Gauchet et Onfray, en pleine lumière
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Dans le concours qui est le plus facho des 2 :
Celui qui tabasse et mutile les manifestants.
Celui qui gouverne en imposant ses décisions à l'assemblée nationale.
Celui qui dissout le Corps Diplomatique
Celui qui détruit l'hôpital, l'éd(...)
Après les nouveaux philosophes (Finkielkraut, BHL, Bruckner, il y en d'autres mais j'ai pas le temps de chercher), voici les néo-philosophes qui vont un peu plus loin vers l'aveuglement.
Je vais finir par penser qu'un philosophe en cour est un philoso(...)
En même temps, Onfray c'est quand même celui qui avait sorti sur Cnews "On se dit bon, Covid-19, c’est qu’il y en a eu 18 précédemment. On va voir comment ceux-là fonctionnaient". Je serais à sa place j'aurais un peu honte, mais lui non, il est toujo(...)
Derniers commentaires
C'est ce même Marcel Gauchet qui classe la FI à l'extrême gauche.
"Personne n'a jamais dû lui raconter que les nazis, sous la République de Weimar, se présentaient régulièrement aux élections, et ont accédé "légalement" au pouvoir. " Démocratiquement même !
Il y avait des signes avant coureur du naufrage intellectuel de Michel Onfray, mais depuis son AVC ou à cause de ce dernier c'est devenu tellement flagrant, quelle tristesse.
Ou est passé Germain ?
Il faudra m'expliquer comment on peut ne pas être d'extrême droite et prospérer sur un parti construit pourtant sur ces bases (le summum ultime de l'opportunisme cynique ?). Mais ok, imaginons juste un instant que ça puisse être vrai...
Si elle n'est pas d'extrême droite, alors qu'elle les renie officiellement. La petite phrase de son père et toutes ses provocations, les skinheads fafs dans son entourage immédiat, les gudards et tous les identitaires. Qu'elle énonce clairement tout l'immonde de leur position et de leurs actes, puis qu'elle annonce que tous ceux ayant même seulement promu une idéologie raciste seront fichus dehors. Et ensuite qu'elle passe aux actes.
(et après on s'occupe du programme)
Pffff, les patrons des médias doivent tellement boire du petit lait d'avoir deux imbéciles médiatiques volontaires pour alimenter la moulinette à vider les esprits.
J'apprécie qu'on puisse rappeler ici que le FN a été fondé par des Waffen SS (ainsi que par des collaborationnistes). C'est marrant, aujourd'hui on a le droit de le faire. Pour avoir voulu le faire dans des forums de journaux mainstream, j'étais systématiquement censuré. Je ne sais pas si c'est parce que je donnais leurs noms ou parce qu'hier Mme Le Pen était une gentille dame aux chats (aujourd'hui, elle serait, parait-il, d'extrême droite) ?
Je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas donner leurs noms, ça appartient à l'histoire, et même à l'histoire officielle puisque c'est dans les archives de la Préfecture de Paris qu'on peut vérifier que c'est Pierre Bousquet, Caporal de la 33e division SS Charlemagne, combattant avec l'Allemagne nazie, qui a déposé les statuts du FN le 27 octobre 1972. À la Libération, Bousquet a été condamné à mort, mais n'a effectué que deux ans et demi de prison.
Parmi les autres fondateurs du FN, on trouve :
- Roland Gaucher, ancien responsable des Jeunesses nationales populaires, mouvement de jeunesse du Rassemblement national populaire de Marcel Déat. Le 22 avril 1944, il demande au gouvernement de Vichy de « dresser des listes d'otages et des poteaux d'exécution » à un rythme plus soutenu. Arrêté fin 1944, il est condamné le 12 octobre 1946 à la peine de la confiscation générale de ses biens pour Intelligence avec l'ennemi. Il est libéré en 1949.
- François Brigneau, membre du RNP de Marcel Déat. En juin 1944, au lendemain du débarquement en Normandie, il s'engage dans la Milice. Arrêté, il est emprisonné à Fresnes où il partage la cellule de Robert Brasillach. Acquitté par le tribunal en décembre 1945.
On trouve aussi, pour la caution "Résistance", le nom de Georges Bidault parmi les fondateurs du FN. Ce Compagnon de la Libération s'est séparé de de Gaulle pour rejoindre l'OAS. Il a démissionné du FN au bout de quelques jours, refusant « le compagnonnage des « petites frappes fascistes ». (sources Wikipédia).
C'est ce qui arrive quand des journalistes sans culture tendent le micro à des tocards prétentieux au seul prétexte qu'ils font de l'audimat ou des grosses ventes de livres, comme Zemmour.
Se prêter à ce jeu porte à se demander si Gauchet n'est pas pire que Onfray.
Il a l'excuse d'être vieux et la vieillesse est un naufrage.
D'une certaine façon, Onfray surfe à la radio sur le radeau Gauchet que les médias mettent à la mer.
Ne pas oublier la longue liste d'intellectuels qui ont accepté de cautionner la prétention intellectuelle de Macron lors de son prétendu grand débat à l'Elysée.
Petite précision à apporter à l'affirmation erronée* " Personne n'a jamais dû lui raconter que les nazis, sous la République de Weimar, se présentaient régulièrement aux élections, et ont accédé légalement au pouvoir. "
Des SA attendaient les électeurs devant le bureau de vote pour les convaincre de bien voter. Ne pas oublier non plus que les nazis sont arrivés au pouvoir grâce au soutien et à leur alliance avec les centristes (Von Papen). Ce qu'a fait Bayrou pour Zemmour et Le Pen et dont personne ne s'émeut. En 2022, les centristes aiment toujours las fachos pour jouer la démocratie aux dés au profit de Macron. Cet aspect n'intéresse pas Daniel Schneidermann. Les médias préfèrent culpabiliser les électeurs, comme en Allemagne, en 1933. Si jamais Bayrou devenait premier ministre. De Macron ou de Le Pen ?
Combien de fois avons-nous entendu dans des discussions, ou lu sur les réseaux sociaux, cette phrase "Mais Hitler est bien arrivé au pouvoir par les élections" ou encore "Les nazis aussi ont eu la majorité". C’est l’argument classique de ceux qui dénient aux peuples la capacité de choisir leurs dirigeants de manière éclairée. Il est aussi régulièrement invoqué par certains perdants, lors des consultations électorales pour dénier aux partis vainqueurs la légitimité de gouverner à leur place.
Une conspiration de politiciens réactionnaires a porté Hitler au pouvoir
Cet argument ressassé n’a qu’un défaut, c’est d’être inexact, comme le rappelle utilement Nicolas Patin, universitaire dans le dernier numéro de la revue Phébé. Les scores électoraux du parti national-socialiste, marginaux dans les années vingt, ont certes décollé à partir de 1930, en raison de la crise économique, culminant à 37 % aux élections de juillet 1932. Mais lorsque Hitler fut désigné chancelier par le vieux président Hindenburg, en janvier 1933, son parti venait de perdre une bonne partie de ses électeurs. Aux élections de novembre 32, il était retombé à 33 %. Ce ne sont donc pas "les électeurs" qui ont porté Hitler au pouvoir, mais une conspiration de politiciens réactionnaires qui s’imaginaient utiliser cet agitateur démagogue, qu’ils méprisaient, pour mater les forces de gauche.
C’est ce qui ressort du livre de Benjamin Carter Hett, The Death of Democracy. Hitler’s Rise to Power and the Downfall of the Weimar Republic. La résistible ascension d’Hitler au pouvoir a déjà été décrite bien des fois, mais Timothy Snyder estime qu’il apporte des lumières nouvelles qui lui donnent une grande actualité.
Pour une fois, J. Attali ne dit pas de connerie :
" La fourmi par haine du cafard vota pour l'insecticide : ils furent tous anéantis, même le grillon qui s'était abstenu "
Daniel Schneidermann est un coeur pur. Quand il voit le mal, il le dénonce. Et le mal, il sait le voir. Il passe son temps à scruter tous ces médias qui ont décidé une fois pour toutes que s'appeler Le Pen, c'est être ontologiquement d'extrême-droite.
Et puis, mettons-nous à sa place et à celle de tous ceux qui font un usage aussi peu modéré de cette notion. Où dont trouveraient-ils un concept aussi efficace pour obtenir à tout coup une victoire qui, pour bien d'autres raisons, leur convient.
Jeanel, plébiscité aujourd'hui sur ce forum, a parfaitement mis en évidence les points de comparaison qui caractérisent l'absurdité profonde de cet argumentaire.
à quoi ils jouent, exactement ?
qu'ils ferment tous leurs gueules !
c'est pas eux qui vont devoir subir les conséquences concrètes au quotidien de cette élection de merde
à part ça, il pleut enfin, le jardin se délecte ^^
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
C'est l'histoire d'un naufrage. Celui d'une pseudo gauche qui, à la première secousse, en l'occurrence la confusion profonde entre laïcité et racisme, dévoile soudain son visage hideux et rabougri...
On en a quelques spécimens ici même. Et c'est vraiment pas beau à voir !
La menace fasciste vient souvent avec un bruit de pantoufles !:!: c'est ce qui la rend convenable au premier abord.. Lire le livre de S. Haffner , l'histoire d'un allemand : ancien juriste, exilé en Angleterre très vite pendant la montée du fascisme, devenu journaliste , il a écrit plusieurs livres là dessus en décortiquant la façon de vivre et de traiter les événements par le citoyen dans son pays. à ce moment là. Il faut mentionner le ton sur lequel sont dits les discours des libéraux de tous pays : une sorte de "mélopée" qui se répète. Mme Thatcher avait le don d'endormir les audiences... Comme le serpent Kaa du Livre de la Jungle !!! Discours non "incarnés", hors corps, avec parfois quelques montées d'octave qui restent cantonnées dans la tête, le mental, où l'on ne sent pas un socle de vécu physique , à l'opposé de J L Mélenchon, très présent !!! Chez les autres, on a l'impression d'écouter un gentil délire qui répète un mantra, comme une berceuse" par moment, dans laquelle, il n'y aurait pas raison de douter, d'avoir peur, ce qui serait contre productif par contraste avec la politique féroce mise en application. La phase hypnotique fait mouche à tous les coups , préparant les effluves de la fosse à purin qui s'ouvre à nouveau...
Qu’est-ce qui est le plus fautif, confondre, comme Gauchet, UDR et RPR (même politique, même personnel, juste le nom qui change) ou taire, comme le Maninaute, que de Gaulle a amnistié les responsables des tortures et des crimes de guerre en Algérie, qu’il a fermé les yeux sur les réseaux d’exfiltration des militants OAS vers l’Argentine, créé le S.A.C. et institué la barbouzerie ?
D.S. a raison de dénoncer « l’accommodement épuisé » à la xénophobie et au racisme du R.N. Mais il serait bien plus crédible s’il rappelait que Darmanin a jugé MLP trop « molle » en ce domaine ; s’il rappelait surtout que Macron a fait montre d’un racisme crasse contre les pauvres et les faibles et qu’il a utilisé les « forces de l’ordre » contre les manifestants avec la même violence que les faisceaux de Mussolini.
Qui sont les plus pitoyables, les « intellectuels » à la Onfray ou Gauchet ou ceux qui après avoir régulièrement dénoncé les violences policières, l’intimidation des journalistes, la casse sociale, la confiscation du pouvoir… ceux qui criaient «vous ne confinerez pas ma colère ! » et qui en appellent aujourd’hui à reconduire pour cinq ans celui qui les a tant maltraités ?
quand on voit que Mélenchon nous dit qu'il veut être premier ministre "peu importe" le président on se dit que le pays entier a fondu un plomb là. (enfin il a dit "c'est assez secondaire" ce qui reviens au même; merci à Nassira El Moaddem de le raporter). ça commence à se voir un peu trop la drague des confus et de l'éléctorat FN, si c'est ça votre super gauche antifasciste...
Et encore on parle d'une FI purgée de son aile souverainiste par rapport à 2017; qu'est ce que ça aurait été.
Programme du RN:
"Mettre fin au regroupement familial, supprimer le droit du sol et limiter la naturalisation. Réserver les aides sociales aux Français. Assurer la priorité nationale d’accès au logement social et à l’emploi."
Non non mais ça va, tant que ça n'est pas affiché sous une croix gammée, tant que ça n'est pas hurlé avec le bras en l'air, ça n'est pas d'extrême droite...
Oui Jean-Luc Mélenchon peut-être élu Premier Ministre, si nous votons pour des candidatures insoumises aux Législatives. ainsi une cohabitation s'imposera et peu importe qui de Macron ou Le Pen devra suivre le gouvernement social et écologique de l'Union Populaire (Samuel Grzybowski).
Coexister pour mieux gouverner ensemble. Ce type est une buse.
En réponse à la question de chute de Daniel, je vais emprunter à Pier Paolo Pasolini "qui voit dans la culture de masse, et en premier lieu la télévision (les médias), la source de l’uniformisation du peuple et de son adhésion au fascisme de consommation".
Autre citation: "les hauts dirigeants de la télé ont créé autour d’eux une chaîne infinie de l’omerta car, en ayant conquis, par la violence, l’opinion publique, ils ont également entraîné dans leur dessein criminel tous ceux qui sont contraints de tenir compte de cette opinion publique : par exemple, les journalistes, les directeurs d’hebdomadaires et de quotidiens, etc.
Une petite dernière: « Tant que tous, bourgeois et ouvriers, s’amasseront devant leur téléviseur pour se laisser humilier de cette façon, il ne nous restera que l’impuissance du désespoir. »
Donc, pour répondre à la question du jour de Daniel, le nom de ce système médiatique qui produit et promeut le fascisme, c'est " fascisme".
Et non, Marine Le Pen et Zemmour n'en sont pas les seuls propriétaires. Ils sont en revanche les seuls à revendiquer un modèle de société fasciste, sans le nommer ainsi puisque la sémantique est connotée négativement (sont pas fous, non plus). Ce que ne fait pas surtout pas Macron qui, lui, se contente d'utiliser les outils méthodes du fascisme pour nous imposer aux forceps une société néolibérale qui n'est que la version 3.0 du fascisme historique d'antan. Un fascisme moderne, plate-formisé qui ubérise les "gens qui ne sont rien" et numérise leurs existences qui coûtent "un pognon de dingue" dans des métarverses payables en crypto-monnaie.
Après quoi, on peut toujours se rassurer à peu de frais en si disant que le néolibéralisme, c'est moins pire que le fascisme, juste parce que ça s'appelle autrement et suivant cette logique, se dire que Macron c'est mieux que Le Pen. Ouais, on peut faire ça et d'ailleurs, c'est qu'on fait tous les 5 ans et voyez donc, ça marche EnMarche !
Et sinon, j'ai adoré, vraiment, la définition de l'extrême droite (le string pudique pour ne pas endosser le mot "fascisme") donnée par Onfray: A chaque item cité, je revivais les temps forts de ces 5 années de macronie ou, plus loin mais tout aussi prégnantes dans ma mémoire, les années Sarkozy avec Guéant et autres lugubres de sa clique.
Mais qu'on se rassure: dimanche, les Français vont encore une fois s'éviter le pire e et s'offrir encore 5 ans d'hypocrisie.
J'en entends déjà certains en mode gnagnagna, "nous, on est pas fascistes, on vote pas pour les fachos qui disent qu'ils le sont, on est des gens sérieux, on vote pour celui qui dit pas qu'il l'est".
Sur ce, à vos urnes, citoyens !
À Gauchet, qui lui aussi "fait de l'histoire", Le Pen rappelle plutôt "furieusement" le De Gaulle des débuts de la Ve République. "On trouverait dans le RPR du premier gaullisme des gens plus à droite qu'elle", insiste Gauchet, qui n'a pas dû retenir que le "RPR" chiraquien est né dans les années 1970, bien après la mort de De Gaulle. Sans doute le respectable philosophe pense-t-il que De Gaulle avait lui aussi inscrit à son catalogue la préférence nationale.
Maurice Gauchet n'a pas complètement tort: c'est vrai qu'il y avait à l'UDR des gens d'extrême droite, et De Gaulle lui-même était proche de l'extrême droite maurassienne avant la seconde guerre mondiale, il était bien raciste (comme beaucoup d'hommes de son temps), il est revenu au pouvoir grace à un coup d'état militaire, etc.
Si la comparaison avec de Gaulle choque, c'est surtout parce que les Français ne retiennent de De Gaulle que sa partie "lumineuse", et pas la part "sombre" du personnage. Marine Le Pen peut être comparée à cette face "sombre", mais elle n'a aucune des qualités de la face "lumineuse" de De Gaulle.
De Gaulle était de droite, incontestablement.
Mais De Gaulle avait une haute estime de lui-même. Ça l'a sauvé de passer pour un sale con d'autocrate.
Bonne idée de faire un billet sur ce sujet, moi-même je suis tombée de ma chaise quand je les ai entendu l'un tant que l'autre expliquer qu'en fait "non Le Pen n'est pas d'extrême droite", séparent la fille du père, alors qu'en fait celle-ci est tout à fait dans la même ligne que son père, simplement elle n'emploie pas le même vocabulaire.
de Onfray je ne suis pas surprise,par contre de la part de Gauchet j'ai trouvé ça choquant : il démystifie ce que pourrait être un vote Le Pen, vote qui pourrait séduire un tas de gens qui ne voient pas dans le programme, exposé d'une manière simpliste par la fille, qui ne parle jamais non plus, pas plus que les médias d'ailleurs, de quel genre de personnes elle a dans "sa bande".
He oui! Nous vivons " une époque formidable "
où les mots sont vidés de leur sens, par la faible exigence des médias et des "maîtres à penser " plus ou moins conscients. Ainsi s'installe la confusion chez des citoyens déroutés, plus faciles à manipuler . Une grande redéfinition des termes utilisés en politique s'impose.
Valait mieux Bfm pour le coup, et écouter un autre vieux (qu'a pas vrillé, lui)
https://mobile.twitter.com/JLMelenchon/status/1516468769044025352
Et d'autres extraits sous #Melenchon1erMinistre
Méluche est retourné au turbin, et avec une équipe qui a fait ses preuves à l'assemblée déjà (ce qui n'était pas le cas en 2017).
Tout faire pour avoir une cohabitation, c'est la seule planche de salut qui nous reste là... si on ne veut pas continuer à foncer dans le mur de la cata écologique.
Je suis étonnée que votre chronique ne rappelle pas l’émission d’Asi avec Édouard Louis et Aude Lancelin : « Néoréacs : avant, ils avaient honte de leur pulsions ».
(Tout petit extrait du résumé : Edouard Louis raconte pourquoi il a eu envie d'écrire cette tribune... et comment un passage où il mentionne "les Gauchet, Onfray, Finkielkraut, Debray" a été coupé par Le Monde. »)
En France sous la 5ème république, gouverne qui a une majorité à l'assemblée nationale. L'élection la plus importante n'est donc PAS l'élection présidentielle, mais les élections législatives. Cette invisibilisation des législatives fait partie de l'escamotage médiatique de la démocratie. Je n'ai toujours vu aucun sondage pour une élection qui aura lieu dans maximum 2 mois !
La victoire peut encore changer de côté, si vous allez voter en juin !
Ah lala Onfray, mais quel paillasson ! Plus bas que terre, la révérence si appuyée qu'elle effleure le sol. La duplicité de ce type est pathétique, se disant de gauche pour se faire bien voir du peuple et cirant les pompes des fachos pour se faire inviter à table, avec les grands. Qu'est-ce que c'est gros quand même, ça fait mal aux yeux.
C'est bien Michel, tu auras un su-sucre et quand Marine sera au pouvoir, tu auras ta gamelle bien remplie et ton nom gravé dessus. Tant que tu aboies sur les opposants. Maintenant couché !
Au soir du premier tour, je me suis dit "pas moyen qu'on me fasse voter au second tour". Puis, j'ai évolué, je me suis dit que je ne voulais vraiment pas de fasciste à l'Elysée, et que donc je ferais barrage à Le Pen si besoin. Je suis revenu à ce que j'avais fait en 2017 : garder l'oeil sur les sondages en étant prêt à voter Macron, la mort dans l'âme, si nécessaire pour éloigner Le Pen de l'Elysée. Inutile d'augmenter encore la marge de Macron. En 2017, je me suis finalement abstenu, et, avec l'évolution des sondages, je vais probablement faire de même dimanche prochain.
Donc si je comprends bien votre dernière phrase il ne faut plus les inviter aux micros. Aujourd'hui pour moi nous avons le choix entre deux extrêmes droites. Macron est le représentant de l'extrême droite bourgeoise et de ses intérêts financiers qui n'en a rien à faire des petites gens et qui les méprise comme bien de ses sorties le prouve. Puis il y a Marine Le Pen qui représente l'extrême droite populaire (ou populiste comme vous dites) et qui joue sur les craintes des petites gens de voir la vie de plus en plus difficile et l'avenir de plus en plus incertain. Alors quel choix ? Choisir Macron est il appliquera sa politique sans état d'âme et sans opposition car il a tous les pouvoirs dans sa poche : financier, juridique (conseil d'état, conseil constitutionnel ...), politique (assemblée, sénat). Choisir Marine Le Pen elle aura tout le monde contre elle : les partis, les syndicats ... Son seul recours sera le référendum. En conclusion nous sommes dans la m....
Gauchet, Onfray et d'autres n'apportent rien à la réflexion dans cette période troublée. Il s'agit d'une confusion réactionnaire, un naufrage intellectuel pour rester poli. Ils rejoignent bien d'autres "penseurs" passés de la gauche à la droite la plus rance. La liste est trop longue.
MERCI pour avoir épinglé ensemble les deux "intellectuels incontestables" qu'il était temps de... contester, et qui auraient dû l'être déjà depuis longtemps, pour la grossière diversion politique que tente de faire l'un en abusant de sa notoriété et de son verbe logorrhéique, et pour celle, un peu plus subtile, qu'opère l'autre en se campant en analyste incontournable de ce qu'il appelle à chaque détour de phrase le "champ politique", alors que c'est du "champ politicien" qu'il nous parle depuis Sirius. Ouf ! Merci encore. Il était temps !
Et s'ils n'étaient qu'une aide à réfléchir parmi d'autres ...
des idées à mettre en perspective , en regard ,pour se forger une opinion :LA SIENNE PROPRE .
aucun besoin d’adhérer ou de contester dans la seconde à ce qui n'est qu'un point de vue
d'intellectuels avec une grande et indéniable culture .
près du cerveau reptilien , il y a le cortex ..aussi !
faut il partager ses réflexions , à tous les stades avant qu'elles n'aient abouti
et ainsi ajouter au malheur de ce monde ?
Deux questions :
1/ Les US, Monaco, la Belgique (et des dizaines de pays à travers le monde) sont des pays fascistes ?
2/ Le conseil constitutionnel sous le quinquennat de Macron n'a pas été mis au pas ?
Je demande, j'ai l'impression que l'on ne vit pas dans le même monde...
Qu'il n'est d'authentique révolution que de pensée
Gauchet qui eut un jeune temps où il fit libertaire illusion auprès des fondateurs de Socialisme ou Barbarie, et Onfray qui sur le pillage-détournement de l'athéologique pensée de Georges Bataille a bâti son succès, que sont-ils si ce n'est de françaises reproductions de ce qu' on appelait "transformisme" en Italie au début du siècle dernier: cautions abusivement tenues de gauche un temps de la chancelante politique domination qu'on ne dira pas de droite par refus du pléonasme? Et Macron lui-même ne s'est-il pas sur la scène publique d'abord avancé masqué (moins discrètement que Descartes!*) sous le titre-étendard de Révolution?
Cela n'est pas dire que Marx qui, dans son Dix-huit Brumaire rappela l'hégélienne loi de la répétition historique, lui-même y échappa. Car le dialectique emprunt méthodique qu'il fit à celui qu'il finit par déclarer son "maître" ne fut pas sans se payer de ce que politiquement socialisme et communisme devinrent: opportunisme l'un, totalitarisme l'autre.
Aussi bien de révolution n'est-il authentiquement que de pensée. Et que celle-ci soit advenue, nul ne s'ébaubira ici, que j'en attribue à Heidegger le don. D'où la nécessité de renouveler l'étude de son édition. Hors de cela en effet, il n'y a guère, académiquement ou médiatiquement, au mieux que retombées dérobées de ses apports de pensée. L'exemple ici en étant ce terme de déconstruction dont se pare abusivement le créateur d'@si: en l'ingrate absence de reconnaissance de dette à l'égard de Granel à qui le premier nous devons cette traduction, dont Derrida fit florès, des termes Destruktion et Abbau.
* qui eut lui la décence (comme Orwell nous permet de le qualifier) de garder impublié son "larvatus prodeo".
Pffff!Ca va trop vite pour moi , pas le temps de réfléchir .Je vais voter Macron parce que Lepen a le menton en galoche ....
le RN est incontestablement un parti d'extrème droite. Sur ce point Gauchet et Onfray ont tort. Le RN est il pourtant un parti fasciste ? Là je pense qu'il y a une énorme confusion entre le fascisme et un gouvernement d'extrème droite autoritaire. Aux origines, il y a le fascisme italien, qui est le fascisme à l'état pur. Ce sont les chemises noires de Mussolini qui brisaient les grèves ouvrières au service des patrons, avant même la fondation du parti fasciste, avant même l'arrivée de Mussolini au pouvoir. Observons au passage que le fascisme italien ne fut pas raciste avant 1935 et pas antisémite avant 1938, ce qui signifie que le racisme n'est pas forcément un élément constitutif du fascisme. Son élément constitutif c'est la haine de la classe ouvrière organisée. L'arrivée au pouvoir "légale" d'Hitler (selon Schneidermann) est à remettre dans le contexte de l'époque de la crise économique et de l'instabilité politique. Les chemises brunes d'Hitler faisaient régner la terreur dans les villes contre les ouvriers et leurs organisations. C'est là le point commun de tous les fascismes : mettre des milices armées à la disposition des patrons. Quand Hindenburg nomme Hitler chancelier du Reich c'est le signe que la bourgeoisie allemande a choisi la voie du fascisme pour redresser le pays et mettre au pas la classe ouvrière. Ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui en France; la classe capitaliste n'a pas besoin de la solution fasciste car elle n'est absolument pas menacée par la classe ouvrière et ses organisations. La solution Macron est bien plus économique pour elle. Le parti de Marine le Pen n'est pas un parti fasciste aujourd'hui. Bien sûr il pourrait le devenir demain, ou plus vraisemblablement des éléments issus du RN pourraient constituer l'ossature d'un nouveau parti fasciste. Les partisans du RN comme parti fasciste peuvent effectivement citer des cas d'agressions ou de meurtre relevant du fascisme mais ce sont des cas isolés. Rien à voir avec les exactions des chemises brunes ou noires. D'ailleurs une menace fasciste pourrait venir de l'appareil d'Etat lui-même - ce que souvent les dénonciateurs du RN comme fasciste omettent de préciser. L'armée et la police (de Macron) sont dores et déjà gangrenées par l'extrème droite, voire par le fascisme. Le danger est aussi important de ce côté là que du côté FN.
Si nous voulons bien nous préparer aux luttes qui nous attendent, nous devons éviter de tout mélanger. Orban ce n'est pas le fascisme, Trump ce n'est pas le fascisme, Bolsanaro non plus. Ce sont des gouvernements réactionnaires autoritaires et c'est bien assez. Encore une fois le danger fasciste ne se combat pas dans le cadre électoral, mais dans la rue et sur les lieux de travail (Pour un oeil, les deux yeux, pour une dent toute la bouche) tel est le seul programme à mettre en avant.
Qu’est-ce qu’un intellectuel ? Quelqu’un qui se sert de son cerveau pour penser ou quelqu’un qui met son cerveau au service de ses pulsions, ses instincts, ses aigreurs, ses ressentiment, etc… Quelqu’un qui produit une œuvre pour éclairer les tréfonds de la noirceur dite humaine, ou quelqu’un qui se fabrique une réputation de compilateur et de pseudo commentateur des œuvres des autres, qui en tire gloire et erreur sur lui-même ? Quelqu’un qui en impose à citer, et qui prend la pose pour donner des leçons urbi et orbi, ou un imbécile outrecuidant, paradant, poule faisane autosatisfaite? Seul ou quelquefois en basse-cour.
Le philosophe est un être à part, rebelle, taciturne qui pense et crée des concepts.
Les deux dont il s'agit parlent de philosophie, dissèquent , extrapolent en bons agrégés qu'ils sont.
Les médias en ont besoin pour donner une ossature à leurs délires, leur promotion, leur tremplin politique.
Ils sont une cheville de sérieux, de posé, de courtois, de bons mots dispensés avec une assurance digne de MMA.
Alors, sans concepts fondateurs ils fluctuent au gré des courants éditoriaux pour faire juste l'esclandre poli qui fera mousser les dividendes et augmenter le coût des pages publicitaires...
Allez je vais me faire quelques pages d'ecce homo et du gai savoir.
Chez nous in fait un temps de chien et, les gauchers du vallon ils ont frais!
Il y a un gars qui a écrit en 2002 Le rappel à l’ordre, enquête sur les nouveaux réactionnaires.
Je l’avais lu à l’époque et les années passant, même s’il avait été décrié, je ne peux que constater la pertinence de l’auteur.
En même temps, Onfray c'est quand même celui qui avait sorti sur Cnews "On se dit bon, Covid-19, c’est qu’il y en a eu 18 précédemment. On va voir comment ceux-là fonctionnaient". Je serais à sa place j'aurais un peu honte, mais lui non, il est toujours prêt à venir sortir des énormités sur tous les plateaux. C'est surtout un bon client pour le Gorafi :
Il ne faut pas mourir d'épuisement Daniel...
Au bout d'un moment, quand une personne ou un groupe, qui a été à un moment de son existence "de gauche", cesse d'avoir réellement des idées et des convictions "de gauche", il faut arrêter de dire que cette personne ou ce groupe est "de gauche", même si cette personne ou ce groupe continue de s'en réclamer.
Tout le monde a bien le droit de changer d'opinion, d'évoluer dans un sens ou dans l'autre. Mais ce n'est pas une question de liberté d'opinion et d'expression. Il est question ici du sens des mots. "De gauche", même si c'est parfois un peu flou, qu'il y a des marges d'interprétation (on se crèpe suffisamment le chignon "à gauche" pour le savoir), ça veut dire quelque chose, aussi bien théoriquement que par construction historique factuelle.Alors Onfray, "de gauche". Il l'a peut-être effectivement été. Probablement même. L'est-il toujours ?
Quand je pense à tous les bouquins (certes pas récents) de ces deux zouaves que j'ai dans ma bibliothèque ça me flingue, bordel. D'autant plus que je connais une chiée de boomers qui ont été longtemps influencés par lesdits zouaves, et qui ont du mal à s'en détacher malgré leurs lentes dérives respectives.
Comment nommer ce système qui leur ouvre en permanence les micros ? Bourgeois.
La déchéance intellectuelle ? Voilà comment je nommerai cela
Dans le concours qui est le plus facho des 2 :
Celui qui tabasse et mutile les manifestants.
Celui qui gouverne en imposant ses décisions à l'assemblée nationale.
Celui qui dissout le Corps Diplomatique
Celui qui détruit l'hôpital, l'éducation et tout les services publics.
Celui qui laisse l’info dans les mains de ses copains milliardaires.
Celui qui méprise le peuple qu'il gouverne.
Bref la facho ou le fascitoide.
Un système fermé à double tour qui permet aux puissants de se maintenir au pouvoir encore et encore..
Après les nouveaux philosophes (Finkielkraut, BHL, Bruckner, il y en d'autres mais j'ai pas le temps de chercher), voici les néo-philosophes qui vont un peu plus loin vers l'aveuglement.
Je vais finir par penser qu'un philosophe en cour est un philosophe qui présente son aveuglement comme le summum de la lucidité.
J'aimais bien Onfray, avant, du temps du " Traité d'athéologie " ( 2005 ), Mais c'était avant !
Depuis, il " brûle d'expliquer aux autres ce qu'il n'a pas compris , lui-même ".
En fait, il fait du commerce, il vend les idées des autres. Et quand j' écris " idées ", j'exagère beaucoup.
Le FN (et donc sa représentante MLP) est sans aucun doute d'extrême-droite. Faut vraiment pas y voir bien clair pour le contester. Et si la qualification de "fasciste" pourrait prêter à débat au sens académique, ce qui est sûr c'est qu'elle n'en est vraiment pas loin, quand bien même on ne l'y classe pas (relire le fascisme éternel d'Umberto Eco).
Par contre faut vraiment arrêter avec ces histoires de fascistes la démocratie l’élection toussa. Historiquement les victoires électorales des partis fascistes et assimilés l'ont été dans des contextes de violences de rues dont on se rapproche dangereusement dans la France de 2022, mais dans laquelle nous ne sommes pas encore complètement. Faut arrêter de fantasmer le nazisme mais plutôt regarder du côté aussi bien de Trump que de Orban (et ça ne fait pas envie ...)
Quand au fait d'objecter l'aspect gélatnieux du fascisme (qui contribue à rendre sa définition précise délicate), alors on ne peut pas opposer directement le FN et LREM sous cet auspice là. Ce serait faire un double standard.
Si on prend au sérieux la menace fasciste venant du FN (et l'on se doit de le faire), nonobstant le fait que les milices FN ne font pas la chasse aux communistes dans les rues, alors l'on se doit prendre au sérieux la menace fasciste de LREM avec son scientisme technocratique qui pourrait tout à fait lui aussi refuser de lâcher le pouvoir, non pas par la force de la répression physique, mais par moultes pirouettes constitutionnalistes (avec le soutient tout à fait "pacifique" de la majeure partie de la classe politico-médiatique).
Il est clair pour moi que la menace venant du FN est plus grande que celle venant de LREM, quand bien même cette dernière nous ait déjà fait la démonstration de toute sa saloperie durant les 5 années qui viennent de s'écouler. Et donc d'un point de vue purement froid et stratégique, il faut mettre un bulletin EM dans l'urne dimanche. Point.
Mais prenons bien garde à ne pas négliger la menace fasciste pour l'instant indirecte mais qui pourrait très bien se solidifier à l'avenir de la part de la bourgeoisie conservatiste bon teint.
Escrocs de la pensée.
Les cons vivants me paraissent plus intelligents que des intellectuels presque morts....
Merci beaucoup pour cette chronique (malgré les quelques coquilles).
Le mot qui me vient immédiatement à l'esprit est "épuisement".
Nous sommes épuisés, le système électoral est épuisé, et surtout, la "gauche" des quatre dernière décennies est épuisée, la source est tarie.
Nous avons soif et faim et d'autres puits, d'autres champs existent. Dans cinq ans peut-être, nous serons revenus de cet épuisement, la vitalité nous aura regagnés.
Espérons.