Il y a 50 ans, la fin du journal "Combat", utopie de la libération
Au cours des dernières semaines, de nombreux titres de presse ont fêté leurs 80 ans. Beaucoup ont proposé des retours sur leurs Unes emblématiques, en rappelant leurs origines : la libération. Parmi les titres phares issus de la résistance : "Combat". Un journal où sont passés Albert Camus, André Malraux et Raymond Aron. Retour sur l'histoire de ce titre symbolique d'une époque, disparu il y a 50 ans.
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Commentaires préférés des abonnés
Combat, Libération... On ne devrait pas pouvoir garder le titre quand la ligne éditoriale change du tout au tout. Dans un autre domaine, comment a-t-on pu permettre au Front national de prendre le nom d'un mouvement de résistance communiste ?
Merci pour ce très bel article sur un beau journal. La fin de combat c'est aussi le pompage de ses lecteurs par Philippe Tesson et son Quotidien de Paris dont le format, la mise en page emprunte beaucoup à Combat, avec tout de même moins de coq(...)
Et Franc-Tireur? Encore un dévoiement, une récupération sournoise, une confusion des valeurs bien dans la ligne de ceux, conscients ou "idiots" qui contribuent à défaire notre société. Si seulement c'était pour la rendre meilleure ...
Ah, que ce monde(...)
Derniers commentaires
Chers asinautes, dans le même esprit la sortie récente d'un livre "Des mots, un silence" consacré à René Leynaud journaliste et poète français, fusillé pour actes de résistance à Villeneuve et proche d'Albert Camus
Ça correspond à quoi la création de l'UNEF en 63 ? L'unef existe depuis 1907, elle s'est syndicalisé dans les années 50 et s'est dispersée au début des années 70
Y aurait il un lien entre le nombre de résistants au début de la guerre et le peu de lecteurs de combat et qui s'étiole au fil du plan marshal , la bagnole pour tous sans la voler a un juif ou des patates pour tous à un autre prix que celui du marché noir ? Aujourd 'hui , malgré l'avenir de combat qu'il faudrait mener , on m'a dit c'est pas nous le problème , c'est l'industrie ,c'est pas si simple , ils te l'imposent des fois , leurs produits ,leurs façons de faire ... J'ai rien compris , personne ne m'impose rien du tout longtemps , merde j'ai une tare .
de la nostalgie ce matin en lisant ce très bon article, celui de mon adolescence où j'achetais combat et que j'ai lu jusqu'à sa fin, effectivement parce qu'il offrait, ce qui a complètement disparu aujourd'hui de la presse française, chaque jour, de la diversité d'opinions
Je suis fort surpris d'apprendre qu'il y a un lien entre Jean Lefèvre et le jouyrnal Combat. Je n'en saurais pas davantage puisque le lien de l'article renvoie à une vidéo de l'INA accessible aux seuls abonnés.
Pas mieux
Alors, il y a eu une erreur dans la relecture - il ne s'agit pas de l'acteur Jean Lefevre, mais d'un homonyme qui était journaliste à l'ORTF - je viens d'effectuer la correction, merci pour votre commentaire qui m'a permis de la corriger. Concernant l'archive, elle n'est malheureusement disponible qu'avec un accès professionnel à l'INA, mais la voix off du sujet est ici reproduite dans son intégralité et était accompagné de plan d'illustration (l'immeuble du journal, une rotative du journal, photo de Smadja et du 1er numéro d'août 1944).
Votre erreur m'a permis, en faisant une petite recherche, de voir que Jean Lefebvre, l'acteur comique, était capable de sortir de son rôle et d'aborder, même maladroitement mais avec sincérité, des sujets graves. Au début de cette vidéo, il s'indigne que l'on puisse laisser bombarder Sarajevo.
Bonjour. Merci de ce passionnant article. Cependant, Berty Albrecht n'a pas été arrêtée par la Gestapo à Marseille, mais à Mâcon (71), le 28 mai 1943, au Square de la Paix où elle avait un RV dont la gestapo avait eu hélas connaissance (Dominique Missika - "Berty Albrecht féministe et résistante" - Ed° Perrin, collection Tempus, 2005). FP.
Merci pour ce très bel article sur un beau journal. La fin de combat c'est aussi le pompage de ses lecteurs par Philippe Tesson et son Quotidien de Paris dont le format, la mise en page emprunte beaucoup à Combat, avec tout de même moins de coquilles et moins d'encre d'imprimerie sur le doigts des lecteurs, mais davantage de VGE. Tout d'abord d'une manière nuancée, et puis d'une manière massive, ce journal était devenu un tract. Je crois me souvenir, mais peut-être que je me trompe, que Tesson bénéficiait de l'argent de sa femme (le quotidien du médecin)
A quand un article sur le Libération d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie ?
Car voilà un authentique journal anti-colonialiste... qui mérite bien qu'on parle de lui.