"J'ai théorisé ma condition de cocu de l'histoire"
"Avec la crise, j'ai cru qu'à la télé, dans les journaux, ça allait changer. Qu'on allait tous les virer, ceux qui étaient censés nous informer mais qui n'avaient rien vu venir, les experts qui se succédaient sur les plateaux pour nous dire que le marché ça s'autorégulait et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. J'ai attendu l'émission spéciale en direct présentée par Marie Drucker, Arlette Chabot et Laurence Ferrari, où ils seraient tous tout nus et où on leur repasserait leurs déclarations de l'époque. J'ai attendu, attendu, et rien n'est venu."
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Derniers commentaires
J'étais sur la serie "Bourdieu-Carles-@si" et un des arguments était le principe du contradictoire ...
(Meme si Carles est à la limite entre malhonnêteté assumée et mauvaise foi, l'argument du débat avec plusieurs intervenants ou au moins 2 debatteurs a etait mis à mal depuis longtemps sur @si)
Enfin une bonne remise des "pendules" à leur place !!!
A méditer au calme en pensant qu'on est vraiment peu de chose !!!
Jouer le jeu de vous soutenir pour une certaine qualité d'information (à critiquer comme pour toutes) me parait une excellente solution.
Encore faut-il que l'information y soit...
Peut-être que l'évocation d'une association de défense des consommateurs aidera les personnes en charges des contenus du site, à résoudre ce petit problème.
Car comme moi, je ne peux m'imaginer une seconde que vous doutiez qu'il ne s'agisse que d'un petit problème, facilement contournable.
N'est-ce pas ?
J'aimerais beaucoup regarder cette émission, mais le streaming ne marche pas chez moi... Comment se fait-il que l'émission ne soit pas disponible au téléchargement, et pourriez vous remédier à cette situation?
Merci!
Benjamin
Le bon côté du doigt (version Intégrale)
entretien avec Frédéric Lordon, économiste et directeur de recherche au CNRS.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1745
c est une 1ere pour moi, une petite ouverture, un debut d interet pour l economie, etc
je vais pas dire que j ai tout pigé, mais au moins j ai entrevu des pistes afin de voir un peu "comment ça marche"
jusqu a maintenant j avais jamai rien compris de ce que je pouvais entendre a propos d economie
si ce n est que j avais remarquer que les mots etaient tres jolis pour designer des choses qui avaient des repercutions pouvant etre desatreuses sur des gens bien reels (ne serait par exemle que le joli mot "liberal")
C'est facile de critiquer les économistes AUJOURD'HUI. Personne ne voulait croire les "prophètes" avant la crise. Et je rappels que de TRES nombreux économistes libéraux (pour certains ultra-libéraux) voyaient aussi venir la crise... mais ils diagnostiquaient d'autres sources au mal.
Ceux là, personne ne veut les écouter. c'est bien dommage, car un citoyen devrait être assez ouvert d'esprit pour tolérer écouter les différents points de vue, même lorsqu'il sait déjà par avance qu'il ne supportera pas ce point de vue (très belle preuve de pluralisme).
Pour certains économistes, hélas trop écoutés en France, ce serait la dérégulation à l'origine de la crise financière. Pour d'autres économistes, bien plus écoutés à l'étranger, se serait trop de régulation qui serait à l'origine de la crise.
=> preuve: http://www.youtube.com/watch?v=RijpW3oxUHE
Pour preuve: le rapport "Lewiatan", publié récemment, par un cabinet analyse les effets de la crise financière en Pologne, le seul pays d'Europe actuellement avec la Slovaquie, a être sorti de la récession. La crise des Subprimes n'y a eu qu'un impact sur le tissu économique faible (surtout sur les PME) ! et pourtant, ceux qui connaissent le pays savent que la Pologne est un pays plutôt "libéralisé" en ce moment. Ce qui prouve qu'il n'y a pas de lien entre dérégulation du marché et violence de la crise.
Voici ma source: http://wyborcza.pl/1,75248,6995965,Uratowalo_nas_zacofanie.html
Commentaire supplémentaires sur le rapport si vous le voulez sur ce blog collectif (article: "la Pologne s'en tire bien avec la crise", septembre 2009)
=> http://neopanopticon.blogspot.com/
Conclusion: Les médias prennent ce qui les intéressent et oublie le reste (théorie de la poubelle), et cette critique est valable aussi pour ASI, qui oublie peut être de placer un contradicteur à l'économiste invité, afin d'établir un équilibre des points de vue. Si c'était le cas, pourquoi ne pas avoir invité un économiste libéral ? (J.Garello, P.Naudet, S.Schweitzer et quelques autres en France)
Les spectateurs d'ASI représentent un certain type de personnes, plutôt critiques, qui attend un certain type d'opinions au sein de l'émission, et qui lorsque ces opinions sont fournis, sont prêts à les croire quoi qu'il arrive, de manière totalement déraisonnable.
Ouverture: Peut être que la rédaction d'ASI pourrait demander l'intervention, si ce n'est orale, au moins écrite, d'un contradicteur afin de proposer plusieurs regards alternatifs, afin de permettre à l'auditeur de se faire une opinion librement ?!
S'il n'y avait pas eu la séance de rattrapage du chef qui a tant déplu à certains, je ne saurai toujours pas qui est Frédéric Lordon. Z'imaginez le drame ! Je me suis tapée 55 minutes d'apéritif, de picorage dans les émissions de l'été, et quand ça a été votre tour, raaah, je me suis dit, cette émission faut que je la vois en entier. C'est fait !
Bon ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel festival de moulinets, mais c'est tout pardonné tant le choix de l'invité était trop tooooooop.
Bon le chef il a été chroniqueur coupeur de parole au nouveau chef : "on ne se refait pas" dit-il lui même. Mais Daniel, bon sang de bon soir, laissez parler l'invité, même (et surtout) lorsqu'il part dans une de ses envolées verbales dont il a apparement le secret. J'en étais vachement étonnée - parce que ma culture économique tend honteusement vers le zéro pointé - mais ça pouvait se suivre. Si si. Et vous, là paf, vous le stoppez en plein vol. Vous rendez-vous compte du sacrilège ? On n'a pas eu la fin !
D'accord, le vocabulaire - ouah le vo-ca-bu-laire - c'était pas du plus simplissime. Une reformulation était peut-être nécessaire (pour vérifier ou qu'on a bien compris ou qu'on a rien compris ), mais vous ne pouviez pas attendre qu'il ait fini sa phrase ?
Quant à vous Maja, revenez quand vous voulez avec des invités comme ça. Moi j'en redemande. J'ai pas lu tout le forum, mais il me semble que vous cartonnez pas mal sur ce coup-là. Vous avez mis la barre bien haut pour la prochaine fois.
On vous attend de pied ferme ! :-)
Allez, reviendez quoi !
Je ne suis pas sur, en arrivant en bout de conversation et une certain temps après la diffusion de l'émission d'être vraiment lu, mais je tiens à donner cette info :
Il existe, outre ceux ou exerce Monsieur Lordon, au moins un lieu ou l'on peut trouver des tas d'experts crédibles et compétents ayant eux aussi prévu la crise (dès 2006) quasiment dans le détail, avec un calendrier assez exact. Il s'agit du laboratoire européen d'anticipation politique appelé "Europe 2020".
Ils publient le GEAB (Global Europe Anticipation Bulletin), une lettre (une grosse lettre) payante d'information ou sont détaillées leurs analyses, mais on peut trouver sur leur site web un résumé de ces analyses, ainsi que certains textes complets, souvent très iconoclastes, en tous cas du point de vue du Jean-marc Sylvestre moyen.
Après avoir prévu la crise, donc, leurs prévisions pour la suite de la crise sont en elles-même assez décoiffantes pour justifier de s'y intéresser attentivement. A savoir qu'ils prévoient entre autres (depuis presque un an et ils ont encore confirmé leur analyse en Juin) que les USA et le Royaume-Uni seront en faillite et devront faire appel au FMI pour les aider aux alentours de septembre/Octobre (soit très bientôt).
Leur site est ici : [url]http://www.europe2020.org/[/url]
A mon avis si @si a besoin de quelques économistes, politologues, etc. à inviter ayant un discours différent du discours dominant, ils peuvent allègrement piocher chez eux.
Ce qui m'a frappée dans les propos de Frederic Lordon, c'est qu'en gros vous remplacez économie par écologie, crise financière par "climat" ou "biodiversité" et vous obtenez exactement la même analyse que celle que l'on peut faire sur la crise écologique. Les parallèles sont frappants. En fait, en écologie, on arrive aux mêmes conclusions que les économistes critiques, par des voies d'étude différents, ce qui montre l'unicité de la crise et de ses causes....
Et Maya était vraiment super.
En particulier, l'invite fait bien de critiquer le myopisme de la causalite immediate et propose de regarder plus loin, vers les regles des marches.
Mais il est clair dans son esprit que les marches et leur regles sont un produit de l'Etat:
Le marche ne surgit pas comme ca, par generation spontanee (...). Ce sont des decisions politiques publiques.
La plupart des gens, moi y compris jusqu'a recemment, ne questionne pas cette hypothese et le role de l'Etat en premier lieu.
Mais, d'une part il y clair que l'existence des marches ne depend pas de l'Etat.
D'autre part, en y reflechissant, il n'est pas evident que l'Etat puisse produire de meilleur regles que des marches libres, formes par les participants et regules (par competition) par les participants et non-participants.
En particulier, en tant que potentiel participant, si je vois deux marches (Wall-Street et Hong Kong) entre lesquels j'hesite, mon choix sera en partie determine par mon evaluation des regles. Par contre, si on laisse les politiques controller les regles (par la force de l'Etat), leur responsabilite est partiellement corrompue par leur desir d'etre re-elu et les incitations d'interets particuliers.
Simplement parce qu'une decision est faite sur la place publique cela n'en fait pas un bonne decision, car les arguments avances sont souvent limites a des facades (ex quand les Etats-Unis attaquent l'Iraq).
La pretendue de-reglementation par l'Etat reste une regulation par l'Etat, et causent en general des effets secondaires indesires.
Cordialement,
Julien Couvreur
PS: Desole pour mon accentuation "QWERTY".
Est-ce qu'à chaque époque les journalistes sont recrutés aveugles et sourds et ne sont capables de discernement que pour ce qui est dit 30 ans plus tôt ? Une réactivité un peu faiblarde dans un monde de compétition comme le notre !
Bon.. est bien j'espère que dans le off des négociations on commencé, car un mensuel sur l'économie (surtout avc Lordon) ça serais Heavy cool!!!
Moi je suis prêt a l'écouté 2 heures, pas de problème.
Daniel!!! balance la sauce!!!
:D
C'est autre chose que Finkie, non ?
Continuez vous etes sur la bonne voie. Au fait je voudrai vous signaler que Noam Chomsky a 80 ans passé et qu'à partir de cet age, tout peut arriver. Or qui de mieux pour parler des médias et des illusions nécéssaires que lui ?
Concernant l'émission, une petite frustration tout de même sur sa conclusion... 3 petits mots sur les joyeusetés qui nous attendent à l'automne auraient été les bienvenus.
J'ai bien aimé la prestation de Maja, même si effectivement elle devait se sentir un poil stressé, au vue de ses gesticulations un peu fatiguantes...
C'est bien gentil les pitreries, les gesticulations et autres gamineries mais à force c'est insupportable.
Alors pourquoi big chief ne lui avez-vous pas laissé les mains libres complètement. Si on donne sa chance, on doit faire confiance.
Dommage vous avez fait dans la demie mesure (non pas que vos interventions aient été de mauvaises factures, mais vous avez phagocyté l'émission: imaginez 5 secondes un ou une de vos chroniqueurs agir de même!)
Maja n'a pas réussir à se détendre, à prendre l'assurance que j'ai pourtant eu l'occasion de la voir adopter.
Un peu comme au travail lorsque que nous évaluons directement dans les soins les infirmières: même les meilleurs se prennent les pieds dans les perfusions (:-) par le stress de l'observation.
Cependant je sais que vous avez laisser libre court à d'autres de vos collaborateurs: je ne généralise donc pas!
Christine Lagarde expiquant qu'il faut arreter les bonus...
Une interview de Touati in english in the text....
http://www.bbc.co.uk/iplayer/episode/b00m5481/Newsnight_13_08_2009/
Merci, ASI pour le cadeau .
Comme j'arrive un peu tard, beaucoup de choses fort intéressantes ont été dites ... et je n'ai pas le courage de lire tous les commentaires !
Je risque quelques remarques :
Même si il est particulièrement clair et radical et drôle, Lordon, Dieu merci, n'est pas le seul économiste critique à avoir alerté, prédit, proposé en appliquant des grilles de lecture alternatives à notre monde neolibéral. Voir Alternatives économiques (le numéro de juillet-août), ATTAC (Harribey par exemple), Stiglitz, ... A Lordon revient l'honneur d'avoir initié une pétition début 2008 demandant l'abrogation d'un article du traité européen interdisant la limitation des échanges de capitaux. Pas mal !
Mais je ne suis pas d'accord avec lui lorsqu'il désigne les politiques comme responsables principaux du système qui nous a été imposé depuis 30 ans. Le projet de libéralisation radicale, de destruction des services publics, de dérèglementation est un projet de dirigeants des multinationales qui y voyaient les moyens d'accroitre considérablement la rentabilité de leurs investissements. Les politiques ont été les hommes de main, ceux, de gauche ou de droite, qui ont fait passer ces fameuses "réformes". Parfois convaincus, parfois contraints, quelquefois corrompus. Par exemple, la création d'un système de santé public aux USA, voulu par le premier gouvernement Clinton, et aujourd'hui par Obama, a fait l'objet d'une campagne très violente des lobbies des assurances privées. Clinton a été obligé de renoncer. Obama va-t-il gagner cette fois la partie de bras de fer ?
Je m'amuse des rares commentaires très critiques de l'émission. L'émission serait "mauvaise". Quand on n'est pas d'accord sur le fond, mais qu'on n'ose pas l'affirmer, il est très fréquent qu'on attaque sur la qualité.. C'est vrai aussi des films, comme ceux de Michael Moore (cité par un asinaute ici même). Comme Moore attaque le système de santé américain d'une manière à la fois très violente et très drôle, les défenseurs du système tentent de le faire passer pour un farceur, en déformant ce qu'il dit.
C'est sur son blog : Les cordons de la Bourse.
Comme souvent, elle m'a permis de réaliser combien ma compréhension des évènements est déterminée par ce que j'entends et lis dans les média, et que je n'ai souvent ni le temps ni la disponibilité de mettre en perspective en cherchant d'autres sources d'information.
Je partage entièrement l'hypothèse de socialisation qui a été soulevée pour expliquer la convergence des faiseurs d'opinions.
A ce propos, une recherche que j'ai fait récemment sur le traitement médiatique de l'arrêt de la Cour constitutionnelle allemande sur le traité de Lisbonne a attiré mon attention sur un autre acteur déterminant dans la chaine de l'information, bien plus fondamental à mon sens que tout éditorialiste: les agences de presse.
Combien de journaux reprennent les dépêches dans leur intégralité sans vérifier le contenu ou leur formulation? Ce qui m'a frappé c'est à quel point la compréhension et l'interprétation par les média (y compris la presse écrite) est déterminé par cette première étape: le choix des mots. C'est l'agence de presse qui choisit si un évènement est un coup de tonnerre ou un aléa sans importance. C'est de là d'où vient la matière première de toute cette tambouille.
Qu'en pensez vous?
Bien cordialement,
Marie Walteer
croyez-vous vraiment que quand Monsieur Slama (france culture) utilse le mot 'transparence' il ne sait pas ce qu'il dit?
croyez-vous qu'un chroniqueur ne fasse pas de distinction entre le sens 'manifeste' et sens 'latent' d'un mot choisi?
à vous lire on croirait que les journalistes/chroniqueurs ..... se transmettent des mots sans les comprendre?
belle façon de disculper
si la logique de socialisation dont parle Monsieur lordon est également à l'oeuvre dans le monde politique il faudrait aussi conclure qu'ils(les hommes politiques) ne savent pas ce qu'ils font????
De plus, Marie Walter ne parle pas des chroniqueurs, mais des articles repris de dépèche.
Et enfin, Slama, comme faiseur d'opinion, forte heureusement, c'est pas celui qui a le plus d'impacte (qui ecoute France Culture à part vous et moi ? dans mon entourage, absolument personne), si ce n'est peut-être à l'aile droite de 'lUMP.
si la logique de socialisation dont parle Monsieur lordon est également à l'oeuvre dans le monde politique il faudrait aussi conclure qu'ils(les hommes politiques) ne savent pas ce qu'ils font????
Pour ma part je pense en effet que beaucoup d'acteurs de la vie politique au plus haut niveau sont à la fois "déconnectés" de la réalité, et dans la connivence, et prennent des décisions sans toujours en mesurer toutes les raisons et conséquences.
Dans l'émission, Lordon a, à un moment, utilisé le mot "fou" (si je ne me trompe).
En supposant que la santé mentale soit définie (entre autres) par une haute capacité à s'abstraire de croyances, de stéréotypes, par une conscience claire des ses propres responsabilités vis-à-vis de ses congénères et de la planète, ainsi que par un plus fort désir de servir que de SE servir, alors on peut se dire que peu d'acteurs de la vie politique jouissent d'un très bon équilibre mental, car seuls parviennent aux plus hauts échelons du pouvoir ceux qui ont assez de capacité de déni pour avancer comme des bulldozers sans trop se préoccuper de l'éthique.
Les remarques de maya et DS sur le fait qu'il fallait bien passer sur les média pour que son message se diffuse ont-elle fait effet ou a-t-il pris le "melon" ? (enfin, France Culture, c'est un tout petit melon :).
Vraiment bravo pour cette émission. Même si il m'a fallu parfois un décodeur et une revisionnage pour bien tout saisir, c'est pour moi une des meilleures émissions que vous avez réalisé.
De la vrai télé... (ou presque...) comme on aimerait en avoir plus souvent.
quand le politique ne taxe pas ou peu les stock-options il commet une FAUTE ergo il en est COUPABLE
le premier est dans un manque de logique d'ordre financier l'autre dans de la FORFAITURE (trahison des principes d'égalité devant les impots)
2.que le monde politique et économico-financier soit dans un rapport incestueux n'étonne que les naifs
a. regardez pex en Belgique comment on passe avec légèreté d'un situation de premier ministre à administrateur d'une banque et vice versa
b. Lisez la réponse de Mad de LAGARD7RE quand on lui propose de réguler le monde financier? réponse; on perdrait de l'argent (donc refus de toute déontologie politique)
3. nous vivons hélas dans un paradygme financier( essayer de penser comment l'argent 'pense' et vous comprenez le monde/essayer de penser comme un etre humain et vous souffrez)
prenez un problème d'ordre social (chomage/RMI/soins des retraités) et voyez invariablement la réponse des politiques :PAS DE FRIC
càd une réponse de banquier
dèd lors comment faire actuellement une distinction entre monde des affaires et monde politique puisque ce sont les memes??
la preuve saute aux yeux : entre une politique de gauche et de droite il n'y a pas de différence
4. quant aux journalistes 'courroies de transmission' ils sont également dans de la forfaiture car ils permettent aux politiques de venir
quotidiennement s'INNOCENTER de toute culpabilité en leur permettant de 'mentir'
il y a manifestement délit de complicité
ils appliquent les règles du jeu et n'ont qu'une seule motivation:l'intéret personnel
les vrais responsables sont ceux qui édictent les règles du jeu càd les politiques
A se focaliser sur les traders comme responsables c"est rater le coche ( ce que vous avez démontré)
mais à se focaliser sur les journalistes ne rate t-on pas la cible également?
or derrière (dans les coulisses) il y a le pouvoir politique qui énonce les règles ( les responsables des chaines sont nommées par le pouvoir ce qui implique la SUJETION/et quid des comités de surveillance??
point 2 : Monsieur Lordon se refuse d'appliquer l'argument ad personam pour discréditer les journalistes ( je ne suis pas meilleur qu'eux)
mais oublie d'appliquer l'argument ad hominem : la vraie cause de la dérive journalistique sont 'les petits accommodements de la conscience'
il est commode Monsieur Lordon d'accuser 'les inductions systémiques inconscientes'(les micro-adaptations) mais que faire du mot 'déontologie journalistique' (si ce mot a encore un sens si ce n'est d'alibi pour défendre ses interets)
que fait un journaliste en tant qu'HOMME lorsqu'il se résume à 'une courroie de transmission'??
point 3 : j'adore l'activité EU-PHEMISANTE de DS
si SYMBIOSE ou CO-RESPONSABILITE il y a entre le politique et l'économique il n'ose pas dire 'COLLUSION'
or c'est précisément ce que Lordon dé-mont(r)e ( je suis sur que DS l'avait sur le bout de la langue )
Dans la présentation du sujet on peut lire "Daniel, qui a révisé son Lordon avec assiduité, ressort un article publié en septembre 2007 dans le Monde Diplomatique, "Quand la finance prend le monde en otage". L''économiste y pointait déjà les risques de la fameuse "titrisation".Que les "experts-qui-n'ont-rien-vu-venir" le veuillent ou non, etc. etc."
Je voudrais seulement vous faire remarquer, lien à l'appui :
[blogs.lexpress.fr]
que Jacques Attali, le 25 février 2007, -soit plus de 6 mois avant Lordon- expliquait ce que nous avons malheureusement pu vérifier.
Juste un bémol donc. Ce qui n'enlève rien à la qualité de Monsieur Lordon.
Quant à Daniel, il aurait fallu remonter un peu plus haut dans les archives…
Bonnes vacances
Merci et bonne continuation...
Dans la présentation du sujet on peut lire "Daniel, qui a révisé son Lordon avec assiduité, ressort un article publié en septembre 2007 dans le Monde Diplomatique, "Quand la finance prend le monde en otage". L''économiste y pointait déjà les risques de la fameuse "titrisation".Que les "experts-qui-n'ont-rien-vu-venir" le veuillent ou non, etc. etc."
Je voudrais seulement vous faire remarquer, lien à l'appui :
http://blogs.lexpress.fr/cgi-bin/mt-search.cgi?search=voici+venir+la+crise&IncludeBlogs=118
que Jacques Attali, le 25 février 2007, -soit plus de 6 mois avant Lordon- expliquait ce que nous avons malheureusement pu vérifier.
Juste un bémol donc. Ce qui n'enlève rien à la qualité de Monsieur Lordon.
Quand à Daniel, il aurait fallu remonter un peu plus haut dans las archives…
Bonnes vacances
J'ai eu l'impression en regardant cette émission, qu'il essayait de recycler ses différents "sketch" de vulgarisation des phénomènes macro-économiques, tout en sachant que l'émission devait normalement plutôt porter sur la critique des médias. Du coup, invité et animateurs semblent avoir le cul entre deux chaise pendant une bonne heure d'émission. Bref, ce que j'ai entendu sur l'économie, n'était qu'une version ad hoc de ce que je l'avais entendu dire à maintes reprises de façon bien plus détaillées dans d'autres médias, et concernant la critique des médias, bah il me semble que Lordon, bien moins assuré, brode de façon assez superficielle sur un des thèmes de prédilection de... Serge Halimi. La théorie est valable, mais l'exposé est confus et manque de crédibilité, ce qui doit probablement éveiller quelque soupçon chez un public qui ne serait pas conquis d'avance.
A ce point de la réflexion et étant donné la teneur des commentaires majoritairement élogieux sur ce forum, je ne peux que constater la supériorité des thèses de Debord sur celles de l'école Bourdieusienne (je rigole, on se détend) concernant les médias ou l'image en général. Que Lordon passe sur TF1 ou dans les petits canaux alternatifs ne change finalement pas grand chose dans une société où le spectacle est partout. Lorsqu'une idée ou une théorie intéressante apparait, il se trouve toujours une armée de zélotes prêts a tendre le bâton de pèlerin au malheureux l'ayant formulée.Ceux là abandonnent alors tout esprit critique, et surtout, toute velléité d'action autre que le partage de la bonne parole. En cela, tous les discours portant sur la société (et comment la changer éventuellement) finissent par entretenir celui qui les écoute dans cette impression qu'un autre monde existe vraiment, qu'une autre société existe (constituée des "débranchés" des médias traditionnels par exemple), et qu'il s'y trouve quelques chevaliers blancs en manque d'écuyers.
Pour forcer le trait, admettons que toutes les grandes chaines nationales se mettent à passer des conférences d'économie "non-orthodoxe" tous les soirs de 20h à 22h. Que se passerait-il ? Les gens s'informeraient, discuteraient, s'indigneraient peut-être, des comités de soutien se formeraient pour qu'on ne supprime pas ces émissions probablement. Et puis ? Et puis ça n'engage que moi, mais il ne se produirait probablement rien de plus, à moins que quelqu'un dans le poste de télé ne se dirige vers le spectateur pour lui dire d'éteindre et d'agir... et encore... En ce sens, c'est notre conception même du partage du savoir et de sa finalité, cette conception passive qui élude la question de d'une action sur le monde.
Par ailleurs, je crois que Lordon sous-estime la différence entre ce qu'il est réellement, et sa représentation au travers de son double médiatique : celui qui seul existe pour nous autres spectateurs, et qui pourtant mène déjà une existence autonome et séparée. La véritable trahison des médias vis à vis de la société consiste sommairement en ce que les individus qui y participent se comportent conformément à ce qu'ils sont en tant que spectacle. C'est à dire comme caricature de ce qu'ils sont supposés représenter pour le public à un instant t de leur carrière, ou comme fonction institutionnelle. Lordon devra-t-il un jour par soucis de clarté ou par manque d'imagination "faire du Lordon" (ce qui fut le cas dans cette émission selon moi) ? Peut-il échapper à des récupérations peu scrupuleuses ? (On se souvient de Sarkozy détournant les paroles de Jaurès ou Blum), peut-il seulement changer d'avis sur des questions importantes sans ternir sa réputation ?
Quoi qu'il en soit, le rôle de l'expert dans les paysage médiatique contemporain recèle d'innombrables questionnements qu'il serait malhonnête de considérer comme n'étant adressées qu'aux seuls médias de masse avec leurs cortèges de formats saucissonnés, et leurs ventes de temps de cerveau disponible.
NB : Malgré ces critiques, je vous encourage à continuer de piocher de ce côté de la barrière médiatique et même à vous montrer un tant soi peu plus virulent, même si j'imagine que le deal était de laisser l'invité s'exprimer librement sans interruptions. A ce sujet, je serais curieux de savoir comment le DS qui refusait de laisser s'exprimer un invité sans contradicteurs sur un sujet politique ou polémique a pu accepter ce format d'émission. La magie de la "Carte Blanche" à Maya Neskovic ?
« il sont tenu par… vous savez quoi ».
Cette économiste, directeur de recherche au CNRS est il lui aussi adepte du [grand] complot ?
est il antisémite ?
Cf. mon post Veni, vidi, Vici,
Nota Bene : mon pseudo étant Stanley MILGRAM, la loi Godwin ne s’applique pas dans mon cas…
Stan 1000g
Je viens de regarder l'acte 1. Génial.
Lordon est incroyable. Il a un véritable don de parole. J'en reviens pas !
J'attaque la suite...
Cela commence par un "tuvoiement" mal digéré alors qu'il était fort simple pour Maya de dire dès le début de l'émission quelles étaient ses "relations" avec Lordon, je vous renoie à une émission de Ligne Jaune qui parlait de cela 'les relations entre journalistes et interviewés) et qui précisait qu'il serait "honnête" que chaue journaliste décline son type de relation avec la personne qu'il interoge.
Cela se termine par la critique de Lordon sur des émissions gaudrioles qui selon lui n'ont pas d'impact sur l'opinion publique, ce à quoi j'adhère (je trouve très pertinent sa phrase sur "ces émissions gaudrioles ne tapent pas dns la bone zone du cerveau pour réfléchir (ou quelque chose comme cela)), alors que pendant 81 min nous avons une journaliste qui sans cesse rigole, se marre, ne pose aucune question pertinente et présente son émission sour un jour de discussion "entre potes".
Et entre le début et la fin, pas une question sur le détail des lois des politiques qui ont préparé le terrain de la crise financière, alors que Lordon y fait référence, pas une question sur les chemins possibles futurs que va prendre la crise, pas une question sur les solutions alternatives, pas une question sur pourquoi des personnes politiques dites de gauche appliquent des lois "capitalistes", enfin bref pas grand chose.
Et puis là, moi aussi je me retrouve comme Maya sans savoir comment conclure tellement je suis absourdi par tant de médocrité (je sais, j'y vais fort mais c'est vraiment ce que je ressens)...alors comme conclusion et bien...à nous de la trouver ensemble ;-)
Il faut que vous reveniez plus souvent.
Sur le site de la-bas.org: émissions avec F.Lordon
moi trouve l' économie si rébarbative et si mystérieuse.
Merci pour cette émission dont je n' ai pas vu les 81 mns s' écouler.
Et le sujet de l'emission m'a fortement interessé.
Quand a maja, un vrai plaisir de la retrouver. Merci a tous
-Maja : très fraîche et souriante, même si pas mal paumée ds son rôle de chef...ms qui nous a préparé un bon dossier, et pour moi, c ça qui compte. La spontanéité et le vrai parlé est apprécié aussi.
-Lordon : je ne connaissais pas, quel beau mec, malgré sa tonsure, et le fait qu'il porte des nike (personne n'est parfait). L'ecouter est jouissif, à la fin de l'emission, on a envie de dire "encore!"...et je trouve ce mec sincère et humble, après on aime ou on n'aime pas, ms on ne peut pas lui reprocher d'être ce qu'il est. Le Luchini de l'économie, je trouve cette comparaison + qu'appropriée.
-DS : j'ai aimé le passage où Lordon dit que parler tous les matins reviendrait à dire des conneries à un moment où à un autre...Daniel s'en est sorti par une jolie pirouette!
Bref, un franc moment de plaisir, moi qui déteste (et ne comprend rien) à tout ce qui est économie...
Sauf que...ça m' a pas appris gd chose au niveau éco justement... :-s ça conforte dans ce que le genre de personne qui lit asi et ne regarde plus le ptt ecran sait déjà... ça confirme des intuitions, ms ça ne répond pas forcément aux questions...
Ms bon, en même tps, ça a bien décortiqué les médias, ça a donné de jolies pistes (les archives, l'humour et l'info) et rien que pour ça, MERCI
très fidèle téléspectateur de feu l'émission Arrêt sur images sur la 5, j'avoue être souvent déçu par les émissions proposées ici. et c'est pourquoi j'ose pour la première fois participer à ce forum, faignant donc de croire que mon avis pourrait intéresser quelqu'un.
Après cette entame pour le moins sévère, j'aimerais immédiatement préciser quelques points. Si je suis déçu, c'est tout d'abord parce que je suis bien conscient des dangers liés aux médias et à l'absence de contre-pouvoir existant. Et donc de la grande importance de l'existence même d'@si mais également de sa qualité. (gage de sa longévité)
Et ensuite, justement parce que je trouvais les émissionsTV très pertinentes et qu'elles m'apprenaient souvent quelques choses. Que ne donnerais-je pas par exemple, pour retrouver dans les émissions d'@si les éclairages du spécialiste du cerveau Sébastien Bohler
tout petit exemple ici : http://www.youtube.com/watch?v=o0LcBr0xMBk
Sans compter dans le même exemple, l'excellente remarque de David Ablicker qui amène une vision encore différente mais pertinente.
Désormais, il s'agit trop souvent de thèmes liés à Internet mais pas forcément son "décryptage média", ou des thèmes franchement peu emballant (et pourtant j'ai été jusqu'au bout de l'émission sur le satanisme).
Enfin effectivement, trop souvent il y a un manque de débat sur le plateau. Je souscris à tout ce que dit Mr Lordon, et je dirais presque "évidemment, puisque je suis abonné à @si. Mais quel intérêt ? J'ai entendu pendant 81 minutes quelqu'un dire ce que je pense, et s'entendre répondre qu'il a raison par deux autres personnes entièrement d'accord aussi. Encore une fois, on peut me rétorquer que c'est le principe qui dirige les médias dominants, le manque de contradiction. Mais justement, c'est parce qu'@si vaut mieux que cela qu'on ne peut s'en contenter. Le risque serait de créer un ghetto, le même risque peut-être que court l'excellent Daniel Mermet (c'est le prénom qui veut cela ? ;) ) dans son émission là-bas si j'y suis. Car finalement ce qu'on espère, c'est que des gens pas forcément convaincus comme nous le sommes, entendent ce genre de discours. Qu'@si attire des invités de toute tendance comme y parvient justement John Stewart dans son grandissime Daily Show. Et quant à dire comme je l'ai lu dans un autre poste, que le débat appauvri le discours là j'en reste bouche-bée. Ecoutez les excellents débats sur France Culture après 18h par exemple, ou le matin, et vous comprendrez qu'il est possible d'aller au fond des choses avec des débats contradictoires. A une condition, que remplit @si: avoir le temps !
Pour finir, sur la forme de cette dernière émission. Mon avis balance. Évidemment, c'est "rigolo". Et ce n'est pas si grave toutes ces imperfections (et c'est quelqu'un d'extrêmement imparfait qui en convient), mais je ne pouvais m'empêcher en voyant Maja gesticuler et s'emmêler les pinceaux de me dire que : présentatrice TV, c'est un métier. Critiquer c'est très facile, dire que les autres auraient dû faire ceci et pas cela, c'est jouissif, mais il faut bien avouer que c'est un métier :-)
Et tant qu'à exprimer les regrets quand à la disparition de l'antenne d'une chroniqueuse, alors ce sera écrit : j'aimerais beaucoup revoir la délicieuse Candice Mahout. (encore une dissonance avec la majorité qui va m'attirer des ennuis).
Pour conclure, toutes ces critiques proviennent de quelqu'un qui vous soutient, vous lis et vous regarde chaque semaine, et souhaite surtout que vous continuiez. La preuve, vous êtes le seul achat que j'ai réalisé sur internet avec ma carte de crédit !!! :-D
Xavier
Je pense qu'il exagère. Je crois qu'on peut fréquenter les puissants et conserver son esprit critique. Et vous, vous en pensez quoi ?
Je crois sincèrement que cette émission est parmi les plus décevantes qu'il m'ait été donné de voir sur @si. Et cela pas tant sur la forme que sur le fond. Alors certes Maja est revenue, et les travaux de Lordon sont intéressants à regarder, mais cela suffit-il ?
Que reprocher à cette émission :
- c'est l'équivalent audiovisuel d'une tribune offerte à la gloire de Lordon. MN et DS boivent les paroles de Lordon. A aucun moment ne s'esquisse le début d'un débat (ce qui est facilité en même temps par l'absence d'invité tiers voire de contradicteur).
- de ce fait, l'ambiance tourne parfois au café du commerce où Lordon, invité en tant qu'économiste nous parle, de manière sympathique certes, du traitement de la crise par les médias, mais sans vraiment faire appel à son champ de compétence (tout juste évoque-t-il au début les problèmes de financiarisation de l'économie, mais sans plus). Dans ce cas, pourquoi lui plus qu'un autre ?
- La position centrale de Lordon est encore plus flagrante dans le schéma de l'émission. Les 10 premières minutes sont consacrées à toutes les émissions où Lordon n'est pas allé pour des raisons diverses (plutôt justifiées d'ailleurs) et un quart d'heure avant la fin, MN et DS le prient de prendre la tête d'une émission grand public ce qu'il refuse de même.
- La séquence de petites vannes entre amis sur le brushing d'untel ou les sourcils de l'autre déçoit.
- Le vrai déclic cependant, celui où j'ai failli arrêter l'émission, se produit lorsque Sylvestre est utilisé pour illustrer le retournement de veste des experts.
Problème : les deux séquences ne se contredisent pas.
Si l'on garde en tête que la crise est une conséquence directe de la financiarisation de l'économie (thèse énoncée par Lordon dans la première partie de l'émission), dans la première séquence, JMS prône une libéralisation du marché du travail. C'est une opinion libérale, certes, probablement pas celle de Lordon mais ce n'est pas le problème. Dans la deuxième séquence, JMS se félicite que la finance soit encadrée. Mais la "JMS est favorable à la libéralisation du travail" (qui soit dit en passant n'est pas franchement lié à des problématiques de financiariation de l'économie ou pas) n'implique pas "JMS est favorable à la libéralisation de la finance" d'où sophisme.
En conclusion, les 2 chroniqueurs et l'invité se sont fait plaisir, les fans de Lordon aussi, mais le traitement de la crise par les média aurait mérité mieux.
A part cela j'aurais bien aimé que soient abordées 2 coïncidences que je trouve assez peu étudiées (mais ça vaut sans doute pas la peine) :
- Coïncidence de la fin des mandats de W et de la survenance de la "crise";
- Coïncidence du cout, par exemple pour les USA (combien au fait ?), des expéditions en Irak-Afghanistan + bases à l'est et de la "crise" ?
à montrer au plus grand nombre
Et quel plaisir de retrouver Maja !
Je dis ça, je dis rien, mais si un économiste alternatif français était capable de prévoir la crise, je pense qu'un économiste libéral le pouvait tout autant. Pure hypothèse. À partir de cette hypothèse farfelue, je conclu qu'il y a eu mensonge et je me demande à qui profite le…
Ouh, la, la, stop à la paranoïa !
Le populo des clubs de troisième âge (qui, par tradition, vote de façon régulière et pèse donc son poids dans l'avenir du pays) n'est plus le réceptacle de la propagande jadis pasquaienne. Il boirait comme du petit lait une émission libre de Frédéric Lordon.
Histoire et pensée analytique, merci pour la démonstration.
Cette crise, je l'avais souhaitée depuis longtemps pour crever l'abcès et remettre les pendules à l'heure!
Question iconoclaste, la Bourse est-elle indipensable à la vie économique globale? Certaines entreprises ne sont pas cotées en Bourse, Leclerc par exemple.
Au fait, à l'instar des médias américains, pourquoi ne feriez-vous pas sur le site, une rubrique "archives" des déclarations contradictoires, puisque vous en avez souligné l'intérêt ?
Mais ça risque d'être très expérimental...
Or je crois qu'il faut nuancer cette opinion.
S'il est inconstestable que l'environnement façonne les mentalités (car il y a des adaptations à faire), on peut se demander si ces adaptations sont forcément signes d'asservissement. Il y a aussi une socialisation qui s'opère dans le sens d'une prise en compte plus complexe des problèmes, et donc l'émergence d'une pensée "alternative" , prenant en compte à la fois ses propres convictions et les nécessités du service. Certes, cette alternative n'est pas obligatoire, mais elle est possible (et d'ailleurs les chefs n'en sont pas eux-même exclus, eux aussi peuvent évoluer...un peu) Mais dire qu'automatiquement au contact des puissants, le petit tomberait automatiquement dans la soumission c'est une exagération. Je connais beaucoup de cas où les gens sont restés "droit dans leur bottes". En fait si la pétainisation des consciences et desactes existe, il semble que c'est faire un faux procès d'y associer la population tout entière. Il y a aussi des résistants !!! Ce qui est vrai c'est qu'on change, nul n'échappe à la socialisation, mais peut-être que ce changement va dans le sens d'une transformation plus harmonieuse, et pourquoi pas, plus intelligente...
fpb
Maja revient sur @si?
Je ne connaissais pas Frédéric Lordon (honte à moi diront certains) mais
je reconnais que j'ai été soufflé par ses analyses et j'ai aussi bien rigolé
sur les métaphores "au vitriol" en particulier sur A. Chabot .
Daniel "Le Maître" en Poulidor de Maja très bien aussi et bien sur
quel plaisir de revoir Maja et j'aimerais la voir de temps en temps
sur notre site favori à tous .
Encore merci et un grand bravo .
Bravo à Maja et DS : top !
C'est la première fois que je prends la plume ici, car j'avoue avoir été déçu de l'émission. Et après lecture rapide des posts précédents, je n'y ai nul part ressenti mes impressions post-visionnage.
Voici donc mes impressions :
- sur la forme, je trouve que cette émission sent un peu trop à mon gout l'odeur des vacances et manque de professionnalisme. Certes, en période estivale, certaines règles peuvent être adoucies, et c’est une bonne idée de permettre à une jeune journaliste de présenter une émission. Mais delà à ce que « le chroniqueur » vienne en aide à la présentatrice à de nombreuses fois (reprise du fil de l’entretien pré-établi, lancement d’une conclusion) le résultat final ressemble alors plus à un exercice d’école de journalisme plutôt qu’à une émission. (Je ne veux pas ici être blessant, et par avance je m’en excuse, mais j’avoue que cette forme m’a sans nul doute un peu détourné du fond).
- sur le fond, j’avoue que le seul fait important que j’ai retenu c’est que « lémédia » (largement personnalisés dans l’émission en la personne de J.M. Sylvestre) nous mentent, retournent leur veste, et n’ont pas fait leur mea culpa à propos des dernières actualités économiques. Mais fallait-il 81 minutes pour dire et expliquer cela ? Du coup, j’ai eu l’impression que l’émission tournait sur elle-même, débitant et rabâchant cette même idée.
Les critiques ont fleuries longuement, mais les propositions sont restées feuilles mortes. « La critique est facile, l’art est difficile », nous dit le proverbe. J’en ai ressenti une grande frustration : frustration d’avoir attendu aussi longtemps pour si peu, frustration de ne pas avoir vu l’invité proposer ses solutions ou perspectives de solutions, frustration d’avoir entendu le même point de vue pendant 81 minutes …
C’est justement parce que j’apprécie très fortement ASI (que ce soit les émissions, les articles du site, les « vites dits », l’esprit…), que je me permets d’écrire ici mes remarques « à chaud ».
Longue vie à ASI,
Un @SInaute de la première heure,
Les intervenants sont très intéressants et pertinents.
J'adore les mecs qui disent "je sais pas" et le gars qui montre qu'il réfléchit "en direct" et qu'il ne sait pas tout. Aucun journaliste de TF1 ne le dit...
Cependant lordon pourrait aller sur tf1:
je crois qu'il faut être capable de défendre ses idées partout.
et surtout sur tf1...
Dans un Monde quasiment fini, l'enrichissement personnel peut il ne pas avoir de limites ? Peut on refuser aux autres quelques centimes et s'attribuer à soi des primes pour mauvais résultats, dépassant notre imagination ? Tous ces gens de bons sentiments ! nous ont montré leur capacité à s' enrichir eux mêmes en rien la pauvreté par rapport à l'enrichissement mondial n'a été aussi flagrant ces dernières années.
Toutes ces personnes doivent laisser leurs places pour incompétences, une génération d' humanistes doit pouvoir éclore, les ingrédients sont là, notre Humanité est à un tournant de son Histoire, si cette opportunité n'est pas saisie, alors oui, la place pour un démago est toute faite et le choix déjà fait.
Coupures etc...
Chiant
lordon chroniqueur d'@si, si, si. chroniqueur kankiveut.
et maja chroniqueuse de "keskif@ilopinion " , un thème, les archives qui vont avec, un débat dirigé par maja qui dit merci et au revoir ))
C'est grâce à Daniel Mermet et au Monde Diplo que nous faisons partie du "Fan Club" de Frédéric Lordon.
Cà fait du bien au moral d'entendre un grand économiste alternatif, comme il se définit : nous sommes en effet gavés j'usqu'à l'écoeurement par le discours des économistes libéraux des plateaux télé.
Comment en sortir ?
Nous espérons revoir F Lordon et Maja trés bientôt dans @si.
C'était un délice !!!
La fraicheur et la preparation de Maja, alliee a un invite superbe, sous l'oeil critique du chef.
Encore!
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Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'homme dit moderne, est placé dans un système de production aveugle et inconscient ; et par voie de conséquence : système de production sans responsabilités. Dans ce système, il peut produire et agir sur le monde sans avoir à penser aux conséquences, encouragé par le fait que personne ne lui demandera des comptes ; et la débâcle financière du mois d’octobre 2008 ne fait que confirmer ce phénomène propre à l'aire moderne ; débâcle qui, pour sûr, plongera des millions d'individus dans la précarité, le chômage, la pauvreté et la misère.
.
Qu'à cela ne tienne : aucune responsabilité ne sera établie et aucune culpabilité non plus.
Un pas de plus vers un "Ni responsable ni coupable" généralisé, cette impunité qui, nul doute, en affligera plus d’un, et qui n'est que la suite toute logique d'un "responsable mais non coupable" déjà trop familier à nos oreilles depuis une bonne vingtaine d‘années.
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Mon blog Littérature et actualité
Le côté « Tintin globe-trotter » c'est bien toi/vous à son tout meilleur.
Quand on assène jour après jour, de plateau en plateau, que la France est pas assez libéralisée, que la dette va nous couler, alors que le marché s'autorégule et nous promet des jours radieux si on voulait bien le laisser faire, là, on est économiste.
Si on dit que le capitalisme à marché dérégulé contient en soi les mécanismes menant inéluctablement à des crises de grande ampleur, là, on est idéologue.
Et peu importe que cela soit fondé sur une analyse rigoureuse et conséquente. Non non non. Oser proférer ce blasphème incroyable consistant à dire que le système est branlant et voué à l'échec, c'est trop énorme, c'est trop dérangeant, c'est trop trop, ça remet trop massivement et radicalement en question les Saintes Ecritures du Marché, vite vite du Elie Cohen pour nous rassurer et nous remettre dans le droit chemin de l'orthodoxie. Pfiouuu, qu'est-ce qu'on a risqué là à écouter Lordon tout seul, rendez-vous compte !
Alors, du coup : "bouuuh, Lordon, vilain idéologue qui fait rien qu'à idéologiser !"
J'ai tout de même une remarque sur la forme : pour une soi-disant position de "simple chroniqueur" je trouve que Daniel a tout de même pas mal monopolisé la direction du débat. j'aurais préféré qu'il lui laisse vraiment les rênes de l'émission ne venant sur le plateau que pour sa "chronique" (quelle chronique ?)
(remarque sans jugement aucun de la pertinence ou non des questions)
C’est vrai que la conclusion de F. Lordon sur le discours sous-jacent est tout a fait juste : il faut enlever la pomme pourrie et après le panier redeviens comestible, en référence de ce que dit le prof d’université US qui a écrit le bouquin de 800 pages… dont je ne me souviens plus du nom.
En gros tout est fait pour qu’on ne change pas le système, car sinon on va tous y perdre, pas seulement ceux qui en tirent le + de bénéfices, non, le risque est que plus personne ne mange de pomme ! Bon ok la pomme pourrie est inhérente à tout panier (c’est collatéral s’il y a, au final, plusieurs pommes pourries). C’est comme ça, pas la peine de s’affoler, ce n’est pas si grave … mais comme ce discours là est difficilement audible pour tous ceux qui perdent leur boulot, leur maison, il faut dire autre chose (qui n’aurait donc qu’un but thérapeutique ?) : « il faut changer le système » puis « le système change »…etc.
Il me semble que ce n'est que dans les médias qu’il est tenu car les dirigeants, les financiers, … les politiques ( ?) et nous autres, sommes de plus en plus, au fait de cela, non ? La concordance des intérets me semble effectivement patente.
Mais jusqu'où cela sera-t-il possible ? j'espère et je suis sûre (!!) que la "divers"-sification des infos ne va pas durer éternellement (« ohé ,4e pouvoir, où es-tu ?»)
Merci, Merci, pour cette émission toute en fraicheur. Et qui force à la réflexion.
PS : il me semble aussi que tout changer (pour quoi exactement ?) comporte une sacré part de risque sans compter la résistance au changement qui est lourde, partout ... les solutions alteratives, je vais m'empresser d'aller lire via les différents liens que avez posté !
Ainsi dans la deuxièmes partie, on nous parle de Chabot et DSK; Une petite phrase pour glisser que ce sont les socialistes qui ont libéralisé le pays au passage..., et une question du style "mais ce serait pas vous les politques qui nous auraient mis dans cette merde?" Alors rien de catastrophique. Si ce n'est que lorsque on regarde Sylvestre sur le CPE, qui parle d'un pays non libéralisés avec des freins énormes, ce n'est pas le sens de la phrase qui montre que finalement malgré toutes les lois socialistes, le pays n'est pas si libéralisé que ça, c'est la doctrine sous jacente à son propos, qualifiée de propagande. Donc le pays non n'est pas libéralisé, et avancer en plus que ce sont les socialistes qui en sont reponsables, et indirectement responsable de la crise, c'est fort quand même, lorsque par la suite on se remet évidemment dans la vérité d'une crise venue du géant américain et inévitable pour tous les autres par effet domino, lois socialistes, ou non, privatisation des bancaires de 86 peut être un peu plus?? Alors DSK est montré du doigt, président du FMI et ancien ministre, le FMI la roue de secours des crises, qui n'est pour pas grand chose dans ce que les états décident individuellement et dans son financement par ses mêmes états, et plus tard, tout à fait héberlué à propos d'un collègue, l'invité se pâme de rire avec son public complaisant qui visiblement ne suit pas, que certain mettent la crise sur le dos de l'Etat. Alors deux choses l'une soit les politiques sont responsables, et à travers eux les états, mais les états ne peuvent être tenus comme irresponsables si les politiques le sont! ce ne sont pas les politiques d'opposition qui gouvernent mais ceux qui dirige l'Etat. Et qui s'est séparé de ses prérogatives de contrôle en tout genre, de soutien, au profit d'autres institutions, si ce ne sont les Etats suivant les Reagan et Tacher ancéstraux, sous forme de dérégularisation de tout ce qui pouvait l'être?? Qui n'a pas soutenu les ménages américains en faillite hypotécaires après avoir vanté le crédit, si ce n'est l'Etat US, avec le Bush de l'époque, préférant soutenir les établissements financiers à plus chers dans un second temps que les ménages, début du domino financier?
Bref un élément d'idéologie et une marque de contradiction qui pour quelqu'un que je ne connaissais pas font beaucoup à sa découverte pour qu'il soit juger plus crédible que d'autre, personne n'a raison à 100%
J'ai beaucoup aimé, pour finir, la remarque de DS concernant les chroniqueurs financiers, de la grande famille des chroniqueurs dont il fait partie, concernant leur vrai rôle dans le modelage d'opinion. C'est donc la parole d'un expert dans le domaine, chroniqueur ici, et dans le très mainstream Rotschildien Libération, son avis ne peut être que très éclairé sur comment ces chroniqueurs influent. Leur rôle est important non pas pour ce qu'ils disent, mais pour ce qu'ils ne disent pas, les deux ou trois cases, qui n'apparaissent jamais dans les choix d'opinion, car jamais expliqué ou représenté. Vous ne nous l'auriez pas dit DS que vous filtriez les sujets, on n'y aurait jamais songé... !! Mais de là à ce que ce grand silence sur ASI ou libé sur de grands sujets, vous l'ayez théorisé, là j'avoue, c'est du grand art de manipulateur d'opinion sous couvert de portes ouvertes à toutes opinions. Vous laissez la porte ouverte à toutes les opinions, en faisant croire à une liberté totale, sans expliquer que le grand filtre, s'effectue à la seconde porte du sas, celle du choix décisionnel. Vous appliquez à la lettre cette théorie qui si elle était de votre cru, n'aurait rien d'étonnant. Regardez bien dans vos archives du BBB, sur le TCE, on devait déjà y parler de crise financière sans une Europe forte face aux problèmes globaux écologiques et de santé sanitaire.. si si, en 2005!!
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Ensuite, je vois poindre la vieille théorie du complot revisité: si on ne va pas sur les plateaux, c'est que nos théories sont trop complexe à expliquer dans ce format trop court. Mouais, et pourquoi pas avouer qu'elles sont trop compliquées à mettre en oeuvre? Se pencher sur toutes les fois où elles ont été mise en oeuvre et elles ont plantées?
Donc oui c'est bien les pensées alternatives mais pensez à les confronter à d'autres pensées, ne le jouez pas La Bas si j'y suis qui a complètement viré propagande est qui met en scène pour les ridiculiser ses contradicteurs.
Comme on se prépare un joli dessert, mais qu'on ne dévore pas tout de suite.
Lordon ET Maya = DS est machiavelique !
Avec la "mitraillette" F.Lordon, plusieurs visions de l'émission seront nécessaires et ça aussi concourt au plaisir....
Mon café et mes tartines sont prêtes, les gosses dorment encore, alors c'est parti je vais me faire cette émission comme un petit cadeau...
Merci, par ailleurs, à BarrJo pour son lien qui permet de constater que personne n'est à l'abri de commettre des erreurs, lesquelles ne remettent cependant pas en cause l'indispensable critique de Frédéric Lordon sur les principes viciés qu'il dénonce si bien. Merci donc à Maja et à Daniel de l'avoir invité (en complément de ses interventions que je suis sur Là-bas si j'y suis).
Sur la question de savoir pourquoi il n'y a pas d'émission "doigt joints, coups de règles" en France, ... j'aurais une autre théorie : ne serait-ce pas parce qu'en France, les invités n'accepteraient pas de venir ? J'ai l'impression qu'aux USA, ils sont prêts à tout pour faire de la télé, même à se faire taper dessus. En France, les invités demandent très souvent qu'on ne parle pas de tel ou tel sujet, qu'on ne les embête pas, etc. On a vu ça dans les émissions de Fogiel ou d'Ardisson, où les invités partaient énervés et disaient après coup "ils m'avaient promis de ne pas aborder ce pan de ma vie".
Je pense que le problème en France provient plus des invités que des chroniqueurs potentiels.
Il a quoi comme auto ? Une satisfaction ? (autosatisfaction, je précise pour que vous ne ratiez pas le poivre de cette remarque.)
Quant à Maïa, je veux bien assister à son mariage avec l'intéressé (plus croque tu meures)
.
Le procédé consistant à utiliser des mots compliqués pour se faire mousser était admirablement utilisé. Pour ma part, ayant une solide formation en mathématiques, je n'ai pu m'empêcher de rire quand le dit comique à utiliser des mots empruntés à cette branche pour former des phrases n'ayant linéairement et paroxysmiquement aucun sens archimédien.
Le passage sur son confrère, qu'il refuse dans un premier temps de critiquer, pour plus tard l'attaquer sur sa coupe de cheveux (étant moi même chauve, j'ai été choqué), et finalement sous l'impulsion de l'abeille et Grand D. finir par le traité de pitre était tout bonnement admirable.
La conclusion de D. a entraîné chez moi une fuite urinaire massive : "Lumineux" étant en effet tout a fait adéquate (je ne doute pas du cynisme de cette remarque).
Big up Asi !
T'inquiètes pas Tomahawk, c'est ceux qui croient comprendre qui ont un problème.
PS : Je suis prêt, pour une somme modique, à revoir cette émission hilarante, et à étayer tous mes dires.
Mais à force de vouloir se protéger de devenir ce qu'il ne voudrait pas devenir, Lordon nous fait du super-lordon ... une caricature de lordon.
Alors tant qu'a y être, qu'il aille sur les "grands" médias !
surtout avec des émissions de cette qualité
encore bravo, et on en redemande ;))
Et Maja qui fait son petit numéro, Un peu too much peut-être, et qui en profite pour lancer des piques à son ex-patron.
Et les questions du chroniqueur... subtiles, perspicaces, pégagogiques et non-conformistes....A bon chat bon rat (c'est le proverbe qui manquait à Maja à la fin, tel que le conseillait F Lordon).
C'est ça, de l'émission d'été intelligente et divertissante que toutes les télés devraient envier à @SI.
Même si l'émission souffre des travers de la première, la place du boss encore boss mais plus boss mais toujours boss. Mais avec la bonne humeur de Maja, ça passe très bien.
Merci pour ce bon moment.
Il faut s'accrocher un peu au débit de Mr Lordon, mais en tout points pertinent, avec une Maja en pleine forme et un DS acéré, on en redemande :)
D'une part parceque il n'y a pas beaucoup de personnalités ayant le talent de Jon stewart. D'ailleurs son show est unique à la télé US (il y a aussi le Colbert Report un spin-off du Daily Show) et sans lui il n'est pas sûr que quelqu'un puisse reprendre le flambeau avec autant de succès.
Ensuite je trouve que DS fait preuve d'une grande naïveté quand il demande pourquoi TF1 ou France2 n'ont pas ce genre d'émission dans leurs programmes. La raison est évidente: c'est parceque TF1 et France2 seraient les premières cibles de ce genre d'émission. En fait le Daily Show c'est un peu un Arrêt sur images satirique dans le sens où Jon Stewart passe 95% de son temps à ridiculiser les MSM (mainstream media) pour leur emballements et autres dérives. Et donc la raison pour laquelle il n'y a pas de Daily Show sur TF1 est largement la même qui fait que DS ne fait pas Arrêt sur images sur TF1 ou M6.
A défaut, je me permets de mettre un lien vers un article de Jean Quatremer qui en novembre dernier, a pointé selon lui quelques aberrations et inexactitudes dans un billet du blog de Frédéric Lordon. Je me garderais bien de trancher sur le fond du débat, mais cela modère un peu le ton ou la posture un peu omnisciente de M. Lordon :
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/11/limposture-frdr.html
Quel bonheur de revoir l'excellente Maja,
et l'excellent Frédéric Lordon avec son franc-parler : énorme !!! Sincère !
Je suis aux anges.
Je vous embrasse.
A bas la médiocrité, vive @si !
Sophie
http://www.dailymotion.com/video/k6wSNYwD0GOLQJX81N
http://www.dailymotion.com/video/k6Ph7lJzvrITpQX8PN
On y apprend plein de choses
http://www.pauljorion.com/blog/
Une des meilleures émissions de l'année, assurément...à elle seule elle justifie l'abonnement à @si, continuez vous vous bonifiez avec le temps!
quel dommage que des gars de cette trempe restent confidentiels! On se plairait à rêver d'un Autre Monde, un autre système où les Lordon, Roubini, GEAB, @si, Mermet auraient LA parole, vous savez, la vraie parole, celle qu'on entend partout, et où les Sylvestre, Touati, Chabaud et consorts... seraient tout petits, écrasés par leur insignifiance...
J'ai rêvé l'espace d'un instant : chacun est à sa place, et le restera sans doute! La flamboyance d'un Lordon est sans doute à ce prix...
On pourrait les citer ?
Bilderberg, Fondation Saint Simon, Le Siècle etc ....
Puis-je citer ces lieux ou vais-je être taxée d'horrible conspirationiste ?
et le professeur Lordon toujours affuté, 1h20 de bonheur;
et maintenant il serait sympa d'avoir quelques pistes sur les alternatives proposés, s'il y en a ?
Alors oui, Maja ne maitrise pas vraiment l'émission mais il y a un côté un peu bordélique qui est vraiment agréable.
Heureusement, le chroniqueur Schneidermann est là pour aider Maja et l'invité est vraiment passionnant.
Je m'en vais de ce pas lire l'article de Lordon sur le site du monde diplomatique.
Merci
propos de M. Lordon super intéressant
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
merci Maja d'avoir invité Lordon, que j'ai connu ici, par un lien de Camille.
merci @si.
Belle émission. Pour quand l'émission sur ASI
avec Frédéric Lordon VS ....
C'est clair que c'est assez réjouissant de voir Maje en présentatrice / animatrice pouffante/frâîche et brinquebalante.
Ca Donne un ton absolument détendu à l'émission et ça permet, je trouve, d'ingérer tous les concepts dévoilés et clairement expliqués par FL (faut s'accrocher quand même), l'écoute est stimulée.
J'ai noté une coupure (je n'arrive pas à trouver le moment précis dans le chronométrage) : FL a été coupé dans sa parole et je voudrai connaître les raisons et, surtout, ce qui se disait précédemment.
Cyril.
Mais pouvait il en être autrement lorsqu'on suit régulièrement les interventions de Lordon ?
La position qu'il défend, de ne pas se joindre à la "vox populi" des journaux télévisés, me rappelle étrangement un autre engagement d'un sociologue Français récemment disparu.
Tout cela pour dire qu'il nous faut continuer à chercher l'information là où elle est si facile à trouver (j'entends sur le net).
PS : N'hésitez surtout pas à de nouveau l'inviter.
Pour le "collègue" de Lordon et dont il ne veut pas dire le nom (15eme minute) et qui serait devenu de moins en moins critique à force de fréquentation des médias, je parie sur Bernard Maris.
lordon t'es venu dénoncer les dégats de la finance,de la mondialisation,des délocalisations,de la globalisationet puis soudain un premier plan sur tes pompes :des " NIKE" des vraies , classes et décontractées ,symboles à elles seules de tout ce que t'es venu dénoncer
puis un deuxième ,daniel salaud !
et un troisième,maja salaude
et puis plein d'autres ,plein de NIKE et toi tu parles mais moi je ne t'écoute plus
je ne vois que tes pompes, fruits de l'imposture du miracle économique,qui écrasent de leur majesté les pauvres tongues ,accrochées par quel miracle aux pieds démunis de maja
et là je dis: machiavélique le dispositif ,tout est dans le plan :le démineur piégé par deux complices du système (je parle de maja et de daniel pas des tongues )
merci de nous maintenir éveillés et debouts lordon
salut fraternel et socialiste
mahi (c'est moi)
Par contre ses réticences concernant sa méfiance vis-à-vis de lui-même sur sa capacité à garder une même ligne de pensée dans le temps tout en étant plongé au coeur du système est plus difficile à entendre. Il ( et d'autres ? ) a peur de se transformer ?
Il a également proposé lui-même une solution concernant le problème des chroniques pour lesquelles il n'aurait pas tous les jours quelque chose d'intéressant à dire : Il a évoqué la constitution d'un pool d'économistes, lesquels feraient la même chronique à tout de rôle. Le chroniqueur du jour serait choisi lorsque l'un d'entre eux aurait quelque matière à faire cette chronique. Cette idée n'a pas surgit à nouveau pendant cette émission. Dommage.
Autre chose : il est intéressant de noter que Frédéric Lordon a beaucoup d'atouts pour réussir médiatiquement : une grande pédagogie, un humour ravageur, un charisme certain, un vocabulaire étendu et une honnêteté difficilement contestable. Et si l'on ajoute à cela son domaine de recherche et ses idées qui sont en adéquation presque parfaites avec l'air du temps, pas étonnant qu'il ait reçu des propositions !
Tout cela rend presque choquant sa présence médiatique dans les marges uniquement, sachant que c'est son choix. Et surtout si l'on pense a tout ceux qui sont également dans les marges et qui ne sont que très très peu sollicités dans les grands médias alors qu'ils seraient près à y aller.
En plus, c'est un vrai plaisir que d'entendre Frédéric Lordon, dont j'avais lu plusieurs articles fort éclairants sur la crise dans Le Monde Diplomatique, revenir sur le traitement médiatique d'icelle...
Merci donc!
Je me suis fait un ami chez les économistes que je ne porte pourtant pas dans mon cœur, surtout lorsqu'ils parent d'oripeaux scientifiques le caractère idéologique de l'économie. Je ne connaissais pas Lordon et je découvre avec joie qu'il arrive à troque le discours économiste contre un discours sociologique. Il laisse sa casquette d'expert au vestiaire pour dire ce que lui pense. Enfin il me plaît quoi, qu'en pensez-vous ?
L'émission est - me semble-t-il - plus intéressante sous la forme de l'entretien que sous la forme du débat avec contradicteurs qui ont un trop gros bifteck à défendre pour se permettre d'être de bonne foi - c'est-à-dire de dire ce que je pense qu'ils pensent. On y aborde plus de questions et de manière plus approfondie. Dans le débat classique les participants ne font que se répondre l'un l'autre sans apporter leur eau au moulin, ils se reposent sur les propos d'en face, et se préoccupent plus souvent d'occuper le temps de parole que de convaincre qui que ce soit. On attend le faux pas qui laisse filtrer les intentions profondes, l'audace qui ramène le débat à la réalité. Mais je suppose que c'est ce que @si essaie d'éviter pas vrai ? Le débat reste malgré tout prisonnier de ces limites.
Je ne suis pas catégorique, je ne fustige rien mais j'aimerais voir plus souvent des émission comme celle-là.
J'attends vos réactions sur ce point.
Et puis on (Puisque le FC Maja se lâche je me permet la généralisation) retrouve avec joie Maja, plus vraie que nature.
Bravo à Maja, à Frédéric Lordon, et à Daniel, je ne sais pas dans quelle fente vous avez mis la pièce, mais je suis prêt pour une partie supplémentaire !
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Une émission qui devrait être déclarée d'utilité publique sans même avoir besoin de voter pour :-)
Je suis aussi un observateur déçu du traitement de la crise par les médias, notamment français (dans les médias anglais c'est pas mieux mais il y a quelques voix qui sortent du lot - Matt Taibbi, Ambrose Evans-Pritchard, Nouriel Roubini ...)
J'ajouterais aussi parmi les français l'excellent Paul Jorion (www.pauljorion.com/blog/) que vous auriez pu également inviter.
Cordialement.
Où est la liberté du débat si quelqu'un pose unilatéralement les questions ?
Pour ou contre la loi sur la burqa ?
Pour ou contre la violence dans le bus ?
Le racisme anti-français existe-t-il ?
Haha ! Pas étonnant qu'il ne prévoit pas la crise du modèle qu'ils ne cessent de prôner.
Il y en a pourtant eut des économistes qui expliquait qu'à force de faire joujoux avec les produits financiers on se retrouverait dans le pétrin.
Je crois me souvenir que la question était déjà posée par Monsieur Couvrat dans l'émission avec B. Guetta.
Couvrat interrogeant pertinemment toutes les velléités de réformes claironnées par ces hommes politiques qui sont les premiers responsables de la crise actuelle.
Je crois aussi me souvenir que Guetta faisait semblant de ne pas comprendre la question....
Elle est de retour enfin !!!!!!!
Retrouver le temps d'une émission, la malicieuse Maja
(Member of the Maya's FC)
FREDERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC !!!!!!!!!!!!!
Voilà, ça, c'est fait.
(Maja, merci merci merci merci merci merci...)