Gilets jaunes : "On veut montrer que la foule est hystérique, sauvage, barbare"
Attention, ne pas confondre ! Il y aurait d'un côté les "vrais" Gilets jaunes, ceux des fins de mois impossibles et des problèmes de pouvoir d'achat, et de l'autre côté les casseurs, les pillards, les incendiaires. Telle a été, tout au long des quatre premiers actes du mouvement des Gilets jaunes le discours médiatique et politique dominant. Que vaut cette distinction en 2018, et que vaut-elle en regard de tous les mouvements insurrectionnels, petits et grands, dont notre Histoire est jalonnée, en remontant à mai 68 et pourquoi pas aussi à la Révolution française ? Questions posées à nos trois invités : Isabelle Sommier, sociologue spécialiste des mouvements sociaux et de la violence politique ; Gérard Bras, philosophe, auteur des "Voies du peuple" (Ed. Amsterdam, 2017) ; et Ludivine Bantigny, historienne spécialiste notamment de mai 68.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Quand Ludivine Brantigny parle de "découpage" de l'information, elle ne croit pas si bien dire...
Le reportage qui montre les casseurs a tout de même une caractéristique particulière : on n'y voit aucun policier, pas de CRS, pas de BAC, rien.
Tandis qu(...)
Une (autre) remarque me vient à l'esprit. On connait votre capacité proverbiale à illustrer en temps réel les propos de vos invités. Avec Chaplin, vous avez assuré encore une fois, bravo. Mais vous ne mettez jamais de crédit images dans vos(...)
Merci pour l'émission.
Pourquoi parlez-vous de 10/12 milliards euros alors que vous-même vous n'en savez rien. Macron-hollande ne raconte que des histoires et réprime le peuple et la jeunesse de ce pays ! Merci à Madame l'historienne de 1968 qui vous (...)
Derniers commentaires
Pour votre petit Noël, en accès libre sur là-bas si j’y suis, l’entretien de Daniel Mermet avec Juan Branco - Durée : 41 :28
https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/Juan-Branco-desosse-Macron
Et pour ceux qui aurait loupé : corruption, maladie de la France – Anticor sur Thinkerview - Durée 1:04:32, séance de rattrapage :
hors-sujet;
j'ai vu ce post de l'Action Française qui cite le comité invisible (dont Hazan dit qu'il a pas de problème avec l'extreme-droite);
et je crois que j'ai pris ma décision; j'émigre en Terre Adélie. ya plus aucun espoir.
Rolala j'en peut plus de ces intellos propres sur eux qui justifient, relativise, euphémise la violence.... donc comme ça je vais pouvoir me faire des sensation forte en cassant tout comme n'importe quel hooligan, je vais pouvoir piquer de fringues des chaussures ou de iphone... et grace à eux j'aurai la conscience tranquille car il m'expliqueront que je suis une pauvre victime du système qui est bien plus violent que moi.
Quel insulte vis à vis de l'immense majorité des gens qui revendiquent et se révolte sans se conduire comme des racailles, ce sont des idiots inefficaces c'est ça ?
Par ailleurs ils se plantent complètement la réussite d'un mouvement c'est le rapport de force, et la violence est rarement une preuve de force. Moi je pense qu'au contraire la violence à tué dans l'oeuf une mobilisation qui aurait pu être beaucoup plus forte et aurait été beaucoup plus loin. Le clé qui a fait chanceler le gouvernement ce n'est pas la violence ce sont les sondages qui ont montré qu'il bénéficiait du soutient de la population. Mais maintenant que Macron a laché des trucs et que les manifs restent violente, l'opinion est en train de se retourner ce qui signe la fin de la récré....
Merci pour l'émission. J'ai trouvé les interventions d'Isabelle Sommier particulièrement pertinentes (notamment celles concernant l'économie morale qui est un des moteurs de la mobilisation).
Les propos de Gérard Bras (la comparaison avec les Temps Moderne est hors-sujet...) et de Ludivine Bantigny m'ont moins convaincu. Ils m'ont souvent paru vouloir "plaquer" leur propre agenda politique (de gauche, que je partage en grande partie) sur un mouvement moins homogène que ce qu'ils suggèrent. Ce qui amène à quelques raccourcis ou contradictions:
- Le fait de séparer les "casseurs" des "gilets jaunes" me parait de la part des médias davantage une manière de protéger ces derniers et maintenir une image positive du mouvement que de l'enfoncer. Depuis le départ, l'attitude des médias est d'ailleurs beaucoup plus ambivalente que ce qui en est dit dans l'émission.
- A propos des violences, L. Bantigny, quand il s'agit de critiquer leur surexposition médiatique, soutient dans un premier temps que ce sont les provocations policières qui les motivent, puis quelques minutes plus tard, quand un "casseur" revendique son usage sans faire référence à l'agression policière, qu'il s'agit d'une stratégie consciente de rapport de force en vue d'obtenir gain de cause auprès du pouvoir...
- L. Bantigny sélectionne et interprète ce qui l'arrange dans les propos de "casseurs" recueillis par les journalistes: ainsi quand le jeune homme dit "il n'y a pas d'idée", ses mots ne sont pas pris au sérieux, par l'historienne, alors qu'ils le sont dès qu'il articule un début de programme stratégique. En gros il faut parfois écouter ce que disent les manifestants, mais parfois la reformuler leur pensée parce qu'ils ne disent pas réellement ce qu'ils pensent. Toujours quand ça correspond à ce qu'on a envie d'entendre.
- - Sur la place des femmes, ça manque aussi de nuance. Certes les femmes sont particulièrement visibles, mais il faudrait aussi faire des enquêtes plus fines, à l'échelle des ronds-points, pour voir si cela ne cache pas une division du travail militant. De fait ceux qui "tiennent" les ronds-points semblent être souvent des hommes jouant sur leur virilité.
- - Dire que la dimension identitaire était totalement absente me paraît exagéré: il y a aussi dans ce mouvement une défense d'un mode de vie (la voiture, la maison, le 90 à l'heure...), d'une forme d'entre-soi, en opposition à d'autres catégories (les bobos constamment décriés, parfois les immigrés…).
- - Quant à la suppression de l'ISF sur laquelle insiste Bantigny, si elle s'est imposée assez rapidement (merci LFI aussi), elle n'était pas au départ des revendications. Elle a depuis une semaine plutôt reculé, j'ai l'impression… L'attitude de nombreux GJ vis-à-vis de l'Etat est aussi assez problématique d'un point de vue de gauche (l'idée du "racket d'Etat", une défense assez discrète des services publics). Quand des élites sont dénoncées, ce sont d'abord les élites d'Etat (élus, hauts-fonctionnaires), bien davantage que les élites économiques (le MEDEF me paraît assez épargné dans l'affaire). La distinction que M. Larrère avait faite entre mouvement de producteurs et mouvement de consommateurs me parait ici bien plus pertinente.
- - Du point de vue institutionnel, s'il y a bien, comme dit L. Bantigny, des expérimentations très positives (l'assemblée de Commercy est souvent reprise comme exemple dans les médias), l'insistance sur le référendum d'initiative populaire ne me paraît pas spécialement émancipateur et l'idée même de referendum plutôt marquée à droite (voire à l'extrême-droite). La démocratie participative a d'autres richesses à proposer.
Cela ne résume pas ce que sont les GJ, bien sûr, mais à vouloir nier ces dimensions très présentes au sein du mouvement, il me semble qu'on décrit un mouvement rêvé (populaire, inclusif, égalitariste) plutôt que le mouvement réel (beaucoup plus divers) et qu'on se prépare surtout une gueule de bois au prochaines consultations électorale.
Gunthert 'n'a rien à dire sur les Gilets Jaunes pour @si. Rendez-nous Korkos!
Ici, sur Twitter, une journaliste de BFMTV s'indigne que Ludivine Bantigny ait dit que "les journalistes" gagnaient entre 15 et 60 000€ mensuels, faisant semblant de ne pas comprendre que Bantigny parlait des éditocrates présents sur le plateau et pas de l'ensemble des journalistes, précaires et pigistes compris.
Et ça s'étonne que la profession soit détestée...
Une question qui n'a pas été abordée, à propos de l'émission Quotidien et des interviews de personnes qui ont participé à la casse des boutiques ou ont récupéré des objets dans la rue (des chaussures), c'est que ceux et surtout celles qui sont filmées apparaissent à visage découvert. Or ces images peuvent servir de preuves à la police (on sait qu'il y a tout un travail d'identification après coup à partir des images de vidéo-surveillance) pour enclencher des poursuites par le parquet. Autrement dit en diffusant ces images, Canal + agit comme un auxiliaire de police puisqu'elle n'a pas pris la précaution de flouter les visages. Ce qui est frappant aussi, c'est que les manifestants masculins ont presque tous le visage masqué, ce qui n'est pas le cas de deux femmes (si ma mémoire est bonne).
Il serait intéressant d'enquêter sur la femme qui a pris les chaussures pour savoir si elle a eu des ennuis judiciaires. Quand on voit les condamnations qui sont tombées au TGI de Paris sur les manifestants cueillis dans leurs voiture avant même d'avoir pu manifester, on peut s'inquiéter du sort réservé à cette jeune femme.
La même question s'est posée en d'autres termes pour la vidéo des jeunes de Mantes-la-Jolie, filmés à genoux par un policier qui s'est empressé de diffuser son trophée sur les réseaux sociaux. Ici aussi les visages sont à découvert, ce qui enfreint la loi concernant la protection des mineurs. Des actions en justice contre le policier vont probablement être lancées.
Presque à la fin:
Couper les jarrets des chevaux... carrément déconseillé aujourd'hui, je pense. Difficile d'imaginer que ça a pu être un mode de lutte... pauvre bêtes, qui ne sont pour rien dans nos histoires.
À 1h05:
Montrer les bagnoles qui flambent: c'est fait pour faire peur aux uns... et pour exciter les autres. Contradiction? Peut être pas: s'il s'agit de cliver, c'est au contraire tout à fait pertinent. Ce qui se révèle moins pertinent (mais comment le prévoir) c'est que la ligne de démarcation entre violents et non violents semble se déplacer.
Il y a ceux qui disent "regardez plutôt la violence sociale, bien plus nuisible". Ceux qui disent "quand il y a de la casse, on se fait plus vite prendre en considération". Ceux qui disent (comme à NDDL) "on est pour un combat légaliste, mais on sait que sans les zadistes on aurait déjà été évacués". Ceux qui disent "et pourquoi pas cogner, ya que ça qui leur fait peur."
C'est à dire que, même pour des gens paisibles, la violence est en train de perdre sa couleur diabolique. Ce qui n'était certes pas le but.
À 38mn:
Les "représentants" de mai 68 étaient soit auto-désignés, soit désignés par les médias qui ont "fait leur marché" parmi les plus visibles. Ensuite, il y a eu les leaders syndicaux. Puis les chefs de partis politiques.
Simplement, à ce moment là, nous étions trop peu expérimentés pour comprendre qu'ils allaient tous plus ou moins nous trahir, pas assez sûrs de nous pour penser que nous pouvions nous en passer, pas assez teigneux pour les désavouer aussi fortement que le font aujourd'hui les gilets jaunes.
Je ne vois pas ce qui empêche de considérer que le mouvement est plus fortement représenté par ses revendications que par des individus. Sauf si on espère que les individus vont négocier les revendications à la baisse, voire à presque rien.
Je rappelle que les 35% d'augmentation du Smig, qui ont paru énorme à l'époque, ont été largement écornés par une inflation assez considérable. J'ai dû arrêter mes études à ce moment là, parce que ma bourse... n'avait pas augmenté de 35%. Pour les autres avancées? Mon diplôme a été revu à la baisse, j'ai dû plus tard faire deux années supplémentaires pour en avoir l'équivalence.
Très intéressant passage sur la crise du système représentatif de nos démocraties. On pourrait presque faire une émission entière sur ce problème : la démocratie limitée à la représentation (les "mandats souverains" comme les appelle Gérard Bras). Ce dernier rappelle à juste titre que la démocratie, c'est aussi la garantie du droit à manifester (à s'opposer, contester, critiquer) et la participation des citoyens à l'élaboration des lois et des décisions.
Or, on voit bien que de tout temps, et toujours aujourd'hui, même dans les partis politiques (ou les syndicats) qui se disent les plus progressistes (les plus "démocrates"), la parole est confisquée par une élite "aristocratique" qui s'estime plus légitime à s'exprimer au nom de la base. Parole confisquée, contestation réprimée, mandats souverains : les partis ne font que conforter la crise de représentativité de par leur fonctionnement. Il n'y a donc pas vraiment d'espoir que cela change.
Et c'est sans doute ce qu'exprime l'obsession des journalistes, éditorialistes, politiques, pour que le mouvement des "gilets jaunes" se structure enfin, et se donne des vrais porte-parole : canaliser, pour mieux étouffer.
Intéressante émission.
Cependant avec mention "Sous réserve"
Un certain malaise tout du long: où était "l'objet non personnifié hors cadre & hors champs" du récit ?
Et hors plateau...
Un peu de démago-gogo bête et méchante assumée.
Axiomes de base:
A) Un intellectuel ne sachant pas planter un clou me gonfle.
B) Quand Ludivine Bantigny cause du Chiapas et de son mode de fonctionnement le temps s'arrête paf.
Elle est en train de nous décrire l'organisation d'un kibboutz -début années 1940/50 aux années 1980 fin du modèle- sans y penser.
Et je roule parterre de rire, tout en espérant, évidemment, longue vie et réussite au Chiapas.
C) Les manifs avec gendarmes à cheval et frappant du plat du sabre?
Bôahf, très courant à Bruxelles dans les années 1960/70!
Perso, manifs contre la guerre du Vietnam -aïe ouille pas sur la tête- puis manifs contre la loi VDB (équivalent Debré/sursit) -aïe ouille pas sur la tête- et n'importe quelle manif sur le "Tracé Royal" -aïe ouille pas sur la tête !!!
Monsieur Gérard Bras semblait pourtant fasciné...aïe ouille pas sur la tête.
Bref, intéressant mais sous réserve.
"Une prothèse dont il ne saura pas quoi faire"
Possible que ça se retrouve en "déco" dans sa chambre ou son appart, pour faire rigoler les copains et lui donner l'occasion de raconter cette journée historique, j'y étais et voilà mon butin, avec le zeste d'auto-dérision qui met à l'abri des sarcasmes.
Excellente émission. Merci!
À 14 mn: Moi, ce qui m'étonne, ce sont ces manifestants qui témoignent à visage découvert ou à peine couvert. Est-ce que ça témoigne de leur naïveté politique? Ou bien la colère est-elle arrivée au niveau où on se moque de la prudence?
Concernant la référence à "envoyé spécial" , le discours du psychanalyste en fauteuil à la fin était pour le moins gratiné !
Ludivine Bantigny ne s'est jamais posé la question que la visibilité des femmes dans ce mouvement est peut être due au fait qu'elles rangent au placard leur "identité" et "préoccupations" propre à leur identité de femmes pour contribuer à une lutte d'intérêt générale?
J'ai vu cette dame chez Taddéï et je crois que c'est une grande fan de la convergence des luttes; ne s'est elle pas posé la question qu'à force d'atomiser toute classe en autant de stéréotypes(terme d'ingénierie sociale)que faire se peut, on finit par aboutir à la divergence des luttes?
Vous réinviterez probablement cette dame qui pense que c'est en "racisant" la population qu'on va faire une société plus égalitaire(ce qui consiste plus ou moins à conforté une partie de la population dans une rente mémorielle et faisant culpabiliser la seconde, jdcjdr).
Je ferais remarquer à cette "extrême gauche du capital" qui n'a comme seul génie de reprendre tous les travaux des universitaires américains, qu'il existe un nombre non négligeable de milliardaire afro-américains par exemple, et que la société américaine ne s'en porte pas mieux(et n'allez pas voir Trump comme une cause à tout ça; moi même il m'horripile, mais force est de constater qu'il est pas particulièrement honnis chez les afro-américains et qu'on pourrait même rajouter que Kayne West a été un de ses soutiens... dont acte). Le problème est ailleurs m'est avis.
Quoiqu'il en soit, les femmes était là en 68; les femmes sont là dans le mouvement des gilets jaunes et ce sont des "beaufs", qui à mon avis ne lisent pas les intellectuelles féministes bourgeoises ou les universitaires, qui ont réussi cette convergence des luttes dont vous et d'autres vous réclamez(mais le souhaitez vous réellement :D diviser pour mieux régner comme vous dîtes?).
BRAVO DE PRÉCISER LES MESURES D'UN DICTATEUR QUI CE DIT DÉMOCRATE !!!
Une (autre) remarque me vient à l'esprit. On connait votre capacité proverbiale à illustrer en temps réel les propos de vos invités. Avec Chaplin, vous avez assuré encore une fois, bravo. Mais vous ne mettez jamais de crédit images dans vos génériques (d'ailleurs, pas de générique du tout...). C'est très bien, d'être pro de Google Image et YouTube (dire ceci ne minimise pas votre talent de réactivité!), mais c'est dingue quand on y pense, que vous, @si, vous contentiez d'y piocher en mode prédation libérale, sans créditer, au moins en post-prod, puisque vous n'êtes pas en direct! Franchement il y a un truc problématique, pas en accord avec vos principes, je trouve. Qu'en pensez vous ?
Merci pour l'émission, visionnage en cours, passionnant.
Juste envie de deux remarques : une caresse et une pique
La première, c'est que le long dégagement sur l'aspect artificiel qu'il y a à disjoindre casseurs et "gentils" manifestants me semble avoir déjà été vu, et d'une certaine manière prévu, et synthétisé en quelques mots dans une chronique d'un certain matinaute clairvoyant il y a quelques mois.
En revanche, prendre pour argent comptant ce qui est dit dans le microtroitoir de quotidien sans un mot de prudence sur la véracité des affirmations des interviewés me parait super léger. Le gars avec sont foulard bleu blanc rouge et son copain en bomber bordeaux avec sa coupe proprette mettent mon radar à fafs en alerte rouge, et leur discours stéréotypé me semble questionable. Idem, la femme qui transpire pas la misère, qui est super heureuse d'en profiter et qui se raccroche aux branches en expliquant que son 38 de dame c'est pour sa gamine : euh comment dire? Je délire peut-être, je suis le premier à reconnaitre que je spécule, mais en fait je pousse le bouchon pour dire que si on s'arrête sur les images et sur les narrations médiatiques, on a le devoir d'un peu de sang-froid face à de tels témoignages un peu zarbi, non ?
Merci pour cette émission néanmoins, très riche
Come toujours une émission très intéressante avec une intervenante passionnante(je parle de l'historienne),mais,il y a un mais pour moi important:OU SONT LES GILETS JAUINES ?Sont-ils considérés comme pas assez subtils pour venir parler sur ce plateau?
Les journalistes de Bfm aiment les gros salaires et les grenades tnt ! Soyez responsable ne regardez plus cette tvhaine
Merci pour l'émission.
Pourquoi parlez-vous de 10/12 milliards euros alors que vous-même vous n'en savez rien. Macron-hollande ne raconte que des histoires et réprime le peuple et la jeunesse de ce pays ! Merci à Madame l'historienne de 1968 qui vous a donné une bonne leçon !!!
Tout le long de l'émission, concernant la violence j'ai pensé à "la longue patience du peuple" si magnifiquement évoqué en 2012 par l'histoire Sophie Wahnich lors d'un visite à la librairie des Tropiques
http://www.librairie-tropiques.fr/article-1792-sophie-wahnich-la-raison-sensible-dans-l-histoire-112802323.html
Émission qui mérite d'être reconnue comme d'utilité publique ! Bravo , tous vos intervenants étaient passionnants.
Très très belle émission, pleine d'intelligence.... Avec c'est si rare y compris sur @si une part féminine avec une juste représentation.
Quand Ludivine Brantigny parle de "découpage" de l'information, elle ne croit pas si bien dire...
Le reportage qui montre les casseurs a tout de même une caractéristique particulière : on n'y voit aucun policier, pas de CRS, pas de BAC, rien.
Tandis que le cortège principal, pacifique, qui se contente de chanter des slogans revendicatifs, et d'être le plus gros possible, se retrouve encerclé, sans issue, et se fait d'abord gazé sans raison. Puis tirs de flashballs, y compris sur les secouristes, grenades de désencerclement qui blesse violemment. Des personnes perdent un oeil, sont dans le coma. Et dans ce cortège principale, les gilets jaunes protègent les boutiques des quelques pilleurs en leur sein, les repoussent.
Le décalage entre les deux traitements est tout de même spectaculaire : cortège de l'étoile soumis à des provocations poussant à la violence, et casseurs laissés en roule libre sans aucune répression efficace.