"Je me suis retrouvé à la gauche du PS car tout le reste est parti à droite"
Il y a deux manières de considérer d’un point de vue de gauche la politique économique hollandienne menée depuis deux ans. On peut souligner le virage à droite, le renoncement à combattre la finance, le refus d’affronter l’Allemagne, les cadeaux au patronat. C’est l’avis de nombreux citoyens de gauche et de quelques médias qui se réclament de la gauche frondeuse. On peut aussi, en défense du gouvernement, rappeler qu’envers et contre tout quelques mesures de "gauche" ont été prises comme par exemple les allégements d’impôts pour les plus bas revenus. Pour tenter d’y voir clair dans l’illisible politique économique de ce gouvernement, nous avons invité Pierre-Alain Muet, député socialiste du Rhône, économiste, frondeur malgré lui selon Libération et qui vient pourtant de voter la confiance au gouvernement, et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste de Paris et frondeuse engagée.
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Derniers commentaires
On est un certains nombre a en avoir marre de ces menteurs de ces escrocs, qui tiennent peu de leurs promesses (et ils en font pas beaucoup) qui usurpent une etiquette politique qui a un heritage intellectuel riche et profond mais qui ne correspond pas a ce qui est fait en son nom depuis au moinsune decennie (sur ce point "el blanco" est coherent sur le changement de nom du parti).
De meme que la derive droitiere est constante depuis plusieurs decennie et que le discours "on est plus efficace a l'interieur" est une farce qu'on nous ressert a chaque fois.... je pige pas... sans eux le parti aurait viré "nazi" ? parce qu'a droite ils le sont et pas qu'un peu.
De meme qu'ils vont pas nous faire croire qu'ils connaissent pas Hollande disciple de la generation delors lamy and co, ou meme ses ecrits plus ou moins recent, pour nous faire croire qu'ils avaient pas pu prevoir/qu'ils avaient pas vu/ qu'ils auraient jamais imaginé ce virage sur lune ligne politique/economique de droite.
Ce genre de personnes peuvent meme pas arguer de l'efficacité de leurs actions, le parti socialo est a droite, de leurs coherences politique, leurs probité intellectuel, ils acceptent de faire ce qu'on leur dit de faire, ca gigote a peine, pas au point de renoncer a la soupe, ce qui serait coherent avec leurs soit disante convictions.
à quoi servent les politiques frondeurs ou pas ?
et à quoi servent les élections ?
la démocratie est en péril si les élu(e)s se laissent commander par les lobbys, les hauts fonctionnaires,
Mme merkel etc etc
je ne comprends pas pourquoi plutôt que de faire des chèques en blancs ( CICE etc ) aux entreprises il n'y a pas
un projet industriel mené à terme;
si, il faudrait travailler pour faire cela et travailler ... les politiques préfèrent travailler leur communication pour
être réélus;
( merci d'arrêter de taper sur Mme Taubira )
Bien à vous, Judith.
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Je trouve comme l'indiquent certains plus haut que le ton général des commentaires est assez haineux (comme le disait Anne-Sophie, la colère, c'est une chose et c'est légitime, la haine c'en est un autre). Bon plusieurs ont répondu que ce n'est pas le cas, passons.
Ce qu'expriment chacun de ces députés qui m'ont l'air chacun d'être plutôt clairs dans leurs convictions et compétents, même s'ils ne sont pas d'accord (et même si on peut ne pas être d'accord avec eux), à mon sens, c'est le désarroi du politique face à la crise et la difficulté d'agir, c'est à dire d'avoir un effet réel sur le cours des choses. Pour infléchir la politique du gouvernement, chacun a fait un choix différent, celui de tenter de changer les choses par l'intérieur ou celui de se détacher. Je ne vois pas en quoi c'est scandaleux, la moitié de la littérature sur le pouvoir et l'action politique (y compris celle la plus gauchiste et révolutionnaire sur cela) est sur ce dilemme d'essayer de changer les choses de l'intérieur (au risque de la compromission) ou de se détacher (au risque d'être écarté et inefficace).
Ce que j'entends là, moi, c'est que selon ces deux parlementaires, un très grande partie des politiques (des parlementaires) sont d'accords qu'économiquement, on va dans le mur, mais que tout un tas de facteurs les rendent quasi impuissants : la faiblesse des parlements (français, européen) face à des exécutifs qui ne prennent pas en compte leur travail et leur avis, la force de l'administration (ça, en tant que fonctionnaire, je trouve ça très intéressant, souvent l'idée dans la fonction publique c'est que heureusement qu'on est là quand il y a des élus avec des lubies délirantes... Mais en effet, la constance de la fonction publique qui peut être une qualité face à des élus idiots peut tout à fait être un facteur d'inertie face à des réformes d'ampleur, voire une inflexion politique quand l'administration a son propre avis sur les choses. ça, c'est une remise en question intéressante et ça me rappelle l'article d'Anne-Sophie sur le lobby des ultra-grands patrons qui visent plus les hauts fonctionnaires que les politiques dans leurs campagnes de "sensibilisation"), la gestion de la question européenne et le rapport des forces européen...
D'accord, leur diagnostic est technique, d'accord, on n'a pas de belles envolées lyriques sur le peuples et sa volonté mais en même temps, ce serait illusoire que de penser que volonté du peuple = action... La volonté du peuple (qui n'est pas ultra facile à déterminer) ne se transforme pas du fait de son existence en une politique et une façon de gouverner, elle a besoin pour être effective de lois bien écrites, d'institutions qui fonctionnent et de personnes, quelle que soit leur nature, prêtes à la porter et à l'exercer. Et là, les choses dysfonctionnement, et ce serait assez injuste de dire que c'est tout de leur faute en tant que parlementaire et du fait de leurs choix de parlementaires. A ce compte, c'est aussi de la faute de chacun des citoyens, parce que certains votent utiles, certains votent contre, certains votent alternatif, et certains ne votent pas, et bien sûr, toutes ces options sont mauvaises (pour ceux qui pratiquent les autres).
ça ne sert à rien d'être dans le "Y'a qu'à, faut qu'on", quoi. On doit être dans le "comment on peut faire ?"
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Par contre, cela ne me dérange pas voter pour ce gouvernement, je suis frondeur vous savez.
Bref, il s'écoute parler et il se fout de notre gueule.
Alors ma chère Anne-Sophie, je crains que le vin et l’amour soit vraiment tout ce qu’il nous reste. Car ces gens là sont au cœur du pouvoir, mais ne savent rien, sont censés voter les lois, prendre des décisions, mais sont à peine capable de résister aux logiques majoritaires et à l’esprit moutonnier de ces grandes structures sclérosées et anti-démocratique que sont les partis de masse.
C’est en plus pathétique d’enfermement dans l’économisme, alors l’alternative, l’avenir radieux c’est impôt sur le revenu ou csg ? C’est TVA social ou CICE ? Le génie allemand c’est l’entreprise familiale et les banques coopérative des lander ? Moi je croyais bêtement que c’était Goethe et Marx. Et le génie français ? Il est ou le génie français ? Ben comme des cons on a mis notre génie dans le moyen et le bas de gamme, c’est ballot.
La planète est en train de cramer, on construit des camps de concentration à vache et des piscines pour producteur de maïs qui veulent apprendre à nager, on court tous après des chiffres dans les univers virtuels de nos comptes bancaires et l’alternative politique de ce pays, celle qui est censée nous redonner le moral c’est ça ?
PUTAIN C’EST PATHETIQUE.
Et comme disais un grand philosophe François Perrin dans coup de tête : « la hache ça défoule, le feu c’est bien »
Merci à Daniel et à toute l'équipe pour cette émission ô combien instructive, même si elle en a énervé plus d'un(e)!
Les "frondeurs" se sont démasqués et le téléspectateur a pu apprécier à quel point les "grands" élus, députés ou sénateurs du PS sont déconnectés de la réalité, dans quel état de déliquescence sont rendus nos institutions et ce grand parti politique que fut le Parti Socialiste.
En 1h30 d'émission, pas une fois ne fut prononcé le mot "peuple", ni non plus d'ailleurs les mots "citoyens" ou "électeurs". Les deux invités croient encore que des combines politiques et des accords d'appareil peuvent résoudre la crise de régime que nous traversons! Mme Lienemann en appelle à une majorité "rose-rouge-verte" pour trouver une issue... C'est délirant! Après avoir soutenu Ayrault, puis Valls, les députés iraient alors soutenir Duflot ou Laurent, ce qui serait encore une preuve que ces girouettes sont prêtes à tout pour garder leur poste.
C'est de ça que les français ne veulent plus, justement!
D'ailleurs les invités questionnés par Daniel avouent l'état de pourrissement des institutions de la 5ème République: ils avouent que leurs collègues votent des lois stupides parce-que les députés sont godillots ("L'esprit de groupe" dit Muet), parce-que les lobbies dominent, ainsi que l'entre-soi et la porosité entre le monde politique et le monde de l'argent (Lienemann).
Quand ceux-là comprendront-ils que leur ancien monde est fini et que la population aspire à un grand coup de balai? Seule une 6ème Rébublique née d'une assemblée constituante issue du Peuple peut rendre à un gouvernement la légitimité de conduire une politique nouvelle au service de l'intérêt général.
Dit autrement, le PS est devenu un parti caporalisé jusqu'au trognon...
Beaucoup le savaient ou s'en doutaient, Pierre-Alain Muet en donne une confirmation nette. Pour ce seul motif cette émission valait la peine d'être regardée.
Après, considérant le diagnostic tragique qui se confirme chaque jour au sujet du PS, en dehors de l'euthanise, franchement je vois pas ce qu'on peut faire pour eux.
En ce qui concerne le vote de confiance, je suis beaucoup plus convaincue par l’approche Lienemann. Muet part avec un à priori défavorable, quand on se rappelle du désastre du gouvernement Jospin, qui a abouti à un second tour historique en 2002 opposant la droite à l’extrême droite, je ne comprends vraiment pas un parlementaire qui brandit sa participation à ce gouvernement comme un fait d’arme.
A partir de là tous les revirements, renoncements des frondeurs « malgré eux » tous ceux qui ont voté la confiance deviennent lisibles : au delà du fonctionnement inherent de la VIème république, on ne peut nier une couardise, un quant à soi (quoiqu’en dise Lienemann) d’autant plus inacceptables, qu’Hollande trahit ses promesses de campagne. N’est-ce pas la responsabilité des parlementaires de lui rappeler les sources de sa légitimité ?
Je dois avouer que les convictions et le regard de Lienemann sur une solution de gauche au problème industriel et la fiscalité ou la rente du foncier m’aident à ne pas complètement désespérer du parti socialiste. Cependant vu d’Angleterre, la « longévité des politiciens » français est frappante. On y gagne certes en expertise, mais on y perd en renouveau démocratique. Si le deuxième tour des prochaines présidentielles oppose un projet PS à un candidat de droite (ce qui est loin d’être certain), j’aurai probablement encore l’impression d’avoir le choix entre Charybde & Scylla.
Je suis frustré car je me sens passif dans l'interaction avec l'émission (ça explique ma compulsion maladive sur le forum [je sais pas besoind eme dire de consulter, j'ai déjà poussé à la démission une dizaine de psy])
Bref serait-il possible de mettre en place une plate forme où vous pourriez annoncer le sujet et les invités à l'avance et que l'on puisse vous soumettre les questions voire les infos à note disposition?
Je pense bien que c'est lourd mais juste un pré forum par exemple?
PS: Arg il me vient en tête l'air de la chanson des deux gars qui chantaient C'Pô possible !
Je pense que si la France se tournait un peu plus vers les autres états de l'Union européennes , le poids de l'Allemagne serait moins évidente!Mais nous on se bat surtout pour avoir la fierté d'avoir Moscovici Commissaire priseur !
Un couple dont un des deux serait au chômage ou au foyer serait plus imposé qu'un couple qui gagnerait la même somme à deux!
Cet homme est économiste où juste enseignant d'une matière qu'il ne maîtrise pas?
Muet : "ça a pas été un allègement ça a été un crédit d'impôt, ça avait l'avantage de décaler le financement d'un an…"
Rien que ce tout petit détail : une grosse boite peut se permettre d'investir et de ne recevoir une aide que l'année suivante. Une petite boîte, c'est même pas la peine d'y songer.
Je n'y connais absolument rien dans ce domaine, mais est-ce que c'est pas un moyen, là encore, de favoriser les grosses boîtes au détriment des petites ?
Non parceque quand même, si cette aide aux entreprise a pour but de les aider à investir (ce qui est une bonne idée pour les petites boîtes), le résultat est inverse ou je me trompe ? La grosse boite qui a investi l'année précédente commence à en avoir des retours sur investissements la première année, et n'en a donc plus besoin !
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À l'inverse, le développement économique que l’on constate actuellement dans le monde et qui est fondé sur des principes libéraux. ( Concurrence, libre-échange, liberté d’entreprendre) apporte la preuve de son efficacité.
Je pense qu'un débat entre un libéral et un socialiste pourrait être intéressant, même si le risque d’assister à un dialogue de sourds n’est pas exclu...
A des années lumière de l'ambiance que je ressens dans ce forum de crypto-trucs vociférants. Je ne sais pas pourquoi, dès qu'il est question de politique, y a des gens qui parlent plus fort, se mettent en colère, sortent les grands mots, et pourquoi c'est pas possible d'avoir une discussion de famille sur la politique sans monter à 85 décibels assez vite, où la majorité silencieuse se réfugie progressivement dans la cuisine, soi-disant pour débarrasser la table et lancer le café mais en fait pour retrouver la sérénité d'une assiette du dimanche au décor désuet qu'on essuie à la main en demandant comment va ta mère et est-ce qu'elle se plait aux Tilleuls.
Merci
Très joliment écrit, Anne, mais pour rester dans votre allégorie familiale, imaginez que la dame aux Tilleuls y soit envoyée par le chef de famille.
Il y aura ceux qui, simplement humains, demandent des nouvelles, et ceux qui affrontent le chef de famille pour demander des comptes. Les premiers, avec leur douceur, ne veulent surtout pas faire de vagues, les seconds, avec leur hargne, font en sorte que la justice règne dans la famille. C'est désagréable, la hargne, ça fait mal aux oreilles et ça fait pleurer les mômes.
T'façon je hais la famille.
Salut ma colère, bonjour ma hargne, et mon courroux coucou
Je pense que ce que veut dire Anne avec ce très beau texte, c'est que des fois, les Tilleuls, c'est aussi la faute à personne. C'est la faute à pas le choix, pas d'autre solution, on a tout essayé, et puis finalement c'est peut-être elle qui a préféré ça, tout bien pesé. Alors évidemment, si c'est l'autocrate chef de famille qui a décidé seul, contre tout le monde, oui, l'affronter, évidemment, ou alors lui faire comprendre autrement, bref. Mais la vie, la vraie, n'est pas toujours aussi simple.
Pour revenir à l'émission, on a sauté sur l'occasion d'avoir sur le plateau deux témoins. Deux témoins de première main, à qui balancer tous nos pourquoi. Vieux débat : on pourrait ne faire nos émissions qu'avec des icônes immaculées. Mais on a aussi envie de toucher du doigt, de temps en temps, le mur qui résiste aux icônes immaculées...
Alors déjà, ma colère à moi (je parle pas pour les autres) n'est pas dirigée contre vous et votre émission. D'ailleurs je viens juste de commencer à la visionner.
J'ai quand même un reproche à vous faire, que j'ai exprimé plus haut sur les deux manières de considérer d’un point de vue de gauche la politique économique hollandienne. Je n'y reviens pas.
Non, ma colère porte sur le P.S. tout entier.
Vous dites "Immédiatement, il faut qu'il y ait un méchant, un salaud"
Un responsable, pour le moins. Ou des responsables. Le système néo-libéral dans lequel on baigne n'a été possible que parce que les gens qu'on a mis au pouvoir ont livré l'Etat à son seul service. On doit demander des comptes. Sinon on ferme nos gueules et on se laisse tondre.
"des fois, les Tilleuls, c'est aussi la faute à personne. C'est la faute à pas le choix, pas d'autre solution, on a tout essayé, et puis finalement c'est peut-être elle qui a préféré ça, tout bien pesé. "
Finalement le TINA vous convient très bien (ah, la real life ! Quel argument !). Pas moi.
J'aime bien Filoche, M.N. Lienemann et quelques rares au P.S., mais je me fais un devoir de leur mettre le nez dans les nids de couleuvres qu'ils doivent avaler pour rester, de les mettre face à leurs responsabilités, leurs dénis, leurs arrangements avec la réalité. La politique c'est un combat, ou bien on choisit le confort des salons ou bien on se bat au risque de se faire éjecter du palais. Jouer les frondeurs en façade pour finalement s'abstenir au vote de confiance, ça passe pas.
Comme dit Lepage, à l'époque du CNR, les cocos étaient armés, pour de vrai, c'était pas des "partenaires sociaux" mais des combattants.
Pardon de vous avoir réveillé ;-)
La fidélité à un parti qui dégénère, si je suis gentille, j'imagine des motifs d'amitiés nouées qu'on ne veut pas perdre, de combats vécus ensemble dont on garde le souvenir chaleureux. Si je suis un peu moins gentille, je pense "postes": de député, de maire, de conseiller, de ceci ou de cela. Je pense "carrière". Combien sont-ils à n'avoir pas d'autre "métier" que la politique? Or, la politique n'est pas, ne devrait pas être un métier, encore moins une carrière.
Le vrai problème de notre société est la schizophrénie qui semble être quasi généralisée.
A moins que ce soit la mauvaise foi, peut-être les deux?
Vous, comme Anne Sophie, comme Anne Reynaud Insinuez que les salauds sont ceux qui restent à table à beugler...
Pas de réforme de la fiscalité parce que Bercy n'a pas envie de changer de logiciel, idéologique et informatique, celui qu'on a mis tant de temps à mettre au point, qui tourne tout seul, sans trop bugger, du vrai programme expert. C'est du boulot de tout reprogrammer, un truc de fou...
Une complète dépolitisation avec un Hollande qui ne dirige pas, qui est dirigé, par le milieu ambiant, hier celui des militants PS, aujourd'hui celui de la haute administration et des gens-qui-comptent.
Je parierais que Hollande est serviable. Servir l'Etat, servir son parti, servir le patron ou le syndicaliste qui vient le voir, servir tous et toutes quitte à prendre son scooter en pleine nuit et que cette libéralité soit vue par d'aucune pour de l'indifférence faute de privilégier ceci plutôt que cela.
Servir, noble qualité pas forcément adaptée au métier de dirigeant. Principe de Peter : "dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité » ".
Sinon, j'ai l'impression qu'en matière de physique Lienemann est plus proche du chat de Schrödinger que des lois de Newton. Elle n'a toujours pas de ligne politique crédible malgré ses 30 ans de carrière ? Elle en est encore à discuter une alternative ? Ses collègues regardent "l'aile gauche" comme le fait Muet, l'air de dire que ce n'est pas très sérieux ? Quant à Muet, on sent qu'il se voit d'abord en conseiller, en intellectuel, au mieux une éminence grise qui propose et laisser un autre disposer. Au final, on se demande si il existe chez nous des "dirigeants politiques".
Entre la prise de recul de Mélenchon, le grand écart des "frondeurs" un pied dedans un pied dehors, la droite vaporisée et la danse des voiles du F.N. (ne pas trop montrer, l'art de la séduction...), c'est vraiment temps de brouillard comme disait une de vos chroniques.
Pour donner un peu de clarté, peut-être pourriez-vous envisager une émission du type de celle-ci qui donne une perspective historique voire anthropologique sur la distinction droite-gauche ou bien un sujet sur le "ni droite ni gauche", comment se crée le brouillard avec son mélange de conformisme, d'indifférence, de "centrisme", de nihilisme, de dégoût, de fascisme et puis l'émergence de feux follets dont on ne sait où ils veulent mener, particulièrement sur le web, tous les blogueurs et penseurs "indépendants" qui ne semblent prospérer que par les vertus d'une atmosphère brumeuse et électrique.
Ma réaction est aussi viscérale que les vôtres. J'en peux plus des vociférations. Combien de manif contre la politique du gouvernement en ce moment? Nada. Que faisons-nous individuellement pour changer la société? Payer nos impots sans barguigner, soit, il semble que cela soit devenu méritoire. Et puis? Ne pas avoir de placement de type actions. Ok. Arrêter de consommer du low cost même s'il vient de la sncf, arf... Financer une presse indépendante, on a bon. Adhérer à une AMAP, c'est bon j'ai fait le tour de la question. Traverser dans les clous quand le bonhomme est vert, fuir la publicité, respecter l'autre. Alors j'ai arrêté de vociférer, parce qu'individuellement je ne fais rien ou si peu. Depuis la défaite d'Aubry aux primaires, c'était plié pour le PS de toutes façons. Fallait pas que toute la gauche prenne Le Pen comme la seule cible à abattre dès les années 80 . Fallait pas voter Chirac au second tour sans contrepartie. Fallait pas 53,06% des suffrages exprimés pour élire NS. Fallait pas reprendre de l'agneau, il me reste sur l'estomac...
Alors j'essaye de prendre le bon et de laisser le reste. Le fait que mon post soit 2nd montre qu'une majorité silencieuse a effectivement trouvé des choses intéressantes dans cette émission, débat sans égo ni vociférations (c'est le gobelet qui a tout pris). Ok, je n'essuye pas les couvercles, de toutes façons y a plus un torchon sec.
Les occasions de voir exposées aussi clairement les coulisses de la vie politique sont extrêmement rares dans nos vies aujourd'hui. Vous êtes même très bien placée pour le savoir avec vos chroniques des éconautes : tout est tellement opaque que tout nécessite d'approfondir, de prendre le temps, de rentrer dans la technique, de s'approprier le vocabulaire etc. Et là, cette émission nous expose avec brio l'état d'esprit et le fonctionnement des élites politiques, des gens qui occasionellement sont lus, reçus, écoutés par le président de la République.
Est-ce si difficile à comprendre ? Ce que l'on lit dans ce forum jusqu'à présent, ce sont des réactions à chaud.
De voir que quand on garde son cap pendant toute sa vie comme Marie-Noëlle Lienneman on finit soufflé dans un coin de la salle en attendant la pelle et la balayette. Elle n'est pas écoutée ! Mais c'est flagrant ! "Voter contre le budget ça n'aurait pas été compris ..." Pourquoi ? Qui sont ces gens qui ne sont pas capables de comprendre ? Et à qui nous confions le soin des politiques publiques ?
De voir que quand on se trouve dans cette classe sociale pendant trop longtemps, on devient incapable d'avoir du recul. Un recul sain, une vraie mise en perspective, ça leur manque cruellement. Moi, je pense que Muet a besoin d'aller voir à quoi ressemble la vie d'un smicard, d'un jeune qui cherche un appart à Paris, le parcours d'un enfant d'immigré parqué en cité dans le 93 jusqu'à sa vie d'adulte, d'un ouvrier du nord baladé de licenciement en licenciement. Peut-être qu'avec ce recul, il sera plus en colère (le maître mot) quand les gouvernants continueront à foncer dans le mur alors que ça fait longtemps que lui et un paquet d'autres leur disent, leur font lire, leur crie que c'est absurde et inique. Il se trouve en position de force, au sein d'un parti majoritaire, et il n'a pas l'air bien affecté par ses échecs. Et on le comprend : quand on a le confort matériel qu'on lui sait, on ne s'inquiète plus beaucoup de grand chose.
Ce qui est dégoûtant, c'est de percevoir ce non-malaise.
En lisant un peu, on finit par comprendre que ça fait plus de 30 ans qu'on entend des socialistes dire qu'ils vont réformer le parti de l'intérieur. Des gens comme ça n'en ont plus l'envie, ni la force, ni la hargne nécessaire. Ils laissent entrer les communiquants, Fouks, Valls, EuroRSCG, et les banquiers. Ils perdent le fond, la lutte des classes, le progrès social, la meilleure répartition des richesses, sans sourciller. Ils mettent à leur tête Delors, Fabius, Sapin, DSK, Moscovisci, Macron, Science-Po, ENA, 3ème année parti socialiste. Ils sont la force vive du parti, et ce qu'ils en font nous révolte jour après jour.
Je crois que nous avons le droit d'exprimer un peu notre colère.
Il se trouve que c'est lui que vous avez invité, la cohérence et le courage de la masse de ses collègues, qui ont des doutes mais se taisent, est bien moindre. Mais Muet n'est pas non plus n'importe quel député dans le débat budgétaire au parlement, et dans la majorité, il a de l'autorité en la matière sur ses collègues. Tous les choix qui se font à l’Élysée depuis 2 ans ne sont possibles que par le soutien du parlement c'est à dire d'élus qui sont des individus ayant chacun une responsabilité éminente. Les renvoyer à elle c'est précisément les respecter, plus qu'ils ne se respectent eux même parfois dans leur fonction, quand ils votent avec leurs pied. Donc personnellement je respecte Muet, j'ai simplement voulu dire qu'il s'aveugle politiquement à mon sens. Je pourrais rajouter que ses déclarations témoignent fréquemment d'une croyance un peu excessive dans la scientificité des analyses et prévisions économiques, ce qui est bien compréhensible dans un sens.
Par ailleurs puisque Daniel croyait bon de se défendre d'avoir invité Muet et Lienemann , je précise que pour ce qui me concerne je ne remets pas en cause ce choix, ni l’intérêt de l'émission, qui est réelle.
Ne soyez pas triste, le forum essaye simplement de trouver le bug de votre invité qui conduit à voter la confiance à un gouvernement qui va dans le mur.
Certes il est dit en début d'émission qu'ils pensent que l'alternative union de la gauche n'est pas assez structurée. Mais dans ce cas, elle ne l'était pas au moment des législatives qui prônait à gauche ce programme d'union.
Au bout du compte nous étions hier et sommes aujourd'hui en plein quiproquo. Permettez Anne-Sophie que les gens qui ont voté à gauche et s'aperçoivent qu'ils ont été trompés sur toute la ligne s'expriment.
Bonjour Anne-Sophie
Ne soyez pas triste, le forum essaye simplement de trouver le bug de votre invité qui conduit à voter la confiance à un gouvernement qui va dans le mur.
Certes il est dit en début d'émission qu'ils pensent que l'alternative union de la gauche n'est pas assez structurée. Mais dans ce cas, elle ne l'était pas au moment des législatives qui prônait à gauche ce programme d'union.
Au bout du compte nous étions hier et sommes aujourd'hui en plein quiproquo. Permettez Anne-Sophie que les gens qui ont voté à gauche et s'aperçoivent qu'ils ont été trompés sur toute la ligne s'expriment.
Ca aussi c'est un argument malhonnête, s'ils pensent que l'alternative union de la gauche n'est pas assez structurée, alors qu'attendent-ils pour participer à sa structuration ?
Ce monsieur Muet s'est moqué totalement de nous, mais aussi de vous.
Enfin, ouvrez les yeux, il était le conseiller de Lionel Jospin alors qu'il orchestrait son tournant libéral à la Tony Blair, depuis qu'il est député il a voté tous les renoncements, toutes les trahisons de ce gouvernement.
A chacune de ces occasions il était exactement dans la même situation qu'au moment du vote de confiance du gouvernement Valls il y a 2 jours.
Alors lorsqu'il prétend que cette fois-ci il a accordé sa confiance au gouvernement parce qu'il a entendu je ne sais quelle évolution d'Hollande sur sa ligne politique dans un discours récent, vous voyez bien qu'il se fout totalement de notre gueule ? Est-ce qu'au moment de toutes les autres occasions où il aurait du s'opposer au gouvernement il avait aussi vu je ne sais quelle évolution d'Hollande qui lui donnait espoir ???
Vous savez bien que seuls les actes comptent et pas les discours !
Daniel, Anne-sophie, vous avez pourtant bien mis en évidence le double discours de Valls ! Alors pourquoi ne voyez-vous pas ce qui est évident ? Ces gens sont des menteurs !
Comme l'ont dit d'autres intervenants les attaques ne sont pas portées contre vous, ce sont des menteurs professionnels, ils sont bons à mentir et n'importe quelle personne qui serait mise en face se ferait avoir.
Dire "tiens, bizarre, ils ne font pas ce qu'on attendait, ce qui était prévu, ce qui était promis etc.", pourrait être une autre option pour d'abord comprendre ce qu'ils font (ou ne font pas), pourquoi, si c'est dû à leur faiblesse ou à la force d'adversaires résistant, si c'est une volonté de nuire ou la conviction que ce sera mieux ainsi quoi qu'on ait pensé précédemment etc.
Si, par exemple, il n'y a pas certaines réformes parce que l'administration essaie de les enterrer (l'administration reste, les gouvernements passent...), parce que les institutions sont telles que les gouvernants n'arrivent pas à gouverner, il ne sert à rien de taper sur les gouvernants. Personnellement, tous ces remaniements ministériels me donnent une impression d'impuissance, de gens qui tournent en rond sans rien oser, qui ont peur de faire plus de mal que de bien et qui s'en remettent à des gens ayant l'air sûrs d'eux, dans leurs beaux costumes et belles voitures, venant leur dire "laissez nous faire, ça vaudra mieux, vous n'y connaissez rien à la production, à la manière de faire de l'emploi, il faut être patron ou banquier pour comprendre comment ça marche et ce n'est pas en s'habillant en marinière qu'on relance une industrie".
Et alors que vous discutez avec François Hollande ou Manuel Valls pour les convaincre que le système est injuste et qu'il faudrait redistribuer les richesses pour que chacun puisse manger à sa faim, au moment où la nourriture des sans dents et des illettrés arrive, malgré votre prose, Hollande et Valls décident que dorénavant cette nourriture ira aussi aux riches, qui la jetteront à leurs chiens vu qu'ils ont déjà trop à manger.
Dans ce cas là vous continuez à discuter gentiment de politique avec Hollande et Valls ?
Bon sang il y a un moment où il faut acter que ces gens ont choisit leur camp. Il y a un moment où il faut prendre conscience que les décisions qu'ils prennent ont des conséquences, les politiques que ces gens mènent mettent des millions de gens dans la précarité, elles brisent la vie de centaines de milliers d'autres, en les mettant au chômage, en brisant des familles, en poussant des gens à la dépression et au suicide.
Tandis que d'autres grâce à ces politiques s'enrichissent et se goinfrent ...
Alors il y a un moment où il faut s'indigner, se mettre en colère.
Si vous vouliez des débats posés c'était en 2012 qu'il fallait les organiser. Avant qu'ils prennent le pouvoir.
Là c'est trop tard.
Le coup de la France qui aboie mais qui ne mord pas. N'étais-ce pas de l'hypocrisie totale alors que le frondeur justement tel que monsieur Muet aboie mais ne mord pas ?
J'ajoute que pour une fois les invités ont pu s'exprimer sans être interrompus (ils se sont mutuellement écoutés, DS les a laissés parler tout en les relançant quand nécessaire, Anne-Sophie a pu faire bien plus "qu'en placer une" vite fait)...
Bref, chacun a le droit d'avoir des opinions politiques, tranchées et révoltées pour certains, bien sûr, mais l'émission elle-même était riche, complexe, nuancée, elle donnait à réfléchir... Merci @si donc.
Qui n'a pas encore compris que les gens qui font de la politique - et qui en font un métier - ne sont pas seulement inaudibles et rejetés par la population normale (celle qui travaille et paie des impôts, sans parler de ceux qui se sont fait centrifuger à Pôle Emploi)... Mais qu'ils la font vomir, cette population qui n'appartient pas à l'oligarchie financiaro-politico-merdiatique !
Le coté totalement parasitaire de leur existence est devenu insupportable. Ces gens vivent à grandes guides sur le dos du contribuable, se votant sans barguigner tous les avantages et les facilités possible. Sans parler de la domesticité pléthorique. Petits marquis irresponsables, non seulement inutiles mais profondément néfastes.
Beaux parleurs débitant des phrases creuses adaptées à l'auditoire, ne reflétant aucune conviction sincère, et donc à géométrie variable, grandes promesses à base de "Faut qu'on" (ou vrais cons) et "Y'a qu'a", naturellement jamais suivies d'effet et si possible traduites dans la réalité après inversion...
Ces gens ont mis le pays en faillite ET au chômage, pendant qu'eux prenaient fromage ET dessert. Sans se gêner une seconde.
Savent-ils que de nombreux peuples, parmi lesquels la France figure en bonne place, ont fait des choses vraiment très désagréables à de prétendus dirigeants pillards et incapables dans leur genre ?
Seulement Daniel n'a pas compris ça, c'est un brontosaure... Et il ne doit pas beaucoup lire les fora qui suivent ses émissions. Ils sont assez parlants, non ?
Enfin ne négligeant pas une occasion de faire réagir les bonnes âmes qui exposent leur compassion dans les parages je tiens à dire que la gauche a un gros problème. Son seul programme étant de "faire payer les riches" elle est finalement parvenue à les faire partir.
Du coup elle n'a plus rien à distribuer et donc plus de raison d'être. C'est dommage, mais c'est ainsi !
Allons ! Sursum corda ! Haut les cœurs ! J'ai une porte de sortie à proposer à Daniel : une série d'émission sur la guerre de 70, le temps que nous bâtissions la VIème République (si nous sommes trop longs, il pourra enchaîner avec les Croisades ou les guerres puniques en trois conflits, c'est bien aussi pour les ignorants en histoire...)
PG
D'ailleurs, on l'a vu, le PS n'a pas tenu deux secondes en 2012. Les revirements hollandistes ont été immédiats.
Au point qu'on pourrait se poser la question(*) de savoir si ces renoncements n'étaient pas prévus dès l'origine de la candidature PS.
(*) question purement rhétorique puisque chacun connaît déjà la réponse.
Mais là où il m'a fait beaucoup rire c'est en voulant se présenter comme quelqu'un mettant en garde Moscovici en s'élevant plus ou moins contre le lobby bancaire. Pendant les débats de la loi "séparation" bancaire Muet a en effet été constamment cité en référence par Moscovici et Karine Berger pour justifier l'équilibre de sa réforme et demander aux députés qui proposaient d'aller plus loin de renoncer à leurs amendements. Le 12 février en ouverture du débat il disait
[quote=Muet] « voici une réforme fondatrice et équilibrée car elle va aussi loin qu’il est possible pour engager tous les pays européens sur la même route sans prendre le risque de mettre notre système bancaire en difficulté. »
« La force du projet du Gouvernement, c’est qu’il avance, et de façon intelligente : en instaurant un cadre et en faisant en sorte qu’il soit rempli progressivement.
M. le président. Monsieur Muet !
M. Pierre-Alain Muet. J’en ai pour trente secondes, monsieur le président ! Ainsi l’amendement de Karine Berger permet-il de transférer progressivement les activités de tenue de marché dans la filiale quand d’autres pays auront avancé avec nous. Je trouve que c’est une réforme majeure, qui garde…
M. le président. Je vous demande de conclure, cher collègue !
M. Pierre-Alain Muet. Je conclus, monsieur le président !
M. le président. Non ! Cela fait deux fois que vous me le dites : je vous demande donc de vous arrêter !
M. Pierre-Alain Muet. …qui garde étroitement la logique qui fut celle de Roosevelt. Quand on analyse à la fois la politique fiscale, la séparation des banques et le développement de la négociation sociale, l’on trouve que la politique du Gouvernement fait en quelque sorte écho aux mesures de Roosevelt qui ont changé l’histoire. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) »
Loi fondatrice et parfaite en tant que telle … le lobby bancaire tremble
Et quand à l'argent du CICE Muet explique à un moment, qu'il a fait voté des contreparties, pour qu'il n'aille pas nourrir les dividendes, contreparties dont-il n'aurait plus été question après le soit disant tournant de janvier 2014 . Quelles contreparties ? J'aimerais bien le savoir car le 5 avril 2013 Sapin résumait de la manière suivante la démarche du CICE, lors de la discussion de l'ANI.
[quote=Sapin]« M. Michel Sapin, ministre. À l’occasion de cet amendement d’amputation et non de simplification, monsieur Cherpion, je souhaite rappeler la démarche du Gouvernement. Je parle du Gouvernement car il y a dans l’accord une référence au crédit d’impôt. Il est vrai que ces dispositions relèvent de l’initiative gouvernementale et parlementaire. Nous avons en effet examiné ces sujets lors de l’examen – j’étais au banc du Gouvernement avec le ministre de l’économie et des finances – du texte instaurant le CICE en décembre dernier.
Mes propos vaudront également pour un certain nombre d’autres amendements. Je rappelle que notre objectif est la transparence. Il faut une information. Les salariés de l’entreprise doivent savoir quel est le montant exact dont l’entreprise a bénéficié au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Autre élément de transparence : savoir à quoi cela a servi et dans quelles conditions cela a été utilisé par l’entreprise. Nous nous y employons par le biais des dispositions du projet de loi, lesquelles ont été complétées par le débat en commission, et nous verrons dans quelle mesure elles peuvent l’être encore.
Le Gouvernement ne souhaite pas un mécanisme de sanctions, mais d’information dans la transparence. Je l’avais dit à l’époque en évoquant des images qui, semble-t-il, avaient déplu à telle ou telle patronne – je ne pense pas à celle du Medef, mais à une autre.
Si un patron utilise son crédit d’impôt pour une dépense de luxe le concernant, le meilleur contrôle, c’est l’information, la transparence. Le fait que cela sera rendu public et que le salarié sera au courant – salarié auquel il peut être demandé des efforts au sein de l’entreprise – est encore le meilleur moyen de dissuader ce genre de comportement.
Le Gouvernement tient à ce dispositif, qui concerne particulièrement le ministre de l’économie et des finances, et je me suis bien entendu entretenu avec lui de l’ensemble de ce débat et des propositions qui sont faites.
Je tiens beaucoup, je le répète, à ce qu’un dispositif de transparence soit mis en place. »
Alors c'est quoi ces contreparties imaginaires ?
Tout ce qu'il proposait été parfait,et donc pourquoi tant de déceptions et de reniements apparents ? et bien c'est un bug, c'est Bercy. A chaque étape pendant deux ans il explique que le gouvernement va aussi loin qu'il peut et patatra, en janvier 2014, il est stupéfait par le retournement. Je trouve cette explication des choses pathétique, comme si l'évolution idéologique du PS depuis 30 ans ça n'existait pas.
Et par conséquent je ne me reconnais absolument pas dans les deux manières de lire l'évolution de la politique de Hollande depuis 2012, proposées par Daniel
Avec un gâteau constant (dans la meilleure hypothèse) comment effectue-t-on le partage. Présentez comme cela un tas de questions surgissent :
- politique nataliste mais il va falloir partager (perso j'ai des doutes, on ne sait pas faire avec la croissance alors sans)
- casser les reins de la finance avec ces 8% et + de ROE
- comment choisir un projet économique qui entraine une éviction pour un tas d'autres projets puisque les possibilités sont devenues bornées (cf transition écologique, projets de recherche scientifique, infrastructures etc) (d'ailleurs ça a déjà commencé pour la science En dollars actuels : Apollo 100 milliards, LHC (Cern) 10 milliards, BRAIN (le programme US d'étude du cerveau) 4,5 milliards. A méditer )
Sinon que fout Lienemann dans ce parti de veaux insignifiants? Comme l'autre rougeot qui pleurniche (je sais plus comment il s'appelle et je m'en fous) elle est l'excuse de ce système dégueulasse.
Une émission dégoutante
@si n'y est pour rien, l'odeur de merde y est trop forte.
et!!!! ces 2 zozos ne comprennent rien à la politique de Hollande.....n'ont que peu d'explications pour un tel renoncement à la gauche ,même rosâtre.....c'est bizarre....moi je le savais en 2012....et n'ai pas voté au 2éme tour....préférant "même" avoir Sarkosy ,plutôt que d'avoir sa politique faite par des socialistes.
Des naifs ,ou ils se foutent de notre gueule????
Du coup, la question me vient, comment les 'anciens' du PS, qui m'ont l'air plutôt raisonnables, ont pu se faire éjecter à la gauche du parti par des petits nouveaux libéraux -Valls et sa clique- qui ont pris le pouvoir ?
C'est quand la mer se retire que l'on voit ceux qui nagent sans slip.
Ah bah ça commence mal !
Figurez vous qu'il y a une troisième manière. Je sais, elle passe à chaque fois sous tous les radars, y compris les vôtres cher Daniel :
On peut considérer qu'il n'y a aucun virage à droite puisque Hollande, Valls et tous leurs petits copains sont de droite depuis longtemps.
Comme tous les journalistes, vous faites semblant d'avoir la mémoire courte, et vous ne remontez pas plus loin en histoire politique qu'au discours du Bourget. Houlàlà ce que nous sommes déçus, on avait tous cru que son ennemi est la finance !
Comme beaucoup de vos lecteurs pourtant, moi je me souviens du Hollande des années 1983-1984. Et comme beaucoup de vos lecteurs je ne peux absolument pas être déçu.
Cette nécessaire mais uro-luthière mise au point faite, je m'en vais visionner cet incendiaire brûlot de nos très énervés fraudeurs. Et on va pas être déçus !
Lien http://www.causeur.fr/marie-noelle-ps-valls-lienemann-27403.html#
Si en cours de mandat on se met à appliquer le contraire de ce qu'on a promis, ça s'appelle une putain de trahison.
Cela n'a pas l'air de les ennuyer plus que cela, mais quand je les entends dire qu'arrivés au gouvernement ils font une réunion pour que des "experts" leur expose les politiques qu'ils leur suggèrent de mener. Moi je suis parfaitement choqué et stupéfait ... Elle est où la démocratie à ce moment là ? Il est où le citoyen ? Cela a servit à quoi les élections ?
Que ces technocrates proposent leurs idées peu importe le gouvernement, quoi de plus normal ??? Faudrait-il qu'ils changent d'avis comme des girouettes ????
Ce qu'il y a de choquant dans cette histoire, ce n'est pas ça, mais l'existence même de telles réunions ou encore pire l'idée qu'elles puissent servir à influer sur les politiques menées.
Le mec non seulement il avoue qu'Hollande écoute les lobbys bancaires ... Mais en plus il a l'air juste de regretté qu'il n'ait pas plus d'influence ... Jamais l'idée qu'il pourrait s'agir de corruption ou à défaut d'une trahison contre la république et les français ne lui traverserait l'esprit ? Depuis quand les banques sont souveraines ?
J'veux dire quand on a des anguilles de ce genre qui visiblement ne semblent pas choqués le moins du monde par ce genre de trahison, il me parait logique qu'il continue de soutenir le gouvernement malgré tout ...
Quand on l'entend ne pas comprendre la différence qu'il peut y avoir entre des discours et des faits, surtout quand Daniel lui met sous le nez à quel point ils sont capables d'ajuster leur discours à leur auditoire ( et donc à quel point ces gens mentent comme ils respirent ), il est alors logique en effet qu'il nous dise une chose devant la caméra et qu'il vote son contraire sans le moindre état d'âme.
On relèvera aussi sa tirade sur le fait qu'il faudrait quasiment selon lui que cela soit des économistes qui dirigent la France ( allez citoyens, donnons le pouvoir à des experts, ils savent mieux que nous les décisions qu'il faut prendre pour notre avenir ! )
Franchement, j'ai profondément halluciné et je trouve qu'Anne Sophie et Daniel se sont laissés bien endormir par ce triste sir ...
Mais quel ringard pluridimensionnel, quel sinistre clown, dans la droite ligne d'un Pinay, d'un Balladur ou d'un Bérégovoy...
La pseudo loi de Say http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Say
est la plus grosse arnaque de l'économie Classique.
Même les néo-libéraux n'y croient plus depuis belle lurette.
Alors ça va faire la 3ème émission d'affilé que je ne vais pas regarder (et ça ne m'était jamais arrivé avant, d'où ce commentaire), car je n'ai pas trop envie de me taper des frondeurs dans les paroles qui sont également des larbins dans les actes.
Que se passe-t-il à ASI ?
Je constate que la seule chose qui semble commune aux gens du PS (et probablement à tout parti dit "de gouvernement") est une extrême capacité à faire le grand écart.
Sur la scène de l'Opéra, avec un tutu et de beaux éclairages ça peut faire son effet, mais sur la scène politico-médiatique c'est moins bien perçu. On appelle cela de l'inconséquence, ou de la duplicité.
La démocratie se porterait mieux et aurait moins peur du populisme si les acteurs de la politique tiraient plus souvent les conséquences de leurs échecs: échecs dans le choix de leurs actions, échec à faire entendre la parole de leurs électeurs en haut lieu, échec à convaincre leurs camarades de parti ou tout au moins à influer sur eux.
Reste aussi à comprendre pourquoi le parti au pouvoir, surtout s'il est "de gauche", semble toujours condamné u grand écart.
En vrai ça a plutôt donné ça: http://lesjoiesdelapolitique.tumblr.com/post/97645764720/votedeconfiance-de-courageux-frondeurs-se
hallelujah !
[large]hallelujah ![/large]