Jim Acosta, "bête noire de Trump", quitte CNN : est-il déjà trop tard ?
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Commentaires préférés des abonnés
Et pendant que toutes ces petites bougies s'éteignent une à une, plongeant le monde dans toujours plus d'obscurité (et d'obscurantisme), tous les néo-fascistes au menton relevé glapissent leur pseudo-défense d'une liberté d'expression qui ne concerne(...)
C'est tout simplement effrayant.
La vitesse à laquelle tous les remparts qui protégeaient la démocratie sont renversés les uns après les autres, comme des châteaux de cartes.
Sans rien faire, juste parce que le président des USA a changé et qu'on le sa(...)
On cherchera en vain l'équivalent d’un Jim Accosta dans les mainstream Français.
Ici leur servilité à l'égard des puissants est sans égal.
Derniers commentaires
nous sommes colonisés par les américains
nos politiques sont obligés de leurs cirer les pompes pour avoir une chance d'avoir les fonds nécessaire à l'achat d'un nombre de votes suffisants pour être élus
les milliardaires ont positionné leurs pions pour maximiser leurs profits
les journalistes indépendants ne se sont pas regroupés pour avoir une fréquence à la télé, dommage!
"But we are Americans!!"
"Yeah? What kind of Americans?"
il n'est jamais trop tard, mais ça va être dur
"But we are Americans!!"
"Yeah? What kind of Americans?"
il n'est jamais trop tard, mais ça va être dur
Les usa, les usa, ou sinon les usa?
Pourquoi sont-ils notre boussole? Parce qu'on a ancré un truc de rêve qui n'est tellement plus d'actualité depuis des décennies. Si les ricains n'étaient pas là, on ferait sans. Leur modèle est un poison. On le sait. Question musique? Tout revient aux grands bretons. Question sport? Non même pas.
En France, il se passe des trucs à regarder quand même. Le département de l'Oise et Oise.hebdo se frittent. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/le-conflit-continue-entre-le-journal-oise-hebdo-et-le-departement-de-l-oise-le-directeur-de-cabinet-demissionne-3101134.html
Sans compter que les journalistes qui ne respectent pas les règles de leur profession pullulent.
Des questions sur des ingérences, sur les élections professionnelles du monde agricole.
Les résultats d'une élection municipale racontée en termes de gagnant/ perdants, jamais en nombre d'élus au conseil municipal, parce qu'ils veulent crier que Boyard a perdu. Oui il a perdu la mairie.
Finalement, CNN fait à Jim ACOSTA ce que FRANCE INTER a fait à Charline VANHOENACKER en 2023.
La bête immonde est arrivée grace , à cause , des lâches qui ont refusés de prendre le maquis . Alors ils peuvent essayer de se consoler en se disant , ils ont raison y a trop de mexicains , pour cacher leur lâcheté .Et pour guérir ceux là , y’a qu’une solution , être le plus fort .Après, faudra leur sortir les tondeuses des mains , et tout leur prendre , tout ! Et oublier d’être de gauche pendant quelques jours , semaines , mois ….Ouais mas les lâches aspirent a vivre en paix en fait , rien a foutre .y’a du mammouth à aller choper pour le diner .
Et voilà maintenant que le grand capital, tel l'ignoble Bernard Arnault fait du chantage à la délocalisation
Et on en est encore à prendre des pincettes pour ne pas traiter d'ordure trump, de nazi son assistant mégalo sud-africain et de trouver des excuses aux tarés qui ont voté pour eux
Comme. le souligne IT la dessinatrice du Washington Post qui a démissionné se nomme Ann Telnaes . Dans son numéro du. 15 janvier ,en page 2 , Charlie- Hebdo a publié une interview d'elle et quelques dessins très réussiS.
C'est tout simplement effrayant.
La vitesse à laquelle tous les remparts qui protégeaient la démocratie sont renversés les uns après les autres, comme des châteaux de cartes.
Sans rien faire, juste parce que le président des USA a changé et qu'on le sait néo-fasciste, tout s'écroule pour lui laisser le terrain libre.
Oui, je vois pas d'autres mots, c'est tout simplement effrayant.
Oui, il y a un truc particulier, là, qui se joue. Le 1er mandat de Trump, des grands médias restaient ulcérés, rigolards, critiques. Il y avait un côté "on y croyait pas". j'avais discuté avec une juge américaine persuadée que Trump ne finirait pas son mandat. L'ambiance était au clown-pour-quatre-ans. L'idée qu'on passerait à autre chose.
Là, l'ambiance est différente. Comme si tous les médias sentaient du sérieux, une vraie menace à laquelle se plier. Je ne suis pas sûr d'à quoi c'est dû. Théoriquement, ça pourrait être pareil : on serre les dents, on critique, on traverse quatre année. Mais l'attitude est toute autre.
Est-ce le placement de pions pro-trump à différents postes de décision, à de nouveaux endroits ? Est-ce une normalisation des discours d'extrême-droite qui suscitent moins de réactions de défiance ? Ou est-ce encore plus sinistre, la réalisation que le pouvoir qui se met en place a une toute autre force de frappe et des intentions plus affirmées, après la période test, expérimentale et balbutiante, du premier mandat ? En effet, celui-ci démarre très fort, avec des "executive actions" radicales et ciblées, pré-planifiées dans le cadre du Projet 2025. Les dominos se couchent à grande vitesse. Anticipation lucide, complaisance, ou lâche prophétie auto-réalisatrice ?
Dans les trois cas, se met en place quelque chose d'assez neuf (enfin, neuf pour l'histoire récente, le 20ème siècle l'a bien connu), qui peut être parti pour durer...
Ambiance de feu de forêt annoncé par massif exode animal...
C'est dans l'air du temps et c'est mondial. Nous allons vers une période peu réjouissante. En France, il y a eu un sursaut, mais cela va-t-il continuer? A vrai dire, j'angoisse pour l'avenir... Vous me direz ce n'est pas suffisant, il faut lutter, manifester, militer; mais cela est-il utile? Peut-on aller contre l'air du temps?
Au niveau géopolitique, c'est cuit et recuit. Poutine n'est pas près de quitter ni le Kremlin ni la Maison Blanche, et son idéologie s'installe un peu partout comme les fascismes indépendants des années 30. Nous n'avons pas prise là-dessus.
L'enjeu des idées, à un niveau local, est lui aussi mal barré. la culture dominante est une culture de la saloperie glorifiée, une culture de la prédation (à différentes échelles) bien rationalisée et bien sécurisée.
Mais c'est bien à ce niveau qu'il y a à agir : celui des valeurs rejetées ou embrassées (profondément, la prédation se nourrissant de la superficialité). Sur ce plan, je pense que le courant le plus apte est le féministe - ou plus spécifiquement, certaines formes du féminisme. La force du néo-fascisme, est l'une des raisons pour lequelles il est un facteur de divergence politique au niveau du genre, est qu'il cadenasse les valeurs les plus néfastes dans une méta-valeur viriliste, et ça se retrouve très explicitement dans les discours de l'extrême-droite actuels et anciens. Les féministes qui s'intéressent aux valeurs virilistes et à leur déconstruction (par exemple sous l'angle de l'écoféminisme) sont les plus au coeur des enjeux idéologiques actuels. Mais très souvent, les gens étant les gens, les membres d'une culture infusant dans cette cultures, de telles féministes peuvent elles-mêmes endosser ces valeurs néfastes, consciemment et inconsciemment (en "retournant" leur contenu ou non).
Faire un réel inventaire des valeurs empoisonnées qu'encouragent l'extrême-droite et les masculinistes (c'est-à-dire en les légitimant comme marqueurs de virilité, virilité elle-même survalorisée en soi), mais aussi les reconnaître en soi sans s'y complaire en se les réappropriant, puis enfin offrir des modèles alternatifs à ces valeurs (modèles libérés de cette survalorisation viriliste) est, à mon avis, le plus grand enjeu de ce siècle, le plus potentiellement fécond, et le plus délicat à traiter. Mais c'est vraiment un levier qui touche simultanément à de nombreux blocages actuels, écologiques, politiques, économiques, sociétaux. Je n'ai pas encore trouvé où la question est prise (collectivement) avec suffisamment de rigueur et de profondeur, mais je subodore qu'il doit s'en trouver pas mal, au milieu de postures plus ludiques et plus superficielles, et c'est en tout cas là que je place mes espoirs à long terme. Si l'humanité a le temps d'évoluer hors de son répétitif bourbier fascisant, hors de ses facilités et de sa pente cognitive naturelle, ce sera au-travers de tels mouvements.
Winter is coming?
"Le journal, qui avait changé son slogan durant le premier mandat Trump pour l'ode à la résistance Democracy dies in darkness ("La démocratie meurt dans l'ombre"), vient de le modifier à nouveau, comme un signal de ces nouveaux temps trumpistes : Riveting storytelling for all of America ("Des récits fascinants pour toute l'Amérique"). "
Ou comment passer d'un slogan classe et accrocheur à un slogan publicitaire sans âme...
Avec Bezos aux commandes et dans ce contexte, "Hello darkness" eut été une suite plus logique :)
La dessinatrice de presse, lauréate du Pulitzer, qui avait démissionné du Washington Post, s'appelle Ann Telnaes. Dommage qu'elle soit la seule personne non nommée dans l'article.
Ironie, son fameux dessin hébergé par CNN :
On cherchera en vain l'équivalent d’un Jim Accosta dans les mainstream Français.
Ici leur servilité à l'égard des puissants est sans égal.
Et pendant que toutes ces petites bougies s'éteignent une à une, plongeant le monde dans toujours plus d'obscurité (et d'obscurantisme), tous les néo-fascistes au menton relevé glapissent leur pseudo-défense d'une liberté d'expression qui ne concerne qu'eux-mêmes. Dans ce qui est en train de devenir un vaste asile de fous furieux, le pouvoir est en train de passer aux mains des plus atteints.