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"Grâce à mon anonymat, ma parole est plus crédible"
Tout l'été, @rrêt sur images raconte comment internet a changé l'info.
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Très bonne émission qui en ce jour du vote au sénat pour censurer sans jugement judiciaire internet et surveiller les internautes qui dérangent et les lanceurs d'alerte remet en relief l'importance des blogs et sites de réinformation derniers espaces de liberté qui risquent hélas maintenant de disparaitre !
La Hadopi obtient la suspension du blog de Maître Eolas !
http://www.numerama.com/magazine/18445-la-hadopi-obtient-la-suspension-du-blog-de-maitre-eolas.html
http://www.numerama.com/magazine/18445-la-hadopi-obtient-la-suspension-du-blog-de-maitre-eolas.html
?!
J'espere que c'est un poisson d'avril !
J'espere que c'est un poisson d'avril !
Bien sûr que c'est un poisson d'avril.
"ISBN-13: 978-2246734017" est-il encore indiqué, en Comic Sans MS, fameuse police d'écriture dont le sérieux n'est plus à prouver."
Maître Eolas doit bouillir à la lecture de cet article du Monde : "Alliot-Marie ordonne une enquête sur un juge ayant comparé la police à la Gestapo"
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/05/alliot-marie-ordonne-une-enquete-sur-un-juge-ayant-compare-la-police-a-la-gestapo_1436244_3224.html
Un procureur est un magistrat, pas un juge...Heureusement, les lecteurs du Monde réagissent dans les commentaires
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/05/alliot-marie-ordonne-une-enquete-sur-un-juge-ayant-compare-la-police-a-la-gestapo_1436244_3224.html
Un procureur est un magistrat, pas un juge...Heureusement, les lecteurs du Monde réagissent dans les commentaires
[quote=Grâce à mon anonymat, ma parole est plus crédible"]
Je ne pense pas que ce soit mon cas !
Je ne pense pas que ce soit mon cas !
Une cravatte à petits pois... quelle manque total de goût ! Je n'irai plus lire son blog.
Sur cette 4e partie d'émission,
1) Me Bilger pense qu'en ne donnant qu'une opinion purement personnelle, il n'enfreint (curieusement) ni le devoir de réserve, ni le bon goût de ne pas trop tirer la couverture à soi : le pire serait pour lui de s'adonner à un pur exercice de forfanterie, et il croit que c'est parce qu'il se restreint sur ses critiques, dans la forme, qu'il peut ... continuer à critiquer (et c'est vrai que tant qu'il n'est pas sanctionné, les faits, la réalité lui donnent raison).
2) En comparant la structure du blog d'Eolas, accueillant plusieurs commentateurs, à celle de son propre blog, Me Bilger s'est préalablement demandé si lui aussi devait intégrer d'autres "points de vue", ce qu'il ne veut pas faire car ce qui lui importe, ce n'est pas de croiser son opinion avec d'autres, mais de faire avant tout acte d'exposition de la sienne.
3) Quiproquo entre DS et l'Avocat Général : quand le journaliste demande à Me Bilger si ce n'est pas gratifiant de penser que son billet est anxieusement attendu tous les matins à la Chancellerie, le magistrat répond par la négative car, se connaissant assez bien et ayant fait quelques deuils psychologiques maintenant, le magistrat sait qu'il n'attend plus de "susucre" de la Place Vendôme et qu'il est maintenant pour lui vain de vouloir plaire au Garde des Sceaux (ce qui, au passage, veut dire que ça pouvait ne pas être vain avant). D'où sa réponse au 1e abord étonnante "je sais tout de même que je n'aurai jamais une pensée officielle" : c'est bon de se savoir lu par les huiles du Ministère, mais ce n'est plus pour prendre du galon.
Le quiproquo se poursuit un peu car DS n'a pas compris que Me Bilger avait vraiment pris sa question pour cette autre : "N'écrivez-vous pas pour plaire, et donc être promu?", ce qui a effectivement été une question centrale pour le magistrat pendant longtemps. La confirmation reviendra peu après : "On peut être un homme de pouvoir et comprendre que ce que l'on est rend impossible toute promotion dans le monde politique [1e cité] et judiciaire [seulement cité en 2e position]. Il ajoute qu'avoir une "magistrature intellectuelle", -à défaut d'avoir la suprême-, "c'est sûr que c'est un désir", dont il parle comme s'il en était détaché (il ne dit pas que c'est SON désir) et qui lui inspire tellement de pensées qu'il veut garder pour lui qu'il replie son poing fermé devant sa bouche pour la énième fois de l'émission.
4) L'honneur d'être un Ministre de cette "justice-là" (à savoir la justice pénale française) est pour Me Bilger incompatible avec le fait de poser, comme l'a fait la Garde des Sceaux, en fashionista dans Paris Match, ce qui revient à dire que si lui, Me Bilger, avait eu cet honneur-là d'être Ministre de la Justice, jamais il n'aurait fait ça, à savoir mêler cette trivialité à l'image de cette institution qu'il respecte au plus profond. Au vu du langage de sa main gauche et de son comportement oculaire (sans parler du ton et du débit de voie posés), il est clair que le magistrat est tout à fait franc sur ce passage.
5) Quand DS lui dit qu'à l'arrivée de N. Sarkozy, Me Bilger attendait quelque chose de lui et que le magistrat acquiesce, il n'acquiesce pas à l'idée d'un haut poste de magistrat : Me Bilger attendait autre chose, qui n'a pas été explicité lors de l'émission.
A noter : si on lui avait proposé un poste, Me Bilger a dit qu'il aurait "réfléchi OU accepté", ce qui équivaut à dire que réfléchir = ... refuser!
6) Notez un lapsus d'Eolas qui a été "fan" de Me Bilger, l'un de ses maîtres à penser pendant ses études : quand ce dernier a ouvert son blog, Eolas dit qu'il a fait un billet pour "l'informer" (sic) ... et non pour informer les internautes de ce nouveau blog.
7) Eolas a curieusement une vision très étatiste du système judiciaire pour un avocat libéral : pour Eolas, Me Bilger a "le plus beau client qui soit" (=l'Etat), alors que lui se "contente" de défendre les siens de clients (=des particuliers). Est-ce dû à la vénération de Me Eolas pour Philippe Bilger?...
8) Dernier point notable de cette 4e partie : Eolas craint, malgré ce qu'il dit, la confrontation de sa propre opinion avec celle des autres, parfois vive, dans un prétoire car, sans qu'on le lui ait demandé, il précise qu'après une confrontation au tribunal, "on dépasse la rancoeur". Je crois qu'on a peut-être là une explication à l'anonymat partiel d'Eolas concernant son blog, et dans quelle mesure cet anonymat envers les blogueurs lui permet d'être à l'aise et impliqué dans cette entreprise d'explicitation de la loi et de confrontation libre avec d'autres juristes.
C'est tout pour ce soir.
1) Me Bilger pense qu'en ne donnant qu'une opinion purement personnelle, il n'enfreint (curieusement) ni le devoir de réserve, ni le bon goût de ne pas trop tirer la couverture à soi : le pire serait pour lui de s'adonner à un pur exercice de forfanterie, et il croit que c'est parce qu'il se restreint sur ses critiques, dans la forme, qu'il peut ... continuer à critiquer (et c'est vrai que tant qu'il n'est pas sanctionné, les faits, la réalité lui donnent raison).
2) En comparant la structure du blog d'Eolas, accueillant plusieurs commentateurs, à celle de son propre blog, Me Bilger s'est préalablement demandé si lui aussi devait intégrer d'autres "points de vue", ce qu'il ne veut pas faire car ce qui lui importe, ce n'est pas de croiser son opinion avec d'autres, mais de faire avant tout acte d'exposition de la sienne.
3) Quiproquo entre DS et l'Avocat Général : quand le journaliste demande à Me Bilger si ce n'est pas gratifiant de penser que son billet est anxieusement attendu tous les matins à la Chancellerie, le magistrat répond par la négative car, se connaissant assez bien et ayant fait quelques deuils psychologiques maintenant, le magistrat sait qu'il n'attend plus de "susucre" de la Place Vendôme et qu'il est maintenant pour lui vain de vouloir plaire au Garde des Sceaux (ce qui, au passage, veut dire que ça pouvait ne pas être vain avant). D'où sa réponse au 1e abord étonnante "je sais tout de même que je n'aurai jamais une pensée officielle" : c'est bon de se savoir lu par les huiles du Ministère, mais ce n'est plus pour prendre du galon.
Le quiproquo se poursuit un peu car DS n'a pas compris que Me Bilger avait vraiment pris sa question pour cette autre : "N'écrivez-vous pas pour plaire, et donc être promu?", ce qui a effectivement été une question centrale pour le magistrat pendant longtemps. La confirmation reviendra peu après : "On peut être un homme de pouvoir et comprendre que ce que l'on est rend impossible toute promotion dans le monde politique [1e cité] et judiciaire [seulement cité en 2e position]. Il ajoute qu'avoir une "magistrature intellectuelle", -à défaut d'avoir la suprême-, "c'est sûr que c'est un désir", dont il parle comme s'il en était détaché (il ne dit pas que c'est SON désir) et qui lui inspire tellement de pensées qu'il veut garder pour lui qu'il replie son poing fermé devant sa bouche pour la énième fois de l'émission.
4) L'honneur d'être un Ministre de cette "justice-là" (à savoir la justice pénale française) est pour Me Bilger incompatible avec le fait de poser, comme l'a fait la Garde des Sceaux, en fashionista dans Paris Match, ce qui revient à dire que si lui, Me Bilger, avait eu cet honneur-là d'être Ministre de la Justice, jamais il n'aurait fait ça, à savoir mêler cette trivialité à l'image de cette institution qu'il respecte au plus profond. Au vu du langage de sa main gauche et de son comportement oculaire (sans parler du ton et du débit de voie posés), il est clair que le magistrat est tout à fait franc sur ce passage.
5) Quand DS lui dit qu'à l'arrivée de N. Sarkozy, Me Bilger attendait quelque chose de lui et que le magistrat acquiesce, il n'acquiesce pas à l'idée d'un haut poste de magistrat : Me Bilger attendait autre chose, qui n'a pas été explicité lors de l'émission.
A noter : si on lui avait proposé un poste, Me Bilger a dit qu'il aurait "réfléchi OU accepté", ce qui équivaut à dire que réfléchir = ... refuser!
6) Notez un lapsus d'Eolas qui a été "fan" de Me Bilger, l'un de ses maîtres à penser pendant ses études : quand ce dernier a ouvert son blog, Eolas dit qu'il a fait un billet pour "l'informer" (sic) ... et non pour informer les internautes de ce nouveau blog.
7) Eolas a curieusement une vision très étatiste du système judiciaire pour un avocat libéral : pour Eolas, Me Bilger a "le plus beau client qui soit" (=l'Etat), alors que lui se "contente" de défendre les siens de clients (=des particuliers). Est-ce dû à la vénération de Me Eolas pour Philippe Bilger?...
8) Dernier point notable de cette 4e partie : Eolas craint, malgré ce qu'il dit, la confrontation de sa propre opinion avec celle des autres, parfois vive, dans un prétoire car, sans qu'on le lui ait demandé, il précise qu'après une confrontation au tribunal, "on dépasse la rancoeur". Je crois qu'on a peut-être là une explication à l'anonymat partiel d'Eolas concernant son blog, et dans quelle mesure cet anonymat envers les blogueurs lui permet d'être à l'aise et impliqué dans cette entreprise d'explicitation de la loi et de confrontation libre avec d'autres juristes.
C'est tout pour ce soir.
Remarquons de façon préliminaire la distinction que DS fait entre Parquet et magistrats du siège, censément plus indépendants que les 1ers : depuis la révision constitutionnelle de juillet dernier, la composition du CSM a été, si je ne m'abuse, considérablement politisée (et donc déjudiciarisée). Si le CSM avait déjà du mal à passer outre les pressions pour conserver aux juges du siège leur indépendance face au politique, imaginez maintenant ce qu'il va en être...
1) très joli incipit de cette 3e partie par DS : "Rachida Dati, vous l'adorez", dit-il à Me Bilger, ce qui entraîne un regard tourné vers le haut et les mains jointes de l'Avocat Général qui hésite et n'acquiesce pas.
En fait, la preuve que Me Bilger "adore" Rachida Dati, ce n'est pas une déclaration de flamme, mais le fait que son blog publie "un billet sur deux" la concernant (quantité = qualité?). S'ensuit une remarque ironique d'Eolas, ponctuée par le beau sourire de Pascale R.-Diart : "Mais tout le monde aime Rachida Dati" (eh hop un coup de lèche ironique, et anonyme!)
2) Me Bilger, pour exprimer sa définition de la liberté d'expression, s'inspire d'une maxime concernant la liberté tout court ("Ma liberté se termine là où commence celle des autres"), mais en l'inversant : "Mon obligation de réserve commence à partir du moment où ma liberté d'expression est assouvie", propos très autocentré et qui traite de la liberté d'expression comme d'un besoin vital à assouvir. Comme lors d'un passage précédent de l'émission, Me Bilger inverse les priorités : même si l'Avocat Général considère l'expression de son opinion comme une nécessité, son obligation de réserve ne dépend en rien de cette nécessité selon les règles en vigueur chez les magistrats, et même s'il considère devoir dire quelque chose, un Avocat Général a en général le devoir de se taire hors audience. En fait, Me Bilger considère qu'il ne peut faire son travail qu'une fois ses croyances exprimées, comme on ouvre une soupape de sécurité avant d'encaisser la pression de sa fonction.
3) DS a parfaitement raison de faire ce "décryptage stylistique" de l'écriture de Me Bilger :
(remarque préliminaire : donner raison à R. Dati, n°2, contre son Président, n°1, peut être judicieux car face à la Garde des Sceaux, lui Ph. Bilger est l'un des (innombrables) n°2 dans la hiérarchie)
a) superbe ironie de la "fusée intellectuelle" de N. Sarkozy, dont on sait toute la qualité de réflexion et de modération, qu'effectivement Me Bilger dit "tenir pour rien", mais qu'il évoque quand même (=le phénomène est dit de prétérition)
b) caractère antiphrasique du passage : si je reconnais une quelconque valeur intellectuelle à N. Sarkozy en matière judiciaire, suis-je sincère en disant dans la 1e phrase de mon billet que j'"approuve totalement votre politique, Mme la Ministre"? (pour ceux qui auraient encore des doutes, le billet était intitulé : "Comment exprimer sa désapprobation d'un projet du Ministre?"...).
Me Bilger affirme qu'au travers de ses écrits, il dit vraiment ce qu'il pense ; il est d'ailleurs persuadé que presque tout le monde peut percevoir les subtilités de son style (et prend du plaisir à ce qu'on le dévoile), mais, au moment où il dit sincèrement "croire aux deux" -à savoir son écrit ironique et le message qui lui est sous-jacent-, Me Bilger referme subrepticement son poing devant sa bouche. Conclusion : l'Avocat Général camoufle sa véritable opinion sous un style ironique et très bien tourné, mais désapprouve bien la politique judiciaire menée dans sa globalité actuellement.
c) très jolie formule d'un magistrat qui conseille à une Ministre d'éviter, dans la nomination prioritaire de femmes à des postes de responsabilité, les erreurs auparavant commises par les hommes lorsqu'ils nommaient des personnes -toutes masculines- moins compétentes que celles qu'ils auraient dû nommer.
d) sur l'intervention radiodiffusée de Rachida Dati sur France Inter, le billet de Me Bilger dit que "le citoyen Bilger doit se taire" (point) => non : c'est le magistrat qui, par l'assourdissante absence de commentaire sur cette intervention, suggère qu'il y avait 1) une pauvreté flagrante des arguments de la Ministre et 2) qu'il y avait beaucoup à dire, en particulier sur l'affaire Sébire, laquelle touche au politique puisqu'elle concerne l'euthanasie. Et à la fin de ce passage, le mot "citoyen" est bien remplacé par celui de "magistrat", qui ne doit pas "se taire", mais "faire silence", ce qui donne une tonalité quasi-sépulcrale à sa chronique. On voit bien ici la complexité de Me Bilger, qui ne peut rester sur ce qu'il a suggéré par écrit, et qui, après avoir écrit qu'il devait se taire, finit par dire dans l'émission que les arguments de la Garde des Sceaux étaient pauvres (excusez du peu).
4) DS récuse à juste raison Eolas lorsque ce dernier affirme que le devoir de réserve du magistrat est une obligation de forme, de courtoisie, opinion que Me Bilger ne partage pas au vu de son regard vers la gauche du champ.
Certes, les magistrats sont censés parler librement à l'audience, et juger en leur âme et conscience, mais selon la loi votée par l'Assemblée Nationale, -dans un contexte hautement politicien au passage- ; et tout commentaire sur ladite loi, surtout s'il était défavorable ou contraire à la politique antidélictuelle envigueur, leur serait (ou)vertement reproché, y compris comme faute professionnelle et manquement au devoir, d'où la transition de DS sur d'éventuelles pressions exercées sur Me Bilger. Contrairement à ce que dit Eolas, on demande bien aux magistrats de taire leur opinion de citoyen pour appliquer la loi votée par la représentation nationale, qu'ils l'apprécient ou non.
5) je vois deux raisons plausibles au fait que l'Avocat Général, supérieur de Me Bilger, laisse ce dernier s'exprimer si ouvertement :
a) il est en accord avec son subalterne et trouve là quelqu'un qui s'expose à sa place pour dire grosso modo, et avec talent, ce que beaucoup de magistrats du Parquet pensent
b) il sait que contraindre ou brimer Me Bilger s'avèrerait contre-productif, et que le laisser s'exprimer de la sorte est un moindre mal.
Toutefois, si j'étais Me Bilger, je me méfierais de cette tolérance : le jour où la liberté de ton de son blog ne sera plus appréciée, ou que le politique jugera qu'il est une bonne cible à attaquer, je doute que le supérieur hiérarchique de Ph. Bilger bouge une oreille pour soutenir son subalterne-fusible... A lui de s'assurer les coudées franches par tous temps...
6) Enfin, à son pincement de lèvres, Me Bilger regrette cette réponse au chat du Nouvel Observateur dans lequel il affirme que Rachida Dati n'a pas été nommée pour ses compétences, mais parce qu'elle était une femme, un symbole (c'es-à-dire une beurette ayant gravi les échelons) et un chouchou du couple présidentiel (à l'époque de Cécilia). On notera la dureté de son explication, à la hauteur du grabuge qu'il a dû subir par la suite : les gens "ne comprennent pas le français" s'ils ont compris dans cette déclaration que Me Bilger niait à la Ministre toute compétence.
Fin de la 3e partie.
1) très joli incipit de cette 3e partie par DS : "Rachida Dati, vous l'adorez", dit-il à Me Bilger, ce qui entraîne un regard tourné vers le haut et les mains jointes de l'Avocat Général qui hésite et n'acquiesce pas.
En fait, la preuve que Me Bilger "adore" Rachida Dati, ce n'est pas une déclaration de flamme, mais le fait que son blog publie "un billet sur deux" la concernant (quantité = qualité?). S'ensuit une remarque ironique d'Eolas, ponctuée par le beau sourire de Pascale R.-Diart : "Mais tout le monde aime Rachida Dati" (eh hop un coup de lèche ironique, et anonyme!)
2) Me Bilger, pour exprimer sa définition de la liberté d'expression, s'inspire d'une maxime concernant la liberté tout court ("Ma liberté se termine là où commence celle des autres"), mais en l'inversant : "Mon obligation de réserve commence à partir du moment où ma liberté d'expression est assouvie", propos très autocentré et qui traite de la liberté d'expression comme d'un besoin vital à assouvir. Comme lors d'un passage précédent de l'émission, Me Bilger inverse les priorités : même si l'Avocat Général considère l'expression de son opinion comme une nécessité, son obligation de réserve ne dépend en rien de cette nécessité selon les règles en vigueur chez les magistrats, et même s'il considère devoir dire quelque chose, un Avocat Général a en général le devoir de se taire hors audience. En fait, Me Bilger considère qu'il ne peut faire son travail qu'une fois ses croyances exprimées, comme on ouvre une soupape de sécurité avant d'encaisser la pression de sa fonction.
3) DS a parfaitement raison de faire ce "décryptage stylistique" de l'écriture de Me Bilger :
(remarque préliminaire : donner raison à R. Dati, n°2, contre son Président, n°1, peut être judicieux car face à la Garde des Sceaux, lui Ph. Bilger est l'un des (innombrables) n°2 dans la hiérarchie)
a) superbe ironie de la "fusée intellectuelle" de N. Sarkozy, dont on sait toute la qualité de réflexion et de modération, qu'effectivement Me Bilger dit "tenir pour rien", mais qu'il évoque quand même (=le phénomène est dit de prétérition)
b) caractère antiphrasique du passage : si je reconnais une quelconque valeur intellectuelle à N. Sarkozy en matière judiciaire, suis-je sincère en disant dans la 1e phrase de mon billet que j'"approuve totalement votre politique, Mme la Ministre"? (pour ceux qui auraient encore des doutes, le billet était intitulé : "Comment exprimer sa désapprobation d'un projet du Ministre?"...).
Me Bilger affirme qu'au travers de ses écrits, il dit vraiment ce qu'il pense ; il est d'ailleurs persuadé que presque tout le monde peut percevoir les subtilités de son style (et prend du plaisir à ce qu'on le dévoile), mais, au moment où il dit sincèrement "croire aux deux" -à savoir son écrit ironique et le message qui lui est sous-jacent-, Me Bilger referme subrepticement son poing devant sa bouche. Conclusion : l'Avocat Général camoufle sa véritable opinion sous un style ironique et très bien tourné, mais désapprouve bien la politique judiciaire menée dans sa globalité actuellement.
c) très jolie formule d'un magistrat qui conseille à une Ministre d'éviter, dans la nomination prioritaire de femmes à des postes de responsabilité, les erreurs auparavant commises par les hommes lorsqu'ils nommaient des personnes -toutes masculines- moins compétentes que celles qu'ils auraient dû nommer.
d) sur l'intervention radiodiffusée de Rachida Dati sur France Inter, le billet de Me Bilger dit que "le citoyen Bilger doit se taire" (point) => non : c'est le magistrat qui, par l'assourdissante absence de commentaire sur cette intervention, suggère qu'il y avait 1) une pauvreté flagrante des arguments de la Ministre et 2) qu'il y avait beaucoup à dire, en particulier sur l'affaire Sébire, laquelle touche au politique puisqu'elle concerne l'euthanasie. Et à la fin de ce passage, le mot "citoyen" est bien remplacé par celui de "magistrat", qui ne doit pas "se taire", mais "faire silence", ce qui donne une tonalité quasi-sépulcrale à sa chronique. On voit bien ici la complexité de Me Bilger, qui ne peut rester sur ce qu'il a suggéré par écrit, et qui, après avoir écrit qu'il devait se taire, finit par dire dans l'émission que les arguments de la Garde des Sceaux étaient pauvres (excusez du peu).
4) DS récuse à juste raison Eolas lorsque ce dernier affirme que le devoir de réserve du magistrat est une obligation de forme, de courtoisie, opinion que Me Bilger ne partage pas au vu de son regard vers la gauche du champ.
Certes, les magistrats sont censés parler librement à l'audience, et juger en leur âme et conscience, mais selon la loi votée par l'Assemblée Nationale, -dans un contexte hautement politicien au passage- ; et tout commentaire sur ladite loi, surtout s'il était défavorable ou contraire à la politique antidélictuelle envigueur, leur serait (ou)vertement reproché, y compris comme faute professionnelle et manquement au devoir, d'où la transition de DS sur d'éventuelles pressions exercées sur Me Bilger. Contrairement à ce que dit Eolas, on demande bien aux magistrats de taire leur opinion de citoyen pour appliquer la loi votée par la représentation nationale, qu'ils l'apprécient ou non.
5) je vois deux raisons plausibles au fait que l'Avocat Général, supérieur de Me Bilger, laisse ce dernier s'exprimer si ouvertement :
a) il est en accord avec son subalterne et trouve là quelqu'un qui s'expose à sa place pour dire grosso modo, et avec talent, ce que beaucoup de magistrats du Parquet pensent
b) il sait que contraindre ou brimer Me Bilger s'avèrerait contre-productif, et que le laisser s'exprimer de la sorte est un moindre mal.
Toutefois, si j'étais Me Bilger, je me méfierais de cette tolérance : le jour où la liberté de ton de son blog ne sera plus appréciée, ou que le politique jugera qu'il est une bonne cible à attaquer, je doute que le supérieur hiérarchique de Ph. Bilger bouge une oreille pour soutenir son subalterne-fusible... A lui de s'assurer les coudées franches par tous temps...
6) Enfin, à son pincement de lèvres, Me Bilger regrette cette réponse au chat du Nouvel Observateur dans lequel il affirme que Rachida Dati n'a pas été nommée pour ses compétences, mais parce qu'elle était une femme, un symbole (c'es-à-dire une beurette ayant gravi les échelons) et un chouchou du couple présidentiel (à l'époque de Cécilia). On notera la dureté de son explication, à la hauteur du grabuge qu'il a dû subir par la suite : les gens "ne comprennent pas le français" s'ils ont compris dans cette déclaration que Me Bilger niait à la Ministre toute compétence.
Fin de la 3e partie.
Quelques réflexions sur cette 2e partie d'émission :
1) Pascale Robert-Diart n'est pas très claire quant au financement de son suivi de l'affaire Agnès Le Roux (la guerre des casinos) : le Monde papier n'était plus, selon elle, à même de financer son déplacement professionnel d'un mois ; elle s'adresse au Monde.fr -grand enthousiasme de la rédaction afin qu'elle en fasse un blog- et, au final, c'est ... le Monde papier qui finance.
2) la même journaliste fait une remarque énigmatique à propos des blogs apparaissant sur le Monde.fr :
"On n'est pas suffisamment nombreux pour que ce soit un problème économique"
=> Est-ce à dire que s'il y avait trop de blogs, il serait impossible d'en rémunérer tous les auteurs?
Petit problème sur tous ces points : nous, profanes, ne savons pas quel est le système (et donc le "problème") des blogs au Monde.fr ... et la fin de l'explication de la journaliste n'est pas plus éclairante à ce sujet.
3) idée-maîtresse de ce passage de l'émission :
"C'est parce qu'on a un blog que l'on fait de meilleurs papiers"
=> Pourquoi? Parce qu'il y a un échange? Des contradicteurs? Parce que le journaliste est obligé d'approfondir là où il ne le faisait plus?
4) avis de Me Bilger sur ce point n°3 : le blog permet de faire plus long et plus affiné sur le plan psychologique ; il permet aussi d'émettre un avis personnel, ayant moins de répercussions éventuelles sur l'entité même du journal, puisqu'il est donné sur un blog associé.
5) et là, DS intervient très à propos : l'énumération à la Prévert du paquetage d'Yvan Colonna frise le ridicule car, à trop détailler ledit paquetage, le blog montre l'une de ses faiblesses = le manque de concision et de sélection nécessaires à l'info donnée afin qu'elle soit compréhensible, ainsi que l'interprétation que doit en donner le journaliste-blogueur pour qu'elle ne soit pas vaine.
On peut aussi ajouter que le blog favorise une écriture dite de "1e jet", et que s'il permet une lecture aisée et une plus grande proximité entre lecteur et blogueur, il semble défavoriser une expression soignée, ciselée, à quelques rares exceptions près.
6) à noter que lorsque DS évoque l'énumération du paquetage de Colonna, P. R-Diart s'en mord la lèvre interne inférieure... A mon avis, ce n'est pas la 1e fois qu'on lui cite cet écrit, et pas en bien. Me Bilger, lui, finit par cacher son sourire derrière son poing fermé au bout de 15 éléments énumérés.
La gêne de la journaliste, dont le visage rosit ostensiblement, et qui pose sa main droite sur sa joue, non parce qu'elle s'ennuie, mais comme pour se dissimuler un peu, n'arrête pas DS dans une lecture d'inventaire dont il faut, me semble-t-il, relever au moins 3 éléments :
a) cette liste si exhaustive pose la question des sources, et vu la date dudit billet, la question du secret de l'instruction concernant l'affaire Colonna : seules des équipes antiterroristes, puis un magistrat ou un greffier du pôle anterroriste, sont susceptibles de donner une info aussi complète et détaillée. Or, ces infos ne filtrent jamais par hasard : quel a donc été le but de cette (si longue) indiscrétion?
b) de plus, si on se contrefiche complètement de la couleur lie-de-vin de son string, on est par contre plus intéressé de savoir que Colonna cherchait à apprendre l'espagnol car, innocent ou non, il était en fuite, et par la nature même des activités qu'on lui prête (il faut rester prudent car Colonna a, je crois, fait appel de sa condamnation), il pourrait y avoir un lien entre ses projets et d'autres identiques fomentés par l'ETA, au pays basque espagnol notamment.
c) enfin, que Colonna, au vu de ce qu'il revendique ouvertement depuis des années, se mette à apprendre le corse, c'est... comment dire... vital! Ce détail d'un Colonna, activiste indépendantiste qui ne sait pas parfaitement sa langue, c'est vraiment le "détail qui tue".
De façon plus générale, même si on apprécie le caractère brut et passionnant de tous ces détails, ce qu'il nous faut, à nous lecteurs, c'est de la hiérarchisation et de l'analyse d'information : en quoi ces objets confondent ou innocentent-ils Colonna? En quoi révèlent-ils sa vraie personnalité , soupçonnée d'assassinat d'un représentant de l'Etat, et ses desseins futurs?
7) on ne comprend pas l'impact de Word dans la plus grande facilité de Mme R.-Diart à écrire sur blog ; idem pour son allusion au caractère catastrophique de la déposition du père de Colonna aux assises.
8) notez au passage le faux lien logique d'Eolas qui dit que dans son blog, P. R.-Diart "parle au lecteur", ce qui serait impossible sur papier, -à voir-, "puisque, sur le blog, en dessous du billet, les commentaires apparaissent, on peut soi-même y répondre".
9) Eolas fait une intéressante description du système de la modération d'un blog, en particulier ce qui concerne le tri des "mots suspects" que lui-même doit valider.
10) Intéressante aussi l'analyse qu'il fait du succès d'un billet qui, du fait d'un trop grand nombre de réactions, voit ses commentaires perdre de leur impact car si le blogueur même a des difficultés à tout lire, un nouveau lecteur ne pourra, a fortiori, absorber autant de réactions préalables à sa réponse, ce qui revient à resserrer de fait le suivi de la discussion à très peu de contributeurs.
11) l'idée d'Eolas de prendre des contributeurs pertinents de son blog comme intervenants réguliers, des "bébés Eolas", plaît bien à DS, lequel, de nouveau, cherche, en vain, une réaction chez Pascale Robert-Diart et Philippe Bilger.
12) il eût été intéressant de savoir pourquoi le blog d'Eolas fait de émules parmi les magistrats, alors que celui d'une journaliste (de talent) comme Mme R.-Diart beaucoup moins : l'une des principales raisons est que les magistrats sont soumis à une assez stricte obligation de réserve -sauf exception, comme Me Bilger-, alors qu'au contraire, un journaliste a pour métier d'écrire et de s'exprimer.
Au final, on voit que si le blog d'Eolas demande du temps, il est au départ, pour des raisons thématiques et de qualité des intervenants, un blog plus facile à tenir et contrôler qu'un autre blog sur grand média.
Toutefois, l'avocat sent bien que son entreprise peut dépasser sa force et sa capacité de travail, et qu'il pourrait constituer un travail à plein temps pour s'en occuper sans interruption.
C'est tout pour ce soir.
1) Pascale Robert-Diart n'est pas très claire quant au financement de son suivi de l'affaire Agnès Le Roux (la guerre des casinos) : le Monde papier n'était plus, selon elle, à même de financer son déplacement professionnel d'un mois ; elle s'adresse au Monde.fr -grand enthousiasme de la rédaction afin qu'elle en fasse un blog- et, au final, c'est ... le Monde papier qui finance.
2) la même journaliste fait une remarque énigmatique à propos des blogs apparaissant sur le Monde.fr :
"On n'est pas suffisamment nombreux pour que ce soit un problème économique"
=> Est-ce à dire que s'il y avait trop de blogs, il serait impossible d'en rémunérer tous les auteurs?
Petit problème sur tous ces points : nous, profanes, ne savons pas quel est le système (et donc le "problème") des blogs au Monde.fr ... et la fin de l'explication de la journaliste n'est pas plus éclairante à ce sujet.
3) idée-maîtresse de ce passage de l'émission :
"C'est parce qu'on a un blog que l'on fait de meilleurs papiers"
=> Pourquoi? Parce qu'il y a un échange? Des contradicteurs? Parce que le journaliste est obligé d'approfondir là où il ne le faisait plus?
4) avis de Me Bilger sur ce point n°3 : le blog permet de faire plus long et plus affiné sur le plan psychologique ; il permet aussi d'émettre un avis personnel, ayant moins de répercussions éventuelles sur l'entité même du journal, puisqu'il est donné sur un blog associé.
5) et là, DS intervient très à propos : l'énumération à la Prévert du paquetage d'Yvan Colonna frise le ridicule car, à trop détailler ledit paquetage, le blog montre l'une de ses faiblesses = le manque de concision et de sélection nécessaires à l'info donnée afin qu'elle soit compréhensible, ainsi que l'interprétation que doit en donner le journaliste-blogueur pour qu'elle ne soit pas vaine.
On peut aussi ajouter que le blog favorise une écriture dite de "1e jet", et que s'il permet une lecture aisée et une plus grande proximité entre lecteur et blogueur, il semble défavoriser une expression soignée, ciselée, à quelques rares exceptions près.
6) à noter que lorsque DS évoque l'énumération du paquetage de Colonna, P. R-Diart s'en mord la lèvre interne inférieure... A mon avis, ce n'est pas la 1e fois qu'on lui cite cet écrit, et pas en bien. Me Bilger, lui, finit par cacher son sourire derrière son poing fermé au bout de 15 éléments énumérés.
La gêne de la journaliste, dont le visage rosit ostensiblement, et qui pose sa main droite sur sa joue, non parce qu'elle s'ennuie, mais comme pour se dissimuler un peu, n'arrête pas DS dans une lecture d'inventaire dont il faut, me semble-t-il, relever au moins 3 éléments :
a) cette liste si exhaustive pose la question des sources, et vu la date dudit billet, la question du secret de l'instruction concernant l'affaire Colonna : seules des équipes antiterroristes, puis un magistrat ou un greffier du pôle anterroriste, sont susceptibles de donner une info aussi complète et détaillée. Or, ces infos ne filtrent jamais par hasard : quel a donc été le but de cette (si longue) indiscrétion?
b) de plus, si on se contrefiche complètement de la couleur lie-de-vin de son string, on est par contre plus intéressé de savoir que Colonna cherchait à apprendre l'espagnol car, innocent ou non, il était en fuite, et par la nature même des activités qu'on lui prête (il faut rester prudent car Colonna a, je crois, fait appel de sa condamnation), il pourrait y avoir un lien entre ses projets et d'autres identiques fomentés par l'ETA, au pays basque espagnol notamment.
c) enfin, que Colonna, au vu de ce qu'il revendique ouvertement depuis des années, se mette à apprendre le corse, c'est... comment dire... vital! Ce détail d'un Colonna, activiste indépendantiste qui ne sait pas parfaitement sa langue, c'est vraiment le "détail qui tue".
De façon plus générale, même si on apprécie le caractère brut et passionnant de tous ces détails, ce qu'il nous faut, à nous lecteurs, c'est de la hiérarchisation et de l'analyse d'information : en quoi ces objets confondent ou innocentent-ils Colonna? En quoi révèlent-ils sa vraie personnalité , soupçonnée d'assassinat d'un représentant de l'Etat, et ses desseins futurs?
7) on ne comprend pas l'impact de Word dans la plus grande facilité de Mme R.-Diart à écrire sur blog ; idem pour son allusion au caractère catastrophique de la déposition du père de Colonna aux assises.
8) notez au passage le faux lien logique d'Eolas qui dit que dans son blog, P. R.-Diart "parle au lecteur", ce qui serait impossible sur papier, -à voir-, "puisque, sur le blog, en dessous du billet, les commentaires apparaissent, on peut soi-même y répondre".
9) Eolas fait une intéressante description du système de la modération d'un blog, en particulier ce qui concerne le tri des "mots suspects" que lui-même doit valider.
10) Intéressante aussi l'analyse qu'il fait du succès d'un billet qui, du fait d'un trop grand nombre de réactions, voit ses commentaires perdre de leur impact car si le blogueur même a des difficultés à tout lire, un nouveau lecteur ne pourra, a fortiori, absorber autant de réactions préalables à sa réponse, ce qui revient à resserrer de fait le suivi de la discussion à très peu de contributeurs.
11) l'idée d'Eolas de prendre des contributeurs pertinents de son blog comme intervenants réguliers, des "bébés Eolas", plaît bien à DS, lequel, de nouveau, cherche, en vain, une réaction chez Pascale Robert-Diart et Philippe Bilger.
12) il eût été intéressant de savoir pourquoi le blog d'Eolas fait de émules parmi les magistrats, alors que celui d'une journaliste (de talent) comme Mme R.-Diart beaucoup moins : l'une des principales raisons est que les magistrats sont soumis à une assez stricte obligation de réserve -sauf exception, comme Me Bilger-, alors qu'au contraire, un journaliste a pour métier d'écrire et de s'exprimer.
Au final, on voit que si le blog d'Eolas demande du temps, il est au départ, pour des raisons thématiques et de qualité des intervenants, un blog plus facile à tenir et contrôler qu'un autre blog sur grand média.
Toutefois, l'avocat sent bien que son entreprise peut dépasser sa force et sa capacité de travail, et qu'il pourrait constituer un travail à plein temps pour s'en occuper sans interruption.
C'est tout pour ce soir.
Merci pour cette excellente émission, aussi savoureuse qu'instructive, sans doute la meilleure des .4 ou 5 dernières @sl. Quel bonheur de suivre un débat sans contrainte de temps et où la parole peut se déployer en toute liberté et atteindre ce degré de finesse.
Remarque préliminaire : si c'était une bonne idée de commencer par présenter des invités à visage découvert, les plans de coupe sur les mains d'Eolas, ça craint car on attend comme réaction tout simplement des indices... de son visage (p-être est-ce différent pour un internaute aveugle, mais je ne suis pas sûre qu'ils soient majoritaires non plus).
1) en expliquant que sa crédibilité de blogueur découle de son anonymat, idée qui paraît étonnante, Eolas laisse entendre qu'un certain nombre de ses confrères du Barreau se servent du Net comme arme de séduction envers le client.
2) la relativité de l'anonymat d'Eolas peut être porteuse d'une ambigüité : il dit avoir voulu par ce blog porter "témoignage" sur le système judiciaire au quotidien (ce qui est p-être le signe d'une insatisfaction envers ledit système), mais Eolas relie tout de suite cette intention à celle d'expliquer les décisions de justice et les contraintes juridictionnelles au profane afin que ce domaine devienne intelligible. En fait, la question n'est pas tant de savoir pourquoi Eolas garde l'anonymat face au public alors qu'il n'a pas cherché plus que ça à le préserver face à ses PAIRS et certains de ses confrères... (en plus, on ne peut lui reprocher ses prises de position puisque son activité est utile sur le plan social).
3) Eolas reprend à son compte l'idée de Mme Robert-Diard que son identité n'a pas vraiment d'importance car - l'argument peut paraître spécieux à certains- il est "plus connu sous le nom de Me Eolas que sous le sien", ce qui est une façon de botter en touche le problème, et que DS ne relève pas plus que ça (c'est vrai qu'on ne peut être au four et au moulin).
Bien sûr que la véritable identité d'Eolas est importante, car un travail d'investigation sur ses origines, sa formation, ses engagements, pourrait expliquer le fait qu'il traite beaucoup certains dossiers, d'autres un peu moins, certains pas du tout, si l'actualité et le "buzz" (le fameux "buzz" du Net) ne l'y poussent pas.
4) vous remarquerez que lorsque Me Bilger dit qu'il savait qu'à ce colloque où il a retrouvé ledit avocat anonyme, il savait qu'il s'agissait du blogueur Eolas, l'Avocat Général porte son poing fermé à hauteur de sa bouche, ce qui indique que la pensée profonde du magistrat est en désaccord profond avec ce qu'il vient de dire.
5) face au chiffre de 30 000 visites par jour du blog d'Eolas, DS semble chercher chez les 2 autres invités une réaction sur leur visage qui ne vient pas : lui sait à quoi correspond un tel chiffre car c'est une donnée de son travail, mais pas de ceux de Me Bilger et de Pascale Robert-Diard.
6) au coup d'oeil de Me Bilger, on voit que ce dernier est intrigué par l'idée que l'intention première de Me Eolas ait été d'informer le public par ce blog.
7) enfin, DS a bien relevé l'importante citation de Me Bilger quand celui-ci explique que son blog, plus modeste et dont il connaît le nombre de visiteurs à l'unité près, est "une manière de s'offrir" . Citation complète : "Une manière de s'offrir fait partie de ma conception de la liberté d'expression" (sic).
C'est plus cette envie de "s'offrir" qui explique et justifie cette liberté de ton de son blog, l'élargissement des thématiques sans lien avec sa fonction et un usage non anonyme qu'il fait de son moyen d'expression, moyen qui lui a paru "trop tentant" et auquel il n'a pu "résister". Me Bilger, qui est très franc dans l'expression de son désir, cherche à "s'offrir" (="se dévoiler"? = "se montrer"?), ce qui en dit long sur ce qui a motivé sa vocation juridique (vous noterez que nous n'avons pas les mêmes infos sur Eolas : cf 3)).
En somme, Me Bilger aurait voulu être politicien et porter querelle sur ce plan-là (il le dit très bien en fin de 1e partie) : pour lui, être dans l'arène politique, -son regret est de ne pas y avoir été-, eût été un moyen, sinon d'avoir du pouvoir, au moins d'être INFLUENT => le blog lui permet de réaliser en partie ce qu'il n'a pu faire, -à la façon d'un écrivain du XVIIe qui s'adresse respectueusement au Monarque pour mieux cibler les critiques-, ce qui explique sa grosse prise de risques face à la Chancellerie, même s'il a maintenant moins à perdre du fait de l'avancée de sa carrière qu'un jeune magistrat. Il semble réaliser en outre à la fin de cette 1e partie que son existence est p-être bien mieux comme ça, car "pas besoin d'avoir du pouvoir pour être influent".
C'est tout pour l'heure.
1) en expliquant que sa crédibilité de blogueur découle de son anonymat, idée qui paraît étonnante, Eolas laisse entendre qu'un certain nombre de ses confrères du Barreau se servent du Net comme arme de séduction envers le client.
2) la relativité de l'anonymat d'Eolas peut être porteuse d'une ambigüité : il dit avoir voulu par ce blog porter "témoignage" sur le système judiciaire au quotidien (ce qui est p-être le signe d'une insatisfaction envers ledit système), mais Eolas relie tout de suite cette intention à celle d'expliquer les décisions de justice et les contraintes juridictionnelles au profane afin que ce domaine devienne intelligible. En fait, la question n'est pas tant de savoir pourquoi Eolas garde l'anonymat face au public alors qu'il n'a pas cherché plus que ça à le préserver face à ses PAIRS et certains de ses confrères... (en plus, on ne peut lui reprocher ses prises de position puisque son activité est utile sur le plan social).
3) Eolas reprend à son compte l'idée de Mme Robert-Diard que son identité n'a pas vraiment d'importance car - l'argument peut paraître spécieux à certains- il est "plus connu sous le nom de Me Eolas que sous le sien", ce qui est une façon de botter en touche le problème, et que DS ne relève pas plus que ça (c'est vrai qu'on ne peut être au four et au moulin).
Bien sûr que la véritable identité d'Eolas est importante, car un travail d'investigation sur ses origines, sa formation, ses engagements, pourrait expliquer le fait qu'il traite beaucoup certains dossiers, d'autres un peu moins, certains pas du tout, si l'actualité et le "buzz" (le fameux "buzz" du Net) ne l'y poussent pas.
4) vous remarquerez que lorsque Me Bilger dit qu'il savait qu'à ce colloque où il a retrouvé ledit avocat anonyme, il savait qu'il s'agissait du blogueur Eolas, l'Avocat Général porte son poing fermé à hauteur de sa bouche, ce qui indique que la pensée profonde du magistrat est en désaccord profond avec ce qu'il vient de dire.
5) face au chiffre de 30 000 visites par jour du blog d'Eolas, DS semble chercher chez les 2 autres invités une réaction sur leur visage qui ne vient pas : lui sait à quoi correspond un tel chiffre car c'est une donnée de son travail, mais pas de ceux de Me Bilger et de Pascale Robert-Diard.
6) au coup d'oeil de Me Bilger, on voit que ce dernier est intrigué par l'idée que l'intention première de Me Eolas ait été d'informer le public par ce blog.
7) enfin, DS a bien relevé l'importante citation de Me Bilger quand celui-ci explique que son blog, plus modeste et dont il connaît le nombre de visiteurs à l'unité près, est "une manière de s'offrir" . Citation complète : "Une manière de s'offrir fait partie de ma conception de la liberté d'expression" (sic).
C'est plus cette envie de "s'offrir" qui explique et justifie cette liberté de ton de son blog, l'élargissement des thématiques sans lien avec sa fonction et un usage non anonyme qu'il fait de son moyen d'expression, moyen qui lui a paru "trop tentant" et auquel il n'a pu "résister". Me Bilger, qui est très franc dans l'expression de son désir, cherche à "s'offrir" (="se dévoiler"? = "se montrer"?), ce qui en dit long sur ce qui a motivé sa vocation juridique (vous noterez que nous n'avons pas les mêmes infos sur Eolas : cf 3)).
En somme, Me Bilger aurait voulu être politicien et porter querelle sur ce plan-là (il le dit très bien en fin de 1e partie) : pour lui, être dans l'arène politique, -son regret est de ne pas y avoir été-, eût été un moyen, sinon d'avoir du pouvoir, au moins d'être INFLUENT => le blog lui permet de réaliser en partie ce qu'il n'a pu faire, -à la façon d'un écrivain du XVIIe qui s'adresse respectueusement au Monarque pour mieux cibler les critiques-, ce qui explique sa grosse prise de risques face à la Chancellerie, même s'il a maintenant moins à perdre du fait de l'avancée de sa carrière qu'un jeune magistrat. Il semble réaliser en outre à la fin de cette 1e partie que son existence est p-être bien mieux comme ça, car "pas besoin d'avoir du pouvoir pour être influent".
C'est tout pour l'heure.
Bravo à tous les 4 pour cette émission ASI.
Je l'ai regardée en 4 morceaux et le plaisir a été complet.
Je l'ai regardée en 4 morceaux et le plaisir a été complet.
Bonjour
Je viens ajouter ma voix au concert des gens heureux, heureux de pouvoir continuer a voir vos émissions pendant l'été.
Merci pour ces émissions exigeantes. Merci aussi de faire de l'été , sans faire du neuneu.
Les réflexions de Pascale Robert-Diard sur son métier m'ont éclairé sur la fabrique d'un article, dans le cas présent sur une chronique judiciaire. Je comprends qu'elle rêve à la complémentarité des blogs et des articles mais dans le cas présents, je n'ai pas été convaincu par son argumentation. il est possible d'être concurrent tout en étant différents.
Si les lecteurs préférent un produit à un autre, il y a concurence. ex: les enfants préferents manger des glaces plutot que des fruits, et pourtant ils sont complementaires et si bon réunis dans une peche Melba.
Le blog de Maître Eolas, offre un degré d'approfondissement supérieur a celui d'un article du monde. il reste pédagogique mais très pointu aussi, sans pour autant etre dans le dommaine de la presse professionnel.
Dans la mesure ou nous sommes une génération où 80 % des élèves devaient avoir son bac, les lecteurs ont peut être des attentes différentes en matiere d'information. Nous avons aussi plus de temps pour les loisirs. Les lecteurs sont peut etre devenus plus "eduqués", "intelligents" ou "exigeants". contrairement aux râleurs perpétuels qui voudraient nous faire croire que les élèves sont devenus des cretins.
A la fin, je prefere lire un billet de maitre eolas sur une affaire qui va reprendre le jugement, qu'une chronique du monde qui va me vulgariser et résumer un procès.
Je comprends les contraintes de places et de nombres de signes spécifiques à la presse papier. Cependant la réflexion sur le produit éditorial offert ne semble pas avoir été faite. A écouter Pascale Robert-Diard, sa définition de la chronique judiciaire semblait immuable.
Je viens ajouter ma voix au concert des gens heureux, heureux de pouvoir continuer a voir vos émissions pendant l'été.
Merci pour ces émissions exigeantes. Merci aussi de faire de l'été , sans faire du neuneu.
Les réflexions de Pascale Robert-Diard sur son métier m'ont éclairé sur la fabrique d'un article, dans le cas présent sur une chronique judiciaire. Je comprends qu'elle rêve à la complémentarité des blogs et des articles mais dans le cas présents, je n'ai pas été convaincu par son argumentation. il est possible d'être concurrent tout en étant différents.
Si les lecteurs préférent un produit à un autre, il y a concurence. ex: les enfants préferents manger des glaces plutot que des fruits, et pourtant ils sont complementaires et si bon réunis dans une peche Melba.
Le blog de Maître Eolas, offre un degré d'approfondissement supérieur a celui d'un article du monde. il reste pédagogique mais très pointu aussi, sans pour autant etre dans le dommaine de la presse professionnel.
Dans la mesure ou nous sommes une génération où 80 % des élèves devaient avoir son bac, les lecteurs ont peut être des attentes différentes en matiere d'information. Nous avons aussi plus de temps pour les loisirs. Les lecteurs sont peut etre devenus plus "eduqués", "intelligents" ou "exigeants". contrairement aux râleurs perpétuels qui voudraient nous faire croire que les élèves sont devenus des cretins.
A la fin, je prefere lire un billet de maitre eolas sur une affaire qui va reprendre le jugement, qu'une chronique du monde qui va me vulgariser et résumer un procès.
Je comprends les contraintes de places et de nombres de signes spécifiques à la presse papier. Cependant la réflexion sur le produit éditorial offert ne semble pas avoir été faite. A écouter Pascale Robert-Diard, sa définition de la chronique judiciaire semblait immuable.
En tout cas ,Eolas nous a fait des effets de manche pendant toute l'émission.
Jane> oui en effet vous avez surement deja vu Versac (encore un pseudo) sur des plateaux TV (dont ASI),,,, mais comme il ne porte pas de cravate, comment faites vous pour l'identifier ? ah ah ah
En parlant de Journalisme, avez-vous vu http://www.lepost.fr/article/2008/07/25/1230223_une-journaliste-mise-en-examen-pour-avoir-fait-son-travail.html ? Je vois qu'il fait toujours bon vivre en France....J'entends déjà le bruit des bottes !!!!!
J'ai apprécié cette émission et j'apprécie que vous ayiez prévu des émissions "pendant les vacances" (on a moins l'impression d'être "abandonnés").
Je vais partir à la découverte du site des trois invités. Eolas (d'après la photo jointe par Guillaume), ne fréquentait-il pas quelques plateaux télé. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu. J'apprécie le style de Bilger (mais pas du tout la politique de Dati-Sarko) dont je viens de découvrir les billets sur BHL(sur Siné).
Internet permet d'échapper à la propagande tv-radio-journaux, de respirer, de s'échapper et, forcément, influence. Internet a obligé des infos à passer dans les médias dominants.
Souvenez-vous le temps qu'avait mis à passer la vidéo de "Sarkozy ivre" et le temps qu'a mis ensuite celle de "casse-toi pauv'con" (pour ne citer qu'un petit exemple). Evidemment c'est encore très léger pour la résolution des problèmes soulevés.
(Je crois que ce qui manque à Echlore, c'est le travail qui était fait par les chroniqueurs dans l'ex-émission-tv. La proposition de Yves Bastide est à étudier.)
Je vais partir à la découverte du site des trois invités. Eolas (d'après la photo jointe par Guillaume), ne fréquentait-il pas quelques plateaux télé. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu. J'apprécie le style de Bilger (mais pas du tout la politique de Dati-Sarko) dont je viens de découvrir les billets sur BHL(sur Siné).
Internet permet d'échapper à la propagande tv-radio-journaux, de respirer, de s'échapper et, forcément, influence. Internet a obligé des infos à passer dans les médias dominants.
Souvenez-vous le temps qu'avait mis à passer la vidéo de "Sarkozy ivre" et le temps qu'a mis ensuite celle de "casse-toi pauv'con" (pour ne citer qu'un petit exemple). Evidemment c'est encore très léger pour la résolution des problèmes soulevés.
(Je crois que ce qui manque à Echlore, c'est le travail qui était fait par les chroniqueurs dans l'ex-émission-tv. La proposition de Yves Bastide est à étudier.)
Bonjour,
Ces liens figurent bien entendu dans l'introduction de l'émission, il suffit de cliquer !
Bien cordialement,
Sophie Gindensperger
Ces liens figurent bien entendu dans l'introduction de l'émission, il suffit de cliquer !
Bien cordialement,
Sophie Gindensperger
émission intérressante, principalement sur l'avenir du journalisme.
mettre le lien vers les 3 blogs aurait quand même été un plus, pour mieux cadrer les 3 intervenants. j'avais entendu parler de l'histoire de l'assistante, mais le mot "EOLAS" m'était totalement inconnu.
mettre le lien vers les 3 blogs aurait quand même été un plus, pour mieux cadrer les 3 intervenants. j'avais entendu parler de l'histoire de l'assistante, mais le mot "EOLAS" m'était totalement inconnu.
Magnifique choix de sujets pour les émissions d'été !
Et bravo pour avoir senti qu'il n'aurait pas été bon de tout laisser en plan pendant l'été… C'est là aussi qu'on voit que le service public se la coule douce sans vergogne tandis que le privé se bouge !
La petite recrue, Anne-Sophie – la femme au carcan – semble tout à fait intéressante…
Pour ce qui est de l'émission je n'ai pas trouvé le temps de la regarder, sauf les 5 premières minutes… Je me la garde au chaud, avec bonheur pour ce soir (mais il y a la "Boîte à Musique" de Jean-François Zygel sur France 2 à 23:10) ou demain…
Par contre j'ai lu les textes qui accompagnent les écrans, et je suis allé jeter un œil sur les blogs des invités : très intéressant, terrifiant aussi !
Le blog d'Eolas, concernant les risques qui guettent le blogueur ou le forumeur imprudent ou simplement impulsif est totalement glaçant, exemple :
“La diffamation et l'injure sont punies d'amendes pouvant aller jusqu'à 12 000 euros. Elles peuvent porter sur une personne, ou sur un corps (ex : la police). Quand elles portent sur les tribunaux, les armées de terre, de mer ou de l'air, les corps constitués et les administrations publiques, ou à raison de leurs fonctions ou de leur qualité, envers un ou plusieurs membres du ministère, un ou plusieurs parlementaires, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l'autorité publique, un citoyen chargé d'un service ou d'un mandat public temporaire ou permanent, un juré ou un témoin, à raison de sa déposition, l'amende est portée à 45 000 euros.”
3 ans de salaire pour un smicard qui se serait laissé aller à dire du mal des fonctionnaires, pourquoi pas le bol de ciguë, le supplice de la roue ou l'écartèlement, histoire de lui apprendre la politesse et d'édifier la population sur les inconvénients de l'effronterie ?
Admettons que le nombre d'affaires qui passent en justice semble faible par rapport aux dérapages du net, mais je n'y connais rien et de toute manière ces textes existent, sont donc applicables, et ceux qui se font prendre les doigts dans la porte du palais de justice, pourquoi eux et pas tant d'autre !
Ce que je crois c'est qu'il serait temps de mettre tout le monde en prison dans ce pays, excepté ce qui reste de l'armée, les corps constitués, les membres du ministère, parlementaires, fonctionnaires, etc. Gens civils et parfaitement bien élevés avec lesquels nous n'aurions plus à subir de mots malsonnants dans ce malheureux pays…
J'engage vivement les participants de ce forum à investir tout leur argent (quitte à en emprunter) dans le BTP : la construction de 60.000.000 de places de prison est une aubaine qui ne se renouvellera pas avant plusieurs millénaires !
Avant d'y revenir très prochainement j'ajoute (en écho d'ailleurs aux inquiétudes de Daniel lors de l'émission sur les évolutions futures du site) que tout ceci représente un danger essentiel non seulement pour la démocratie mais même pour la Liberté dont le beau nom figure au fronton de nos monuments et dans le poème de Paul Eluard…
Au moment ou la presse est totalement contrôlée par l'Elysée qui décide qui doit être viré et qui doit reprendre la place chaude – avec comme conséquence que le moindre journaliste est maintenant au courant qu'il peut se préparer à aller pointer à l'ANPE (et à se faire radier après avoir refusé deux emplois de toiletteur de chien à moins d'une heure de chez lui avec l'essence à 1,65 € le litre) si d'aventure il l'ouvre… est-il possible d'accepter que le dernier espace de liberté soit fliqué et les utilisateurs traqués si d'aventure l'envie en vient à Dieu sait quel second couteau, histoire de se faire mousser ou plus simplement encore de faire des “exemples”, prétexte habituel de la plupart des infamies, torture comprise…
***
Et bravo pour avoir senti qu'il n'aurait pas été bon de tout laisser en plan pendant l'été… C'est là aussi qu'on voit que le service public se la coule douce sans vergogne tandis que le privé se bouge !
La petite recrue, Anne-Sophie – la femme au carcan – semble tout à fait intéressante…
Pour ce qui est de l'émission je n'ai pas trouvé le temps de la regarder, sauf les 5 premières minutes… Je me la garde au chaud, avec bonheur pour ce soir (mais il y a la "Boîte à Musique" de Jean-François Zygel sur France 2 à 23:10) ou demain…
Par contre j'ai lu les textes qui accompagnent les écrans, et je suis allé jeter un œil sur les blogs des invités : très intéressant, terrifiant aussi !
Le blog d'Eolas, concernant les risques qui guettent le blogueur ou le forumeur imprudent ou simplement impulsif est totalement glaçant, exemple :
“La diffamation et l'injure sont punies d'amendes pouvant aller jusqu'à 12 000 euros. Elles peuvent porter sur une personne, ou sur un corps (ex : la police). Quand elles portent sur les tribunaux, les armées de terre, de mer ou de l'air, les corps constitués et les administrations publiques, ou à raison de leurs fonctions ou de leur qualité, envers un ou plusieurs membres du ministère, un ou plusieurs parlementaires, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l'autorité publique, un citoyen chargé d'un service ou d'un mandat public temporaire ou permanent, un juré ou un témoin, à raison de sa déposition, l'amende est portée à 45 000 euros.”
3 ans de salaire pour un smicard qui se serait laissé aller à dire du mal des fonctionnaires, pourquoi pas le bol de ciguë, le supplice de la roue ou l'écartèlement, histoire de lui apprendre la politesse et d'édifier la population sur les inconvénients de l'effronterie ?
Admettons que le nombre d'affaires qui passent en justice semble faible par rapport aux dérapages du net, mais je n'y connais rien et de toute manière ces textes existent, sont donc applicables, et ceux qui se font prendre les doigts dans la porte du palais de justice, pourquoi eux et pas tant d'autre !
Ce que je crois c'est qu'il serait temps de mettre tout le monde en prison dans ce pays, excepté ce qui reste de l'armée, les corps constitués, les membres du ministère, parlementaires, fonctionnaires, etc. Gens civils et parfaitement bien élevés avec lesquels nous n'aurions plus à subir de mots malsonnants dans ce malheureux pays…
J'engage vivement les participants de ce forum à investir tout leur argent (quitte à en emprunter) dans le BTP : la construction de 60.000.000 de places de prison est une aubaine qui ne se renouvellera pas avant plusieurs millénaires !
Avant d'y revenir très prochainement j'ajoute (en écho d'ailleurs aux inquiétudes de Daniel lors de l'émission sur les évolutions futures du site) que tout ceci représente un danger essentiel non seulement pour la démocratie mais même pour la Liberté dont le beau nom figure au fronton de nos monuments et dans le poème de Paul Eluard…
Au moment ou la presse est totalement contrôlée par l'Elysée qui décide qui doit être viré et qui doit reprendre la place chaude – avec comme conséquence que le moindre journaliste est maintenant au courant qu'il peut se préparer à aller pointer à l'ANPE (et à se faire radier après avoir refusé deux emplois de toiletteur de chien à moins d'une heure de chez lui avec l'essence à 1,65 € le litre) si d'aventure il l'ouvre… est-il possible d'accepter que le dernier espace de liberté soit fliqué et les utilisateurs traqués si d'aventure l'envie en vient à Dieu sait quel second couteau, histoire de se faire mousser ou plus simplement encore de faire des “exemples”, prétexte habituel de la plupart des infamies, torture comprise…
***
Erreur 403 - Refus de traitement de la requête (Interdit - Forbidden)
Le serveur a compris la requête, mais refuse de la satisfaire.
Une démarche d'authentification n'y fera rien et cette requête ne doit pas être renouvelée. Si la méthode invoquée est différente de HEAD et le serveur souhaite rendre public la raison pour laquelle il refuse le traitement, il le fera dans l'entité liée à cette réponse. Ce code d'état est souvent utilisé lorsque le serveur ne souhaite pas s'étendre sur les raisons pour lesquelles il refuse un accès, ou parce que c'est la seule réponse qui convienne.
Vous tentez d'accéder à une ressource qui vous est interdite.
Il se peut que le compte concerné soit suspendu (Cf. Console de Gestion)
Je suppose que c'est un message technique, mais ce n'est pas très sympatique.
Le serveur a compris la requête, mais refuse de la satisfaire.
Une démarche d'authentification n'y fera rien et cette requête ne doit pas être renouvelée. Si la méthode invoquée est différente de HEAD et le serveur souhaite rendre public la raison pour laquelle il refuse le traitement, il le fera dans l'entité liée à cette réponse. Ce code d'état est souvent utilisé lorsque le serveur ne souhaite pas s'étendre sur les raisons pour lesquelles il refuse un accès, ou parce que c'est la seule réponse qui convienne.
Vous tentez d'accéder à une ressource qui vous est interdite.
Il se peut que le compte concerné soit suspendu (Cf. Console de Gestion)
Je suppose que c'est un message technique, mais ce n'est pas très sympatique.
Leurs blogs me sont familiers et me rendent plus familier la Justice.
C’est du sérieux, c’est du plaisir et c’est d’utilité publique.
Merci les blogs et surtout merci à eux.
Emission plaisir.
C’est du sérieux, c’est du plaisir et c’est d’utilité publique.
Merci les blogs et surtout merci à eux.
Emission plaisir.
LE MONDE ???? QUEL MONDE?????
Je suis très en colère. Et ce contre "LE MONDE". En revanche très instruit par la parole de magistrats...
Je suis très en colère. Et ce contre "LE MONDE". En revanche très instruit par la parole de magistrats...
Une suggestion, que vous avez déjà certainement déjà examinée et refusée.
Pourquoi ne pas mettre en accès public les émissions de l'été ? Elles paraissent (au vu de celle-ci) très instructives, et montrent bien le principe et le fonctionnement de l'émission. En tant qu'abonné, c'est le genre de lien que j'enverrais à des amis pas encore convaincus de s'abonner.
Autre chose qui n'a que peu à voir : l'autre journal auquel je suis abonné rend gratuit son contenu après deux semaines. Ça me semble trop court pour ASI, mais le principe est intéressant. D'autre part, un abonné peut envoyer une page à un un non abonné. Avec bien sûr un contrôle sur les abus éventuels.
Merci pour votre travail !
Pourquoi ne pas mettre en accès public les émissions de l'été ? Elles paraissent (au vu de celle-ci) très instructives, et montrent bien le principe et le fonctionnement de l'émission. En tant qu'abonné, c'est le genre de lien que j'enverrais à des amis pas encore convaincus de s'abonner.
Autre chose qui n'a que peu à voir : l'autre journal auquel je suis abonné rend gratuit son contenu après deux semaines. Ça me semble trop court pour ASI, mais le principe est intéressant. D'autre part, un abonné peut envoyer une page à un un non abonné. Avec bien sûr un contrôle sur les abus éventuels.
Merci pour votre travail !
Ce que je connaissais de Pascale Robert-Diard, c'était sa photo sur le blog du Monde.
Après l'avoir vue sur @si, on peut dire que cette photo ne lui rend pas justice. Un comble pour une chroniqueuse judiciaire.
Le contenu ? Quel contenu ?
Cette émission s'appelle arrêt sur IMAGE. Alors, je regarde les images
Après l'avoir vue sur @si, on peut dire que cette photo ne lui rend pas justice. Un comble pour une chroniqueuse judiciaire.
Le contenu ? Quel contenu ?
Cette émission s'appelle arrêt sur IMAGE. Alors, je regarde les images
Je comprends les réactions de ceux, comme Echlore, pour qui ces invités et leur blog étaient inconnus ou méconnus.
Mais bon dieu, quand on connait ces blogueurs et qu'on a l'habitude de les lire, cette émission est un vrai délice : ces 3 invités sont posés, claires, justes, et très intéressants. Ils ont chacun des choses à nous apporter.
Le regard de Pascale Robert-Diard sur la révolution du métier de journaliste est très intéressant car il est rare que des journalistes soient si ouverts à cette nouvelle technologie et si conscients de leur nécessaire adaptation à celle-ci. Il est plaisant de l'entendre dire que le blog est pour elle un complément nécessaire à son travail. De quoi balayer l'idée selon laquelle le blog sera un concurrent direct de la presse traditionnelle.
Grâce à l'émission, je lirai le blog de Bilger d'une autre façon, connaissant mieux le personnage, sa façon de parler, de penser... Son style, nous l'avons bien compris, est un moyen d'aller loin dans sa liberté d'expression sans dépasser la ligne rouge du professionnel de la justice.
Quant à Eolas, il reçoit là les honneurs qu'il mérite. Son travail, désintéressé, est très utile à la compréhension de la justice, de son appareil, et de son actualité. Son blog est un passage obligé pour tous ceux qui veulent réagir à l'actualité judiciaire tant ses billets sont pertinents. Une véritable référence, et il le mérite, probablement plus que tous les autres blogeurs connus.
J'aimerais aussi dire bravo à Daniel et à toute l'équipe qui a préparé l'émission : on sent tout le travail qui a été fait en amont. Daniel sait parfaitement qui sont ces blogeurs, ce qu'ils écrivent, et même dans quel style. Daniel est vraiment au top dans la connaissance du "métier" de blogeur, et ça fait plaisir à voir tellement les caricatures sont nombreuses chez certains...
Bref, cette émission est une preuve supplémentaire que les quelques euros qu'on nous demande à l'entrée d'@si.net ne sont pas volés, loin de là.
Mais bon dieu, quand on connait ces blogueurs et qu'on a l'habitude de les lire, cette émission est un vrai délice : ces 3 invités sont posés, claires, justes, et très intéressants. Ils ont chacun des choses à nous apporter.
Le regard de Pascale Robert-Diard sur la révolution du métier de journaliste est très intéressant car il est rare que des journalistes soient si ouverts à cette nouvelle technologie et si conscients de leur nécessaire adaptation à celle-ci. Il est plaisant de l'entendre dire que le blog est pour elle un complément nécessaire à son travail. De quoi balayer l'idée selon laquelle le blog sera un concurrent direct de la presse traditionnelle.
Grâce à l'émission, je lirai le blog de Bilger d'une autre façon, connaissant mieux le personnage, sa façon de parler, de penser... Son style, nous l'avons bien compris, est un moyen d'aller loin dans sa liberté d'expression sans dépasser la ligne rouge du professionnel de la justice.
Quant à Eolas, il reçoit là les honneurs qu'il mérite. Son travail, désintéressé, est très utile à la compréhension de la justice, de son appareil, et de son actualité. Son blog est un passage obligé pour tous ceux qui veulent réagir à l'actualité judiciaire tant ses billets sont pertinents. Une véritable référence, et il le mérite, probablement plus que tous les autres blogeurs connus.
J'aimerais aussi dire bravo à Daniel et à toute l'équipe qui a préparé l'émission : on sent tout le travail qui a été fait en amont. Daniel sait parfaitement qui sont ces blogeurs, ce qu'ils écrivent, et même dans quel style. Daniel est vraiment au top dans la connaissance du "métier" de blogeur, et ça fait plaisir à voir tellement les caricatures sont nombreuses chez certains...
Bref, cette émission est une preuve supplémentaire que les quelques euros qu'on nous demande à l'entrée d'@si.net ne sont pas volés, loin de là.
Tient on reparle ici du blogeurinfluant, cette espèce de bête imaginaire dont les intéressés ne semblent pas croire eux même - chose qui me rend également tout aussi dubitatif. Influencer quoi ? qui ? comment ça ce manifeste ? Autant on peut parler d'un journal dont le sujet et le ton peut être repris dans les discutions de bar (est ce d'ailleurs vraiment une influence ?), autant je n'ai encore jamais entendu parlé de blog. Influencer les gens de pouvoir ? Mon Dieu notre gouvernement du moment est tellement autiste qu'il écoute même pas ses propres institutions et encore moins l'assemblée européenne ! Bref il serait peut être temps pour @si de monter un dossier consistant sur la bête fabuleuse, qui n'a été abordé que ci ou la comme une sorte d'évidence que je trouve loin d'être acquise.
Eh bien oui, en regardant l'émission, j'ai eu l'impression que vous vous adressiez uniquement aux "internautes assidus", ceux qui connaissent par coeur le blog d'Eolas, ceux qui ont lu tous ses billets, et les commentaire avec.
maintenant, il faut avoir fait des recherches préalables pour comprendre vraiment le sujet d'une émission ?
Je vais tenter de répondre : comme toute chose, il faut se renseigner selon l'intérêt que l'on porte au débat, internet n'étant pas un média passif, il faut donc aller chercher l'info si l'on veut pousser la réflexion, je connaissais Maitre Eolas il m'était arrivé de lire quelques un de ses articles dont le style est particulièrement savoureux (je ne sait plus pour qu'elle raison, mais maitre eolas est particulièrement bien référencé - enfin bref je conseil les commentaires judiciaires pour les plus pressés), et je me suit empressé d'aller lire des petits bouts de Philippe Bilger (j'y reviendrais d'ailleurs) et de Pascale Robert-Diard, je ne connaissais ni l'un ni l'autre en faisant pause sur l'émission pour y revenir plus tard. Bref l'internaute forcené (10 minutes sans cordon réso-ombilical et je dépéri) que je suis n'est finalement pas plus au courant que l'internaute du dimanche, mais les deux peuvent l'être avec un peu de curiosité. Pas très dur, il y a des liens de partout ^__^.
Eh bien oui, en regardant l'émission, j'ai eu l'impression que vous vous adressiez uniquement aux "internautes assidus", ceux qui connaissent par coeur le blog d'Eolas, ceux qui ont lu tous ses billets, et les commentaire avec.
maintenant, il faut avoir fait des recherches préalables pour comprendre vraiment le sujet d'une émission ?
Je vais tenter de répondre : comme toute chose, il faut se renseigner selon l'intérêt que l'on porte au débat, internet n'étant pas un média passif, il faut donc aller chercher l'info si l'on veut pousser la réflexion, je connaissais Maitre Eolas il m'était arrivé de lire quelques un de ses articles dont le style est particulièrement savoureux (je ne sait plus pour qu'elle raison, mais maitre eolas est particulièrement bien référencé - enfin bref je conseil les commentaires judiciaires pour les plus pressés), et je me suit empressé d'aller lire des petits bouts de Philippe Bilger (j'y reviendrais d'ailleurs) et de Pascale Robert-Diard, je ne connaissais ni l'un ni l'autre en faisant pause sur l'émission pour y revenir plus tard. Bref l'internaute forcené (10 minutes sans cordon réso-ombilical et je dépéri) que je suis n'est finalement pas plus au courant que l'internaute du dimanche, mais les deux peuvent l'être avec un peu de curiosité. Pas très dur, il y a des liens de partout ^__^.
Il a une bonne bouille Maître Eolas,
en tous cas grâce à lui on connait l'heure d'enregistrement !
Emission passionnante avec des invités captivants d'un bout à l'autre.
Daniel, vous faites des efforts mais il y a encore quelques phrases dont on ne connaîtra jamais l'issue ;-)
en tous cas grâce à lui on connait l'heure d'enregistrement !
Emission passionnante avec des invités captivants d'un bout à l'autre.
Daniel, vous faites des efforts mais il y a encore quelques phrases dont on ne connaîtra jamais l'issue ;-)
Bonjour,
Je m'oblige à reprendre mon clavier, et je ne sais pas s'il faut que je le fasse sur ce forum ou sur un autre
Bref, émission très intéressante s'il en est MAIS
et un GROS MAIS
On vous a beaucoup reproché sur le forum de la précédente émission d'avoir 2 publics, les "consommateurs du Dimanche" et "les internautes assidus"
Eh bien là, le choix est fait
J'admets, je fais partie des "consommateurs du Dimanche", je regarde les émissions, et ça m'informe, puisque je ne regarde que peu la télé (et pas pour des émissions d'information), et que je lis peu les journaux.
Eh bien oui, en regardant l'émission, j'ai eu l'impression que vous vous adressiez uniquement aux "internautes assidus", ceux qui connaissent par coeur le blog d'Eolas, ceux qui ont lu tous ses billets, et les commentaire avec.
maintenant, il faut avoir fait des recherches préalables pour comprendre vraiment le sujet d'une émission ?
Quand au début de l'émission vous introduisez vos invités, illustrez, bon sang. Il ne suffit pas de dire qu'il a tant ou tant de visites par jours. Vous SAVEZ que "l'histoire de Lille" ou "l'histoire de l'assistante sociale" vont sortir à un moment ou à un autre dans l'émission. Eh bien, illustrez : il suffit de dire "le tant Me Eolas dit que" le même jour il se passe ceci, le lendemain, etc... pour montrer d'où ca part et où ca va.
Parce que NON, je n'ai pas lu le bog, puis la presse, puis les commentaires sur le site, je n'ai pas fait l'historique, et j'aurais bien aimé que VOUS le fassiez, parce que c'était votre rôle, et que vous le faisiez SI BIEN au moment d'Arrêt sur Images à la télé;
Ici, une malheureuse reprise de journal télévisé, UNE seule, à propos des propos tenus sur un tchat par Philippe Bilger, et à peine la citation de ce qu'il se dit le lendemain !
Vous nous aviez habitués à mieux
Je sais bien que vous ne vouliez pas lancer le sujet sur le fond pour le garder sur la forme, qu'il ne s'agissait pas de revenir sur les tenants et les aboutissants judiciaires de ces affaires, mais il faut donner un exemple pour pouvoir dire comment les choses se passent et si oui ou non il y a influence.
Sur l'affaire de "l'assistante social" : puisque c'est Eolas qui a lancé le mouvement, quelles sont les références qu'ont utilisé les journalistes, est-ce que Pascale Robert-Diard a écrit quelque chose, quand, en faisant référence à qui. Et Philippe Bilger, quand a-t-il réagi ?
Il manque une séquence.
J'arrete ici ma logorrhée verbale, en espérant que les prochaines émissions me donneront tort
Echlore
Je m'oblige à reprendre mon clavier, et je ne sais pas s'il faut que je le fasse sur ce forum ou sur un autre
Bref, émission très intéressante s'il en est MAIS
et un GROS MAIS
On vous a beaucoup reproché sur le forum de la précédente émission d'avoir 2 publics, les "consommateurs du Dimanche" et "les internautes assidus"
Eh bien là, le choix est fait
J'admets, je fais partie des "consommateurs du Dimanche", je regarde les émissions, et ça m'informe, puisque je ne regarde que peu la télé (et pas pour des émissions d'information), et que je lis peu les journaux.
Eh bien oui, en regardant l'émission, j'ai eu l'impression que vous vous adressiez uniquement aux "internautes assidus", ceux qui connaissent par coeur le blog d'Eolas, ceux qui ont lu tous ses billets, et les commentaire avec.
maintenant, il faut avoir fait des recherches préalables pour comprendre vraiment le sujet d'une émission ?
Quand au début de l'émission vous introduisez vos invités, illustrez, bon sang. Il ne suffit pas de dire qu'il a tant ou tant de visites par jours. Vous SAVEZ que "l'histoire de Lille" ou "l'histoire de l'assistante sociale" vont sortir à un moment ou à un autre dans l'émission. Eh bien, illustrez : il suffit de dire "le tant Me Eolas dit que" le même jour il se passe ceci, le lendemain, etc... pour montrer d'où ca part et où ca va.
Parce que NON, je n'ai pas lu le bog, puis la presse, puis les commentaires sur le site, je n'ai pas fait l'historique, et j'aurais bien aimé que VOUS le fassiez, parce que c'était votre rôle, et que vous le faisiez SI BIEN au moment d'Arrêt sur Images à la télé;
Ici, une malheureuse reprise de journal télévisé, UNE seule, à propos des propos tenus sur un tchat par Philippe Bilger, et à peine la citation de ce qu'il se dit le lendemain !
Vous nous aviez habitués à mieux
Je sais bien que vous ne vouliez pas lancer le sujet sur le fond pour le garder sur la forme, qu'il ne s'agissait pas de revenir sur les tenants et les aboutissants judiciaires de ces affaires, mais il faut donner un exemple pour pouvoir dire comment les choses se passent et si oui ou non il y a influence.
Sur l'affaire de "l'assistante social" : puisque c'est Eolas qui a lancé le mouvement, quelles sont les références qu'ont utilisé les journalistes, est-ce que Pascale Robert-Diard a écrit quelque chose, quand, en faisant référence à qui. Et Philippe Bilger, quand a-t-il réagi ?
Il manque une séquence.
J'arrete ici ma logorrhée verbale, en espérant que les prochaines émissions me donneront tort
Echlore
Bravo pour cette émission.
Je vous propose un petit jeu... il y a 30 ans environ (j'en ai 54), je ne rentre pas dans les détails, mais je les tiens à la disposition des curieux, je faisais un stage de planche à voile à l'UCPA... le soir après la cantine, ma jeune épouse et moi nous promenions sur la plage... curiosité, nous nous approchons du casino de la Grand Motte... voir prix et menus... un certain Johny, videur de profession, a mal parlé à ma femme. Je me suis interposé et j'en ai pris plein la figure (des gnons...)
Grosse galère pour déposer la plainte, refus de l'enregistrer, un jeune gendarme sympatique c'est aussi fait secouer par son supérieur... mais plainte enfin déposée quand même le lendemain, certificat médical et témoins à l'appui.
De retour à Lyon, je confie mon dossier à Maître Alain de la Servette (grand bâtonnier à l'époque). Quinze jours plus tard, il me renvoie mon chèque d'acompte (500 frs à l'époque, je me souviens) et un courrier pour m'expliquer qu'il ne pouvait pas prendre cette "affaire"; pas plus d'explication au téléphone.
Le jeu, c'est ... pourquoi ? ... personnellement j'ai eu la réponse 2 ou 3 ans plus tard... des hommes de la DGSE ou la DST, je ne sais plus... amis d'un ami...
A vous de jouer, je reviendrai sur le forum pour donner la réponse ou féliciter celui qui a pu la trouver.
Je vous propose un petit jeu... il y a 30 ans environ (j'en ai 54), je ne rentre pas dans les détails, mais je les tiens à la disposition des curieux, je faisais un stage de planche à voile à l'UCPA... le soir après la cantine, ma jeune épouse et moi nous promenions sur la plage... curiosité, nous nous approchons du casino de la Grand Motte... voir prix et menus... un certain Johny, videur de profession, a mal parlé à ma femme. Je me suis interposé et j'en ai pris plein la figure (des gnons...)
Grosse galère pour déposer la plainte, refus de l'enregistrer, un jeune gendarme sympatique c'est aussi fait secouer par son supérieur... mais plainte enfin déposée quand même le lendemain, certificat médical et témoins à l'appui.
De retour à Lyon, je confie mon dossier à Maître Alain de la Servette (grand bâtonnier à l'époque). Quinze jours plus tard, il me renvoie mon chèque d'acompte (500 frs à l'époque, je me souviens) et un courrier pour m'expliquer qu'il ne pouvait pas prendre cette "affaire"; pas plus d'explication au téléphone.
Le jeu, c'est ... pourquoi ? ... personnellement j'ai eu la réponse 2 ou 3 ans plus tard... des hommes de la DGSE ou la DST, je ne sais plus... amis d'un ami...
A vous de jouer, je reviendrai sur le forum pour donner la réponse ou féliciter celui qui a pu la trouver.
Intéressant cette discussion sur qui court-circuite qui dans les médias. Mais Pascale Robert-Diard avait elle même répondu à toute la problématique développée par la suite en parlant de la réduction de la place accordée aux développements judiciaire dans les journaux papier.
Pour faire un schéma un peu basique: les journaux ne veulent plus accorder autant de place à un domaine -> il se retrouve développé ailleurs (ici les blogs) -> les journaux s'indignent de la récupération de leur matière qu'ils ont eux même délaissé.
Ce qui cause problème là dedans est toujours une question de tendances et d'intérêts matériel; les nouveaux médias, le système économique, les choix de société.
Pour faire un schéma un peu basique: les journaux ne veulent plus accorder autant de place à un domaine -> il se retrouve développé ailleurs (ici les blogs) -> les journaux s'indignent de la récupération de leur matière qu'ils ont eux même délaissé.
Ce qui cause problème là dedans est toujours une question de tendances et d'intérêts matériel; les nouveaux médias, le système économique, les choix de société.
Il y a un problème sur la vidéo partie 3 lors du passage de la brève du 20h
À mon avis, on ne devrait pas tarder à savoir quel est le vrai nom de XXX dit M° Éolas. Il y a trop de monde dans la confidence.
Edit Webmaster : Merci de respecter le désir de M° Éolas de rester le plus complètement anonyme possible.
Edit Webmaster : Merci de respecter le désir de M° Éolas de rester le plus complètement anonyme possible.