Mélenchon, 2010 : "Je veux vous foutre la trouille" [AVENT2020]
La crise grecque va-t-elle entraîner par le fond l'Union européenne ? Les populations doivent-elles se sacrifier pour la dette ? Et quelle est la narration qui est faite de cette crise dans les médias ? Sur le round, ce 30 avril 2010, deux boxeurs : Mélenchon, alors dans l’aventure récente du Parti de gauche, et Marc Touati, économiste et financier. On ne s'ennuie pas une seconde. Mélenchon n’en rate pas une, qui dit souhaiter que les financiers quittent le pays : “On a connu ça, en 1789, ils partaient tous. Quand ils sont revenus, on les a tondus (...)”. Touati : “En disant ça, vous faites peur à beaucoup de gens…" Mélenchon : “J’espère bien (...) Je veux vous foutre la trouille”. Ambiance….
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Derniers commentaires
Plus de 800 commentaires!!! c'était avant la grande et indispensable "refondation" du site.
Et il y avait Aloys von Strumpfenberg et aussi Consensus39, dont je regrette beaucoup les absences.
Extraordinaire dix ans plus tard .Un débat de haut niveau .Merci @asi
Il a fait ce qu'il disait.
Une sacrée trouille.
Qui se mesure en ce moment au déferlement de haine prenant tous les prétextes pour essayer de le disqualifier lui et les nouveaux députés de la France Insoumise.
Merci à ASI!
En accès libre en ce moment, ce serait très stratégique pour @si...
Tristesse pour le peuple grec...
Touati se gonfle d' avoir habité dans une cité hlm, une d' Orly. J' en connais les cités, les bâtiments y sont aussi délabrés et mal isolés que dans ma ville. En ce moment il caille et le chauffage est trop cher et pour me distraire je regarde ce chérubin m' expliquer l' économie et comment on peut s' en sortir en taillant des pipes à St Tropez.
Moi aussi je fais des prévisions et je prédis qu' il aura peur.
Je viens juste de m'abonner à ASI et je le regrette pas. les débats sont approfondis sans limite de temps contrairement à ces débats de zapping permanent où on apprend rien.
Ce qui m'a intéressé le plus avec ce débat c'est que le politicien a l'occasion de bien développer ses argumentations. M. Melenchon a bien l'air de savoir de quoi il parle,pour un socialiste convaincu il maitrise le domaine économique.
En tant étranger en France, malgré que la politique m'intéresse beaucoup et que je suis en France depuis 8 ans, je ne peux pas voter malheureusement et je pense que c'est le choix un jour je voterai bien pour Melenchon.
Bonne journée
c'est un regal!
Bravo mely
"Si Sarkozy lâche sur les retraites, vous perdez votre triple A le mois suivant"...
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/de-la-retraite-a-la-defaite_931304.html
Il se comporte un peu comme ceux qui continuent à affirmer que la terre est plate ou qu'elle est le centre du monde !!!
"Plutôt que de faire payer les riches, ne vaudrait t il pas mieux apprendre aux français à gagner plus d'argent?"
sic
Merci à l'équipe d'@si de nous donner un son de cloche différent des médias habituels
http://www.boursorama.com/votreinvite/interview.phtml?num=de5c91aad31ad2f9e62e66afd84c5877
Depuis plusieurs mois Attac travaille à mettre en place en France une large coalition pour mobiliser les citoyens afin d'imposer la mise en place d'une taxe sur les transactions financières (TTF).
Aujourd'hui, à l'occasion des journées internationales d'action pour la TTF organisées dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique du Nord, cette coalition publie un communiqué de presse commun (voir ci-dessous) et lance une pétition citoyenne adressée au G20.
1. Qu'est ce que cette coalition ?
Cette coalition constitue par elle-même un évènement politique inédit, puisqu'elle regroupe avec Attac une palette large de syndicats (CGT, CFDT, FSU, Solidaires), d'associations écologiques (Amis de la Terre, WWF, Action consommation), d'associations de solidarité internationale (Oxfam, CCFD, CRID, Aitec, Foi et Justice, RITIMO) et de lutte contre les pandémies (Aides). D'autres associations participent au processus unitaire qui débouchera, à partir de septembre prochain, sur une campagne en vue du G20 qui se déroulera en France au printemps 2011. Des campagnes similaires se déroulent aujourd'hui aux USA, au Royaume-Uni (http://robinhoodtax.org.uk/), au Canada (http://robinhoodtax.ca/), en Allemagne (http://www.robinhoodsteuer.de/), en Autriche (http://www.steuergegenarmut.at/) et en Italie (http://www.zerozerocinque.it), portées par les mêmes alliances entre mouvements syndical, écologique et de solidarité internationale.
2. Quelles sont les bases politiques de la coalition ?
La coalition s'est formée autour d'un objectif - imposer des taxes sur les transactions financières - et de deux finalités: lutter contre la spéculation financière et financer les biens publics mondiaux. L'existence même de cette coalition et ses thèmes centraux montrent l'avancée des idées d'Attac dans le débat public. Vu la diversité de la coalition elle est évidemment traversée de débats intenses: faut-il mettre en avant la lutte contre la finance ou surtout la levée de fonds pour les urgences sociales et climatiques ? Faut-il réclamer une taxe mondiale, européenne ou nationale ? L'argent doit il aller entièrement au Sud ou les biens publics mondiaux à financer concernent-ils aussi les pays du Nord ? (Débats qui peuvent d'ailleurs aussi traverser notre association...).
3. Qu'est ce que cette pétition ?
La pétition est le premier acte collectif de la coalition française pour la TTF. Elle s'adresse aux dirigeants du G20 à l'occasion de la rencontre de Toronto au Canada, fin juin 2010. Elle a été conçue dans le cadre du réseau européen sur les crises, auxquels participent les Attac d'Europe et d'autres organisations citoyennes européennnes (Friends of the Earth Europe, Eurodad, ...), et endossée par la plupart de nos partenaires français. Elle peut être signée dans différentes langues, et a déjà été lancée en Allemagne, en Autriche, en Italie, ou elle a déjà récolté 30 000 signatures. La pétition peut être signée sur le site makefinancework.org ou à partir des sites des organisations participantes, dont bien sûr celui d'Attac. Si vous vous occupez d'un site internet, le formulaire de la pétition peut être très simplement ajouté à votre site en suivant les instructions indiquées dans la rubrique "créer votre widget" à la page d'accueil de makefinancework.org.Il s'agit d'une pétition électronique: à ce stade, des signatures sur papier ne sont pas prévues.
4. Quels liens entre les campagnes d'Attac (retraites, Grèce, TTF, justice climatique) ?
Les comités locaux d'Attac sont fortement mobilisés depuis plusieurs semaines contre la réforme des retraites, et cela va continuer de plus belle. En même temps la crise grecque s'étend à l'ensemble de la zone euro et démontre à nouveau les impasses de la construction néolibérale de l'Europe. Et la crise financière fait passer à la trappe les préoccupations écologiques, pourtant décisives à moyen et long terme. La campagne pour la TTF illustre fort bien la cohérence profonde de la démarche d'Attac: désarmer les marchés financiers est indispensable pour préserver nos systèmes de protection sociale, pour construire une Europe solidaire et pour financer les urgences sociales et écologiques planétaires. Nous devons le répéter sur tous les tons et dans toutes les occasions: les peuples de France, d'Europe et du monde ne sortiront de l'impasse qu'en démantelant le pouvoir de l'industrie financière, fauteuse d'inégalités, de précarité, de gaspillages effrénés, de crises sociales et écologiques majeures.
Communiqué de presse commun
Taxer les transactions financières :
Associations et syndicats lancent une pétition citoyenne adressée au G20
Cette semaine se réunissent les Ministres des Finances européens, ainsi que la Conférence internationale sur la régulation financière, accueillie par Angela Merkel le 20 mai à Berlin. Ces réunions se tiennent alors que les Etats de la zone Euro annoncent des plans de restrictions pour satisfaire les exigences des marchés.
À un mois du G20 de Toronto, de nombreuses organisations de la société civile ont choisi cette semaine pour affirmer une mobilisation internationale en faveur d’une taxe sur les transactions financières (TTF). Depuis plusieurs mois, un mouvement international se développe en effet pour des taxes sur les transactions financières : aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Australie... En France, s'est formée une coalition sans précédent d'organisations syndicales, écologiques, de solidarité internationale et citoyennes. Dans leur diversité d’actions et de préoccupations, elles se rejoignent sur le même diagnostic : de telles taxes doivent être établies d’urgence pour répondre aux défis globaux d’aujourd’hui.
Ensemble, ces organisations lancent en France, lors de cette semaine d'action, une pétition qui rejoint un mouvement citoyen international appelant les leaders du G20, dont Nicolas Sarkozy , à mettre en place une taxation universelle des transactions financières [1].
Chaque jour, 6 000 milliards de dollars s’échangent sur les marchés financiers : même à un faible taux, la taxation de ces transactions dégagerait chaque année des centaines de milliards de revenus à redistribuer et contribuerait à dissuader les comportements les plus spéculatifs.
La taxation des transactions financières permettrait :
- De financer les urgences sociales et environnementales mondiales, telles que la lutte contre la pauvreté, le changement climatique et les pandémies meurtrières.
- De promouvoir aussi une plus grande stabilité du système financier, en réduisant la spéculation, néfaste à l’économie réelle.
[1] Le texte de la pétition citoyenne à la laquelle appellent les organisations est disponible sur leurs sites respectifs, ainsi que sur le site centralisateur : www.makefinancework.org/?lang=fr/
Comme cela a été dit dans plusieurs commentaires, ça mériterais de réfléchir à s'en servir de base pour produire une émission plus spécifiquement consacrée au débat politique.... un contre-dimanche+ en quelque sorte, en partant des idées reçues et simplifiées des médias traditionnels pour entrer plus en profondeur dans le débat et les argumentations. Au fond, on ne trouve ça nulle part, à part éventuellement quelques débats qui peuvent s'en rapprocher sur france inter parfois. Probablement une nouvelle formule à inventer, et qui recentrerais @si sur l'analyse critique des médias en étant complémentaire.
Faut croire que les gens ont vraiment décidé de boycotter France Culture. Pourtant, bien que de tendance largement idéologiquement libérale, un vrai débat a lieu dans plusieurs émissions de cette chaîne, et c'est assez instructif d'entendre des Jorion, Zijek (et bientôt Lordon, c'est prévu), en alternance avec des Attali, Lagarde, Trichet, discuter pendant une heure avec l'équipe des Matins.
Bref, les écouter quand on est de gauche (c'est mon cas, et c'est peu dire), c'est exercer son esprit critique. Essayer de comprendre comment des gens avec un niveau de réflexion aussi poussé en arrivent à dire de telles énormités. Comprendre que les choses ne sont pas si simples.
Mais évidemment, c'est toujours mieux d'écouter Mélenchon nous caresser dans le sens du poil, contre un économiste qui ne sait pas débattre et qui ne voit pas le libéralisme plus loin que son propre compte en banque (contrairement à des gens comme Slama pour qui le libéralisme est avant tout un combat de l'autonomie et de la liberté individuelle, avant d'être une question de gros sous).
(d'ailleurs, faudra qu'on m'explique pourquoi asi passe du temps à décortiquer les unes de Voici... mais curieusement ne dit pas un mot sur FC. Alors que justement, j'attends d'asi qu'ils m'aident à voir plus clair, à savoir d'où parlent les différents chroniqueurs et animateurs etc. etc.)
quant à ton +faudra qu'on m'explique pourquoi asi passe du temps à décortiquer les unes de Voici... mais curieusement ne dit pas un mot sur FC. Alors que justement, j'attends d'asi qu'ils m'aident à voir plus clair, à savoir d'où parlent les différents chroniqueurs et animateurs+, tu mets le doigt de la plume du clavier sur exactement ce qui me déçoit un peu sur ce site @si, par ailleurs souvent roboratif : moi, gala ou autre, je m'en tape (note, c'est ce que lisent beaucoup de gens qui se font généreusement laver le cerveau par ce genre de publications - en soi, cela mérite un arrêt sur image), ma source d'infos sur mon île c'est FQ, et donc c'est à la fois ma joie et ma colère... qu'aucun des chroniqueurs de @si n'ait ne serait-ce que mentionné cette chronique d'adler me fâche un peu. je trouve que quand quelqu'un préconise une dictature pour mater une population en colère, et quand ceci se passe à une heure de grande écoute sur une chaîne radio respectée et écoutée, cela mérite qu'on s'y arrête un brin.
J'ai entendu quelque chose comme ça dans le débat. JLM et T étaient d'accord sur ce sujet, j'en suis surpris.
Si je comprend que la dette peut-être une bonne chose pour un jeune ménage, ou pour un pays qui a gardé la souveraineté de sa monnaie, je trouve que c'est suicidaire quand il s'agit d'emprunter à une banque privée comme il est inscrit dans le traité de Lisbonne. Cela conduit inexorablement à une hausse progressive du coût de la dette, puis au sur endettement avec l'intervention du FMI qui fixe ses conditions néolibérales. Ou alors il faut faire une révolution pour remettre les compteurs à zéro.
Je n'ai pas lu Keynes, donc si quelqu'un pouvait m'expliquer.
Car enfin, il ne suffit pas de dire que les expatriés fiscaux sont des "traitres à la nation" pour leur donner envie de rester, j'aurais même tendance à penser que ça à l'effet contraire ... Il faudrait en gros, que de quitter la France "fiscalement" coute plus cher que d'y rester. Comment diable réaliser ça ? Comme dit Touati, "vous voulez les mettre en prison ?" c'est caricatural, mais plus que la posture de melanchon qui évoque 1789 (on est pas loin des têtes au bout des piques ...)
Je vais aller à contre courant de la plus part des intervenants de ce fil : Enfin, il y a quelqu'un en face de Melenchon !
Je veux dire par là, et d'une certaine manière, ça rejoint ce que disais Lordon ici même, le problème est de trouver des espaces ou l'on puisse véritablement parler d'économie et de politique. Ici, Touati écoute, et répond véritablement à Mélanchon, sur des choses précises, et pas sur les sujets pré déterminés. Il y a bien sur deux idéologies qui s'affrontent, on peu pencher pour l'une ou pour l'autre (on voit bien que les forumeurs d'asi sont à 80 % d'un coté), mais au moins on a des billes pour alimenter sa propre réflexion. En face d'un Apathie, d'un Demeurant, Mélenchon est sur la défensive, il est ramené au petit bout de la lorgnette de l'actu constamment, du coup il se caricature lui même, en on a droit à la part congrue de la qualité de sa réflexion, qu'on peut par exemple trouver sur son blog. Ici, il n'est pas en face d'un journaliste, il est en face d'un économiste "médiatique" certes, mais en tout cas qui n'a pas du tout peur de la discussion. vache que ça fait du bien ! merci donc aux deux débatteurs, et à l'équipe d'ASI pour avoir rendu ça possible.
Je disais dans un autre fil que je regrettais que l'émission ASI s'éloigne de l'analyse des médias, ici clairement on y est plus, mais on est dans quelque chose de tout aussi indispensable. J'aurais tendance à aller jusqu'à une nouvelle émission, genre "hors médias", ou "D@ns le débat", enfin je sais pas, c'est vrai que ce débat n'aurait pas sa place dans la Ligne Jaune, donc on est dans autre chose.
merci à @si pour ce type d'emission, çà manquait de lordon , voir si maya l'abeille prend contact avec lui pour une prochaine emission avec alain minc pour rire
J'ai adoré le numéro de Mélenchon, c'était royal, pour lui, de trouver les raisonnements pour assassiner le discours à la noix de ce mec.
Et ça faisait tellement de bien.
Mais qui m'a fichu un contradicteur comme Touati, ce mec est un imbécile, il est tombé dans tous les panneaux. Sa vulgate vulgaire, il la répétait comme un perroquet. L'école publique ne lui a pas appris à débattre et à produire de l'argumentation ?
Quand Mélenchon a dit qu'il voulait les mêmes droits sociaux que la Chine, Touati a répondu oui ! Mélenchon n'a même pas poussé son avantage tellement c'était facile.
Tous les "économistes" libéraux sont peut-être tous comme ça ?
Comme disait La Boëtie ; Ce n'est pas qu'ils sont grands, c'est que nous sommes à genoux !
Et je viens juste de voir que votre prochain invité est Dupont-Aignan sur l'euro... Au moins là, le choix va être simple : je ne vais pas regarder l'émission ! ;-)
je suis impatient....
? Marc TOUATI pédagogue ? vraiment ? bon, certes il fallait donner une image positive de lui pour qu'il ne se fasse pas manger tout cru... mais un idéologue même démago reste un idéologue et s'il ne sait pas ce que c'est qu'être libéral, c'est parce qu'il a au moins le mérite de ne pas se regarder le nombril trop souvent.
? Mélenchon fidèle à lui même : tranchant et perspicace ce qui est une performance maintenant que son argumentaire est connu de tous.
? Il est toujours difficile de faire discuter politique et économiste ensemble. Les uns résonnent à l'intérieur des idéologies et systèmes en place alors que les autres se postent dans des perspectives de transformation de la société... pas étonnant dès lors qu'un Mélenchon affole un Touati qui voit ses cadres de réflexions et ses analyses s'effondrer devant la nouvelle donne qu'impulse JLM !
où était le journaliste du plateau ?? aux toilettes ?? sous la table ?? mais que fait la police ??
Si vous en avez l'occasion, je vous invite à regarder cette émission, pour la forme plus que pour le fond.
Personne ne se comprend, c'est un bazar total où le moindre argument est impossible à développer.
Comparé à l'émission d'@si dont il est question ici, c'est une telle caricature qu'elle constitue à elle seul le véritable "objet du scandale".
grece = 63 ans
voir http://topforeignstocks.com/2010/02/09/a-review-of-retirement-age-in-oecd-countries
Marc Touati invité sur France Info aujourd'hui à 18h15, et Laurence Jousserandot commence son interview par demander à Marc Touati de préciser la teneur de son métier d'économiste. Aurait-elle vu la dernière d'ASI ou bien Jean-Luc Mélenchon lui soufflerait-il ses questions ?
Coïncidence amusante en tout cas !
J'ai été aussi agréablement surpris par les invités qui, s'ils ont discutés parfois âprement, ont su aussi écouter l'autre, malgré l'agacement qui pointait dans leurs mimiques. Cela a permis au débat de progresser.
Bravo !
"Est-ce que les Grecs se la coulent douce au frais de l'Europe?
Ainsi s'énonce le préjugé. La réalité est un peu différente. En fait les grecs travaillent en moyenne 41,6 heures, donc nettement au dessus de la moyenne EU (37,4). Les Grecs ne prennent pas leur retraite plus tôt: l'âge moyen est de 61,4 ans, ce qui est exactement la moyenne européenne. En Allemagne c'est 61,7. Les Grecs gagnent moins que la moyenne européenne: le salaire moyen se monte à 75% de la moyenne et les retraites même à 55% de la moyenne européene, Un Grec sur quatre gagne moins de 750 €uros par mois, un cinquième des familles vivent sous le seuil de pauvreté. Par ailleurs les 800 000 fonctionnaires bénéficient de privilèges, dont celui pour les cinquantenaires de prendre leur retraite (Mitte 50: donc je comprends vers 55 ans)."
salutations
Didier
"Il faudraitformer des hommes modestes et patients qui ne se mettent pas à douter du fait d'une grand frayeur et ne s'enthousiasment pas à la première connerie. Pessimisme de la raison, optimisme de la volonté. -cahier de prisons H. 28, § 11, 2232 Antonio Gramsci
Article original du FR:
"Lassen die Griechen es sich auf Kosten Europas gut gehen?
So lautet ein gängiges Vorurteil. Die Realität sieht anders aus. Tatsächlich liegt die durchschnittliche Wochenarbeitszeit mit 41,6 Stunden deutlich über dem EU-Durchschnitt (37,4 Stunden). Die Griechen gehen auch nicht früher in Pension: Das mittlere Renteneintrittsalter liegt mit 61,4 Jahren genau im EU-Durchschnitt. In Deutschland sind es 61,7 Jahre. Die Griechen verdienen auch weniger als der durchschnittliche EU-Bürger: Das Lohnniveau liegt bei 73 Prozent, die Renten sogar nur bei 55 Prozent des EU-Durchschnitts. Jeder vierte Grieche verdient weniger als 750 Euro im Monat, jeder fünfte Haushalt lebt unterhalb der Armutsschwelle. Andererseits genossen die rund 800000 Staatsbediensteten bisher viele Privilegien - einschließlich der Möglichkeit, mit Mitte 50 in den Ruhestand zu gehen."
Dommage, ça commençait juste à creuser le débat que c'est déjà terminé !
Il faudrait en recommencer une, plus longue, beaucoup plus longue, avec plus d'invité pour creuser les problèmatiques et faire émerger les vrais causes à effets sociaux économiques.
On va peut être bientôt le retrouver comme conseiller du NPA (ou du parti de gauche)...sait on jamais?
1- Ce qui frappe après l'émission, c'est la cohérence d'ensemble de JLM, comparativement au fouillis néolibéral de M.Touati qui semble se contredire plusieurs fois, et dont le message économique est finalement peu clair, mis à part celui de rassurer les marchés financiers.
2- Connaissant déjà les arguments de JLM j'attendais avec impatience de les voir confronter à la vision dominante et l'impression qui en ressort c'est qu'aucun des arguments avancés par Mélenchon n'a réellement était démonté par Touati. La panique qui s'emparerait instantanément des marchés sert de bouclier à toute mesure sociale, ce qui est exactement ce que l'on retrouve dans la bouche de tous les "experts".
3- M.Touati est atteint du syndrome de l'expert, en cela qu'il semble complètement oublier qu'il y a des gens en bout de chaîne, qui éventuellement pourraient souffrir des offrandes faites au marché financier. Il ne s'attache qu'aux réponses du marché, seules à même de résoudre tous les problèmes. L'économie n'est pas déconnectée du social, de l'environnement, en bref du monde réel. Seul Mélenchon prend en compte l'ensemble, et d'ailleurs au delà du plateau c'est sans doute un des rares à le faire dans la classe politique française, en tous cas à ma connaissance.
4- M.Touati est persuadé de détenir la vérité économique, d'où sa mission pédagogique de laquelle il croit être investi. Or il oubli que son discours est adossé à une théorie économique (le néolibéralisme), qu'il y en a des dizaines d'autres et qu'à ce titre elle mérite d'être confrontée à la réalité, et de la corriger si besoin était. Tout se passe comme si, dans son esprit, rien ne pouvait être discuté à tel point qu'il n'est pas capable de développer une argumentation claire pour contrer Mélenchon, car on ne l'a pas habitué à remettre en question son raisonnement qu'il récite comme un dogme et qu'il estime être la seule voie possible. Comme court-circuitée sa pensée devient incohérente, et on dirait qu'il n'intègre même pas ce que dit Mélenchon. C'est extrêmement surprenant et inquiétant, on le dirait formaté par son cursus.
C'est un peu la même chose que d'imaginer qu'il n'y aurait qu'un seul courant de pensée philosophique. Pourtant dans les médias et le monde politique tout se passe comme si, effectivement il n'y avait qu'un seul courant de pensée économique. Touati devient un vecteur de l'idéologie dominante sans même s'en rendre compte.
5- C'est à se demander si cette théorie néolibérale a des arguments à opposer à ceux soulevés par Mélenchon. Ce qui expliquerait pourquoi il est très difficile d'avoir des débats contradictoires, notamment avec notre gouvernement actuel qui éviterait soigneusement d'être mis face à ses contradictions. Là pointe le rôle considérable de la presse dans l'appauvrissement du débat dans notre pays. Imaginons des débats comme celui là régulièrement au 20h à l'heure de grande audience, et le paysage politique pourrait être totalement changé. Les programmes seraient réellement débattus mais pour cela il faudrait des politiques qui aient un véritable programme, et sutout qu'ils assument...
On en a au moins un!
:-)
Moi je l'écouterais bien encore plus souvent, ce Mélenchon qui met les pieds dans le plat !
Mais je suis assez surpris que quelque chose qui m'a fortement interpellé ait été mentionné par UNE seule personne sur ce forum, et que personne lui a répondu.
Luc Rodet
Débat intéressant mais est-ce bien le rôle d'ASI d'organiser des débats politiques/économiques ?
La place des médias dans ce débat était quasi inexistante (sauf à considérer que Touati représentait les journalistes ?).
Daniel, il serait peut-être utile de préciser vos intentions entre devenir producteur de contenu (émissions littéraires, cinéma, débats politiques)
et décrypteur des médias. Les deux sont intéressants mais ce n'est plus le contrat initial avec les abonnés.
Je ferais la même critique que lui.
J'ai vu quelque part dans ce sujet du forum quelqu'un dire que c'était du bon décryptage de média, parce qu'on voyait bien l'idée dominante et les empêcheurs de tourner en rond. Je lui répondrais que c'est tout à fait faux, puisque cela reviendrait à dire que tout débat contradictoire entre une idée ayant bonne presse et des opposants à cette idée est un décryptage.
Pour moi, il y a eu du décryptage de média à une ou deux reprises, quand M. Schneidermann pose la question du "pourquoi on n'a pas ce genre de débats à 20 heures ?".
Personne n'a vraiment répondu, donc ce n'était pas du décryptage de médias. C'était juste un excellent débat politique.
Que @si créé une émission politique, d@ns la politique, why not ? Mais j'aimerais bien que, pour un site consacré au décryptage du traitement de l'information pour les médias, il reste au moins une émission consacrée à ce décryptage. C'est pour cela que je me suis abonné.
Surtout que ce n'est pas dérangeant en soi, mais c'est juste exactement la position inverse de celle que Schneidermann soutenait contre Maler, à savoir que @si n'a pour rôle que d'être un espace de décryptage du traitement de l'information etc. (sauf dans ses chroniques, où les chroniqueurs se lachent... l'émission avec Mélenchon est-elle une chronique ?!)
Bref, je serai satisfait quand j'aurai la même émission mais éventuellement avec en plus des deux positions, un représentant du paysage médiatique qui débatte du pourquoi de l'absence des contradicteurs au 20h, et partout ailleurs.
Victime de son succès cette émission, dont chaque item débattu par de brillants participants ( communiquants ), aurait mérité une émission...
Un forum ou tout et n'importe quoi est à lire ,ou l'invective semble le règle dès qu'un désaccord pointe...Fasciste etc ..etc...
sous le débat la bête n'est jamais loin...
Ces sujets, complètement absents ou traités de façon partisane dans les médias passionnent les français...
- pourquoi on a pu prêter des sommes faramineuses à des taux ridicules à des banques qui ont triché et qu'on peut pas faire la même chose pour un état qui a triché ?
- pourquoi les agences de notation se refont une virginité sur le dos des états alors que leur crédibilité a été mise en cause sur les évaluations des banques et des entreprises privées (Enron...) ?
- pourquoi on laisse aux agences de notation le pouvoir dément de faire tomber des états alors que ce sont de simples petites multinationales privées ?
- pourquoi on ne modifie pas les statuts de la BCE pour qu'elle puisse pleinement jouer son rôle et devenir le prêteur en dernier recours indispensable d'une zone monétaire ?
- pourquoi on saigne la Grèce à mort alors qu'on sait pertinemment que c'est le meilleur moyen pour qu'elle reste en récession 10 ans et qu'elle ne se relève que dans très longtemps (et donc puisse rembourser) ?
- pourquoi, pourquoi, pourquoi...
Il s'agit de gagner sur les deux tableaux : prêter en assurant le remboursement de la dette et (oui "et") faire des plus values sur la couverture du risque de défaillance (ces assurances qui vous rapportent de l'azrgent si la maison du voisin brûle).
Puisqu'on était dans l'antiquité greque : Ullysse s'était fait attacher au mat de son mavire pour ne pas céder aux sirènes.
J TOUATI dit un peu navré que depuis 2004 les pays ne peuvent plus cacher leurs tripatouillages des comptes publics et doivent déclarer toute leur dette. Il en a l'air un peu navré mais surtout il n'explique pas que si on a interdit les pratiques qui avaient cours avant c'est qu'on avait compris leur dangerosité.
Si on avait compris leur dangerosité qu'a-t-il été fait pour appurer la situation? La crise se critalise-t-elle non pas en 2008 mais en 2004 quand on a laissé le bateau courrir sur son erre en espérant que ça passerait,
Si ce sont les déclarations du premier ministre grec (dégradatioon des comptes) puis d'A MERCKEL ("qu'ils se débrouillent" après avoir tout le temps dit : "y'a pad problème") qui mettent le feu aux poudres pourquoi ces déclarations ont-elles été faites? Pure inconséquence éléctoraliste? Pure incompétence? Pure insouciance? manque de psychologie? En tout cas : à la hausse où à la baisse c'est toujours un banquier qui ramassera les sous...
Queqlqu'un demandait qui conseille JL MELANCHON. Je ne sais pas mais un des membres éminents du PG est l'économiste Jacques GENEREUX .
Ses deux permières lignes sur Wikipédia : Jacques Généreux, né en 1956 à Saint-Brieuc, est un économiste français. Il enseigne depuis 1983 à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris. Engagé en politique, il a été membre de l'aile gauche du Parti socialiste, avant de rejoindre le Parti de gauche.
De plus il a écrit un article dans le Monde Diplomatique de ce mois ci (Mai): Et si on commençait la démondialisation financière ? (aperçu)
L'intérêt est la comparaison du volume d'endettement de la Grèce (130% 2010) avec celui du Japon (200%)...
Bonne lecture.
ne tient pas la route
il est dans la recherche d'une CERTITUDE
son discours est une logorrhée systématisée par des paramètres aléatoires(on peut les inverser ET rester cohérent pex;une DETTE est-elle bonne ou mauvaise?économisme de la demande? ou de l'offre?)
pourquoi M; n'a)t-il pas peur? parce qu'il est dans la VERITE
or un monde de certitudes est tjrs plus gratifiant qu'un monde de vérités
il y a donc effectivement une lutte de classes
la classe de ceux qui ne comprennent rien et ont besoin pour survivre de coordonnées fixes càd économétriques
et la classe de ceux qui savent et qui n'ont pas besoin de coordonnées ARBITRAIRES pour s'orienter dans le monde
Par ailleurs, j'ai rédigé un article sur Le Post et Agoravox afin de relayer les interrogations de Daniel Schneidermann concernant la déclaration du ministre grec sur le passage du départ à la retraite de 53 à 67 ans en Grèce, qui a effectivement été rapportée telle quelle par tous les médias sans que personne ne s'interroge sur le sens et la pertinence de ces chiffres, faisant croire à de nombreux Français que les Grecs se payaient le luxe de partir en retraite bien plus tôt que nous — ce qui est totalement faux puisqu'en moyenne ils travaillent plus longtemps. Pour ceux que ça intéresse, voici le lien de mon (modeste) article : http://www.lepost.fr/article/2010/05/03/2059406_desintox-les-grecs-et-la-retraite-a-53-ans.html (il n'a pas encore été validé sur Agoravox).
il pourrait être génial de reprendre le même schéma après la crise Grecque et refaire l'analyse !
Marc Touati est vraiment un excellent intervenant, très pédagogue (et plutôt juste de mon point de vue).
Même si ce qu'il dit me paraît parfois trop caricatural (voire irréaliste), je tiens à féliciter Jean Luc Mélenchon qui reste l'un des rares hommes politiques à vraiment travailler ses dossiers et à mettre des arguments sur la tables en toute clarté. La France à besoin de grandes gueules qui réveillent le débat public.
Il me reste à remercier grandement @SI d'avoir donné l'occasion à l'excellent Jean-Luc Mélenchon de moucher Marc Touati.
Ce dernier a le don de m'exaspérer à chacune de ses fréquentes apparitions télévisuelles, aussi ce fut un régal de le voir malmené,
je dois reconnaitre qu'il a néanmoins fait bonne figure, il a résisté à la totale désintégration et , en fin de compte, cela a permis à JLM de mieux défoncer son habituel catéchisme.
Je me demande comment se serait comporté, dans la même situation, le non moins odieux Elie Cohen, je le crois moins fair-play, j'espère qu'@si nous organisera cette rencontre à l'occasion ...
Encore merci.
Que fait EXACTEMENT Touati et sa boîte? Du conseil financier? De la spéculation? Me semble que cela aurait pu être décortiqué?
La suite : « "Bien plus puissants que n’importe quelle armée" », par Olivier Bonnet, sur son blog Plume de presse, 1er mai 2010 http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1404
Pour le reste, on voit bien comment la pensée unique et l'idéologie ambiante phagocytent tous les esprits (enfin pas tous heureusement), et toujours selon la même rhétorique, que ce soit dans la bouche des politiques, des "économistes-vulgarisateurs" ou même parfois de journalistes, s'ils débattent. Ce qui me conduit à me poser plusieurs questions : qui est-ce qui théorise ces idées (quels "économistes-théoriciens" ?) et pour le compte de qui (organisations type OCDE, gouvernements, finance ?) ? Où peut-on les lire (recommandations de ces organisations, revues, écoles ?) ? Qui est-ce qui les transforme en éléments de langage épuisables sur tous les plateaux télé ? De M. Friedman à M. Touati, quel est le cheminement ?
Est-ce que quelqu'un sait comment tout ça a commencé ?
La compilation des interventions de M. Touati aux jités est de ce point de vue éclairante. Le pluralisme des journaux n'existe à l'évidence pas en matière économique. Ou bien il faut considérer que M. Touati est l'homme providentiel. Alors quoi, quand il s'agit de réchauffement climatique, on arrive à dénicher un Claude Allègre qui remet tout en cause, et pour parler d'économie, impossible de présenter un contradicteur à M. Touati ? On souhaiterait que les journaux télévisés étoffent un peu leurs carnets téléphoniques.
Cette chanson, on la connaît par coeur.
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Même si j'apprécie le punch de Mélenchon, j'imaginais le débat entre Frederic Lordon et Touati, cynique en diable.
Mermet l'invite régulièrement et les explications de ce professeur d'économie, en plus d'être drôles, sont toujours limpides et des plus efficaces.
Je ne sais si DS suit le forum mais je lui pose la question "pourquoi ne pas l'inviter".
En résumé, toute l’argumentation de notre téléconomiste repose sur l’affirmation qu’il ne faut pas effrayer les acteurs économiques au risque de les faire fuir, qu’il faut les écouter et leur faire confiance.
Qu’appelle-t-il les acteurs économistes ? En filigrane de ses propos, j’ai compris que ce sont les acteurs financiers (banques, assurances, agences de notation, spéculateurs,…), industriels et commerciaux principalement. Donc tous les artisans, toutes les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas une dimension nationale (par mansuétude) ou internationale (c’est plus normal) ne sont pas des acteurs économiques. Inutile de parler des employés, ouvriers, salariés, consommateurs,… Ils comptent pour du beurre. Autrement dit, leur fonctionnement n’est pas celui de la démocratie (une personne, une voix), mais celui des entreprises du CAC 40 (plus on a d’actions et plus on est riche, plus on a un poids important dans les décisions prises). Quid de l’intérêt général ?
Comment s’implique ces acteurs économiques dans la société ? Ils recherchent les profits. Pour ce faire, ils font pression sur tous les pouvoirs. La manière la plus modérée, c’est le lobbying : le discours pédagogique de notre téléconomiste, les rencontres avec les parlementaires, les argumentaires fournis à ceux-ci, les financements de campagne électorale, le soutien par les médias dont ils sont propriétaires,… Mais si on leur fait peur, il s’enfuit. Ce sont les fameuses délocalisations. Ils peuvent aller encore plus loin en lançant des attaques financières (forme de guerre économique) contre un état pour obtenir gain de cause. C’est ce qui se passe contre La Grèce et ce qui plane autour de la casse des retraites. Par l’ensemble de ces moyens, ils veulent faire baisser voire disparaître l’impôt et toutes les cotisations en obtenant l’abandon de toutes les dépenses publiques et sociales pour accroître leur profit. Donc, ils refusent de participer proportionnellement à leur moyen à une contribution nécessaire au fonctionnement de la société. Ils sont là en contradiction complète avec les articles 13 et 14 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 qui est le fondement de notre pays. Autre paradoxe, il demande à l’état de réaliser les grands investissements (SNCF, nucléaire, grands équipements,…) qui sont très couteux et ne sont rentables qu’au bout de plusieurs dizaines d’années. Quitte à demander ensuite la privatisation de ces équipements par la suite !
Ce monsieur se permet, cerise sur le gâteau, de déclarer qu’E. Balladur n’est pas un libéral ! Effectivement, il n’a pas totalement livré les retraites et le secteur social aux banques et aux assurances. Il n’a pas supprimé le SMIC. Il n’a pas supprimé les congés payés. Il n’a pas autorisé le travail sans limite d’âge, ni d’horaire…
Enfin, il faut faire confiance à ces zacteurs zéconomiques ! C'est-à-dire à ces délocaliseurs qui délocalisent toujours plus pour obtenir des conditions de travail, de rémunération et de couverture sociale toujours plus précaire.
Monsieur Marc Touati, vous avez été un très grand pédagogue et je vous remercie de m’avoir laissé entendre et comprendre le credo des zacteurs zéconomiques libéraux. J’espère, pour vous, qu’ils ne vous tireront pas trop les oreilles (comme vous le craigniez pendant l’émission) pour nous avoir pareillement éclairés grâce aux interventions de Jean Luc Mélenchon.
Vous pourriez peut-être mettre ce type-là qui fait, tous les lundi sur Canal, l'apologie du libéralisme et annonce ici tous les poncifs des économistes libéraux, face à Mélenchon... (seconde partie de la vidéo, à 7' du début environ).
Je rêve de le voir se faire aplatir d'un revers de main... car je suis comme une enfant devant ce spectacle de "Guignol" et hurle que le gendarme qui cause est dangereux, mais Guignol n'est pas sur scène ! Juste le public... à qui on veut flanquer la trouille !
Et j'en ai marre... :o((.
Surtout ne venez pas me dire de ne pas regarder Canal... ça m'aide à fourbir ma révolte dès potron-minet ;o)).
C'est à ça que devrait servir le service public, et pourtant on ne voit jamais ça sur F2.
Vous tenez quelque chose, il ne faut pas s'arrêter là. Cette émission doit servir de tremplin pour une prise de conscience NATIONALE que y'en a marre des programmes de merde et des débats bien convenus proposés par le service public.
S'il vous plaît, refaites ça régulièrement.
Hélène
Des protagonistes au top l'un comme l'autre même si évidemment je préfère
Mélenchon . Toati l'économiste de garde à Yves Calvi en a pris plein la tête .
Il faut quand même reconnaitre qu'il est resté correct malgré les salves incessantes
du Sénateur Mélenchon . Très bon débat . Continuez !
Bof, je n'ai pas appris grand chose dans cette émission. On reste à la surface d'un débat droite gauche, peu d'analyse médiatique, peu d'analyse économique. On en reste à la confrontation un peu stérile de deux points de vue opposés : les finances publiques sont trop importantes, les finances publiques sont pas assez importantes. Avec ses talents d'orateurs, Mélanchon semble prendre le dessus et rejouis tout ceux qui sont déjà convaincus par son discours et qui se sentent floués par le discours médiatique ambiant (avec une certain raison il est vrai). Pour ma part, là il n'y a pas ici le splendide coup médiatique sur les retraites contre apathie (que vous cherchiez à retrouver aussi ?).
Un peu creux donc et je trouve donc un peu surprenant que cette vidéo ait réussi à devenir un contenu d'intérêt public alors qu'elle le vaut beaucoup moins par rapport à l'émission sur acrimed. Je me demande même si un débat entre deux économistes (un de droite et un de gauche) n'auraient pas été plus intéressant.
Après je note, une émission sur Siné, une émission sur Acrimed, une émission sur mélanchon. Je souris et me demande si ASI aurait elle pour objectif de récupérer les abonnés des deux entreprises qui prennent l'eau (une mission pour sherlock ?).
Bon, il est vrai tout cela est relativisé par l'émission avec lambert. Donc au bénéfice du doute j'attendrais les prochaines émissions.
Je n'aime pas intervenir pour dire que je ne me retrouve pas dans une ligne éditoriale. Ce sont avant tous les sujets qui sont intéressants même s'ils peuvent être teinté idéologiquement. Mais je me force à le faire, même si je peux être fortement critiqué, car je trouverai dommage pour ma part qu'asi puisse se réduire à... 5 000 adhérents même si ceux-ci peuvent être très actifs, au point de faire vivre les forums et les éventuelles AG comme ils savent très bien le faire ailleurs. La critique des médias est quelque chose de trop important pour n'être que l'apanage de la radicalité à mon sens.
Enfin mieux qu'une défense à coups de soupir de vaincus et de cris de souris. Enfin le son du tambour et de la vocifération... bientôt le fifre à ce rythme !
Que les parasites s'en aillent, nous on sait produire sans eux et vivre dans un pays plutôt que dans une écriture comptable.
Si on aime son pays comme le grecs sans nul doute il est temps sûrement d'en chasser les sangsues et de museler les serviles courtisants qui sont comme des virus avec leurs mots.
Enfin il est possible d'avoir des débats de fond avec des personnages intéressants.
Merci
Touati est ridicule, comme d'habitude, mais ça dure 1h20 au lieu de 20secondes cette fois!
Je viens de faire 6 heures de voiture et j'ai pu entendre Elie Cohen venir présenter son dernier ouvrage, Penser la crise, sur France Culture dans l'émission Les retours du dimanche du dimanche 2 mai 2010 : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/retours-dimanche/index.php
Cet ouvrage serait un exercice d'analyse auto-critique sur les économistes et leur prédiction datant de 2005-2006, et non d'après Elie Cohen, Paul Jorion et Frédéric Lordon n'avait pas vu les choses venir, alors que lui dans son précédent ouvrage...
Une émission à écouter en complément de cet @si, avec des journalistes ( Caroline Broué et Hervé Gardette ) que personnellement j'ai trouvés plutôt mordants.
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11186-02.05.2010-ITEMA_20226068-0.mp3 ( fichier MP3 )
P.S. : bon c'est pas tout ça mais je m'y remets : je reprends le combat Mélenchon-Touati au timecode 15:00 ;-)
Est-ce que la population s’offusque de cette entreprise ?? Non, pas du tout, au contraire. Les gens se bousculent pour témoigner leur support, et pour montrer qu’ils sont solidaire des plus pauvres, et qu’ils ne croient pas au marché pour réglementer la production de la société.
La population investit alors M. Mélenchon (ou presque n’importe quel homme politique) et pense qu’il sait mieux que ses individus ce qu’ils doivent produire et consommer (comme mentionner 55% du PIB français produit par l’État)
Lorsque la ponction devient trop importante, et que des individus estiment qu’elle va largement au delà des « lois naturelles », M. Mélenchon les qualifie de traître à la nation.
Imaginons à présent le monde décrit en creux par M. Mélenchon. Un impôt confiscatoire, les traître empêchés de s’enfuir....tient, plusieurs sociétés et systèmes au XXe ont déjà démontré ce qu’il advenait de telles sociétés. Entre la faillite financière et le totalitarisme, l’avenir promis par M. Mélenchon est très XXe siècle.
C'est cette confusion du vocabulaire qui permet aux politiques de faire de la propagande sur les fainéants que nous sommes et d'éviter de parler du premier problème à résoudre avant l'augmentation de l'age légal de départ en retraite: l'emploi des plus de 50 ans dans ce pays.
Non cette émission est décevante, Daniel il faut maitriser le débat et les débateurs, voir Guy plus directif et plus de contrôle dans ses émissions.
J'aime tout de même vos émissions mais là! non!
À l'encontre, pas nécessairement, mais comme deux éléments distincts de la construction de l'Europe, certainement.
Concernant une "sérieuse enquête", j'attends de lire ce que va donner un traitement journalistique de ce sujet (ou d'un historien), en français si possible, vu que c'est la langue que je comprends le mieux.
Je réitère ma suggestion de ci-dessus, afin de prendre cette discussion en bas, en cas de suite.
Beaucoup mieux en bas en effet, c'est vite le bazar ce forum quand il y a débat.
Vous avez raison "à l'encontre" pas nécessairement, mais une réalité bien plus complexe, plusieurs lignes sur le même sujet pas forcément avec le même objectif.
Je crains qu'on ne voie pas d'enquête de sitôt à ce sujet. Le texte en Anglais va bien plus loin que Schuman et Spaak c'est toute une fondation visant à la création de l'Europe qui aurait été financée ce qui serait quand même assez énorme.
J'ai vraiment apprécié ces échanges vifs, mais dans l'écoute
Un coup de chapeau à Mr Touati qui a joué le jeu !
Je souhaite une suite avec ces deux invités, et d'autres émissions du même niveau
Merci !
Je ne comprends pas ce truc. C'est une vraie demande.
Mais tout de même, vous auriez dû Daniel, rebondissant à porteriori sur les arguments de Lordon, lui demander comment il avait, dans son soucis de pédagogie, appréhendé son rôle dans la prévision des dangers qui menaçaient fin 2008... dommage.
ET pour le reste, DU G>RAND MELUCHE, comme je l'aime !!!!!! Sans blague, il est tout de même LE SEUL dans la sphère politique, qui parvienne justement à un réel boulot de décryptage et d'explication des tenants et aboutissants d'une politique, qu'on qdhère ou pas à ses idées... Touati a été laminé et enfermé dans sa dialectique sans pouvoir en sortir alors que Méluche, pied à pied, contre-argumentait dans une sémentique qui lui est toute particulière et qui me fait marrer autant qu'elle m'éclaire !
MELANCHON AU JAMEL COMEDY CLUB !!!!!
Une chose est claire après cette émission : ce ne sont pas les politiques qui gouvernent les pays mais les agences de notation.
On choisi sa politique en fonction de la note que l'on va nous donner. Et cette sensation où l'on préfère affamer les peuples pour permettre à certains de faire des profits me pose question pour ne pas dire m'inquiète !!!
C'est la mode en ce moment, la politique à la mode est de diminuer les dépenses publiques.
J'ai une proposition pour que la France soit bien notée : rétablissons l'esclavage, nous allons devenir super compétitifs. La Chine n'a qu'à bien se tenir ...
Notons d'abord que la Grèce ne représente que 3% du PIB communautaire. La somme à lever pour enrayer la crise de ses finances publiques ne serait donc pas énorme.
A l'avenir, s'il fallait faire face aux attaques spéculatives que pourraient subir d'autres pays, il existe, en théorie, trois solutions. D'abord, les aides bilatérales. C'est sans doute la voie qui sera privilégiée pour la Grèce. Certains Etats membres, les moins attaqués par les marchés, comme la France ou l'Allemagne, emprunteraient sur les marchés pour prêter à la Grèce à un taux plus faible que ce que la Grèce pourrait obtenir en émettant ses propres emprunts. C'est une solution limitée, puisque les Etats membres se sont fixé des limites en matière d'endettement, via le Pacte de stabilité.
La deuxième solution, de type fédéraliste, serait de lever par l'emprunt des ressources affectées au budget communautaire, et ensuite réparties à fins utiles, pays par pays. C'est une piste qui devrait être explorée si l'Europe se montrait ambitieuse, notamment en matière de coordination des politiques économiques. Elle me semble d'autant plus appropriée que l'Europe connaît une épargne excédentaire (13% du PIB en moyenne, contre 5% aux Etats-Unis), qui n'est pas mobilisée pour l'investissement. Malheureusement, le traité de Lisbonne interdit d'alimenter les ressources du budget communautaire par l'emprunt.
Reste une troisième solution, sans doute la plus appropriée dans le contexte macroéconomique actuel: demander à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter une partie des bons du Trésor émis par les pays faisant l'objet d'attaques spéculatives. Cette solution a été adoptée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, notamment pour financer une partie du plan de relance de Barack Obama en 2009.
Mais certains vous rétorquent que ce type de création monétaire entraînerait de l'inflation.
C'est faux. Les taux d'utilisation des capacités de production sont à des niveaux historiquement bas en Europe, autour de 70%. Si l'on monétise la dette publique, cela va stimuler la demande. Il n'y a donc pas de tensions inflationnistes car l'offre pourra répondre, compte tenu des surcapacités de production existantes. De plus, les salaires restent contenus, puisque le chômage explose.
Une intervention de la BCE serait surtout la piste la moins coûteuse pour les finances publiques parce que la BCE rachèterait ces bons à des taux extrêmement bas.
Pourquoi, alors, cette solution n'est-elle pas privilégiée?
Parce que les statuts de la BCE, officiellement, ne le permettent pas. Ses statuts lui interdisent de financer les déficits publics. L'article 122.2 du traité de Lisbonne autorise cependant, en cas d'“événements exceptionnels”, le Conseil européen à aider financièrement des pays de la zone euro en difficulté.
Mais cet article ne mentionne pas explicitement la BCE.
Sauf qu'il existe un précédent. L'article 143 du traité de Lisbonne, concernant les pays européens non membres de la zone euro, prévoit là aussi, pour des situations exceptionnelles, une intervention du Conseil européen. C'est en s'appuyant sur cet article que le Conseil avait demandé à la BCE, il y a moins d'un an, d'aider la Hongrie et la Lettonie, dont les balances de paiement déficitaires menaçaient les changes.
Ce n'est donc pas un problème juridique?
Non. D'autant que depuis le déclenchement de la crise, les Etats membres n'ont pas cessé de transgresser les textes de l'Union, tant en matière de régimes d'aides d'Etat (ce sont les aides aux banques et à l'industrie automobile) qu'en ce qui concerne le Pacte de stabilité et de croissance.
En vérité, le problème n'est pas juridique, mais politique. Le financement de la dette souveraine par la Banque centrale continue de subir les foudres de l'idéologie monétariste, encore très présente parmi les dirigeants européens qui craignent à tort l'inflation. Ils doivent de surcroît comprendre qu'il s'agit de la solution la plus adaptée et la moins coûteuse lorsque les marchés exigent des primes de risque importantes sur les emprunts d'Etat.
Source : « L'économiste Liêm Hoang Ngoc: faire autrement pour sauver la Grèce » - Ludovic Lamant, Mediapart, 11 février 2010 ( accès payant ) [www.mediapart.fr]
P.S. : Liêm Hoang Ngoc est économiste et eurodéputé socialiste, proche de Benoît Hamon
Source : « L'Europe de la déflation sociale », par Martine Orange, Mediapart, 1er mai 2010 ( accès payant ) http://www.mediapart.fr/journal/economie/300410/leurope-de-la-deflation-sociale
P.S. : dans les commentaires de l'article sur Mediapart, des infiltrés @sinautiques soulèvent l'erreur ;-)
J'avoue que je ne les supporte ni l'un ni l'autre. Donc je ne m'infligerai pas la peine de les voir.
Mélanchon pour moi est le summum de la vanité, qui se met en scène, avec un pseudo-discours radical.
Touati a toujours tout faux dans ses prédictions, il parle pour les salles de marché et les produits qu'il vend.
Donc stop. Ce n'est pas ce que j'appelle un discours d'information et d'économistes.
http://anthropia.blogg.org
Les deux qu'il fallait ! Excellent !
Après une heure çà y est on comprend leur idéologie à tous les 2, ils sont à poil !
De quoi se consoler un peu du flot ininterrompu des discours du type de M Touati qu'on entend tout le temps ! pensée unique !
Vincent
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Mais faut pas rêver, Touati ne se réformera pas!!!.
1) j'aimerais bien qu'on me dise quelle est la légitimité de ces agences de notation qui ont droit de vie et de mort sur des pays (un bon sujet d'émission, n'est-ce pas ?)
2) je me suis surpris à rêver pendant l'émission : et si Mélenchon arrivait au pouvoir ? Le meilleur moyen pour qu'il y arrive serait sans doute que les faits lui donnent raison et que la France vive ce que vit la Grèce en ce moment ...
3) une anecdote sur les média : DS demande à Touati comment cela se fait qu'il est partout dans les média. En tant que responsable d'une structure qui accompagne des demandeurs d'emploi, mon nom est arrivé sur le bureau d'un journaliste d'une grande chaîne de TV qui m'appelle un jour, voulait avoir mon avis sur un truc, mais voulait l'avoir dans la journée, hors j'étais loin de Paris. Qu'à cela ne tienne, le lendemain (véridique), je reçois un appel d'un autre journaliste qui voulait trouver (toujours dans la journée) un demandeur d'emploi qui était contre une nouvelle disposition du gouvernement (je suis toujours loin de Paris !). Et le troisième jour, encore un appel pour avoir en plateau un demandeur d'emploi, simple, un peu frustre... Je réponds que je n'ai pas cela en magasin, et depuis (c'était il y a deux ans), plus aucun appel. J'ai compris comment faisait les gens qui passait tout le temps à la télé : ils sont toujours sur Paris (car il faut être dispo dans l'heure qui suit), et sont prêts à dire ce que les média veulent entendre. Et tant pis pour ceux qui ont un truc intéressant à dire mais ne sont pas prêts à jouer ce jeu là.
Les idolâtres déchaînés ! Un grand rhéteur ! Quel naturel ! Quelle force de propositions !
Au fait votre suoer-Méchanlon c'est qui ?
Un ex-troskyste de la branche la plus sectaire l'OCI (devenu le PT, ça ne s'invente pas) comme Jospin - comme lui, il en a gardé rigidité et dogmatisme.
Un sénateur PS dès l'âge de 35 ans : le Palais du Luxembourg comme Sierra Maestra, pour le futur "lider maximo" du Front de gauche !
Son discours est imparable : YAKA, Faucon...
Et les vilains PS dans mon genre, sont taxés, par le fan-club, d'UMPS, défenseurs attitrés de la pensée unique et de la bien-pensance !
Touati n'est pas un politique. Face à Marys, il est dans son domaine de compétence. Face à un "rhéteur" politique il ne tient pas la route. Il s'essaye aux ficelles que son adversaire, vieux routier politicard dirait les mêmes qui l'encensent si c'était un affreux PS, posséde à la perfection :interruption, gestuelle ostentatoire et verbe grandiloquent !
Dans sa logorrhée, le phare lumineux du Front de gauche émet quelques idées que ne désavouerait pas un social-démocrate (social-traître, si vous préférez), mais aussi des rodomontades niaises qui ne risquent pas d'effrayer les patrons du CAC 40.
Surtout, le [large]grand timonier d'un Front de gauche[/large] (PC+PdG 6 % aux élections européennes), au jeu ambigu, est plus un atout pour la droite qu'une chance (à l'horizon 2050 ?) pour la gauche. Pour autant que le nationalo-troskyste imbu de lui-même soit de gauche...
Mélenchon a une qualité de vulgarisateur exceptionnelle et entre autres fait bien ressortir qu'il s'agit bien plus d'une question systémique que conjoncturelle. Une précision par exemple sur les retraites. Quand on parle de déficits des caisses de retraites et que pour solution première "on"choisit de se focaliser sur faire travailler les gens plus longtemps "on"oublie une donnée essentielle:
1/ la personne qui continue de travailler disons jusqu'à 65 ans au lieu de 60 ans par exemple en effet ne perçoit pas sa retraite et donc "soulage" le compteur prestations retraite mais dans le même temps empêche une autre personne de prendre sa place ce qui soulagerait le cout de son "chômage" pour l'état. En clair le gain n'est que du différentiel entre le cout d'une retraite et le cout pour l'état d'un actif, inactif...
Donc Mélenchon à raison il s'agit de plomberie.
2/ La personne qui part à la retraite n'est pas remplacée (sans que cela affecte la productivité de l'entreprise) et là c'est donc systémique. Et là encore il a raison la valeur étalon nbre d'actifs/retraités ne suffit plus en raison des gains de productivité induit par les progrès technologiques. En un mot la machine travaille et travaillera de plus en plus à la place de l'homme.
Horrifié par vos propos, Monsieur, et je vous cite : « ce sont des traitres à la patrie, élevés par ce pays, qui ont gagné de l’argent ici, éduqués par le Service Public, soigné par la Sécurité Sociale…. ». Connaissez-vous le nombre de vos compatriotes qui ont immigré ? Les chiffres des consulats français à travers le monde recensent entre 970.000 et 1.100.000 actifs et entre 2.700.000 et 3.000.000 français vivants à l’étranger. Et croyez-vous que nous vivons tous à Gstaad ? Nous sommes partis, comme pour tout immigré fondamentalement parce que notre pays ne nous donne plus les possibilités de vivre selon les critères d’épanouissement qui correspondent à chacun : d’abord l’emploi et je vous rappelle que 8.000.000 de français résidents en France sont sans emploi ou avec un emploi à temps très partiel voire précaire, que 16 millions de vos compatriotes terminent le mois avec moins de 100 € en poche ! Ensuite viennent des raisons d’épanouissement soit dans le travail, soit à titre personnel, familiale que la France n’est plus capable d’offrir, et certainement en dernier lieu pour des raisons fiscales. Savez- vous, Monsieur, que les dirigeants et élites de ce beau pays dont vous avez fait ou faites partie, ont conduit durant des décennies des politiques qui ont, toutes accumulées, produit la situation de destruction d’emploi, de déficit, d’endettement, que nous connaissons aujourd’hui. Et comment pouvez vous dire qu’il est sain que le service public puisse représenter 55 % de son PIB ? C'est-à-dire qu’une nation pourrait fonctionner et s’enrichir (et je ne parle pas seulement d’argent) avec 45 % de son PIB produit par le secteur privé ? Vaya !
Si traitres il y a, ce sont tous ceux qui se sont enrichis, non d’argent (et encore), mais de pouvoir, de notoriété, d’ambitions, d’orgueil, sur le dos de la France en conduisant des politiques opportunistes (ou électoralistes) et la laissant chaque jour de plus en plus faible. Affaiblie, elle n’a plus les moyens de donner du travail à ces citoyens et je vous rappelle que le travail ne doit pas procurer seulement les moyens de survivre, mais également du plaisir, l’appartenance à un groupe social et voir que sa contribution au bien être de la Nation se fait par une fiscalité dont le produit est dynamiquement dépensé et investi__ et c’est ce que nous sommes allés chercher ailleurs__ Même à l’étranger le rayonnement de la France périclite ; on ferme les Instituts français, on réduit les consulats, on vend le patrimoine ! Alors, Monsieur, où sont les traitres ?
Le débat, du fait de ces interruptions récurrentes, devient un peu confus.
Et j'aimerais finir avec un grand bravo pour l'équipe d'@si, car l'idée d'un débat entre l'idéologie (Mélenchon), et la réalité économique (Touati) est, en plus d'être innovante et nouvelle, véritablement géniale.
A quand la prochaine?
Deux de mes enfants sur 3 vivent et travaillent à l'étranger ! Pourquoi ? ....Tout simplement, parce qu'il n'y a que là-bas qu'ils ont trouvé un boulot et peuvent en vivre à peu près correctement ! L'un aux US dans la recherche fondamentale et l'autre en Hongrie... dans une boîte américaine qui délocalise ses plate-formes d'appel pour abonder les dividendes de ses actionnaires ! Ils sont l'un et l'autre payés en contrats locaux ! Ce ne sont donc pas de riches expatriés ! Aller voir l'un ou l'autre me coûte cher ... et comme je fais partie des "fainéants" de plus de 55 ans sans boulot et sans avenir professionnel avec un mari fonctionnaire en fin de carrière, tout en bas de l'échelle... je vous laisse imaginer à quel point je suis heureuse de savoir qu'ils sont partis ailleurs.... parce qu'ils paieraient trop d'impôts en France !
Du reste, puisque les projets de nos gouvernants visent à réduire nos retraites un peu plus... peut-être serons nous, nous aussi, obligés de nous délocaliser dans les "pays à bas coût" pour pouvoir y vivre une vie un peu plus correcte... parce qu'en zone rurale où nous vivons actuellement, l'Etat se désengage de tout : nous n'avons déjà plus d'hôpital, plus de maternité, plus de gare SNCF, plus d'agences EDF et France Télécoms, la poste va nous demander d'aller chercher notre courrier, notre sous-préfécture fait partie des 115 sous-préf menacées de fermeture, notre lycée est trop petit et menacé, notre collège aussi ... La diminution du déficit public, en zone rurale, nous connaissons bien ! Moins de services et davantage d'impôts locaux ! Nous avons bien compris la leçon Monsieur Touati !
Et dans ces zones-là, les populations continuent, par peur, à voter pour ceux qui leur vident les poches ! Notre ancien député est maintenant ministre ! Parce qu'il est vrai qu'ici les gens ont peur ! La Grèce est loin de chez eux, mais ils sont tous branchés sur TF1 et le martèlement idéologique fonctionne parfaitement !
Monsieur Mélanchon a le mérite dans cette très bonne émission de mettre le doigt là où personne ne va jamais ! Nous serions d'accord, nous aussi pour qu'on diminue le budget de la défense, mais si j'en juge sur les petits "navions" qui volent au dessus de nos têtes à grand bruit de réacteurs... cela n'a pas l'air d'être le cas !
Si JLM m'a semblé très pertinent, il me semble toutefois que dans la perspective d'un prochain débat, comme contradicteur ou bretteur face à Touati, Frédéric Lordon, économiste iconoclaste mais sensationnel, pourrait être un très bon "client". Dans son bouquin, "la crise de trop", il élabore certaines pistes pour en sortir, qui passent par la réduction de la finance de marché, l'instauration d'un système socialisé du crédit, le desserrement de la contrainte actionnariale et concurrentielle... Bref, le choc pourrait être terrible (pour Touati bien sûr)!!
Et vive la plomberie!
j'en redemande ! Mélenchon Président, Mélenchon Président !!!
un Tribun d'enfer, comme Jean Gabin dans le Président...
la relève est assurée...Vivement 2012 !
quand à ceux qui disent qu'ils quitteront la la France dès qu'ils paireront trop d'impôts, Mélenchon a raison de dire que ce ne sont pas de vrai français, que ce sont des traites, d'ailleurs ce touoati est-il français ?, comme le hongrois, comme l'italienne,
le français est malheureux hors de France, on le sait tous, mais l'argent n'a pas d'odeur ni de nationalité.
C'est honteux tous ces spéculateurs qui jouent avec la valeur du travail, la valeur des peuples, et maintenant la valeur des pays, il faut faire stop à tout cela, et dans le sang si il faut.
C'est surtout révélateur (ô combien) de ce qu'est véritablement J.-L. Mélanchon.
Le voilà dans un des tout derniers lieux où il est possible de débattre et d'exposer ses idées en plus de trente secondes, et lui, rien. Rien sauf sa haine, et les certitudes où il semble enfermé. Marat avec la faconde de Brissot. Une capacité stupéfiante à mélanger sinon dans la même phrase, du moins dans le même paragraphe, des faits vrais (oui, la dette publique est passée de 30 % du PIB en 1985 à 58 % en 1995 ; oui, la Grèce et le Portugal sont victimes d'une spéculation usant d'artifices) à des absurdités (la lutte des classes animant les salles des marchés ; incorporer la productivité dans le calcul des retraites, ah bon, comment, on cotise où ?), et à vous asséner tout ça comme des coups de gourdin. De la hargne, surtout, une rage d'interrompre, de couper, de dénoncer, de faire taire. Parfois il feint en souriant de laisser parler l'adversaire, pour mieux lui fondre dessus au premier prétexte. En réalité cet homme ne veut pas débattre, ne veut plus débattre ("c'est ça… on a déjà entendu"). Il ne conçoit ses contradicteurs que comme des cibles à exterminer. Et s'il n'y parvient pas, il ne connaît d'autre geste que de les repousser avec mépris d'un revers de la main ("blalablablala"). Pour rentrer finalement au plus noir de lui-même (étonnante image à 11'14 de la dernière partie).
Mélanchon n'a rien d'autre à proposer que des coups de balai. Quelque part, ça s'appelle peut-être le bonheur. Mais pas en démocratie.
Bref, une émission bien instructive — à rééditer toutefois avec modération.
Et moi aussi du coup, je suis heureuse d'avoir renouvelé mon abonnement (alors que mon budget étudiant était serré ces derniers mois). Je me souvenais également de Touati à travers ce qu'en avait dit Lordon, donc je dois dire que voir son nom dans la liste des invités m'a poussé à regarder très rapidement cette émission.
Bref, ce débat est selon moi un modèle du genre: du temps pour parler, exposer les arguments, les réfuter, laisser les désaccords apparaitre sans tenter de trouver un consensus à tout prix.
Bref, merci à @si pour cette émission, et je souhaite vivement d'autres rendez vous dans cette même veine.
Faites attention, toutefois, que vos capacités de débusquage des rhétoriqueurs ne vous soient pas fauchées par votre invité.
Et mettez des glissières pour les dérapages sophistiques, car ils sont parfois (surtout vers la fin) vraiment dangereux.
Merci infiniment, merci.
Méluche est vraiment excellent, mais il est parfois un peu de mauvaise fois avec Touati (il pourrait dire la même chose sans ça). Mais bon, son argumentaire est parfaitement huilé sur ces questions (heureusement qu'il ne s'est pas exprimé sur la "burqa", au début j'ai eu peur).
Touati, lui est plus sympathique et un peu moins con qu'il en a l'air à la télé. Mais ce qu'il dit, c'est une espèce de bouillie idéologique, qui d'ailleurs n'est pas totalement sortie indemne de la crise (cf Lordon). En témoigne son acquiescement à certaines propositions sur par exemple les prêts à taux imposé. On le sent dans un conflit intérieur, un peu comme les participants au jeu de la mort. Il sent bien que la finance fait du mal à l'activité économique. Mais il n'ose en tirer les conclusions... d'ailleurs il le dit : elles lui foutent "la trouille" !
Aller, M. Touati, vous êtes quand même sympa. Promis quand Mélenchon sera président on ne vous coupera pas la tête et on ne vous enverra pas au goulag.
PS : Mélenchon parle à un moment de "froncement DU sourcil"... c'est pas sympa de se moquer de la pilosité de son contradicteur, on avait dit pas d'attaque physique !
pour le moment, je ne le regrette pas
Quel bonheur de retrouver tous les jours une miss économie aussi sexy que sur Canal+ pour nous parler de l'orientation de la bourse attendue le lendemain .... Rhhhhhhhaaaaaa, le rêve
Je note qu'à l'époque de l'émission avec Lordon, M.Touati était présenté dans les extraits de JT montrés, comme "directeur de recherche" chez je ne sais plus quelle boîte. Soi disant réflexion et théorie (et au passage pseudo titre universitaire).
Dans les extraits plus récents vus ici, il est désormais "chef économiste". ça sonne plus action/réaction.
Merci mille fois à l'équipe. J'ai hâte à la prochaine. ;-)
Lamentable et scandaleux que LUI s'autorise à hurler avec la meute hystérique plus ou moins xénophobe.
A l'heure oû la haine raciste s'empare d'esprits autrefois aimables, JLM ferait mieux de mobiliser l'opinion contre les salauds au lieu de nous servir son verbe laïcard et ethnocentré.
Pour le reste, je lui garde toute mon estime....pour l'instant....
Et merci à asi d'avoir souligné l'usage manipulatoire du vocabulaire autour de la burqa/niqab/voile/chiffon/blablabla...fantôme/belphégor/tombe-ambulante (sic)...
Mieux qu'Avatar.
A quand la 3D sur ASI?
Un grand moment de @si, sincèrement...
Je trouve que le niveau des émissions monte en flèche ces derniers temps, que ce soit au niveau du contenu, du format, et et de l'intensité...
Bravo !
Une des meilleures émissions d'@SI !
Un vrai débat de fond et d'idées comme on n'en voit peu (pas ?)
et qui replace les véritables enjeux au cœur de la discussion.
Merci beaucoup :-)
en effet, j'ai connu l'IS à 50% avec du travail pour tout le monde, et les entreprises privilègiaient l'investissement (déduit de l'IS, le social pour la même raison)
de même il est nécessaire de revoir l'impôt sur le revenu, le plus juste en rapport à la pression énormes des taxes qui touchent tout le monde de la manière la plus inégalitaire,
je suis d'accord sur la taxation du capital et de ses revenus, et sur la fin des boursicoteurs, entreprises de quotation et le pouvoir des banques qu'il faut renflouer avec les deniers publics, et sur les abus de nos dirigeants en terme de salaires et d'avantages exhorbitants.
je voudrais aussi savoir qui paye Monsieur Touati, qui comme la plupart de ces gens, ne se rappellent plus d'où ils vienne et grâce à qui ils en sont arrivés où ils sont.
cet échange a été très instructif et démontre qu'il n'y a pas de fatalité à cette crise qui touche les petits et les pauvres et non ceux qui en ont été à l'origine et qui ont out intérêt à ce qu'elle continue.
force est de constater que les écarts entre les riches et les pauvres sont de plus en grands, que les riches continuer à s'enrichir et que parallèlement le nombre des pauvres augmente.
il faut changer le système, et "révolutionner" notre société.
j'ai bien aimé aussi l'explication de Melenchon sur le fait que le pouvoir presse ce qu'il y a dans le cerveau au lieu de l'alimenter et le renouveler, et que du coup sarko ne fait que ressortir ce qu'il a appris il y a 15 ou 20 ans. Je trouve ça très révélateur de la « rupture » = retour en arrière toute, et de l'idéalisation du libéralisme américain (sans tenir compte des effets que l'on voit maintenant)
La place des médias dans ce débat était quasi inexistante (sauf à considérer que Touati représentait les journalistes ?).
Daniel, il serait peut-être utile de préciser vos intentions entre devenir producteur de contenu (émissions littéraires, cinéma, débats politiques)
et décrypteur des médias. Les deux sont intéressants mais ce n'est plus le contrat initial avec les abonnés.
Le coup de La France, grand pays, qu'on ne videra et de Touati qui voudrait faire peur en citant La Chine devant La France.. Allo Meluche, t'as la tête en l'air?? Ca fait quelque temps que La Chine est devant nous, et que les 60 millions que nous sommes, valent une poignée de cacahuètes face aux 2,5 milliards de chinois et d'indiens pour ne parler que d'eux.
Enfin les retraites, bah oui Meluche va falloir agir, c'est pas tes beaux calculs qui sont jolis mais qui ne sont pas dans la réalité, la réalité étant que effectivement les cotisations n'ont pas augmenté avec la productivité, et que c'est donc le rapport actif/retraités qui jouent. Que plus de cotisations, c'est plus d'impôts et que plus d'impôts c'est moins de sociétés... et moins d'impôts!!!
Bref un Mélanchon, assez sourd, qui ne comprend et ne veux surtout comprendre, que 55% de dépenses publiques mal gérées, c'est moins efficace que 55% de dépenses bien gérées.
Un Mélanchon de compèt. fidèle à lui même, sans intérêt!
pour un psychiatre la folie c'est une ORGANISATION PSYCHIQUE DESORGANISANTE
les ETATS/BANQUE CENTRALE/LESMARCHES,LES ELITES...... sont de CONCERT ( le débat étant un écran)en train d'organiser la désorganistaion sociale MAIS ils ne le savent PAS ENCORE puisque 'ILS SONT FOUS
or pour NIETSCHE la folie c'est la 'CERTITUDE' - écoutez attentivement TOUTATI il ne répète que des formules toutes faites et CREUSES
plus la panique est grande,plus le 'spread ' ( = le différentiel entre mon taux d'emprunt et celui de la Grèce) est grand ergo plus MON bénéfice s'accroit
les ETATS et les MARCHES sont donc COMPLICES
'l'effet domino' ( écoutez la délectation avec laquelle PUJADAS joue le perroquet sans comprendre) a la meme FINALITE càd dépouillons le citoyen Grec et post factum se sera votre tour puisque en vous parlant de 'leffet domino' on vous POSITIONNE ( c'est l'effet journal télévisé) EN SITUATION DE COMPLICE et votre IMPUISSANCE vous mènera à la CULPABILITE donc à la SOUMISSION.
Mélenchon était en très grande forme!!!
Je vous écoute, je vous lis, je grandi....
Bon d'accord, chez moi ça a ramé pour charger à partie de 1 h, mais justement, stopper quand on cause des retraites, zut et flûte.
Bon, eu égard à la fatigue des intervenants, ok, m'enfin...
Et pour les débatteurs du fil 'Retraite' qui regrettent l'absence de posts: perso je vous lis avec attention, mais n'ayant rien à dire d'intelligent....
(ici non plus, notez)
Alors donc, please @si, la seconde partie de cette émission dès que possible.
Dan, j'ai adoré vos mimiques quand JLM vous mettait dans la peau de celui qui allait se casser le nez.
merci à vous 4.
D'abord premier constat, asi normalement orienté vers un décryptage éclairé des médias, s'oriente de plus en plus dans une forme de proposition alternative. Devant l'indigence du propos médiatique il n'y a tellement plus à rien à décrypter ou à débattre, qu'asi finit par tout refaire.
Deuxièmement Touati est plutôt sympathique malgré le fait que je ne partage absolument pas son idéologie, mais il confirme une chose (dont je m'échine à tenter de convaincre mon entourage) c'est que le choix de la grèce par les agences de notations est purement arbitraire, aveu très intéressant de la part d'un libéral.
Le côté nature lui donne ce crédit, c'est que dans le constat au moins il reconnait aisément ce qu'il se passe, là où un éco-technocrate à la N. Baverez par exemple nous noierait totalement le poisson. Ca doit être ça son côté pédagogique.
Enfin en ce qui concerne Mélenchon, de plus en séduisant de par son discours à contre courant total de toute la scène politique sur le fond et sur la forme.
Sur le fond :
Méthode scène politique : opposition pourrie critique sans proposition, la langue de bois, phrase bas de la ceinture, buzz people, langue de bois on évite les sujets et on fait du vent sans jamais étayer.
Méthode Mélenchon : on parle des sujets précis, et on reprend argument un par un.
Sur la forme
d'un côté consensus : démagogie bon teint dans un rythme et un langage corporel qui semble tout calculé par les conseillers com.
Méthode Mélenchon : à l'aise, nature, emportement reflétant la conviction et le langage corporel aux allures non controlées qui vont avec.
C'est LA technique de séduction de base, faire tout l'inverse du consensus. Et la scène politique en face est à la ramasse parce qu'elle lui laisse le champ de la différence, et là il est bon, il est très très bon il a pris tout le monde à rebours.
Alors sur le fond il me semble que son discours tient la route mais si un contradicteur de Mélenchon pouvait étayer sur le forum les bêtises éventuelles qu'ils lui attribuent ce serait instructif.
Il y a cependant deux interrogations quant à sa cohérence, d'abord comment avec l'Europe pourrait-on mettre en place une politique de répartition des richesses telle qu'il la propose (d'ailleurs si quelqu'un pouvait m'expliquer pourquoi il serait criminel de se poser la question de la sortie de l'Europe, je suis client).
Ensuite, et peut-être que je deviens parano, mais je vois un type avec un discours à priori étayé, antilibéral, anti-marché-financier, qui a l'avantage d'être un excellent rhéteur, qui n'a pas le handicap d'être catalogué dans les extrêmes (mot épouvantail), qui est donc potentiellement un troisième homme pour 2012 et un danger pour l'UMPS, et je m'étonne qu'il soit invité partout à la télé en ce moment.
Touati est très fort, il reste calme même sous une grosse pression.
Merci à l'équipe d'ASI et aux 2 invités
A Méluche : tout notre soutien pour ce moment de colère, de raison et de bonheur partagé.
Isabelle et stéphane grim
Il avait déjà fait le même cinéma chez Ruquier face à Zemmour.
Même avec 2,1 enfants (disons, je n'en suis pas si sûr) de fécondité finale, puisque la population augmente par son vieillissement, il y a un problème. Car l'augmentation n'est pas dans le nombre de cotisants, mais de retraités et de bénéficiaires.
Ensuite, ce mythe des gains de productivité : ce sont les gains de productivité des actifs (moins nombreux : plus au chômage, plus en pré-retraite quand pas productifs!).
Le bonhomme Mélenchon rêve en couleur : avec le manque de croissance économique, de relève démographique et l'accroissement du taux de bénéficiaires par rapport aux cotisants, il y a bien un très gros problème.
Mais on comprend que pour des raisons de religion Mélenchon ne veut pas lâcher le morceau : l'État doit tout contrôler et s'il manque des sous, il suffit de taxer les riches.
Ce qui me rappelle cet aphorisme sur le socialisme : « L'ennui avec le socialisme, c'est que tôt ou tard l'argent des autres vient à manquer. »
Vous avez très bien dosé vos interventions laissant ce débat -d'anthologie - se développer. Je dis d'anthologie car je pense que c'est l'un des premiers qui nous ait été donné de voir qui fait exploser en vol tous les poncifs, raccourcis, mots clés... bref toute la réthorique du système de propagande néo libérale.
L'alchimie Mélenchon / "expert néo libéral des médias" a très très bien fonctionné.
Je ne veux pas revenir sur le fond, mais faire buzzer cette émission en faisant un montage serait d'utilité publique, et en plus ça ferait de la pub à @si
Mais il reste un mystère...
Ce M Touati qui est sans conteste très intelligent (il avait sans doute déjà sa Rolleix à moins de 30 ans! c'est dire), est il à ce point aveuglé par son idéologie pour croire ce qu'il dit ? Ou participe t-il consciemment à défendre uniquement ses propres intérêts?
En d'autre terme et pour paraphraser je ne sais plus qui, "est ce un con ou un cynique ?"
Notez que l'on peut dans le sens employé être intelligent et con à la fois - que M Touati n'y voit aucune offense mais y a pas d'autre mot qui me vienne et puis la connerie m'inspire plus de sympathie dans ce cas que le cynisme
Ou bien, si on veut rester fidèle aux principes du Grenelle de l'environnement et éviter de porter atteinte à l'écosystème, l'envoi de quelques commandos devrait faire l'affaire.
Mélenchon tient la forme.
Tiendra-t-il la distance?
Quand à Touati on a l'impression de regarder "La vérité si je mens".
Il me semble qu'un point saillant de leur désaccord est que mélenchon préconise d'empêcher la fuite des capitaux par la force alors que touati mise sur l'incitation. Je serais plutôt d'accord avec Mélenchon car l'incitation grossit les inégalités et nous entraine vers le bas, mais je me demande comment appliquer concrètement ce qu'il propose, comment empêcher ces égoistes de quitter le navire dans la perspective de s'enrichir encore plus.
À voter d'utilité publique!
ça faisait longtemps que je n'avais rien vu de tel.
très bien, vraiment.
Merci
Du vrai débat, tenace, argumenté, riche.
Chapeau à Mélenchon, qui ne laisse rien passer.
Chapeau aussi à Touati, dont les idées sont pourtant totalement opposées aux miennes, car il a joué le jeu, et se dit même prêt à revenir (effet de manche ?).
Et la mine réjouie de DS, ses yeux rieurs sur les plans de coupe en disent long sur la qualité de l'émission.
Ça doit être un sacré pied d'assister à ça en direct, de voir les choses se dérouler ainsi sous ses yeux, non ?
Merci @si !
Tiens d'ailleur cela pourrait rattraper D Schneidermann comme sur la 5 ce que je ne souhaite absolument pas.Pê un thème d'émission non?
L'éblouissance de cette émission effectivement repose autant sur la détermination convaincante de J-L M qui déshabille irrésistiblement un Marc Touati acculé à révéler son idéologie (qui ne doit pas rencontrer tous les jours des rhéteurs aussi percutants) que sur le retrait actif et pertinent de D S et D I
Bravo aux 4 intervenants
Vous avez dit « vulgarisation », Mr Touati ! De qui se moque t-il : pensée unique ressassée, disque rayé, réactivation quotidienne de la peur, petit cours d'économie pour les nuls, etc… Même en 1h27, je ne sens pas plus avancée par ses arguments qu’avec ses 20 secondes au 20h. On a même eu droit, en guise de justification à l’injustifiable, à son « parcours » (encore un) …à ne pas croire !
Emission excellente, quel régal de voir une vraie jouissance dans le regard de DS, quel régal de pouvoir éclater de rire sur de tels sujets. Encore ! D’utilité publique sans aucun doute.
avec celle de la semaine derniere, c'est un vrai feu d'artifice
j'ai beaucoup entendu melenchon dans les medias sur la grece et les retraites; mais que fait besancenot???
du bonheur, d'autant plus que Touati se lâche enfin, et devient, non en tant qu'économiste- faut quand-même pas pousser!- mais en tant qu'homme fort sympathique !...( ce qui n'est franchement pas le cas de Minc =) selon moi, à vouer aux gémonies ...qu'est-ce qu'il fait encore là celui là, à s'accrocher ...qu'il parte aux îles Caimans : ça nous fera des vacances !).
J'apprécie vraiment les deux journalistes(dont Zeboss) qui, ayant beaucoup travaillé sur le sujet, je n'en doute pas, ont l'humilité de s'effacer face à l'échange ! voilà une belle éthique journalistique ! le vrai métier ! Bravissimo !
Oui, il pète la forme le député iconoclaste (comme chez Ruquier) mais pour faire un bon débat il faut deux bons intervenants et cela a été le cas.
Le discours actuel de J.-L. M. plait car devant la peur qu'inspire une éventuelle catastrophe il nous dit en gros : « N'ayez pas peur, on peut faire autrement » et quelque part cela vaut une thérapie.
A noter la courtoisie, la souplesse et le savoir faire de M. Touati que je trouve plus à son avantage sur de long débat comme celui-ci.
Très bonne émission.
Mais bon, je vois que tout le monde a l'air content de l'émission, alors j'y vais aussi.
L'économiste devrait veiller à l'inflation effarante de ses interventions perturbatrices qui ont surtout pour effet de l'empêcher d'écouter attentivement les arguments adverses pour y puiser la matière de sa prochaine intervention.
Ce que fait magnifiquement Melenchon.
J'espère que cette émission passera en contenu d'utilité publique : c'est la meilleure pub pour ASI!
Là, j'aimerais beaucoup que les médias parlent de cette émission : non seulement elle est d'intérêt public, mais aussi d'intérêt pour la santé publique.
Dommage que ce débat ne soit pas en contenu d'utilité publique.
Message à l'attention des agences de notation et autres vautours : on vous aura.
il avait predit la crise europeenne depuis belle lurette ..mais ça ni Mr Touati et encore moins Mr Minc n'y fera allusion
Celle d'aujourd'hui était tout simplement exceptionnelle !
Pourquoi @SI semble être le seul espace où les idées (et les individualités qui les portent) puissent s'exprimer avec autant de liberté ?
Une telle émission mérite largement sa place sur le service public, et à une heure de grande écoute !
Qui donc décide qu'un tel débat n'a pas sa place sur le PAF? Même en adoptant une vison mercantile qui me répugne, je ne peux me résoudre à accepter que ce débat ne puisse dégager quelques minutes de "temps de cerveau disponible"...
Et ce paradoxe qui consiste pour votre équipe à remplir cette mission d'intérêt général après avoir été évincé de France 5...
Merci @SI
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Melanchon -Non c'est une promesse...
Du vrai Sergio Leone cette réplique
Son discours me parait assez crédible et ne me parait pas souffrir de flagrantes énormités et ne semble pas aussi libéralement débridé que ce que l'on pourrait penser.
Quand à Mélenchon il est vrai qu'il commence sérieusement à intoxiquer le paysage médiatique avec ses nombreuses approximations et sa continuelle obsession à se montrer désagréable, prétentieux et faussement révolutionnaire.
plus pédagogue des deux n'est pas celui qu'on pense....Et il n'est pas éconnomiste !!!
Il arrive à reprendre à la volée toutes les interventions pontifiantes et à en enlever toute leur force de raisonnement grâce à des questions essentielles !
Et Schneidermann le laisse parler, heureusement !
J'admire vraiment la force intellectuelle et l'éloquence de cet homme politique qui n'en reste pas moins un homme avec tous ses défauts...
Quelle présence !!
2 fois en 6 mois. Je peux plus le voir ce type.