"Il faut reparler à des télespectateurs adultes"
Dimanche 8 février, France 3 diffusait une mini-série consacrée à la Cagoule, un groupe d'extrême-droite actif dans les années 30 en France et dont le principal dirigeant fut Eugène Deloncle. Le film analyse cette période côté patronat. Derrière la caméra : Marcel Bluwal, l'un des plus anciens et des plus célèbres réalisateurs de la télévision française, à qui l'on doit la série Vidocq ou encore "Dom Juan ou le festin de pierre". Pourquoi et comment traiter ce sujet aujourd'hui? Et au-delà, comment cet homme, qui réalise des émissions pour la télévision depuis 1950, voit-il la télévision d'aujourd'hui ?
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Derniers commentaires
Concernant l'infantilisation du téléspectateur, cela m'a fait sursauter (mentalement, j'ai mal aux jambes) car ce n'est pas simplement le téléspectateur qui est aujourd'hui infantilisé, mais le citoyen (faut pas fumer, c'est pas bon pour ta santé, faut pas dépasser de plus de 5km la vitesse limite, ça risque d'augmenter le risque que tu ai un risque d'accident et le risque que cet accident se risque à être mortel, faut mettre des passages à niveau de chemins de fer sécurisés, t'es trop infantile pour comprendre qu'il faut s'arrêter quand cela clignote, etc).
Je vais essayer de trouver le DVD de ce téléfilm.
L'idée de l'invité commentant et analysant avec vous les images (première moitié de l'émission) est a creuser et en voilà d'un monsieur interessant, bien en dehors de cette pensée unique ressassée et resaucée, mes respect Mr Bluwal.
Nice job.
Donc qu'est ce qui nous a manqué pour la voir? De la publicité? C'est là la question centrale je pense
J'ai maintenant envie de voir le DVD parce que j'ai vu l'interview de Bluwal... et uniquement pour cela. Parce qu'en y réfléchissant, les extraits du téléfilm ne m'attirent pas du tout. Pourtant le sujet m'intéresse.
DS a dit à un moment que l'extrait avec la femme sur le lit lui faisait penser à "Dallas". Oui mais qu'est ce qui fait que Dallas (ou les trucs américains du même genre, téléfilms de M6, etc) attirent facilement un large public alors que le même genre de scène tournée par Bluwal m'a juste semblé chiant et pompeux?
Je n'ai pas vu les autres réalisations de Bluwal donc je ne peux juger, mais il y a quelque chose à creuser au sujet du semi-échec de ce téléfilm, qui n'est pas forcément dû au formatage du spectateur.
désolé...
Je n'ai pu voir le film, n'ayant pas la télévision, mais j'achèterai le Dévédé.
Je n'ai qu'un regret, c'est de n'avoir pu entendre plus longtemps cet homme,
qui refuse toute compromission et persiste à considérer son public comme
adulte.
Malgré tout, merci @si; en particulier pour cette apparition de Piccoli
et Brasseur dans un genre que l'on est hélas pas près de revoir sur nos
antennes.
Bien cordialement
http://www.historiographie.info/menu.html
Edifiant. Ou comment une guerre peut être volontairement perdue au profit de quelques uns.
Il le fait à partir d'un ouvrage qui vient d'être publié d'un certain Pierre Péan. Je cite : " Pierre Péan, journaliste d'investigation et "républicain pur jus", a obtenu de la fille du docteur et de son gendre Pierre de Villemarest que ses abondantes archives lui soient ouvertes (le Mystérieux Docteur Martin. 1895-1969, Fayard).
J'ai raté la diffusion du téléfilm.
Ce que je retiens tout de même de l'émission c'est une étonnante méconnaissance du sujet (la Cagoule) par Daniel Schneidermann. Il a récemment reconnu sur une "autre émission" qu'il n'avait pas assez préparé son sujet. Il nous sert le même plat avec Marcel Bluwal. Ou alors jouer la naïveté est une posture pédagogique pour les @sinautes ?
merci marcel bluwal, continuez...
je n'ai pas pu voir votre film pour cause de retour de vacances, et je le déplore vivement, sachez que notre choix familial se serait porté
sans aucun doute sur vous, nous avons soif d'une télévision de qualité. ah! juste une petite précision, je suis l'esthéticienne d'une obscure officine de banlieu........
Bluwal est passionnant (et puis le fou rire sur le forum avec les sleepless et autres ulysse "emma peel" martagon),
bref, merci.
j'ai eu l'impression de perdre mon temps...
Un grand bonhomme.
Lire une chronique de temps à autre de sa part sur @si ne me dérangerait pas outre-mesure, Damien et Balthaz ne me contrediront pas :-)
http://www.vox-populi.net/article.php3?id_article=296
mais
adultes ou pas, les téléspectatrices préfèrent
se distraire ;
nous sommes dans une société où il faut paraitre,
ne pas s'embêter avec des trucs sérieux;
la vérité fait de + en + mal;
ceci étant, je ne regarde pas la télévision mais j'aurais été intéressée
par ce film car c'est la 1ère fois que j'entends parler de ce mouvement:
la cagoule;
je suis née en 1950 ... donc j'étais sans doute trop jeune à l'époque;
je vais parler de la cagoule à mon père qui a 92 ans pour voir s'il connait
gamma
Tirez-en les conclusions que vous voulez sur le genre d'invités que beaucoup (?) aimeraient voir/entendre ici ...
Amicalement.
http://w0.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Bluwal%2C+Marcel&num_notice=2&total_notices=54
A noter qu'en ce temps-là, l'infâme expression de "dépoussiérage" n'existait pas encore, et qu'on utilisait l'imparfait du subjonctif en s'adressant au public. Un truc de ouf, autant dire.
L'invité, sage de par son âge, son expérience acquise et surtout son esprit intelligent, n'a même pas vraiment besoin de journalistes pour exprimer son point de vue. Les journalistes lui permettent uniquement de préciser sa parole et de permettre que son message soit compris de son public (au sens les journalistes d'@si permettent aux @sinautes de mieux comprendre les idées de Marcel Bluwal)
Merci pour cette belle progression vers la discussion depuis la dernière émission !
Une petite remarque, parce qu'un intervenant demandait si les réalisateurs étaient prêts à "aider la télévision publique". Je dirais que celle-ci n'en a pas vraiment besoin, en regard de ma petite expérience d'achat : je ne regrette pas le prix payé pour l'achat de ces 2 dvd et tant mieux si cela "rapporte" au créateur (surtout de ce talent). En effet, la confirmation d'achat pour ces 2 dvd, vendus très précisément 49,98 € sur le site FRANCE TELEVISIONS DISTRIBUTION mentionne pour les frais de livraison (je cite) : "France métro. & Corse : 6€ (offert > 49,99 €)"...
Je ne vais donc pas "aider" la télévision publique. Par contre, les réalisateurs compétents et qui donnent à réfléchir, oui.
j'ai eu le sentiment de voir le vieux sage qui décide de sortir du mutisme pour intervenir sur la place publique.
A l' instar de Damien, je crois que ce serait une bonne idée de l'embaucher comme chroniqueur
Qui va se donner la peine de recevoir dans la longueur M.Bluwal?
Alors, pourquoi finir comme ça en queue de poisson?
(formaté télé autour de 60 mn, zut à la fin...autre exemple: celle avec le jeune égotique qui causait de [s]l'île machin[/s] de lui, 30 mn aurait suffit- et je suis large)
Bref, on attend son prochain opus télévisuel....et au tournant aussi, pour ma part, parce qu'un discours d'homme sur les féminismes/féministes, c'est quasi toujours à côté de la plaque...
J'ai trouvé cette émission vraiment intéressante, si on enseignait l'Histoire comme ça à l'école j'aurai mieux appris mes leçons!
L'invité avait ce don de raconter, je suis fan!
J'ai lu les autres commentaires, beaucoup m'ont attristé (la jeunesse doit rendre plus sensible je ne sais pas) lorsqu'ils critiquaient DS que j'ai trouvé très bien.
Cette émission s'inscrit dans mes préférées, elle m'a vraiment intéressée, je ne savais rien de l'époque en question, et maintenant je regrette de ne pas avoir vu le film (de toute façon je n'ai pas la télé chez moi donc même si j'avais été au courant...).
Enfin en résumé j'ai vraiment apprécié l'émission et je me dis qu'intéresser une jeune de 20 ans lambda à ce point sur un sujet aussi vieux, c'est que l'émission avait vraiment été bien tournée.
Je souhaite donc revoir des émissions de cette qualité pour ma part (ce n'est que mon avis)
Et les critiques sur la coiffure de Justine ne me dérangent pas non plus
C'est envisageable de recruter ce monsieur comme chroniqueur ?
J'ai eu quelques problèmes de visionnage sur les 10 dernières minutes : l'image qui fige et le son qui continue pendant quelques secondes.
Je ne suis pas un violent mais ces types je les aurait vraiment trucidés non seulement pour leurs idées en soi mais parce qu'ils sont dégoûtants comme leurs idées.
Voilà, c'est tout et bonsoir.
Vraiment une très agréable émission, avec un invité dont j'envie la fraicheur : vivement que j'ai 85 ans pour parler avec autant d'aisance et de conviction.
Cela me fait penser à un monsieur que je ne connaissais pas du tout et que j'ai découvert à Ripostes (il y a un mois environ) et que j'ai entendu ensuite à plusieurs reprises à la radio. Il s'agit de Stéphane HESSEL, âgé de 91 ans et qui a participé à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (1947 je ne suis pas sûre). Quelle liberté de ton, avec des convictions intactes, une pugnacité juvénile, une clairvoyance extraordinaire. J'aime savoir qu'il y a encore des "passeurs de mémoire" en aussi bonne forme !
Je trouve lourdingue les allusions à l'émission avec Péan, le vrai sujet doit être B.K. qui va encore passer entre les gouttes (pendant encore combien de temps ???) mais qui à mon avis est déjà bien grillé. Aussi bien à gauche qu'à droite.
Le but est de "dégommer" tout ce qui peut avoir un peu trop de bonnes opinions dans les sondages, pour "défricher" le terrain au max pour 2012.... Dans le même panier, DSK, Ségo, B.K., et d'autres que j'oublie.
Et pour ceux qui veulent du décriptage il fallait voir l'émission de Elise Lucet cette semaine sur les sites radioactifs en France.
Du vrai boulot de désinformation ! Comme par hasard, en point de mire une ville PS (Limoges) alors que la carte des sites contaminés aurait dû plutôt inciter les enquêteurs à aller en Alsace ou Rhone-Alpes, des commentaires appuyés sur les exactions commises par la Cogema (devenu AREVA), une intervention de Borloo digne d'un sketch de Laurent Gerra. Tout était réuni pour nous faire accepter la prochaine reprise de AREVA par Bouygues (il trépigne depuis un moment pour récupérer cette activité). Miss Lauvergeon tient bon, tant mieux !!!
Mais dans un coin, Siemens veille... Et Mr Tron (Alsthom) aimerait bien aussi récupérer le bébé. Les problèmes de contamination ???? Ma pov' dame, ils n'en ont vraiment rien à faire....
Mais je suis surpris que vous n'ayez pas traité Bluwal d'antisémite : ça aurait été très spirituel, fin, plausible et surtout cela aurait assis votre réputation pour des années...
Il faut tout vous expliquer décidément !
***
Ca fait du bien d'entendre des gens qui nous parlent de la télévision d'avant, celle du temps de "l'école des Buttes-Chaumont".
J'ai senti aussi Daniel rajeunir.
Anthropia, sur le sens de la phrase "il est réduit à sa fonctionnalité", je pense juste qu'il voulait dire que Jérôme Kerviel, travaillant plus de 12 heures par jour, pensant et vivant pour son job en était réduit à sa fonction, à son travail. C'est un trader, en dehors, ce n'est rien. Je ne crois pas qu'il était question de discourir sur le déterminisme. Mais c'est mon interprétation. Et je ne suis pas "dans le secret de son âme" : ) (c'est juste une boutade, surtout pas d'insulte, je trouve en effet qu'on a assez parlé du sujet de la semaine dernière et que DS a fait amende honorable : ))
Mais question : son héros grand patron est-il autre chose qu'une fonctionnalité dans les rouages du pouvoir, en quoi est-il davantage une destinée ? (sous-entendu, puisqu'il l'a choisi, c'est qu'il pense qu'il en a une), où est la marge de manoeuvre, a-t-il traversé la frontière de sa classe sociale, de son machisme, de son idéologie, il n'est jamais qu'un rouage du système qui reproduit du même, violent, ne renonçant jamais à ses privilèges de classe, et donc à ce titre pourquoi penser que celui-ci est dans sa destinée alors que l'autre serait dans sa fonctionnalité ?
Parce qu'il est puissant ?
Cela pose la question de qui choisir comme héros, qu'est-ce qu'une destinée ? A-t-on jamais la liberté de mener son chemin ? Est-on dans autre chose que dans une certaine reproduction ?
http://anthropia.blogg.org
Bluwal propose une fiction qu'il pense être tout ce qu'il ne voit pas à la télé. Et vous ne lui répondez pas grand chose. Cette fiction est elle celle d'un grand monsieur de la télévision oui ou non? Ne trouvez vous pas centrale la question de la violence faite aux femmes à travers toutes les catégories sociales. Vous glissez dessus comme s'il s'agissait d'un poncif.
Au fil de ce que j'écris je me rends compte que j'ai rarement été aussi insatisfait d'une émission. Bon la semaine dernière au moins on en ressortait avec un sens fort. Mais là on en vient presque à penser que Bluwal vous permet de combler un vide. Et comment se fait-ce qu'Alain Korkos ne soit pas dans les parages à faire cette petite histoire des images de la violence faite aux femmes C'est ralant!
Prenez plus de temps, avant et PENDANT l'émission...
PS: ce coup de gueule n'enlève paradoxalement pas un iota du crédit que je vous accorde, courage...
j'aime beaucoup la fraîcheur sympathique de Justine Brabant, sa tenue et sa coiffure à la diable; même si cette coiffure est le fruit de l'artifice je me laisse duper avec lucidité.
Bluwal immense réalisateur sans doute (son dom juan n'a pas pris de ride) mais comme objecteur de conscience non merci
La balance des blancs commence enfin à être bonne... sur une seule caméra malheureusement !
Pour être précis, elle est correcte sur celle qui montre DS rapproché. Pour les autres, la teinte est verdâtre...
Par ailleurs, selon moi, le décalage son/image ne vient pas du côté ASI mais est certainement lié au décodage à la réception.
Quant à Justine, qui "est attendue en régie" au milieu, un mot : je m'auto-proclame président de son fan-club.
Continuez !
Jean-David
C'est donc passé sur la télé publique avec un résultat d'audience "faible" (j'insiste sur les guillemets) mais une audience constante ce qui est une réussite (sans guillemets.) Marcel Bluwal a donc pris au mot Sarkosy, la chaine publique a tenté le pari. C'est à espérer qu'elle en tente d'autres avec lui ou avec d'autres.
Avec lui ou avec d'autres, voilà un point à discuter il me semble. Que les chaines publiques soient prêtes ou non à tenter ce pari régulièrement est un débat souvent évoqué mais le problème c'est qu'on oublie souvent d'évoquer ceux qui construisent ce type de programmes (réalisateurs, auteurs, ...) et indépendant des chaines publiques. Que sont-ils prêt à donner d'eux pour que leur production coute le moins possible aux chaines publiques ? Sont-ils prêts à s'extraire eux-même du modèle de la rentabilité en renonçant à percevoir des revenus très confortables de leur production ? Seraient-ils prêts à consacrer une très forte portion de ces revenus pour les réinvestir dans de nouveaux projets riches intellectuellement et toujours désintéressés sur le plan de la rentabilité financière ? Seraient-ils prêts à consacrer les revenus des droits sur la ventes des produits dérivés (livres, DVD, ... ) si il y en a de la même manière ? Cela suppose que le réalisateur et les auteurs renoncent à se constituer un matelas personnel confortable pour le futur. Ce serait être en symbiose avec le service publique et avec l'esprit de la "recherche fondamentale" évoqué. Ce serait donner de soi pour le bien commun sans pour autant être bénévole.
Combien d'auteurs et/ou de réalisateurs seraient prêts à aider la télé publique à prendre Sarko au mot ?
J'ai le souvenir d'un réalisateur, Francis Gillery, qui avait réalisé "Le cartable de Big Brother" diffusé sur France 3 il y a environ 7 ou 8 ans. Son film documentaire traitait de la question de l'école entre les mains des marchands et de leur idéologie. Un film remarquable qui mettait à jour une volonté politique guidée par les industriels de ce qu'on appelle les technologies de l'information et de la communication. Ce film docu avait beaucoup gêné la chaine publique après sa diffusion au point qu'elle avait annulé les rediffusions programmées sur France 5, non pas en raison d'allégations non fondées dans le film mais bien au contraire puisque les preuves étaient accablantes. Deux ans plus tard Francis Gillery souhaitait aller encore plus loin dans ses révélations grâce aux nouveaux éléments à charge qu'il avait obtenu de son long travail d'investigation sur les collusions d'intérêts entre industriels et politiques (de gauche comme de droite) ayant pour objectif le formatage des esprits dès le plus jeune age à l'école. Cette suite devait s'appeler "L'école du meilleur des mondes." Il y a consacré tout ce qu'il a pu financièrement mais il lui manquait beaucoup trop d'argent pour aller au bout de son projet, aucune des chaines publiques échaudées par les révélations gênantes de son précédent film n'ayant voulu soutenir ce projet. Tout est donc tombé à l'eau. C'est bien dommage car Francis Gillery est un réalisateur qui était prêt à consacrer de lui pour produire des films documentaires n'ayant qu'une seule finalité : nous informer de ce qui nous concerne au plus haut point du prolo au cadre dirigeant sans se soucier de ce que cela pouvait lui rapporter. la "recherche fondamentale" évoquée par Marcel Bluwal quoi.
Donc, combien comme lui, plus anonymes mais pas moins efficaces que Marcel Bluwal, pour contraindre la télé publique à prendre Sarko au mot ?
Note spéciale pour le petit sourire en coin de Justine qui avait l'air en forme...
)
Espérons que vous pourrez améliorer bientôt la technique
J. Boisgontier.
Allez tous pour le retour d'un médiateur dans ASI !
Le post-ado que je suis ne connaissait pas ce grand nom de la télévision et a tout de même pris beaucoup de plaisir à l'écouter parler de télévision, d'Histoire et de politique un peu. Donc merci de me l'avoir fait connaître.
Je précise que le sujet de cette émission a été une belle surprise pour moi : surprise puisque presque rien ne l'annonçait dans les contenus du site ou dans l'actualité, belle parce qu'elle change un peu de tout ce dont il a été question récemment et que ça fait beaucoup de bien.
Dommage que l'interview dure si peu on aurait pu l'écouter pendant des heures sans se lasser et il aurait appris beaucoup de choses aux générations post soixantehuitardes.
La prochaine fois que vous l'invitez ne le coupez pas sans arrêt.
Merci d'avance
PS : pour ce qui concerne la violence de ce genre dans toutes les classes sociales il a parfaitement raison malheureusement pour les victimes
Jean
C'est justement ce qui me gène : entendre exactement ce que j'ai envie d'entendre.
L'auteur de la bible de Navarro, c'était Tito Topin [...] et dans le vieux débat entre les scénaristes et les réalisateurs à la télévision, le réalisateur a perdu et les scénaristes ont gagné parce que les patrons l'ont voulu comme ça...
Au cinéma encore le metteur en scène est maître d'oeuvre, il est devenu à la télévision maître d'ouvrage. N'importe qui a fait un peu d'architecture comprend que le maître d'ouvrage c'est l'executant, le maître d'oeuvre c'est le mec qui conçoit.
Soit j'ai rien compris à la télé, soit Marcel confond. Le maître d'ouvrage c'est celui qui commande une production, non?
Juste une réflexion : concernant les rapports de violence dans les familles bourgeoises, il me semble que le cinéma en a largement usé dans quantité de productions, non ?
- quand on invite une personne de cet âge, il faut le laisser parler ! Les digressions et anecdotes font tout le charme, tant pis si ça part dans tous les sens...
- j'ai trouvé que Daniel avait un peu du mal à suivre parfois, résumant mal ce que disait Bluwal (à la fin de l'émission par exemple, où Bluwal fait un parallèle avec la recherche fondamentale qu'il oppose à la recherche appliquée souhaitée par Sarkozy, Daniel résume à l'envers, alors qu'évidemment Bluwal se comparait à la recherche fondamentale -- mais c'est sûrement plus évident dans son canapé qu'au milieu d'un direct avec un vieux monsieur qui part dans tous les sens).
C'est pas bien grave, je pense que Daniel a voulu comme toujours cadrer l'émission, alors qu'elle n'avait pas réellement besoin de l'être (pas réellement de sujet de fond / débat, tout reposait sur l'invité et sa connaissance du milieu télévisuel).
Boum ! les années 30. Après la semaine Péan. ça aurait été ailleurs ( les deux émissions et ce qui se passe entre elles ) sur une chaine ou radio "grandes ondes" vous en auriez fait un article
[quote=la rédaction]un groupe d'extrême-droite
d'extreme droite.. particulièrement antisémite
[quote=la rédaction ?]
Pourquoi et comment traiter ce sujet aujourd'hui? Et au-delà, comment cet homme, qui réalise des émissions pour la télévision depuis 1950, voit-il la télévision d'aujourd'hui ?
moui moui moui, . j'attendrais donc de voir les premier avis histoire de savoir si j'y perdrais une heure ou non.
Désolé pour l'agressivité mais elle est proportionné a l'enthousiasme que j'avais pour votre site
Je partage juste mon avis sur le sujet avant de le visionner ( ce qui n'est pas sur )
Boum ! les années 30. Après la semaine Péan. ça aurait été ailleurs ( les deux émissions et ce qui se passe entre elles ) sur une chaine ou radio "grandes ondes" vous en auriez fait un article
un groupe d'extrême-droite
d'extreme droite.. particulièrement antisémite
svp ne soyez pas lourd.
L'émission interroge surtout l'invité sur le regard qu'il porte sur la télévision d'aujourd'hui. Elle est plutôt courte, assez interessante pour ma part mais sans plus. j'aurais esperé plus passionnant comme sujet pour cette semaine. Je ne crois pas qu'il soit utile d'espérer (ou d'insister pour) que Daniel revienne encore sur l'épisode Péan. Je pense qu'il l'aurait fait depuis s'il en avait l'intention.