Israel-Palestine
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Pour suivre cet exemple, je propose la nomination immédiate de Monsieur Jean-Marie Le Pen, Président du Front National, au poste de Ministre des affaires étrangères.
Bien sûr, pour un juste équilibre, il conviendra de nommer un socialiste au Ministère de la Défense. Pourquoi pas Eric Besson ? Il a déjà fait le plus gros du chemin (il ferait un très bon Ehud Barak de substitution !)...
Je crois que nous avons beaucoup à apprendre de l'Etat d'Israël, et il est de plus en plus évident que l'idéal sioniste doit inspirer la société Française, pour toujours plus d'harmonie et de tolérance.
Par souci de s'inspirer de cet idéal, et notre nouveau ministre des affaires étrangères ne me contredira pas, je propose de revenir au Droit du sang en matière d'immigration. Également, ne pourra être français de pleins droits qu'un individu dont est il avéré qu'il est de mère française et catholique. Bien sûr, les autres citoyens seront tolérés dans ce modèle de démocratie, à condition de faire allégeance à ces principes ethnico-religieux, et de ne pas trop ouvrir leur gueule, sans quoi quelques rafales de missiles les ramèneront à la raison. La France a "le droit d'exister et de se défendre", même si ces pertes humaines seront regrettables.
Nous vivrons alors enfin dans une société démocratique apaisée, à l'image de ce glorieux exemple.
http://www.bakchich.info/article6430.html
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Apparemment il y a quelques photos qui parviennent de Gaza, elles sont hébergées sur le magnifique photoblog Big Picture que je vous invite à enregistrer dans vos marque-pages
Bonne année à tous
Et si le souhait des "faucons" israeliens serait de voir le hezbollah intervenir et comme chacun le sait ou croit le savoir il est "teleguide" par l"Iran""' ce serait un bon pretexte pour bombarder ce pays avec cette fois l'appui des nations dites "civilisees".?
et profitez en pour faire votre autocritique !
Il me semble impossible, inapproprié et impudique de parler d'autre chose actuellement.
Je regrette l'immense silence qui plane sur le site d'ASI depuis le début de cette guerre. J'en ai honte, aussi.
Depuis dix jours, des irréparables ont été commis, mais ici, les quelques rares veilleurs encore éveillés sont restés, pour le moins, très ... évasifs !
C'est plus que dommage, car il y avait, et il y a encore, énormément de choses à observer, à constater, à dire,à analyser, à dénoncer...et un des lieux où on pouvait le faire est donc aux abonnés absents.. (si j'ose dire car la plupart des abonnés sont là, je le sents)
Il se confirme donc qu'à certaines périodes de l'année, périodes très connues, des évènements majeurs peuvent être déclenchés dans la monde en toute "impunité" ou que du moins les réactions se feront avec un délai largement suffisant pour que l'essentiel du but recherché soit déjà atteint.
Lorsque les consciences et les porteurs de conscience se réveillent, l'affaire est déjà dans le sac.... C'était le cas par exemple, aussi, lors de l'invasion du Koweit par l'Irak en pleine léthargie d'août, entre autres..
Aujourd'hui, 450 morts après le début du bombardement massif de Gaza, les images se sont arrêtées ici, mais les sujets "people" continuent à trôner sur le site, soulignant un peu plus leur côté obscène.
Je suis déçu de ne pas lire certaines "grandes" plumes d'"ASI" actuellement, même un peu... ou bien, on attend la fin des "opérations "?
De même, silence radio et télé quasi total sur les dizaines de manifestations en France aujourd'hui, pour demander la fin du massacre.
Dans quelques années peut-etre, des avions vont encore s'écraser sur des tours, ou pire, parceque le trop plein d'humiliation est vraiment trop plein, la parole a été refusée trop longtemps, il n'y a plus aucun moyen "humain", aucun, d'être écouté, entendu, pris en compte, respecté.. ce jour-là il sera encore trop tard et on se posera, trop tard, la question de l'origine du terrorisme...
Les attentats du 11 septembre à venir sont en train de se préparer actuellement, là, sous nos yeux; alors, au moins ici, essayons d'ouvrir les yeux, la parole, l'écoute !
Jacques, Brest.
Que les 99,9% de la population de la terre envoie dire au 0,1% qu'on en a assez, qu'on s'en fout, qu'ils continuent les tueries et répondent ensuite de leurs actes devant leur dieu qui ne manquera pas de les envoyer en enfer pour s'être conduit ainsi?
Que les 99,9% leur disent "merci les gars, votre guerre de substitution nous épargne, vous êtes le jouet du monde car chaque état du monde, par le biais des religions, a un petit morceau de son histoire chez vous, et le "Monde" en est content, c'est tout bénef, chacun est concerné sans l'être... On aurait voulu le faire exprès qu'on aurait pas pu... Encore merci, il faut continuer. Pas pour vous, mais pour nous, les 99,9%. Vous comprenez, on ne peut plus s'en passer"? Israël-Palestine symbole de la guerre mondiale délocalisée... La paix dans cette région fait peur à certains, je ne vois pas d'autre explication. Un jour, des journaux vont titrer : "menace de paix au proche-orient", et l'heure sera grave pour nous tous!
Le discours de Mme Livni tend à banaliser la gravité des 400 morts. Les mots choisis en parlant de ce conflit servent à nous manipuler sans compter sur les discours anti islamistes qu'on nous ressert toujours par les mêmes intellectuels, et qui sont toujours invités à parler dans les médias.
"Les commentateurs occidentaux,
qui évoquent les "sanglants attentats-suicides",
ne parlent jamais de la "sanglante occupation" »
Cette sous-estimation du préjudice causé à l’autre, le journaliste néerlandais Joris Luyendijk la pointait en 2007 dans un article du Monde diplomatique intitulé « Les mots biaisés du Proche-Orient » : « Le mot "occupation" peut-il être, lui aussi, vide de sens pour les lecteurs et les téléspectateurs occidentaux ? Un tel vide expliquerait pourquoi on multiplie les pressions sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle prouve qu’elle "en fait assez contre la violence" alors qu’on ne demande presque jamais aux porte-parole du gouvernement israélien s’ils "en font assez contre l’occupation". Nul doute qu’en Occident le citoyen sait ce qu’est la menace terroriste, ne serait-ce que parce que les responsables politiques le lui rappellent régulièrement. Mais qui explique aux publics occidentaux la terreur qui se cache derrière le mot "occupation" ? Quelle que soit l’année à laquelle on se réfère, le nombre de civils palestiniens tués en raison de l’occupation israélienne est au moins trois fois supérieur à celui des civils israéliens morts à la suite d’attentats. Mais les correspondants et les commentateurs occidentaux, qui évoquent les "sanglants attentats-suicides", ne parlent jamais de la "sanglante occupation". » Et pourtant, imaginons un seul instant l’impact qu’aurait, par exemple, l’instauration d’un check-point tenu par des soldats hostiles dans les rues de Paris ou de New York...
Non seulement l’occupation reste une abstraction, mais on sent aussi percer l’idée qu’après tout, des métèques, semblables à ces colonisés et à ces immigrés que l’on tutoie avec mépris, ne devraient pas être aussi chatouilleux sur leur dignité ou sur les conditions de vie qu’on leur impose. N’est-ce pas leur destin naturel, après tout ? On détruit leur société ? Oui, bon, pour ce qu’elle vaut, leur société... De là à estimer que leur oppression par un peuple « civilisé » représente pour eux une chance, il n’y a qu’un pas - que Bernard-Henri Lévy, dialoguant en mars 2008 avec l’écrivain arabe israélien Sayed Kashua à l’occasion du Salon du livre de Paris, franchissait joyeusement : « Vous ne parleriez pas l’hébreu, et vous ne le parleriez pas si bien et avec tant de grâce et de talent, si l’Etat d’Israël n’existait pas », avait-il le culot prodigieux de lui dire (3)...
Non seulement la majorité des gens, biberonnés à la propagande télévisuelle, cramponnés à leurs « principes » comme à des bouées de sauvetage, ne veulent même plus essayer de comprendre ce que vivent et ressentent des non-Blancs ou des non-Occidentaux, ne veulent plus essayer de se mettre à leur place ne serait-ce qu’un instant, mais ceux qui en ont encore le désir deviennent suspects, comme si, ce faisant, ils choisissaient leur camp, ou posaient un acte criminel. Déplacer un tant soit peu la perspective revient à trahir sa communauté, à se ranger du côté des barbares, des terroristes. Lorsqu’on a rendu compte, sur ce site, du livre Les filles voilées parlent, les quelques mails scandalisés qu’on a reçus en retour ne disaient pas simplement, comme c’était encore le cas en 2003, quand le « débat » sur le sujet a été lancé : « Je ne suis pas d’accord avec vous. » Cette fois, ils disaient : « Je suis atterré, je suis abasourdi, moi qui aimais tant vos livres... » Autrement dit : « Je vous croyais du côté de la culture, et vous étiez du côté de la barbarie. »
La divergence des points de vue, s’agissant du Proche-Orient, est particulièrement exacerbée. D’un côté, des Occidentaux, profondément marqués par le génocide des juifs d’Europe, et que le double ressort d’une mauvaise conscience mal placée et d’un vieux complexe de supériorité raciste conduit à accorder à Israël un chèque en blanc moral. De l’autre, des pays, des communautés, des individus épars, marqués par une tout autre histoire — ou pas, d’ailleurs —, qui ne comprennent pas pourquoi c’est aux Palestiniens de payer les crimes commis par des Européens ; qui sentent bien, pour certains d’entre eux, que, à travers l’abandon et l’écrasement de ce peuple, c’est leur vie à eux aussi que l’on insulte, que l’on traite pour rien ; et qui, voyant l’étau de la propagande se refermer sur eux, perdent peu à peu tout espoir de voir une issue à l’injustice. On leur souhaite de ne pas se laisser défigurer par la haine, de résister à ce que l’on veut faire d’eux. Mais il faut avouer qu’on a vu des années commencer sous des augures moins sinistres.
Mona Chollet
"Ce n’est jamais à la place des Palestiniens qu’on est invité à se mettre. Le fait de vivre sous la menace d’une mort violente, menace qui se concrétise rarement, est considéré comme plus intolérable que celui de vivre avec l’omniprésence de la mort effective, qui plus est dans des conditions matérielles et morales infernales, et de subir une occupation depuis des décennies."
La démocratie dans beaucoup de pays est prisonière de pouvoirs économico-médiatiques qui montre des faits à travers un prisme des intérêts financiers des puissants !!!
d'un lycée de Tel-Aviv le jeudi 11/12/2008
"Une fois un Etat palestinien établi, je peux aller vers les citoyens
palestiniens que nous appelons Arabes d'Israël, et leur dire << vous êtes des
citoyens avec des droits égaux, mais la solution nationale pour vous se trouve
ailleurs>>"
Cité dans "La Presse de Tunisie" du 14/12/2008 par Hamid Ben Rhomdane mais apparemment sans
écho chez nous!
Les "Arabes d'Israël", qui se voient ainsi contester le droit d'envisager leur
avenir dans l'Etat d'Israël en forment 25% de la population.
Cette même Madame Livni a obtenu le 9 décembre de Monsieur Bernard Kouchner et
du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de la L'UE un texte renforçant,
sans conditions contraignantes, les liens de coopération UE-Israël (texte que le
Parlement Européen avait renvoyé à un examen ultérieur le 3 décembre et qu'il
n'a donc pas voté)!
Le texte de la déclaration de Madame Livni avec ses références a été communiqué par moi à "Le Monde" et "Charlie Hebdo".
Aux portes de la cité
Que l'amour soit son royaume
Et l'espoir son invité…
Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Avant que les autres hommes
Qui vivent dans la cité
Humiliés d'espoirs meurtris
Et lourds de leur colère froide
Ne dressent aux creux des nuits
De nouvelles barricades.
Jacques Brel
Accueil du site > Nouvelles d’Orient > Gaza, « choc et effroi »
Gaza, « choc et effroi »
262 commentaires
dimanche 28 décembre 2008, par Alain Gresh
Samedi 27 décembre, l’aviation israélienne a mené des raids meurtriers contre Gaza. Selon les autorités israéliennes, les lieux visés étaient des centres de commandement du Hamas et de ses forces armées. Le bilan de cette journée s’élève à plus de 270 morts et plusieurs centaines de blessés. De nombreux civils ont été touchés, comme le rapporte le correspondant du New York Times à Gaza, Taghreed El-Khodary (« Israeli Attack Kills Scores Across Gaza ») :
« A l’hôpital de Shifa, de nombreux corps gisaient devant la morgue, attendant que leur famille vienne les identifier. Beaucoup étaient démembrés. A l’intérieur, la famille d’un bébé de cinq mois qui avait été grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus. Débordé, le personnel de l’hôpital semblait incapable de fournir une aide. A la station de police de Gaza, au moins quinze agents de la circulation qui s’entraînaient ont été tués sur le coup. Tamer Kahrouf, 24 ans, un civil qui travaillait sur un site de construction à Jabaliya, dans le nord de Gaza, explique que ses deux frères et son oncle ont été tués sous ses yeux quand l’aviation israélienne a bombardé un poste de sécurité aux alentours. Kahrouf est blessé et saigne de la tête. »
Victime depuis plusieurs semaines d’un blocus total, Gaza (et ses médecins bien sûr) est dans l’impossibilité de soigner les blessés dans des conditions normales.
Le site Free Gaza a recueilli de nombreux témoignages d’étrangers et de Palestiniens sur place qui donnent une idée de l’ampleur des attaques.
Le Hamas a riposté en tirant plusieurs dizaines de roquettes sur Israël. Un Israélien a été tué et plusieurs ont été blessés à Netivot et Ashkelon.
Le dimanche 28 au matin, les agences de presse annonçaient que l’armée israélienne massait ses troupes terrestres autour de Gaza. Les bombardements avaient repris, les raids israéliens ayant cette fois touché notamment une mosquée et une station de télévision. Selon le ministre de la défense Ehoud Barack, il ne saurait être question d’un cessez-le-feu : « Il faut changer les règles du jeu » (« Israel resumes Gaza bombardment », Al Jazeera English, 28 décembre).
Vendredi, Israël avait de manière exceptionnelle rouvert brièvement trois points de passage et laissé passer plusieurs dizaines de camions. Selon un commentateur israélien qui défend le point de vue de son gouvernement, cette ouverture faisait partie d’actes de « diversion et de camouflage mis en place par le gouvernement ces derniers jours » pour prendre le Hamas par surprise. Le choix d’un jour de shabbat aussi. Le même commentateur, Ron Ben-Yishal, explique le 27 décembre sur le site Ynet la stratégie israélienne : « Shock Tretment in Gaza ».
« Ce qui a commencé à Gaza samedi matin est apparemment une action limitée visant à obtenir un cessez-le-feu à long terme entre le Hamas et Israël selon des termes favorables à Israël. Ces termes comprendraient la fin des attaques au mortier et à la roquette ; la fin des attaques terroristes à travers la frontière de Gaza ; des négociations sérieuses pour la libération de Gilad Shalit ; et un arrêt du renforcement militaire du Hamas.
Le moyen pour garantir les objectifs mentionnés est, littéralement, un “traitement de choc”. Ainsi, le Hamas ne sera plus capable d’être à l’initiative, et c’est Israël qui prendra l’initiative et montrera au Hamas qu’il répondra de manière “disproportionnée” chaque fois que les résidents du Negev occidental seront frappés. A ce stade, nous ne parlons pas de renverser le régime du Hamas, mais plutôt de formuler de nouvelles règles du jeu et d’un effort pour pousser le Hamas à accepter un nouveau cessez-le-feu. »
Sur le site en ligne du quotidien Haaretz, Amos Harel signe un commentaire intitulé « IAF strike on Gaza is Israel’s version of ’shock and awe’ ».
« Les événements le long du front sud qui ont commencé à 11h30 samedi matin ressemblent fort à une guerre entre Israël et le Hamas. Il est difficile de dire où (géographiquement) et pour combien de temps la violence va se poursuivre avant une intervention de la communauté internationale pour l’arrêt des hostilités. Toutefois, la salve d’ouverture israélienne n’est pas une opération “chirurgicale” ou une frappe limitée. C’est l’assaut le plus violent sur Gaza depuis que ce territoire a été conquis en 1967. »
Cette offensive se place aussi dans le cadre, si l’on peut dire, de la campagne électorale israélienne. Des élections générales auront lieu le 10 février 2009 et chacun des candidats fait de la surenchère. Même le parti de gauche Meretz a appelé, avant le déclenchement de l’attaque israélienne, à une action de l’armée [1]. En revanche, Gush Shalom, l’organisation d’Uri Avnery, a fermement condamné l’action israélienne et les soi-disant partisans de la paix, comme Amos Oz, qui la soutiennent. Rappelons qu’en février 1996, le premier ministre d’alors, Shimon Pérès, avait lancé une offensive contre le Liban (« Raisins de la colère ») – restée célèbre pour le massacre de Cana, une centaine de réfugiés libanais tués – dans l’espoir de gagner les élections qui se préparaient. Résultat : Benyamin Netanyahou avait remporté le scrutin et était devenu premier ministre. Samedi soir, un millier de personnes ont manifesté à Tel-Aviv contre les attaques israéliennes.
Il est intéressant de noter que les commentateurs israéliens, comme la plupart des commentateurs de la presse occidentale, omettent de signaler la raison la plus importante de l’échec du cessez-le-feu de six mois, qui a duré du 19 juin au 19 décembre. Comme nous l’a confirmé Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas la semaine dernière, l’accord comprenait, outre le cessez-le-feu, la levée du blocus de Gaza et un engagement de l’Egypte d’ouvrir le passage de Rafah. Or, non seulement Israël a violé l’accord de cessez-le-feu en lançant une attaque qui a tué plusieurs personnes le 4 novembre, mais les points de passage n’ont été rouverts que très partiellement, et le blocus s’est même renforcé ces dernières semaines. La population, qui était largement favorable à l’accord en juin, exige aujourd’hui une clarification : ou la guerre, ou l’ouverture inconditionnelle des points de passage et l’arrêt du chantage permanent qui permet à Israël d’affamer à petit feu (et de priver de soins) la population. Celle-ci ne s’y trompe pas, qui accuse Israël, ainsi que le rapporte le site d’Al-Jazeera en anglais : « Gazans : Israel violated the truce » (Mohammed Ali).
Le président Nicolas Sarkozy a réagi par un communiqué. « Le président de la République exprime sa plus vive préoccupation devant l’escalade de la violence dans le sud d’Israël et dans la bande de Gaza. Il condamne fermement les provocations irresponsables qui ont conduit à cette situation, ainsi que l’usage disproportionné de la force. Le président de la République déplore les importantes pertes civiles et exprime ses condoléances aux victimes innocentes et à leurs familles. Il demande l’arrêt immédiat des tirs de roquettes sur Israël ainsi que des bombardements israéliens sur Gaza, et il appelle les parties à la retenue. Il rappelle qu’il n’existe pas de solution militaire à Gaza et demande l’instauration d’une trêve durable. »
Dans un communiqué publié à la suite de son entretien avec Aboul Gheit, ministre égyptien des affaires étrangères, Bernard Kouchner a réitéré les mêmes positions, ajoutant toutefois que la France demandait « la réouverture des points de passage », un point ignoré par M. Sarkozy.
La sénatrice Nathalie Goulet, membre de l’UMP, membre de la commisssion des affaires étrangères, a publié la déclaration suivante : « Comme toujours, Israël fait un usage excessif de la force dans l’indifférence de la communauté internationale, qui laisse se dégrader la situation à Gaza depuis des mois et des mois. Il ne faut blâmer ni l’Iran ni le Hamas, mais l’inertie de la communauté internationale, le soutien sans faille de la politique américaine à Israël et l’intolérable “double standard” des organisations internationales. Israël viole depuis quarante ans des dizaines de résolutions onusiennes, sans embargo, sans sanctions et en toute impunité.
La situation est insupportable pour les habitants civils de Gaza depuis des années. La situation n’a fait que se dégrader, avec son cortège d’humiliations et une soif de vengeance. Œil pour œil rendra le monde aveugle, disait Gandhi. Cela fait trop, trop longtemps que nous sommes aveugles et sourds aux souffrances du peuple palestinien. "
Non, ce qui est insupportable pour le gouvernement israélien, c’est que ces maudits palestiniens ont mal voté. C’est que les Palestiniens n’acceptent pas leur sort comme les Amérindiens des Etats-Unis ou les Aborigènes d’Australie ont fini par le faire. Ils refusent de vivre dans une réserve. Ils n’acceptent pas que la Bande de Gaza soit devenu un laboratoire pour politiciens psychopathes qui expérimentent l’enfermement de tout un peuple. Ils ruent dans les brancards. Ils cassent à Rafah la belle prison qui les enfermait, ils vont se ressourcer dans le Sinaï et ils balancent quelques Qassams sur Sdérot ou Ashkélon pour rappeler qu’il peut être dangereux d’affamer ou de tuer.
Ce qui est insupportable, c’est l’impunité d’Israël, c’est l’absence d’indignation des opinions publiques et des gouvernements pour dire Basta ! C’est l’absence de sanctions, c’est le fait que tout le monde ne sort pas dans la rue pour hurler aux dirigeants israéliens : « Ca suffit, nous ne vous laisserons pas faire ».
Pierre Stambul (Union Juive Française pour la Paix)
Vendredi, 29 février 2008
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Mais que fait Sarko ? Il est aveugle ou il detourne la tete?
Il va sûrement adorer celles-ci !
http://www.boycottisraelinternational.org/wallpostermap269mb.pdf
... et se porter volontaire pour aller les coller à côté des portraits de Face2Face.
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PS : mais à retardement , car elle m'avait échappée :vieux motard que jamais.
Madeleine
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Euh... si je précise que j'ai vu "Les citronniers" il y a quelques jours, je suis pardonné ou pas ?
Allez-y ce film est magnifiquement réalisé, même s'il ne donne pas plus d'espoir de paix pour autant...
Pour en savoir plus, par exemple par ici :
http://www.dvdrama.com/news-25085-cine-les-citronniers.php
bien sûr !
mais pour quel effet ?
Espérons que ceci mette un peu de pacifisme dans l'air.
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contre le ce qui nous sépare, le dia-bolein
La vidéo est ici
Si seulement les Israéliens et les Palestiniens voulaient se rendre compte à quel point ils sont semblables.
Je ne parle ici des extrémistes des deux bords.
Aaaah si tout pouvait-être comme wikipédia.......
Non parce que je pensais , face 2 face c'est super chouette, mais on pourrait essayer un truc :
On dirait que Victor Hugo il a écrit : "Depuis 6000 ans la paix plait aux peuples pacifiques, et Dieu a raison de faire les étoiles et les fleurs."
Et puis que Kant il a écrit "Projet de guerre perpétuelle"
Et dans un grand abracadabra-quarkique (parfaitement le quark, après l'ère atomique, électronique, atome, électron, quark, il faut vivre avec son temps) il se produirait du changement si ça se trouve.
Mazette, la semaine commence bien.
Vous aussi ça vous fait ça?
Eeeuh… Une à la fois, siouplaît, merci !
j'essaie d'être en désaccord avec ce qu'elle écrit et je n' arrive pas.
Je suis en train de tomber amoureuse d'Alain Korkos. Vous aussi ça vous fait ça?
j'osais pas le dire...
Je suis en train de tomber amoureuse d'Alain Korkos. Vous aussi ça vous fait ça?
j'osais pas le dire...
Ça y et Alain, y'en a déjà 2.
Ben moi c'est de Judith et de Maja snif... mais je le cris pas sur tous les toits ;)
Bon c'est vrai que les Alain sont des gens biens (les K et les b en tous cas).
Pour compléter, découvrir: une écriture sur Israël/Palestine, un blog [large]"Depuis Tel-Aviv"[/large] sur Médiapart
"mon blog "Depuis Tel-Aviv" sur mediapart est une tentative de penser et de faire partager ce qu'est mon quotidien en Israël dans toute sa complexité. C'est une narration qui glisse librement entre ma routine et la vie du pays, le politique et le personnel. "
un extrait (pour le plaisir!):
" Demies de finales de la coupe israélienne…
Pour information, ce qui suit ne se veut en aucun cas objectif : j’ai une équipe de prédilection et je la soutiens quoi qu’il arrive, sans peurs sans reproche sans logique ni raison…
Mon équipe m’est venue en cadeau de mariage : Nadav est Hapoel Tel-Aviv jusqu'à la moelle… rouge rouge rouge !
C’est partout le cas : le foot est politique. Mais ici…
Ici, peut-être que tout est plus. Alors peut-être que le foot est plus politique.
Hapoel veut dire « l’ouvrier ». Il y a plusieurs équipes « hapoel »… Il y a Hapoel Jérusalem, Hapoel Natanya… Mais celle de Tel-Aviv est le fleuron du groupe. Et de toute façon, c’est celle-ci qu’on soutient, alors…
Hapoel est très fière de ses racines ouvrières, les supporters chantent parfois l’Internationale pour encourager leurs joueurs. Ils soutiennent les équipes arabes dans les saisons difficiles où ils se sont fait éliminer de la course un peu trop tôt. Les supporters d’Hapoel vouent un culte à leur équipe, culte qui va de pair avec une haine farouche de leurs grands rivaux, l’équipe adverse à Tel-Aviv… Maccabi Tel-Aviv : les jaunes.
Pour informations, les Maccabis sont aussi l’équipe officielle en basket. Ils portent haut le flambeau de l’athlétisme israélien et ont déjà gagné plusieurs coupe du monde de basket. Aimer Hapoel vraiment, c’est détester les Maccabim avec passion. Et par extension, c’est se résigner (ou se réjouir) à l’idée d’être un éternel outsider, qui soutiendra toujours l’équipe qui joue contre l’équipe nationale, les jaunes Maccabi… Et quand les Maccabim gagnent en basket, la ville est en fête pour plusieurs jours : tous le pays s’identifie à la grande équipe glorieuse qui a tant de fois fait vibrer la nation... Tous sauf les irréductibles de Hapoel. .../..."
L'utilisation de l'image pour gommer tous les mauvais messages transmis par d'autres images forcément manipulatrices, c'est bien. Mais ici, en plus, le message perçu est humoristique, donc gomme les idées de conflit. Une petite contribution pour rappeler que de part et d'autre on est semblable.
Merci à Alain Korkos pour ce sujet.
Génial, magnifique !
Dans le même ordre d'idées, Daniel Barenboïm, chef d'orchestre israélien, né en Argentine, a obtenu la nationalité palestinienne en 2007, réunit dans son orchestre des musiciens Israéliens et Palestiniens depuis je crois une dizaine d'années et donne des concerts à Ramallah et à Jérusalem Lire ici
La paix entre les peuples est possible. Mais ...... les gouvernants des peuples ....
http://youtube.com/watch?v=HqPFBBwXHG4
Vous voulez comprendre ?
Regardez les photos.
http://anthropia.blogg.org
Face 2 Face n'est pas le premier projet de JR, il avait déjà réalisé le même travail au 28mm avec des jeunes de Montfermeil dans Portrait d'une génération.
Ensuite, après Palestine/Israel, le photographe a été dans différents pays d'Afrique en crise pour y rencontrer les femmes. Nom du projet : Women are heroes.
Pour Face 2 Face, voici une petite interview rapide de Marco, le collaborateur de JR. C'est ici
Enfin, en Palestine, il n'y a pas seulement du JR sur le mur, mais bon nombre d'artistes, dont le remarquable Bansky, se permettent de s'afficher pour prôner la paix (et ça n'est pas tout le temps bien vu par les habitants qui ne souhaitent pas que l'on embellisse leur fardeau)
En fait JR a commencé la photo avec un appareil trouvé dans le métro, si, si...
Et depuis, il a fait la MEP, Arles, les murs de la Rue de Rivoli, et maintenant ça...! Chapeau.
Chuis fan depuis qu'il a mis [large]ça[/large] dans mon quartier en 2005, fallait voir la tête des gens, trop mignon.
Des zyvas de trois mètres de haut collés sur les murs des bourges, yep.
Au fish eye et avec une bonne grimace, on est tous des moches avec une tête sympa. CQFD, alors merci.
PRIX NOBEL DE LA PAIX POUR JR ET MARCO
avec en prime un concert de Pink Floyd sur lafrontière cisjordanienne
Très beau projet....
On retient tout de même la scène hallucinante et merveilleuse du vieux rabbin qui fait la leçon au flic.
Et puis, on retient que les adresses aux quidam commencent par " bonjour, nous sommes français ...." , sans doute ce projet aurait été impossible à conduire pour un israélien ou un palestinien.
Le second degré du projet, c'est la face à face entre ce qui pourrait être et ce qui est. Et là, pour le coup, pas de confusion possible.
Sinon autre petit projet artistique tournépar Johnjohn :
http://www.dailymotion.com/video/xxyna_le-cri-antiguerre-israel-palestine_music
Un beau projet courageux qui rétablit le dialogue là où on ne le croyait plus possible.
Cet artiste parvient à discuter avec ceux qui rejettent dans un premier temps son initiative, en leur demandant quelle personne photographiée est israélienne et laquelle est palestinienne. Chacun pense reconnaître l'allié ou l'adversaire. L'artiste montre la gémellité entre les deux peuples, des portraits de famille où des frères, improbables mais étrangement ressemblants, font la grimace.
Ces photos nous rappellent que juifs et musulmans ont le même ancêtre, et font tous partie du peuple des sémites. Ils subissent donc l'un comme l'autre la gangrène de l'antisémitisme.
Elles nous rappellent aussi que Jérusalem est la cité des trois religions monothéistes, avec un curé, un rabbin et un imam qui font joyeusement la grimace dans un sens de l'auto-dérision que l'on ne soupçonnerait pas chez eux.
Des affiches géantes pour que les deux peuples se regardent en face, c'est une idée de génie.
Le projet Face 2 Face nous offre la preuve, brillante et pleine d'humour, que l'art détient peut-être le pouvoir de changer le monde.
Que peuvent des photos dans un conflit aussi complexe, mais qu'ont pu les armes...
Les regards parallèles que suscitent ces portraits géants et si singuliers, entre amis, ennemis, voisins d'en face, m'ont beaucoup ému...