Il y a deux mois, les masques "inutiles" : "On n'est pas au Japon!"
Avec deux mois de décalage, nous revenons régulièrement sur la tonalité de la conversation de l'information continue. Pour que l'on puisse mesurer à la fois le degré de lucidité des médias à l'époque, et le chemin parcouru.
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Commentaires préférés des abonnés
Heureusement que ce n'est pas eux qui ont vu arriver le SIDA :/
"'Pas besoin de préservatif, éjaculez dans votre coude."
Je me pose une question. Il y a eu une loi qui interdit de cacher son visage dans l'espace public. Est-elle abrogée, suspendue? Alors risque-t-on d'être verbalisé en portant un masque.
Beaucoup de raisonnements hasardeux, d'imprécisions et même de fausses interprétations dans cet article.
D'abord l'auteur n'aborde le sujet du masque que par le côté sécurité du porteur, jamais par son aspect contaminateur potentiel. C'est impor(...)
Derniers commentaires
Je trouve ces séries d'articles absolument excellents.
Car s'il y a bien un soucis que j'ai pu observer dans mon cercle, c'est l'oubli, permanent.
Je le constate toutes les semaines, peut être même tous les jours, parce que je n'ai pas la télé chez moi, et ne suis apparemment pas noyé sous les infos pléthoriques (et inutiles ?) comme tout le monde.
(même si je ne suis pas épargne, je pense, bien sûr)
Les gens se contredisent eux même et virent de position si vite, en oubliant toujours tout à mesure.
Ce genre d'articles pour conserver un minimum de vision d'ensemble devraient être un exercice obligatoire, sur toutes les chaines.
Mais c'est déjà excellent d'avoir cela ici, pour voir ce qui était juste, ce qui était faux, et surtout le ton et la lucidité, effectivement.
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Merci pour ce travail de mémoire médiatique. Qui nous montre à quel point la communication gouvernementale et médiatique LREM auront pris les français/se pour des pigeons.
« le docteur Jean-Pierre Thierry, (...) expliquait par exemple sur BFMTV le 17 mars que les pays s'en sortant le mieux face à l'épidémie étaient ceux qui demandait à leur population de sortir avec des masques, même sans être malade. »
Faudrait voir quand même à ne pas confondre causalité et corrélation. La simple information que les pays qui s'en sortent le mieux face à l'épidémie sont ceux où les gens sortent masqués ne prouve pas que c'est le port du masque qui endigue le mieux.
Une petite recherche "différence causalité corrélation" sur votre moteur favori vous fournira de quoi creuser tout ça (la mienne vient de me faire découvrir sur ce sujet le sophisme "cum hoc ergo propter hoc" que je m'empresse de noter pour le ressortir dans mes soirées en ville, avec bien entendu port du masque etc).
En marche vers l'état policier, la suite.
A présent, des caméras identifient si vous portez ou non un masque.
Toujours pour notre bien.
La CNIL n'y voit rien à redire, comme à son habitude.
Ce pays m'inquiète.
En fait de nouveau depuis Molière. Des médecins qui peuvent dire aujourd'hui le contraire de ce qu'ils disaient hier tout en affirmant qu'ils auront raison demain.
Méfions nous des sachant.
Comme la grande majorité, je pense, j'ai aussi halluciné de ce retournement sur la nécessité ou non des masques.
Mais comme souvent entre le noir et le blanc il y a souvent des nuances de gris et ce billet m'a fait nuancer mon point de vue : LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS A-T-IL MENTI SUR LE PORT DU MASQUE ?
Beaucoup de raisonnements hasardeux, d'imprécisions et même de fausses interprétations dans cet article.
D'abord l'auteur n'aborde le sujet du masque que par le côté sécurité du porteur, jamais par son aspect contaminateur potentiel. C'est important car c'est ce qui va lui permettre d'utiliser un argument fallacieux en conclusion.
Au début le texte de l'OMS donné en exemple dit :
"Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d'une personne présumée infectée ... ".
Il s'agit d'une définition d'un cas d'obligation qui ne présume pas de ce que vous pouvez faire en d'autres circonstances. Cela peut très bien se lire comme "vous n'êtes obligé d'utiliser un masque que si ". Or l'auteur de l'article l'interprète comme :
"Pour en revenir à ce que dit l’OMS, si vous avez lu attentivement, vous aurez remarqué que cette dernière conseille le port du masque uniquement aux personnes en contact avec des personnes « présumées infectées » par le coronavirus.". Non en fait, l'OMS impose le port du masque aux personnes en contact avec les malades. C'est une page de règles à suivre. D'ailleurs il n'est nul part déconseillé de porter un masque, il est juste précisé qu'il faut prendre garde à apprendre à le mettre. Comme il faut savoir se laver les mains.
Plus loin il y a opposition entre lavage des mains et port d'un masque comme s'il était impossible de faire les deux :
"Alors que les masques peuvent s’avérer dangereux si mal portés, dans le même temps, l’efficacité du lavage des mains au savon est établie. "
Oui. Si le lavage des mains est bien fait. Du coup l'argument n'est pas décisif. Une personne qui pense s'être bien lavée les mains va se sentir en confiance et sera d'autant plus dangereuse pour elle et pour les autres. Est-ce une raison pour ne pas favoriser le lavage des mains ? Non bien sûr. Donc il n'y a pas à opposer l'un à l'autre comme si demander deux choses différentes au citoyen dépassait ces capacités d'attention.
Mais le meilleurs c'est l'histoire des patients asymptomatiques. C'est l'excuse de leur nombre que donne l'auteur pour justifier le revirement dans les consignes qui serait intervenu fin mars. Or, rien de plus faux. D'abord c'est plutôt courant avril que le gouvernement a tourné casque, mais surtout, nous savons depuis fin janvier qu'il y a pire que les patient qui ne tomberont pas malade et seront contagieux, ce sont les infectés qui n'ont pas encore développés les symptômes mais qui vont le faire. Et nous savons depuis 3 mois que cette période d'incubation qui est aussi une période contagieuse dure entre 7 et 12 jours (d'où la "quatorzaine" et la fameuse accusation de notre bon Lallement). Rien que par l'existence de cette période d'incubation le port du masque était justifié pour protéger les autres (mais des autres, point n'en est fait mention dans l'article sinon à la toute fin pour parler des "nouveaux" assymptomatiques). D'ailleurs, partout où il y avait des masques c'était fortement conseillé, voir imposé à tous. Plusieurs pays d'Asie nous incitaient à en mettre, et pas que pour nous les vendre.
Et de fait ce n'est qu'un long développement à la Sibeth sur le thème "si c'est mal fait alors cela peut être plus dangereux pour le porteur.". Oui, mais les autres ? Et de fait, mettons qu'un individu contagieux le porte mal, il protégera quand même les objets et les personnes qui sont autour et sur lesquelles il pourrait postillonner. Ce n'est donc finalement qu'un problème de pédagogie. On en revient toujours là finalement ;o).
Si nous avions eu des masques à foison, aurait-il été utile de les distribuer avec un petit fascicule comme nous l'avons fait pour le maintient des distances et le lavage des mains ? Non semble dire l'auteur de l'article en accord avec le gouvernement et l'OMS selon lui.
Je ne suis pas du tout convaincu. Par contre je suis persuadé que quand il n'y a pas de masque à distribuer la balance bénéfice risque s'en trouve gravement faussée. Donc si le gouvernement a menti je ne sais pas, par contre attentif à n'entendre que les avertissements de certains médecins pour pouvoir se justifier a posteriori, cela c'est certain.
P.S. : J'ai exploré le site pour me faire une idée du reste. Cette citation de l'auteur lors d'une interview m'a laissé songeur :
"Il y a bien sûr des politiques économiques de droite et des politiques économiques de gauche. Mais, dans la manière dont la science économique est faite, les idéologies n'entrent pas en considération."
Oserais-je dire que le coup du ni de droite ni de gauche me rappelle quelqu'un.
Intéressante votre analyse de l'article. J'ai beaucoup de mal à me faire ma propre opinion sur le sujet du fait de mon ignorance dans ces domaines. Par contre, comme vous le dites : "quand il n'y a pas de masque à distribuer la balance bénéfice risque s'en trouve gravement faussée.", c'est là pour moi juste hallucinant que l'on n’ait pas mis les moyens de conserver et renouveler le stock de masques en quantité suffisante pour se protéger.
"Gouverner, c'est prévoir ; ne rien prévoir, c'est ne pas gouverner."
"hallucinant que l'on n’ait pas mis les moyens de conserver et renouveler le stock de masques"
Et tout simplement, parce que ça coûtait rien de nous dire la vérité (vu que le gouvernement actuel n'est pas responsable de la destruction des stocks) qu'on ait pas simplement dit "On n'a pas assez de masques, on s'occupe de reconstituer les stocks, en attendant débrouillez vous comme vous pouvez".
Alors que l'idée de se débrouiller avec les moyens du bord était présente partout, mais hésitante, ce mensonge idiot a fait perdre à tout le monde un temps précieux et ralenti la prise de conscience de la réalité du risque. Même peu efficace, le masque était un rappel visuel puissant... et sans danger (l'auto-contamination? Quand on met spontanément les mains sur son visage sans arrêt? Pfff... ).
"Gouverner, c'est prévoir"
Vous ignorez que le dicton a été modifié: "gouverner, c'est mentir"
Le virus H1N1 a été un tueur de masse. Pourquoi nos autorités n'ont pas eu l'idée de se renseigner sur la lignée des virus antérieurs qui ont sévi et comprendre qu'un minus qui a tué entre 200 000 et 300 000 personnes doit être surveillé ainsi que ses cousins du même acabit ? L'Europe compte à ce jour plus de 162 000 morts du Covid 19 sans compter les petits pays.. Qui sont les vrais tueurs ?
Heureusement que ce n'est pas eux qui ont vu arriver le SIDA :/
"'Pas besoin de préservatif, éjaculez dans votre coude."
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Je me pose une question. Il y a eu une loi qui interdit de cacher son visage dans l'espace public. Est-elle abrogée, suspendue? Alors risque-t-on d'être verbalisé en portant un masque.