"Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ?" [Avent2020]
Comment en sortir ? La crise financière qui balaie depuis plusieurs mois les pays de la zone euro bat encore son plein, même si les 20 heures regardent ailleurs en ce moment. Pour en sortir, faut-il choisir la rigueur ? Attendre la croissance ? Mieux se coordonner avec nos voisins, et notamment l'Allemagne ? Rembourser ou ne pas rembourser la dette ? Risquer l'inflation ? Tenter le protectionnisme ? Pour ne pas nous contenter du diagnostic, mais esquisser des solutions, nous avons convié deux rouleaux compresseurs médiatiques, mais aussi machines à idées : Jacques Attali, essayiste, ancien conseiller de François Mitterrand, aujourd'hui à la tête de la commission pour la libération de la croissance et auteur d'un récent livre sur la dette publique en Europe ; Jean-Luc Mélenchon, député européen et fondateur du Parti de gauche, a lu son livre et en discute avec lui sur le plateau (sur un ton plus apaisé que lors de son mémorable débat avec le "téléconomiste" Marc Touati).
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Derniers commentaires
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11386-25.08.2010-ITEMA_20239122-0.mp3 ( fichier MP3 )
http://www.besoin-d-air.biz/durabilit/
En fait il pollue les vrais réflexions qui pourrait émerger car il envahit les médias et est toujours reçu par les journalistes avec autant d'honneur. C'est du mauvais asi.
Un entretien avec Annie Lacroix-Riz, auteur de "Le choix de la défaite, les élites françaises dans les années 1930"
Souvenez-vous de "La résistible ascension d’Arturo Ui" écrite en 1941... Des décennies plus tard, l’historienne Annie Lacroix-Riz s’est intéressée aux élites françaises pendant cette période.
« Plutôt Hitler que le Front populaire ! », Là-bas si jy' suis, France Inter 17 juin 2010, http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1961
« Plutôt Hitler que le Front populaire ! ( version intégrale ) », Là-bas si jy' suis, France Inter 20 juin 2010, http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1974
P.S. : alain b avait posté des liens vers des conférences vidéo : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1072422,1076626#msg-1076626
On apprend que la triplette franco germano britannique a décidé de prendre le taureau par les cornes, de prendre le problème à bras le corps sans se voiler la face, ni y aller par quatre chemin. Oui vous avez bien entendu Sarkozy, Merkel et Cameron ont décidé de Taxer les actifs des banques. Ca y est les banquiers ont peur, ils tremblent, terrorisés par les 3 mousquetaires de la régulation du système financier.
Ces taxes dit on "visent toutes les trois à garantir que les établissements bancaires contribuent à la hauteur des risques auxquels ils exposent le système financier et l'économie en général et à les encourager à apporter les ajustements nécessaires à leur bilan pour réduire ces risques"; ouf on est sauvés alors ?:-)
On apprend aujourd'hui le montant de la taxe au Royaume Uni, elle sera de .... suspens..... 0,07% ..?! ah bon ? euh c'est tout ? Ah mais on apprend aussi qu'elle n'est que provisoire et qu'en 2011, elle passera à .... suspens .... 0,04% et devrait rapporter à la perfide Albion de l'ordre de 2 Milliards de pounds par an (2.4 milliards d'euros)....
Ouahhhhhhhh, ça c'est de la taxe ! Il y en a beaucoup qui aimeraient être taxés comme ça. Si on appliquait ça au salariat français, le salaire médian étant de 1500€ net, la moitié des salariés paierait au plus 60 centimes par mois (1/4 du prix d'un café dans une brasserie - pas chère à Paris) ! Les fonctionnaires grecs et espagnols seraient ravis de subir de telle mesures.
Mais reprenons, à quoi sert cette taxe ? c'est écrit plus haut mais il est bon parfois de répéter pour s'assurer qu'on ne rêve pas: "A garantir que les établissements bancaires contribuent à la hauteur des risques auxquels ils exposent le système financier et l'économie en général"
Cela signifie donc qu'on évalue les risques financiers et économiques auxquels les banques britanniques exposent l'économie d'outre manche à 2.4 Milliards d'euros par an... une paille à coté du déficit des retraites en France ! Mais dites, ça a couté et ça va couté combien cette saloperie de crise ? Et sur le plan humain, c'est quoi le prix ?
Et puis au fait, c'est pas un peu surévalué les 2 Milliards ? A t-on simplement une idée du montant des actifs réels des banques sachant que circulent encore allègrement des actifs dit pourris dont personne ne veut et qui ne valent donc pas tripette ?
Plusieurs question s'imposent d'elle même:
1- Jusqu'où ira le foutage de gueule ?
2- Qui aura le courage de nationaliser tout le système bancaire dans son pays pour la somme de, disons 60 centimes d'euros ?
3- Quand arrêtera t on ces gouvernants européens qui excellent en 1 mais ne satisferont jamais 2 ?
source: www.nouvelobs.fr
modifs: vraiment trop nul en orthographe
..depuis quelques émissions j'ai l'impression d'avoir loupé un truc ?
J'ai la vague impression de voir de plus en plus au travers de l'émission de DS une émission politique à la "C dans l'air"... c'est étrange?
Nan mais je rêve ? DS corrigez-moi si je ne m'abuse, mais vous êtes en train de nous construire une émission politique à la "C dans l'air" ?????!!
Où sont les "arrets" sur "images" ? Hé bé depuis plusieurs mois quelqu'un à t il vu quelques "arrêts" ?
Par contre, de l'homme politique, du journaliste de tous bord, du philosophe en veux-tu en voila TOUS oui je dis TOUS s'égosillant à tour de rôle sur votre plateau sur des sujets Ultra politique TOUS plus chauds les uns que les autres, alors là on en à pour notre argent, on ne voit que ça !
Alléluia, moi je dis c'est le ponpon Daniel ! ENFIN un semblant de VRAI débat, ENFIN des gens qui finissent leurs phrases et leurs pensés, ENFIN un journaliste qui n'est pas vendu.
J'aime et on aime tous, PUTAIN que ça fait du bien ! allez Daniel foutez leurs y la honte à ces vendus de la 5 qui prétendent faire du journalisme à une heure de grande écoute.
ALLEZ-Y Daniel invitez les tous sans rechigner, ils viendront vous lécher le stylo bic vengeur du journaliste impartial et brillant se révélant à chacune de vos émissions.
Finalement les "arrêts" c'était plutôt marrant, un peu gadget, du vidéo gag d'intellobobo, divertissant en fait.
Aujourd'hui on est dans la viandasse, les sujets qui déchires, on s'étripe au couteau désosseur, on est dans le vif bordel ! alleluia !
- Bernard Cassen (Attac, Mémoire des Luttes) http://www.dailymotion.com/video/xdqb35_bernard-cassen-gouverner-face-aux-b_news
- Dominique Plihon (économiste, Attac, Univ. Paris XIII) http://www.dailymotion.com/video/xdqbvs_dominique-plihon-gouverner-face-aux_news
- Laurent Cordonnier (économiste, Univ. Lille I)
- François Morin (économiste, Univ. Toulouse I)
- et pour le PG Jacques Généreux (économiste, Sciences Po) http://www.dailymotion.com/video/xdq9rw_jacques-genereux-gouverner-face-aux_news
- Christophe Ramaux (Univ. Paris I)
- Raquel Garrido (SN du PG à l'International). http://www.dailymotion.com/video/xdq8iz_raquel-garrido-gouverner-face-aux-b_news
Jean-Luc Mélenchon a prononcé un discours en conclusion des travaux. http://www.dailymotion.com/video/xdq7g0_jean-luc-melenchon-gouverner-face-a_news
Un texte amendé présente désormais les orientations programatiques du PG sur ces questions.
Il ne devrait pourtant pas trop se plaindre de D.S. Combien d'invitation depuis deux ans?
Bon, sur le fond, j'ai pas tout compris. La finance, faut dire, c'est compliqué.
C'est insupportable, voilà des politiques, au lieu de faire preuve de pédagogie (ça devrait être leur mission première), et bien non, ils vous balancent des vérités toutes faites, rien qu'en criant plus fort que leur voisin. Et quand on leur demande des précisions, ils explosent. (quelle tension sur le plateau!)
Anne-Sophie, t'as de la patience, comment que je te l'aurais recadré ce mal poli!
Mélenchon, tu m'as beaucoup déçu sur le coup là.
Bon, voilà, c'est dit. Essaye de faire mieux la prochaine fois.
Comme l'interlocuteur était hors-course en phase (a), il ne peut pas contrer l'affirmation soudaine de (b). Ça permet d'affirmer n'importe quoi à peu de frais, ce dont il ne se prive pas ... mais ça se repère assez facilement quand on y fait attention.
Qui a fait assez d'études Hellénistiques pour me donner le nom et les référence de cette pratique ? Merci d'avance !
Beaucoup d'arguments, de la vulgarisation mais pas trop, un débat posé et clair. Quelle bouffée d'oxygène (même si le fond du sujet est très inquiétant !)
Merci beaucoup à tous les protagonistes
Du coup, j'ai décroché et je me suis rendu compte que j'avais oublié de faire le col de la chemise rouge. Merci Daniel !
Anne-Sophie en a eu le sifflet coupé. Et DS aussi.
Au bout du compte, expérimentation d'arguments très solides de la néo-pensée d'extrême-gauche avec un ancien marxiste pur jus devenu néo-ibéral qui s'ignore, exemplaire périmé et harassé du sarkozysme triomphant.
Bonne émission.
Elle n'a pas eu lieu, on dirait ... mais le débat est parti si vite, que ça se comprend bien.
D'aileurs, je trouve que vos chroniques sont bien plus savoureuses "en différé". Avez-vous remarqué qu'Attali a dit qu'il fallait "raboter" les niches fiscales ? Il faudrait une incrustation sur la vidéo de l'émission, pour renvoyer à votre chronique écrite.
J'apprécierais beaucoup plus que vous interveniez "après", comme en bonus de l'émission, et sur un mot beaucoup utilisé par les invités.
intervention vidéo ou par écrit, aucune importance, et deux-trois jours après l'émission... comme un écho.
@ toute l'équipe :
Je ne comprends pas non plus pourquoi les images diffusées sur l'écran derrière les invités restent aussi "anecdotiques" : elles sont là pour qu'on les voie, pour qu'on les devine, pour qu'on les aperçoive, pour que ça bouge ? On n'en voit qu'un morceau, et mal, derrière la tête d'un invité, c'est bizarre, sans aucune légende. Elles "interagissent" pourtant avec les propos des invités : quand "le couple franco-allemand" est évoqué par les invités et par DS, QUI, dans la cabine, décide de balancer l'image de Sarko et Merkel sous un parapluie ? Avec leur air d'amoureux de Peynet, ou de Singing in the rain, à moins que ce ne soit "un ptit coin d'parapluie contre un coin d'paradis "... cette image modifie la tonalité des propos tenus : impro totale ou bien vous l'aviez sous le coude ? Intrusion d'un discours ( en image) de la rédaction dans un temps de parole en apprence laissé aux invités ... c'est contestable.
Tout cela me donne l'imression qu'@si essaie de faire en direct des choses qui ne peuvent être pleinement réussies qu'avec un montage a posteriori. Le débat, lorsque les invités en valent la peine, est intéressant et on n'a pas besoin d'"à côtés", je crois.
Enfin, sur le fait que l'émission donne de mois en moins dans l'analyse et de plus en plus dans le débat, je crois que c'est une évolution inévitable, côté rédaction mais côté abonnés aussi :
quand on observe, puis on décortique, puis on analyse un sujet pendant des années, on finit par le juger et par prendre position. L'émission d'origine était très didactique, et ceux qui ont suivi cet "enseigneement", veulent maintenant passer à autre chose. C'est bien qu'ils trouvent une réponse à cette attente.
Mais l'émisssion dans son ancienne mission reste nécessaire pour d'autres.
Ne peut-on pas imaginer que les deux cohabitent ?
J'ai de jeunes ados à la maison que je ne tenterai même pas de convaincre de regarder cette dernière émission mais qui apprendraient beaucoup en regardant une émission "ancienne formule" : ne perdez pas de vue le point de départ de cette aventure sur le net : qui apprendra à nos enfants à regarder les images télévisuelles ?
Le débat est intéressant, il a sa place sur le site, mais je trouve dommage qu'il prenne celle de l'émission "ancienne formule".
Une émission du type " apprenez à regarder la télé", destinée clairement aux plus jeunes me paraîtrait nécesasire sur @si ... et aurait un succès certain dans les établissements scolaires je pense.
Elle pourrait contenir une partie "technique" : découvrir le cadrage, ou ce qu'est une conférence de presse, ou les coulisses du direct, ou le travail du monteur, le métier d'attaché de presse ... puis une partie plus liée à l'actualité, avec du décryptage d'image, des comparaisons ...
En ciblant les 10 - 15 ans, vous toucheriez par la même occasion bien d'autres populations je crois.
En vrac, dans l’ordre et dans le désordre : présents, absents...
Nul doute, ceux que j’ai oubliés me pardonneront !
Les Clintons, Attali, Delors, DSK, Blair, Alain Duhamel, Regan, Parisot, Sorman, Thatcher, Trichet, Barroso, Colombani, Jospin, Fabius, Milton Friedman, Heisbourg, Jean-Claude Casanova...
Ni responsables ni coupables ?!
Pour certains... penseurs d’une économie libérale, voire ultra-libérale,
Pour d’autres... journalistes omniprésents et bavards, pourfendeurs impitoyables depuis 40 ans de toute pensée économique alternative d’où qu’elle vienne,
Intellectuels tantôt pyromanes, tantôt pompiers,
Et d’autres encore... chefs d’Etat,
Tous chantres et cancres d’une mondialisation économique et financière sans visage et sans responsabilité !
Ce qui n’empêche nullement, aujourd’hui encore, journaux, télés, radios, magazines... de continuer de nous les servir !
Et si... finalement, les lecteurs, les auditeurs et téléspectateurs n’étaient que des pommes ? Oui, de pommes et des poires au grand cœur d’artichaut mais… gros, gros comme ça, plus gros encore, quand il est épluché ; un cœur d’artichaut à la cervelle tendre, habité d’une volonté de ne jamais rien voir et de ne rien entendre dans l’espoir d’échapper à une réalité cruelle et étouffante et dans toute son horreur*.
Car, à quoi bon le nier : nous sommes tous faits aussi et surtout d’optimisme... incurablement. Et l’étoffe de cet optimisme, c’est notre sommeil et le rêve qui l’accompagne : nous tous ici, éveillés mais... pas trop ; juste assez pour nous rendormir crédules et sereins.
***
Combien sont-ils, hommes politiques, chroniqueurs, conseillers, à devoir leurs succès à l’amnésie savamment organisée et entretenue qui recouvre notre époque ? A la fois couvercle et chape de plomb cette amnésie qui, comme un fait exprès, d’une pierre deux coups, annonce et accompagne une autre calamité : celle d’un certain Alzheimer ; maladie abyssale qui tombe à pic.
_____________
Serge ULESKI Littérature et écriture
« Riches : toujours plus », par Louis Maurin, l'Observatoire des inégalités, 11 juin 2010 http://www.inegalites.fr/spip.php?article1249
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Bon c'est vrai qu'il retourne sa veste régulièrement mais comme seuls les imbéciles ne changent pas d'avis... Tiens le virage libéral de Mitterand en 83, la libre circulation des capitaux votée sous un gouvernement socialiste en 1986, il n'y serait pas un peu pour quelque chose ?
Un des passages les plus succulent du fameux rapport détestable (oui le mot est assez juste), mais surtout rigolo... Ce texte dit par Attali à 8 heures moins cinq le jeudi sur France Inter où "enculé" n'apparait pourtant pas une seule foi remplacerait avantageusement Didier Porte:
OBJECTIF Faire de Paris une place financière majeure
L’industrie financière croît depuis 2001 en Europe trois fois plus vite que le PIB. Elle joue un rôle déterminant dans la croissance, en raison de son poids dans l’économie et en tant qu’organisateur du financement de l’ensemble des secteurs. Elle représente en France 4,5 % du PIB et 730 000 emplois. La France dispose d’atouts remarquables dans la compétition internationale : des champions nationaux en position de leaders mondiaux sur des segments à haute valeur ajoutée ; de jeunes diplômés avec un profil quantitatif apprécié par les principaux recruteurs anglo-saxons.
Pourtant, l’industrie financière française ne représente que 10 % du secteur financier européen, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le classement The Global Financial Center index, édité chaque année à Londres, mentionne que Paris a perdu sa 10e place en 2007. Dans les comparaisons utilisées pour la stratégie 2015 de la Suisse sur tous les secteurs d’activité, aucune référence n’est faite à la place de Paris. L’industrie financière représente 3,1 % de l’emploi total en France contre 4,3 % au Royaume-Uni, 5,2 % en Allemagne et 6,4 % aux États-Unis.
Dans ce secteur, les équipes et les actifs sont de plus en plus facilement délocalisables et le progrès technologique réduit les délais entre la conception et la distribution de produits innovants : délocalisation de la recherche-actions en Inde, globalisation de la conservation de titres, déplacement des produits structurés à Londres ou des centres de gestion en Irlande. Enfin, les jeunes diplômés français valorisent une embauche à l’étranger comme un accélérateur de carrière et des perspectives de rémunération supérieure.
Le risque est grand : au total, le départ des 25 000 emplois directs (front, back-office et IT) de la place de Paris entraînerait une perte de 3,2 Md € de recettes de l’État.
De fait, l’attractivité de la place financière de Paris pâtit de plus en plus d’un environnement fiscal dissuasif. Si la suppression de l’impôt sur les opérations de bourse a permis d’améliorer la situation, les entreprises du secteur sont toujours soumises à la taxe 93.
Participer pleinement à la croissance mondiale. Les révolutions à ne pas manquer sur les salaires, à hauteur d’environ 2 Md € par an (corrélativement, les opérations de banque et d’assurance sont exclues du champ de la TVA). je vous passe les propositions associées - tout est la
On en redemande... Faut vraiment oser revenir nous dire qu'il avait tout prévu après ça en utilisant Paul Jorion comme caution.
Tiens d'ailleurs un débat à pleurer www.pauljorion.com avec Elkabach au top de sa forme, Thierry Breton trop bien, un député UMP qui veut que tout soit privatisé, Jorion qui se frite avec Elkabach et Attali, plus mesuré mais toujours ambigu.
avec cette phrase qui m'interroge: "On est dans un système qui protège les rentes (...) on est dans un système fiscal réactionnaire, non pas au sens droite/gauche (sic!!!) mais au sens protection des rentes"
On le sent quand même perplexe le Jacques, un peu perturbé idéologiquement depuis plusieurs mois, je suis curieux de voir le deuxième rapport.
Jean-Luc Mélenchon a été effectivement odieux en début d'émission alors que la remarque de Daniel n'avait pas l'air très méchante. Ca c'est un peu le grand défaut de notre porte parole, il s'énerve facilement. Mais on fait avec, il compense dans d'autres domaines heureusement ;) Perso de toute façon j'préfère quelqu'un de vrai, avec ses qualités et ses défauts, plutôt que quelqu'un de faux, qui se fait passer pour un saint et un ange, à coup de conseillers en communication.
Au-delà de ça, c'est vrai que ce genre d'émission me plait beaucoup, parce qu'effectivement, cela n'existe nul part ailleurs.
Quelques remarques sur le fond.
Pour le coup des risques d'inflation qui seraient liés à la création monétaire par les états il faut savoir d'où cela vient. Cela vient très exactement de la pensée très libérale de Milton Friedman, l'économiste américain, qui a fait justement une thèse pour essayer de démontrer qu'avant chaque crise financière, il y avait eu de lourdes créations monétaires de la part des états, il a même eu le prix nobel d'économie pour ses travaux.
Et sa thèse c'est que les états, au contraire des autres agents économiques, croient en intervenant dans l'économie, bien faire, ce qui peut s'avérer vrai sur le court terme, mais toujours faux sur le long terme ( exactement ce que dit Attali vous remarquerez dans l'émission quand il explique qu'au bout du bout il y aura de l'inflation ). Cette thèse économique conduit à l'idée de l'auto régulation des marchés ( sans intervention de l'état ) hors nous savons aujourd'hui que cette thèse est invalidée, contrairement à la croyance de Milton Friedman, les "marchés" ne prennent pas des décisions qui sont plus vertueuses que l'état sur le long terme, bien au contraire, ils ne fonctionnent aujourd'hui que sur le court terme, et c'est une véritable catastrophe pour l'économie, la crise actuelle le prouve.
( bien que les libéraux les plus fanatiques continueront de défendre leur point de vue et d'attribuer la crise actuelle à l'intervention des états )
Comme on dit chacun voit midi à sa porte, après évidemment, c'est à nous de nous faire une idée entre les différents avis ... Bon moi je me range du côté de l'avis du parti de gauche et donc de Mélenchon ;)
En réalité pour contredire les gens comme Attali, il faut les prendre au mot, ce que malheureusement n'a pas fait Jean-Luc Mélenchon, ils nous expliquent que seules les dépenses d'investissement sont vertueuses, et que si l'état est si "inflationniste" dans son utilisation de la création monétaire, c'est qu'il va l'utiliser à des fins électorales, ou pour financer des dépenses de fonctionnement, ou des dépenses qui s'avéreront avoir un rendement négatif, ce qui n'est pas faux en soi. Ce qui est faux c'est évidemment de caricaturer l'état à ces seuls pratiques, car cette création monétaire servait à financer des tas d'investissements utiles, à anticiper sur les futurs rendements qu'ils produiraient, comme les logements, les hopitaux etc ... cela servait aussi à débloquer des fonds en cas de catastrophe naturelle ou d'aide urgente. Et surtout ce qui est mauvais, c'est d'oublier que si ce n'est pas l'état qui possède cette création monétaire, alors c'est forcément qqun d'autre qui possède ce pouvoir, parce qu'on a besoin de créer la monnaie, ce besoin ne disparait pas. Et le souci c'est qu'actuellement ce sont les banques qui ont ce pouvoir ( banque centrale et banques privées ) et malheureusement on ne peut pas dire que les banques privées s'en servent d'une manière plus avisée que les états. Parce que je m'excuse mais j'ai du mal à comprendre l'utilité de la spéculation en ce moment, et qu'est ce que la spéculation à découvert qui est abordée dans l'émission subreptissement si ce n'est une création monétaire directe par les banques privées pour financer de la spéculation ?
Donc je disais, il faut prendre les gens comme Attali au mot, si finalement seuls les emprunts ou la création monétaire qui permet d'investir trouve grâce à leurs yeux, très bien, alors limitons le pouvoir des états à ces seuls dépenses d'investissement et ôtons leur ainsi tout argument. Pour nous en France, si on prend toutes les dépenses d'investissement, état + collectivités, c'est 60 milliards par an. 60 milliards de création monétaire c'est largement suffisant pour se libérer de l'emprise des marchés financiers et pour s'extirper de l'engrenage de la dette publique, et à en croire Attali et les libéraux, pas de danger d'inflation ou quoi que ce soit, ce serait de la bonne dette ;) ( bien évidemment cela démontre toute la stupidité de cette histoire de bonne dette ou mauvaise dette, qu'on emprunte 60 milliards pour financer les investissements ou 60 milliards pour financer le fonctionnement, de toute façon pour le budget de l'état, c'est du pareil au même, 60 milliards empruntés pour financer ceci, c'est 60 milliards de libérés dans le budget de l'état pour financer cela ... )
Autorisons les états à emprunter à la banque centrale directement, à un faible taux d'intérêt de 1% par exemple, pour financer ces dépenses d'investissement, et c'est en réalité uniquement au niveau des intérêts et à qui on les paye que se fait la réelle différence.
Parce qu'entre payer 5% à une banque privée, qui va se faire une marge en empruntant à 1% à la BCE et emprunter directement à la BCE, ca fait 4% d'argent en plus à dépenser ailleurs pour l'état, et 4% en moins dans les profits des banques privées. Chacun peut comprendre aisément où est notre intérêt général ^^ C'est ce qu'a essayé d'expliquer maladroitement Mélenchon au début de l'émission.
Daniel ne vous offusquez des piques de Mélenchon! Ca m'a rappelé, malgré mon jeune âge, les émissions avec Marchais. C'est rafraichissant de voir un politique qui n'a pas peur des journalistes...
Leçon n°0 d'Attali : "crier n'est pas un argument".
Cinglante, l'air de rien, l'affirmation d'Attali à l'encontre de la manière d'être de Mélenchon a eu un double effet sur le jaillissement de ma propre pensée au cours de ce débat.
Sur le moment j'ai trouvé la tentative d'estocade "médiatique" nette et sans bavure. Pan sur le bec, Mélenchon. Va réviser ton savoir être, développe tes idées, pas tes poumons.
En creux j'entends : on a besoin de gens sérieux pour prendre en main les décisions à venir.
C'est sérieux, j'approuve.
Et puis en écoutant la suite, en me focalisant sur les arguments et la manière d'être de l'un et de l'autre, un truc s'est mis à me chiffonner grave : depuis quand "parler calmement", version "je communique bien", serait plus un argument ?
Petite tête trop polie et bien éduquée que je suis, fais donc attention aux dimensions esthétiques et sociales de la communication.
Ce que l'autre provoque en moi (confiance, sympathie, écoute, ennui, rejet, respect...) par toutes les autres voies que ses arguments (âge, ton, prosodie, attitude, retenue, colère, timidité, masculin/féminin...) est culturel, social, conjoncturel, stratégique...
Par définition ce n'est pas, ce n'est en aucun cas, un argument.
Et bien non Monsieur Attali, en ce qui concerne notre avenir économique et social, "crier" n'est pas un argument mais pas plus que ne le serait "être calme".
Et tout compte fait, en posant distinctement les équations "cris+arguments" version Mélenchon versus "calme+ arguments" version Attali, je dois dire que les arguments du 1er l'emportent.
Dire que j'ai failli tomber dans le panneau de mes représentations sociales où le calme égale le sérieux.
Merci d'avoir attirer mon attention sur les pièges de la forme Monsieur Attali.
Et merci, vraiment, DS, pour ces précieux débats.
Tiens, c'est marrant, c'est la question que je me pose à chaque fois que je feuillette L'Express...
Sinon, amphi de France Info très intéressant, dans lequel on peut entendre Mélenchon tenir des propos sur d'autres sujets que ceux que l'on voit ici (France-Afrique, culture, etc.). où l'on voit que sa réflexion politique dépasse largement le cadre de quelques "recettes" auxquelles voudraient le réduire ses détracteurs.
mais peut-être que beaucoup d' @sinutes préfèreraient des débats sur la nouvelle star ?
Par contre, je me demande souvent quels sont les critères présidant au découpage en actes, qui paraît plutôt hasardeux.
Vous avez souvent parlé des médias qui pour un sujet précis invite toujours les mêmes, et vous nous servez du Mélenchon tout le temps. J'espère qu'il a une carte de fidélité : pour dix émissions le blog offert!
Des gens avec un discours et des idées et la volonté d'en sortir partout il y en a d'autres ! De droite ou de gauche ! Qu'ASI pour plusieurs raisons ait le plus souvent des invités de gauche, c'est une chose et ce n'est pas très grave, mais toujours le même invité, zut.
Surtout que ce monsieur, que l'on soit d'accord ou non avec ses idées, ressort toujours le même discours. Pourquoi l'inviter plusieurs fois? Vous invitez Attali et vous le mettez face à une cassette enregistrée de Mélenchon (un discours au pif), et il pourra répondre de la même façon.
Passons sur le fait que DS parle d'une "brillante analyse" de Mélenchon sur le fait que les prêts aux pauvres ont été le jeu d'un abandon de l'état au profit des acteurs privés, alors que ces fameux prêts ont été garantis par des agences d'état, et sont le résultat une politique d'intervention de l'Etat dans l'économie menée par Carter et Clinton, avec comme objectif pouvant paraître louable d'aider les pauvres à accéder à la propriété. On y a échappé de peu, Sarkozy voulait faire la même :).
Donc la prochaine émission politique, contre qui va s'exprimer Mélenchon? J'ai l'impression que maintenant seule la place du contradicteur est à pourvoir.
Au debut D.S. fait son coupeur de paroles ( pourquoi tjrs contre Melenchon...?) et puis.....peu a peu ....finalement se tait (se taisent),ecoute , ne "decripte pas" et nous assistons a un debat plein , d'une bienveillance , d'une curiosite , d'une ouverture que j'ai rarement vu.
Encore Bravo
P.S....tu vois D.S. , c'est pas "ton boulot" de couper la parole.....
Sur la forme, Mélenchon s'est montré odieux, à tel point que j'ai suspendu le visionnage.
Je reprendrai quand je me serai calmée (oui je sais je devrais boire une petite camomille).
Ça faisait longtemps que l'économie ne m'avait pas semblé aussi intéressante.
Encore merci à vous et à vos invités.
Continuez, s'il vous plait.
Mon message précédent était un coup de gueule, non exclusivement réservé à Mélenchon mais à tous les politiques qui se prennent pour des acteurs et se pensent au théâtre.
Je trouve que sa réaction envers DS est totalement injustifiée, ce dernier ne l'ayant en rien attaqué.
Je trouve déplorable de la part d'un politique, de chercher la moindre occasion de faire sa grosse colère, pour le bonheur de Youtube.
Mesdames et Messieurs, voici le Mélenshow !
Je pense que ce type a compris que son existence médiatique passe, à défaut d'une quelquonque crédibilité, par des coups d'éclats médiatiques et des réactions surjouées (ses simulacres de colères ne trompent, hélas, personne).
Je ne suis pas sûr, mais il me semble bien que Attali avait dit "avant ou après", avant de se reprendre (ou d'être repris) et de corriger par "après ou à la place"; j'espère que le lapsus ne sera pas prémonitoire. Ceci dit, il est injuste il me semble de reprocher à Mélenchon de rappeler que beaucoup prédisent depuis plusieurs années déjà cette crise. Je ne suis pas au parti de monsieur Cheminade mais je vous donne ce lien sur la campagne présidentielle de 1995: c'est impressionant je trouve.
http://www.dailymotion.com/video/x72xdl_krach-1995-2008-dire-la-verite-au-p_news
En gros le candidat Cheminade disait clairement que le problème principale, c'etait la monétarisation de l'èconomie et l'orgie des produits dérivés: "nous sommes assis sur une bombe" dit il à peu près.
Monsieur Mélenchon et d'autres, comme il le dit lui même il n'était pas le seul, ont, non pas prévu quand, mais hurlé que cela allait arriver, on ne peut pas leur enlever ca et c'est avec soulagement que l'on entend maintenant des gens comme Attali revenir aux fondamentaux.
La remarque la plus intéressante de ce dernier, il me semble, c'est quand il critique le traitement de la première crise, celle des subprimes aux USA: au lieu de renflouer les banques il aurait fallu éviter de mettre les gens à la rue et obliger les banques à renégocier les crédits hypothécaires; curieusement on a présenté comme un traitement keynesien (et donc sensé être de gauche) le renflouement des banques avec l'argent des contribuables et donc pour parti l'argent de ceux qui perdaient leur maison.
Le résumé de Attali est assez sidérant sur la fin quand il montre que le serpent mord sa queue, à savoir que le banques en faillite perdent confiance dans les état débiteurs qui les ont renflouées.
Une autre émission avait été consacrée sur l'€uro et un tabou qui tombe:
voici à titre informatif un lien sur "boersennews", un site allemand de "conseils" aux actionnaires:
http://newsletter.boersennews.de/c/mv?EMID=08A02HJ01BB8601FEAS01FRL1HS&TYPE=HTML
Il affirme sur cette page que 40% de leurs consultants s'attendent à un retour du D_Mark et qu'en conséquence ils ont pris la décision, avec effet immédiat, de redonner les cours aussi en DM. C'est bien sûr une imbécilité qui ne coûte rien mais significative de l'évolution des esprits:
C'est le lobby des rentiers qui dirige l'Allemagne depuis au moins une vingtaine d'années et ces derniers ont intérêt à une monnaie forte; la solution trouvée jusqu'ici consiste à maintenir des prix très bas sur les produits de consommations courantes, et ils y arrivent pour l'instant et évitent par ce biais l'explosion sociale; mais combien de temps? Les jeunes sont soit au chômage ou bien payés en dessous du SMIG (il n'y a pas de SMIG en réalité), toutes les caisses sont dans le rouge: on incite les gens à contracter des assurrances maladie privée et à contracter des assurances retraites complémentaires par capitalisation; personne ne veut, bien entendu, prendre sa retraite à 67 ans comme décidé par le gouvernement Schroeder, tout le monde en rit!
Je ne suis pas économiste et encore moins spécialiste des budjets publics, mais quand on dit: "le déficit est moindre en Allemagne", on oublie que l'Allemagne est un état fédérale et qu'en conséquence les déficits se répartissent sur plusieurs niveaux. Les villes Allemandes sont exangues depuis dix ans (depuis la réunification) car elles ont supporté le coup de cette réunification, certaines se révoltent et entrent dans des partis de bras de fer contre les gouvernements des Länder, à qui elles réclament des remboursements, ces derniers faisant de même vis à vis du gouvernement fédérale. La DAK, une des assurances sociales les plus importantes (il n'y a pas en Allemagne une Sécurité sociale unique et obligatoire), a tout simplement réclamé unilatéralement à ses adhérants salariés il y a peu 8 € de plus par mois et à virer soi même de son compte courant.
C'est vrai, l'Allemagne ne va pas très bien, et ca risque de péter aussi de ce côté. Monsieur Mélenchon a raison je crois quand il dit que c'est le global qui est déterminant, mais le sentiment qu'on a ici, ce serait plutôt le retour à la nation, car les Allemands croient encore que ca va mieux chez eux et qu'ils sont plus sérieux que les autres, en oubliant leurs propres casseroles et il y en a plus d'une.
Moi, je crois vraiment que l'€uro va sauter, pour le pire et peut-être, à près tout, le moins mauvais.
Plus je vois Mélenchon, plus je l'aime: il nous sort de ces débats mous et polis.
C'est vrai qu'il s'énerve vite (c'est sa nature, il est passionné) mais pour ceux qui les préférent calmes ils ont Attali.
car comme le dit Lordon on regarde tjrs la dette du même côté, celui de la rigueur pas celui des recettes nouvelles (il y aurait beaucoup à dire, voir l'article du Monde diplo de Lordon de mai 2010 "la démondialisation financière" et son blog "La pompe à phynances"). Le blog de Jean Gadrey est aussi particulièrement intéressant surtout son article "Vive l'impôt" (http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/03/15/vive-l%E2%80%99impot/ ) auquel Lordon fait d'ailleurs référence dans son article du Monde diplo. Dommage qu'on ne parle plus de cet économiste fort intéressant.
Il serait quand même utile d'exploiter cette voie et surtout d'en discuter longuement en invitant Jean Gadrey, Lordo et... non pas lui mais un politique du gouvernement par exemple ! Car Attali on en a un peu soupé ( à croire qu'il a son rond de serviette dans tous les médias y compris chez vous; pourtant il lui arrive aussi de dire des [s]conneries[/s] bêtises comme l'a souligné Mélanchon à plusieurs reprises (voir aussi "Croissance : la magie Attali" sur http://www.alternatives-economiques.fr/croissance---la-magie-attali_fr_art_475_31726.html).
Difficile de faire une croissance infinie dans un monde fini. On loue la croissance à 2 chiffres de la Chine (essayer de calculer ce que sera le PIB de la Chine dans 100 ans si son taux croissance continue ainsi : il sera x par 7000 !!!! (voir "L'équation du Nénuphar" d'A. Jacquard, p. 71), c'est ce qu'on appelle une progression géométrique, tout le monde à fait étudié ça au lycée. c'est la fameuse histoire de l'étang et des nénupahrs dont parle Jacquard ou celle du roi qui voulait récompenser un sujet méritant et qui demanda seulement un peu de riz (1 grain sur la première case d'un échiquier, 2 sur la deuxième, 4 sur la troisième et ainsi de suite jusqu'à la 64ème ! Impossible même avec tout le riz du royaume!). La croissance c'est pareil et c'est pas forcement le meilleur moyen de réduire les inégalités (voir encore J Gadrey :"Pauvreté bien vivre te croissance, http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/03/26/pauvrete-bien-vivre-et-croissance/)
P. Heckel
Comment en sortir ? La crise financière qui balaye depuis plusieurs mois les pays de la zone euro bat encore son plein, ne vous y trompez pas, même si les 20 heures regardent ailleurs en ce moment. Pour en sortir, faut-il choisir la rigueur budgétaire ? Attendre la croissance ? Organiser une meilleure coordination des politiques économiques avec nos voisins, et notamment l'Allemagne ? Les exigences des agences de notation sont-elles fondées, ou faut-il leur résister, voire les intimider ?
Pour débattre de ces questions, nous avons convié deux habitués des médias, deux rouleaux compresseurs médiatiques mais aussi machines à idées : Jacques Attali, essayiste, ancien conseiller de François Mitterrand, aujourd'hui à la tête de la commission pour la libération de la croissance, qui vient de remettre un "pré-rapport" à Nicolas Sarkozy et auteur d'un récent livre sur la dette publique en Europe ; Jean-Luc Mélenchon, député européen et fondateur du Parti de gauche, a lu son livre et en discutera avec lui sur le plateau.... > Lire l'intégralité du texte
D'autant que je n'ai encore lu aucun des 258 posts.
Cependant je voudrais proposer à ceux qui en auraient le courage (+ de 18 ans) d'écouter ce que dit CCTV (China Central Television) de l'économie de l'Europe en général et de la France en particulier...
Attention IL FAUT AVOIR LE COEUR BIEN ACCROCHÉ
***
Mélenchon est fidèle à tous les arguments qu'avance l'économiste Jacques Généreux qu'Asi pourrait peut-être inviter, il serait aussi percutant que Mélenchon et moins agressif avec DS. Peut-être aurait-il moins joué la carte d'une entente possible avec Attali qui ne cessait de faire des grimaces en voyant les minutes s'écouler ? Devait-il rejoindre Planet finance et ses stagiaires, "Attali et Associés" et ses conseils aux grands groupes, la commission mise en place par Sarkozy ou un média quelconque. Il les fait tous, les uns après les autres, pour distribuer sa bonne parole. Bien, il a osé dire ce que tout le monde sait sur Londres mais dont le petit peuple ne doit pas se préoccuper, surtout lorsqu'on veut lui faire avaler les bienfaits de l'Europe et de ses traités.
Concernant Attali, il ne faudrait pas avoir la mémoire trop courte et l'exonérer de sa complicité avec un système économique qui commence à lui foutre les jetons.
Ai-je rêvé ou bien Mélenchon a-t-il, une fois ou deux, adopter le tutoiement en s'adressant à Attali ? Une vieille complicité qui remonterait au mitterandisme ?
J'ai fini par trouver !
Bravo à ASI de leur permettre de dire ici ce qu ils ne disent jamais ailleurs !!!!
La question est de savoir pourquoi ils disent ici ce qu ils ne s autorisent pas ailleurs
Et quel organe de presse reprendra la phrase de J Attali ......
Cherchez ??? va t on l entendre de la bouche du grand pourfendeur de la régulation du capitalisme et de la fin des paradis fiscaux ????
Y'en a des qui disent que Anne-Sophie n'a servi à rien sur le plateau. Au moins, à l'inverse de son chef, elle laisse parler les invités, après tout, ils sont invités pour cela. J'ai bien aimé son intervention pour se (me) faire expliquer le mot "moratoire". Je suggère au chef D. Schneiderman (que j'apprécie bien) de prendre des notes quand un invité parle pour éviter de lui couper la parole. Mélenchon, vous le connaissez, est un bourru qui adore rentrer dans le chou des journalistes, ce que j'aime car c'est une façon de me venger d'eux par procuration. Et quand l'invité a fini son propos, sélectionner les notes et poser une question pertinente pour approfondir si besoin. Je conseille cela, très modestement car je ne suis pas un professionnel de l'information, à N. Demorand aussi (je doute qu'il lise ce forum), qui coupe la parole et l'élan de ses interlocuteurs, ce qui m'agace.
Sur l'intervention de JIEM 92 que je viens de lire ci-dessus, tuer des traders ne serviraient à rien, c'est comme le dragon à sept têtes. Kerviel ne bosse plus à la SG, mais quelqu'un d'autre occupe son poste. Pas confondre le système et ceux qui le font fonctionner. Tuer servirait à se faire plaisir, plaisir d'une vengeance qui est un cauchemar pour moi, beurk !!! Il me semble qu'on peut mettre hors d'état de nuire sans tuer, non ? Construire un autre monde sur un fleuve de sang ne serait rien d'autre que de perrenniser ce monde... Alors JIEM92, un conseil, évite de fréquenter ce collègue mortifère.
L'apparition du mot guerre au cours du débat m'a remémoré une discussion que j'ai eu récemment à l'occasion d'un repas entre anciens collègues.
Nous parlions de la Grèce quand l'un d'eux déclara que s'il avait été le gouvernement Grec, il aurait ordonné à ses service secrets de tuer un certain nombre de trader de Goldmann Sachs : oeil pour oeil, dent pour dent.
En effet, disait-il, ces gens ont du sang sur les mains et créent d'une façon soft un état de guerre en toute impunité. Cette manière leur rappellerait les conséquences de leurs actes !!!
Epoustouflant.
Une suggestion : je pense que vous pourriez aussi inviter pour ces émissions centrées sur l'économie des journalistes du mensuel Alternatives Economiques. Je suis en effet abonné à ce magazine depuis bientôt 10 ans et c'est grâce à lui que le béotien que je suis a pu mieux comprendre des problèmes aussi complexes que le fonctionnement du capitalisme financier, le rôle de la BCE ou encore les limites de la politique économique allemande des dernières années.
Bonne continuation à vous et de mon côté, je continuerai à vous faire de la "pub" pour vous faire gagner encore plus d 'adhérents (3 nouveaux asinautes depuis un an!).
Il faut quand même avouer qu'il a dit des choses intéressantes quelques fois mais bon qu'il se calme.
SEMIR
Ps1. : il est contre la repentance de la France sur les crimes coloniaux en Algérie comme Sarkozy...
Ps2. : Il a par contre participé à une manifestation anti-sioniste suite à la tuerie des membres de la flotille. Et c'est très rare pour un Socialo...
C'est tt Mélenchon
Mais je trouve cette émission ainsi que les autres d'un très très bon niveau et c'est le genre d'émission-étalon qui maintiendront mon abonnement. Car où peut-on trouver ce niveau de débat sous forme d'émission de télévision ailleurs qu'ici ? Pour le moment, je ne sais pas.
Mélenchon m'a plus que surpris (en 2 émissions).
Attali m'a surpris aussi.
Une émission qui démontre que l'économie peut faire débat d'une manière compréhensible et que les émissions de télévision le font rarement. Une émission qui démontre que la politique peut aussi débattre de l'économie (on le savait sûrement) sans y être totalement soumise.
Encore, encore, encore !!!
a part ca, j'aurais voulu signaler a @si que j'utilise l'abonnement d'une amie mais pourtant j'ai paye la cotisation par paypal il y a 3 semaines mais n'arrive pas a me connecter. j'ai deja envoye plusieurs messages pour demander de l'aide mais sans reponse. j'habite aux USA,je m'appelle Delphine Brooks.merci d'avance,j'aime beaucoup vos emissions.
qui a également préconisé une gouvernance mondiale, une langue auxiliaire universelle (mondiale); un tribunal mondiale (on l'a déja); et bien d'autres principes révolutionnaires pour son époque et son environnement ...(comme par exemple l'égalité des droits des hommes et des femmes)
Bon, est ce que d'après vous Atali connait ce visionnaire du deuxième moitié du XIX é siecle? qui est encore trop peu connu à mon sens.!!
et schneidermann? et Anne Sophie , qui est bien sympa mais ça fait deux trois émission qu' elle dit pas grand chose!! Bon c vrai fasse a Atali e t Melenchon ; c'est pas évident. Mais je la trouve de moins en moins utile sur le plateau!!
j'aurais bien voulu voir Lordon fasse à Attali !!
Au fait si ça vous interresse de connaitre le nom du visionnaire ; let me know.
Sans avoir lu entièrement la liste de discussion, je me suis posé la question suivante:
Attali propose d'avoir recours à un emprunt européen (si j'ai bien compris), mais en même temps propose de réduire les coûts de fonctionnement du système (départements, etc)
Donc question SON EMPRUNT LUI SERT A QUOI????
Si ce n'est pas non plus à faire de l'investissement comme le suggère Mélenchon, il reste quoi?
Donner encore plus de subventions aux entreprises? Ou bien emprunter uniquement pour réduire la dette? Sans aller jusqu'aux extrêmes japonais, il me semble qu'on peut encore vivre avec 80% de PIB de dette. D'autant plus que l'Etat a beau jeu de réclamer maintenant à cor et à cri la réduction de la dette alors que depuis 2002 elle est passée de 60% du PIB à 80%...
Finalement, dans un monde utopique, ils sont d'accord, et sur des positions et des solutions qui ne ressemblent pas à ce qui nous est assené, le hic est que dans la pratique ça diverge
Mélenchon parle sans langue de bois, son ton parfois " limite " a la franchise de nous indiquer la gravité de la situation, et à mon humble avis ne va pas aller en s'arrangeant ? Pourtant l'argent excite, les cadeaux donnés aux riches ont ils arrangé ou aggravé la situation ? Qu'on fait les heureux bénéficiaires de ces cadeaux d'Etat ? Qu'aurions nous fait d'autre avec cet argent ? ....................................
Mélenchon a un discours qui tient la route, si les riches veulent partir, je suis du même avis, qu'ils partent ! Nous rebâtirons ensuite un Monde fait de justice sociale, il sera de plus en plus difficile de dire à une personne pour vous l'on ne peut pas, alors qu'il sera possible de donner à celui qui a ! Cela n'est ni populiste, ni démagogique, cela s'appelle de la justice sociale.
Re: "Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ?" nouveau
20:30 le 12/06/2010
... et de cliquer sur "répondre" pour répondre au message que vous désirez. Incroyable non?
Si vous aviez cliqué sur "back", il se serait reposté au même endroit.. et non plus bas. De plus le site vous aurait signalé que le message existait déjà.
Et c'est exactement ce qui c'est passé, ne voyant toujours pas mon post, j'ai repris du début dans un nouveau post.
Tu cherches koi là ?!.? !?!?
Tu ferais mieux te renseigner sur la monnaie, au lieu de raconter des conneries du genre :"Une banque fabrique de la monnaie mais peut être ruiné si je comprends bien votre message!!! " Parce que tu ne fais que démontrer ton ignorance.
Il n'a certainement pas été chose facile de persuader MM. Attali et Mélenchon de venir débattre sur un plateau pour quelques milliers d'@sinautes.
Ceux qui les suivent un tant soit peu savent que ces deux bêtes de travail sont très sollicitées de toute part (voir p.ex. l'instructif blog Mélenchon).
A mon avis il est impératif d'intervenir aussi peu que possible dans ce genre de débat pour ne pas interrompre les interlocuteurs dans la logique de leur démonstration et risque de faire perdre le fil au spectateur. Mélenchon, qui était visiblement un peu fatigué, y a réagi un peu vivement.
Merci de ne pas avoir présenté M. Attali comme un des "plus grands penseurs actuels" comme cela se fait d'habitude (je parie cent balles que Demorand l'a fait).
Petite remarque: Attali porte toujours des super-chemises sur mesure. Pour Noël j'aimerais la même!
Re: "Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ?" nouveau
18:26 le 12/06/2010
Vous êtes prévoyant,vous l'aviez copié... ou rédigé dans un éditeur.
Encore du grand n'importe quoi !!!!
Il suffit de cliquer sur la flèche vert en haut du navigateur (firefox) pour retrouver son post en cache.
Bien-sur qu'il faudra passer par un gouvernement mondial!
En fait, c'est un double mouvement politique et en sens inverse, qu'il faudrait à ce monde: dilatation- contraction politique.
1- revenir au local en supprimant les nations ( et - en France mais ailleurs aussi - suppression de tout pouvoir régionalo-départementalo-municipal en créant des assemblées nouvelles locales; à définir mais qui auraient tout "pouvoir": démocratie directe entre gens qui se "connaissent" dans le sens de "côtoyer")
2- une assemblée mondiale chargée de gérer la paix mondiale et locale, seule détentrice de la puissance militaire afin de faire taire de suite ceux qui (par déviance!) décideraient, à travers le monde, d'utiliser la force (pour une raison quelconque) contre les autres.
Le problème, c'est le lien entre les deux! A trouver!
Et, à terme, lorsque l'Homme sera devenu vraiment Homme, suppression de cette assemblée mondiale!
Je rêve? Et alors!
Daniel, le capitaine, a aussi, ces petites déformations, sauf que, face à lui, il y a un bonhomme aiguisé à détecter cela. En plus, il n'y a pas a être étonné puisque, sur ce même plateau, Mélenchon a expliqué comment il s'y prend pour faire exploser le cadre, c'est à dire aussi, toutes les petites manies et mots journalistiques inconscients (ou non).
- La première réaction (faible) fait suite à l'expression tarte à la crème "une avalanche de chiffres", alors que si l'on compte bien, il y en a que 4 d'exprimés.
- La deuxième (un peu plus prononcée) sur un début de "vous êtes d'accord avec...", alors que Mélenchon avait bien expliqué, lors de l'émission sur son rapports aux média, que c'était un cadre de discussion qu'il rejetait le plus possible puisque c'était celui qui lui était le plus imposé
- La 3ème est plus amusante : "les .... n'ont pas le monopole...". La je pense que ça se joue en 2 temps
1) ce type de phrase peut sous entendre potentiellement (je ne dit pas que c'est la cas, mais elle est à double sens) un dénigrement
2) Je pense pour un processus inconscient de le part de Mélenchon qui va justement provoquer le renforcement de la réaction. Ca renvoie directement à un fameux "vous n'avez pas le monopole du coeur"
- Petite 4ème sur un petit coup de brosse à reluire "brillante démonstration" : type méfiance : "caresse de chien ça donne de puces"
- Et la dernière suite à la manie journalistique "je pense que nos télespectateurs..." : Daniel, sors de ma tête !!:o)). En revanche, il est dommage que Mélenchon n'a pas laissé Attali finir sa remarque sur la liaison matières premières/monnaie, lié à Daniel qui ne relance pas Attali là dessus (ça pouvait être court mais important on touche aux racines du biniou)
En revanche, très beau retour de service de la part de Daniel sur "le couple Franco-Allemand".
La question sur la signification de "moratoire" était bienvenue, puisqu'effectivement il ne faut pas oublier que c'est le RESULTAT CIVILISE d'un processus d'affrontement.
Re: "Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ?" nouveau
15:32 le 12/06/2010
Pas la peine de poster deux fois vos messages même si vous en êtes très fier.
N'importe quoi !!!
N'ayant pas l'habitude de ce forum, je pensais que mon premier message n'avait pas été posté, ne le voyant pas en bas de page, alors qu'il avait été posté sous votre post.
D'ailleurs je lance un message à @si pour qu'il change son forum. C'est vraiment une horreur et une torture pour suivre un débat sur ce forum tellement il est mal fait.
Depuis...
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis
Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon
on est sur france television là???
je la regarde pas celle la , c'est bon on les voit partout on connait leurs analyses par coeur ca m'interesse autant qu'une emission sur israel avec bhl et finkielkraut
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je pense que Mélenchon s'est aperçu ensuite qu'il avait un peu déconné, du coup il s'est calmé.
Je pense que Daniel a mis du temps à s'en remettre, moi-même je n'ai pas écouté grand chose de ce que Mélenchon disait pendant 3 minutes après ça.
Sinon, très intéressant.
Du temps pour comprendre, des gens qui s'écoutent et qui sont d'accord sur le diagnostic et "presque" sur les solutions.
What a pleasure.
http://anthropia.blogg.org
Excellente émission d'éclairage. Un truc rassurant : faire débattre deux personnes intelligentes pas sectaires, ça a du sens.
C'est une juxtaposition d'exposés d'analyses de la situation, qui permet la comparaison : points communs et différences.
Attali, éteint, parlant dune voix atone. Il fait peur : la guerre une fois, la guerre chaque fois, supprimer les départements (coût de la suppression?), monnaie unique mondiale (le DM fort accusé des maux de l'Europe, mais avec l'euro exacerbation des méfaits de l'impact de l'éconocratie sur nos vie quotidienne..., qu'en sera-t-il si pour casser le dollar tout puissant on aligne les monnaies mondialement, irréaliste mais surtout inconséquent, oui, ça me fait peur), les emplois des collectivités territoriales qui ne devraient correspondre qu'au transfert, ça sort d'où?
Mélenchon, surmené, se fâchant parce qu'on lui fait perdre le fil de son idée: il relève haut les exigences envers les journalistes, et envers moi qui l'écoute. J'ai peur de le décevoir car je ne suis pas capable de tout comprendre. J'entends ce qu'il dit, je lui donne toute mon attention, mais ce qui me gêne c'est que je n'ai pas les outils pour dire si il a raison ou pas sur les questions économiques, surtout vues du ciel comme dans cette émission. Et un journaliste qui rappelle que coucou on est là derrière et que c'est à nous qu'il s'adresse, que ce n'est pas juste un exercice de brain storming face à des étudiants, pourquoi non?
Pourquoi au début le diagnostic part sur le blocage des salaires qui a fait dysfonctionner le système et que cela est mis de côté. Pourquoi envisager des changements radicaux qui nous pousserait encore plus loin vers des effets inconnus? La terre tourne en rond et l'histoire, même de l'économie, n'est pas à aligner sur l'histoire d'une vie individuelle avec une enfance, une adolescence, la maturité puis la sagesse. Sur la planète tout survit un peu des étapes de l'évolution du monde, on cohabite avec des pêcheurs-cueilleurs, des nomades, des cow-boys. Je n'aime pas qu'on envisage de régler nos petits problèmes d'occidentaux déficitaires par un truc à grande échelle asséné d'en haut en ne prenant en compte que des données précises et locales. Si Londres est en cause, commencez par policer cette place financière, n'est-ce pas plus logique que d'aller chercher des solutions radicales et générales? Raisonner en perspective d'accord mais en deuxième intention, en prenant son temps, please.
Ceci dit, l'émission est très intéressante et grand merci à Daniel pour ses efforts didactiques et cette énergie à faire expliquer ces mots que je ne comprend souvent pas ! continuez , on a besoin de comprendre !
De grâce, arrêtez M. Mélenchon d’attirer sur cette catégorie la vindicte populaire. Quand ça va mal, c’est la faute à. La faute aux homos, aux Tsiganes, aux Juifs, aux Arabes etc.
Les spéculateurs sont là pour qu’il y ait des marchés où il y a des prêteurs et des emprunteurs qui marquent leur confiance ou leur défiance sur des actions conduites par des ménages, des entreprises, des institutions, des Etats. Mais M. Mélenchon ne veut pas que l’on vienne regarder de trop près les décisions, les règles, les lois, la gestion des Etats car il émet à travers tout son discours (pas un budget de la France n’a été en équilibre depuis 1974) que le Politique est souverain et par là intouchable, au-delà du bien et du mal. Preuve supplémentaire s’il en faut une : Ne touchons pas les dépenses de l’Etat, augmentons les recettes par la fiscalité. Et là, M. Mélenchon, tout spéculateur ou prêteur vous répondrait : d’accord, je veux bien payer plus d’impôts c'est-à-dire vous prêter de l’argent à vous Etat et en espérer un retour, c'est-à-dire plus de croissance donc plus de bien être pour tous mais avant de vous prêter, je veux voir vos comptes et savoir comment vous allez investir mon argent. Et là, M. Mélenchon, vous répondez : circulez, rien à voir, le décideur politique est infaillible ! Eh bien non, cela ne marche plus et vous ne l’avez pas encore compris. Bien entendu il faut des professeurs bien formés et très bien rémunérés, des universités associées à des centres de recherches de haut niveau, à des hôpitaux de pointe etc. etc. Qui peut être contre cela ? Certainement pas les spéculateurs qui y verront des sources de croissance et de futurs profits. Mais n’aurait-on pas le droit de regarder les gabegies en tout genre, les superpositions de structures étatiques, communes, communauté de communes, départements, régions…Le contribuable n’aurait-il pas un droit de regard sur ce qui est fait de son argent? Et peut-être que si la Cour des Comptes avait un réel pouvoir, les dérapages seraient-ils corrigés systématiquement et les odieux spéculateurs resteraient chez eux ou essaieraient de gagner de l’argent au poker en ligne !
Ce qui ne vous plait pas, M. Mélenchon, c’est que marchés et autre agence de notation, osent émettre une opinion négative sur le monde « souverain » du politique qui ait des répercutions financières forcément désastreuses car à la hauteur de l’incompétence de cette souveraineté.
D’ailleurs, M. Attali, un brin faux-cul, dit d’un côté qu’il ne faut pas casser la croissance et reconnait, grand seigneur, que les professeurs sont à ranger dans la catégorie des investissements productifs donc je suis du côté du Politique ; mais quand on lui demande son opinion sur la dette à maturité (en fait de 123 milliards de juillet à octobre), il rejoint les prêteurs et demande des réductions de dépenses de l’Etat et parle bien timidement d’augmenter la fiscalité.
C’est trop facile de dire que la rigueur tue la croissance. Ce que demande le Prêteur : une gestion saine pour assoir des investissements productifs. Et les recettes fiscales, prêts des contribuables, exigent une gestion saine de l’Administration garante d’un retour, un remboursement, comme plus grande satisfaction des ménages.
Et peu importe si la souveraineté de la France se dilue dans une souveraineté européenne voire au niveau mondial si le citoyen y gagne et si cela évite les guerres en tout genre.
Melenchon est bon, un peu rude au départ et peut-être disproportionné en sachant que c'est @si et DS (ce n'est pas lui le champion de la digression pour noyer le poisson, bien au contraire !)...
Un Attali qui a été un bon vendeur de livre, j'ai envie de l'acheter alors que comme Melenchon j'avais trouvé les grandes lignes de son rapport LA MEN TABLE (en un mot !).
Et enfin, et là je revendique quelque chose de clair et de très sérieux : Je suis fatigué d'entendre Anne-So un tiers de seconde, alors qu'elle est sur le plateau pour en découdre et que je l'ai vu, à deux doigts de prendre la parole, à deux doigts ce n'est pas assez !
Bon sang ! Daniel, faites quelque chose pour qu'Anne-So soit quelqu'un qui compte dans ce genre de débat !
Très bonne émission malgré tout...
On sent bien que tout cela est complexe et je crois qu'il y a des alternatives plus locales (sans doute protectionniste, si cher à Emanuel Todd) qui permettrait de remettre de l'humain dans tout ça !
Sommes-nous vraiment plus heureux en ayant la possibilité d'acheter ce que l'on veut, ou alors pouvons nous nous contenter de l'essentiel et échanger comme je l'ai lu plus haut sur des bases saines. Un service rendu = prix de ce service au vu de ce qu'il à coûté à la personne qui a rendu ce service ; un objet vendu = prix de cet objet fabriqué par la personne plus le temps et l'effort que cela lui a pris pour le fabriquer. Et que ce bénéfice, soit reversé à celui qui fabrique et non pas à de sombres actionnaires.
Il manquait aussi dans le discours de Melenchon à mon sens l'idée qu'il faut des règles, des règles dures et quasi réactionnaires contre vents et marées du libéralisme qui reste l'unique modèle de l'ensemble des sociétés y compris de celles qui débarquent dans le champ du monde et qu'on avait laissé sur le bord de la route pour mieux nous gaver ! Et ces règles sont si utopistes qu'à mon avis le pire est à venir.
Le fait de discuter et débattre vraiment de la crise financière mais également du rôle des médias (qui pour la plupart détournent leur attention de ce qui est vraiment important ) est plus qu'utile: c'est une œuvre nécessaire car à l'exception de ces émissions, nous n'avons droit dans les médias traditionnels à aucune information sérieuse (ou il faut la chercher longtemps).
J'ai adoré cette émission avec Jaques ATALI et MELENCHON, comme j'avais adoré celle avec Paul Jorion, ou celle où Mélenchon avait été confronté à M. Touati. Ou celle avec Frédéric Lordon...
Une seule critique: C'EST TROP COURT.
Je ne regrette pas de m'être réabonnée !!!!
Continuez !
PS Je viens t'entendre à la radio que, en opposition à une loi très très peu régulatrice du gouvernement actuel, les banques font quand même du chantage sur les crédits aux entreprises. Donc je pense que Mélenchon a raison, il faut frapper fort, les banques n'ont pas tous les droits, c'est notre argent ce n'est pas le leur, et leur vraie mission c'est de prêter aux entreprises pour créer de l'emploi et de la croissance, et d'arrêter de jouer au casino avec l'argent de leurs clients !
+ sur l'attitude "rugueuse" de Mélenchon au début : ne serait-ce pas un truc de sa part pour assurer un certain rapport de force face au journaliste/interviewer (hors-sujet d'ailleurs dans le cas d'une invitation sur ASI)? Il me semble qu'il en parlait dans l'émission sur son rapport aux médias. J'aimerais bien avoir le ressenti de DS sur l'épisode ...
+ sur Attali : apparemment, il partage le diagnostic de Lordon, Jorion, Généreux et bien d'autres, selon lequel la crise actuelle du capitalisme est dûe (pour résumer trop rapidement) à un déséquilibre entre :
- d'une part des salariés appauvris, donc devenus insolvables sans endettement, puis insolvables après endettement excessif,
- d'autre part des "liquidités" en excès détenues par quelques uns, qui ne trouvent pas à s'employer utilement dans l'économie réelle et qui sont utilisées en spéculations (financière pure, sur les matières premières, l'immobilier ou n'importe quoi d'autre), déstabilisant encore plus le système.
Et donc, Attali, dans ses remèdes - très étrangement - n'envisage jamais de réduire ces excédents de capitaux, mais au contraire, il veut dé-solvabiliser encore plus ceux qui sont déjà appauvris (voir les réductions de dépenses publiques qu'il préconise, qui auraient immédiatement cet effet).
Il y a une étape dans son raisonnement qui m'échappe.
Bon ça se finit mieux que cela n'a commencé, mais ça reste du Méluch.
Déclarer le guerre aux prêteurs ça paraît évidemment séduisant mais sur le long terme, c'est intenable. Qui prêtera? La solution du prêt obligatoire ne fonctionnant qu'avec les banques du pays.
On voit que vous connaissez rien a l'économie et a la monnaie, j'ai vraiment la rage de voir des gens avoir des avis aussi tranchés sur quelque chose dont il ignore tout le fonctionnement.
Qui prêtera comme vous dites, alors que l'état (ou l'union) sont les gardien du temple qu'est notre monnaie ! Que l'état achète sa propre monnaie (qu'il fabrique) ne vous pose aucun problème, ni questionnement ?
Que les banques privés puissent elles, fabriquer la monnaie (de crédit) a vil intérêt ne vous pose là non plus aucun problème.
Que ces même banques ruinés puisque courir vers les états, se réfugier, alors qu'elles leur interdisaient de s'occuper de leur business au temps des bonnes affaires, vous pose là encore aucun problème.
Pour finir, je vous conseil de méditer cette phrase.
Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois - Rothschild (1743-1812)
51:39 (geste d'Attali : montre)
1:11:25 (geste d'Attali : montre et main qui "coupe")
1:13:01 [quote=Daniel Schneidermann]On s'était engagé sur une durée d'une heure(…)
Sinon sur le thème de la guerre, la phrase d'Attali est assez effrayante mais finalement réaliste : "le gouvernement mondial, avant ou après la guerre". Le XXe siècle aura été le siècle de l'essor le plus spectaculaire du capitalisme depuis le début, mais aussi le siècle de façon tout aussi spectaculaire le plus violent de l'Histoire (lisez l'Âge des extrêmes d'Hobsbawn, qui n'a été édité en français qu'en 2008 alors qu'il fut écrit en 1994 il me semble). Et il n'y a pas de raison pour que le XXIe continue sur cette voie qu'il a déjà emprunté, celle des guerres. Les peuples occidentaux vivent dans une sorte d'illusion étrange, d'une part l'on se souvient encore des terribles guerres du XXe siècle, de façon de moins en moins directe c'est sûr, mais je prends par exemple les monuments aux morts, le symbole même des sacrifices de la guerre, qui ornent quasiment toutes nos communes, même si l'on a jamais connu la guerre, on la connaît de part la mémoire collective. Mais tout en la connaissant, on la met de côté, l'éventualité d'une guerre, quelle qu'elle soit, engageant des pays occidentaux (autrement que des guerres américaines contre des ennemis mille fois inférieurs en armements).
On sait bien ce qui provoque les grandes guerres, les grandes crises économiques en étant le vivier. Et pourtant on laisse cette grande crise du système capitaliste s'installer, et on nous mène tout droit vers le point de non-retour, le moment où l'on ne pourra plus inverser la tendance. Après ça c'est l'inconnu, avec seulement la certitude qu'un chamboulement va avoir lieu.
On est en plein dans la folie du système dans lequel on vit, qui s'aveugle lui-même et refuse obstinément d'apprendre des erreurs du passé. Prenez l'ONU. Qui aujourd'hui prend l'ONU vraiment au sérieux ? Alors qu'elle n'est même pas capable de faire respecter ses résolutions souvent légitimes ? L'ONU va connaître le même sort que la SDN, parce qu'elle tient au final le même rôle, une sorte de caution, le truc qui nous permet de dire "Un pays ne peut pas faire ce qui lui chante", alors qu'à la fin on sait bien qu'en cas de crise majeure, l'ONU n'aura aucun empire sur la situation.
Bref, merci @si pour vos émissions globalement d'une qualité incomparable avec les télévisions. Tant que des télés ne sortiront pas du modèle mercantiliste et capitaliste actuel, on risque pas de voir quoi que ce soit des très intéressant à la télé. Je m'explique, je prends par exemple les télés de service public (et c'est valable pour les radios de service public type france inter et culture) doivent sortir du modèle actuel. En gros France 2 est une copie de TF1 sur la forme, en un peu mieux sur le fond. Même chose pour France inter, c'est la même chose qu'Europe 1, en un peu mieux. Que les émissions publiques rompent radicalement avec ce modèle et fassent une vraie mission de service public : qu'elles soient un des espaces privilégiés du débat démocratique, du VRAI débat démocratique. Qu'elles soient l'espace, à l'heure où les français passent 4 ou 6 (me souviens plus) heures/jour devant la télé en moyenne, de l'éveil de l'intérêt pour le monde et les idées.
Abolissons ce système oligarchique nombriliste qui nous écrase et qui aiguillonne nos vies. Hasta la victoria ! (nous faudrait un che guevara français, che Dupond, qui mènerait la révolte ^^)
PS : Anne Sophie et vous avez été très pertinents . Mélenchon devrait arrêter de manger du cactus vénézuélien , ça le rend trop agressif , et ça le décrédibilise beaucoup.
Décidément nous somme gâtés ces derniers temps...
Je ne comprends toujours pas pourquoi une telle émission n'existe pas sur la TV "traditionnelle"..
Je ne devrais pas l'écrire mais...à un tel niveau vous pouvez vous permettre d'augmenter l'abonnement!
Daniel rentre dans l'histoire du journalisme!
bravo !
Je craque!
allez les bleus!
Je demande, pardon, j'exige une enquête d'ASI!
J'ai bien aimé Mélanchon. Il dit des vérités toute simple qui ouvre les yeux sur le fonctionnement du système dans son exploitation par la force et l'opportunisme de quelques élites qui nous mènent à la ruine.
Dure lutte des classes, le système n'avance pas dans le même sens et se fagocite lui-même.
Attali comme beaucoup d'autres commencent à ouvrir les yeux. La réalité n'est pas celle des favorisés, ni celle des défavorisés, elle est un système global de causes à effets complexes.
Seul solution : la solidarité et les moyennes.
La théorie du sur Homme a fait son temps.
Le fait qu'ils aient été d'accord sur beaucoup de choses, notamment les diagnostics, n'est pas trivial. Le fait qu'ils aient parlé de courage politique, de la primauté du politique sur l'économie, et plus que la primauté, le fait que l'économie ne soit rien sans décision politique, tout cela était rafraichissant à entendre. Ils ont livré beaucoup d'informations peu entendu ailleurs, notamment sur la situation des pays de l'euro, la réalité de la place financière de Londres, le danger relatif de la dette publique.
Et je comprends que DS soit dans son rôle de toujours s'assurer que le spectateur ne soit pas perdu, mais ne vous en faites pas, c'est tellement rare d'avoir des émissions aussi intéressantes, faire un effort intellectuel est un vrai plaisir !
Un hors plateau mal digéré ?
Je comprend toujours pas ses embardements pour le coup..
Il en devient detestable.
Sinon interessant, didactique et comprehensible, mais :
J'ai toujours une critique a émettre a savoir que l'on parle beaucoup de la dette sans en faire d'historique, on ne parle jamais de responsable dans cette histoire a savoir ( du moins ce que j'en ai compris) une politique datant des années 70-80.
Au moins l`historique de Melenchon etait bien venu ( j'aime bien ses comparaisons chiffrées)
Cf. Un lien interessant concernant l'evolution de la dette et le gouvernement pompidou
avec quelques chiffres interessant a voir; pas le temps de verifier les sources mais du coup >
J'aimerais bien un de ces quatre que quelqu'un m'explique la finance francaise en relation avec la politique et l'histoire des 20 années passé ( faut bien pour comprendre la situation présente non ? ).
Parce que j'y connais pas grand chose mais le peu que j'arrive a lire, c'est plein de [s]connerie[/s] vraiment incroyable au niveau d'une logique populaire, par contre d'une fourberie de maitre pour le ptit peuple du monde des affaires.
L’Assemblée nationale examine le projet de réforme du marché de l’électricité . C’est une petite bombe. Actuellement, EDF produit de l’électricité au prix de 34€ le mégawat/heure. Les rares opérateurs privés qui se sont lancés sur le marché (comme Poweo, GDF Suez ou Direct Energie) sont incapables de s’aligner sur de tels tarifs.
L’idée est donc de contraindre EDF à vendre le quart de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents à un tarif assez favorable pour qu’ils puissent plonger dans le grand bain de la « concurrence libre et non faussée » en taillant des croupières à l’entreprise publique.
Mais il faudra bien que quelqu’un compense le manque à gagner pour EDF. Ce sera le consommateur.
De fait, les experts de la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) ont d’ores et déjà prévu une flambée des prix de l’électricité de 11,4% après le vote de la loi, puis de 3,5% par an, soit jusqu’à 25% d’ici à 2015. Tout ça pour faire émerger des entreprises capables, un jour, de faire match égal avec EDF, comme si le marché de l’énergie était une sorte de tournoi de Rolland Garros de l’électricité.
D’ailleurs, c’est un principe de base : partout où le marché de l’électricité a été privatisé, les prix ont augmenté."
VOTE PREVU LE 15 JUIN: Contactez vos députés pour leur demander de ne pas voter cette loi, si vous y êtes opposés!
Après, ce sera trop tard pour not' pomme..
Une courageuse a ouvert un site: http://action-edf.blogspot.com/ pour plus d'infos et de combat
Je pense que les enjeux cités dans cette émission sont clairement identifiés et c'est la première fois qu'une émission "grand public" aborde ces enjeux.
Je remercie Daniel et l'ensemble de son équipe, car je trouve que la qualité des émissions ( les 3 catégories d'émission) du site atteint un très bon niveau , que les thèmes abordés sont très pertinents , et que la qualité des présentateurs ainsi que celle des invités font la réussite de ce site.
Je n'oublie pas la qualité aussi des chroniques du site qui est aussi en hausse
Bref j'ai vraiment beaucoup de plaisir a naviguer sur @SI
(quant au journal Marianne, bon débarras!) bravo pour cette émission! merci à l'équipe d'arrêt sur image, merci à Mélenchon pour son explication de texte, merci à ces deux "marxiens" de tenter de vouloir décrasser les cerveaux mous, n'en déplaisent au grincheux, quand bien même des différences se révèlent, des vérités jaillissent. Remettons les utopies sur leur rails! Ceci dit Attali n'est pas mon ami, mais faute de grives on mange des merles.
On voit que Mélenchon voit tout sous l'angle du rapport de force (j'en suis à la minute 21).
Et on voit bien comment il use de ça pour prendre la parole.
Je vois d'ici là les complotistes de la théorie du complot du nouvel ordre mondial ajouter cette émission comme tantative de laver les cerveaux pour imposer un monde unique sans culture, sans religion...etc enfin bon ! Ils sont comme ça eux !
Je télécharge l'émission, je la regarde, et je vous dit ce que j'en pense !
pas d'autres clients, j'avoue ne pas avoir regarder
meluche , melenchon, l'homme de gauche plus à gauche que lui tu meurs!!!!!!!
Vous etes en train de reclamer que l'on parle de la musique qui se joue sur le pont quand le titanic va droit sur l'iceberg.
N'avez vous pas compris ce qui se prepare, ces messieurs vienne t de passer une heure à essayer de vous expliquer que pour le moment personne ne voit d'autre solution que l'une de celles ci:
1 - La quasi dissolution de la souverainete francaise dans l'europe
2 - La mise a mort du systeme economique actuel pour le remplacer soit par un ultra liberalisme avec une humanite a deux vitesse, soit par un neo marxisme
3 - Le nationalisme et la guerre
De quoi d'autres voudriez vous parler madame la marquise???
PS: si quelqu'un voit une autre solution qu'il ne se gene pas
1- Je trouve tout simplement aberrant le fait que certains se plaignent d'une surdose de traitement de l'économie et de la finance sur @si. Ne pas comprendre que notre vie sociale est déterminée par des décisions découlant pour la plupart d'une analyse erronée du système économique, rendue possible par l'insuffisance médiatique, c'est passer à côté DU plus grand problème de notre temps, à savoir comment dans une "démocratie", le pouvoir a-t-il pu passer du champs politique au champs économique?
La réponse est complexe, et les médias traditionnels ont une responsabilité considérable dans cet état de fait, nous sommes donc au coeur du métier d'@si, comme l'a souligné Sebastien Lemar.
Bravo pour ces émissions qui prouvent la profondeur d'analyse de l'équipe.
2- Concernant Mélenchon, si je peux comprendre l'agacement de certains, il me semble qu'@si nous donne la possibilité de tester "l'hypothèse Mélenchon" en nous permettant de constater si son discours est basé sur un fond socio-économique solide, ou bien si son discours est purement électoraliste comme le prétendent quelque uns. Autrement dit, Mélenchon est-il un politicien comme les autres ou est-il vraiment différent?
C'est sans doute une question qui taraude également Daniel Schneidermann, et il nous permet de pouvoir nous faire notre propre opinion sur lui, basée sur des confrontations solides et non sur l'avis masqué d'un journaliste raisonnable.
Encore une fois, @si pointe ici l'insuffisance médiatique régnant également dans le champs politique, puisque les autres canaux médiatiques sont constamment parasités par les même bonimenteurs, où rien de profond n'est analysé.
En invitant Mélenchon et non un chercheur, @si nous propose bien plus qu'un débat critique, l'équipe nous propose une critique ET une solution éventuelle dont nous sommes juge grâce aux informations engrangées pendant l(es)'émission(s). C'est selon moi une forme d'engagement qui semble prouver que la critique d'Acrimed a été entendue.
De mon côté, voir, et revoir, ces trois-là ne me gênent pas particulièrement, d'autant plus que, contrairement à certains, je pense que 1/ l'économie est un sujet intéressant, important en ce moment et particulièrement nécessaire et que 2/ ce sujet est bien trop mal traité par les médias de masse et qu'en ce sens @si apporte son contre-poids assez libérateur faut-il avouer.
Cela dit, je n'aurais rien contre quelqu'autre chercheur, qui n'auront pas forcément vu venir la crise mais qui auront un point de vue original en plus d'une pédagogie et d'un charisme suffisant. Je ne doute pas qu'en demandant des conseils auprès des chercheurs tels Lordon et Jorion pour commencer, vous ne finissiez pas par en trouver.
PS : Quant à Daniel, on sent le professionnalisme dans ses interventions, Mélenchon exagère : il a un idéal du citoyen qui comprend tout, et si je suis d'accord avec l'idée qu'il ne faut pas s'interdire d'aborder un sujet parce qu'il ne serait pas fait pour les être du monde commun, il ne faut pas tomber dans l'excès inverse qui consisterait à croire que tout le monde peut tout comprendre instantanément. Un ami à moi, fort peu louangeur en toute chose, m'avait d'ailleurs dit qu'il trouvait que "cet animateur est excellent, il est vraiment bon, il pose exactement les bonnes questions". Alors avec ça...
Et puis, Anne-Sophie, il faut qu'elle s'entraine pour le jour où elle aura sa propre émission, surtout ! (oui, oui, Daniel, on voit clair dans votre jeu !)
En tout cas, après avoir vu l'émission, moi j'ai compris des choses (y compris d'Attali, ce qui n'est pas toujours le cas quand il est seul pour délivrer sa bonne parole).
[s]s'[/s]écrase [s]face à[/s] l'Uruguay.
Et Attali, pour une fois, ne m'a pas gonflé!
D'habitude, je pense qu'il est un cuistre (sans vouloir fâcher le sus-dit Attali,mais çà a rapport a une quantité d'émissions qu'il avait faites sur public sénat), mais là il a été un parfait pédagogue! Merci!
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Certes, la présence de ce dernier ressemble étrangement à ce qu'on pourrait appeler du fan service (en même temps, quoi de plus normal ?), mais il serait vraiment dommage que l'immense intérêt pédagogique de cette émission soit balayé pour l'unique et seule raison que, oui, encore une fois, c'est Mélenchon.
Oui, ce serait vraiment dommage.
Je rêve d'une société qui, par conséquent réfléchirait aux valeurs qu'on lui impose actuellement et qui sont de plus en plus écoeurantes (le fric, le paraître et l'écrasement d'autrui) et déciderait d'en mettre d'autres à la place : partage, coopération, entraide, respect et simplicité de vie.
ça aurait le mérite de faire de cette crise un non-événement, puisque nous refuserions la logique qu'elle impose et en mettrions une autre à la place et ... ça nous rendrait tous plus heureux car j'attends celui qui osera dire sur ce forum que le mode de vie que nous nous sommes imposé depuis plusieurs décennies le rend heureux ! (gavé sans doute mais pas heureux).Alors, n'ayons plus peur de lâcher ces merdes qui nous ligotent pour revenir aux vraies priorités et sauver ce qui peut encore l'être ET en vaut la peine !
Mais là, quand même, j'ai envie de dire à l'équipe d'ASI : Attention, trop de Méluche tue le Méluche !
Et du coup, contrairement à ce qui s'est dit plus haut, ASI est totalement et définitivement dans son rôle de "critique" des médias: ce que nous donne à voir, en creux, cette émission, c'est bien l'incroyable vacuité du système spectaculaire de l'information.
Etre deux matches nuls, je vais attendre celui de 20h30.
Ha je l'ai pas dit: Encore Méluch!!!!
J'ai remarqué d'ailleurs une tentative de JLM d'emprunter les figures de style rhétoriques de Lordon comme par exemple : "tous aux abris, les patates dans la baignoires" ou encore "il y a des crânes d'oeufs, ils luisent, on vous explique que etc." Saurez-vous la dénicher ?
Des gens qui ont une crédibilité économique, qui ont fait des études sur ces sujets et qui se fondent sur des enquêtes??
Vous pourriez inviter Bruno Amable (il est au PG) par exemple. Je pense aussi à Jèrôme Gautié, Jean-Paul Fitoussi, des gens plus mesurés.
F
Vive la diversité...
Pourriez-vous mettre en ligne le contenu de ce que vous aviez sûrement préparé consciencieusement pour cette émission et qui a été trappé ? ;-)
C'est un vrai bon client...
Finalement ils se retrouvent sur presque tout...
Merci quand même pour ce plateau car du coup ce fût très didactique. Ca change du brouhaha... Ca fait pas de mal de temps en temps.
A croire que certaines tares sont consubstantielles au métier de journaliste: un bon client reste un bon client, dans le journalisme de service comme dans le journalisme critique. "C dans l'air" a Christophe Barbier, à Asi Mélenchon. On a un peu l'impression d'assister à ce que vous dénoncez justement lorsque des "journalistes" retournent toujours voir les même personnes en banlieue ou ailleurs, parce que leur réseau est bien rodé, parce que le type passe bien, parce que son discours correspond aux attentes et aux représentations desdits journalistes sur le sujet.
Je ne sais combien il y a de chercheurs en France actuellement - 150 000, 200 000?- mais il doit bien y en avoir quelques uns dans le lot à avoir travaillé sur le sujet, non? D'autant plus que le discours d'Attali gagne à être démonter par des scientifiques, et ils sont nombreux me semble-t-il à l'avoir dans le nez depuis bien longtemps.
Bref, je ne dis absolument pas cela de manière agressive, évidemment, et je ne doute pas que le débat soit instructif sur quelques points. Simplement, je ne peux m'empêcher de trouver ça un peu paresseux.
Je paye donc j'exige!
Amicalement
Mélenchon a tord et DS a raison de le reprendre sur ce point.
Il s'agit simplement de la mise en cause de la loi de Say (loi des débouchés) qui est la marque de fabrique des théories économiques hétérodoxes (Keynes, Galbraith) qui ne se limite pas aux manuels poussiéreux des pays de l'est bien heureusement.
L'analyse de la crise en termes de surproduction ou de sous consommation n'a absolument rien de marxiste.
Mélenchon a tord et DS a raison de le reprendre sur ce point.
Il s'agit simplement de la mise en cause de la loi de Say (loi des débouchés) qui est la marque de fabrique des théories économiques hétérodoxes (Keynes, Galbraith) qui ne se limite pas aux manuels poussiéreux des pays de l'est bien heureusement.
Keynes et Galbraith sont arrivés bien plus tard et ont repris la pensée des Marxistes à ce sujet. D'ailleurs, ces idées ne furent heureusement pas appliquer dans les pays de l'est sinon ca ne serait même pas la peine d'en parler :)
La réalité de la surproduction du système capitaliste est réelle et dénoncer depuis plus d'un siècle et demi par Marx et ses disciples. Pour écouler cette surproduction, le capitaliste a diversifié les biens consommés par le travailleur qui, aujourd'hui, consacre une partie minime aux biens réellement nécessaire à sa subsistance. Cf l'IPAD qui représente le parfait exemple de cette thèse marxiste où on achète un bien, représentant 1/3 voir la moitié d'un revenu mensuel, afin de savoir à quoi il va nous servir. On peut y voir un moyen détourner de s'accaparer une plus grande part de la plus-value crée par le travailleur et c'est bien la que l'on rejoint le coeur de la pensée qui vous semble si lointaine. Cette surproduction est inhérente au système capitaliste qui, afin de schématiser, requiert un besoin de plus en plus important sur le long terme en capital afin de tenir la route. (cf les dividendes hallucinants aujourd'hui avec des situations où les entreprises s'endettent afin de verser plus que leur bénéfice car celui-ci est inférieur à celui attendu comme France Télécom ou bien l'histoire de la masse monétaire 50 fois plus importante que la production réelle). Pourquoi? Afin de réaliser des économies d'échelle en atteignant de nouveaux seuils de production via une amélioration de la productivité, une baisse des coûts, une augmentation des recettes ou un avancée technologique. Ca s'appelle la théorie des rendements décroissants du capital qui, contrairement à de nombreuses théories fumeuses en application depuis 20 ans, est vérifiée empiriquement. Et de la en découle la lutte des classes et tout le blabla Marxiste qui suit que tout le monde connait vaguement mieux que la base sur laquelle repose cette théorie.
Il n'est dès lors guère étonnant que Mélenchon base toute son action (et ses espoirs?) sur une insurrection populaire, offrant un nouveau rapport de force en faveur des travailleurs et des citoyens face "aux marchés". (entendre fonds de pension US)
Sur la filiation entre Marx et les classiques, je vous invite à lire la petite compilation de JM Keynes qui se nomme "la pauvreté dans l'abondance".
Dans le livre 2 du Capital, Marx formalise la possibilité d'équilibre du système. Il est donc en accord complet avec les classiques sur ce point. Les crises de surproduction sont expliquées par l'anarchie de la production capitaliste (engendrant la surproduction) et non comme un déséquilibre permanent. En fait, la conséquence de la crise est de rétablir l'équilibre. On a donc globalement une théorie de l'équilibre.
La condamnation du système n'est pas dans le déséquilibre production/consommation mais dans la "loi de la baisse tendancielle du taux de profit" (tome 3 du capital) due à l'augmentation de la part du capital constant par rapport au capital variable (C / V). Or, il est connu et ceci depuis un moment que les équations du tome 3 sont fausses du fait d'une incohérence dans le problème de la transformation de la valeur en prix de production (cf. Abraham Frois sur ce sujet). En plus, Marx sous estime complètement l'influence de la hausse de la productivité du travail dans son raisonnement sur ce problème.
Cette question a été résolue par un collaborateur de Keynes : Piero Sraffa dans son unique livre "Production de marchandises par des marchandises". Bref, Keynes a raison de parler de manuels poussiéreux et obsolètes en parlant du "Capital" que cela vous plaise ou non.
Pouvez-vous me dire quand Keynes aurait déclaré Le Capital comme des manuels poussiéreux et obsolètes?
La fiche wikipedia de Keynes est nourrie! http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes#La_r.C3.A9volution_keyn.C3.A9sienne_:_la_Th.C3.A9orie_g.C3.A9n.C3.A9rale_de_l.27emploi.2C_de_l.27int.C3.A9r.C3.AAt_et_de_la_monnaie
Gilbert ABRAHAM-FROIS: Ancien Président de l'Association Française de Science Économique, Rédacteur en chef de la Revue d'Economie Politique. Professeur émérite de l'Université de Paris-X-Nanterre, a publié de nombreux articles et ouvrages en France et à l'étranger tant sur la théorie du capital que sur le thème de la dynamique économique, de l'analyse de la croissance et des fluctuations ?? Et admirateur de Smith et Schumpeter??
Je ne regarde plus la télé; C'est donc Mr Attali qui se porte caution pour le plan d'austérité que le gouvernement (et cie) se prépare(nt) à nous asséner !?
Je ne comprends pas ce conseiller du prince, ou bien est-il coincé dans l'Histoire ?...,
Il répète qu'il nous doit la Vérité et qu'un choix doit être fait ouvertement (ou un truc comme çà), bref qu'on sera prévenu si les ennuis commencent...
Mais ce choix, nous ne l'avons pas! ou seulement en reprenant la Bastille... Révolutionnaires ou sdf?
...
Pouvez-vous me dire quand Keynes aurait déclaré Le Capital comme des manuels poussiéreux et obsolètes?
...
Pardon j'avais accentué le trait : "Comment puis-je admettre une doctrine dont la bible, soustraite à toute critique, est un manuel d'économie périmé, dont je sais qu'il est non seulement faux du point de vue scientifique, mais en outre dénué d'intérêt et qu'il ne peut recevoir aucune application pratique dans le monde moderne ?" JMK "Un aperçu de la Russie", 1925. Dans "la pauvreté dans l'abondance". p39. Gallimard. 2002.
Allez encore une petite : "La force de l'école de l'auto-ajustement repose sur le fait qu'elle a derrière elle la quasi-totalité du corpus de la pensée économique de ces cent dernières années. C'est une puissance formidable. Ce corpus est le produit d'esprit aiguisés et a convaincu la majorité des personnes intelligentes et désintéressées qui l'ont étudié. Il jouit d'un grand prestige et exerce une influence bien plus étendue qu'il n'y paraît. Car il constitue l'arrière plan de l'éducation et des façons de penser habituelles, non seulement des économistes, mais des banquiers, des hommes d'affaires, des fonctionnaires et des hommes politiques de tous bords. Ses éléments essentiels sont acceptés avec ferveur par les marxistes. De fait, le marxisme dérive en droite ligne de l'économie ricardienne, dont Marx a déduit, de façon très plausible, que le capitalisme individualiste ne peut pas fonctionner en pratique. A tel point que, si l'économie ricardienne devait s'écrouler, un des fondements intellectuels essentiels du marxisme s'écroulerait avec elle." JMK "la pauvreté dans l'abondance" 1934. Dans "la pauvreté dans l'abondance". P219. Gallimard. 2002.
J'attends ce soir pour regarder, tranquille dans mon fauteuil, quand les enfants seront couchés.
Une question me vient: M. Attali se fait-il payer pour sa prestation?
curieux de voir comment le pompier pyromane Atali va se justifier devant quelqu'un d'autre que des journalistes amnésiques (je sais plus quel chroniqueur du fou du roi a essayé de lui mettre le nez dans la cr... timidement mais il a pas insisté.)
C'est quand même le mec qui proposait en 2008 de : "favoriser l’émergence de fonds de pensions à la française" ...
Pas de complexe le gars pour être donneur de leçons, alors qu'il a jamais rien vu venir...
avec Melenchon j'espère que ça va donner...
elle est en ligne tôt l'émission nan? d'habitude c'est plus 18-19H... tant mieux!
Est-ce que l'équipe d'@SI est au courant qu'il existe d'autres "politiques" engagé à gauche ?
Vous avec un contrat avec lui ?
Bref... Ça commence à bien faire les émissions sur la "finance." Il y a d'autres choses à traiter dans les médias, non ?
Eh!Eh!
A croire que Mélenchon et Attali n'ont pas voulu prendre le risque de louper le 1er match des Bleus au Mondial.
:o)
En bref: un suivi que l'équipe, qui n'était pas forcément tenue de faire, a réalisé et montré que décidément, elle peut aller dans le fond de certains sujets, et aller au-delà du décryptage.
Obligé d'attendre que l'émission se charge, mais vu les protagonistes, je crois qu'on peut exclure d'emblée une émission terne et sans relief.
J'y reviendrai peut-être après visionnage.
En tout cas, d'emblée, merci à la rédaction pour cette réalisation.
Bon c'est une boutade bien sur.
Un bon thème cette semaine.