi les journalistes traitent de ce sujet de cette manière, car ils savent. Ils savent qu'ils trichent.
Pour eux, les lecteurs sont destinés à subir les événements décrits et les fantaisies des journalistes, journalistes en arrêt divin ou diabolique devant les féministes ou les scientologues incrustés dans les fac, ou dans diverses ENS. ( il est des féministes respectables, des facs enviables des ENS prestigieuses du moins au passé..)
Au Monde, ils ont le droit de faire ainsi. c'est leur liberté.
La mienne est d'être écoeuré, au point de ne même pas chercher à argumenter. A fréquenter les mortels, on s'y croît, mortel. Et je ne veux pas être mortel. Normal, non? même pas mort..
Mais il y a presque mieux. Il y environ 1 an, sur France Culture, un ingénieur du corps des Mines, (énorme qualité, si, si). Aucun tuyau de poêle ne fonctionnerait sans eux. 7 heures du matin, au réveil, et le monsieur, s'énerve auprès du journaliste disant : " mais à Fukushima, je vais y vivre tous les jours si vous voulez, on ment, il n'y reste aucune dangerosité, aucune radio activité.. rien. .." Le journaliste KO. Epée de feu dégainée par l'honorable ingénu ingénieur.
Et l'émission dure.. dur, jusqu'au bulletin de 8 H et reprend . Sur le même ton. Le même négationnisme. pourquoi? réponse simple : le Corps des ingénieurs des mines, de Centrale, furent ceux qui organisèrent, pensèrent le nucléaire civil en France., Ils installaient ce nucléaire civil pour alimenter la construction des sucettes au grand Charles, les bonbons pardon, les bombinettes nucléaires. Je disais le corps, là c'est le Corps mort..
Alors, nous voilà rassuré. Tout va vite. Le virus le sait et peut dormir en paix. Avec peu de moyens, sans bombe, sans atome, très honnêtement quoi, -bon il change de vêtements de temps à autre, ce qui est normal, les variants - sans pensée logique, il fout le monde par terre.
Le Monde par terre? j'ai pas dit ça.
Bon ben c'est cool , pas si grave que que ça les petites bombinettes nucléaire que préparent les amerloques .C'est bon vont pouvoir s'en servir sans causer de trop gros dégâts ....Ah ces écolos quand meme ...
Aussi ce billet de Lundi.am : https://lundi.am/Il-y-a-10-ans-Fukushima
Très déçu Daniel que tu ne mentionnes pas l'excellent docu "notre ami l'atome, un siècle de radioactivité" (trop court) sur l'impossible bilan du nucléaire tant il est secret et s'effectue sur le temps long (près d'une vie pour un être humain).
Aussi, une "websérie"/"webinaire" relayé ou produit par Foe (Friend Of Earth Japan) qui interroge les citoyens (maire, pécheurs, éleveur et autres évacués de la zone) pour qui la vie ne sera jamais la même dans un environnement invivable: https://www.youtube.com/watch?v=YOq1W70CwAE&list=PLI2i2jXvAKhuDui6uF-674Fow-1gMjRLg
Aussi la situation exposée par nos amis de la Criirad (que tu devrais inviter) avec le mini film invisibles retombées qui montre bien la difficulté pour de simple citoyen de lutter contre une machine étatico-industrielle : https://www.youtube.com/watch?v=UaH5heMIC_k
Il y aurait une autre chronique à faire et qui montre, à l'inverse, que la question du nucléaire est devenue passionnelle et déconnectée de la réalité en France.
Il faut lire l'accroche utilisée par RTL : "Aujourd'hui, 10 ans après la catastrophe nucléaire de #Fukushima, une minute de silence a été observée au Japon." Comme si les Japonais se rappelaient seulement de l'accident nucléaire et non d'un tsunami et d'un tremblement de terre qui ont, fait, eux, près de 20.000 morts.
Le hashtag de l'ambassade du Japon, c'est #10ansTohoku et il porte donc bien sur le tsunami qui a frappé la région et non sur l'accident nucléaire qui n'en est qu'un des volets.
Mais pourquoi je pense que DS ne fera pas cette chronique???
Un assez bon résumé (par Corinne Morel Darleux sur Reporterre) du caractère "durable" du nucléaire:
"Certes, le nucléaire coche une case si l’on admet qu’il contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais pour être durable, il doit prouver son innocuité dans cinq domaines parmi lesquels la biodiversité, l’économie circulaire et la protection de l’eau. Or, le nucléaire menace la biodiversité et la protection des ressources, ne s’inscrit pas dans une économie circulaire et utilise de l’eau en la réchauffant."
parce que vous pensez que le charbon , le gaz, le pétrole préservent la biodiversité (je ne parle pas de la protection des ressources qui est un point stupide puisqu’aucune énergie ne le fera) ?
Et ne me parlez pas des renouvelables car il faut fabriquer les éoliennes. les panneaux solaires, les installer, les connecter, les entretenir, les décommissioner, etc... et fabriquer les batteries (car l’électricité ne se stocke pas), tout ceci qui ne préservera pas plus la biodiversité ni les ressources.
Peut-être faudrait-il plutôt se poser la question du besoin d'énergie... Tant qu'on en utilise trop, on sera toujours contraint dans produire beaucoup. Il y a plein de moyens connus de faire baisser cette consommation (on ne va pas refaire l'histoire ici, la convention citoyenne a bien bossé là-dessus :D) . Cela nous permettrait des économies d'échelle certaines, y compris en matière de gestion des risques. Mais "on" ne le fait pas parce que ça n'arrange pas notre modèle économique, à savoir le capitalisme... Donc, on (nous, cette fois) n'a pas le cul sorti des ronces....
Tant qu'on en utilise trop, on sera toujours contraint dans produire beaucoup.
Plutôt que pour ou contre le nucléaire, je pense comme vous que le point important se trouve là.
"Peut-être faudrait-il plutôt se poser la question du besoin d'énergie..."
Merci de votre réponse.
Vous observerez en effet que la question n'est jamais posée ainsi, "Pâtes fraîches" ne me répond que sur la comparaison avec d'autres sources d'énergie qu'on vénère absurdement, en imaginant que c'est ça que je propose en échange du nucléaire.
Et en effet, si l'on veut absolument garder le même niveau de gaspillage absurde, qui d'ailleurs augmente au lieu de diminuer, on ne pourra se passer ni du nucléaire, ni des énergies prétendument renouvelables (poser la question aux enfants qui vont chercher au fond de la terre "nos" métaux rares) ni du pétrole (on continue à en chercher) ni ... ni... ni....
Et on va chercher quoi sur Mars? Hein?
Mais les 2 ne sont pas incompatibles: sécuriser le nucléaire et réduire la demande en énergie (qui veut dire ai passage, baisse du PIB)
Sauf à comprendre que vous préférez baisser la demande en énergie tout en gardant les hydrocarbures pour éviter le nucléaire)
Ah mais c'est très clairement ce qu'il y a à comprendre et même en augmentant les émissions de CO2. En Belgique, la construction de centrales au gaz pour compenser la fermeture (imposée) de centrales nucléaires est promue, assumée et mise en place à 100 % par les écologistes au pouvoir Article de presse
Le tout, en lachant des centaines de millions d'argent public pour soutenir la construction de ces centrales au gaz sous l'impulsion de la ministre (écologiste, donc...) de l'énergie
Le fond idéologique de ces partis écolos, ce sont les luttes anti-nuclaires et pas du tout le réchauffement climatique. La lutte contre le réchauffement climatique, c'est plutôt une préoccupation de leur nouvel électorat dont ils se contrefichent.
Mais bon, ce genre de problème ne semble pas préoccuper ASI. On va plutôt réinviter Servigne ou Cochet qui vont expliquer aux habitants dans les tours de HLM qu'ils doivent faire un potager, élever des poules et utiliser l'eau de pluie.
votre exemple belge est corroboré d’une autre façon par le cas de l'espagne où toutes les nouvelles implantations de centrales solaires (histoire de verdir le mix énergétique) sont doublées de nouvelles centrales à gaz, puisqu’il faut bien de l’énergie quand il n’y a pas de soleil et qu’on ne sait la stocker.
Autrement dit, davantage d’énergie solaire ou éolienne, et/ou moins de nucléaire entraîne davantage de centrales à hydrocarbures fossiles (donc CO2).
Malheureusement il y a encore pas mal de gaz sur la planète (mais c’est toujours mieux que le charbon).
Comme le disent certains, tant qu’on ne s’est pas penché sérieusement sur les données/faits, on reste dans l’idéologie
La biodiversité, la protection de l'eau, atteintes par le nucléaire!? En cas d'accident, sans doute (et encore, à Tchernobil, la biodiversité s'est redéveloppée depuis que l'homme est parti...), mais les immenses champs de panneaux photovoltaïques (pas des accidents potentiels, un prérequis pour avoir de l'énergie), c'est bon pour la biodiversité, la concurrence de l'usage des sols? Sans parler des volumes de ressources à recycler. Le nucléaire est une énergie peu consommatrice (en volume) de ressources naturelles. Je ne suis pas sûr que le réchauffement de l'eau de mer ou des fleuves dû au refroidissement des réacteurs soient actuellement un souci majeur.
Malheureusement c'est une question d'ordre de grandeur des problèmes à résoudre, et le changement climatique que nous aurons énormément de mal à freiner, va poser beaucoup plus de soucis que le reste dans le siècle qui vient. Le nucléaire n'est pas la solution unique, ni première, ni magique, ni durable, mais fait juste partie des plus efficaces amoindrisseurs des effets de ces soucis. Bien que non-durable, il peut juste nous aider à arriver en 2100 avec moins d'encombre...
"Je ne suis pas sûr que le réchauffement de l'eau de mer ou des fleuves dû au refroidissement des réacteurs soient actuellement un souci majeur".
Eh si, la centrale du Tricastin a été en vraie difficulté lors de la canicule, le débit du Rhône ayant baissé, l'eau y entrait en quantité insuffisante et en ressortait trop chaude. À Bugey, au contraire, ils s'inquiètent d'une possible montée des eaux qui pourrait produire un effet Fukushima.
La liste des modifications qu'on doit actuellement effectuer pour tirer leçon des problèmes rencontrés à Fukushima est instructive... et légèrement angoissante, vu qu'elles ne sont pas encore passées du "on doit" à "on a fait".
Pour ce qui est de l'extraction, faudrait peut être s'informer un peu sur les dégâts des mines d'uranium, et sur les collatéraux (comment la france maintient-elle et maintiendra-t-elle sa souveraineté sur une région qui ne lui appartient pas).
Et ne me parlez pas des immenses champs de photovoltaïques, c'est une scandaleuse absurdité, je ne vois pas en quoi ça rend le nucléaire plus vertueux.
Il est question sur ces sujets de faire la balance entre les avantages et les inconvénients, pour choisir les solutions les pus acceptables (ou les moins inacceptables).
L'écologie politique cible l'objectif de limiter les effets du changement du climat, avec l'efficacité énergétique comme premier objectif, comme tout le monde, mais les gains en émissions de CO2 ne pourront se faire à court terme sans changer radicalement nos modes de production et de consommation, ce qui est loin d'être évident à mettre en oeuvre. Mais leur prérequis et d'exclure le nucléaire comme solution à cause de ces risques.
Vient alors la solution qu'ils promeuvent de l'éolien et du photovoltaïque, pour remplacer le nucléaire, mais qui, malgré les investissements importants que cela requière, ne change rien au problème du climat, les 2 sources d'énergie étant décarbonées. Ce qu'il faut faire en priorité, c'est réduire la part des énergies carbonées, avant de réduire la part du nucléaire, en France. Et quand on sait que les projets d'éoliennes offshore actuels couteront le prix du remplacement de toutes les chaudières au fioul par des pompes à chaleur dans notre pays, se pose crucialement la question des choix du moins pire...
Nous n'avons pas besoin de "faudrait peut être s'informer un peu", mais plutôt que vous nous donniez des informations sur ces dégats, si vous en avez, pour qu'on les mette en balance avec les autres, sans animosité, mais plutôt avec pragmatisme, pour faire des choix à partir d'informations concrêtes et non des craintes ou des à-priori
"Nous n'avons pas besoin de "faudrait peut être s'informer un peu", mais plutôt que vous nous donniez des informations sur ces dégats, si vous en avez, pour qu'on les mette en balance avec les autres, sans animosité, mais plutôt avec pragmatisme, pour faire des choix à partir d'informations concrêtes et non des craintes ou des à-priori."
Un exemple: après Fukushima, on s'est aperçu que des "diesel de secours" pourraient être nécessaires à éviter qu'il nous arrive quelque chose d'équivalent. Oui mais... pffff... pas si simple....
Pour l'extraction de l'uranium, garant de notre "indépendance" énergétique, je vous laisse chercher, pollutions, travail forcé et conflits armés, vous devriez trouver assez vite. Sans animosité et avec un solide pragmatisme, on a mis en balance les dégâts là bas et les profits ici, et la question, elle a été vite répondue.
le problème est que si l’on ne fait rien, on va vers des crises d’une extrême gravité. Donc comme le dit P Viossqt, il faut choisir l.énergie la moins nocive.
Alors si on doit se passer plus ou moins rapidement de charbon, de pétrole, puis de gaz et ne pas miser sur le solaire ou l’éolien (irrealiste car intermittent sans stockage), la moins pire des solutions est le nucléaire.
Si vous avez une autre énergie disponible actuellement ( donc pas la fusion) que celles que je viens de lister ci-dessus , n’hésitez pas à partager.
Au fait il n’y a pas d’hydrogene naturel. il venait en 2020 à 96% du pétrole (sous produit du raffinage.)
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"Ne vous écharpez pas sur le nucléaire, ça ne sert à rien. Les frénétiques de la consommation sans frein, ultra-majoritaires, ont déjà gagné. (...)"
Merci pour votre commentaire, mais bon sang quand est-ce que les gens vont comprendre ??
un peu comme l'histoire des lits d'hôpitaux, tu peux en rajouter tant que tu veux, tu vas cavaler derrière tant que tu prends pas le problème à la base (pas laisser cavaler le virus) // toujours rajouter des énergies et continuer à consommer comme des tarés
"La meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas"
Depuis que Mr Sarkozy , quand il était en poste aux risques liés à la radio activité,, après Tchernobyl, nous a dit que les nuages toxiques s'arrêtent aux frontières , ça baigne chez nous !! Faut voir le nombre de gens qui en bouffent encore : thyroïde et cancers multiples.. A Fukushima, ils ont sûrement les mêmes..!! Sans compter tous les déchets multiples radio actifs qui ont traversé le Pacifique et ont couvert le littoral nord ouest des USA...avec des détritus multiples irradiés, arrachés des décombres de cette ville morte après le tsunami....
Après moult analyses des faits et réflexions, je dois reconnaitre que je suis temporairement (parce que tout le reste est pire) pour le nucléaire qui n'a tué personne en France et dont les déchets sont quand même assez limités en taille pour la France, au moins le temps qu'arrive une autre forme d'énergie (la fusion?)
Les débats sur le nombre de victimes seront toujours insatisfaisants (voir Tchernobyl où le nombre de morts directes fait consensus mais pas le nombre de morts indirectes.)
Le sujet critique me parait ailleurs, si on prend le sujet globalement : sur quels points faut-il agir aujourd'hui pour garantir que le risque qu'un accident du même type (mais en plus grave) ou d'un nouveau type survienne sur un ou plusieurs autres réacteurs (existants ou à venir) dans le monde, soit au niveau le plus faible possible.
C'est sur ce point qu'il faut se concentrer.
Longtemps, je me suis couché de malheur...
mais mes prédictions ne sont plus arrivé à me tenir éveillé
Une comparaison magistrale des deux couvertures ! Merci Daniel. Franchement, vous devriez enseigner le journalisme
Zéro mort??
A minima, il me semble que le directeur de la centrale ainsi qu'un certain nombre de pompiers et ouvriers qui sont intervenus au tout début, n'aient survécu que quelques temps après la catastrophe (le directeur est décédé d'un cancer 2 ans après)...
Ces pompiers et ouvriers qui avaient contribué à ce que cette catastrophe soit contenue, étaient salués à l'époque pour leur courage et leur sacrifice (comme leurs homologues à Tchernobyl quelques années auparavant).
Ce titre me semble donc plus que douteux...
Et si cette annonce était vraie, pourquoi, la population ne reviendrait pas vivre auprès de la centrale??
Il serait vraiment nécessaire de faire une enquête indépendante sur les véritables conséquences des accidents nucléaires pour prendre les mesures adéquates.
Sur le nucléaire, en France, il est toujours aussi difficile de distinguer le vrai du faux.
J'ai pu lire l'article du Point, pas celui du Monde qui est réservé en grande partie aux abonnés. Toutefois, tous les 2, avec des styles évidemment très différents, se basent sur le rapport de l'UNSCEAR. Il faudrait rappeler que cet organisme a été créé bien avant le GIEC, ce dernier ayant été créé sur les mêmes bases d'expertise scientifique. Pourtant, beaucoup acceptent les conclusions du GIEC sur le risque climatique mais réfutent celles de l'UNSCEAR sur le risque nucléaire, est-ce bien logique ? Ou idéologique ?
Ah zut ! J’ai oublié de dire qu’il y a un sondage récent (je ne mets pas le lien vers l’article, rien que le chapo est comique) :
Après un décrochage post-Fukushima, les Français sont majoritairement favorables au nucléaire comme énergie d’avenir, selon un sondage réalisé pour EDF.
Bonjour à tous,
Une petite précision: les 18 500 morts ne sont effectivement pas imputables à la catastrophe nucléaire. Il s'agit du décompte des morts 15,900 et des disparus 2,525 suite au tremblement de terre de magnitude 9,0 qui a duré plus de 6 minutes (durée très inhabituelle, même pour ici), aux tsunamis, aux ruptures d'eau et d'électricité que ces deux phénomènes ont entraînées (d'autant plus problématiques qu'il neigeait, des gens sont morts de froid), au fait que les hôpitaux soient devenus inaccessibles à cause de l'état des routes et/ou aient été rapidement submergés par l'afflux de blessés. N'hésitez pas à lire https://www.japantimes.co.jp/news/2021/03/11/national/tohoku-311-rebuilding/ et à regarder ce terrible documentaire réalisé à partir de vidéos de victimes (attention, les images sont très difficiles) https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/ondemand/video/3016087/.
Sur le nombre de morts lié à la catastrophe nucléaire, le gouvernement japonais est très réticent à avancer des chiffres, et il est très difficile de les connaître. Le débat s'est plutôt polarisé ici sur l'eau des piscines de refroidissement. Le gouvernement avait annoncé l'année dernière qu'il allait la disperser dans l'océan, mais la communauté internationale s'est mobilisée et il a fait machine arrière... Le nombre de victimes est rarement évoqué, et la journée d'aujourd'hui a été très centrée sur les commémorations aux victimes du tsunami, moins à la catastrophe nucléaire.
Bonjour,
L'étude de l'UNSCEAR concerne et ne concerne que les retombées des radiations induites par Fukushima sur les humains. Et ces effets ne sont pas mesurables car dans le bruit de fond. C'est un fait.
Lorsqu'on utilise le mot "bilan", on change de dimension. Il existe un bilan économique, un bilan social, un bilan industriel, etc.
Il faut rester précis sur un sujet aussi complexe et multidisciplinaire que l'est celui qui traite de l'industrie nucléaire.
C'est une bonne mise au point faites par Daniel. Mesurée et claire.
Nico
Eh oui. Neuf ans avant notre petite grippette Covid, se déroulait une petite accidentette nucléaire due à une tsunamette. Fort heureusement, toutes celles-ci ne tuaient que des personnes vieillettes et fragilettes, c’est la loi du plus fort, c’est écrit dans les lois de la nature.
Pour ma part, cet accident nucléaire m’avait traumatisée. Si même les meilleurs, les Japonais, sont dépassés, qu’allons nous devenir ?
De les voir arroser désespérément ces centrales... 😭
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Et pendant ce temps-là, 60 ans après on s'aperçoit qu'il suffit d'un coup de vent un peu vigoureux pour qu'on retrouve du Césium 137 issu des essais nucléaires français dans le Sahara jusque dans le Jura. Je répète : jusque dans le Jura...
Ce qui laisse un peu songeur quand à la fréquence à laquelle les algérien-ne-s sont confrontés à ce Césium 137...
Mais bon... ce n'est pas grave, je suppose qu'il y aura des expert-e-s pour nous dire qu'on a rien trouvé comme effets sanitaires là aussi.
Mais on ne peut pas faire de la science sans données. Alors que peut-on dire quand on n'en a pas... peut-être parce qu'on ne les a jamais récolté, par erreur... ou par choix ???
Alors peut-être que oui... dans disons 30, 40 ou 50 ans, on finira par reconnaitre, comme pour les effets des essais nucléaires français dans la Pacifique, que finalement tout ceci n'a pas été sans effet.
Ou peut-être pas... le problème étant qu'en ce qui concerne le nucléaire militaire comme civil, on a l'impression de s'être faits prendre pour des tromblons si souvent et depuis tellement longtemps qu'on a plutôt tendance à être dubitatifs voire suspicieux dès qu'on nous dit "pas de problème, tout va bien" après un-e événement/incident/accident/catastrophe.
Au regard de ces propos, je pense qu'il est important de lire l'article "Le jour où le Japon a failli disparaître" de Kan Naoto, 1er Ministre japonais à l'époque du drame, dans le Monde Diplomatique d'août 2019.
https://www.monde-diplomatique.fr/2019/08/NAOTO/60142
On peut parler des morts ou de leur absence, de tonnes ou de piscines de terre.
Mais il ne faut pas oublier que justement pour les éviter ces morts, Fukushima c'est 160 000 personnes évacuées, ayant perdu biens, foyer, travail, amis, vie sociale… et devant repartir de zéro dans une autre ville.
Et si l'accident avait été plus grave, c'est en millions de personnes évacuées qu'il aurait fallu compter…
J'ai du mal à croire que ce bilan tienne vraiment compte de la pollution de l'océan, et des gens très loin du Japon qui ont pu être touchés via la chaine alimentaire.
Une pensée pour les liquidateurs sous formés et sous équipés embauché par des prestataires en cascade (TEPCO qui engage un sous traitant, qui en engage un pour moins cher, qui en engage un pour moins cher), ils devaient réutiliser les mêmes équipement corrompus de leur collègue et dépassaient souvent la limite de temps autorisée. Tu râles, on te vires et on trouve un autre précaire.
Bôahf, la Terre, belle planète bleue, s'en sortira.
Nous, les terriens, sommes un épiphénomène.
Même qu'on va aller sur Mars:
-Chéri, rentre les gosses, une tempête de 1000 km se lève
-OK, pas de problème, ils rentrent, j'en finis avec les patates et j'arrive.
-Chérie, rentre les gosses. Tu sais le jet d'eau qui se transforme en glace sur des centaines de km nous tombe dessus.
-OK, pas de problème, ils rentrent, j'en finis avec les patates et j'arrive.
Sérieusement, de ki se moc-t-on ?
Ce sera dans un siècle, peut-être, que l'on pourra mesurer l'ampleur des "dégâts".
Encore une fois, le nombre de morts liés à l'exploitation du nucléaire civil est largement inférieur à celui lié à l'exploitation des énergies fossiles. Et si on y ajoute les conséquences du réchauffement climatique, c'est sans commune mesure. On peut affirmer que la fermeture d'une centrale nucléaire n'est pas une bonne nouvelle pour le climat contrairement à ce qu’affirme notre ministre quand il répond à Rufffin.
Pour info, la plus grande centrale thermique au charbon allemande, rendu nécessaire du fait de l'abandon de leur programme nucléaire, rejette plus de GES que l'ensemble du trafic aérien mondial.
On ne fera pas rouler nos véhicules électriques avec des éoliennes ...
Justement, je viens de regarder la vidéo d’un jeune youtubeur, Tev, consacrée aux dix ans de Fukushima. Il voyage dans la région et donne à voir les espaces abandonnés et ceux reconstruits, les digues élevées, le changement de politique énergétique avec des champs entiers de panneaux solaires, ainsi que ce qui peut être vu de l’autre côté de la gare reconstruite : les rangées de gros sacs renfermant la terre contaminée. Il est aussi avec son compteur indiquant les taux de radioactivité, et ils sont dans l’ensemble aux normes internationales, sauf lorsqu’il s’approche effectivement de la centrale détruite. Il dit aussi que la volonté de reconstruire ne trouve pas pour l’instant ou très peu, son public, la réinstallation de la population.
Zero mort chez les humains (tousse tousse). Et le reste du vivant peut se brosser.
Tant que l'humain se pense hors de l'ecosystème, on ne règlera aucun problème.
quand est-ce que vous invitez Jean-Marc Jancovici (avec quelqu'un de crédible en face pour débattre) ?
il a un point de vue intéressant sur le nucléaire, si on prend du recul...
voir :
Jancovici - Polony : Pourquoi les médias ne comprennent-ils rien aux questions d’énergie? 04/03/2021
« 20 millions de mètres cubes de terrain"(accord sur le volume excavé, même si Woessner s'abstient de l'éclairante comparaison avec les piscines olympiques) »
Éclairante ? Pas d'accord ! La règle journalistique actuelle veut que l'on illustre les quantités de surface en les évaluant en nombre de terrains de football et celles de volume en piscines olympiques. Voyons ce qu'on peut faire avec la notion d'unité physique et les connaissances que l'on est supposé maîtriser à la sortie de l'École primaire.
20 millions de mètres cubes = 20 mille décamètres cubes = 20 hectomètres cubes. Il est possible de visualiser ce résultat d'au moins deux manières simples. Soit se représenter un parallélépipède de 100 mètres (un hectomètre) de profondeur, 100 mètres de hauteur et 2 kilomètres (20 hectomètres) de largeur.
Je préfère me représenter la chose sous la forme d'un cube, qui me parle mieux.
20 hectomètres cubes représentent un cube de : (racine cubique de 20) × 100 mètres. Je ne sais pas calculer de tête les racines cubiques, mais 2³ = 8 et 3³ = 27, deux valeurs qui encadrent 20, donc 20 millions de mètres cubes peuvent être visualisés par un cube d'arête comprise entre 200 et 300 mètres. Ça commence à cuber !
si simplifier c'est parfois tromper ......que dire de mentir effrontément????????????
C'est toujours ouf ce genre de point de vue : "Y'a pas eu trop de morts ni de malades donc ça va namého arrêtez de nous embêter !"
C'est pas comme si pour Tchernobyl on n'avait pas tout le retour sur le fait que de dizaines de milliers de personnes ont vu leur vie à minima profondément chamboulée, si ce n'est brisée, par le fait qu'ils ont juste tout perdu ou presque en devant évacuer la zone contaminée.
Mais bon ils sont pas mort ni tombés malades (pour la plupart) donc on s'en bat les couilles ptdr mdr
Je n'ai pas lu l'article. Mais il ne faut pas oublier les containers d'eau polluée qui a servi à refroidir le réacteur (encore aujourd'hui) dont on ne sait que faire si ce n'est que les rejeter dans l'océan. Et le plutonium échappé dans l'air ? on en connait la quantité sachant qu' 1/100e de gramme respiré suffit à déclencher à cancer du poumon ?
C'est carrément infâme de titrer "Zéro mort, aucun cancer" quand on sait quel est le délai de déclaration de certains cancers. Et l'incertitude sur leurs origines, souvent multiples. Sans compter la mauvaise volonté à rechercher ces origines, et l'obstination à ne voir que les causes personnelles, alcool, tabac, exposition au soleil et autres "tu l'as bien cherché!
Seuls, ceux de l'amiante ont eu "la chance" d'un cancer spécifique, et ils sont nombreux ceux qui tremblent encore et auxquels la justice a reconnu un "préjudice d'anxiété".
peut-être que l'espèce humaine est désormais immunisée contre les radiations ?
par contre pour les fougères, on ne sait pas trop... ( pour le moment )
;-)
Pour mémoire :
L'accident nucléaire de Tchernobyl n'a-t-il fait que 130 morts ?
Le bilan de Tchernobyl est depuis trente ans une source de débat, et de chiffrages très divergents.
Fukushima 10 ans après c'est un peu tôt peut -être pour réaliser une évaluation.
2200 (ou 2300) morts dues aux défaillances du système de santé, mais pas directement à la radioactivité elle-même : hum. Et on ne compterait pas ça comme des conséquences de l'explosion ? Je pense que ça mérite vraiment débat. A les exclure, il me semble qu'on valide une logique très problématique du genre : améliorons la logistique de gestion de crise, et on pourra laisser les centrales nucléaires exploser.
Quand à la remarque de G. Woessner, sur l'âge avancé de ces victimes (sous-entendu : ça compte pas vraiment, elles allaient pas tarder à y passer): on est d'accord que c'est un peu répugnant, non ? Toute ressemblance avec les commentaires sur l'inutilité de vacciner nos vieux dans les Ehpad...
Sur ces thèmes, les chroniques de DS sont épuisantes. Pour DS, il y a la science du changement climatique et des ravages contre la biodiversité qu'il entend et la science qui établit que le nucléaire est une énergie très sûre et qu'il n'entend pas.
Cette réception à géométrie variable est motivée par je ne sais quoi. On la trouve beaucoup chez les militants et on trouve les mêmes contradictions chez les militants écologistes. Thunberg elle-même se drape de la
Les extraits sortis de ces 2 articles sont pour moi tout aussi biaisés d'un côté que de l'autre : effectivement un volume important de terre quand on a du mal à se représenter au-delà du m3, ça ne nous dit plus rien, rajoutons des zéros ou pas.
Mais de l'autre de la terre radioactive sur plus de 300 ans ça fait super peur, mais ça ne nous dit rien non plus du danger réel. Quel niveau de radioactivité ? Pour quels besoins de stockage in fine ?
Le nucléaire c'est bien compliqué pour les non-experts en physiques que nous sommes tous et toutes et les journalistes ne sont pas bien plus formés, et ne prennent pas bien plus le temps d'enquêter ou d'expliquer (pas forcément de leur faute), je ne vous rappellerais pas un article d'ASI au sujet du manque de journalistes scientifiques compétents ;)
Pour ceux qui souhaitent comprendre un peu mieux les mécanismes du nucléaire, les problèmes que posent les différentes sortes de déchets (ils n'ont pas tous le même niveau de radioactivité, le même niveau de dangerosité), avoir un aperçu plus poussé sur le bilan de Fukushima et comprendre aussi toutes les nuances sur l'exposition à la radioactivité (et faire la différence entre radiation ou ingestion de produits contaminés), la chaîne du réveilleur est vraiment bien faite ! C'est ici.
J'avais tout bien écoutées ces vidéos, pensé les avoir assimilées, mais à la lecture du matinaute, je me dis qu'une nouvelle cession ça fera pas de mal :)
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C'est rassurant !
Maintenant je sais que si la centrale du Bugey, située à une centaine de km de chez moi, explose, je pourrais continuer à siroter tranquilou mon mojito sur ma terrasse.
Ils sont cocasses ces articles. Si on met en parallèle avec l'article de Médiapart sur les cas de cancers suite aux essais nucléaires en Polynésie, on peut raisonnablement penser qu'il faudra 20 à 30 ans supplémentaires pour affirmer si oui ou non il y a eu des conséquences...
"aucun décès ni aucun effet néfaste sur la santé des résidents de la préfecture de Fukushima directement attribuable à l’exposition aux rayonnements n’ont été documentés, et il est peu probable qu’un effet futur sur la santé soit perceptible."
J'ai toujours cette petite pique qui vient heurter ma conscience sur le terme "documenté". Ne pas documenter, ça peut tout aussi bien dire, faire en sorte que la cause de la mort passe dans une autre case. Mais bon on est au Japon, c'est lest pas dans les habitudes de leurs dirigeants de jouer sur la culture du secret (En France non plus d'ailleurs )
Mais du coup, ce questionnement fait-il de moi un complotiste ? (Question sincère )
Il y a peu, l'industrie du tabac niait la nocivité des cigarettes. Pareil avec l'amiante. A tchernobyl il y a toujours une zone d'exclusion autour de la centrale.
Le nucléaire est bon pour la planète et inoffensif pour la santé.
La journaliste devrait illico se proposer son aide pour nettoyer les environs de Fukushima
Ne serait-ce pas une très très très grande journaliste d'investigation ? Je blague.
Allez, il faut chercher le ou les sponsors.
" C'est l'histoire d'une société qui va vers sa chute. Tout au long de sa chute, elle se répète : jusque-là tout va bien.
Mais le plus important , c'est pas la chute , c'est l'atterrissage ! "
Alors, ," vivons heureux en attendant la mort ! "
La catastrophes. Quelle catastrophe!
Dans les détails on nous a dit..?
Ah, enfin un peu d'optimisme !
On va pas chipoter sur quelques détails, hein ... Tout va mieux que si c'était pire.