Gamergate : rebellion populaire, ou éruption réac ?
Qu'est-ce que le GamerGate ? Un hashtag (mot clé Twitter) qui regroupe des joueurs mécontents depuis fin août. Mécontents de quoi ? Difficile à dire tant le mouvement est composite... et s'est souvent résumé à des attaques systématiques contre les féministes, et les femmes en général, dans le monde du jeu vidéo. Parti d'une affaire privée (la révélation de détails de la vie conjugale de la développeuse indépendante Zoe Quinn par son ex, qui l'accusait d'avoir couché avec des journalistes jeu vidéo, @si en parlait ici), le GamerGate se veut un rempart contre le népotisme, la corruption et la domination supposée d'un "féminisme radical". Sa cible ? La presse jeu vidéo, notamment américaine, coupable à ses yeux de mépriser les gamers et d'imposer un agenda idéologique. Alors que la presse spécialisée s'était historiquement "battu" aux côtés des joueurs contre l'idée reçue que les jeux vidéo rendent violents, cette même presse prend aujourd'hui ses distances avec le sexisme affiché d'une partie de la communauté. Une trahison impardonnable ?
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Derniers commentaires
Après en avoir été retiré et ré-ajouté, le fameux jeu Hatred, jeu où on incarne un tueur de masse, probablement le jeu le plus critiqué avant sa sortie de l'histoire, et le plus susceptible de faire revenir le monde aux bons vieux débats sur "le JV et la violence" d'antan, est aujourd'hui le jeu le plus demandé sur Steam Greenlight (même s'il y a aussi un sujet pétition de 1300+ posts* pour qu'il en soit exclu).
* qui sont pour la plupart des posts de supporters du jeu indignés par la pétition, mais qui n'ont pas compris qu'en y répondant ils la faisaient gonfler :D
Une adolescente de 14 ans, visiblement un peu conne et bien à droite (elle écrit sous le pseudo Communismkill) commet un poème sur Ferguson, de mauvais goût mais même pas terriblement raciste.
Elle a le tort de le publier sur Tumblr, plate-forme de blogs qui est aux jeunes activistes de la "social justice" ce que 4chan est aux gamers sexistes.
Le résultat ne se fait pas attendre : elle voit son nom, ses coordonnées et celles de sa mère publiées, et une campagne de harcellement allant jusqu'à des menaces de meurtre et de viol commence.
Evidemment les ennemis des "Social Justice Warrior" s'emparent de l'affaire, et comme on le voit dans les commentaires de cette page, certains se proposent d'utiliser les numéros de téléphones que les harcelleurs n'ont pas pensé à masquer pour les harceller à leur tour, ou de les poster sur 4chan, avec les conséquences qu'on peut imaginer.
Même si évidemment il vaut sans doute mieux dans l'absolu qu'une personne soit harcellée en raison de son racisme probable que de son féminisme ou de ses moeurs, ça me semble très révélateur d'une triste réalité : derrière toutes ces histoires s'exprime surtout une tendance perverse primaire qui, quelle que soient les motivations affichées par les harcelleurs est exactement la même que celle qui s'exprime gratuitement dans les affaires de harcellement entre adolescents.
Une génération élevée à la télé-réalité, sans respect pour la vie privée et complètement dominée par ses pulsions, qui se saisit du premier prétexte qu'on lui offre pour faire, en meute, autant de mal que possible à d'autres êtres humains, tout en se parant de la défense de telle ou telle cause pour justifier la violence qu'elle exerce du fond confortable de son fauteuil. Une méchanté pure qui rêve en balançant les coordonnées des uns ou des autres de voir un jour ces affaires en arriver au sang.
Ce qui m'amène aussi à émettre une autre hypothèse quant à l'affaire Zoe Quinn : est ce vraiment en raison de ses moeurs ou des rumeurs "about ethics in game journalism" que son harcellement a pris une telle ampleur, ou faut-il plutôt y voir la méchanceté gratuite de gens qui, la sachant ancienne dépressive, ont cherché à la pousser au suicide ? Dans les affaires de harcellement adolescent sur les réseaux sociaux, qui de nombreuses de fois déjà ont fait des victimes, si les moeurs peuvent être un prétexte, c'est la vulnérabilité le premier critère pour choisir les cibles. Et c'est bien ce qu'affichait la développeuse de Depression Quest ne cachant pas qu'elle se basait sur une expérience personnelle et cherchait à travers ce jeu à exorciser ses démons.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Vous devriez reporter la discussion ci-dessous, car vos derniers commentaires de ces derniers jours sont illisibles tellement ils sont exportés à droite dans le template.
Je viens de lire le post de Mar_Lard. C etait pas le boulot d ASI de regarder un peu ce que pondait le défenseur de la réaction?
Je tiens également à rappeler qu en terme d'activité sur le net c est bien l extreme droite qui devance de loin tout le monde (Asi vous nous donnez le taux d inscription pour 24h sur votre site quand vous traitez de GamerGate ou de Dieudonné?). Et les méthodes décrites ressemblent exactement à ce type de nébuleuse.
@Mar_lard, t as bien fait d etre sur le plateau, et je pense également qu'ASI a eu raison d inviter la réaction. Il faut la mettre dans un coin et si c est pas un morceau de bois en face, ca marche bien. La preuve avec l emission. Dans les grands médias, ils mettent des morceaux de bois... souvent..
Et en passant car c est important: Joe Dalton (Black Dragons) ouvre les yeux et dénonce les nouveaux fafs (Soral, Dieudo... etc..):
https://www.youtube.com/channel/UC8Q6cXQEHd1ZM7Tij6KQ_gg
et puis faites tourner ca: "bonjour tristesse"
https://www.youtube.com/channel/UCAFQjCZo5okIPkHUQlBZM-g
Asi vous en parlait quand? C'est mieux que Cyprien qui sort des blagues racistes sur les Roms (oui il est apolitique, lui aussi..)
http://www.gameblog.fr/news/46966-polemique-melenchon-assassin-s-creed-unity-deux-historiens-d
On remarquera leur mauvaise foi en accusant comme le vite dit d'@si de ne se baser que sur une vidéo promotionnelle, j'ai démontré plus haut que c'était bien le jeu en entier qui véhiculait la même propagande que le trailer, notamment dans ses missions annexes qui sont censées nous faire revivre des moments de la révolution :
Pour savoir si ces critiques sont fondées, il faudrait analyser la totalité des cent heures de jeux et non les quatre minutes de la bande-annonce promotionnelle mise en ligne il y a de cela plusieurs mois. C'est un manque de rigueur et de sérieux.[...]
Ils veulent aussi minimiser l'ampleur de la propagande en se cachant derrière les "libertés" qu'aurait pu prendre le jeu, mais ce qui est critiqué ce n'est pas le côté fictionnel du jeu ni même les libertés qu'il aurait pu prendre, ce qui est critiqué c'est le fait qu'il adopte complètement le point de vue des contre révolutionnaires et des anti Robespierre, et donc le message politique qu'il véhicule.
En tout cas l'intervention des deux historiens prend à contrepied toutes les personnes qui veulent faire croire que le jeu n'a pas de dimension historique : "N'en déplaise à Mélenchon, "Assassin's Creed Unity" n'est pas un jeu historique !"
http://lci.tf1.fr/high-tech/non-assassin-s-creed-unity-n-est-pas-un-jeu-historique-et-c-est-tant-8519426.html
Voir la vidéo de l'interview de l'historien Laurent Turcot.
https://www.youtube.com/watch?v=R8AaUwTgoW0&feature=youtu.be
Cela serait une bonne idée qu'@si fasse une émission là-dessus.
De quelle meilleur public pouvaient rêver à la fois les néo-féministes et leurs alliés objectifs les anti-féministes radicaux voulant partout imposer le politiquement correct ? (oui je ne vois pas autrement que comme des alliés deux extrêmes qui font tout pour se renforcer l'un l'autre)
Ca fait plusieurs années que la critique néo-féministe* cherchait à provoquer la communauté geek escapiste, public connu comme susceptible de sur-réagir du fait de son attachement parfois un brin fanatique à certaines oeuvres et vulnérable du fait de sa relation souvent victimaire vis à vis des femmes, en s'attaquant non seulement à des oeuvres emblématiques mais directement à leurs fans les exemples ne manquent pas dans la critique cinématographique, littéraire ou sociologique. On pourrait aussi citer tous les articles listant des incidents sexistes lors de conventions liées à la culture geek, sans les replacer dans le contexte du nombre de ces conventions et de la quantité de public qu'elles attirent, et encore moins du phénomène de harcellement dans les salons en général, comme s'il n'y en avait pas partout où il y a des hotesses à moitié dénudées. Lister des incidents plutôt que de les replacer dans un contexte statistique, une vieille méthode pour générer de l'émotion autour de faits divers, comme l'a toujours montré l'extrême-droite.
Mais généralement ces tentatives de générer des réactions sexistes sont restées des coups d'épée dans l'eau, la réaction du public plus mature des geeks cinéphiles, bibliophiles ou amateurs de comics se résumant plus souvent à des facepalms, haussement d'épaules génés ou vagues moqueries qu'à du harcellement couplé de menaces de viol.
Puis est venue l'idée géniale de s'en prendre aux gamers, communauté moins éduquée et en pleine crise d'identité suite à l'apparition des social et casual games et à l'annonce par des représentants de l'industrie, sur un ton souvent très méprisant pour ceux qui l'avaient fait vivre jusqu'ici, qu'elle souhaitait désormais se consacrer à de nouveaux publics, et sur la défensive après tous les procès faits au jeu vidéo "incitant à la violence" ou comme des produits addictifs conduisant à la dé-socialisation, voire aux accusations plus anciennes comme celles sur les "jeux de rôles sataniques poussant au suicide".
Là les réactions, largement amplifiées par la présence de quelques vrais anti-féministes viscéraux influençant ce public, ont été au delà des espoirs les plus fous des néo-féministes, leur offrant tous les arguments dont elles pouvaient réver pour définitivement décrire cette communauté comme mysogine, sans jamais s'interroger sur le coté parfaitement légitime de certaines de leurs revendications.
(Je précise évidemment que tout ce dont je parle est antérieur à "l'affaire" Zoe Quinn, qui n'a existé que parce que le public en question était déjà chauffé à blanc par les critiques dont son loisir était l'objet.)
Notemment on a fait mine d'ignorer l'importance pour ces gros consommateurs de jeux de voirs ceux ci évalués selon des critères aussi objectifs que possible et non des grilles d'analyse n'ayant rien à voir avec la qualité du produit. Même s'il est précisé sur un site que la mauvaise note qu'il va donner est uniquement motivée par le coté non politiquement correct du jeu, ça n'empèchera pas celle ci d'être prise en compte dans les moyennes de sites comme metacritics ou ign, et de faire passer le jeu comme moins bon qu'il ne l'est en tant que jeu, d'influer sur ses ventes et éventuellement d'inciter à des changements d'orientation de l'industrie, non pas dans le sens d'éliminer des contenus sexistes mais de préférer produire tel type de jeu plutôt que tel autre.
Le développement de jeu est peut être un art, ils n'en sont pas moins des produits, et pas toujours donnés, il est parfaitement compréhensible que leurs consommateurs veuillent les voir juger en tant que tels, plutôt que se retrouver à acheter des bouses parce qu'elles se conformeraient à une représentation du monde conforme aux agendas politiques de telle ou telle minorité vocale.
Après, tout à son réflexe identitaire, la communauté du gamersgate amplifie certainement un problème qui est extrèmement marginal à l'heure actuelle (pas vraiment d'exemples en dehors de la fameuse critique de Bayonetta par Kotaku). Mais il n'empèche que le fond de son inquiétude est parfaitement valide.
Pour en revenir au vrai fond de l'affaire, la guéguerre que mènent les néo-féministes pour dénoncer des aspects sexistes de la pop-culture en général et de la culture geek escapiste en particulier, qui dépasse de très loin la petite question des gamers et des jeux vidéos, j'y vois surtout un bel exemple de concours victimaire. Ce qui dérange vraiment chez les geeks masculins c'est que beaucoup d'entre eux se décrivent volontiers comme victimes d'une attitude méprisante des femmes dans leur jeunesse (enfin avant que se présenter comme geek soit devenu le summum de la mode au moins), et voir des hommes se présenter ainsi est quelque chose que celles qui veulent garder le monopole de la victimisation ne peuvent accepter. Si leurs arguments prennent la forme d'une critique d'un média plutôt que de son public, c'est dans le fond exactement le même style d'opposition que celui entre victimes de différentes tragédies politiques. L'homme geek doit être sexiste car il se plaint naturellement de situations découlant du nouveau pouvoir des femmes (là où une meilleure vision des choses serait de dire qu'il se plaint que les femmes soient elles mêmes toujours prisonniers de critères sexistes, qui leur font préférer de "vrais" mâles entreprenants à des rêveurs timides ou autres matheux à lunettes -désolé pour les clichés mais pour tous ceux que je connais ils ne sont pas si éloignés que ça de la réalité).
Et dans le cadre de ce concours de victimisation on pourrait comparer les excès des gamersgaters avec ceux des dieudonnistes, une communauté qui tout à un concours victimaire (où leurs propres raisons de se sentir "victimes" s'ajoutent à celles de tous les geeks) vont beaucoup trop loin, jusqu'à la haîne et le harcellement des "victimes" rivales (ce qui donne beaucoup plus de sens à la comparaison faite entre "inviter un GGer" et "inviter un dieudonniste").
(*note : j'emploie ici le terme néo-féministes car je ne voudrais pas insulter les féministes historiques et toutes celles qui encore aujourd'hui se consacrent à des luttes sociales objectivement légitimes plutôt qu'à des questions sociétales ou d'image futiles ; et parce que je déteste aussi le terme "social justice warrior", que je trouve erroné dans la mesure où le combat pour imposer partout le politiquement correct n'est précisémment pas une lutte "sociale" comparable avec l'exigence d'égalité politique, des salaires etc... à mes yeux, juste un étrange hybride entre la culture puritaniste américaine et la tendance victimaire naturelle à toute communauté)
https://www.youtube.com/watch?v=IEMdf8D0lfw
Par écrit :
http://www.historyofgamergate.com/volume-1.html
Tout le reste n'est que dénigrement et désinformation.
Au fait, Daniel, vous ne tromperez personne en disant que vous servez le pluralisme en invitant l'ami gamergater : vous voulez surtout éviter de vous faire pirater @si par des gamergaters mécontents :)
Lorsque j'ai commencé à regarder l'émission le GamerGate était le nom donné au fait que des journalistes JV recevaient des cadeaux des éditeurs pour parler de leur jeu en bien (et dont vous aviez déjà parlé).
J'ai donc eu un sentiment de décalage lorsque j'ai vu la tournure des évènements : D.S. est parti dans le débat sans expliquer de quoi il retournait, comme s'il était une évidence pour tout le monde que le GG était un phénomène de machisme à grande échelle, et allez-y débattez...
A mon sens l'émission a été très mal construite, ce qui a abouti à cette foire d'empoigne.
Il aurait fallu laisser le GGeur présenter son mouvement (et pas attendre 5min de la fin pour se dire "ah, et si on cherchait à savoir ce que c'est censé être ?"), puis débattre des actions positives du mouvement. Une fois que la liste en aurait été faite (apparemment ce serait allé très vite), il n'y avait plus qu'à critiquer les autres actions et mettre le tout en balance.
Le résultat aurait été clair : un gros tas de bouffons machistes.
Là, aucun bilan n'est fait à aucun moment et chaque argument est réfuté par le GGer qui explique que LUI n'irait jamais faire ça et que c'était le fait d'une brebis galeuse du mouvement. Il suffisait à ce moment de lui rappeler le bilan pour lui montrer que le mouvement était constitué à 95% de chèvres.
Là, il a pu conserver durant toute l'émission une position sereine et donc une image positive, alors que Mar_lard s'est emportée car le sujet la prend aux tripes et je veux bien la comprendre, je suis le premier à être incapable d'argumenter lorsqu'un sujet me touche de trop près.
Dommage.
http://knowyourmeme.com/memes/events/gamergate
Ce sont des joueurs qui ont en marre des journalistes des jeux vidéos.
Ils dénoncent entre autre :
- la colusion entre journalistes et développeurs/éditeurs
- le dénigrement des joueurs (qui seraient des nerds blancs mâles mysogine)
- le dénigrement des bloggueurs
- etc
Ils dénoncent aussi le fait que les journalistes se sont mis d'accord pour ne pas parler du #gamergate, ou tout au moins du message proncipale (la preuve avec la maililing list "GameJournoPros").
L'article de knowyourmeme est long : c'est un très bon site pour décrire les memes.
Mar_Lard me fait lever les yeux au ciel
Pour l'instant je n'ai vu qu'une vingtaine de minutes, mais Mar_Lard est toujours égale (je ne vais pas dire elle-même) au dicsours formaté des féministes américaines.
Vous parlez de #NotYourShield : regardez cette craicature :
http://knowyourmeme.com/photos/823986-gamergate
Exactement la discussion avec Mar_Lard : étonant non ?
Des femmes défendent des blancs mâles hétéros ? C'est le syndrôme de Stockolm selon Mar_Lard (et les féministes radicales)...
Le fait est qu'elle ait aussi réagi quand le mec n'a fait que présenter la Quinnspiracy : "une fille qui aurait couché pour avoir de bonnes critiques". Evidemment Mar_Lard est affligé par le fait qu'on puisse préter de tels dessein à une femme. (Selon elle tout ce que fait une femme est forcement pur. Sauf peut-être défendre les hommes ?)
En parlant d'Anita Sarkeesian et de Bayonetta, saviez-vous qu'Anita a fait une critique virulente de Bayonetta, mais qu'elle s'est rendu compte ensuite que le concepteur principal du jeux était une femme : Bayonetta est en fait un personnage dominateur, et les hommes du jeux sont vraiment des larves dans le scénario. Donc oui, Bayonetta est un personnage féminin fort (donc féministe).
Mais depuis la vidéo d'Anita sur Bayonetta n'est plus "cherchable" sur Youtube : il faut connaître le lien direct pour voire la vidéo. Anita a donc quelque honte de son erreur :-)
Sérieux, je connais la rhétorique qui va consister à me renvoyer trois mille exemples mal sourcés de "oh mais non, on fait pas ça", avec un mouvement aussi vaste et mal défini, c'est très simple.
Seulement, quand on connaît l'évènement déclencheur du mouvement, et qu'on voit sa perception à l'extérieur, dans ce genre de cas, faut savoir lâcher l'affaire si on veut pas passer pour un vieux sexiste. C'est la vie, c'est toujours ce qui se passe avec ce type de mouvement sans direction ni ligne officielle. Ce qui le définit, ce n'est pas les membres qui prétendent lui appartenir, puisque tout le monde peut y prétendre, c'est sa perception dans les médias. Désolé.
Sauf que les mecs du gamergate ne dénonce pratiquement aucun cas de collusion, et que du point de vue politique, tout ce qui semble les déranger, c'est lorsque un producteur de jeux répond positivement à des critiques féministes.
à bon? j'ai bien l'impression que TotalBiscuit fait exactement le contraire de ce que vous racontez, et ne fait que citer les cas de collusion.
au final, je suis d'accord. En fait, il y a une génération, les gameurs était la risée et la cibles de critique des médias.
On aurait pu penser que la situation à changé avec la démocratisation du jeu. Mais en fait c'est maintenant les "hardcore gamers" qui se font dénigrer avec des raccourcis fumeux.
Mais j'aime bien que tu t'ériges en représentant des hardcore gamers, qu'on dénigrerait à coup de raccourcis fumeux. Si t'es un vrai HardCore Gamer, t'es forcément avec le Gamers' Gate.
Les hardcore gamers, j'en ai fait parti. Tu ne me représentes pas et ne représente pas ce que j'étais. Point. Les Gamer's Gate représente juste ceux qui acceptent les thèses défendues par ses tenants. Comme je l'ai dit, dans ce genre de mouvement, mal défini, sans ligne ni dirigeant clair, tu ne peux pas espérer te dissocier d'une seule composante du mouvement par quelques pirouettes ridicules. La seule solution, c'est profil bas, et surtout laisser ces allumés entre eux.
On parle bien d'un mouvement dont la médiatisation part d'une fausse accusation de collusion exposant la vie sexuelle d'une femme qui réussit dans un milieu aussi sexiste que le jeu vidéo. Je crois que l'essentiel est là. J'arrive même pas à comprendre comment quelqu'un de censé ne voit pas qu'il y a un problème fondamental.
Je parle de la position de TB, qui est pour moi celle du Gamergate. Je m'en fiche du reste, des singes que tu cites sur twitter, de sarkeesian, et de marlard. En définissant le mouvement précisément, je vais directement au coeur, et ne m'amuse pas à faire un jeu de billard, pour finalement détourner les débat.
La seule solution est effectivement se taire,et vous laisser raconter vos conneries, car ca ne sert à rien de patauger contre un logique circulaire si vide.
Enfin, je m'en fiche de cette femme et avec qui elle veux coucher.
Précisément, mais moi je l'admets.
Je m'en fiche du qui couche avec qui, et ca n'a jamais été le problème,
Précisément, c'est ce qui a déclenché l'essor du GamerGate. Tu peux feindre de l'ignorer, fermer les yeux, mais c'est un fait. Passé ce stade, il faut savoir se désolidariser d'un mouvement qui part aussi mal, si tu es sincère.
En définissant le mouvement précisément, je vais directement au coeur, et ne m'amuse pas à faire un jeu de billard, pour finalement détourner les débat.
C'est pas toi qui le définis : ce sont les faits et son histoire, et ses membres représentatifs. Et c'est pas jojo.
Enfin, je m'en fiche de cette femme et avec qui elle veux coucher.
Oui, tout le monde s'en fout. D'ailleurs, personne n'en a parlé.
En parlant d'Anita Sarkeesian et de Bayonetta, saviez-vous qu'Anita a fait une critique virulente de Bayonetta, mais qu'elle s'est rendu compte ensuite que le concepteur principal du jeux était une femme : Bayonetta est en fait un personnage dominateur, et les hommes du jeux sont vraiment des larves dans le scénario. Donc oui, Bayonetta est un personnage féminin fort (donc féministe).
vous vous souvenez de la fois ou Sarkeesian parlait de Hitman, et comment les femmes sont abaissées au rang d'objets, en montrant une mission ou Hitman tuait des prostituées.
Puis, quelques jours plus tard, j'apprenais que faire cela (ou laisser faire cela, je connais rien à Hitman)dans le jeu, aboutissait à un échec dans la mission. En gros le gameplay pénalise ces comportements!
Donc oui, dans le lot, il tue aussi des femmes.
Mais dans la même vidéo Anita montre le jeu mafia et se plaind du fait que le mafiauex matte les seins d'une hôtesse, et plus tard qu'il maltraite un prostituée. En effet c'est mizogyne, mais c'est marqué sur la boite "Mafia". A quoi elle s'attendait dans un jeu où tu es censé incarner un proxénète, raquetteur (violence, extrosion, meutres), vendeur de drogue, d'alcool et de jeu d'argent ? Matter les seins d'une femme est sans doute le moindre de ses crimes. Rendez bien vous compte de la disproportion de la critique d'Anita...
Elle ne souhaite pas que les jeux cités en exemple soient mis au bucher, juste que les concepteurs (ou futurs concepteurs) de jeux, et le public, prenne conscience de cette problématique et inciter les premiers à faire preuve d'originalité sur ce point dans leurs futures créations, et au public à élever son niveau d'exigence.
Pour une personne un peu ouverte d'esprit, c'est assez simple à comprendre, mais pour une population de gamers arqueboutés sur une position défensive, c'est vraisemblablement trop compliqué.
http://plebcomics.tumblr.com/post/95316138284/a-leftover-comic-from-yesterdays-stream-also-can
Ses vidéos sont une vaste blague.
Pourquoi se plaindre que les protagonistes principaux des jeux vidéo ne sont pas féminins (ce qui est faux) et en même temps ciritquer Bayonneta, ms Pacman, etc.
Elle montre les versions japonaises des jeux alors qu'aux USA les jeux ont été retouchés (censurés). Faire une critique d'une oeuvre japonaise en dehors de la culture japonaise, c'est ridicule !
Elle critique la version moderne de double dragon alors qu'à la fin du jeu la "faible femme" donne un uppercut monstrueux dans les parties mâles du méchant.
A chacune de ses phrases, il y a quelque chose à redire.
Mais n'oublions pas qu'elle fait exprès : son but est de faire le troll, pour pouvoir se faire basher sur Internet, puis se victimiser auprès de ses financeurs-(pigeons)-participatifs. Elle se fait payer grassement pour répéter lors de conférences à travers tous les USA à quel point Internet et les jeux vidéo sont pas bien.
Quant aux accusations de "concervatisme" du mouvement GamerGate : mais qui est le concervateur ? N'est-ce pas ceux qui affirment qu'internet et les jeux vidéos c'est le diable qui rend violent, pédophile, sexiste, terroriste, raciste, autre-mot-en-iste ? Un peu comme quand nos grand-parents pensaient que le rock était la musique du diable ?
Mais c'est bien là tout le coeur du GamerGate : les gamers se font insulter et doivent se laisser faire ? Sinon, ils prouvent qu'ils sont exactement ce dont on les traite.
Cette femme a été victime de menaces de morts, de viols, d'attentats terroristes mais cela ne semble résolument pas mériter discussion selon vous.
Ou en fait si, ça vous suggère ceci :
Elle fait exprès : son but est de faire le troll, pour pouvoir se faire basher sur Internet, puis se victimiser auprès de ses financeurs-(pigeons)-participatifs.
Vous êtes immonde. Cette femme est victime de l'un des pires crimes possibles (le terrorisme), se fait menacer de viol et d'assassinat (punissable de la peine maximale !) et vous venez nous raconter qu'elle le fait exprès. Une telle perversion me sidère.
Désolé mais dans la vie normale, ce sont les criminels qui sont responsables et coupables de leurs crimes.
Et éventuellement ceux qui applaudissent, dédouanent, minimisent ou encouragent les comportements criminels, comme vous le faites.
Seulement, le propos d'Anita Sarkeesian est construit, argumenté, complexe et ne se compare en aucune manière avec les mensonges, sophismes et autres brèves de comptoir que vous rabâchez.
Quand au GamerGate, il n'est pas accusé d'être "conservatiste" mais d'être un mouvement de harcèlement misogyne. Si vous prétendez le contraire, il vous sera très aisé de raconter plusieurs (5 par exemple) affaire dans laquelle le mouvement GamerGate a collectivement lutté pour quelque chose de positif.
Les gamers n'ont pas été insultés. Ceux parmi eux qui défendent le sexisme ont été dénoncés comme tels (ce qui n'est pas une insulte) et, s'il est évident que ceux-ci ne se laisseront pas faire, les féministes ne cesseront pas de les dénoncer comme tels.
Vous êtes immonde. Cette femme est victime de l'un des pires crimes possibles (le terrorisme), se fait menacer de viol et d'assassinat (punissable de la peine maximale !) et vous venez nous raconter qu'elle le fait exprès. Une telle perversion me sidère.
Permettez-moi de rire très fort.
Le mot "terrorisme" ne sert qu'à discréditer le camp adverse : n'oubliez pas que les résistant français était appelé "terroristes" par l'occupation allemande.
A chaque fois que je croise la vidéo d'un anti-Sakeesian ou pro-gamergate, la première chose qu'il dit c'est que lui aussi a reçu des menaces de morts mais qu'il n'en a pas fait un TEDxTalk et un Kickstarter pour autant.
Si tous les politiciens et les artisites arrêtaient leur concert ou meeting électoral à la moindre menace de mort, ils ne feraient plus rien !
Le mot "terrorisme" ne sert qu'à discréditer le camp adverse.
Non, il sert à qualifier des activités criminelles, comme par exemple, menacer de faire une tuerie dans une université si une oratrice tient un discours dérangeant.
n'oubliez pas que les résistant français était appelé "terroristes" par l'occupation allemande.
Point godwin !
A chaque fois que je croise la vidéo d'un anti-Sakeesian ou pro-gamergate, la première chose qu'il dit c'est que lui aussi a reçu des menaces de morts mais qu'il n'en a pas fait un TEDxTalk et un Kickstarter pour autant.
Les victimes de terrorisme devrait avoir la décence de se plaindre en silence ? Vous êtes immomnde.
Si tous les politiciens et les artisites arrêtaient leur concert ou meeting électoral à la moindre menace de mort, ils ne feraient plus rien !
La première fois que vous avez fait cette remarque débile, je vous ai répondu que :
"
Vous êtes immonde. Vous êtes en train de prétendre que les menaces d'attentats terroristes sont des banalités de la vie démocratique et que celui qui serait chagriné de subir des menaces de mort n'est forcément qu'un pleutre ou un comédien ?
Je le répète, vous êtes immonde."
Vous refaites cette même remarque stupide, je vous reréponds que :
"Vous êtes immonde. Vous êtes en train de prétendre que les menaces d'attentats terroristes sont des banalités de la vie démocratique et que celui qui serait chagriné de subir des menaces de mort n'est forcément qu'un pleutre ou un comédien ?
Je le répète, vous êtes immonde. "
A chaque fois que je croise la vidéo d'un anti-Sakeesian ou pro-gamergate, la première chose qu'il dit c'est que lui aussi a reçu des menaces de morts mais qu'il n'en a pas fait un TEDxTalk et un Kickstarter pour autant.
Vous êtes en train de prétendre que les GamerGater sont aussi harcelés et reçoivent des menaces de morts par milliers ?
Vous êtes un menteur. Un énorme menteur.
http://www.patreon.com/thesarkeesianeffect?rf=199115&ty=2
https://www.youtube.com/watch?v=5H1PkyVzR-8
Etc:
https://www.youtube.com/results?search_query=anita+death+threats
Par exemple, j'ai écouté ces vidéos jusqu'au bout pour constater que non, vraiment pas, même pas vers la fin, il n'y a la moindre preuve selon laquelle les GamerGaters recevraient des menaces de mort par milliers. Bon, allez, cher lecteur de passage, regardez une vidéo quand même pour vérifier ce que je raconte, vous êtes pas obligé de me croire sur parole.
Je n'arrive pas à croire le degré de manipulation auquel vous, Volupte et autres Gamergaters, êtes rendus : vous faites croire qu'il y a des éléments nouveaux dans une vidéo dans le seul but de nous forcer à écouter votre propagande stupide. Même les émissions de TF1 sont plus subtiles quand elles veulent vous forcer à écouter la pub.
Je le répète, vous êtes un menteur, les GamerGaters n'ont jamais reçu ne serait que 0.1% de ce qu'Anita Sarkeesian a subi. CEtte femme courageuse a été victime de harcèlement, menaces de mort, de viol, d'attentat terroriste. Vous êtes immonde d'oser la comparaison.
Non, mais là il est simplement question de regarder un trailer ouvertement sexiste.
Après, si ça se trouve, le jeu ne l'est pas hein. Juste que c'est difficile à croire quand on le markette avec des clichés sexistes.
Est-ce qu'une oeuvre est forcément sexiste/raciste parce qu'elle dépeint un milieux qui l'est ? (c'est une vraie question, je n'ai pas la réponse)
Un bon marqueur du sexisme, c'est mettre des femmes dénudés dans un endroit où ça n'a aucun sens. C'est ce que fait le trailer que je montre et que visiblement personne ne semble intéressé de regarder.
Hitman :
https://www.youtube.com/watch?v=ZRD7M8dMGxQ
Mafia :
https://www.youtube.com/watch?v=b0lyjl27jFE
Mais remarquez que le héro a tout de même une morale. Ce sont les méchant de l'histoire qui sont d'horribles misogynes.
Mais avec un bon montage on peut les faire passer pour des jeux très misogynes.
Comme les vidéo d'Anita s'adressent à des gens à la base, dénigrent les jeux vidéo et qui n'ont aucune intention de recouper ces informations, ça passe comme dans du beurre.
Mais avec un bon montage on peut les faire passer pour des jeux très misogynes.
Anita Sarkeesian ne présente pas ces jeux comme misogynes, son propos est bien plus construit que cela. Trop construit pour vous, il semblerait.
Anita Sarkeesian ne présente pas ces jeux comme misogynes, son propos est bien plus construit que cela. Trop construit pour vous, il semblerait.
En anglais, "réification" ou "chosification" se dit "objectification", qui comme en français signifie aussi "le fait de prendre pour objectif".
Simone de Beauvoire estimait que la femme était réifiée (ou chosifiée) par l'homme et la société : ce qui était sans doute encore plus vrai à l'époque.
Dans sa vidéo "Les Demoiselles en détresse" se plaint essentiellement qu'un homme (par exemple Mario) prenne pour objectif une femme.
Anita a basé sa carrière sur un contre-sens !
https://www.youtube.com/watch?v=WuRSaLZidWI
Dans watch_dog, dans l'une des mission le héros doit mettre fin à un traffic d'esclaves sexuelles -> détourné par Sarkeesian pour prouver que watch_dog est sexiste
Dans Hitman, le joueur perd des points s'il tue des personnes innocentes qui ne sont pas sa cible -> détourné par Sarkeesian pour prouver qu'on doit tuer des femmes
Anita est clairement trop complexe pour moi !
En anglais, "réification" ou "chosification" se dit "objectification", qui comme en français signifie aussi "le fait de prendre pour objectif".
Euh... Non? Sérieusement, vous sortez ça d'où? Par acquit de conscience j'ai compulsé un dico papier et quelques digitaux, et là vous allez chercher loin.
Ce qui est plus grave, c'est que même si on admet votre argument, le fait qu'un mot ait un sens A et un sens B vous permet d'affirmer que quand elle utilise un mot avec le sens A, en fait, elle voulait dire B, et puisque B n'a rien à voir avec le sens qu'elle voulait lui donner (puisque c'est A), ce qui est bien la preuve qu'elle est incohérente.
Ce genre de détournement via la polyésémie a aussi lieu autour du GG et de Sarkeesian ces temps-ci sous deux configurations :
1 - Anita dit n'être pas une gameuse (au sens de hardcore, ou du papier d'Alexander), mais en même temps elle affirme être une gameuse depuis son enfance parce que Nintendo. Clairmement ici le mot ne désigne pas la même chose, et des armées de sophistes en ont fait des heures de vidéos
2 - Comme chez Colbert tout récemment, la définition donné de féminisme est celle-ci. Celà n'empêche pas les détracteurs de soutenir que quand elle dit ça, en fait elle ment, et pis, comme le prouvent Dworkin, Solanas et Hoof-Sommers (la seule prétendue féministe dont ils prennent la parole pour argent comptant), en fait, elles veulent la domination des femmes.
Pour le reste, je confirme, vous avez malencontreusement éteint votre détecteur de nuances et mis du coton dans vos oreilles. Combattre des propositions que votre supposé adversaire n'a jamais émises ne fait qu'augmenter la confusion.
Je vais tenter d'en dissiper une, de confusion : le sexisme n'est pas nécessairement l'acte d'une personne concsciente et militante, et qui détermine toute sa personne. En revanche, un propos ou un acte peut clairement en relever. Comme pour le racisme, c'est une sorte de mode par défaut, le genre de pensée qu'on a quand on ne pense pas, parce que véhiculé, précisément, un peu partout. C'est souvent par entropie, par paresse ou par crainte de faire quelque chose de vaguement différent qu'on en retourve de tels volumes dans la culture populaire. On peut apprécier une oeuvre qui en est truffée, par ailleurs (les séries de Moffat, au hasard.).
Non pas que j'ai l'espoir d'être entendu par vous en particulier.
Simone de Beauvoire estimait que la femme était réifiée (ou chosifiée) par l'homme et la société : ce qui était sans doute encore plus vrai à l'époque.
Dans sa vidéo "Les Demoiselles en détresse" se plaint essentiellement qu'un homme (par exemple Mario) prenne pour objectif une femme.
Anita a basé sa carrière sur un contre-sens !
[www.youtube.com]
Dans watch_dog, dans l'une des mission le héros doit mettre fin à un traffic d'esclaves sexuelles -> détourné par Sarkeesian pour prouver que watch_dog est sexiste
Dans Hitman, le joueur perd des points s'il tue des personnes innocentes qui ne sont pas sa cible -> détourné par Sarkeesian pour prouver qu'on doit tuer des femmes
Anita est clairement trop complexe pour moi !
La question, ici, n'était ni la morale du héros, ni l'histoire. J'ai juste présenté un clip ouvertement sexiste produit par les créateurs de Hitman pour vendre spécifiquement ce jeu.
Du coup, les propos des producteurs et défenseurs de ce jeu expliquant qu'il n'est pas sexiste, eh ben ils font juste marrer. Si ton jeu n'est pas sexiste, n'utilise pas des images sexistes pour le vendre.
Simple non ?
Merci pour ce moment lol.
"Alien est un film sexiste, car il dévoile Ripley en culotte sans que ca soit justifié De plus on ne voit pas celle de Carter. Conclusion: vous devez tous regarder "la vie d'adèle", sinon vous êtes homophobes. D'ailleurs pourquoi vous ne cautionner pas l'homophobie?"
Merci pour ce moment LOL. Je doute que vous comprenez.
Vous savez aussi bien que moi que si ç'avait été un gang de tueur à gage, on ne les aurait pas mis en gogo dancer.
On connaît vos procédés rhétoriques, la pente glissante, l'homme de paille tout ça. Genre les féministes veulent plus qu'on voit des femmes en culotte, t'as vu. Mais éviter d'être nuancé aide effectivement quand on a une logique de bourrin.
C'est comme faire une analyse sur le sexisme du cinéma en parlant du sexisme dans les films pornos.
Je vous suggère l'apprentissage de la lecture.
En y réfléchissant, c'est même pire, car l'objectif ultime d'un jeu est de battre le gameplay, alors que l'objectif premier d'un film est de ce rincer les yeux.
J'aimerai comprendre pourquoi les journalistes vont dans un festival sexiste à Cannes.
Je vous suggère d'aller jouer dans le jardin.
Je dois montrer patte blanche pour prouver que je ne m'intéresse pas qu'aux jeux vidéos ? Il faut d'abord que je dise à quel point je dénonce le sexisme sur d'autres types de supports pour avoir le droit de critiquer ce qu'ils se passe dans le jeu vidéo. C'est quoi la prochaine étape, va falloir que je prouve que je suis un vrai geek.
Toujours la même rhétorique pourrie.
Talons si elle veut. Pantalon cuir si elle veut. Elle n'attend pas de ta part une approbation, ni une validation. C'est son style, qui considère comme une "tenue de sex shop" uniquement par ceux qui passent leur temps à objectiver le corps de la femme. Il ne manquerai plus que la police des meurs islamofasciste n'impose ses propres codes vestimentaires dans les jeux vidéos.
En réalité, le jeu vidéo est ici un précurseur des tendances vestimentaires futures. On ne sait si ceci deviendra une tenue stylée dans les décennies qui viennent.
Enfin, on pourra au passage jouer le putain de jeu, pour mesurer la complexité du personnage, juger le type d'interaction qu'elle entretient avec ces partenaires, et ces ennemis, avant de jeter un jugement hâtif basé sur l'apparence vestimentaire et physique de cette héroïne.
Hahaha, oui, c'est toi le vrai féministe ici : les femmes choisissent comme elles s'habillent, et si une tueuse à gage décide de se mettre en talon, minijupe et décolleté propre à attirer l'attention plutôt que de mettre un gilet par balle et des rangers, ou au moins une tenu casual, quand elle va tenter d'assassiner un grand tueur à gage, c'est son choix après tout. Ça n'a rien à voir avec la volonté des éditeurs du clip de promotion d'agiter des seins et des fesses pour attirer l'ado boutonneux.
C'est comme ces héroïnes de MMORPG qui, lorsque leurs comparses hommes mettent des armures de plaque complètes, décident plutôt d'exposer leur corps en s'affichant avec un string et soutien gorge métallique. Là aussi : c'est un choix parfaitement rationnel et les femmes font ce qu'elles veulent.
Bon, je pense qu'on a bien résumé la qualité de ton féminisme. On habille et sexualise la tenue des femmes pour en faire des objets même lorsque c'est hors de propos parce que c'est parfaitement leur droit d'être des objets. Peu importe qu'il soit relativement rare de voir des hommes s'afficher en tenue cuir sado maso pour réaliser les mêmes tâches : c'est juste pas de bol.
attirer l'attention de qui?
Elle n'attend pas tes conseils sur la sécurité, Ce n'est pas une pleurnicharde. C'est son style. Cheveux courts, cheveux longs, vernis à ongle, ou pas vernis à ongle.
Et les éditeurs de clips mettent en avant ce coté badass, pas ses nichons. Parce qu'on n'achète pas un jeu pour incarner une nana avec des gros nibards. C'est absurde dans le monde d'aujourd'hui ou tu as accès à n'importe quel "tag" de sous genre de porno que tu veux en 2 clics de souris.
On achète un jeu, car le personnage est "cool", "stylé", et promet des missions de tous genre qui sont stimulantes pour le gamer.
Et non, c'est pas comme les héroïnes des jeux mmorpg ou on incarne un panda pour tuer des trolls.
Elle n'attend pas tes conseils sur la sécurité, Ce n'est pas une pleurnicharde. C'est son style. Cheveux courts, cheveux longs, vernis à ongle, ou pas vernis à ongle.
Genre le personnage s'est écrit tout seul. Il n'a pas été écrit par un développeur.
Hum, de qui ne voudrais-je pas attirer l'attention si j'étais une tueuse à gage… Je me demande… D'uh !
Quand on crée un univers graphique, on fait des choix. On peut décider de nier tout effort de crédibilité en habillant ses personnages de manière grotesque, passqu'on trouve ça classe. Ça ne me dérange pas.
Mais le cas échéant, quand ça aboutit à ce que les tueurs à gage soient habillés de manière crédible et classe, quand les tueuses à gage sont habillés comme des modèles de sex-shop, clairement, on est dans le sexisme le plus crasse.
Encore une fois, on ne parle pas de l'héroïne du jeu. On parle d'une bande de filles habillées en nones sexy à qui Hitman va défoncer la gueule. Si tu ne vois pas ce qu'on vend à l'ado boutonneux se faisant, c'est soit que t'es naïf, soit que t'es de mauvaise foi.
Est-ce qu'une oeuvre est forcément sexiste/raciste parce qu'elle dépeint un milieux qui l'est ? (c'est une vraie question, je n'ai pas la réponse)
Ca tombe bien, j'ai la réponse : Mad Men décrit un monde sexiste, mais le regard qui est porté dessus ne l'est pas. Notamment le sexisme n'y est pas trop euphémisé et des personnages féminins aussi fouillés que les personnages masculins y sont confrontés. Le sexisme n'est pas escamoté ni excusé - comparez donc avec La série de livres qui inspire Game Of Thrones (la série elle-même est plus problématique de ce point de vue) décrit un monde dur, sexiste et violent sans endosser ce point de vue.
Pareil pour la violence, on peut s'y complaire, l'excuser, la glorifier, l'éluder... Les livres de James Ellroy décrivent un monde dur, rciste, sexiste et violent (et homophobe, et cupide, et...), mais il est assez clair que l'auteur souscrit à cette vision dure et viriliste du monde.
Notez qu'un point de vue sexiste n'est pas nécessairment, et loin de là, un parti pris militant des auteurs, c'est souvent une espèce de mode par défaut sur lequel on retombe facilement.
Les paramètres des jeux vidéo pour la mise en scène et en interaction du sexisme (et dela violence, et...) sont différents, mais il est parfaitement possible d'y injecter un point de vue. Exemple classique pour la violence : Dans les Metal Gear Solid, choisit-on de tuer ses adversaires ou juste de les esquiver ou étourdir? Quelles sont les conséquences en terme de déroulement du jeu et de "score"? Pour le sexisme, que disent les mini-jeux sexuels de God Of War du point de vue du jeu? Etc etc.
Bref, l'environnement choisi ne dicte pas le traitement, et c'est précisément pour ça qu'on peut en discuter.
Ca a été redit dans l'émission, la mailing list ne démontre rien, à part le faitque les membres d'une même profession discutent de leur profession, comme dans n'importe quelle profession.
Continuer à affirmer que Zoe Quinn a vendu ses fesses pour une bonne review, deux mois après que cette rumeur odieuse ait été démontée, c'est effectivement affligeant, tout comme votre sens de la syntaxe, vos accusations fallacieuses et la caricature que vous faites du discours de Mar_Lard.
Sur Bayonetta, l'article d'Higuinen résume bien la problématique (pas bien méchante). http://www.lesinrocks.com/2014/10/24/medias/jeux-video/bayonetta-2-sexiste-feministe-11531597/ Mais il faut être complètement à côté de la plaque pour croire qu'une femme ne peut pas créer une oeuvre comportant des aspects sexistes.
Ce sont des joueurs qui ont en marre des journalistes des jeux vidéos.
Ils dénoncent entre autre :
- la colusion entre journalistes et développeurs/éditeurs
- le dénigrement des joueurs (qui seraient des nerds blancs mâles mysogine)
- le dénigrement des bloggueurs
- etc
http://www.newsweek.com/gamergate-about-media-ethics-or-harassing-women-harassment-data-show-279736
C'est pas beau de mentir.
Bayonetta
Director : Hideki Kamiya (homme)
Producer : Yusuke Hashimoto (homme)
Designer : Hiroshi Shibata (homme) / Masaaki Yamada (homme)
Chara Designer : Mari Shimazaki (femme)
Writers : Hideki Kamiya (homme) / Bingo Morihashi (homme)
Autrement dit, 1 femme sur 7 développeurs importants, le développeur principal étant Kamiya, considéré comme le créateur de la série et, donc, logiquement, le principal créateur du personnage de Bayonetta. On peut bien sûr apprécier qu'une femme ait réalisé le design (l'apparence physique) de Bayonetta, mais elle n'est pas du tout à l'origine de l'histoire du jeu ni du rôle que Bayonetta y remplit.
On sait, par le biais de Mari Shimazaki elle-même, qu'elle a créé le personnage pour répondre à la demande de son patron, Kamiya ("a modern, female witch that wears glasses and wields four guns"). Elle s'est même beaucoup amusé à lui demander ce qu'il trouvait sexy de son point de vue d'homme. Bref, celui à l'origine du concept de Bayonetta (le directeur) est un homme, ceux qui ont conçu l'univers global du jeu (les game designers) sont des hommes et ceux qui traduit cet univers en une série d'actes et de mots (les writers) sont des hommes.
Quand vous parlez de "principale conceptrice", vous pensiez peut-être à Hirono Sato, game designer de Bayonetta 2 ? Outre le fait que l'on parle toujours d'une équipe directrice de 6 hommes et 2 femmes, elle a repris le personnage du premier Bayonetta et la conception d'un personnage et sa représentation dans le jeu ne dépend pas que d'une personne mais de toute l'équipe que j'ai citée ci-dessus. Équipe où le directeur a le dernier mot.
https://twitter.com/Jacob_Santillan/status/527482636323676161/photo/1
Pourquoi avoir invité une extrèmiste pour parler du gamer-bashing ?
Selon Mar_Lard :
- si vous n'êtes pas pour ses idées, vous êtes forcément contre.
- une critique est forcément un parti pris (politique ou féministe)
- si quelqu'un est neutre, il est forcement pour le statu quo ; il est donc un concervateur (qui s'ignore).
Le neutralité existe pourtant bel-et-bien : il existe des gens pour qui une situation ou une autre sont équivalentes : ils peuvent avoir un point de vue neutre parce qu'un changement ou l'abssence de changment sont strictement équivalent pour eux.
En fait, c'est elle l'extémiste.
Un des problèmes qui est dénoncé, ce sont les journalistes "grand public" qui de manière simultanée traitent les gamers de raciste, sexiste, violent, graine de terroriste, mass-murderer, etc.
Anita Sarkeesian (et Mar_Lard en France) sont l'origine de ce problème.
Fallait-il inviter Mar_Lard pour exposer ce qu'est le GamerGate ?
Fallait-il découper en deux ou trois parties l'émission ? (Présentation de chaque partie, puis débat ?)
Dans la vidéo "Le citoyen", Usul énonce bien la difficulté de présenter une idée nouvelle au grand public au travers d'un media de masse. Pour bien comprendre un débat, il faudrait que chacun présente bien ses idées, sans être génés avant de lancer la discussion.
Les opposants veulent systèmatiquement rappeler que l'origine du GamerGate est la Qinnspiracy en disant que c'est des sentiments "machistes" qui sont à l'origine du mouvement.
(Pour ceux qui débarquent dans le monde du féminisme radicale, voici une explication : selon les féministes radicales, les relations exclusives entre homme et femme sont une construction sociale. Donc reprocher à une fille d'avoir trompé son petit-ami est un acte répréhensible et fait partie de la "culture du viol". Ici le "viol" vient du fait que la femme est culturellement contrainte de ne coucher qu'avec son petit-ami.)
Or ce n'est que l'étincelle qui a déclenché un sentiment de ras-le-bol de tout ce qui s'est passé avant.
En fait le meilleur réssumé c'est Mar_Lard qui l'a fait (mais il faut lui renvoyer la remarque).
Pourquoi avoir invité une extrèmiste pour parler du gamer-bashing ?
Le fait que vous perceviez toute forme d'engagement politique comme de l'extrêmisme en dit bien plus long sur vous que sur ceux que vous qualifiez d'extrêmiste.
Plaidoyer pour l'extremisme
Selon Mar_Lard :
- si vous n'êtes pas pour ses idées, vous êtes forcément contre.
- une critique est forcément un parti pris (politique ou féministe)
- si quelqu'un est neutre, il est forcement pour le statu quo ; il est donc un concervateur (qui s'ignore).
Ce ne sont que des fantasmes de votre part.
Le neutralité existe pourtant bel-et-bien : il existe des gens pour qui une situation ou une autre sont équivalentes : ils peuvent avoir un point de vue neutre parce qu'un changement ou l'abssence de changment sont strictement équivalent pour eux.
Par exemple, en 1942, il y avait des français qui pensaient que la situation de la France ne méritait pas de changement. Selon le criètre que vous avancez, ils sont neutres.
D'où le dicton : La neutralité, c'est 5 minutes pour les Juifs, 5 minutes pour Hitler.
Un des problèmes qui est dénoncé, ce sont les journalistes "grand public" qui de manière simultanée traitent les gamers de raciste, sexiste, violent, graine de terroriste, mass-murderer, etc.
Vous délirez à pleins tubes. Personne n'a traité les gamers de "raciste, sexiste, violent, graine de terroriste, mass-murderer, etc.".
Anita Sarkeesian (et Mar_Lard en France) sont l'origine de ce problème.
Comme je le dis ailleurs, vous êtes immonde. Anita Sarkeesian a été victime de menace de mort, de viol, d'attentat terroriste mais vous persistez à dire que c'est elle le problème.
Et les opposants veulent systèmatiquement rappeler que l'origine du GamerGate est la Qinnspiracy en disant que c'est des sentiments "machistes" qui sont à l'origine du mouvement.
Parce que c'est la vérité.
(Pour ceux qui débarquent dans le monde du féminisme radicale, voici une explication : selon les féministes radicales, les relations exclusives entre homme et femme sont une construction sociale. Donc reprocher à une fille d'avoir trompé son petit-ami est un acte répréhensible et fait partie de la "culture du viol". Ici le "viol" vient du fait que la femme est culturellement contrainte de ne coucher qu'avec son petit-ami.)
Vous êtes immonde. Vous faites semblant de croire que les féministes prennent parti dans une dispute conjugale privée alors que ce qui est reproché, c'est une campagne de harcèlement, de menaces de morts. Ce sont des comportements criminels, si ceux-ci vous paraissent normaux, je vous suggère d'écrire à votre député à propos de la dépénalisation du meurtre. Vous nous direz ce qu'il vous a répondu.
D'où le dicton : La neutralité, c'est 5 minutes pour les Juifs, 5 minutes pour Hitler.
Point Godwin :-)
En même temps, c'est comme ça que marchent les élections en France actuellement : personne n'a trouvé le moyen de museler les Lepen, et encore heureux : ça montre que la république est supérieure à toutes les dictatures.
Et si vous en déduisez que je suis raciste ou pour les Lepen, vous vous trompez à un point dont vous n'avez pas idée.
Citation: Selon Mar_Lard :
- si vous n'êtes pas pour ses idées, vous êtes forcément contre.
- une critique est forcément un parti pris (politique ou féministe)
- si quelqu'un est neutre, il est forcement pour le statu quo ; il est donc un concervateur (qui s'ignore).
Ce ne sont que des fantasmes de votre part.
C'est elle qui le dit. Regardez à nouveau les cinq dernière minutes.
Par exemple, en 1942, il y avait des français qui pensaient que la situation de la France ne méritait pas de changement. Selon le criètre que vous avancez, ils sont neutres.
Deuxième point Godwin 2.
"ne méritait pas de changement" : non, ce n'est pas ce que j'ai dit.
Anita Sarkeesian a été victime de menace de mort, de viol, d'attentat terroriste mais vous persistez à dire que c'est elle le problème.
Trouvez-moi des sources secondaires et on en reparle.
Mais si tous les artistes et tous les politiques annulaient leurs prestation à la moindre menace de mort, ils ne feraient plus rien. La preuve que ce n'était pas sérieux : la police n'a pas jugé utile de mettre en place la moindre protection. Et elle s'en est servi comme d'un prétexte supplémentaire : fabuleux !
Et les journalistes classiques ont tous plongé : c'est ridicule !
Anita s'est servi de cette menace comme d'un prétexte pour relancer sa carrière de victime.
Tout comme la fausse annonce des photos nues d'Emma Watson : ce n'était pas des anti-féministes mais une agence de communication :
http://www.theverge.com/2014/9/24/6837585/emma-watson-nude-photo-threats-were-hoax-anti-4chan-campaign
J'attends encore les excuses des journalistes qui ont relayé cette fausse rumeur avérée...
Vous délirez à pleins tubes. Personne n'a traité les gamers de "raciste, sexiste, violent, graine de terroriste, mass-murderer, etc.".
A-t-on vu la même vidéo ?
Google est ton ami :
http://thinkprogress.org/culture/2014/03/25/3418600/video-game-makes-you-racist/
http://badassdigest.com/2014/08/26/video-games-misogyny-and-terrorism-a-guide-to-assholes/
http://www.mweb.co.za/games/ViewNewsArticle/tabid/2549/Article/9369/Gamers-are-homophobic-racist-and-misogynistic-heres-why.aspx
http://www.telegraph.co.uk/earth/earthnews/3338422/Video-game-addiction-like-being-on-drugs.html
etc...
Insultez le GamerGate : ça vous donnera bonne conscience d'ignorer le contenu de leur message.
Citation:
Et les opposants veulent systèmatiquement rappeler que l'origine du GamerGate est la Qinnspiracy en disant que c'est des sentiments "machistes" qui sont à l'origine du mouvement.
Parce que c'est la vérité.
C'est l'étincelle, mais avant il y avait le DoritosGate, l'arnaque qu'est Anita Sarkeesian, etc... le problème était latant depuis longtemps.
Vous êtes immonde. Vous faites semblant de croire que les féministes prennent parti dans une dispute conjugale privée alors que ce qui est reproché, c'est une campagne de harcèlement, de menaces de morts. Ce sont des comportements criminels, si ceux-ci vous paraissent normaux, je vous suggère d'écrire à votre député à propos de la dépénalisation du meurtre. Vous nous direz ce qu'il vous a répondu.
Je ne me mêle pas des histoires de couple et je ne juge pas en ayant qu'une présentation partisane et unilatérale de l'histoire. Et vous devriez vous aussi faire de même.
La démagogie est omniprésente.
Le kickstarter d'Anita Sarkesian est un bel exemple de victimisation et de vindicte populaire par l'intermédiaire des dons.
Tout ce que je constate, c'est une manipulation de l'opinion par ceux qui ont les armes pour le faire : les media classiques.
Anita Sarkeesian a été victime de menace de mort, de viol, d'attentat terroriste mais vous persistez à dire que c'est elle le problème.
Trouvez-moi des sources secondaires et on en reparle.
http://www.polygon.com/2014/9/17/6225835/fbi-investigating-anita-sarkeesian-threats
Les menaces et son doxxing ont été confirmés par la police. Vous avez le nom du responsable de la police qui a personnellement confirmé dans l'article.
http://www.usu.edu/ust/index.cfm?article=54178 L'universitéd' Utah confirme les menaces reçues (vu qu'elles ont été reçues par l'université, et non Sarkeesian.
Tout comme la fausse annonce des photos nues d'Emma Watson : ce n'était pas des anti-féministes mais une agence de communication :
[www.theverge.com]
J'attends encore les excuses des journalistes qui ont relayé cette fausse rumeur avérée...
Quelle fausse rumeur ? Le site emmayournext a bien existé. Et il s'agissait bien d'une menace. Le fait qu'il s'agisse d'un bluff organisé par une agence de com bidon pour engendrer du clic, n'enlève rien au fait qu'il s'agissait bien d'une menace.
C'est l'étincelle, mais avant il y avait le DoritosGate, l'arnaque qu'est Anita Sarkeesian, etc... le problème était latant depuis longtemps.
Non, sur le doritosgate, juste non. Les personnes qui ont pris position le plus sévèrement lors du Doritosgate ont pris position contre le gamergate. Le Doritosgate interrogeait l'indépendance de la presse JV vis à vis des éditeurs les plus puissants. On peut re-citer l'émission, typiquement, les youtubers qui ont été contraints de s'engager à faire une bonne review sur Shadow of Mordor estle genre de comportements dénoncés pendant le Doritosgate, et le gamergate s'en foutait complètement.
Tout ce que je constate, c'est une manipulation de l'opinion par ceux qui ont les armes pour le faire : les media classiques.
Vous reprendrez bien un petit coup de parano !
En même temps, c'est comme ça que marchent les élections en France actuellement.
Dans la mesure où l'on n'est pas en train d'avoir un débat électoral, je peine à voir la pertinence de cette remarque.
Les féministes dont Mar_Lard posent un constat : des tas d'aspects de la culture jeux vidéos et geek en général tendent à opprimer ou dégrader les femmes. C'est un débat de faits, ce n'est pas un débat électoral ; ce n'est pas le plus nombreux qui "gagne" mais celui qui dit la vérité.
Citation: Ce ne sont que des fantasmes de votre part.
C'est elle qui le dit. Regardez à nouveau les cinq dernière minutes.
Non, ce n'est pas ce qu'elle dit.
"ne méritait pas de changement" : non, ce n'est pas ce que j'ai dit.
Vous avez définit la neutralité comme celui qui ne demande aucun changement. Au delà de toutes les comparaisons, vous définissez donc le conservatisme comme la norme. Vous êtes un conservateur, et c'est vous qui le dites.
Citation:
Anita Sarkeesian a été victime de menace de mort, de viol, d'attentat terroriste mais vous persistez à dire que c'est elle le problème.
Trouvez-moi des sources secondaires et on en reparle.
Cherchez-vous même.
Mais si tous les artistes et tous les politiques annulaient leurs prestation à la moindre menace de mort, ils ne feraient plus rien. La preuve que ce n'était pas sérieux : la police n'a pas jugé utile de mettre en place la moindre protection. Et elle s'en est servi comme d'un prétexte supplémentaire : fabuleux !
Vous êtes immonde. Vous êtes en train de prétendre que les menaces d'attentats terroristes sont des banalités de la vie démocratique et que celui qui serait chagriné de subir des menaces de mort n'est forcément qu'un pleutre ou un comédien ?
Je le répète, vous êtes immonde.
Anita s'est servi de cette menace comme d'un prétexte pour relancer sa carrière de victime.
Parce qu'évidemment, si une menace d'attentat terroriste est lancée, c'est forcément la faute de la victime. Vous êtes immonde.
Citation:
Vous délirez à pleins tubes. Personne n'a traité les gamers de "raciste, sexiste, violent, graine de terroriste, mass-murderer, etc.".
A-t-on vu la même vidéo ?
Tiens, du splaining, c'est vrai que ça manquait. Oui, j'ai vu les vidéos d'Anita Sarkeesian.
Il semble seulement que vous soyez incapable de la comprendre.
Google est ton ami (...)
Ce ne sont pas des liens vers les vidéos d'Anita SArkeesian. Êtes-vous désespéré à ce point pour devoir recourir à d'aussi grossiers mensonges ?
Insultez le GamerGate : ça vous donnera bonne conscience d'ignorer le contenu de leur message.
Ce ne sont pas des insultes, c'est la simple vérité.
Quant au contenu de leur message... de quel message parle-t-on au juste ? Du fait que c'est scandaleux que les "hardcore gamer" doivent supporter que parfois, certains magazines de JV incluent la dimension d' "inclusivité sociale" dans leur notation ? Glerieux combat.
C'est l'étincelle, mais avant il y avait le DoritosGate, l'arnaque qu'est Anita Sarkeesian, etc... le problème était latant depuis longtemps.
Non, c'en est l'alpha et l'oméga. Le Gamergate n'a, à son actif, que des campagnes de harcèlement misogyne comprenant menaces de mort de viol, d'attentat terroristes.
Si vous prétendez qu'il y a autre chose, vous n'aurez aucun mal à citer plusieurs exemples où les gamergaters se seraient illustrés par une action collectives pour le bien de tous. La vérité est que vous êtes incapable de citer un seul cas.
Citation:
Vous êtes immonde. Vous faites semblant de croire que les féministes prennent parti dans une dispute conjugale privée alors que ce qui est reproché, c'est une campagne de harcèlement, de menaces de morts. Ce sont des comportements criminels, si ceux-ci vous paraissent normaux, je vous suggère d'écrire à votre député à propos de la dépénalisation du meurtre. Vous nous direz ce qu'il vous a répondu.
Je ne me mêle pas des histoires de couple et je ne juge pas en ayant qu'une présentation partisane et unilatérale de l'histoire.
Je ne me mêle pas d'une histoire de couple, je constate qu'il y a une histoire où un salaud a harcelé son ex, ce qui est un comportement délinquant. Cela n'a rien d'une approche partisane, cela a tout à voir avec une analyse des faits.
Et vous devriez vous aussi faire de même.
Je ne sais pas pour qui vous vous prenez pour me donner des ordres mais vous ne m'impressionnez pas.
Tout ce que je constate, c'est une manipulation de l'opinion par ceux qui ont les armes pour le faire : les media classiques.
Vous constatez surtout votre impuissance à imposer votre avis stupide et inventez donc des conspirations pour tenter d'expliquer ce qui s'explique simplement par la nullité des personnes ayant fait d'Anita Sarkeesian leur Némesis.
Le même Usul qui a fait appel à Mar_lard pour un ou deux de ses 3615 ? Ceux sur les gameuses et le virilisme ?
Vous gagneriez à les regarder en fait.
(Pour ceux qui débarquent dans le monde du féminisme radicale, voici une explication : selon les féministes radicales, les relations exclusives entre homme et femme sont une construction sociale. Donc reprocher à une fille d'avoir trompé son petit-ami est un acte répréhensible et fait partie de la "culture du viol". Ici le "viol" vient du fait que la femme est culturellement contrainte de ne coucher qu'avec son petit-ami.)
Hahaha, le vieux troll. J'aimerais bien voir comment vous êtes arrivé à une conclusion aussi délirante.
Oui, et j'ai même écouté les podcast d'Usul où il invitait Mar_Lard.
[quote=freudqo]Hahaha, le vieux troll. J'aimerais bien voir comment vous êtes arrivé à une conclusion aussi délirante.
Mais ce n'est pas une caricature. C'est vraiment ce qu'elles pensent :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Slut-shaming
N'oubliez pas qu'à la base il n'y a pas qu'un seul mouvment féminisme. Mar_Lard a exactement le même discours que les féministes américaines. Elle estime que le féminisme essantialiste de Sommers n'est pas du vrai féminisme.
En quelque sorte, le "GamerGate" a exactement le même problème que le "féminisme" : n'importe qui peut s'en réclamer...
Exemple de mouvement féministe extrêmiste : l'anarcho-féminisme :
http://fr.wikipedia.org/wiki/SCUM_Manifesto
Le problème d'Anita Sarkeesian, c'est qu'elle vous fait croire qu'il n'y a qu'un seul féminisme : le sien.
[fr.wikipedia.org]
Soit vous ne savez pas lire un article de wikipédia, soit ces concepts sont trop compliqués pour vous. En tous cas, vous racontez n'importe quoi. Mais vu que vous ne comprenez pas non plus la démarche de Sarkeesian, ce n'est pas une surprise.
Zoe Quinn a été harcelée au prétexte de sa vie sexuelle. C'est effectivement du slut shaming. Ce n'est pas un viol. La culture du viol ne définit pas le slut shaming comme un viol. Elle recense ce comportement comme un pattern de culpabilisation des victimes de viol, du style "elle avait une jupe, elle l'a un peu cherché".
N'oubliez pas qu'à la base il n'y a pas qu'un seul mouvment féminisme. Mar_Lard a exactement le même discours que les féministes américaines. Elle estime que le féminisme essantialiste de Sommers n'est pas du vrai féminisme.
En quelque sorte, le "GamerGate" a exactement le même problème que le "féminisme" : n'importe qui peut s'en réclamer...
A la différence près que le féminisme s'appuie sur une histoire, des acquis sociaux, des organisations militantes et des pans entiers de recherche en science humaine. C'est un milieu qui est capable de faire le tri en interne. Sommers est un charlatan qui a construit sa carrière en servant d'alibi à tous ceux qui ne voulaient en aucun cas se remettre en cause lorsque l'on parle de sexisme. C'est bien pour ça qu'elle s'est rapprochée du gamergate. Elle n'a aucune légitimité en tant que chercheuse ou miltante féministe, elle émarge dans des think tank conservateurs. Son étiquette d'anti-féministe, elle ne l'a pas volée.
Le problème d'Anita Sarkeesian, c'est qu'elle vous fait croire qu'il n'y a qu'un seul féminisme : le sien.
Heureusement que le ridicule ne tue pas. Votre problème est que ne vous supportez pas que Sarkeesian, dans son discours, égratigne légèrement vos représentations, et qu'elle puisse être écoutée.
Donc il dit des trucs pertinents que quand ça va dans votre sens ?
Mais ce n'est pas une caricature. C'est vraiment ce qu'elles pensent :
Apprenez à lire.
Le problème d'Anita Sarkeesian, c'est qu'elle vous fait croire qu'il n'y a qu'un seul féminisme : le sien.
Venant de quelqu'un qui ne comprend pas les concepts de culture du viol et le slut shaming, je vous avoue que votre vision du féminisme, je m'en passe.
Je vais faire semblant de croire que vous n'avez pas compris. La culture du viol, c'est le principe d'excuser les violeurs et de culpabiliser les victimes. Dans cette optique, toute attitude d'une femme qui n'apparaîtrait pas "se protéger" ou "se prévenir" du viol, en adoptant pas un comportement que les machos jugent appropriés. On cite généralement la tenue vestimentaire, mais bien entendu, avoir des mœurs sexuelles libres (adultères, libertinage) est condamné par la patriarcat (en rappelant que de tels comportements sont parfaitement admis venant d'hommes).
Ça participe évidemment bien de la culture du viol, dans la mesure où l'on définit un comportement normal, et où tout écart à ce comportement sera utilisé pour justifier le viol. Ça n'a donc rien à voir avec votre raisonnement débile "weeeeuh on peut plus dire qu'une salope c'est une salope passqu'elle trompe son keum, genre ça la viole qu'elle soit fidèle".
Venant de quelqu'un qui ne comprend pas les concepts de culture du viol et le slut shaming, je vous avoue que votre vision du féminisme, je m'en passe.
Je vais faire semblant de croire que vous n'avez pas compris. La culture du viol, c'est le principe d'excuser les violeurs et de culpabiliser les victimes. Dans cette optique, toute attitude d'une femme qui n'apparaîtrait pas "se protéger" ou "se prévenir" du viol, en adoptant pas un comportement que les machos jugent appropriés. On cite généralement la tenue vestimentaire, mais bien entendu, avoir des mœurs sexuelles libres (adultères, libertinage) est condamné par la patriarcat (en rappelant que de tels comportements sont parfaitement admis venant d'hommes).
Je grossis le trait, mais c'est bien pour montrer l'absurdité des concepts que prônent les féministes extrêmistes.
Comme dans l'interview d'Anita avec Colbert :
"AS : Pensez-vous que les femmes doivent avoir les mêmes droit que les hommes ?...
SC : oui
AS : alors vous êtes féministes"
Je suis le premier à dire oui, mais alors pourquoi je pense que la plupart de ce que dit Anita est absurde ?
Ce n'est pas que que je suis anti-féministe, mais que Anita défend des idées extrêmistes. Il existe des mouvement féministes essentialistes qui admettent que les hommes et les femmes sont différents, mais qu'aucun n'est supérieur à l'autre. Complétion et harmonie, le ying et le yang.
Le dimorphisme sexuel chez l'homme est une évidence qui crèvent les yeux, mais Anita affirme que les femmes sont l'égal de l'homme pour la force physique. La différence de force serait une construction sociale : 22 000$ par vidéo pour une telle ineptie ! Vraiment ?
Quant à la différence de perception sociale de l'activité sexuelle, elle a des raisons bien moins complotistes que la théorie du patriarcat. L'un des facteurs est le fait que les femmes sont sûres d'être la mère de leurs enfant, quand l'homme ne peut jamais être sur d'être le père. (c'est un constat, je ne juge pas si c'est bien ou mal).
Maintenant libre à vous de croire que je suis un horrible machiste : mais ce n'est pas de ma faute. Les différences physiologiques entre les hommes et les femmes sont bien réelles. Ce n'est pas qu'une construction sociale. C'est en partie une construction sociale, mais pas que ça.
Quant au "viol", le but des féministes extêmistes est de repousser la définition du mot. Voici l'exemple (absurde) d'une telle féministe :
http://evebitfirst.wordpress.com/2011/05/18/a-man-is-a-rape-supporter-if/
Mar_Lard aime bien dire qu'un quart des filles ont été ou seront violées dans leur vie. L'étude à laquelle se réfère cette affirmation est totalement biaisée. En prenant les chiffres officiels des dépôts de plainte, même en appliquant le facteur multiplicateur des féministes sur les victimes qui n'oseraient pas porter plainte, on est très très loin du compte : environ 1%.
Un débat similaire sur le sens des mots a déjà eu lieu dans un arrêt sur image avec Maître Eolas, au moment où la ministre de la femme a changé la signification du harcèlement sexuel au travail. Maître Eolas a souligné l'absurdité et la dangeorisité de l'énoncé actuel.
Un peu de lecture gratuite, histoire de rester sur un terrain calme...
http://www.slate.fr/story/65729/75000-viols-an-chiffres
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-19.html
Sans source difficile d'être sûr de quoi vous parlez, mais il me semble que vous évoquez une estimation de 1% de femmes violées sur une période donnée (1 an? 2 ans?).
Outre le fait que rapporté à la population féminine, ce chiffre donne déjà le vertige, vous ne parlez pas de la même chose que Mar_lard : c'est-à-dire du nombre de femmes ayant été victimes d'un viol au cours de leur existence, et non d'une période donnée. à coup de 1% par an, même si ça tombe plusieurs fois sur la même victime, ça monte vite.
Ensuite, après, on a viol, tentative de viol, agression sexuelle, donc vous pourrez pinailler pour minimiser autant que vous voulez, mais je doute que vous ou le débat en sortent grandis.
Bien sûr, les petits garçons inscrits au karaté et les petites filles à la dance classique, ça forgera le corps de la même façon. Caricaturer les propos des féministes est facile. Essayer de réfléchir à la part d'inné et d'acquis dans cette construction est plus dur.
Quant à la différence de perception sociale de l'activité sexuelle, elle a des raisons bien moins complotistes que la théorie du patriarcat. L'un des facteurs est le fait que les femmes sont sûres d'être la mère de leurs enfant, quand l'homme ne peut jamais être sur d'être le père. (c'est un constat, je ne juge pas si c'est bien ou mal).
Le patriarcat n'est pas une théorie complotiste, précisément parce qu'il s'explique uniquement à l'aide de constructions historiques et psychosociales. On a hérité d'une société historiquement et culturellement centré sur la place du père, et on ne s'en débarrasse pas facilement.
La différence de perception sociale de l'activité sexuelle est basée uniquement sur des constructions sociales. Soit vous essayez de dire qu'on empêche les femmes de faire l'amour avec n'importe qui pour savoir qui est le père, et même vous devriez voir là-dedans l'influence du patriarcat. Soit vous dîtes juste qu'elles vont avoir des enfants, alors attention le sexe il faut pas, et on a peut-être inventé la contraception depuis votre âge des cavernes.
Maintenant libre à vous de croire que je suis un horrible machiste : mais ce n'est pas de ma faute. Les différences physiologiques entre les hommes et les femmes sont bien réelles. Ce n'est pas qu'une construction sociale. C'est en partie une construction sociale, mais pas que ça.
Oui, ignorons les travaux des psychologues et sociologues des 50 dernières années, qui montrent à chaque fois que ce qu'on prenait pour une différence physiologique est en fait induit par l'entourage, et basons nous sur notre perception stéréotypé de l'homme des cavernes. Un homme ça a des couilles et ça veut répandre sa semence partout, une femme ça cherche un homme pour la protéger. Hop là : l'homme il fait ce qu'il veut, la femme doit chercher un mari. C'est vraiment très intéressant.
Quant au "viol", le but des féministes extêmistes est de repousser la définition du mot. Voici l'exemple (absurde) d'une telle féministe :
Oh mon dieu, une féministe a une opinion que j'aime pas. Pour les gamergaters, je veux bien de la nuance, mais pas pour elles.
[fr.wikipedia.org]
Le problème d'Anita Sarkeesian, c'est qu'elle vous fait croire qu'il n'y a qu'un seul féminisme : le sien.
Ce qui est intéressant c'est de voir que Solanas et Dworkin sont plus influentes chez les antiféministes que chez les féministes.
Mais admetton. Donc mar_lard aurait un féminisme radical beaucoup plus violent que celui de, par exemple, Sarkeesian? Mais dans ce cas il va falloir expliquer en quoi ils diffèrent sur ce point, parce que de mon point de vue ils sont alignés quoiqu'ellespensent par ailleurs.
En quelque sorte, le "GamerGate" a exactement le même problème que le "féminisme" : n'importe qui peut s'en réclamer...
Mais beaucoup moins de harcèlements et menaces. Les fausses équivalences ont leurs limites, et votre exposé sommaire sur les différents tyes de féminisme est un écran de fumée.
Pour ceux qui débarquent dans le monde tout court, reprocher en masse sur les réseaux sociaux à une fille d'avoir trompé son petit ami, c'est quand même un peu n'importe quoi.
Le plus drôle, c'est que d'une part, les discours caricaturaux sur le JV dans la presse généraliste ou chez les politiques ont pratiquement disparus depuis 5 ans, suite à l’institutionnalisation progressive du Jv en temps qu'industrie culturelle, et que d'autre part, une des méthode les plus rapides pour lire des propos caricaturaux et méprisant sur les gamers consiste à remonter l'historique tweeter des tarés devenus porte-étendards du GG comme Iannopoulos ou Cernovitch.
Ce qui est à la base de cette histoire, "l'affaire Zoe Quinn", c'est une chose dont pas mal de gamers se sont simplement désintéressés. Mais tout d'un coup, sont apparus une 20 aine d'articles dans la presse anglo saxonne traitant le gamer (qui n'avait rien demandé à personne) de mâle blanc hétérosexuel misogyne et raciste. Pas seulement les harceleurs, les anti Zoe Quinn, mais les gamers en général. Beaucoup l'ont mal pris. Alors probablement la majorité ne s'est pas associée au Gamergate du fait qu'effectivement, pas mal de gens se réclamant de ce mouvement en profitent pour harceler et faire passer leurs idées politiques misogynes. Mais cette majorité reste néanmoins aigrie vis à vis de médias spécialisés qui les insultent.
En ce sens, je trouve que le dossier de CPC est très bien comme il est. Il dit clairement que le mouvement comporte de misogynie, des exactions chez certains de ceux qui s'en réclament. Mais ce n'est pas juste ça. Ce que lui reproche Mar_Lard, c'est de ne pas avoir voulu caricaturer. Moi je trouve que c'est un bon point.
Tout comme les anonymous, il s'agit en réalité d'une bannière, une bannière sous laquelle laquelle n'importe qui peut venir débiter n'importe quoi pour peu que cela cause d'indignation vis à vis du millieu du jeu vidéo.
De fait, le "représentant" du Gamersgate n'avait effectivement rien à faire sur ce plateau, pas pour les raisons évoquées par Mar_lard, mais parce-qu'il ne représente en réalité rien d'autre que lui même.
Sa seule présence illustre parfaitement la difficulté qu'ont les journalsites (mais pas qu'eux) à appliquer une grille de lecture adaptée aux changements qui découlent d'internet : d'où des émissions ubuesques comme celle-ci où l'on demande à un internaute lambda de s'expliquer sur les agissements d'autres internautes lambdas.
j'ai écrit un petit billet sur mes réticences à participer à cette émission, les défauts que je trouve au dossier de Canard PC et mon regard sur ce débat: http://www.twitlonger.com/show/n_1sdh8m5
Je me permets de le poster ici également car je pense qu'il peut répondre à certaines interrogations.
Je suis intervenue sur le plateau d'Arrêt sur Images à propos du mouvement GamerGate qui déchire le milieu du jeu vidéo en ce moment :
http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-10-22/Gamergate-rebellion-populaire-ou-eruption-reac-id7154
Le tournage a eu lieu Mardi et j'aimerais clarifier quelques points quant à ma participation à ce débat dont l'organisation a été houleuse, comme vous pouvez le voir dans le making off. Je pensais publier ces éclaircissements avant diffusion de l'émission, mais je n'ai pas pu finir de les rédiger à temps ; les voici donc maintenant.
J'ai été contactée il y a peu par un journaliste d'Arrêt sur Images qui souhaitait m'inviter pour un sujet sur GamerGate, dans le cadre de leur partenariat avec Canard PC qui vient de sortir un dossier "Le jeu vidéo est-il réac ?" traitant notamment de GamerGate. Ils me voulaient sur le plateau pour évoquer l'idéologie et le harcèlement misogyne & anti-féministe du mouvement.
J'ai tout de suite répondu qu'à titre personnel, je n'avais vraiment pas envie de participer à cette émission.
D'abord parce que j'y serais la seule femme du plateau face à 4 hommes, ce qui est encore et toujours une aberration surtout pour parler de misogynie. L'idée d'être la "caution féminine" d'un plateau de mecs débattant sexisme entre eux m'insupportait.
Ensuite parce que l'émission était donc basée sur un dossier de Canard PC, un journal dont certaines méthodes me répugnent; nous avons eu à plusieurs reprises des accrochages virulents au sujet de relents sexistes, racistes etc dans leurs pages sous couvert d'humour, alors même qu'ils se revendiquent progressistes. Et en effet, leur dossier "Le jeu vidéo est-il réac" me posait plusieurs problèmes - que j'ai pour certains pu aborder brièvement au cours de l'émission :
- Une certaine tendance à minimiser la misogynie & le harcèlement comme une simple facette du mouvement GamerGate, avec assez peu d'attention portée à sa gravité :
http://i.imgur.com/OWdiGrG.png
http://imgur.com/xCFCAj8
http://imgur.com/ruQ9jIk
On rappelle quand même que des femmes & leurs proches sont menacées de viol, de mort et de toutes sortes d'atrocité, incitées aux suicides et chassées de chez elles par le harcèlement massif & ignoble de GamerGaters. C'est ma position formelle que la misogynie, l'anti-féminisme virulent et le harcèlement sont au coeur même du mouvement. Ce sont également les conclusions de la quasi-totalité des journalistes anglophones, jeux vidéo ou généralistes, qui se sont penchés sur le GamerGate. Il est fallacieux de renvoyer dos à dos victimes et agresseurs comme deux « camps » opposés pour se positionner comme « neutre » et « objectif » rejetant également les « extrêmes » ; tout comme il est illusoire de considérer que la raison réside forcément dans cette posture faussement « modérée ».
- Quelques poncifs fallacieux & quelque peu démagogiques sur le féminisme universitaire, qui en prime servent les fantasmes des GamerGaters:
http://i.imgur.com/QVU0gIG.png "La critique féministe du JV est une mode lié à un simple effet grégaire" -> en réalité, elle émane plus de femmes internes au milieu (développeuses, indés notamment) que d'universitaires, et surtout elle reste très minoritaire > https://storify.com/MorganRamsay/how-often-do-video-game-journalists-write-about-fe
http://i.imgur.com/sztqrUi.png "Les jeux vidéo rendent misogynes" = personne, jamais. C'est ce qu'on appelle un homme de paille - une mauvaise représentation d'un argument pour le balayer facilement. Les universitaires féministes se contentent de rappeler que les jeux vidéo existent dans un contexte socioculturel, ici en l'occurrence le patriarcat, qui les pétrit et auxquels ils contribuent - au même titre que n'importe quelle oeuvre culturelle. Dans ce contexte, il n'est pas absurde de mettre en parallèle la prévalence de représentations violemment misogynes dans les JV et la prévalence de ces mêmes violences dans la réalité - tout comme il n'est pas absurde de s'interroger sur ce que la prolifération de jeux très violents dit sur notre société. De plus, la citation est réductrice et utilisée à mauvais escient; elle provient de cet excellent article http://www.merlanfrit.net/Les-gamers-contre-la-societe , où elle vient en réalité conclure une tentative d'expliquer pourquoi des gamers masculins peuvent avoir du mal à entendre l'argumentaire féministe - ce n'est pas une déclaration péremptoire "les représentations violentes dans les jeux vidéo fabriquent des tueurs de femmes à la chaîne" !
- Surtout, surtout, le dossier comprend deux blagues racistes.
http://i.imgur.com/ncPIk8a.png
Des jeux répugnants, on en a plus que notre part en Occident (simulateurs de torture, le petit dernier-né Hatred...), et ils sont critiqués au Japon comme ici; mais c'est tellement rigolo de perpétuer le cliché que ces japonais, quand même, quel peuple de tordus.
http://i.imgur.com/LNTDknn.png
Pour info, il y a une plus grande proportion de femmes au Parlement à Kaboul qu'à Paris...mais c'est tellement, tellement plus confortable de perpétuer le bon vieux narratif simpliste « quels barbares misogynes là-bas quand même, heureusement c'est tellement mieux chez nous ». À réfléchir vraiment aux situations des femmes dans le monde on frôlerait la subversion.
Les autres points cités précédemment pouvaient être débattus autour du plateau, en revanche ces deux derniers « traits d'esprits » sont rédhibitoires ; je ne souhaitais donc pas cautionner ce dossier en participant à une émission en faisant la promotion.
Pour ces raisons et d'autres plus personnelles, à savoir grande lassitude d'intervenir sur ces sujets, de gérer le harcèlement qui s'ensuit systématiquement et manque de temps lié au travail, j'étais extrêmement réticente à me rendre sur ce plateau. Seulement, j'étais également agacée à l'idée de laisser le champ libre à un énième débat entre mecs sur la misogynie qui risquait fort d'y être insuffisamment ou mal évoquée, avec notamment les défauts soulevés ci-dessus. Il fallait le point de vue d'une femme du milieu jeu vidéo, féministe, ayant suivi de près l'affaire très complexe du GamerGate...Après avoir longuement discuté avec d'autres intervenantes potentielles et avec le journaliste organisant l'émission, j'ai donc fini par lâcher « bon, s'il le faut, je viendrai ».
Et puis Lundi après-midi, la veille du tournage donc, ASI m'a rappelée pour m'annoncer qu'il y aurait finalement un GamerGater sur le plateau – ce beau morceau d'humanité, membre actif & revendiqué du mouvement qui a fait tant de mal :
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/506846332422991874
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/523399468524515328
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/506847895392649216
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/506841831586672641
etc etc …que l'on voit notamment discuter militantisme avec Ben Spurr alias @Bendilin, une figure de proue de GamerGate et créateur du jeu « Beat Up Anita Sarkeesian » permettant de tabasser virtuellement la critique féministe.
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/327167676457828353
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/349099912463536128
https://twitter.com/TheFrenchCritic/status/523160972090167298
http://www.gameranx.com/features/id/7810/article/ben-spurr-makes-game-advocating-physical-violence-against-anita-sarkeesian/
Cerise sur le gâteau. Comme je l'ai...vivement exposé au journaliste, parler d'un mouvement haineux, misogyne & conspirationniste en invitant un membre dudit mouvement me semble à peu près aussi pertinent qu'inviter un membre du KKK pour parler de racisme. (Utiliser cette métaphore plutôt que celle du néonazi sur le plateau m'aurait peut-être évité de voir le fond de l'argument aussitôt écarté d'un rigolard « Point Godwin ! » >> http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-pour-en-finir-avec-le-point-godwin-2014-01-02 ) C'est surtout dangereux, car ça offre une plateforme de choix aux trolls, haineux, conspirationnistes et autres Zemmour pour servir leur soupe de mensonges démagogiques. Cela demande infiniment moins de temps et d'énergie de proférer des insanités que de les déconstruire à coups d'argumentaire et de faits ; ils en profitent et mentent, mentent, jettent des litres de boue sachant pertinemment qu'un peu restera collée. Cependant, il est vrai que les exclure peut nourrir leur narratif de persécution et de « politiquement incorrect » ; je n'ai pas de solution.
L'invitation de Vidal venant s'ajouter au reste, j'avais plus que jamais envie d'envoyer promener cette émission ; en même temps, il devenait d'autant plus crucial de contrebalancer le discours qui allait y être tenu, d'autant qu'en annulant la veille c'était la chaise vide assurée et le champ libre au persiflage. Après avoir gambergé toute la soirée et consulté des gens de bon conseil, lesquels me recommandaient unanimement de ne pas me fourrer dans ce guêpier, j'ai finalement envoyé un mail d'annulation pendant la nuit. Et puis j'ai été réveillée aux aurores par un coup de fil du journaliste ASI, et après une longue discussion, j'ai de nouveau cédé (aussi, il faut bien l'avouer, parce qu'il me peinait de le mettre dans l'embarras 3 heures avant l'émission). Et j'y suis donc allée.
Je serais toujours bien incapable de dire si c'était la moins mauvaise décision. Au final, j'ai bien peur que cette émission n'apporte pas grand chose: au lieu de tenter une analyse du phénomène GamerGate, elle a tourné au pugilat sur les faits et leur véracité – ce qui était prévisible à partir du moment où il y avait un Gater sur le plateau. Il a fallu aller se battre sur des détails très pointus d'une affaire extrêmement alambiquée sans qu'un D. Schneidermann un peu dépassé ne puisse recentrer ou démêler le vrai du faux. Je crains que quelqu'un qui regarde l'émission pour s'informer sur GamerGate ne puisse pas s'y retrouver, tandis que ceux qui ont suivi l'affaire de près auront déjà une opinion bien arrêtée. Moi-même, je me suis mal débrouillée : très remontée, très énervée, ce qui bien que compréhensible au vu des circonstances a sans doute contribué à me coincer dans le rôle qu'on voulait que je joue – celui de la «féministe extrême» face au GamerGater engagé, faisant ressortir le traitement « modéré » de Canard PC comme le plus « raisonnable ». J'ai cherché à tenir trop de fronts à la fois :
- Faire barrage au flot de désinformation servi par Franck Vidal
- Contester la vision de Canard PC sur l'affaire
- Interroger l'organisation de l'émission, notamment le bien-fondé d'inviter un GamerGater... et une seule femme.
Trop de propos sur lesquels il fallait réagir, impossible de tout aborder de façon satisfaisante ; résultat j'interromps souvent, ce qui combiné à mes défauts d'élocution habituels n'a pas dû aider à asseoir mon message.
Finalement, la discussion la plus constructive a certainement eu lieu une fois les caméras éteintes, lorsque Ambroise Garel de Canard PC et moi-même sommes retournés sur le plateau pour discuter au calme des problèmes de leur dossier évoqués plus haut. Inutile de dire que nous ne sommes pas tombés d'accord sur beaucoup de points, mais ils ont au moins pu être évoqués franchement dans un esprit d'écoute et d'apaisement ; nous avons également pu revenir sur des altercations antérieures et j'ai le sentiment (peut-être optimiste) que quelques messages ont pu passer.
Merci d'avoir lu jusqu'ici, j'espère que ceci répond à certaines questions :-)
Twitter, ou l'art de se gargariser de pisser dans un violon. C'est dehors que l'engagement dépasse le stade du fantasme.
J'aurais souhaité voir une autre femme sur le plateau juste pour voir si elle était aussi malpolie avec une consoeur...
En tout cas, elle a grandement contribué a rendre l'émission extrêmement confuse pour le neophyte.
Le véritable sujet je pense, outre la connivence des médias qui était largement sujet à critique depuis bien avant ce foutu GamerGate, notamment traité sur ASI, sur CPC, etc. est l'émergence de cette critique sociologique du média jeu-vidéo, tout à fait légitime, minoritaire est largement attaquée par ces idiots qui croient qu'on veut leur voler leur "bébé", qu'on critique ce qu'ils aiment, alors que les émissions comme Feminist Frequency essaient simplement, en tant qu'amateurs de jeux-vidéos, de voir en quoi celui-ci pourrait être plus riche et plus intelligent (élever un peu le niveau et ne pas se contenter de faire du divertissement télévisuel). Il ne s'agit en aucun cas de rendre les jeux moins pertinents qu'avant, juste d'aller à l'encontre des lieux-communs.
Malheureusement l'image du féminisme me semble un peu entachée par cette émission. Mar_Lard est très maladroite et son mépris très émotionnel (je le comprends malgré tout) est contre-productif. Et je pense que c'était une erreur d'inviter un sympathisant du gamergate, bien que je ne le pense pas "méchant" comme il dit. Il est juste un peu dépassé par le sujet et se cache les yeux devant l'inconsistance de ce mouvement. Oui, tout le monde peut s'en revendiquer, donc peut-être des gens a priori innocents. Mais la portée majeure de la chose est le harcèlement, principalement, je ne vois pas ce qu'il aura apporté au sujet de la critique de la connivence, c'est principalement utilisé comme prétexte pour déchainer la mysoginie ambiante.
Je trouve que c'est l'orientation de l'émission et du débat qui est en cause majoritairement, pas les intervenants cependant.
Peut-on critiquer sans parti pris... vaste débat qui finit toujours par la négative, suffit de trouver les personnes qui représentent nos "gouts" et pas la peine de vouloir "éliminer" les autres.
Mais quand on voit que les défenseurs de l'éthique demandent à un éditeur (Nintendo) de boycotter un site parce qu'il n'a pas donné une BONNE note à un jeu. On marche sur la tête de l'éthique et on souhaite une collusion pour sa paroisse...
Bref tout ce débat est idéologisé au titre de l'"objectivité". Des délires d'adolescent (on va faire la révolution mais cette fois-çi, ça va marcher!)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et pardon pour Mar_lard mais je crois qu'une traductrice aurai été plus bénéfique pour le message porté (voir une représentante) parce que ces mouvement frénétiques de la tête, cette respiration haletante d'un sprint et cette tendance à interrompre systématiquement toute personne est contradictoire avec le concept de discussion (et qui plus est pour être compris ! ) Je suis une personne très empathique alors ça m'a juste agacé ("chuuut je l'écoute là :/ ! ")
C'est dommage parce qu'avec un sujet très intéressant on se retrouve à regarder un débat paris match sans aucune saveur (peut-être monsieur Canard PC le plus mesuré que les autres sur les prises de positions)
J'aime pas tellement les débat 3vs1 car j'ai toujours la sensation que le débat est orienté.
Mais pour avoir été eclairé sur les grandes lignes, je pense que s'attaquer aux jeux sexistes est une erreur . C'est comme si pour enlever une mauvaise herbe vous arrachiez ses feuilles. La racine c'est l'éducation et le fonctionnement clairement machiste de la société actuel :
Tant que vous ne changerez pas l'idée que si une femme doit être sexy c'est parce qu'avant de la définir par sa réussite professionnelle, ses diplômes ou même son intellect , on la DEFINIT par son apparence . C'est pour ça qu'on se retrouve avec des femmes anti-féministes car elles ont clairement "ingéré" leur identité par le seul biais physique. ET DONC des bimbos à la télé réalité/pub/films d'action/jeux vidéo etc . Enfin pour faire un formidable cercle vicieux le phénomène de groupe pousse les dernières récalcitrantes à suivre la masse ET HOP la boucle est bouclée :)
Alors quant à ce #jesaispaskoi expliquez moi : Alors on le définit pas comme une entité unique mais il a un seul nom ! chacun peut y entrer , il n'y a pas de code d'honneur ou autre (puisque vous y avez de tout) On peut donc déduire d'un groupe qui n'en est pas un n'éxiste donc pas qu'il puisse revendiquer des actes ??! c'est gros non ? Je résume je crée un #LesFrançaisEnOntMarre j'aurai tous les gars déjà de base réac , forcément des extrémiste et j'ai donc crée un formidable vivier pour attirer électeur FN ou autres "le monde complote" DONC ? #LesFrançaisEnOnMarre = fachos ?
Je crois qu'avant de partir sur des débats américains, on devrait trouver des solutions aux problèmes héxagonaux . Mdr on s'en fou d'eux ils sont pas censé être la nation de la libérté , égalité fraternité !
Ce n'est pas parce que quelques idiots, même si ils se comptes en milliers, font des choses répréhenssibles que toute la communauté doit être jugé surtout sur des critère genrés et ethnique. Le souci de MAR_LAR c'est ça haine qui se dégage, elle a vraiment un problème tout de même.
Donc restons raisonnable et pour ceux qui enfreignent les lois faisons appelle à la justice, point barre.
Sérieux, ils étaient tous plus insupportables les uns que les autres.
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Je tire mon chapeau à Mar_lard qui a fait le (sale) boulot en portant une contradiction systématique et intransigeante à Vidal, quitte à se prendre des reproches fallacieux sur la forme par paquets.
Le point de départ du gamergate, c'est le harcèlement dont a été victime Zoe Quinn suite au déballage ordurier fait par son ex. Ce dernier a partagé son "dossier" sciemment sur tous les forums où il savait que se trouvait un public capable de ce genre de réaction. La prise de position sans équivoque d'une partie de la presse JV progressiste contre ce harcèlement et la complaisance d'un trop grand nombre de personnes à son égard (du style "oui c'est pas bien le harcèlement, mais elle l'a un peu cherché en couchant avec ce type, en faisant ceci et cela...") a engendré en réaction le mouvement gamergate.
Le mouvement consiste essentiellement à balayer ce reproche du revers de la main et à organiser un procès en illégitimité de ceux qui ont l'ont émis, en cherchant à démontrer des violations de l'"éthique journalistique". Avec pour conséquence directe le renforcement de la complaisance à l'égard des comportements de harcèlement qui se sont de facto multipliés. Problème, et au moins, l'émission aura réussit à bien faire passer ce message : toutes les "preuves" rassemblées par les gaters pour justifier l'existence de leur mouvement sont bidons du début à la fin. Elles ont été réfutées une à une. Mais elles ont largement nourri la dynamique complotiste du mouvement qui est désormais dans une forme de mouvement perpétuel de justification de sa propre existence.
Le gamergate agit comme un catalyseur de mouvements de harcèlement. Des harceleurs misogynes aguerris y ont fait leur nid confortablement (l'auteur du jeu beat Sarkeesian, weev...). Les victimes de ces harceleurs sont poussées à se cacher, se taire, voire quitter le milieu. Les menaces de mort, de viol et les appels au suicide sont monnaies courantes. Les craintes qu'un jour une victime subisse une agression physique, soit tuée ou se suicide suite à ces harcèlements sont très importantes. Le fait même de laisser instiller ces craintes constitue un acte d'intimidation caractérisé, contre les voix progressistes, en particulier féministes et a fortiori féminines.
Quand on est témoin de l'ampleur de cette entreprise de harcèlement (tous les jours, une nouvelle histoire sordide et ubuesque), et quand on constate en parallèle la vacuité des accusation du gamergate, infoutu de s'assumer en tant que mouvement réactionnaire hostile aux opinions progressistes, il est difficile de conserver la moindre indulgence envers le mouvement et ses contributeurs/soutiens actifs. Chacune des interventions de Vidal m'a donné envie de hurler. Chacune des interventions de Mar_Lard m'ont ravi. Je partage sa colère à 100%.
Il faudra qu'un jour des mouvements politiques de gauche s'intéressent sérieusement au sujet. Car il me semble qu'on ne peut pas laisser la lutte aux seules organisations catégorielles (féministes, antiracistes, ...). Mais même en étant un tout petit joueur les rares jeux que j'ai pu pratiquer avait tous peu ou prou en arrière plan une certaine conception de la société... vraiment réactionnaire. On ne peut que s'interroger de l'influence du monde du jeu de "simulation du réel", même s'il se réfère à un autre monde (fantastique, sciences fiction...) sur les représentations philosophiques et sociales du joueur. Je n'ai jamais vu de véritables campagnes militantes dans le monde politique sur le sujet... Et pourtant ce sont des générations entières dont on façonne l'imaginaire, ce qui m'apparait bien plus dangereux que les émissions de télécon, car le jouer est impliqué, immergé. La réaction de GammerGates est en soi représentative de la dérive fascisante de nos sociétés. Je la mets en parallèle avec la Manif pour tous et les intégrismes de tous poils. La bétise ("nous voulons garder nos stéréotypes" = "nous voulons garder nos bon vieux jeux testostéronés") et la haine de l'autre, alliées aux théories du complots gagnent chaque jour un peu plus des esprits que l'on croyaient épargnés.
Dernière remarque (déjà dite sur le forum), nous sommes hélas dans un monde communiquant. Les idées aussi généreuses soient elles peuvent être inaudibles quand la personne se montre par la gestuelle et la parole en posture hyperagressive (Mar_Lard). Au contraire le côté totalement benêt (involontaire ?) pour ne pas dire plus de F Vidal en est presque touchant s'il ne montrait pas son son vrai visage de "sal..." : non cela ne le dérange pas plus que cela le jeu abject qui consiste à défigurer le visage réelle d'une femme... Sa condamnation était plus que molle...
Visiblement il n'est pas possible d'expliquer simplement ce qu'est le Gamergate.
de cette remarque !
D'un côté, on a un garçon naïf expliquant que le gamergate s'autocensure par respect des femmes -- qui fait un tour sur 4chan régulièrement ne peut pas sincèrement y croire, et y croit-il vraiment lui-même ? De l'autre Mar_Lard qui gagne un point godwin en moins de temps qu'il ne faut pour dire "nazi", refusant le dialogue sur la partie intéressante du gamergate: la collusion soupçonnée des journalistes et des développeurs, en particulier au niveau indépendant.
Le fait que le monde du jeu vidéo soit gangréné de sexisme est un fait indiscutable et malheureusement affligeant. Et donc le gamergate, partant des dérives éthiques (supposées, dénoncées) d'une femme (Zoe Quinn), a effectivement trouvé sa force dans cette misogynie latente (et pas si latente que ça d'ailleurs si l'on se promène dans les coins du nets peu modérés). Est-ce que ça se serait passé de la même façon si Zoe Quinn avait été un homme? Probablement pas. Mais qui sait ? Le doritos-gate n'impliquait pas de femme que je sache... Ce sujet, du sexisme dans les jeux vidéo et de ses modes d'expression, est un sujet passionnant ! Mais ça ne devait pas être l'unique débat de ce soir !!!
Pas un moment dans cette émission, on ne discute véritablement du traitement par les médias de ce sujet, qui les implique directement. Et de la multitude de ces médias (on évoque les youtubeurs à peine deux minutes). Le fait que des journalistes de jeux vidéos traitent ou non d'un sujet qui les accuse, c'est quand même intéressant non ? Le fait que chaque camp adopte une posture morale outrée et détourne le sujet vers des agendas qui intéresse *certains* de leurs membres, c'est intéressant non ? Le fait que le gamergate touche (surtout et malheureusement) le jeu vidéo indépendant, jusque là relativement épargné semble-t-il de la haine des joueurs, c'est intéressant non ? Et plus que tout, n'est-il pas intéressant de constater que le gamergate est aujourd'hui devenu de facto une guerre des féministes et anti-féministes, alors qu'il n'aurait jamais du l'être? Etait-ce juste une dérive d'internet, ou bien y'a-t-il volonté de part et/ou d'autre d'orienter la discussion sur ce sujet?
Arrêt Sur Images, vous analysez les médias et leur traitement de l'information. Et vous faites généralement un boulot fantastique. Mais là, ce n'était qu'un débat stérile qui volait au même niveau que celui des médias que vous devez analyser: dans le passionnel, sans grande analyse (à part le journaliste de canard PC, qui essayait d'en caser une de-ci de-là, merci à lui), sans recul sur le sujet. Dommage... ça s'annonçait intéressant...
les coups de gueule de mar-lard,même bruyants,pointant l'iéologie insane du tea party et le zemmourisme ambiants,sont bienvenus.
Voici la vidéo "de référence" selon Merlan Frit du gamer gate. Celle de "the Internet Artistocrate":
https://www.youtube.com/watch?v=_dbi-8rPShE
185 000 vues
Voici une vidéo au pif de Pew Die Pie, bloggeur jeu vidéo le plus connu et qui n'a à mon sens jamais traité le sujet gamer's gate:
https://www.youtube.com/watch?v=6yBBO8PzWFI
17 452 000 vues
Dans le même temps, il y a en permanence 6 millions de joueurs actifs sur Steam. Si demain un patch de Dota 2 casse le jeu, il y aura beaucoup beaucoup (beaucoup) plus de réaction de joueurs. Mais Le Monde n'en parlera pas. Le Monde nous a par contre parlé du Gamer's Gate.
De ça il faut me semble-t-il acter un certain nombre de fait:
- le gamer's gate n'est pas un phénomène représentatif de la communauté des games, même pas un peu.
- le gamer's gate intéresse beaucoup les journalistes non gamers car pour eux c'est un débat de société qui fait écho à ceux qu'ils traitent habituellement, d'ailleurs on a eu droit à Zemmour et Soral (purée d'ailleurs, c'était vraiment nécessaire de le montrer ici aussi ?)
- ce qui est beaucoup plus représentatif du gaming (et pas que) c'est qu'il est délibérement apolitique, au moins d'apparence, c'est à dire qu'on joue essentiellement à des jeux pour être dans un contexte d'évasion et qu'on n'a pas envie de voir dedans redébarquer les causeries de chez Ruquier. Sinon on rebrancherait la télé au lieu de lancer un Skyrim. A ce sujet avant de dire "vouloir ne pas parler politique c'est de droite" il faut qu'on m'explique comment on fait quand on ne veut vraiment pas parler de politique (et j'en parle à mes heures. Mais pas tout le temps. Et j'ai le droit.)
Enfin un dernier point, qui vaut sur ce débat comme sur tous les autres: les procès d'intention ne convainquent personne d'autres que ceux qui le sont déjà (peu importe dans quel sens ils vont). Il faut traiter les arguments. Moi je veux bien qu'on m'explique que telle video de l'internet aristocrate (j'ai cité, mais pas regardé, pour les raisons chiffrées exposées combinées au reigne de la pendule sur nos vies à toutes et à tous) est "horrible". Mais pour ça je voudrais qu'on me cite ses arguments et puis on les discute, platement. On voit si le défenseur assume, on voit si les attaquants peuvent vraiment le démonter, on fait ce que Daniel dit qu'il faut faire sur la rumeur d'Orléans.
Le seul qui fait ça c'est Louis Ferdinand Sebum (je suis désolé, pour moi c'est son vrai nom) qui est à mon sens en conséquence le seul à briller sur ce plateau. Pas d'idées pré établies, pas de complaisance pour personne, l'intelligence de comprendre qu'on ne peut pas se satisfaire de culpabilité par association pour critiquer ce mouvement (mettons les choses dans l'ordre, c'est pratique pour le critiquer, de toute évidence, puisque Marlard passe le gros de son temps à ça) et qu'il faut attraper les fils disponibles, c'est à dire, sur quoi ce mouvement s'est il focalisé au juste. C'est lui qui a fourni ce que Marlard n'a pas réussi à faire: fournir un éclairage sur la nature de ce qui est, à l'échelle de la communauté des gamers, un micro mouvement.
D'autres part je rappelle qu'il y a toujours eu des conservateurs et des gens de droite en quantité. Je ne me compte pas dedans, mais j'ai le projet qu'on vive ensemble en paix ce qui suppose un minimum de respect du droit de chacun à ses tropismes. Nos démocraties reconnaissent à tout ce gens exactement autant de droit de vote qu'aux penseurs les plus nobles du monde moderne. Sauf à contester la démocratie (et là on va devoir discuter fermement, car figurez vous que j'objecte) il est plus que temps d'acter que ces qualificatifs (conservateur, de droite, mais aussi neo nazis ou staliniste, qui ont aussi un vote par tête) ne devrait pas peser dans les débats puisqu'ils ne pèsent pas dans les urnes. Il faudra alors triompher sur le terrain des arguments. C'est sur que c'est plus de boulot et peut être pas à la portée de toute le monde, néanmoins si on veut des résultats, y a que ça.
Il était impossible pour une féministe de ne pas apparaître comme "dogmatique". Pour ceux d'entre vous qui la trouve trop "agressive": souvent, si on est indisposé par une indignation, c'est à nous qu'il revient de se remettre en cause. D'ailleurs si elle est tant dogmatique que ça, expliquez-nous. Où est-ce que son "radicalisme" l'a empêché de produire une critique pertinente? A quel moment précis du débat une de ses positions est-elle réellement exagérée? Oui, elle parle fort, et alors? Là je parle du fond. Elle ne voit tout que sous l'angle du sexisme? Mon Dieu, quelle surprise! C'est juste parce qu'elle se revendique féministe et que, justement, c'est pour ça qu'on l'a invitée.
Voici, en gros, ce que j'ai vu. Mar_Lard fait face à des mecs dont un est un machiste (plus ou moins...) assumé. Les gens, vous avez toujours pas compris le problème avec l’extrême-droite? Vieux comme le monde: balancer plein d'âneries ayant l'apparence du bon sens, mais nécessitant chacune une heure d'explication pour être correctement démontée. Les autres mecs du plateau l'empêchent de développer complètement ses arguments. Peut-être parce qu'ils estiment - à tort - nécessaire de "modérer" ses propos. Mais aucun d'eux ne semble réellement prendre conscience de l'oppression qui se joue. Mar_Lard est la seule à avoir une bonne connaissance des mécanismes qui sous-tendent cette oppression. Mention spécial à D.S. pour son: "Qu'est-ce que ces gens ont à vendre? (...) Du clic?". Lunaire.
Bref, cette émission était un traquenard. Pour les initiés, je m'étonne d'ailleurs de ne pas avoir trouvé d'occurrence du mot "Bourdieu" dans le forum. Voilà, c'est réparé. Je prends néanmoins acte des difficultés inhérentes au traitement d'un tel sujet.
Soutien total à Mar_Lard, donc. Bravo à elle, c'était très courageux de venir.
--
«Si vous êtes neutres devant une situation d'injustice, c'est que vous avez choisi d'être du côté de l'oppresseur.» Desmond Tutu.
Le sexisme ne s'arrête malheureusement pas aux frontières du jeu vidéo, @si le sait très bien, et je regrette de voir l'émission reproduire le tropisme des JT qui consiste à inviter une écrasante majorité d'experts de sexe masculin, reproduisant du coup de nombreux stéréotypes sociaux.
Si vous avez vraiment du mal à trouver des femmes pour défendre des idées (ce que je trouve douteux), prenez au moins le temps, en accroche, de vous excuser de n'avoir pas réussi à lutter contre l'exclusion sociale et de manquer de représentativité. Surtout quand vous faites une émission sur le féminisme.
Je le dis sans agressivité, beaucoup de gens très bien dans les médias et sur internet n'arrivent pas à lutter contre notre structure sociale. Mais il faudrait au moins s'en rendre compte.
Elle est évidemment compétente, mais à l'oral, elle décridibilise sa position. C'est vraiment dommage.
Mais je dois bien reconnaître que je n'ai pas d'alternative à offrir.
Un point essentiel je pense qui n'a pas été mentionné est le problème de la liberté d'expression. Aux états-unis c'est quelque chose d'assez important culturellement (pas comme en France?). Le fil initial de Total Biscuit (un youtuber extrêmement populaire, plutôt neutre au départ) sur reddit (un forum très populaire) a plus de 20'000 commentaires, tous supprimés. Ça et la modération assez discutable de plusieurs autres sites on contribué de façon majeure (à mon avis) à former le groupe des gamergaters. Il y a aussi cette idée que l'on peut discuter avec n'importe qui (cf. Bricmon) alors que d'autres pensent que l'une fois que l'on s'est disqualifié en tenant certains types de propos, il faut absolument couper toute discussion.
Le groupe des pro-gamergate sur reddit est assez ouvert à la discussion, par exemple hier une personne anti-gamergate à fait un AMA ("ask me anything", "demande moi ce que tu veux") et le fils est l'un des plus populaires (plus de 1000 commentaires). La personne a aussi été remerciée régulièrement de venir discuter dans les commentaires. Au contraire sur le groupe anti-gamergate, il est explicitement interdit de défendre le gamergate, sous peine de bannissement.
Une précision sur la mailing liste des journalistes incriminés. Quelque chose qui n'a pas été dit très clairement c'est que tout les articles annonçant la mort des gamers ont été publiés le même jour, avec un contenu très similaire, sur une dizaine de sites. L'existence de la mailing liste est une confirmation qu'ils se sont concertés pour faire ça (ce qui était assez clair cela dit). C'est une peu comme si le Monde, le Figaro et Libération avait une mailing liste pour décider de l'orientation de leur édito économiques (on me dit dans l'oreillette que ça existe déjà).
Pour finir, un peu de journalisme ne ferait pas de mal dans cette affaire, j'ai fais ma propre enquête et voilà la liste des sujets sur la page principale du gamergate sur reddit, pour vous faire une idée:
[quote=/r/KotakuInAction]
- Boycote du site Polygon
- Boycote du site Gawker (dont un membres a encouragé à tabasser les nerds)
- Le site Gawker attaque un forum de célibataires endurcis
- Support pour un débat entre Anita Sarkessia et Christina Sommers
- Article du site Gawker qui défend le "clickbait" (appat à cliques)
- Un résumé du mouvement Gamergate
- Réponse de Volkswagen sur Gawker
- Message d'un journaliste qui soutient gamergate
- Image
- Etude sur le harcèlement en ligne
- Article sur les relations entre un developpeur et un journaliste
- Message d'un utilisateur: "gamergate est un mouvement de consomateurs qui demandent des réformes dans les médias"
- Le site Gawker ne paye pas ses stagiaires
- Article de Gawker sur le gamergate
- Message de prévention contre le doxxing (fuitage de donnée personelles)
- Vidéo sur le gamergate
- Disucssion avec une personne anti-gamergate (message le plus populaire)
- Image
- Olympus boycotte Gawker
- Boycote du site Gawker
- Message d'un développeur
- Discussion de la modération sur l'article wikipedia sur le gamergate (problèmes de censure)
- Corruption sur le site Polygon
- Adobe boycotte Gawker
Toute cette histoire me fait penser aux émeutes populaires avec des gars globalement inaptes à exprimer leur révolte poliment et en face l'indignation de journalistes qui ne comprennent pas trop ce qu'il se passe d'autant plus qu'ils en sont victimes.
SVP les gamers, pas de gros mot, pas de machisme, pas de jeu où on tape sur la gueule d'une femme, pas de voiture incendiée, pas de vitrine brisée, pas de "niq' ta mère la put'", pas de journaliste menacé(e), de caméra cassée, soyez polis.
Cette "émeute" ne dépasse guère l'agitation de doigts sur des claviers mais j'y vois ce truc qui me semble monter un peu partout : la violence d'humiliés, de méprisés, des envies de "printemps" dont on se sait quels lendemains ils annoncent. Dans une sphère plus politico-physique, ça donnerait des fascisants à la Breivik, des jihadistes à la Merah à défaut d'Action Directe anarcho-communiste.
Je retranscris le petit texte plus poli de Vidal :
"GamerGate tient à faire disparaître les pratiques douteuses et mensongères des médias vidéoludiques sélectionnant pour des raisons politiques ou égoïstes quelles informations sont valables ou non tout en déformant et détournant la gravité ou l'importance d'un sujet selon qu'il suit leur opinion ou non tout en mettant en péril la liberté de créateurs injuriés, humiliés ou critiqués par des raisonnements infantiles, injustes ou indifférent à la qualité de leur œuvre".
Traduction : y en a marre de ces abrutis qui se croient autorisés à définir ce qu'on doit penser et qui vous pourrissent si vous ne pensez pas comme eux. Pour qui ils se prennent ? Terminé les "élites", terminé les prescripteurs certifiés, on pense par nous même, le peuple emmerde les médias.
Les trolls.
Bizarrement, le mot n'est pas ressorti. Pourtant, à l'évidence le gamergate déborde de trolls: des gens capables de dépenser une telle énergie d'opposition, juste pour se sentir exister, j'appelle ça des trolls. C'est vrai qu'ils sont beaucoup plus teigneux (et même dangereux) que d'habitude, mais quand même. Internet donne l'impression d'être à la fois intouchable et puissant, impression qui parfois dégénère en psychose: en 2014, ça commence à être connu, comme syndrome ! On est pas face à un phénomène spécifique aux jeux vidéos, d'ailleurs, c'est juste qu'il s'est produit dans la sphère des harcore gamers.
Bref, je ne me demande pas si le Gamergate est une "rebellion populaire, ou [une] éruption réac" (ça tombe bien, l'émission n'y répond pas). C'est une éruption de vide dont Internet a le secret, merci bien.
Après l'émission [...] Ambroise Garel [...] se demande "où cela peut aller"
Il aurait mieux fait de poser la question dès le début. Moi, je vais revoir Orange Mécanique.
PS : Personnellement je rêve d'un jeu aussi bon qu'un jeu de guerre (stratégie, tactique) mais où l'on ne fait pas la guerre. J'ai pas encore trouvé ...
La présence de Frank Vidal a un sens pour montrer la vraie problématique de ce mouvement : la stratégie de légitimation à coups d'éléments de langages et de cautions féministes.
Mais sa présence (et accessoirement, le fait que ça soit la première émission sur le sujet) empêche du coup de traiter le problème.
Sebum dit que la véritable nature du mouvement se révèle dans les faits. Pour autant que je suis d'accord avec ce constat, la stratégie de communication autour du gamegate est un point aussi important. Ne serais-ce que parce que le forum de CanardPC témoigne depuis un mois de l'arrivée de nouveaux membres (ou de la réactivation d'anciens comptes qui n'avaient jamais rien postés) qui sont dans un soutien indéfectible au mouvement et qui ont une participation extrêmement prolixe et soignée sur la forme, tout en n'ayant aucune activité sur le forum en dehors de ce soutien au gamergate.
Néanmoins, je dois m'associer aux critiques faites avant moi sur ce fil.
Le débat était clairement impossible entre une Mar_Lard en forme mais trop dogmatique (le coup du dossier "problématique" de CPC sans pouvoir donner le moindre élément... Pas très convainquant), et un pro-gamergate qui s'acharnait dans une défense bancale et absurde d'un mouvement indubitablement condamnable (excepté quand le débat est venu sur le côté nébulaire, qui fait que n'importe qui peut s'en réclamer)
A mon sens, heureusement que Sébum était là pour rehausser le niveau, avec sa subjectivité mais un sens de la nuance qui manquait clairement aux deux autres invités bavards du débat. On peut comprendre que Mar_Lard soit touchée par cette déferlante de misogynie, mais réduire le Gamergate à ça, c'est manquer toute une dimension poujadiste, anti-système médiatique, voire un embryon de critique de la corruption généralisée de la presse JV spécialisée. De même, Vidal ne peut pas décemment masquer les excès de son mouvement derrière les réactions qu'il a provoqué ("Oui mais les anti-gamergate ils font pareil", ce qui est faux et malhonnête intellectuellement). A mon sens, seuls Lefèbvre mais surtout Garel ont réussit à faire avancer la réflexion, sans pour autant montrer de sympathie déplacée avec le mouvement ni le vouer au septième cercle des enfers comme Mar_Lard.
Cependant, je trouve le Making Of convainquant dans ses explications et je n'en veux pas à votre équipe, qui a eu le mérite d'aborder un sujet complexe et particulièrement miné !
o secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
http://www.merlanfrit.net/Les-gamers-contre-la-societe
ou les commentaires du même Etienne sur cet article :
http://www.merlanfrit.net/La-reacosphere-saute-sur-le#comments
L'affaire est intéressante pour tout ce qu'elle soulève (identité d'une culture en mouvement, ou se confrontent ses différentes formes).
Je partage l'avis et les accusations de misogynie, de réactionnaires, contre des groupes qui défendent un pré carré qui (enfin !) commence à s'ouvrir au monde, qui enfin se retrouve en interaction avec les courants de pensées qui traversent nos sociétés.
Là, je trouve qu'il y avait un débat intéressant.
Je trouve la défense de Franck Vidal intenable, je me permets de soulever un point sémantique, lorsqu'il parle des gens qui se retrouvent dans le mouvement gamergate "des femmes, des noirs, des asiatiques". Les femmes, une minorité comme une autre (d'ailleurs pour toutes les "minorités".
Malheureusement, je trouve que Mar-Lard nous a offert une prestation lamentable. Je n'ai rien à dire sur le fond (d'autant que je suis très majoritairement d'accord), mais la forme était insupportable à mes oreilles. Je tiens donc à féliciter sa contribution à représenter les féministes (dont je fais partie) comme des gens en perpétuelle agression. Nous nous battons au jour le jour pour tenter de transformer cette vision du féminisme avec calme et pondération, merci de continuer à nous renvoyer à ce stéréotype hystérique.
Ha, et merci pour le point Godwin, j'ai cru que j'allais pleurer.
Je remercierai juste le journaliste de Canard PC pour sa clarté, un peu de calme et d'argumentation intéressante.
Pour le reste, et malgré toute l'admiration que j'ai pour arrêt sur images, c'était nul. A chier.
EDIT : fautes et précisions
Au lieu de s'attaquer à la problématique de la conivence journaliste/entreprise vous balancez des points godwins avec de vrai stéréotype.
Pour la prochaine émission je vous conseille imgur au moins on pourra parler de cakeday, nazi, chaton...
En tentant de dénoncer le côté patriarcal du Gamersgate, elle oublie que de nombreuses nanas sont dans le Gamersgate, et ne supportent pas les social justice warriors qui pullulent dans les média de jeux vidéos.
Il y avait du clair et du pas clair du tout dans les discussions des intervenants.
Voir 1h de discussion pour entendre (59min10sec):
Mar_Lard: "tout ce qu'à fait GamerGate, c'est s'en prendre à des petites développeuses indépendantes féministes."
Une émission stérile^^
Ca a sans doute une valeur artistique... Dommage que ce soit totalement insupportable.
Chapeau bas à Ambroise Garel pour être tout de même arrivé à injecter un peu de quelque chose dans cette mauvaise soupe.
Après le départ de Franck Vidal, Mar_Lard et Ambroise Garel décident de retourner sur le plateau, sans les caméras cette fois, pour discuter des points du dossier de Canard PC qui posent problème selon elle.