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Hausse du nombre d'IVG ? France Inter s'emballe
Hausse importante des demandes d'IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) suite à l'affaire des pilules 3e et 4e génération ? C'est ce qu'affirmait, ce matin, France Inter. Après enquête, les choses sont un peu plus nuancées...
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Attendez, je suis pas un pro, mais tout de même, pour paraphraser mon cher Desproges : "prend ta tête à deux mains mon cousin". Cette histoire de pilules de 3e et 4e génération date de 3 ou 4 semaines. Bon. alors :
- Le temps que la polémique enfle et prenne vraiment sa place dans les médias,
- le temps que nos chères et tendres se renseignent sur leur génération de pilule puis décident de s'en séparer ou non,
- le temps que l'effet nataliste s'en fasse sentir significativement (j'euphémise, c'est un site d'actu, pas de cul),
- le temps qu'elles tombent effectivement enceintes,
- le temps qu'elles s'en rendent compte (bah oui, nous, y nous a fallu quatre semaines, et encore, avec une FIV, on était scrutés comme des agents du KGB grand cru !),
- le temps qu'elle prennent (ou que NOUS prenions de concert) quelques moments pour prendre ces décisions,
- le temps d'en requérir l'acte auprès d'un praticien (qui vous demande obligatoirement, et c'est la loi, une semaine de réflexion avant de procéder à un IVG)....
Bref, le temps, le temps, faut arrêter de déconner, y'a pas besoin d'être journaliste pour additionner ces petits "temps" sus-cités, et de s'apercevoir qu'on pourra pas avoir une seule "remontée" de données qui ressemblent à quelque chose avant trois mois....
- Le temps que la polémique enfle et prenne vraiment sa place dans les médias,
- le temps que nos chères et tendres se renseignent sur leur génération de pilule puis décident de s'en séparer ou non,
- le temps que l'effet nataliste s'en fasse sentir significativement (j'euphémise, c'est un site d'actu, pas de cul),
- le temps qu'elles tombent effectivement enceintes,
- le temps qu'elles s'en rendent compte (bah oui, nous, y nous a fallu quatre semaines, et encore, avec une FIV, on était scrutés comme des agents du KGB grand cru !),
- le temps qu'elle prennent (ou que NOUS prenions de concert) quelques moments pour prendre ces décisions,
- le temps d'en requérir l'acte auprès d'un praticien (qui vous demande obligatoirement, et c'est la loi, une semaine de réflexion avant de procéder à un IVG)....
Bref, le temps, le temps, faut arrêter de déconner, y'a pas besoin d'être journaliste pour additionner ces petits "temps" sus-cités, et de s'apercevoir qu'on pourra pas avoir une seule "remontée" de données qui ressemblent à quelque chose avant trois mois....
Ben ouais. D'un autre côté les même journalistes sont formés à analyser des remontées-descentes dans les sondages de + ou - 2/3 points (c'est enaaaaaauuurme) dans la demi-journée suivant n'importe quel évennement insignifiant ou non des campagnes électorales, donc bon la patience c'est pas leur fort.
Record battu nous, sous surveillance KGB, ils l'ont vu au bout de 10 jours... On a même suivi au jour le jour la descente de l'oeuf et l'apparition de l'embryon !!! :D un vrai challenge !
J'ai fait plusieurs réponses avant d'apporter ma petite pierre au petit édifice.
Tout d'abord, je m'en fout du nombre des IVG. L'IVG est choix personnel, et ce n'est pas a nous de dire si il y a trop ou pas assez de femmes qui font ce choix personnel dans leur vie. On ne commente jamais les pics de natalité dus a des accidents climatiques ou autre, pourquoi commenter un possible pic d'IVG. Si cela est vrai, c'est possible, mais cela ne restera qu'un PIC! l'IVG depuis son autorisation en 1975, puis sa dépénalisation en 95 ou 98 -trou de mémoire) a toujours été stable d'années en années, y compris avec l'augmentation du délai légal. Par contre je suis bien plus préoccupée par ce dont on ne parle jamais des 5000 a 10000 femmes qui vont avorter hors délai a l'étranger et leurs raisons (principalement l'accessibilité a l'IVG qui se réduit).
En terme de contraception, je reconnais que le tout pilule est un poil dérangeant, non pas pour les raison sanitaires developpées et exploitées par d'autres, mais avant tout parce que la contraception doit être un choix personnel, et que de ne pas donner a une femme (ou un couple) toutes les options pour choisir leur/s méthodes de contraception est a mon sens une hérésie.
Une autre idiotie est de décider de supprimer le remboursement des pilules de 3ème et 4ème génération. Pourquoi ? Parce que certaines femmes en ont besoin ! Pour certaines femmes, ces pilules sont nécessaires parce qu'elles tolèrent mal ese autres, parce que certaines recherches tendraient a prouver une meilleure efficacité de ces contraceptif sur l'endométriose (première cause de stérilité en France), et surtout parce que ça ne règle pas le schmilblik !
Pourquoi ces accidents sanitaires ont eu lieu ? Pas parce que ces pilules sont dangereuses. Tout médicament a un danger, et ces pilules sont moins mortelles que le fait d'être enceinte (les risques de complications suites a une grossesse sont 50 fois au moins plus élevés que les risques d’embolie a cause de la pilule). Mais surtout parce que le problème vient du manque de moyens pour l'information et pour une information efficace ! J'ai lu et entendu que le tout pilule est dangereux. C'est faux, déjà parce qu'il y a plusieurs pilules: les générations, les estrogéniques, les progestatives, les combinées... Et toutes ces pilules n'ont pas le même moyen d'action, donc pas les mêmes risques ni les mêmes effets. Les autres méthodes de contraception sont peu connues, et très désinformées. Le DIU (appelé stérilet pour faire penser que ça peut rendre stérile) par exemple, est remboursé, mais comme l'a dit une autre personne, c'est un parcours du combattant pour s'en faire poser un. Sans compter les gynécos peu scrupuleux qui le font a la va-vite et ou des femmes se retrouvent avec des infections dues a des stérilet qui migrent dans la paroi abdominale.
La vraie méthode pour réduire les accidents ? obliger les gynécologue a être plus scrupuleux, a prendre le temps d'informer ET DE S'INFORMER : Combien de gynécos disent encore des idioties comme les pilules progestatives ça craint quand on allaite, ou les pilules estrogéniques donnent le cancer ou le DIU est dangereux quand on a jamais eu d'enfants... Il faudrait aussi par exemple généraliser qu'une première consultation contraception doit durer 30 a 45 min minimum ! C'est bien le temps que l'on prend au planning ou nous ne sommes pas rémunéré(e)s, pourquoi eux qui sont payés ne le feraient pas ? Autre point ? augmenter les présences des plannings, les rendre plus visibles, plus effectifs... Les plannings vivent de bénévoles, ce que beaucoup ne savent pas, d'adhésions et de subventions ce qu'on ne sait pas non plus. Il faudrait des dotations plus importantes, et que les personnes se réapproprient l'information en participant et en aidant les plannings. On fait des pubs pour le téléthon, les restos du coeur, le sidaction... Pourquoi pas une journée nationale de la contraception ou on parlerait plus des actions des plannings pour leur permettre de faire une plus grande information ? Au lieu de passer un weekend a ramasser du fric on passerait un weekend a informer et a expliquer comment fonctionne les plannings familiaux et leur histoires...
Mais non. On ne fera rien. on diminuera l'accessibilité a une méthode de contraception et en final on agitera le drapeau qui fait réagir toutes les consciences communes: La hausse de l'IVG ! On laissera sous-entendre encore que l'IVG est utilisé comme moyen de contraception, on agitera les augmentations de l'IVG comme d'un échec du gouvernement. Echec non pas a informer, mais echec a protéger ces pauvre petits embryons massacrés sur l’hôtel de la libre sexualité du couple ! EN gros on désinforme encore, pour ne plus avoir a parler de contraception et d'information...
Un exemple concret pour illustrer mes propos: un collège en région rurale (je ne citerais pas la région pour ne pas embarrasser qui que ce soit tout fini toujours par se savoir, et en plus cet exemple n'est pas unique). Une information sexualité a des ados de 4ème et 3ème. Toute l'information de deux heures tourne autour de l'abstinence (qui est de fait la seule contraception efficace a 100% et encore, ça dépend si on considère que les préliminaires c'est de l'abstinence ou non), et du fait que si on couche on risquait de tomber enceinte et de devoir faire une IVG qui est possible, légal, mais forcément traumatisante, forcément pas bien, et forcément honteuse ! L'information est faite par le médecin scolaire, et, c'est très bien parce que parler de sexualité a des ados ça leur donne envie de coucher (dixit es associations de parents d'élèves qui font de grandes pressions pour éviter que les plannings interviennent), donc parler d'abstinence va leur faire du bien, libérer leur parole et les mettre a l'abri de toute tentation. L'information est faite, les parents d'élèves satisfait, l'école publique et républicaine a rempli son rôle et tout le monde est content. Et pour les égarés qui auront un accident ? Seulement des jeunes gens qui seront inattentifs, imprudents, et puis tant pis pour eux, on leur avait dit ! Presque 30 après la loi sur l'IVG, presque 50 ans après l'autorisation de la pilule, et les 50 ans de la "maternité heureuse"*, nous en sommes encore la : brandir la sexualité comme une arme de destruction massive, la pilule comme un outil diabolique et pervers et l'IVG comme le drapeau rouge de la honte qui surplombe tout cela ! L'information majeure reste la désinformation et/ou l'absence d'information.
* pour les ailleules du forum... pour les autres, la "maternité heureuse" était le premier nom donné aux associations qui deviendront les plannings familiaux.
Tout d'abord, je m'en fout du nombre des IVG. L'IVG est choix personnel, et ce n'est pas a nous de dire si il y a trop ou pas assez de femmes qui font ce choix personnel dans leur vie. On ne commente jamais les pics de natalité dus a des accidents climatiques ou autre, pourquoi commenter un possible pic d'IVG. Si cela est vrai, c'est possible, mais cela ne restera qu'un PIC! l'IVG depuis son autorisation en 1975, puis sa dépénalisation en 95 ou 98 -trou de mémoire) a toujours été stable d'années en années, y compris avec l'augmentation du délai légal. Par contre je suis bien plus préoccupée par ce dont on ne parle jamais des 5000 a 10000 femmes qui vont avorter hors délai a l'étranger et leurs raisons (principalement l'accessibilité a l'IVG qui se réduit).
En terme de contraception, je reconnais que le tout pilule est un poil dérangeant, non pas pour les raison sanitaires developpées et exploitées par d'autres, mais avant tout parce que la contraception doit être un choix personnel, et que de ne pas donner a une femme (ou un couple) toutes les options pour choisir leur/s méthodes de contraception est a mon sens une hérésie.
Une autre idiotie est de décider de supprimer le remboursement des pilules de 3ème et 4ème génération. Pourquoi ? Parce que certaines femmes en ont besoin ! Pour certaines femmes, ces pilules sont nécessaires parce qu'elles tolèrent mal ese autres, parce que certaines recherches tendraient a prouver une meilleure efficacité de ces contraceptif sur l'endométriose (première cause de stérilité en France), et surtout parce que ça ne règle pas le schmilblik !
Pourquoi ces accidents sanitaires ont eu lieu ? Pas parce que ces pilules sont dangereuses. Tout médicament a un danger, et ces pilules sont moins mortelles que le fait d'être enceinte (les risques de complications suites a une grossesse sont 50 fois au moins plus élevés que les risques d’embolie a cause de la pilule). Mais surtout parce que le problème vient du manque de moyens pour l'information et pour une information efficace ! J'ai lu et entendu que le tout pilule est dangereux. C'est faux, déjà parce qu'il y a plusieurs pilules: les générations, les estrogéniques, les progestatives, les combinées... Et toutes ces pilules n'ont pas le même moyen d'action, donc pas les mêmes risques ni les mêmes effets. Les autres méthodes de contraception sont peu connues, et très désinformées. Le DIU (appelé stérilet pour faire penser que ça peut rendre stérile) par exemple, est remboursé, mais comme l'a dit une autre personne, c'est un parcours du combattant pour s'en faire poser un. Sans compter les gynécos peu scrupuleux qui le font a la va-vite et ou des femmes se retrouvent avec des infections dues a des stérilet qui migrent dans la paroi abdominale.
La vraie méthode pour réduire les accidents ? obliger les gynécologue a être plus scrupuleux, a prendre le temps d'informer ET DE S'INFORMER : Combien de gynécos disent encore des idioties comme les pilules progestatives ça craint quand on allaite, ou les pilules estrogéniques donnent le cancer ou le DIU est dangereux quand on a jamais eu d'enfants... Il faudrait aussi par exemple généraliser qu'une première consultation contraception doit durer 30 a 45 min minimum ! C'est bien le temps que l'on prend au planning ou nous ne sommes pas rémunéré(e)s, pourquoi eux qui sont payés ne le feraient pas ? Autre point ? augmenter les présences des plannings, les rendre plus visibles, plus effectifs... Les plannings vivent de bénévoles, ce que beaucoup ne savent pas, d'adhésions et de subventions ce qu'on ne sait pas non plus. Il faudrait des dotations plus importantes, et que les personnes se réapproprient l'information en participant et en aidant les plannings. On fait des pubs pour le téléthon, les restos du coeur, le sidaction... Pourquoi pas une journée nationale de la contraception ou on parlerait plus des actions des plannings pour leur permettre de faire une plus grande information ? Au lieu de passer un weekend a ramasser du fric on passerait un weekend a informer et a expliquer comment fonctionne les plannings familiaux et leur histoires...
Mais non. On ne fera rien. on diminuera l'accessibilité a une méthode de contraception et en final on agitera le drapeau qui fait réagir toutes les consciences communes: La hausse de l'IVG ! On laissera sous-entendre encore que l'IVG est utilisé comme moyen de contraception, on agitera les augmentations de l'IVG comme d'un échec du gouvernement. Echec non pas a informer, mais echec a protéger ces pauvre petits embryons massacrés sur l’hôtel de la libre sexualité du couple ! EN gros on désinforme encore, pour ne plus avoir a parler de contraception et d'information...
Un exemple concret pour illustrer mes propos: un collège en région rurale (je ne citerais pas la région pour ne pas embarrasser qui que ce soit tout fini toujours par se savoir, et en plus cet exemple n'est pas unique). Une information sexualité a des ados de 4ème et 3ème. Toute l'information de deux heures tourne autour de l'abstinence (qui est de fait la seule contraception efficace a 100% et encore, ça dépend si on considère que les préliminaires c'est de l'abstinence ou non), et du fait que si on couche on risquait de tomber enceinte et de devoir faire une IVG qui est possible, légal, mais forcément traumatisante, forcément pas bien, et forcément honteuse ! L'information est faite par le médecin scolaire, et, c'est très bien parce que parler de sexualité a des ados ça leur donne envie de coucher (dixit es associations de parents d'élèves qui font de grandes pressions pour éviter que les plannings interviennent), donc parler d'abstinence va leur faire du bien, libérer leur parole et les mettre a l'abri de toute tentation. L'information est faite, les parents d'élèves satisfait, l'école publique et républicaine a rempli son rôle et tout le monde est content. Et pour les égarés qui auront un accident ? Seulement des jeunes gens qui seront inattentifs, imprudents, et puis tant pis pour eux, on leur avait dit ! Presque 30 après la loi sur l'IVG, presque 50 ans après l'autorisation de la pilule, et les 50 ans de la "maternité heureuse"*, nous en sommes encore la : brandir la sexualité comme une arme de destruction massive, la pilule comme un outil diabolique et pervers et l'IVG comme le drapeau rouge de la honte qui surplombe tout cela ! L'information majeure reste la désinformation et/ou l'absence d'information.
* pour les ailleules du forum... pour les autres, la "maternité heureuse" était le premier nom donné aux associations qui deviendront les plannings familiaux.
Aaah, le retour de "l'IVG comme moyen de contraception".
On nous prend vraiment pour des débiles. Vous en connaissez beaucoup, des femmes qui, arrêtant la pilule, ne la remplaceraient par rien ? Je sais pas, y a quand même la capote, le stérilet, l'anneau, le patch, l'implant, etc etc...
Et quand bien même il serait juste de penser que arrêt de la pilule = arrêt de la contraception, cela devrait nous rappeler qu'en France on vit sous la monopensée de la pilule, que les gynécos ne sont pas renseignés sur les alternatives, qui de toute façon ne sont pas remboursées, sauf le stérilet, lequel est pratiquement impossible à se faire prescrire quand on est nullipare (heureusement qu'il y a des sage-femmes pour le faire, parce que les gynécos...), et que plein de filles prennent la pilule pour plein de raisons pas forcément en rapport avec la contraception (acné, règles irrégulières ou douloureuses...), dès la puberté et souvent pendant 10 ou 15 ans de suite.
Bref, on prescrit la pilule à tout le monde et sans discernement, et on ne renseigne pas les femmes sur les autres modes de contraception.
Et 2/3 des femmes qui avortent prenaient un contraceptif.
Donc bon, s'il y a une urgence au niveau de la contraception, c'est plutôt d'en finir avec la monopensée pilule.
On nous prend vraiment pour des débiles. Vous en connaissez beaucoup, des femmes qui, arrêtant la pilule, ne la remplaceraient par rien ? Je sais pas, y a quand même la capote, le stérilet, l'anneau, le patch, l'implant, etc etc...
Et quand bien même il serait juste de penser que arrêt de la pilule = arrêt de la contraception, cela devrait nous rappeler qu'en France on vit sous la monopensée de la pilule, que les gynécos ne sont pas renseignés sur les alternatives, qui de toute façon ne sont pas remboursées, sauf le stérilet, lequel est pratiquement impossible à se faire prescrire quand on est nullipare (heureusement qu'il y a des sage-femmes pour le faire, parce que les gynécos...), et que plein de filles prennent la pilule pour plein de raisons pas forcément en rapport avec la contraception (acné, règles irrégulières ou douloureuses...), dès la puberté et souvent pendant 10 ou 15 ans de suite.
Bref, on prescrit la pilule à tout le monde et sans discernement, et on ne renseigne pas les femmes sur les autres modes de contraception.
Et 2/3 des femmes qui avortent prenaient un contraceptif.
Donc bon, s'il y a une urgence au niveau de la contraception, c'est plutôt d'en finir avec la monopensée pilule.
Ma foi, vu la rapidité des effets, je suppose que des femmes ont été enceintes seulement en regardant avec inquiétude leur plaquette de pilules. En tous cas, on sera sûrs, au moins, que ces pilules n'affectent pas la fécondité.
Et si même cela devait entraîner quelques IVG supplémentaires, vous préférez une IVG ou un AVC?
Je suppose que, si vous avez envisagé un traitement substitutif de la ménopause, vous vous êtes aussi posé la question: bouffées de chaleur ou cancer du sein? Ça s'appelle "balance bénéfices/risques". C'est scientifique, comme notion, hein.
Reste que les malheureux distributeurs de pilules ont de mauvais jours devant eux. Ils ont déjà perdu un marché considérable avec la ménopause (toutes les femmes entre 50 et 80 ans, quel jackpot!) et les voilà en train de perdre une partie des femmes entre 16 et 50. Inventer des IVG, dramatiser celles qui ont vraiment lieu, embaucher des journalistes peu regardants, écoutés d'une oreille de moins en moins complaisante, ils sont un peu à court d'idées, non?
@ Lago: Une aïeule (j'en suis une) ne devrait pas ignorer qu'au XXIème siècle aussi, ya d'autres méthodes de contraception. Dont certaines PLUS efficaces, beaucoup moins contraignantes, et avec très peu d'effets secondaires.
Et si même cela devait entraîner quelques IVG supplémentaires, vous préférez une IVG ou un AVC?
Je suppose que, si vous avez envisagé un traitement substitutif de la ménopause, vous vous êtes aussi posé la question: bouffées de chaleur ou cancer du sein? Ça s'appelle "balance bénéfices/risques". C'est scientifique, comme notion, hein.
Reste que les malheureux distributeurs de pilules ont de mauvais jours devant eux. Ils ont déjà perdu un marché considérable avec la ménopause (toutes les femmes entre 50 et 80 ans, quel jackpot!) et les voilà en train de perdre une partie des femmes entre 16 et 50. Inventer des IVG, dramatiser celles qui ont vraiment lieu, embaucher des journalistes peu regardants, écoutés d'une oreille de moins en moins complaisante, ils sont un peu à court d'idées, non?
@ Lago: Une aïeule (j'en suis une) ne devrait pas ignorer qu'au XXIème siècle aussi, ya d'autres méthodes de contraception. Dont certaines PLUS efficaces, beaucoup moins contraignantes, et avec très peu d'effets secondaires.
Au siècle dernier il y avait d'autres méthodes de contraception... C'était le bon temps ! (Soupir d'une aïeule...)
Bon, enfin, c'est Danièle Messager, hein. Pour l'écouter souvent, je sais qu'il ne faut pas être grand clerc ni médecin pour savoir qu'il y a à boire et à manger (remember H1N1)...
Donc entre le début de la polémique, mi-décembre, et maintenant, mi-février, soit au grand maximum 2 mois, il y a déjà 3 semaines d'accumulation d'IVG. sachant que le sujet a été préparé il y a 10 jours. Donc en gros, on verrait le résultat d'1 mois de changement des comportements.
La "journaliste" d'inter, elle ne trouve pas que ça fait un peu court pour voir déjà des effets aussi spectaculaires ? Toutes les femmes de France ont jeté leur pilule et fait l'amour la nuit de Noël pour expliquer cette hausse ?
Quand un résultat est manifestement faux, que les autres témoins ne l'avancent pas, il est peut être judicieux de le considérer comme tel : faux ?
Ah et à propos de la citation dans l'article du monde :
"On voit bien, dit-elle au Monde, que ces pilules de 3e génération ont moins d'effets secondaires. C'est un vécu professionnel que la recherche scientifique ne peut pas évaluer."
Hahahahaha ha juste.
Et sinon à propos du titre de l'article ("La gynéco interrogée très proche des labos"), je trouve cette expression ("proche des labos") dérangeante. Qu'est ce qu'elle veut dire exactement ? Est ce forcément mal ? L'engagement de la gynéco pour la défense des pilules 3e-4e génération devrait suffire à tempérer son discours sur la hausse des IVG.
La "journaliste" d'inter, elle ne trouve pas que ça fait un peu court pour voir déjà des effets aussi spectaculaires ? Toutes les femmes de France ont jeté leur pilule et fait l'amour la nuit de Noël pour expliquer cette hausse ?
Quand un résultat est manifestement faux, que les autres témoins ne l'avancent pas, il est peut être judicieux de le considérer comme tel : faux ?
Ah et à propos de la citation dans l'article du monde :
"On voit bien, dit-elle au Monde, que ces pilules de 3e génération ont moins d'effets secondaires. C'est un vécu professionnel que la recherche scientifique ne peut pas évaluer."
Hahahahaha ha juste.
Et sinon à propos du titre de l'article ("La gynéco interrogée très proche des labos"), je trouve cette expression ("proche des labos") dérangeante. Qu'est ce qu'elle veut dire exactement ? Est ce forcément mal ? L'engagement de la gynéco pour la défense des pilules 3e-4e génération devrait suffire à tempérer son discours sur la hausse des IVG.
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Donc normalement, dans le meilleur des mondes, France-Inter, demain à la même heure, devrait apporter ces utiles précisions à l'antenne afin de remplir la mission N°1 du parfait petit journaliste.
Chiche.
Chiche.
Le pire c'est que même avec des articles les media continue a nous endormir sans citer les liens des personnes qui parlent dans le poste . Affligeant et on veut une loi pour nous empêcher de nous exprimer sur le net alors que les "experts" mentent avec l'aval des journaleux .