Hôpital : Touraine et l'AP-HP tentent de décrédibiliser l'interne insoumise
Patrick Cohen n’est pas content. Ce jeudi 19 janvier, au micro de France Inter, l’animateur explique avoir "eu le sentiment de s'être un peu fait avoir" par Sabrina Ali Benali, l’interne qui dénonce via des vidéos les conditions de travail dans les hôpitaux publics, invitée la veille par Léa Salamé (et remarquée par notre matinaute). Selon Cohen, l’interne ne travaille pas pour l’AP-HP (l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris) mais pour un hôpital privé, comme l'assurait hier soir le patron de l’AP-HP Martin Hirsch sur la radio publique. Mais Sabrina Ali Benali maintient être employée directement par l’AP-HP comme elle le montre dans une nouvelle vidéo et comme elle le confirme à @si.
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Derniers commentaires
J'ai fait un copier coller au médiateur d'inter. Je ne sais si ça sert à quelque chose, mais ça défoule.
1° Sabrina est une simple employée interne. Donc, tout ce qu'elle déclare est déjà suspect. Je n'ai pas besoin ici de reprendre les démonstrations de Pierre Bourdieu (et d'autres avec lui) sur le a-prioris de classe des chroniqueurs/journalistes médiatiques,
2°Sabrina est membre du Parti de Gauche. Elle ne s'en cache pas. Et c'est sa deuxième faute aux yeux de Patrick Cohen. Ce parti n'est pas crédible à priori. Donc, toutes celles et ceux qui s'en réclament sont également suspect. Je vous renvoie aux analyses d'acrimed pour démonstration, Question : la réaction de Patrick Cohen aurait-elle été différente si Sabrina -en disant les mêmes choses- aurait parti du PS ou des Républicains ?
Ces deux présupposés (de classe et présupposé politique) auraient facilement et rapidement pu être levés si Patrick Cohen avait fait son travail de journaliste. A savoir, ET AVANT D'INVITER SABRINA A SON EMISSION, de vérifier son statut d'interne à l'APHP.
Conclusion : Patrick Cohen n'est pas journaliste.
C'est pourquoi j'aimerais que l'équipe d'ASI me réponde sur une question qui me taraude maintenant. Est-ce qu'il une procédure pour qu'un citoyen demande le retrait de la carte de presse à un journaliste - en motivant sa demande bien entendu. Merci de votre réponse.
Mon expérience (banlieue sud de Paris) : J'ai subi une morsure de chien lundi dernier, j'ai été aux urgences, j'ai attendu 1 h1/4 pour le diagnostic, j'ai été opérée le mardi matin, très bien soignée et traitée.
Merci Anne-Sophie pour ce beau travail.
Désolé mais votre vidéo, je n'ai pas le temps de la regarder.
Et par ailleurs son discours existe depuis des années et des années. Ce qu'elle raconte là c'est le pain quotidien de tous les hopitaux. Et pour avoir travailler dans un service d'urgence d'un hopital de campagne, je pense que cette situation est bien "pire" chez nous provinciaux (car c'est comme ça que vous nous appelez je crois? ), la densité médicale étant bien plus faible et la densité de personnes âgées bien plus haute....
Enfin, pour vous faire un shéma le coup du t'arrives le matin aux urgences prendre la relève et là ton collègue te dit "Ben alors là ya ving patients en attente de lits, et t'en as 20 qui sont encore non vus et ya plus un lit dans l'hopital, faut espérer qu'ils fassent des sorties). Et la jeune interne "se plaint" que dans les 10 hôpitaux alentours il n'y a pas de lit. Et bien je vais vous apprendre un truc, en province il n'y a non seulement pas de lit, mais en plus on a pas 10 hôpitaux aux alentours,on en 3 ou 4 qui sont pleins à craqués et encore une fois, pour parler de gériatrie, on a une population âgée bien plus importante qu'en région parisienne.
Donc le message est clair, grippe ou pas grippe, c'est la m**** (désolé du mot mais il n'y a rien d'autre à dire).
Donc je ne m'appelle pas Sabrina Benali, je ne travaille pas à l'APHP, mais je suis médecin, je travaille en meurthe et moselle et moselle et le constat est encore pire ici, et je ne suis pas du tout (mais alors pas du tout) affilié à Melenchon (et à n'importe quel autre parti d'ailleurs). Voilà, je ne sais pas si ça change quelque chose à ce débat qui me semble stérile mais bon...
Si tu arrives aux urgences ... théoriquement pour une urgence ... la première chose que tu demandes c'est ? privé ou public ?
La ministre et Hirsch usent des pires manigances pour éviter de répondre au réel problème !
Et le pompon de la Ministre : je ne répondrais pas parce que cette personne est encartée ?? donc en gros, elle avoue qu'une personne politisée n'est plus "fiable" ... à bon entendeur donc madame la ministre.
Cet interne soulève des problématiques qui concerne notamment la dignité humaine ... dignité que beaucoup semblent avoir perdu dans ce foutu gouvernement.
alors que le fonctionnement de notre système français, illustre par l’excellent Hôpital Américain de Neuilly,
sera perfectionné par notre futur grand président, François Fillon.
Quiconque est allé à l'hôpital sait que cette dame dit la vérité.
Reste une question: pourquoi tant de zel envers cette urgentiste et si peu avec les autres ( dont je citerai pas le nom faute de m'en souvenir, et également pour ne pas leur faire de pub ( Yves Calvi ? )).
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Un air d'en avoir deux.
Elle est peut être payée par l'APHP, mais, actuellement, elle ne travaille pas dans un hôpital de l'APHP. Elle a menti et elle joue sur les mots.
De là à voir un "coup" politique...
En plus, elle est de gauche !
C'est un foutu mystère que de mesurer la folle dérive de foules de gens incapables de réfléchir à un fait, trop occupés qu'ils sont à condamner tout et n'importe qui sur des bases de couleurs... politiques par exemple. J'aimerais savoir, puisque ceux-là s'expriment amplement sur internet, quelle proportion de la population ils représentent ou, autrement dit, quelle est celle des gens qui ne se laissent pas (systématiquement) berner par leur reptilien et que l'on entendrait trop peu.
Si j'ai bien compris, elle s'adresse à la ministre sur des questions de santé publique, raconte des expériences d'interne y compris dans un cadre de l'AP-HP mais qu'est-ce que ça change que ce soit dans un hôpital de l'AP-HP ou pas ? Elle est dans un établissement sous convention et c'est pareil pour un patient quand il est à attendre sur un brancard dans un couloir parce qu'il n'y a pas de place pour lui et qu'on cherche à l'envoyer ici ou là, dans le privé ou le public, avant qu'il ne passe l'arme à gauche (ou à droite dans l'ambiance actuelle...).
Et espérons que raconter les conditions de travail, l'état du système de santé, de l'éducation, de la police etc. soit des coups politiques, genre "on vaut mieux que ça", quelque chose qui fasse bouger les politiques parce qu'ils s'inquiètent, au moins, de perdre leur place à force que ne fasse irruption sur la scène médiatique des problèmes sous leur responsabilité. C'est le moment de faire des coups politiques, plein de coups politiques, du coup d'Etat même. Coup contre coup, pourrait-on dire vu les deux derniers quinquennats.
Au passage, Cohen disait qu'il aurait dû enquêter mais de l'article, j'ai l'impression qu'il n'a pas non plus enquêté après les propos de Hirsch, qu'il se contente de répéter ce qu'il entend d'un côté ou de l'autre.
Le plus drôle (si l'on peut dire) étant que n'importe quel personne ayant eu l'occasion de faire un séjour à l'hôpital en sort... avec la rage!
Je dois être un contre exemple ! et j'en connais plusieurs autres.
Mais cela n'est en aucune façon une preuve que l'hôpital marche bien dans tous les services et particulièrement aux urgences.
J'ai eu personnellement dans ma famille les deux cas limites d'accidentés qui ont été d'une part fort mal traité (attente de deux heures sur brancard dans un couloir) ou parfaitement géré (une urgence vitale absolue pour ce cas là).
Dans son témoignage, elle ne parle pas principalement de l'APHP, mais de la santé en général, et des situations tragiques où se retrouvent soignants et patients suite aux économies drastiques, fermetures de lits, diminution du personnel, qui sont le lot de tous les hôpitaux et de certains établissements privés à but non lucratif.
Elle n'a pas menti en tout cas sur son vécu professionnel, quiconque ayant fréquenté l'hôpital, surtout aux urgences, que ce soit comme malade ou comme soignant peut témoigner de la réalité de ce qu'elle décrit. Est-ce que le fait d'appartenir à un parti vous ôte votre citoyenneté?
Bref, une ministre ou un journaliste qui cherche des poux dans la tête d'un témoin en s'inquiétant de son appartenance politique est en train de noyer le poisson.
Et je ne parle pas des infirmier(e)s qui pètent un plomb devant les patients parce qu'ils n'ont même pas un matelas dispo pour permettre à un parent de dormir sur place (oui, un matelas, les parents dorment au sol, sous le lit du bébé en pédiatrie... normal quoi).
Ne parlons pas du matériel de monitoring qui permet juste de savoir si le bébé va bien et ne va pas crever dans les heures qui viennent... Matériel en quantité plus qu'insuffisante et qui passe son temps à ne pas marcher (et donc à balancer des alertes toutes les demi heures). Ils en viennent du coup à se les voler entre services ! Délirant !
Ah oui, et coup de bol, il y avait une salle réfectoire pour les parents, financée par une asso (donc par des dons privés)... Pour les ailes où une asso ne s'est jamais penchée, les parents ne peuvent pas se faire à bouffer. Idem pour les espaces de jeu pour les gamins.
Et on a eu du bol, c'était dans un CHU réputé, donc avec des internes hyper-qualifiés. Les personnels ont heureusement fait un boulot extraordinaire.
Bref, tout s'est bien passé finalement. Mais on reste avec un sentiment désœuvrement total de l'hôpital public.
Et quand on a des retours du privé, c'est encore pire (là c'est le profit qui règne, donc les médecins cherchent la rentabilité et basta...).
Et ça ne date pas d'hier. Dans les années 88/90, un interne de ma connaissance s'est endormi au volant en rentrant d'une garde de trois jours (et trois nuits), ils étaient deux pour tenir la semaine.
Les gens, en effet, se défoncent pour tenir quand même la qualité du travail en dépit de tout. Mais parfois... ça craque.
Cette personne est de mauvaise foi et ASI la soutient !
Elle est peut être payée par l'APHP, mais, actuellement, elle ne travaille pas dans un hôpital de l'APHP. Elle a menti et elle joue sur les mots.
De là à voir un "coup" politique...
J'ai cru, de prime abord, à une ironie particulière, et faute d'avoir la certitude du contraire, je ne peux vous (dé)considérer pour ce que vous pourriez sembler être. Je pense qu'il serait utile aux salauds de se trouver dépendant des gens indispensables à leur survie, pour la seule satisfaction de leurs serviteurs de bien faire leur travail. Eux jamais ne comprendront la question humaniste que pose notre présence ici, et la leur tout particulièrement. Ils sont trop convaincus de leur intelligence, laquelle ne se résume pas à un "master" en quoi que ce soit. Vous aurais-je traité de salaud ? En aucun cas, que ce soit clairement dit.
Je vais quand même rajouter une considération, pour rappeler de quoi il est question : une interne travaillant dans un hôpital du système de santé français a dû appeler 11 hôpitaux de sa région pour recevoir une patiente très âgée en détresse cardiaque, dont on imagine sans difficulté particulière quelles heures elle avait dû passer déjà dans l'attente d'une prise en charge adaptée.
Quant à ASI, il faut être de très mauvaise foi ou atteint d'un lourd handicap de perception de la réalité pour ne pas voir qu'il donne une multitude d'éléments de compréhension de la polémique, de la nature humaine, et la parole à nombre d'offusqués à l'ego bien fragile, qui font preuve d'une approche de la réalité bien étrange et préoccupante. Chance, les faits sont têtus, jeux de mots mis à part pour les obtus : cette interne, contrainte quasi de se "déculotter" pour donner à de petits procureurs des preuves de sa bonne foi qu'ils ne voudront souvent pas entendre fait preuve de beaucoup de dignité, pour ce qu'elle nous donne à voir. ASI ne la soutient pas, mais lui redonne la parole après le passage en force des inquisiteurs. Oui, il existe un parti pris : c'est celui de la recherche de la vérité et du respect citoyen, que d'aucuns ignorent de manière honteuse.
Je pense que les gens, les petits, les méprisés, les punis, ceux qui ressentent la manière dont on leur ment tous les jours, en ont plus qu'assez. Ils comprennent ce qui se passe, figurez-vous. Ils souffrent de la folle complexité de nos systèmes pseudo-démocratiques, de l'incurie des puissants quand ce n'est pas de leur fondamentale malhonnêteté. Les solutions finissent par sembler impossibles, rendant chacun souvent suspicieux, convaincu de ne plus pouvoir croire personne. C'est possiblement le but recherché par nombre de dirigeants, qui n'ont que mépris pour le bas peuple et parviennent ainsi à les dresser tous contre tous. Ainsi grandit la violence, la révolte, l'indifférence, et les insultes que tant d'entre nous ne peuvent plus retenir, la grossièreté d'expression et de pensée, qui souvent vont ensemble je crois.
Je me sens en grande difficulté pour croire ce que je vois, si je puis dire. Qu'est-ce qui n'est pas complot, n'est-ce pas. Dans le cas présent, comment pourrais-je certifier que la jeune femme aux vidéos est d'une sincérité rigoureuse, ne dit que la "vérité", est réellement interne et non pas activiste de gauche, etc. Il y a donc un moment où il faut laisser un peu parler son coeur, et le peu d'humanité que nous cultivons vaille que vaille. Attention, la colère monte terriblement, avec l'injustice et le mépris que, si nombreux, nous ressentons violemment.
Prouvez donc, si vous en êtes capable, que la situation des malades dans les hôpitaux français est acceptable.
Témoignez donc, comme elle le fait, à partir de votre expérience personnelle.
Mais si vous en êtes incapable.... et bien allez juste vous faire ****
Bah c'est simple : si vous pensez qu'elle ment dans sa description désastreuse de l'hôpital, prouvez-le !
Prouvez donc, si vous en êtes capable, que la situation des malades dans les hôpitaux français est acceptable.
Témoignez donc, comme elle le fait, à partir de votre expérience personnelle.
Mais si vous en êtes incapable.... et bien allez juste vous faire ****
Je me demande bien à qui vous vous adressez.
Comme indiqué : "réponse à domdom"
Pas à vous.
Comme indiqué : "réponse à domdom"
Merci pour la précision, la lecture du forum du point de vue du suivi des réponses me pose souvent problème
Renseignez au lieu de crier avec les loups !!!
Un peu partout, on a supprimé ainsi des "respirations" qui permettaient, en cas de coup dur, de faire face avec les "joints de dilatation" prévus pour amortir. Dès que le fonctionnement cesse d'être routinier, ça coince. Et en matière de santé, ça peut faire très mal. Quant aux centrales nucléaires, si on y a appliqué la même politique genre "flux tendu", j'ose même pas imaginer.