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Commentaires

Johnny Depp et Hanouna : désinformation masculiniste en direct

Commentaires préférés des abonnés

Toujours les mêmes questions dans ces mondes de paillettes, de lumières, de néant.

J'ai posé la question à Sylvain qui sortait de son rang de vigne.

Il était 16h30, ces chaussures de sécurité pesaient.

Il a failli m'envoyer son sécateur dans la tronche.


(...)

Approuvé 23 fois

Je m'aperçois, Traroth que vous n'avez pas saisi mon message.

C'est qu'il était mal fait.


Je précise. L'ironie que je mets, la distance qui m'inspire n'est pas dans la différence entre urbain et rural (profond -si, si j'insiste) dans lequel je vis depu(...)

C'est tout de même un tout petit peu plus compliqué que ça, me semble-t-il. (Je précise néanmoins que je n'ai suivi toutes ces histoires que de très, très loin et que je m'en tiens à ce qui se trouve dans l'article.)

Dans le procès Depp contre Sun, De(...)

Derniers commentaires

Hanouna, c'est du Depp fake ^_^

La question est, malgré toutes les « erreurs » constatées dans son émission, pourquoi l’émission existe t elle encore ? Et le Cyril, n’a toujours pas été condamné pour tous « ses dérapages »? 

Et Tarik Ramadan, l'est innocent ?
Oui d'après les juges suisses. Accusé de viol et de contrainte sexuelle, il a été acquitté ce mercredi 24 mai par le tribunal de Genève. 

En France, il pourrait être prochainement jugé pour des viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes.

Toutes de menteuses, comme dit Houellebecq. Et islamophobes de surcroît !



"la violence , l'insensibilité a la douleur de l'autre " whaou quelle belle citation ce matin sur inter de la part de Claude ....Putain de bordel a cul barbouillé de merde (ça veut rien dire , mais je trouve que c'est bien placé , je connais pas le latin ..), ils savent ce qu'ils font , on pardonne ou pas ?

J'aurais préféré un titre du style , "Le capitalisme a encore frappé , Depp tape sa femme (et après vous développez les multiples raisons qui poussent les gens a devenir violent dans la société capitaliste ) , et Hanouna fait du fric avec (et là on développe comment le capitalisme transforme un sujet de société qu'il a crée  en spectacle )". Tant que l'on s'attaque aux symptômes , on transforme la maladie , on l'a guérie pas .

Alors peut etre que le premier homme préhistorique est devenu violent en voyant la femme de son voisin .Mais c'est simplement une reaction capitaliste d'accaparement .Et on peut dire de lui c'est un gros depardieu ! Mais ça résoud pas le problème ! Vous imaginez les raisons qui permettent a un Depardieu d'etre ce qu'il est , whaou , l'abîme ...Aussi bien du coté des victimes , que de celles du spectacle , du capitalisme ....Désolé , je viens d'avoir un éclair de lucidité , je retourne me coucher .

C'est sur quand quelqu'un nous pousse a bout , régler le conflit par des coups n'est pas la meilleure solution . Mais grâce a Sandrine , j'ai aussi appris que quand quelqu'un nous pousse a bout , on ne peut même pas lui répondre de manière dure , en mettant en cause ses capacités intellectuelles , en le diminuant , ou je ne sais quoi de violent  verbalement , oui c'est vrai .Donc normalement nous devrions arriver dans une société sans conflit . Je ne sais pas si c'est réellement souhaitable , j'ai l'impression que pour la construction des individus , cela risque de rendre la vie morne .Mais ne connaissant pas une telle société  , j'ai du mal a me projeter .Par contre , j'ai besoin d'un conseil , c'est en ce qui concerne la contre reforme des retraites , et la capacité de ce gouvernement et des autres avant lui , de ne pas respecter par des artifices , légaux , mais quand vous les mettez bout à bout deviennent illégitimes , tout comme l’élection ,où nous en sommes rendue , après les multiples trahisons et forfaitures ,l'est d'ailleurs  .Comment dans un cas comme celui ci ,gérer ce problème sans la violence  ?. Manifestations pacifiques , sondages dithyrambiques , réponse a coups de matraques  ?   Comment vous analyser la réponse du gouvernement aux gilets jaunes , éborgnés , 30 , mains arrachées , 5, mâchoires fracturées , traumatismes crâniens , pommettes enfoncées , dents cassées , fractures multiples ...Ce doit etre intéressant une société sans violence physique , symbolique , en gros une société ou tout le monde est traité sur un pied d'égalité , juste ...C'est encore une manière de faire porter la responsabilité sur le consommateur , et Coluche l'a dit avant vous , "Quand on pense qu'il suffirait de ne plus acheter cette merde pour qu'ils ne la vendent plus " Mais quand on nous propose que de la merde par de multiple artifices , et que de la merde ? Ce que vous proposez c'est une société de désertion , dans laquelle , un mec comme Macron peut faire ce qu'il veut , et nous dépouiller du commun , une société dans laquelle le capitalisme a gagné ! Oui ,il suffirait d’arrêter de jouer , et de se laisser mourir . Mon problème c'est que je n'ai pas encore tranché , et pour cause , je ne connais pas encore cette société idyllique ...Et pourtant , je sais être effrayant tellement la violence me fait mal .

"Complètement hystérique, cette nana. Et comme lui il est un peu nerveux..."


Phrase d'anthologie, réellement prononcée par un "copain" à moi, concernant un couple de nos amis... Ça me revient chaque fois qu'il est question de violence envers les femmes. 


Bon, ça date un peu. Mais je vois que ça n'est pas vraiment démodé.

SI je n'ai pas d'avis sur "l'affaire Depp-Head" et ne peux trier entre les commentaires ci-dessous, ceux qui condamnent sans réserve et ceux qui tentent une approche plus distanciée, en revanche, je me demande toujours ce que des personnes comme Danielle Moreau viennent faire dans des émissions comme celles-ci. C'est un peu comme si des innocents venaient de leur plein gré passer leur tête et leurs mains dans le carcan d’infamie, juste pour (tenter de) montrer le caractère expéditif de la justice rendue ici. A mon avis, ils ont tort : en Place de Grève le public y est entièrement acquis, à cette justice, et se fout pas mal de savoir si le condamné est inncoent ou pas : ce qui l'excite, ce sont les exécutions.

Qu’est ce qu’on s’en fiche, de l’avis de tous ces c…s !

"Cyril, si tu nous lis" : exclu, Hanouna saurait lire.

Autant j'apprécie la manière dont Mediapart (et Marine Turchi dans son livre Faute de preuves) traite le sujet des violences sexuelles, autant j'ai été exaspérée par l'émission d'ASI et le documentaire La fabrique du mensonge cités dans l'article  de Pauline Bock. Ce dernier me paraît aussi très critiquable.


1) Ce qui pose un énorme problème dans cette affaire c'est le fait qu'un procès soit transformé en show médiatique excitant des pulsions voyeuristes (les spectateurs se demandant qui a mis des excréments dans le lit conjugal...) mais la question n'est pas du tout traitée dans le documentaire de Cécile Delarue, et, de mémoire, seulement vaguement évoquée dans l'émission d'ASI (dans laquelle une avocate de Jacqueline Sauvage a même cautionné le principe même du procès médiatique dans lequel la victime doit apprendre à jouer un rôle pour émouvoir les réseaux sociaux) . C'est vraiment symptomatique de notre époque (aborder un sujet qui pourrait être intéressant de manière hyper réductrice et biaisée, en raison d'un militantisme borné). Il me semble que le torrent de haine qui s'est abattu sur Amber Heard était totalement prévisible (qu'il y ait du cyberharcèlement sur les réseaux sociaux et une extrême-droite ultra-violente, ce n'est pas nouveau) et que toutes les personnes qui ont accepté le principe même de ce procès, en y participant ou même en le visionnant, en sont en partie responsables (quand on s'amuse à faire joujou avec un bidon d'essence et des allumettes, on ne vient pas se plaindre après d'avoir provoqué une explosion...)


2) Le terme "masculiniste" est employé un peu n'importe comment, d'une façon qui manque absolument de rigueur. Le site de France Télévisions le définit de la façon suivante : un homme en colère qui fait de la haine contre les femmes sa priorité. Le documentaire cite le cas d'Andrew Tate, arrêté pour trafic d'êtres humains. Tout cela est fort instructif, mais considérer que tous les hommes qui s'en sont pris à Amber Heard sur les réseaux sociaux ou sur un plateau de télévision seraient des "masculinistes", n'est-ce pas extrêmement problématique ? Car enfin quel est le point commun entre Andrew Tate, Cyril Hanouna et un adolescent maltraité par sa mère, qui n'en peut plus d'entendre que toutes les femmes sont des victimes disant toujours la vérité, et qui se défoule en prenant le parti de Johnny Depp, un acteur qui affirme avoir été victime, dans son enfance, d'une mère violente et abusive ?


3) Pauline Bock trouve génial que le tabloïd The Sun se défoule en qualifiant Johnny Depp de "wife-beater" : que penserait-elle d'un journal parlant du "dealer de drogue Louis Boyard", du "gifleur Adrien Quatennens" ou de la "husband-beater" Amber Heard (puisqu'il semble avéré que dans leur couple les violences ont été mutuelles) ? Car dans tous ces exemples le procédé est le même, réduire une personne aux actes peu glorieux, ou franchement inadmissibles, qu'elle a pu commettre. 


4) A la fin du documentaire de Cécile Delarue, on a droit au blabla habituel sur les femmes victimes de préjugés sexistes (la femme vénale, etc.), toujours accusées de ne pas être des victimes idéales, etc. Personne ne mentionne le fait que si Amber Heard a été accusée d'être vénale, ce n'est pas en raison de préjugés misogynes, mais parce qu'elle n'aurait pas respecté son engagement de donner les millions de dollars acquis à l'issue de son divorce à des associations  caritatives (ce point n'étant pas abordé dans le documentaire, j'en déduis qu'il ne s'agit pas d'un mensonge abordé par la fachosphère masculiniste). De la même manière, la fiche Wikipédia consacrée au sujet nous apprend que Johnny Depp a été défendu par son ancienne compagne Kate Moss, laquelle a témoigné que contrairement à ce qu'avait laissé croire Amber Heard, Johnny Depp ne l'aurait jamais poussée dans les escaliers, la vérité étant qu'elle aurait glissé et que Depp l'aurait secourue. Éprouver fort peu de sympathie pour une personne ayant proféré des accusations mensongères me paraît être une réaction normale dont on ne peut rendre responsables la misogynie, le sexisme, le patriarcat, que sais-je encore. Ça ne légitime bien évidemment pas un cyberharcèlement mais enfin pourquoi cela n'est-il pas dit dans le documentaire de France TV ou dans l'émission d'ASI ? N'est-ce pas clairement de la désinformation, du mensonge par omission ?



Merci, je trouve aussi les deux camps au moins aussi pathétiques dans cette affaire (et les personnes qui par militantisme prennent absolument/aveuglément le parti d'une ou de l'autre limite encore pires que les participants à ce couple hautement dysfonctionnel). 


(Ceci étant dit, pour ce qui est de l'article présent, il demeure qu'Hanouna a sorti une énorme inexactitude en présentant Depp comme totalement "blanchi" par un procès qui ne concernait que des diffamations précises, et où il a été en prime condamné aussi, et s'est montré comme d'habitude totalement odieux dans sa manière d'imposer son point de vue à ses chroniqueurs minoritaires)

C'est la raison pour laquelle je n'ai pas écrit que l'article de Pauline Bock m'avait exaspérée, j'ai juste dit qu'il me paraissait critiquable. C'est l'adjectif "masculiniste" qui m'a gênée, car si on parle de désinformation "masculiniste", alors on doit aussi parler de désinformation "féministe" quand un documentaire sur le procès Heard/Depp ne mentionne pas le fait qu'Heard a proféré des accusations mensongères contre Depp (le documentaire s'appelle quand même "La fabrication du mensonge").


Personnellement je n'ai jamais pu tenir plus de 10 minutes devant une émission de Hanouna, je fais partie des gens qui pensent qu'il faut boycotter ses émissions (refuser d'y participer et/ou de les visionner).

 beaucoup de paroles pour  excuser Johnny.. , du niveau " mr le juge  je l' ai violéé, mais  elle avait une mini jupe"outre qu' il soit violent, menteur ,  il a tres peur d' etre blackboulé des studios d'Holywood,  Amber n' a plus le droit  d' y aller) pas  qu' a cause  du procés , mais l' alcool et la drogue ne font pas de bons acteurs.

 


Juste pour préciser : je ne sais même pas si j'ai déjà vu un film avec Depp dans ma vie, si c'est le cas ça ne m'a pas marquée (tout ça pour dire qu'il n'est pas mon idole).


Que Depp soit violent, cela semble ne faire aucun doute, mais il ne l'est pas qu'avec Heard, il l'est aussi avec des hommes (d'après la rubrique "autres problèmes judiciaires" de la fiche Wikipédia consacrée à la bataille judiciaire ayant opposé Heard et Depp, il aurait agressé un agent de sécurité), donc pourquoi toujours incriminer la misogynie, le patriarcat... lorsqu'un homme ayant sombré dans l'alcoolisme devient violent ?


Vanessa Paradis et Kate Moss ont témoigné en sa faveur, donc on n'est pas du tout dans les situations mises en évidence par Mediapart, dans lesquelles il y a un recoupement de témoignages disant à peu près tous la même chose. La relation qu'il a eue avec Vanessa Paradis semble au contraire prouver que ce n'est pas un homme systématiquement violent avec ses compagnes.


Depp ne semble pas avoir profité de sa position de star pour agresser des femmes sur les plateaux de tournage, donc cette affaire n'a, il me semble, rien à voir avec #Me Too (rappelons aussi qu'il y a des hommes qui ont porté plainte contre Kevin Spacey, donc il faut arrêter de répéter "il faut croire les femmes" car cela sous-entend que seules les femmes seraient victimes de violences sexuelles).


Et il faut aussi arrêter de présenter Heard comme une petite starlette impuissante face à un homme adulé : Heard est une femme millionnaire qui a été en couple avec Elon Musk (ils fréquentaient donc les mêmes milieux s'ils se sont rencontrés) ! Sa retraite en Espagne ne doit pas être trop inconfortable.

C'est vraiment symptomatique de notre époque (aborder un sujet qui pourrait être intéressant de manière hyper réductrice et biaisée, en raison d'un militantisme borné). 


Je n'en sais pas plus que vous sur cette histoire, mais la réduire à A. Heard est vénale et menteuse (c'est de sa faute donc), alors que J. Depp aurait des raisons de faire preuve de violence, ne me semble pas moins biaisé et réducteur.


Éprouver fort peu de sympathie pour une personne ayant proféré des accusations mensongères me paraît être une réaction normale dont on ne peut rendre responsables la misogynie, le sexisme, le patriarcat, que sais-je encore. 


La victime n'a pas à être sympathique pour être victime. A. Heard est peut-être vénale et menteuse, elle est peut-être aussi victime.

Et si, rendre la victime responsable, chercher ses fautes, etc. est justement dû au système dans lequel on vit, qui fait que même si on est victime, on peut passer pour le responsable.

On s'éloigne un peu, mais revoir ce très bon sketch.

En fait je crois que vous n'avez pas compris ce que j'ai voulu dire, sans doute parce qu'il y a eu tellement de désinformation sur cette histoire (vous me dites que vous n'en savez pas plus que moi, j'en déduis que vous ne l'avez pas suivie) que plus rien n'est clair. D'après la très longue fiche Wikipédia consacrée à cette affaire :


Amber Heard a demandé le divorce en 2016 pour violences conjugales avec injonction d'éloignement. En 2017, le divorce est prononcé et Depp verse 7 millions de dollars à Heard, qui accepte de ne plus demander une injonction d'éloignement. Heard s'engage à reverser les 7 Millions de dollars à des associations caritatives et à un hôpital.


Il est donc logique que Depp perde son procès contre The Sun, puisque la justice américaine l'a reconnu coupable de violences conjugales  alors qu'il affirme que ce serait Heard qui serait la coupable. La justice britannique lui refuse donc la possibilité de faire appel.


Il est par conséquent mensonger d'affirmer que la justice (américaine ou britannique) ne défend pas les femmes victimes de violences conjugales.


Ce qui se passe ensuite c'est que Heard va revendiquer, dans les médias, être une figure publique, un symbole des violences faites aux femmes, et rendre publique une vidéo où on voit Depp ivre (ce que la justice n'a jamais nié : elle est sortie gagnante de son divorce, donc pourquoi balance-t-elle une vidéo privée sur la scène publique ?) C'est à ce moment qu'elle est accusée de publier des photos avec de fausses ecchymoses (alors qu'encore une fois, la justice a reconnu que Depp l'avait frappée, donc comment justifier cet exhibitionnisme ?) et de propager de fausses rumeurs (Depp aurait poussé son ex-compagne Kate Moss dans les escaliers).


Depp contre-attaque dans les médias en propageant aussi des rumeurs et en disant qu'Heard s'est aussi rendue coupable de violences envers lui, et les deux finissent par s'accuser de propos diffamatoires. 


A l'issue du procès filmé, Heard a été reconnue coupable de diffamation avec réelle malveillance (fausses allégations de violences sexuelles) alors que Depp a seulement été reconnu coupable d'avoir dit, via son avocat, qu'Heard et ses amis voulaient appeler les flics pour le piéger. Heard a par exemple prétendu que Depp l'avait séquestrée et violée pendant 3 jours, alors qu'elle a ensuite dû reconnaître qu'en réalité elle disposait d'un téléphone, n'était pas seule puisque des amis entraient et sortaient de la maison.


Alors qu'elle avait été reconnue victime de violences conjugales, elle a essayé de faire passer Depp, certes alcoolique et violent, pour un monstre ; comme Vanessa Paradis a témoigné pour dire qu'il n'avait jamais été violent envers elle, les avocats de Heard ont prétendu prouver le contraire en exhibant un mail privé, adressé à Elton John (il ne pouvait donc pas blesser Paradis) dans lequel Depp parlait en termes grossiers de la mère de ses enfants. Se procurer un mail privé et le balancer sur la scène publique : no comment.


Les féministes et/ou journalistes qui défendent ce type de comportement et pratiquent la désinformation (le plus généralement par le biais de mensonges par omission) desservent clairement la cause qu'elles prétendent servir. Pauline Bock a raison de dénoncer la désinformation dans l'émission de Hanouna mais elle devrait reconnaître qu'elle aussi l'a pratiquée.


Mon point de vue c'est qu'il aurait fallu traiter cette affaire en montrant qu'il s'agissait d'une grave dérive des combats qui se prétendent féministes et en traitant le sujet des procès médiatiques à l'américaine, visionnés dans le monde entier, qui promeuvent une conception catastrophique de la justice et ne font qu'exciter les pires pulsions de la nature humaine (voyeurisme, lynchage médiatique, etc.)



Je m'éloigne de votre réponse, mais si cela vous intéresse, je complète mon message précédent.


Concernant le système dans lequel on vit et la victime accusée de tous les maux, qui devient responsable (vous avez l'air certain.e que ce n est pas le cas de Heard ici et vous avez peut-être raison, cela me semble difficile/impossible de savoir), le film "La nuit du 12" est assez parlant de ce point de vue.

La scène où l'amie de la jeune fille qui est morte dit au policier qu'il n'arrête pas de l'interroger sur les relations de son amie avec les hommes, savoir combien d'amants elle avait, comment ça se passait, etc. Elle est la victime bien sûr, mais après tout si elle n'avait pas eu autant d'amants, elle ne serait pas morte, c'est presque ce que l'on semble lui dire finalement... 

Cette scène est très forte, car on comprenait jusque là la logique du policier dans son enquête et elle la renverse complètement, mettant ainsi en valeur le conditionnement dans lequel on vit. C'est du moins ainsi que je l'ai perçu.

Je n'ai pas vu ce film mais par contre j'ai regardé le documentaire d'Ovidie intitulé Le procès du 36 et j'avais été absolument scandalisée (je crois qu'il n'est malheureusement plus disponible, par contre l'émission de Mediapart l'est toujours). ASI n'a pas consacré une ligne à ce sujet gravissime qui est résumé ici dans cet article de Radiofrance. En gros une touriste canadienne a été violée en 2014, alors qu'elle était manifestement en état d'ébriété (et donc incapable de donner son consentement), dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres, par des policiers qui l'avaient rencontrée dans un bar ; la justice a enquêté sur la vie passée de la victime (en allant donc au Canada !) mais pas sur celle des policiers accusés de viol, qui ont été condamnés en première instance mais acquittés en appel.


Dans le cas de l'affaire Depp/Heard, ce qui me met en colère c'est que c'est une affaire très complexe, hyper compliquée à comprendre (vu les subtilités du droit états-unien et britannique...), mais que Pauline Bock et le documentaire qu'elle recommande tentent de résumer en quelques lignes simplistes : Amber Heard serait une victime ; si elle n'a pas été crue, ce serait en raison de préjugés sexistes.


En fait, par rapport à mon précédent message, je crois comprendre (d'après cet article de Nbcnews) qu'en réalité Amber Heard n'a pas réellement obtenu, lors de sa procédure de divorce, une reconnaissance des violences conjugales (la justice américaine a refusé d'obliger Depp à suivre un stage pour apprendre à gérer ses accès de violence et la police a refusé d'engager des poursuites contre lui), ce qui ne l'a pas empêchée d'accepter un accord à l'amiable avec Depp, moyennant finances.


Du coup Depp s'est sans doute dit qu'il avait des chances de gagner son procès contre le tabloïd anglais le décrivant comme un "wife-beater". Le juge britannique a toutefois donné raison à Heard (on trouve son jugement ici -- 129 pages tout de même ! -- et un résumé du Guardian ici), alors même que plusieurs employé(e)s ont témoigné en défaveur de Heard, son assistante l'ayant même accusée de s'être appropriée sa propre histoire d'agression sexuelle (d'après cet article de Marie-Claire qui cite The Guardian). 


Depp réplique en attaquant Heard en diffamation pour une tribune pas bien méchante (à mon avis) publiée par celle-ci dans le Washington Post, dans laquelle elle ne le cite même pas et où elle revendique le fait d'être une icône de la lutte contre les violences faites aux femmes, en proie à une culture et des institutions prenant toujours le parti des hommes (on trouve la tribune ici). Elle a été condamnée en diffamation pour ces affirmations très vagues.


Donc en gros on a 2 décisions de justice qui se contredisent, du moins en apparence : un juge britannique qui estime que Depp a bien été violent, au moins 12 fois, contre Heard, et 7 jurés américains qui estiment que Heard n'a pas le droit de se faire passer pour une icône des violences faites aux femmes, car elle aussi a commis des violences et menti dans l'intention de nuire à Depp.


Pauline Bock et le documentaire de Cécile Delarue font un traitement très mauvais, totalement biaisé de cette affaire, en faisant croire que Heard aurait été déclarée menteuse en raison de préjugés sexistes alors qu'en réalité c'est parce que des femmes (son assistante, Kate Moss) sont venues témoigner qu'elle avait menti (Pauline Bock se garde bien d'entrer dans le détail lorsqu'elle rappelle très rapidement que les deux protagonistes ont été reconnus coupables de diffamation, en omettant de préciser que Heard a été condamnée beaucoup plus lourdement que Depp). Beaucoup de médias (dont Mediapart) ont estimé que Depp était sorti vainqueur du procès puisque l'enjeu de ce dernier était en fait de démontrer que les violences avaient été réciproques (donc un tabloïd aurait tout à fait le droit de décrire Heard comme une "husband-beater", n'en déplaise à Pauline Bock).


Qu'une femme (Amber Heard) puisse accepter de décrire dans les moindres détails les viols qu'elle aurait subis, dans un procès retransmis devant des millions de personnes, procès dont elle a accepté le principe, me laisse perplexe. On considère généralement que le droit pour la partie civile de demander que le procès ait lieu à huis-clos en cas de viol est un progrès. En France ce n'est le cas que depuis 1980, et le Conseil Constitutionnel l'a confirmé en 2017. Personnellement je pense qu'une personne qui accepte de transformer les violences sexuelles dont elle aurait été victime en show mérite peut-être de la pitié (dans le cas où elle souffrirait de problèmes psychologiques) mais certainement pas de l'estime.





"On considère généralement que le droit pour la partie civile de demander que le procès ait lieu à huis-clos en cas de viol est un progrès."


Vous faites une erreur de contexte: le huis clos est un progrès dans un contexte où il permet la parole d'une femme sans qu'elle prenne le risque que la honte lui retombe dessus. Pas oublier qu'il n'y a pas si longtemps les femme violées se taisaient complètement.


La parole libre et publique des femmes sur ce thème dans un contexte où la honte retomberait sur l'agresseur et lui seul serait alors un progrès supplémentaire. 


Nous n'y sommes pas encore tout à fait puisque vous considérez que "décrire dans les moindres détails les viols qu'elle aurait subis" vous laisse "perplexe".

J'ai écrit "décrire dans les moindres détails les viols qu'elle aurait subis, dans un procès retransmis devant des millions de personnes dont on a accepté le principe" : merci de ne pas tronquer ma phrase, ce serait plus honnête.


Il se trouve que j'ai lu plusieurs témoignages de femmes (ou d'enfants) qui ont vécu le pire : le témoignage de Sabine Dardenne (une survivante de Marc Dutroux qui explique qu'elle n'aime pas pleurer en public, car, je cite, "pleurer est un acte privé") par exemple ou le livre de la prix Nobel Nadia Murad. Dans aucun de ces livres on ne trouve des détails sur les viols qu'elles ont subis. Je ne vois pas ce que ça apporterait à leur témoignage. Vouloir connaître ce genre de détails (en regardant un procès médiatisé dans lequel une présumée victime accepte de les donner complaisamment, après avoir accepté de déclarer, lors de son divorce, que sa relation avec son ex-mari avait été intensément passionnée et explosive, mais toujours basée sur l'amour) c'est sombrer dans l'impudeur, le voyeurisme et l'obscénité.


Si vous ne faites pas la différence entre ne pas avoir honte de dire qu'on a été victime de viols et se donner en spectacle en racontant dans les moindres détails comment ces viols présumés ont eu lieu, remettez-vous en cause.

Beaucoup de médias (dont Mediapart) ont estimé que Depp était sorti vainqueur du procès puisque l'enjeu de ce dernier était en fait de démontrer que les violences avaient été réciproques (donc un tabloïd aurait tout à fait le droit de décrire Heard comme une "husband-beater", n'en déplaise à Pauline Bock).

Qu'une femme (Amber Heard) puisse accepter de décrire dans les moindres détails les viols qu'elle aurait subis, dans un procès retransmis devant des millions de personnes, procès dont elle a accepté le principe, me laisse perplexe. 

Vous évoquez la violence de Heard sur Depp, comme si cela "compensait" la violence de Depp, comme si Heard était moins victime, puis vous évoquez les viols dont elle l'accuse, non pour rappeler cette violence qui pourrait être vraie (ou il a été "prouvé" qu'elle aurait menti ?), et dont elle serait victime, mais parce qu elle n'en aurait pas parlé comme il aurait fallu.
Il faudrait donc que les victimes parlent des sévices qu'elles ont vécu, mais uniquement de la "bonne manière" : le raconter (comme si c'était simple...), mais uniquement sans en faire trop.

Personnellement je pense qu'une personne qui accepte de transformer les violences sexuelles dont elle aurait été victime en show mérite peut-être de la pitié (dans le cas où elle souffrirait de problèmes psychologiques) mais certainement pas de l'estime.

C'est dur ce que vous dites. Quand une personne victime a le courage de raconter la violence vécue, la question à nouveau n'est pas son caractère, ses erreurs ou autres, mais les faits de violence.
Vous rappelez plus haut le cas de cette femme canadienne, cela vous choque que ce soit la victime sur qui on enquête, mais Heard n'aurait pas le droit à de la considération ou surtout au statut de victime parce qu'elle aurait raconté des mensonges et participe au show (moins que Depp ?? Surtout que c'est lui qui a attaqué). Dans certains cas, ce serait choquant, dans d'autres non ?

En fait je m'en fiche un peu de savoir qui a raison entre Heard et Depp. Ce qui me met vraiment en colère en revanche c'est la manière dont ASI (Pauline Bock) et le documentaire de Cécile Delarue présentent l'affaire, parce que c'est clairement de la désinformation. En gros leur thèse c'est : "Depp a été reconnu violent, Heard est une victime, et si Heard est devenue impopulaire et a perdu son procès (quand bien même Depp a été aussi condamné pour diffamation) c'est à cause de mensonges forgés par des réseaux masculinistes. Les masculinistes étant des néonazis, des criminels proxénètes, Cyril Hanouna, etc." 


Il suffit de se renseigner un peu pour se rendre compte que cette présentation est biaisée ; le chantage implicite (si vous n'êtes pas d'accord avec moi et que vous pensez que Heard a aussi des torts, c'est que vous êtes un affreux masculiniste) est particulièrement immonde. Personnellement je ne m'étonne pas que cela engendre un effet backlash, parce que moi-même, ce genre de discours me donne envie de prendre le parti de Depp, alors même que le fait qu'il soit violent (et pas seulement avec des femmes) ne semble faire aucun doute.


Dans le cas de Heard il faut quand même rappeler que si elle a vraiment été victime des viols qu'elle décrit, elle aurait dû attaquer Depp au pénal ; ses moyens financiers lui permettaient de se payer les meilleur(e)s avocat(e)s du pays. Au lieu de cela, elle a accepté de déclarer que sa relation avec Depp avait été passionnée et explosive, mais toujours basée sur l'amour ; et elle a accepté de retirer sa demande d'injonction d'éloignement, probablement contre de l'argent, alors même qu'elle n'était nullement contrainte par sa situation sociale de le faire. Il est donc assez normal qu'on ait du mal à la croire quand elle déclare ensuite avoir été victime des pires atrocités de la part de Depp, dans un procès dont le but n'est pas de faire reconnaître un crime (puisqu'il ne s'agit pas d'une Cour d'Assises) mais de savoir combien de millions chaque star va devoir donner à l'autre.


Enfin c'est un fait qu'elle a été reconnue coupable de diffamation, et d'avoir menti dans l'intention de nuire. Si une décision de justice ne doit jamais être sacralisée il est un peu facile de supposer, sous prétexte qu'on n'est pas d'accord avec le verdict, que les jurés étaient tous d'affreux masculinistes ou des gogos influencés par les réseaux sociaux. Le deuxième commentaire le plus recommandé du forum de Mediapart lié à l'article annonçant que Depp sort vainqueur du procès a été écrit par une abonnée prénommée Jessica qui dit avoir regardé tout le procès en essayant d'être objective, et que ce dernier lui a appris que les femmes pouvaient elles aussi être auteures de violences conjugales, et qu'en se proclamant ambassadrice des violences faites aux femmes, Heard avait fait beaucoup de tort aux femmes victimes. De manière générale, sur ce forum, les commentaires les plus recommandés abondent dans ce sens. Mediapart n'est pourtant pas précisément un site masculiniste, sauf erreur de ma part.


Dans le cas de Heard il faut quand même rappeler que si elle a vraiment été victime des viols qu'elle décrit, elle aurait dû attaquer Depp au pénal


Il peut y avoir des tas de raisons de ne pas attaquer, des tas de raisons. Je n'ai pas franchement suivi cette affaire, mais si j'ai bien compris Heard a été complètement détruite lors du dernier procès (mais après tout, elle n'avait qu'à pas mentir...), attaquer, ce n'est pas rien, qu'on ait de l'argent ou non... 


Bien sûr à nouveau, Heard est peut-être vénale et menteuse (voire une pire ordure que Depp, c'est presque ainsi que je le perçois à vous lire), mais dans votre discours, je trouve décidément qu'il y a les bonnes victimes (type la touriste canadienne) et les autres...


Ce qui me gêne de mon côté est qu'en tenant ce discours sur cette affaire, cela peut mener à l'inverse, dédouaner la société de ses aspects masculinistes, qui sont pourtant bien présents et je continue de penser qu'ils le sont aussi dans cette affaire.

En fait ma position c'est juste celle exprimée par l'avocate Khadija Azougach dans cet article du Progrès (chaque dossier est particulier, Heard ne représente pas les femmes victimes de violences conjugales) alors que la position de Pauline Bock et de Cécile Delarue me paraît proche de celle qui est exprimée dans ce même article par une militante d'Osez le féminisme  (le verdict du procès serait la mise à mort de Metoo, avec Heard comme objet sacrificiel).


Je suis totalement contre le fait qu'on fasse des amalgames entre des situations qui n'ont absolument rien à voir (ces amalgames étant favorisés par la désinformation dont se rendent coupables de nombreux - et nombreuses - journalistes, alors que Mediapart produit généralement des enquêtes très longues et très détaillées).


Dans le cas de la touriste canadienne, il s'agit de deux procès en Cour d'Assises dans lesquels les policiers ont été reconnus coupables de mensonge : ils ont commencé par dire qu'ils n'avaient pas eu de relation sexuelle avec la plaignante, puis, lorsque la justice a apporté la preuve de leur mensonge (ADN des policiers trouvé dans le corps de la plaignante + SMS) ils ont reconnu qu'ils avaient eu une relation sexuelle, mais ont prétexté qu'elle était consentie. Alors que la plaignante a porté plainte immédiatement après le viol, les délais d'investigation ont été anormalement longs : les policiers ont été prévenus qu'ils étaient visés par une plainte pour viol et ont eu le temps de nettoyer les locaux. Et pour finir la justice a enquêté sur la vie privée de la plaignante (en violation de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, d'après cet article de Radiofrance), mais n'a pas enquêté sur la vie privée des policiers accusés de viol. En fait dans cette affaire on a vraiment l'impression que tout a été fait pour protéger des policiers qui faisaient partie de la BRI, une unité d'élite de la police, siégeant au mythique 36 Quai des Orfèvres.


Dans le cas de Heard, il s'agit d'un procès entre 2 stars millionnaires, s'accusant mutuellement de diffamation mais surtout de vouloir ruiner leur carrière. Il est avéré que Heard a été victime d'un cyberharcèlement particulièrement violent, amplifié par des faux comptes (d'après cet article) et il semble également avéré que les 2 protagonistes se sont rendus coupables de violences et de mensonges. Mais ce que certaines femmes qui se disent féministes ne veulent pas reconnaître, c'est que Heard n'a pas été discréditée seulement par des mensonges répandus sur les réseaux sociaux, mais par des mensonges dont elle s'est rendue coupable (avoir dit que Depp avait été violent avec son ex Kate Moss ou qu'il l'avait séquestrée en Australie) et par des témoignages d'employé.es, dont celui,  accablant, de son assistante Kate James la décrivant comme une employeuse droguée et mythomane, coupable de harcèlement et de s'être appropriée sa propre histoire d'agression sexuelle. Ces féministes considèrent donc qu'on doit sacraliser la parole d'une femme même lorsque des preuves de ses mensonges sont apportées, ce qui est gravissime et susceptible d'attiser la colère sur les réseaux sociaux. Rappelons quand même que le mantra "il faut croire les femmes" signifie en fait "il faut présumer de la bonne foi d'une personne qui se dit victime de violences sexuelles, tant que des éléments de l'enquête ne donnent pas lieu de douter sérieusement de sa parole". Dans le cas de Heard c'est un euphémisme de dire que de tels éléments ont été apportés (ce qui ne signifie pas que Depp n'ait pas lui aussi menti, et n'ait pas été violent).


Par ailleurs, l'affirmation "Heard est détruite suite à ce procès" peut aussi être remise en question. Elle dit avoir renoncé à faire appel pour ne pas revivre ce qu'elle a subi, mais il est quand même permis de se demander si ce n'est pas parce que Depp a accepté qu'elle ne lui verse que 1 million de dollars au lieu de 10. Ils ont l'air de s'entendre pas si mal que ça finalement (peut-être parce qu'ils ont beaucoup de points communs ?) Lui a obtenu que sa carrière soit relancée en France et a signé un juteux contrat avec Dior ; elle va pouvoir contacter une journaliste pour publier un bouquin qui se vendra à des millions d'exemplaires, vu que ce procès médiatisé lui a apporté une notoriété qu'elle n'avait pas avant...




C'est tout de même un tout petit peu plus compliqué que ça, me semble-t-il. (Je précise néanmoins que je n'ai suivi toutes ces histoires que de très, très loin et que je m'en tiens à ce qui se trouve dans l'article.)

Dans le procès Depp contre Sun, Depp n'a pas été condamné : il a échoué à faire condamner le Sun pour diffamation, et par conséquent un tribunal a considéré que le Sun ne diffame pas Depp quand il écrit qu'il bat son épouse. Reste que, dans ce procès, Depp n'a pas été jugé coupable d'avoir battu son épouse.

Dans les procès Depp contre Heard et Heard contre Depp, là encore les deux ont été jugés mutuellement coupables de diffamation l'un.e envers l'autre. Reste que, là encore, Depp n'a pas été jugé coupable d'avoir frappé son épouse.

Pour une très mauvaise raison d'ailleurs : parce que ce procès-là, celui qui aurait jugé des coups de Depp contre Heard, ne s'est pas tenu (à ma connaissance du moins).

Comme je ne suis pas spécialiste (mais alors pas du tout !) des justices britannique et étasunienne, je ne peux guère en dire plus. Je sais néanmoins qu'en droit français la diffamation est un peu plus complexe que le simple fait de dire ou écrire du mal d'une personne : il est possible qu'il en aille de même dans les droits britannique et étasunien, non ?

C'est d'ailleurs précisément cette complexité qui en fait un sujet que devrait à tout prix éviter un crétin aussi accompli qu'Hanouna... mais pour le coup, ce serait sans doute beaucoup trop lui demander.

Prochaine étape : Danielle Moreau va devoir venir à résipiscence. On ne contrarie pas le chef, faute de quoi plus de chronique qui rapporte bonbon.

Breaking news : Johnny Depp a obtenu le premier rôle du prochain grand film de Polanski sur un scénario écrit par Michel Houellebecq, librement inspiré d'une œuvre méconnue du marquis De Sade.

 

Le pauvre Depp ne va plus pouvoir travailler ailleurs qu'en France, terre d'asile des artistes qu'il faut séparer de l'homme. 

Merci pour l'article (bien à sa place comme d'autres sous l'étiquette "Enervé.es") et pour la référence à La Fabrique du mensonge sur l'affaire Depp/Heard !

André Dussollier a mentionné hier un ouvrage dont il vanta l'écriture à partir de la minute 20:50 à 25:10 : Les coups de Jean Meckert (1942) 

Du pouvoir des mots

Faudrait que l'abruti d'hanouna le lise

Offrir une si belle émission à cette personne, c'est vraiment donner de la confiture à un cochon ! :-D. Pourquoi pas ne la rendre en accès libre pour une petite période plutôt ? Merci pour votre travail ! A bientôt !

Hanouna se sent libre comme se le sentent tous les fayots aplaventristes.  Il est aussi une démonstration de plus qu'il ne faut pas donner à des Bolloré et semblables télévisions, journaux etc... 


Elle fait beaucoup de bien cette chronique Féministe en ce début de semaine, très sérieusement.


Hanouna se moque aussi avec les autres hommes présents sur le plateau, du fait que Mme MOREAU mentionnée dans la chronique n'ait pas encore eu la chance de rencontrer l'âme sœur.


L'animateur et son très grand patron n'ont donc pas, malheureusement, une image positive de la Femme. Aucune gêne ne semble être ressentie sur le plateau par les autres Femmes et les autres hommes.


Des polémiques seront créées uniquement pour discréditer la parole Féministe et Féminine.


D'ailleurs, aucune actrice Féministe n'a été invitée.


Il ne manquerait plus que Johnny DEPP soit invité sur le plateau. 


En matière cinématographique, Luc BESSON a déjà été invité uniquement et seulement pour promouvoir un film.


J'espère lire une autre de vos chroniques sublimes, Chère Madame BOCK, pour déconstruire l'image négative de la Femme donnée par le petit écran.


Merci à Vous pour votre implication et votre investissement, personnel et professionnel.



Prendriez vous Hanouna en auto-stop ?

Pas moi, ma bagnole sent déjà assez mauvais comme ça.


Et Johnny Depp ?

Ben non plus, j'ai peur.

"L'essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant"

René Char.

Il semble évident que la plupart des chroniqueurs et chroniqueuses de TPMP éprouvent une vraie  jouissance masochiste à se faire humilier en public par ce psychopathe.

Toujours les mêmes questions dans ces mondes de paillettes, de lumières, de néant.

J'ai posé la question à Sylvain qui sortait de son rang de vigne.

Il était 16h30, ces chaussures de sécurité pesaient.

Il a failli m'envoyer son sécateur dans la tronche.


Paris, Cannes, les plateaux...on n'en a rien à foutre. Mais alors, rien.

Le temps orageux et le taux d'hygrométrie élevé vont nécessiter un suivi plus rigoureux, et ce vent de nord qui a cassé le cerisier trop chargé de fruits. Et merde, je ramasserai après la soupe! Rigueur et oeuvre du temps.


Tiens, la rigueur

Nous vivons une époque formidable qui marche sur un fil au-dessus du vide avec le vide comme cerveau. 

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