"Je souhaite un procès Tarnac !"
Ce sont deux logiques qui s’affrontent : dans l’affaire Bettencourt comme dans l’affaire Kerviel, la justice est apparue très en retrait sur les investigations de la presse en poursuivant, condamnant ou relaxant sans tenir aucun compte de ce qui avait été claironné pendant des mois. Est-ce la presse qui, dans toutes ces affaires, s’est avancée sans preuve, lynchant des innocents en place publique ou est-ce la justice qui reste irrémédiablement dure aux faibles et douce aux forts, dans la logique éternelle du "suivant que vous soyez puissant ou misérable" ? C’est l’occasion d’en débattre avec François Bonnet, directeur de la rédaction de Médiapart, Olivia Dufour, alias Aliocha, journaliste et blogueuse très sévère sur les révélations de Mediapart à propos de l’affaire Kerviel et auteure du livre Kerviel retour sur un séisme financier mais aussi maître Eolas, avocat précieux pour comprendre de l’intérieur la logique judiciaire.
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Derniers commentaires
Dans une décision spectaculaire qui signe le premier succès judiciaire de Jérôme Kerviel, le conseil des prud'hommes de Paris a condamné mardi la banque Société Générale à payer quelque 455.000 euros à son ancien trader.
http://www.lepoint.fr/societe/kerviel-la-societe-generale-lourdement-condamnee-par-les-prud-hommes-07-06-2016-2044987_23.php
Kerviel a montré toute la "folie" d'un certain système; il était très bien noté ...
et pourtant il a mis une banque en l'air;
son procès a de + suggéré que les hauts cadres de banque étaient absolumment nuls et qu'en fait ils étaient là par
accouintance avec le pouvoir;
le PDG de la SG, Bouton, est parti en retraite avec un paquet de fric peu après;
le monde à l'envers: + on est incompétent, + on se fait du fric: pourquoi ?
il suffit d'être complice avec le pouvoir;
tout le problème de la justice est là:
le pouvoir est gagnant mais dénoncer cette accouintance est malheureusement
bien souvent difficile à prouver; surtout avec une justice sans moyens;
et ceux et celles qui connaissent bien la loi peuvent obtenir 1 résultat qui leur convient;
d'ailleurs marrant lors de l'émission: au sujet d'une affaire qui ne peut pas être jugée par 2 juridictions différentes:
pour l'EADS l'AMF a primé, pour le délit du client de maître Eolas, le mitard a pu être lui évité en invoquant
cette loi;
une erreur de la part d'Aliocha pas relevée par maitre Eolas sur les transactions entre les cadres
de la Société Générale et leur RH lors d'un départ de salarié(e) ;
Aliocha parle du droit du travail :oui et non;
toute transaction entre une direction et un salarié n'impacte pas QUE le droit du travail;
une transaction matérielle de départ =
licenciement encadré par le droit du travail
+
transaction c.a.d. une somme négociée entre les 2 parties ( salarié(e), direction ) qui est du droit commun !
cette dernière somme dépend en général "des bons services rendus": + le salarié a de "pouvoir"
+ cette somme est importante;
la réalité c'est ça;
et il y peut y avoir aussi une clause de confidentialité ( réglement intérieur de la boîte ?), voire d'autres clauses;
en tous les cas, d'une façon générale, il y a mille et une façon de faire taire quelqu'un !
Aliocha n'est pas objective: elle se lance des fleurs en disant qu'il n'y a qu'elle qui travaille bien ( DS l'a remise à sa
place ), et elle a tendance à invoquer constamment le complot lorsqu'elle évoque médiapart;
Le problème de la justice française, c'est qu'elle ne met pas assez de moyens pour apporter des preuves irréfutables qui permettraient de coincer les grands escrocs présumés comme Woerth, Sarkozy, Pasqua, Balkany, Dassault, Chirac, Guéant, ... . C'est seulement avec des coups de chance incroyables qu'on peut en éliminer certains (Cahuzac par exemple).
Je pense qu'il faudrait que les nouveaux moyens de surveillance généralisés soient essentiellement utilisés pour surveiller les politiques, les multinationales et les milliardaires. Il est plus facile de coincer le voleur de pomme que celui qui possède un compte non déclaré au Liechtenstein, et donc les moyens de répression doivent être inversement proportionnels.
Alors de nombreuses preuves pourraient être utilisés par la justice pour coincer ces gens.
Et on aurait l'impression que le riche et le pauvre sont à égalité devant la justice.
Mais comme ce sont eux qui font les lois, on peut toujours rêver.
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... ou bien, qu'elle n'est valable que pour les puissants, ce qui nous ramène à la fable de La Fontaine: "selon que vous serez puissant ou misérable..."
A ceux qui ici me traitent de petite soeur des riches, de procédurière dépolitisant les affaires, et autres douceurs, je n'ai qu'une réponse à faire, le métier de journaliste ne consiste pas à crier à l'injustice dès qu'une cause séduisante se présente en bricolant une petite histoire mal ficelée qui va flatter le lectorat, mais à rapporter le plus fidèlement possible les faits pour que les citoyens prennent des décisions éclairées.
“Les faits sont la matière des opinions, et les opinions, inspirées par différents intérêts et différentes passions, peuvent différer largement et demeurer légitimes aussi longtemps qu’elles respectent la vérité de fait. La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat” (H. Arendt).
Bonne journée.
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Il va sans dire que vous me garantissez l'information sur les faits et de cela je m'en réjouis.
Comment vérifier cette garantie?
Votre parole est-elle suffisante?
Il fut un temps où la parole faisait l'homme.(désolé, c'était un temps de phallocrate).
Je ne pense plus que ce soit le cas (que ce soit femme ou homme bien évidemment).
J'adore le: " pour que les citoyens prennent des décisions éclairées. "
Les citoyens auraient un pouvoir, pourraient prendre des décisions... Ca se saurait.
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Ceci est induit par: " Quand on parle de justice, mieux vaut..."
Je ne fais que retourner votre assertion.
C'est vous qui voyez!
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La voiture était bleue. Votre copine est aussi sincère que vous, mais elle se la rappelle rouge.
Imaginer qu'il n'y aurait qu'à soulever le voile que j'évoquais plus haut pour atteindre "le fait" dans sa pureté est un leurre. Et mieux vaut en être conscient.
Dans votre exemple, il est sur et certain que la voiture avait une couleur, unique. Elle ne pouvait pas etre à la fois bleue et rouge, et la réalité ne dépend pas de celui qui l'observe.
Je ne nie pas l'unique couleur de la voiture, je réagis à la réponse d'Olivia Dufour qui se place, elle, du côté des faits quand elle voit chez ses contradicteurs des petites histoires mal ficelées flattant le lectorat (contre les faits, donc).
Dans ce contexte, je souligne sa naïveté (interprétation optimiste) qui repose sur cette apparente évidence que, dans les affaires débattues dans l'émission, elle aurait davantage accès aux faits que n'importe quel autre observateur (ou qu'elle en tiendrait compte de manière plus loyale).
Car si - pardon Hannah - les faits sont dans ce cas aussi l'objet du débat.
Kerviel ? Les ados? Les flics ? Woerth ? Bettencourt ? les enveloppes ? les durées des enregistrements?....
Vous voyez bien que "les faits" sont tous sujets à interprétation, d'où l'émission,d'ailleurs.
Et si même ils avaient été filmés, ça ne suffirait pas à éteindre toute polémique (cadrage, son, trucage, montage,.. : voir la vocation d'@si depuis ses origines :-) )
Donc, si, pour la justice qui doit déterminer des éventuelles culpabilités, il faudra se contenter de l'espoir d'arriver le plus près possible d'un fait originel qui, dans la pureté de son intégralité, échappe à tout le monde.
Même s'il a vraiment existé.
Ben on n'a qu'à dire qu'on verra quand ça se présentera...
C'est en effet d'une simplicité que l'on pourrait qualifier de biblique...
Vous vous efforcer de « rapporter le plus fidèlement possible les faits… » ce qui est tout à votre honneur.
Mais dans deux des cas qui nous occupent ici, l’affaire Bettencourt et l’affaire dite Kerviel, les faits dont vous parlez sont ceux que les juges ont retenu pour fonder leur jugement.
Il est écrit quelque part dans le Code Civil que « le juge dit le droit ». Il ne rend pas la justice.
Il est écrit ailleurs je crois que doit primer la présomption d’innocence.
Dans l’affaire Bettencourt les juges n’ont pu trouver de faits qui permettaient d’effacer la présomption d’innocence et ils ne se sont pas privés de le dire.
Ils ont fait de même dans l’affaire dite Kerviel pour l’innocence de la Société Générale.
C’est bien tout ce que l’on peut dire des faits auxquels vous faites référence. L’histoire de la justice française est assez riche d’erreurs judiciaires pour que l’on garde la plus extrême prudence en matière de vérité révélée par une décision de justice. C’est là que la fable de La Fontaine citée par Oblivion prend tout son sens.
Je vous remercie de la citation de Hannah Arendt. Elle vous sied bien.
Bonne fin de journée
Vous vous efforcer
C'est vous vous efforcez qu'il faut lire.
Vous défendez les gens appartenant à la même classe,c'est à dire la classe dominante;les autres,vous ne vous y intéressez guère.
Vous dites(ce qui est tout à votre honneur!):
"Je ne peux en parler ,je ne connais pas."
Le problème,c'est que vous ne cherchez pas à savoir,c'est du moins l'impression que vous donnez après cette émission.
Si ce que j'écris,est faux,prouvez-le nous par des articles que vous avez pu écrire ici ou là et qui défendaient de pauvres hères.Je serai prete à renier mon petit message qui(parmi d'autres) a pu vous hérisser.
citer Hannah Arrendt ne vous dédouane pas, vous etes l'amie des riches, l'avocate des puissants.
Vous deviez faire parti du tombereau de journaliste gloussant et se poussant du col pour acclamer Sarko, jugé tel le père UBU sur son blanc canasson, un jour de campagne électorale en camargue.
Vous possédez toutes les qualités requises pour intégrer les "ripoux blicains". A moins que Bismuth vous prèfére en dehors du parti, vous pouvez rendre des services si par malheur une ou un juge venait à ne pas faire"aWOERTHer" une affaire.
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Je ne veux pas plomber l'ambiance mais il manque un jugement dans l'analyse faite par cette émission : c'est celui concernant les faux tracts FN des élections législatives à Henin-Beaumont.
Il est vrai que ce n'est pas le grand amour entre Bonnet et JLM.
Si on reprend les arguments cités par les "juristes" les non lieu et relaxes proviennent de l'absence de preuves concrètes (dit avec humour, photos de la remise d'argent liquide) or pour cette affaire il y'a tout : éléments matériels, aveux de LaPen, témoins. Eh bien au bout du compte il y a relaxe.
Ajoutons que ce jugement peut conduire à des jurisprudences dangerueses pour la démocratie dans le futur.
Le terme "légalité" est plus adapté.
(Ministère de la Légalité. Cela me semble beaucoup plus... juste.)
Alors même si le sujet de l'émission, que je n'ai pas encore vue, est intéressant, je déplore qu'ASI n'ait pas préparé une émission sur le sujet du référendum sur le TCE, avec une perspective historique et médiatique, et cherché à comprendre ce que ce NON a pu changé et influé dans la vie politique et médiatique en France.
Enfin, parce que je n'étais plus téléspectateur d'ASI à l'époque, je serais bien curieux de voir l'émission de 2005 consacrée à ce référendum.
Finalement on comprend mieux sa dialectique procédurière et son insistance à dépolitiser les affaires.Bien que n'étant pas un fan de Médiapart, il me semble malgré tout que l'intervention en fin de débat de son représentant est judicieuse quand il souligne la perversion de décisions judiciaires qui s'exonèrent des règles de justice ordinaire. Cela renvoie aux tribunaux d'arbitrage genre affaire Tapie et ceux qui sont prévus dans le fameux accord transatlantique.
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Médiapart parle de justice.
Sa contradictrice parle du droit. Avec une petite réserve à son sujet, déjà rélevée par Pablito. Elle donne l'mpression d'être une journaliste "embedded" à la bourse et à l'Amf.
Par ailleurs dire “le juge d'instruction” a pris l'enquête en main ça révèle une connaissance très limitée du fonctionnement des instructions, où le service enquêteur accomplit tous les actes et peut mettre gravement en difficulté une instruction.
Forcé de constater que je me retrouve sans les outils pour en décrypter les tenants et aboutissants. Totalement impuissant sur le plan juridique.
Peut-être qu'ASI n'a pas les moyens de les fournir. Ou que l'accent a été mis sur le déroulement des procédures, enfermant le plateau dans un débat de juristes, sans doute passionnant.
Alors peut-être que ma grille de lecture n'est pas apte à donner du sens à ce débat. Mais en le regardant comme un spectacle, je finis par voir une pièce. Avec ces acteurs touchants, parfois mauvais, souvent émouvants.
Et puis cette bouffonnerie finit par éreinter, et là toute mon éducation cripto-néo-marxiste stalino-trotskiste tenant du djihadisme vert surgit.
Alors peut-être que les jugements sont tous valables et au mieux. Mais quelle horrible sentiment avons-nous, là. Toutes ces décisions qui s'inscrivent symboliquement comme victoire de la Droite. La justice serait de droite ?
Alors moi asinaute gôcho, je n'attends pas à la justice d'être juste. Visiblement, elle ne peut pas l'être de par la nature de sa structure sociale. Alors les procédures...
Mais je pense que plus que le terrain politique proprement dit, Mediapart met les choses sur le terrain de l'éthique seulement.
Et la justice est le résultat d'un compromis éthique, historique, social et politique, c'est-à-dire qu'elle se trouve dans un ensemble de rapports de forces complexe.
Et ce n'est pas parce que la justice au bout du compte ne sanctionne pas que pour autant il n'y a pas de condamnation morale générale qui s'abatte. DKS en sait quelque chose, et Woerth va l'apprendre à ses dépens.
Pas vu, pas pris, ce n'est pas seulement un problème juridique, c'est une problématique hautement politique.
Mediapart s'acharne sans doute, et ses journalistes sont déçus quand ça fait des flops de ce genre, mais ces gens sont des voyous et savent parfaitement couvrir leurs forfaits.
Sans Mediapart, imaginez dans quel état serait ce pays avec Sarko toujours au pouvoir. On pouvait mettre la clef sous la porte définitivement, et même jeter la clef. Notre pays aurait connu et commis toutes les turpitudes qu'il n'avait pas eu le temps de faire pendant ces 5 ans, aidé par des technocrates avides du genre de Woerth.
Et je trouve que le terrain de Kerviel est très mouvant, parce qu'au bout du compte, personne, en droit et au niveau moral, ne peut se défendre en disant : oui ! J'ai fauté ! Mais on m'a laissé faire.... La base même de l'éthique, c'est que nous sommes responsables de nos actes, individuellement. C'est une limite. Le fait de ne pas avoir été empêché ne constitue en aucun cas un argument.
Et il reste qu'une banque qui est tellement peu suspicieuse, et si peu regardante, surtout, quand ça l'arrange, mérite de couler... La main invisible du marché devrait y suppléer...
Oui ! Je rigole, parce que la main invisible du marché chère à Adam Smith, elle est pour les riches et contre les pauvres, en général. Ce n'est pas une idée, c'est une constatation....
Médiapart ne fait que faire monter la sauce sur de l'idéologie fumeuse en pensant que la mayonnaise va prendre, ce qui n'a pas lieu d'être ici, car malheureusement la justice rendue n'est que celle des hommes, faillible avec des moyens dignes de l'avant saint louis. C'est bien un problème politique, celui de maintenir le budget d'un ministère régalien à une portion congrue.
Et surtout merci d'avoir invité Aliocha (Eolas aussi mais elle en particulier est très efficace pour démonter les enfumages de notre ami Bonnet)!!
han l'impair ! Depêche-toi de corriger malheureuse ;-p