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James Bond contre Dr Woke

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Décidément ces "post-pop" me laissent toujours sur ma faim. Hésitants, peu préparés et très peu convaincants. 

Désolé mais je trouve cela très bâclé. Les arguments des 2 intervenants sont tiédasses voire irritants. Je ne parle pas du "contenu" ma(...)

Je ne sais pas comme Rafik a trouvé que le dernier James Bond était un bon divertissement, j'ai trouvé qu'il ne marchait pas du tout. Le méchant ne fait absolument pas peur, la petite Mathilde est perdue avec sa salopette et son doudou parmi des scèn(...)

C'est vrai que c'est un peu court mais la question de la franchise vis-à-vis de son époque est une bonne question et je serais d'accord avec Delphine, la saga a beaucoup hésité, tergiversé, deux pas en avant, trois pas en arrière. Il y a eu Lazemby o(...)

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pour ma part on est dans les grand mythes grecs . C'est la figure d'ulysse qui a fait de grands voyages , pris des risques dans ses aventures et revient  au bercail  figure de la reine

Autant je comprends la frustration des cinéphiles (comme le disent d'autres commentaires, spoiler et des émissions plus longues pourraient améliorer l'expérience), autant je trouve cette émission très appréciable pour ses regards sur nos sociétés. Perso, je regarde pas de films ou presque (entre zéro et deux par an), mais vu l'importance du média dans nos sociétés, je trouve hyper intéressant de comprendre les liens croisés entre films et évolutions sociétales, les enjeux politiques des films, etc. 

Et à part la chaîne youtube "Cinéma & politique", je connais que Post-pop qui prenne le temps de faire ce travail sur la durée.

Bonjour, 

J'ai été étonné de ne pas entendre que "MOURIR PEUT ATTENDRE" est le plus long (près de 3 heures), et surtout le plus mauvais opus de toute la saga. L'oscarisé Christopher Waltz a raté l'occasion de ne pas apparaître... Etonné aussi de ne pas avoir entendu également qu'après le 6ème Bond  avec George Lazenby (1969), Sean Connery est revenu en 1971 pour "Les diamants sont éternels", et plus tard au début des année 80 dans "Jamais plus jamais" (qui ne fait pas partie de la saga, tout comme "Casino Royale -1967- avec David Niven dans le rôle de J.B.-)... J'espère que je me trompe et que cela a été relevé après le défilé des acteurs qui ont incarné 007, car je n'ai pu aller au-delà. J'en veux à Delphine pour çà.

Finalement, pour moi les deux intervenants ont des Biais et des grilles de lectures sur cette nouvelles sagas, voir sur le perso originel de Fleming.

J'aime beaucoup Post-Pop, mais je trouve pénible de ne vouloir absolument "pas spoilier". Certes, cette émission traite —entre autres— d'un film récent, mais la plupart du temps, les films abordés datent tellement qu'à peu près tout le monde les a déjà vus —sans doute plusieurs fois.


Et même si ce n'était pas le cas, il suffit simplement d'informer en début d'émission que des spoilers seront présents pour que les personnes concernées puissent choisir d'attendre d'avoir vu les films en question avant de reprendre le visionnage.


Si c'est clairement assumé et annoncé, personne n'y verra le moindre inconvénient et l'équipe pourra aller jusqu'au bout de ses pensées, sans circonvolution ni hésitation.

Autant je trouve un peu ridicule de vouloir faire de James Bond un personnage féminin, autant ça ne me gênerait absolument pas (bien au contraire) qu'un personnage féminin récupère pour de bon le matricule 007 et qu'on nous propose une série de films sur ses aventures.

Je suis tout-à-fait pour un plus grande présence sur les écrans de personnages principaux féminins et/ou "non caucasiens" et/ou "non hétéros cis" mais pour cela pourquoi se sentir obligé de récupérer et de modifier un personnage préexistant caucasien masculin et hétéro cis ? Comme si ça allait donner à ces nouveaux personnages une légitimité supplémentaire ?

Non... racontez-moi autre chose, d'autres histoires et faites-moi aimer ces nouveaux personnages qui se suffisent à iels-mêmes et qui ne doivent rien, ou vraiment un minimum, à d'autres personnages précédents.

James  qui ?


J'ai lu tous les romans de Ian Fleming.

Mais au cinéma, c'est quoi ? C 'est, je m'en souviens, Goldfinger, On s'est bécoté pendant tout le film avec  la très belle qui m'avait conquis.

 

Sinon, tous ces films, ce n'est que du bloque beuster et du marquentigue.

Je ne comprends pas que Arrêt sur image s'y arrête.

Petit souci sur l'URL du lien "Écouter" qui aboutit à une erreur 404 :

https://v42.arretsurimages.net/fichiers/2021-11-07-PP-Bond.mp3


J'ai supposé qu'il manquait le "_DL" à la fin du nom de fichier comme sur le fichier vidéo. La bonne URL est donc :

https://v42.arretsurimages.net/fichiers/2021-11-07-PP-Bond_DL.mp3

Des étoiles de mer, un filet de pêche, dans un appart . Un goût sincère et naïf de Rafik pour le kitsch ? Ou un clin d'oeil au 7e degré ?

Contrairement aux romans, dans les films le communisme et l'URSS n'ont jamais été les ennemis de James Bond. (dans Bons baisers de Russie les russes sont autant manipulés que Bond, l'ennemi étant le spectre). Ce que dit Rafik Djoumi à ce propos est faux.

James Bond, plus qu'un représentant du capitalisme, est représentant de l'empire colonial finissant, une sorte de compensation fantasmée de la perte de l'Empire.


J'ai pas pu regarder jusqu'au bout l'émission  tellement les "heu".... de Delphine sont imbuvables !  Pas capable de faire une phrase sans y placer les heu...toutes les 2 secondes (j'exagère pas). Faudrait vraiment qu'elle progresse . Désolé...

C'est vrai que c'est un peu court mais la question de la franchise vis-à-vis de son époque est une bonne question et je serais d'accord avec Delphine, la saga a beaucoup hésité, tergiversé, deux pas en avant, trois pas en arrière. Il y a eu Lazemby où des choses ont été tentées et après un mauvais box office, la réponse aura été une période Moore où tous les curseurs ont été poussés jusqu'à la parodie assumée. Avec Dalton on a une période à la fois plus brutale et (un poil) plus "profonde" dans ses relations avec les femmes. Mais pareil, le public n'est pas prêt, puis le mur de Berlin tombe, plus de cocos, et à partir de là, James Bond n'évolue pas vraiment avec son époque, en tout cas pas sur les moeurs. Il y a tout un cinéma d'action qui fait passer l'agent 007 pour un rigolo de l'Arme Fatale à Jason Bourne en passant par Mission Impossible des années 80 aux années 2000, et c'est surtout sur des aspects cinématographiques que la série va évoluer, avec une certaine introspection dans la quête de nouveaux ennemis.


Un cimetière de statues de l'aire communiste dans Goldeneye, un mania des médias qui cherche la troisième guerre mondiale entre le Royaume-Uni et la Chine dans Demain ne meurt jamais, un terroriste dans le Monde ne suffit pas et un milliardaire excentrique - nord-coréen - dans Meurs un autre jour. James Bond se cherche un ennemi entre ce qu'il reste du communisme autoritaire et des ennemis plus actuels, et s'autocite, Goldeneye étant le nom de la propriété jamaïquaine où Flemming écrivait ses romains, le dernier Brosnan est presque un remake des Diamants sont éternels bourré d'auto-références (après c'était le 20e film et les 40 ans, ça se fête). Et en un peu plus de dix ans, on est passés d'un Permis de tuer très terre à terre et très violent à 007 qui surfe sur un tsunami avec un capot de voiture grâce à un fond vert vraiment berk et ne parlons pas de la voiture invisible. Bref l'espion pédale dans la semoule, puis Jason Bourne arrive et impose une nouvelle pause dans la saga qui donnera la mini série de Craig.


Mais pour rester sur Brosnan et aller sur les femmes, on voit qu'ils ne savaient pas trop où se mettre sur ce sujet. La brillante informaticienne et la tueuse hyper sexualisée avec un nom à la con. Michelle Yeoh et Teri Hatcher. La femme fatale subtile et puissante vs Barbie physicienne avec un nom à la con. Et les dernières ont toutes les deux un nom à la con mais sont toutes les deux vaguement capables mais ça reste pas folichon. Donc clairement, même si M le dit misogyne et sexiste ou que Moneypenny fait mention de harcèlement sexuel, on ne peut pas regarder l'évolution certaine de la saga avec nos yeux d'après MeToo, même si le féminisme existait bien évidemment en 1996 et avant ou après, cette industrie a clairement été chamboulée depuis et les réseaux sociaux font un peu à tord et à raison la loi sur ce qui est vraiment déconnant et qu'on n'a juste plus envie de voir au ciné.


Et l'après MeToo ne représente qu'un film sur 25 et ce dernier devait déjà être un peu entamé quand les affaires ont commencé à s'accumuler d'où l'arrivée tardive de Phoebe Waller-Bridge au scénario où les personnages féminins ne sont toujours pas extrêmement creusés ou très intéressants. Il y a eu un effort sur la période Craig avec les personnages féminins, mais il y a surtout Vesper dans Casino Royale, la seule femme qu'il aura aimé depuis la mort de ses parents et qui le trahira même si c'est compliqué. Et un peu Swan, en miroir. Les autres sont au mieux peu présentes (Ana de Armas, Bérénice Marlohe), au pire carrément objets du scénario pour ne pas dire plus (Gemma Arterton en "Strawberry Fields", Monica Bellucci en veuve qui se remet vite).


Donc clairement depuis 25 ans la descendance de Cubby Broccoli ne semble pas savoir quoi faire de ce dinosaure de la guerre froide que ce soit d'un point de vue cinématographique ou de son ancrage dans l'époque comme le montre bien le coeur de la période Craig. Quantum of Solace est un sous Paul Greengrass avec de vagues enjeux autour de l'eau. Skyfall était une introspection dépressive du personnage qui tout en se demandant quelle était la place des espions dans un montre ultra-numérisé se questionnait sur la place de son héros dans notre cinéma. Et Spectre est un retour aux sources aussi étrange qu'inattendu et pas franchement espéré. 

Et finalement, en m'étant refait tous les James Bond avant d'aller voir le tout dernier, je me suis rendu compte que ce sont les Moore que j'aimais le moins, puisqu'il essaie de rendre sympathique un meurtrier sexiste, misogyne, alcoolique à la limite de la pédophilie. Pour moi James Bond est un cynique et disons-le un sale con, et je trouve que plus c'est assumé et moins on essaie de le désamorcer comme une vielle blague de Marvel, plus c'est digeste. Il me semble que maintenant cette mini-saga Daniel Craig est terminée, qu'une époque est passée et que James Bond au cinéma dans le giron des Broccoli fêtera l'an prochain ses soixante ans, il faudrait que Barbara Broccoli et Michael Wilson assument d'enterrer leur père et le personnage qu'il a rendu iconique en 1962 pour le réinventer mais pour de vrai cette fois-ci. Soit en assumant un vrai anti-héros soit en l'adaptant aux moeurs actuelles. Pour le reste de ce qui fait l'identité de James Bond, il me semble que le dernier épisode a montré qu'on pouvait trouver un équilibre entre les enjeux dramatiques, l'humour, les gadgets, l'action et les méchants grandiloquents.

Vous  avez écrit un post très intéressant , même si je vous trouve trop sévère avec la période Roger Moore dont j'appréciais l'humour ( mais les films sont trop longs ) . Je suis d'accord avec vous : James Bond est originellement un cynique . Vous soulignez bien que la place des femmes a évolué. A partir des années 1980-90 on n'est plus  plus machiste comme dans Goldfinger.. A la toute fin de l'émission  ,Rafik  Djoumi   souligne ( mais c'est juste en passant pour conclure) que James bond répondait à une crise d'identité. Or , c'est plutôt le contraire . James Bond incarne solidement le monde britannique  face aux communistes et à l'après guerre froide . Ce n'est qu'avec Daniel Craig que les interrogations ( sur Bond lui même comme le montre l'extrait diffusé) deviennent plus complexes ,mais je connais mal les films avec daniel Craig .

Merci. Mais j'aime aussi les Roger Moore, mais c'est chez lui que j'en aime le moins disons. Et certains des siens ont moins bien vieilli que d'autres. Et effectivement, autant la saga après Sean Connery essaie toujours de rattraper les modes cinématographiques, autant l'introspection ça commence difficilement sous Brosnan et ça s'intensifie jusqu'à l'apothéose de la crise d'identité Skyfall.

Oui mais on pourrait aussi dire ceci. A l'origine" James Bond  contre Dr No" est un bon petit film d'espionnage anticommuniste , anti chinois ( il me semble que le Dr No est métis) comme il  y en avait beaucoup  à l'époque. Et puis  , cela bascule avec Goldfinger  ( grâce à l'aura de Sean Connery  comme vous le soulignez) et James Bond ,  comme le  souligne. juste titre  Rafik Djoumi , devient le symbole de la masculinité  des années 1960 ( belles voitures , gadgets) .Il devient aussi un personnage  au rayonnement mondial . Je ne suis pas sûr que les films essaient de rattraper les modes. Il me semble que les James Bond dictent les codes du film d'espionnage , comme "la guerre des étoiles" dicte les codes des films de science -fiction. Est ce que James Bond dicte toujours les codes ? Je n'en sais trop rien ,mais l'idée de créer un Bond plus déchiré est une idée audacieuse. Ce qui m'a frappé dans les extraits diffusés dans l'émission ( Judy Dench et Pierce Brosnan , Daniel Craig et son " double" ) , c'est que les dialogues et les situations sont drôlement travaillées.

Quand je disais que la série suit les modes, c'est en accord avec ce que disait justement Rafik, la blaxploitation de Vivre et laisser mourir, les arts martiaux dans Le pistolet d'or, Moonraker pour Star Wars, Permis de tuer a un faux air de film de Joel Silver de cette même époque, Meurs un autre jour et les ralentis Matrixiens, la caméra épaule et montage saccadé à la Jason Bourne dans les deux premiers Craig. Donc plutôt les modes du cinéma d'action et populaire américain ou pour le public américain. Concernant le film d'espionnage, je reconnais que je sais pas ce qu'il s'est passé dans ce genre précis avant que Tom Cruise, Matt Damon ou des plus petits films ne s'en emparent du genre dans les années 90/2000 et c'est assez cohérent que ça m'ait plus marqué, j'ai grandit dans cette période. Est-ce que la saga suivant déjà les modes dans les années 60 ou en était précurseur, je reconnais que j'en sais rien mais là je cite Rafik et ça ne m'étonnerai pas forcément vu le succès exponentiel que ce soit plutôt la deuxième option.

Après, en tant que fan/groupie de James Bond, j'aime et j'ai grandit avec l'ensemble des films mais c'est vrai que j'aime beaucoup la pente prise avec Brosnan (même si d'après ce qu'il explique après coup, les producteurs étaient un peu plus conservateurs que lui) qui s'est confirmée avec Craig.

En relisant votre commentaire ceci dit, c'est vrai que, malgré qu'il soit bousculé en particulier par Cruise dont l'aspect strictement divertissement est plus réussi mais après ce dernier a des tendances suicidaires donc ça aide, et même Jason Bourne a apporté de la fraîcheur sur le genre via une réalisation plus abrupte et un réalisme qui était sûrement souhaité dans un avant-MCU après-11 septembre, mais au final... Plus ça va, plus les Mission Impossible se ressemblent et ce n'est pas pour rien puisque le réalisateur ne change plus et on sent de moins en moins d'identité affirmée d'un auteur au profit du producteur/acteur, et Jason Bourne s'est juste lamentablement vautré quand notre agent 007 préféré tire sa révérence en étant le plus gros succès post-covid et divise les fans comme jamais (ce que je trouve positif). Donc je dirais pas que la saga dicte grand chose, je dirais qu'elle fait mieux que survivre aux époques, et qu'elle le fait avec un certain panache. 

je suis impressionné par l'ampleur de votre réflexion .A propos de Tom Cruise ,j'ai lu quelque part qu'il avait  l'intelligence de s'entourer de réalisateurs de talent . C'était le cas de Brian de Palma  ( il y a quelques  semaines Arte a diffusé" Les Incorruptibles" : on a beau connaître le film ,on est scotché par la virtuosité de De Palma ) ou de John Woo. Les producteurs de James Bond ont aussi fait appel à de  bons réalisateurs et  scénaristes et cela se voit .

Autre titre possible: On ne woke deux fois

Je ne sais pas comme Rafik a trouvé que le dernier James Bond était un bon divertissement, j'ai trouvé qu'il ne marchait pas du tout. Le méchant ne fait absolument pas peur, la petite Mathilde est perdue avec sa salopette et son doudou parmi des scènes d'action qu'elle désamorce totalement par sa présence, la dernière scène de Blofeld fonctionne très mal (du pur gâchis de Christoph Waltz), le personnage de la nouvelle 007 aurait pu être intéressant mais n'a aucune marge de manœuvre pour se déployer dans le scénario et finit par rester dans l'ombre de Bond et il y a des longueurs et des invraisemblances dans le scénarios.


Ceci étant dit, j'aime beaucoup les émissions post-pop, je les regarde toujours et j'aimerais vraiment qu'elles soient plus longues et que Daniel reconsidère le fait de les faire rentrer à chaque fois au chausse-pied dans un format de 60 minutes (elles pourraient faire sans problème 1h30 - 1h45, à chaque fois il y a de la matière et on sent que Delphine et Rafik auraient encore des choses à dire). Peut-être qu'il y aurait moins d'abonnés qui resteraient sur le faim si Daniel laissaient à ses chroniqueurs plus de temps. Merci pour ces émissions en tout cas !  

Décidément ces "post-pop" me laissent toujours sur ma faim. Hésitants, peu préparés et très peu convaincants. 

Désolé mais je trouve cela très bâclé. Les arguments des 2 intervenants sont tiédasses voire irritants. Je ne parle pas du "contenu" mais de la manière de le présenter et de le défendre. Je me considère comme proféministe (peut-être à tort) mais franchement je trouve que Delphine Chedaleux est assez caricaturale avec un minuscule arsenal de réflexion féministe qui fait rarement mouche et ne m'éclaire pas suffisamment. Quant à Rafik Djoumi il semble en permanence marcher sur des œufs.

Puisqu'on parle de James Bond et que Daniel insiste sur les gadgets, je ne résiste pas à l'occasion de partager ce sketch légendaire d'Eddie Izzard :


https://www.youtube.com/watch?v=gjgCYhtRwvA


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