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Journalisme de choc sur France 2
Le choc. Même titre pour L'Huma et Le Figaro. Et si seulement c'était la première fois !
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Derniers commentaires
Pour ajouter un peu à la confusion générale, la rubrique de Paul Krugman ce matin dans le New York Times.
VSPs and the FN
VSP, c'est les princes qui nous gouvernent.
VSPs and the FN
VSP, c'est les princes qui nous gouvernent.
les faits-divers anxiogènes montés à la Une par le 20 Heures pourraient bien, qui sait, ne pas être non plus totalement étrangers au phénomène.
C'est incroyable de voir un journaliste s’interroger sur les raisons de la montée du FN en renvoyant la balle à ses collègues. DS n'imagine même pas une seconde faire partie lui même du phénomène, lui qui, comme toute sa caste, tape à bras raccourcis sur Mélenchon à la moindre occasion.
Et ben ouais, quand on serine au gens que rien ne peut remplacer l'UMPS, faut pas s'attendre à autre chose.
Qu'est ce qui peut pousser ces bourgeois à mépriser autant la vraie gauche?
Je vais finir par croire qu'il n'y a que le fric qui les intéressent...
C'est incroyable de voir un journaliste s’interroger sur les raisons de la montée du FN en renvoyant la balle à ses collègues. DS n'imagine même pas une seconde faire partie lui même du phénomène, lui qui, comme toute sa caste, tape à bras raccourcis sur Mélenchon à la moindre occasion.
Et ben ouais, quand on serine au gens que rien ne peut remplacer l'UMPS, faut pas s'attendre à autre chose.
Qu'est ce qui peut pousser ces bourgeois à mépriser autant la vraie gauche?
Je vais finir par croire qu'il n'y a que le fric qui les intéressent...
Ils désirent pathologiquement ceux qu'ils vomissent, et peuvent flinguer ceux qu'ils se voient dans la glace.
Je vais vous dire un truc ! Et ça ne va pas plaire !
Mais honnêtement, autour de moi, à part les gens qui sont fortement politisés, tout le monde s'en fout, du résultat des élections.
j'ai essayé d'en dire un mot à la cantine de mon boulot, et visiblement, ça n'intéressait personne... Pourtant, d'habitude....
Ce n'est pas la première fois que ça arrive, la poussée du FN, et ça s'est toujours arrangé, mais les problèmes de fond ne s'arrangent pas.
D'ailleurs, quels sont-ils, ces motifs qui poussent certaines personnes à voter FN ? Ils sont multiples et variés, et d'après moi, ils ne sont jamais dits explicitement. Mais comme je n'ai jamais pensé à voter FN, je n'en sais rien. La seule chose dont je suis sûre, c'est qu'avoir une attitude méprisante envers les électeurs du FN, c'est totalement contre-productif...
Mais honnêtement, autour de moi, à part les gens qui sont fortement politisés, tout le monde s'en fout, du résultat des élections.
j'ai essayé d'en dire un mot à la cantine de mon boulot, et visiblement, ça n'intéressait personne... Pourtant, d'habitude....
Ce n'est pas la première fois que ça arrive, la poussée du FN, et ça s'est toujours arrangé, mais les problèmes de fond ne s'arrangent pas.
D'ailleurs, quels sont-ils, ces motifs qui poussent certaines personnes à voter FN ? Ils sont multiples et variés, et d'après moi, ils ne sont jamais dits explicitement. Mais comme je n'ai jamais pensé à voter FN, je n'en sais rien. La seule chose dont je suis sûre, c'est qu'avoir une attitude méprisante envers les électeurs du FN, c'est totalement contre-productif...
Il est vrai que la "une" de l'Humanité est nulle, mais dire de ce journal "Trente ans de manchettes aussi grasses que creuses. Trente ans de manchettes qui n'expriment rien d'autre que sidération, impuissance, incompréhension, œil rond, bouche ouverte, et par dessus tout, la trouille de fâcher quiconque." me semble parfaitement injuste.
Le commentateur Chavista parle ici des débats en Espagne et c'est exactement ce que je m'apprêtais à faire après avoir lu l'article de Daniel Schneidermann.
Il dit "Mais je voulais avoir votre avis et l'avis des asinautes sur le débat des législatives en Espagne.
J'ai suivi hier avec gourmandise ce débat historique à 4 en Espagne ( Pour moi c'est vraiment historique dans ce pays) et combien j'ai été fier de ce peuple ."
Je viens juste pour ma part de regarder plusieurs interventions et je suis les actualités espagnoles. Et quand je "ré-atterris" en France, j'ai l'impression d'être pris dans une odeur de naphtaline à me faire vomir. Et je ne parle pas de voir Florian Phlippot venir déposer sa candidature à la préfecture, place de la République de Strasbourg, où son image vient étrangement se plaquer comme un négatif honteux sur celle de la libération et des combats qui eurent lieu sur cette place et dont la façade de la préfecture porte les marques, et l'on voudrait pleurer de honte, non je parle de ces débats qui sont téléguidés par ce parti haineux et dans lesquels se sont engouffrés les deux autres partis, montant les enchères à chacun leur tour, jusqu'à ce piteux projet de dénaturalisation (l'arme secrète, tremblez barbares, vous allez être privés du passeport, et svp ne riez pas, c'est sérieux, on va la faire cette loi, NE RIEZ PAS !!!...).
L'Espagne est à des années lumières. D'abord par le simple constat de la variété des sujets, par l'absence des fascistes, ces horreurs de fraîche mémoire.
Ici en France, les jeunes se jettent à la suite de ce parti qui parle d'enfermement, de rupture avec l'Europe, de retour aux valeurs sûres... je voudrais les voir ces jeunes revenir aux valeurs sûres, vont faire la gueule quand ils seront de quoi il s'agit.
Si Chavista est fier du peuple espagnol... il fait trop de mal de dire ce qu'on ressent pour la France et qui ramène à la dernière décennie de la première moitié du siècle dernier.
Il dit "Mais je voulais avoir votre avis et l'avis des asinautes sur le débat des législatives en Espagne.
J'ai suivi hier avec gourmandise ce débat historique à 4 en Espagne ( Pour moi c'est vraiment historique dans ce pays) et combien j'ai été fier de ce peuple ."
Je viens juste pour ma part de regarder plusieurs interventions et je suis les actualités espagnoles. Et quand je "ré-atterris" en France, j'ai l'impression d'être pris dans une odeur de naphtaline à me faire vomir. Et je ne parle pas de voir Florian Phlippot venir déposer sa candidature à la préfecture, place de la République de Strasbourg, où son image vient étrangement se plaquer comme un négatif honteux sur celle de la libération et des combats qui eurent lieu sur cette place et dont la façade de la préfecture porte les marques, et l'on voudrait pleurer de honte, non je parle de ces débats qui sont téléguidés par ce parti haineux et dans lesquels se sont engouffrés les deux autres partis, montant les enchères à chacun leur tour, jusqu'à ce piteux projet de dénaturalisation (l'arme secrète, tremblez barbares, vous allez être privés du passeport, et svp ne riez pas, c'est sérieux, on va la faire cette loi, NE RIEZ PAS !!!...).
L'Espagne est à des années lumières. D'abord par le simple constat de la variété des sujets, par l'absence des fascistes, ces horreurs de fraîche mémoire.
Ici en France, les jeunes se jettent à la suite de ce parti qui parle d'enfermement, de rupture avec l'Europe, de retour aux valeurs sûres... je voudrais les voir ces jeunes revenir aux valeurs sûres, vont faire la gueule quand ils seront de quoi il s'agit.
Si Chavista est fier du peuple espagnol... il fait trop de mal de dire ce qu'on ressent pour la France et qui ramène à la dernière décennie de la première moitié du siècle dernier.
Le jeune est naïf ( natif), sa vision des médias est immédiate. La belle Marion n'a rien à voir avec Cruella, ça serait trop cruel. Mélenchon est vieux, violent, intello. Tout baigne.
ce qui a changé c'est qu'aujourd'hui 1 jeune sur 3 a voté FN, est-ce en rapport avec les fait que les cibles du vendredi 13 étaient justement les jeunes?
avant c'était plutôt la jeunesse emmerde le front national ( ça se passe à prtir de 2min47)
avant c'était plutôt la jeunesse emmerde le front national ( ça se passe à prtir de 2min47)
La constance du jardinier n'exclut pas, au contraire, le troisième degré.
Le choc actuel est sans doute plus dans le fait que l'intégralité des leaders des "grands" parti reprennent à leur compte les idées du FN ...
Arrêter de dauber sur les journalistes. Quand ils s'en donnent vraiment la peine, ils savent décrypter les enjeux de la politique, les vrais. La preuve ? Tous les bons décrypteurs ont saisi, dès hier soir, toute l'importance de la déclaration solennelle de Nicolas Sarkozy au 20 h de TF1 : ""C'est pas 'passe-moi la salade, j't'envoie la rhubarbe' !"
Alors, camembert !
Alors, camembert !
"Qu'est-ce que vous vous dites personnellement au moment de voter à gauche ?"
"Je me dis faut que ça change, il y a de la misère pas loin"
"Mais ici, par exemple, est-ce que vous avez été, concrètement, touchés par la misère, le chômage ? Concrètement ? Ici." "Oui" "Quand ?" "Ben y'en a partout". "Mais vous ? Vous ?" "Oh non parce que moi je suis tranquille, j'ai un CDI, je suis proprio, je m'en sors". "Donc vous n'avez jamais eu de problèmes ?" "Oh non, parce que j'ai eu la chance de faire des études, de trouver un job rapidement." "Mais ça vous est déjà arrivé le chômage ?" "Non pas moi." "Donc si je comprends bien, pour vous, il ne se passe pas grand chose". " Mon boss me gonfle, mon salaire augmente peu". "Et tout ça, ça vous conduit à voter à gauche ?" "Oui mais madame/monsieur, comprenez bien que si je vote à gauche c'est aussi par peur que les choses se dégradent".
Conclusion:
Ce n'est pas uniquement par rapport à ce qui nous arrive dans notre vie que l'on vote pour tel ou tel parti: c'est aussi par la crainte de ce qui pourrait nous arriver, que ce soit justifié ou non - entre autres choses...
"Je me dis faut que ça change, il y a de la misère pas loin"
"Mais ici, par exemple, est-ce que vous avez été, concrètement, touchés par la misère, le chômage ? Concrètement ? Ici." "Oui" "Quand ?" "Ben y'en a partout". "Mais vous ? Vous ?" "Oh non parce que moi je suis tranquille, j'ai un CDI, je suis proprio, je m'en sors". "Donc vous n'avez jamais eu de problèmes ?" "Oh non, parce que j'ai eu la chance de faire des études, de trouver un job rapidement." "Mais ça vous est déjà arrivé le chômage ?" "Non pas moi." "Donc si je comprends bien, pour vous, il ne se passe pas grand chose". " Mon boss me gonfle, mon salaire augmente peu". "Et tout ça, ça vous conduit à voter à gauche ?" "Oui mais madame/monsieur, comprenez bien que si je vote à gauche c'est aussi par peur que les choses se dégradent".
Conclusion:
Ce n'est pas uniquement par rapport à ce qui nous arrive dans notre vie que l'on vote pour tel ou tel parti: c'est aussi par la crainte de ce qui pourrait nous arriver, que ce soit justifié ou non - entre autres choses...
Excellent! Merci :)
Je trouve votre argument tout à fait pertinent et je pense aussi que les votes sont influencés par un sentiment d'insécurité éventuellement renforcé par diverses craintes ou coups durs n'ayant potentiellement rien à voir avec le sujet plus que par une insécurité réellement vécue.
Par contre, l'exemple que vous avez choisi me fait réagir parce que je me reconnais partiellement dedans :)
Je dis partiellement parce que je pense que le prochain progrès social n'est pas de retrouver le plein emploi mais devrait plutôt être de s'émanciper de l'emploi (donc du salariat).
J'ai le sentiment qu'il existe un 4ème pouvoir (après l'exécutif, le législatif et le judiciaire), qu'il est de nature économique et d'organisation aristocratique.
Sa puissance se mesure en euros, dollars, yen, etc... s'accumule par le jeu capitalistique et se transmet par héritage.
Je pense qu'il faut un contrôle démocratique sur ce 4ème pouvoir et que l'émancipation du salariat est une des clés pour l'obtenir.
Par contre, l'exemple que vous avez choisi me fait réagir parce que je me reconnais partiellement dedans :)
Je dis partiellement parce que je pense que le prochain progrès social n'est pas de retrouver le plein emploi mais devrait plutôt être de s'émanciper de l'emploi (donc du salariat).
J'ai le sentiment qu'il existe un 4ème pouvoir (après l'exécutif, le législatif et le judiciaire), qu'il est de nature économique et d'organisation aristocratique.
Sa puissance se mesure en euros, dollars, yen, etc... s'accumule par le jeu capitalistique et se transmet par héritage.
Je pense qu'il faut un contrôle démocratique sur ce 4ème pouvoir et que l'émancipation du salariat est une des clés pour l'obtenir.
Au rebond :
Sur France Inter ce matin, Hervé le Bras, invité du 7/9 :
"Ça m’a frappé en reprenant la géographie du FN depuis plusieurs élections, il y a quelque chose de l’ordre de la rumeur, le FN se répand plus dans les zones de grande circulation. Il est devenu difficile de raisonner avec le FN. On vous assène des évidences."
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-herve-le-bras-le-vote-fn-est-devenu-presque-arrogant
Dans le même ordre d'idée, reportage entendu sur radio france ce ouik-end ou le week-end dernier dans une ville où une manif d'identitaires anti-migrants se voyait bloquée par une contre-manifestation. Il était question, à l'occasion d'une interview d'un pékin d'une agression d'un buraliste par un migrant s'avérant tout à fait "fantaisiste" une fois le-dit buraliste interviewé.
Ca n'épuise pas la question de la sécurité, et/ou de son ressenti, mais bon, c'est toujours payant de gratter un peu.
Sur France Inter ce matin, Hervé le Bras, invité du 7/9 :
"Ça m’a frappé en reprenant la géographie du FN depuis plusieurs élections, il y a quelque chose de l’ordre de la rumeur, le FN se répand plus dans les zones de grande circulation. Il est devenu difficile de raisonner avec le FN. On vous assène des évidences."
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-herve-le-bras-le-vote-fn-est-devenu-presque-arrogant
Dans le même ordre d'idée, reportage entendu sur radio france ce ouik-end ou le week-end dernier dans une ville où une manif d'identitaires anti-migrants se voyait bloquée par une contre-manifestation. Il était question, à l'occasion d'une interview d'un pékin d'une agression d'un buraliste par un migrant s'avérant tout à fait "fantaisiste" une fois le-dit buraliste interviewé.
Ca n'épuise pas la question de la sécurité, et/ou de son ressenti, mais bon, c'est toujours payant de gratter un peu.
Wittgenstein : " en matière de morale, tous les bavardages m'insupportent, surtout les bavardages philosophiques, quand tout est aussi clair qu'une gifle" Les débats actuels autour du vote FN sont obscènes. Le FN est immoral, point barre.
Moi j'aurais demandé : avez vous lu le programme du Front National ? Ici http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/
Moi je l'ai lu; il y a bien sur des trucs du genre extrême; sur un état fort, sur la sécurité, par contre sur l'euro je suis surpris que ce soit le seul parti a proposer la suppression de la loi de 1973 qui oblige l'état a emprunter aux banques, et aussi a refuser de payer un seul centime a l'Europe?
Moi je l'ai lu; il y a bien sur des trucs du genre extrême; sur un état fort, sur la sécurité, par contre sur l'euro je suis surpris que ce soit le seul parti a proposer la suppression de la loi de 1973 qui oblige l'état a emprunter aux banques, et aussi a refuser de payer un seul centime a l'Europe?
Vu de loin on dirait la grande bandaison nationale
Ouui oui oui
Il y a bien les 2 aspects le traitement de l'information en générale et l'information politique en particulier.
Ca fait bien longtemps que je me désespère du travail des média qui outre le rapport systématiquement anxiogène de leur traitement de l'information ont totalement oublié l'abord rationnel. Réfléchir à un évènement en s'en détachant un peu n'est pas vendeur donc plus dans le focus
Il faut de la peur, de la révolte ou de la colère...
Pourquoi, comment n'est jamais questionné, parler le plus directement et le plus rapidement au consommateur c'est émouvoir et non faire réfléchir.
Le 4ème pouvoir forme tout de même les esprits par répétition et il faut un certains degré de résistance pour ne pas sombrer dans ces réactions purement émotionnelles.
Pour le débat politique, le constat est pour moi encore plus atterrant
Lorsque je mets bout à bout, la sortie de nulle part de Ségolène Royale qui devient d'un coup présidentiable,
les primaires socialistes, où dans les commentaires d'après débat on entendait "Hollande le nouveau Mitterrand écrase ses adversaires" (je n'avais pas dû voir le même débat), car M. Hollande a tout de même une constante, son charisme...
La mise hors jeu systématique des candidats qui proposent d'autres idées, lorsqu'ils sont invités on ne leur parle que de leur position par rapport au candidats mainstream, ou de la dernière petite phrase qui a représenté 10s sur un discourt de 1h30, mais jamais des idées.
Ils sont finalement systématiquement traités de populiste, voir fachiste pour le plus récent M. Mélanchon y a droit bien souvent,
là où on rigole pour ceux qui ont de la mémoire, même Bayrou y a eu droit.
On peut ajouter l'éditorial de Colombani qui affirmait que la france devait être bi-parti en excomuniant par la même M. Bayrou
Conclusion une machine médiatique qui interdit toute réelle réflexion, interdit tout questionnement et sélectionne les candidats éligibles
J'appelle ça de la propagande, que les journalistes aient une image aussi dégradé que les politiques n'est donc pas surprenant.
Heureusement il reste quelques ilôts d'irreductibles, c'est bien pour ça que je suis abonné ici, mais cela concerne bien peu de journalistes et bien peu d'électeurs
Il y a bien les 2 aspects le traitement de l'information en générale et l'information politique en particulier.
Ca fait bien longtemps que je me désespère du travail des média qui outre le rapport systématiquement anxiogène de leur traitement de l'information ont totalement oublié l'abord rationnel. Réfléchir à un évènement en s'en détachant un peu n'est pas vendeur donc plus dans le focus
Il faut de la peur, de la révolte ou de la colère...
Pourquoi, comment n'est jamais questionné, parler le plus directement et le plus rapidement au consommateur c'est émouvoir et non faire réfléchir.
Le 4ème pouvoir forme tout de même les esprits par répétition et il faut un certains degré de résistance pour ne pas sombrer dans ces réactions purement émotionnelles.
Pour le débat politique, le constat est pour moi encore plus atterrant
Lorsque je mets bout à bout, la sortie de nulle part de Ségolène Royale qui devient d'un coup présidentiable,
les primaires socialistes, où dans les commentaires d'après débat on entendait "Hollande le nouveau Mitterrand écrase ses adversaires" (je n'avais pas dû voir le même débat), car M. Hollande a tout de même une constante, son charisme...
La mise hors jeu systématique des candidats qui proposent d'autres idées, lorsqu'ils sont invités on ne leur parle que de leur position par rapport au candidats mainstream, ou de la dernière petite phrase qui a représenté 10s sur un discourt de 1h30, mais jamais des idées.
Ils sont finalement systématiquement traités de populiste, voir fachiste pour le plus récent M. Mélanchon y a droit bien souvent,
là où on rigole pour ceux qui ont de la mémoire, même Bayrou y a eu droit.
On peut ajouter l'éditorial de Colombani qui affirmait que la france devait être bi-parti en excomuniant par la même M. Bayrou
Conclusion une machine médiatique qui interdit toute réelle réflexion, interdit tout questionnement et sélectionne les candidats éligibles
J'appelle ça de la propagande, que les journalistes aient une image aussi dégradé que les politiques n'est donc pas surprenant.
Heureusement il reste quelques ilôts d'irreductibles, c'est bien pour ça que je suis abonné ici, mais cela concerne bien peu de journalistes et bien peu d'électeurs
Je vomis le FN, mais la question de France 2, de savoir si les gens sont personnellement touchés par les thèmes du FN est vraiment stupide, ou plutôt c'est le degré zéro, bien à l'image de l'incompétence des observateurs à saisir le problème.
En quoi être touché par un problème dans sa vie quotidienne légitime ou pas un vote ? N'importe quel électeur a le droit de voter pour des raisons qui le touchent directement mais aussi pour d'autres qui le motivent plus indirectement. De plus en plus d'électeurs FN assument parfaitement de voter pour leurs "principes", pas leur expérience. La démarche est-elle condamnable ?
Se pose évidemment la question de la fiabilité des infos/rumeurs qui permettent à chacun de se forger ses principes et ses opinions, mais convenons que c'est une autre question qui mériterait d'être traitée à part, et qui d'ailleurs ferait bien mal si elle était posée sérieusement au journalisme audiovisuel.
A ce sujet, je propose très sérieusement un exercice à @si : reprendre l'ensemble des interview politiques radio et/ou télé, disons, des 15 derniers jours et de ceux qui viennent (il faut de l'abnegation, je le concède...). Comparer le temps consacré dans chaque interview ( ou le nombre de questions) à la description des programmes des candidats à celui consacré à la stratégie électorale. Je prends les paris que moins du quart du temps est consacré aux programmes. Là, il y a une vraie responsabilité des journaliste à fabriquer de la politique vide. Et désespérante. Pourquoi ? Parce que lire un programme c'est long, ça demande de bosser alors qu'interroger un homme politique sur "alliance/pas alliance/fusion/retrait?" est à la pportée du premier neurone de concombre venu.
Je trouve qu'@si remplirait une vraie mission conforme à son objet en installant un observatoire de la sorte. Le faire au long cours, en prévision de 2017, pourrait être édifiant. On pourrait même s'y mettre à plusieurs.
La politique, nom de nom, ça devrait d'abord être des programmes, et le temps d'en parler, et le temps de montrer comment on se différencie des autres. Or la politique retransmise par les médias audiovisuels, c'est la stratégie, les calculs d'épicerie, et le petit théatre des ambitions.
Je sais, on l'a dit cent milliards de fois déjà. Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ça ne changerait pas ?
En quoi être touché par un problème dans sa vie quotidienne légitime ou pas un vote ? N'importe quel électeur a le droit de voter pour des raisons qui le touchent directement mais aussi pour d'autres qui le motivent plus indirectement. De plus en plus d'électeurs FN assument parfaitement de voter pour leurs "principes", pas leur expérience. La démarche est-elle condamnable ?
Se pose évidemment la question de la fiabilité des infos/rumeurs qui permettent à chacun de se forger ses principes et ses opinions, mais convenons que c'est une autre question qui mériterait d'être traitée à part, et qui d'ailleurs ferait bien mal si elle était posée sérieusement au journalisme audiovisuel.
A ce sujet, je propose très sérieusement un exercice à @si : reprendre l'ensemble des interview politiques radio et/ou télé, disons, des 15 derniers jours et de ceux qui viennent (il faut de l'abnegation, je le concède...). Comparer le temps consacré dans chaque interview ( ou le nombre de questions) à la description des programmes des candidats à celui consacré à la stratégie électorale. Je prends les paris que moins du quart du temps est consacré aux programmes. Là, il y a une vraie responsabilité des journaliste à fabriquer de la politique vide. Et désespérante. Pourquoi ? Parce que lire un programme c'est long, ça demande de bosser alors qu'interroger un homme politique sur "alliance/pas alliance/fusion/retrait?" est à la pportée du premier neurone de concombre venu.
Je trouve qu'@si remplirait une vraie mission conforme à son objet en installant un observatoire de la sorte. Le faire au long cours, en prévision de 2017, pourrait être édifiant. On pourrait même s'y mettre à plusieurs.
La politique, nom de nom, ça devrait d'abord être des programmes, et le temps d'en parler, et le temps de montrer comment on se différencie des autres. Or la politique retransmise par les médias audiovisuels, c'est la stratégie, les calculs d'épicerie, et le petit théatre des ambitions.
Je sais, on l'a dit cent milliards de fois déjà. Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ça ne changerait pas ?
Les rumeurs du voisinage.. C'est sur, les insultes, les agressions, le trafic de drogue, les vols de portable, les cambriolages, ça n'existe pas. C'est un sentiment d'insécurité tout ça ^^
Merci asi et France 2 pour votre perspicacité parisienne. Je pense que beaucoup de gens se sont sentis renforcé dans leur vote FN après ce reportage qui met en opposition un journaliste parisien déguisé en campagnard (et qui n'a jamais "agressé" un politique de la même façon) et la petite dame qui ne demande qu'à vivre tranquillement.
Merci asi et France 2 pour votre perspicacité parisienne. Je pense que beaucoup de gens se sont sentis renforcé dans leur vote FN après ce reportage qui met en opposition un journaliste parisien déguisé en campagnard (et qui n'a jamais "agressé" un politique de la même façon) et la petite dame qui ne demande qu'à vivre tranquillement.
« On aurait déjà pu faire les mêmes reportages, exactement les mêmes, dans les années 80… ». Mais on les a fait ! On y a droit très régulièrement. Le micro-trottoir, bien utilisé, est un outil simple, efficace et redoutable (voir les parodies jubilatoires de Groland). Et il me semble que les « interviews » d’électeurs du Front National des « paisibles bourgades » constituent un marronnier commode (particulièrement entre premier et second tour d’élections pour expliquer les chocs).
Cela n’explique pas tout ! Par exemple, pourquoi le vote FN progresse particulièrement dans les régions touchées par la désindustrialisation et le chômage ? Ce sera sans doute l’objet d’un prochain « œil du 20 heures » ;o)
Cela n’explique pas tout ! Par exemple, pourquoi le vote FN progresse particulièrement dans les régions touchées par la désindustrialisation et le chômage ? Ce sera sans doute l’objet d’un prochain « œil du 20 heures » ;o)
Daniel , merci pour cet article pertinent .
Mais je voulais avoir votre avis et l'avis des asinautes sur le débat des législatives en Espagne.
J'ai suivi hier avec gourmandise ce débat historique à 4 en Espagne ( Pour moi c'est vraiment historique dans ce pays)
et combien j'ai été fier de ce peuple .
Ce peuple qui subit le chômage, la pauvreté, l'immigration,les menaces terroristes , les aspirations indépendantistes de certains :Et pas un représentant de l'extrême droite dans ce débat (tant mieux d'ailleurs) .
Par de burka halal à toutes les sauces ( bien que la constitution espagnole stipule que Les pouvoirs publics tiennent compte des croyances religieuses de la société espagnole et maintiendront les relations de coopération poursuivies avec l'Eglise catholique et les autres confessions.
Le sujet de l'immigration a été traité, je dirais même effleuré par rapport aux autres sujets qui préoccupent réellement le peuple espagnol .
Je remercie infiniment ce peuple et sa démocratie de m'avoir permis de me coucher ,tard, mais avec un bon bol d'air frais , ce qui m'a permis de récupérer de l'asphyxie de l'air nauséabond venant du nord et du sud de la France de la nuit de dimanche !
Mais je voulais avoir votre avis et l'avis des asinautes sur le débat des législatives en Espagne.
J'ai suivi hier avec gourmandise ce débat historique à 4 en Espagne ( Pour moi c'est vraiment historique dans ce pays)
et combien j'ai été fier de ce peuple .
Ce peuple qui subit le chômage, la pauvreté, l'immigration,les menaces terroristes , les aspirations indépendantistes de certains :Et pas un représentant de l'extrême droite dans ce débat (tant mieux d'ailleurs) .
Par de burka halal à toutes les sauces ( bien que la constitution espagnole stipule que Les pouvoirs publics tiennent compte des croyances religieuses de la société espagnole et maintiendront les relations de coopération poursuivies avec l'Eglise catholique et les autres confessions.
Le sujet de l'immigration a été traité, je dirais même effleuré par rapport aux autres sujets qui préoccupent réellement le peuple espagnol .
Je remercie infiniment ce peuple et sa démocratie de m'avoir permis de me coucher ,tard, mais avec un bon bol d'air frais , ce qui m'a permis de récupérer de l'asphyxie de l'air nauséabond venant du nord et du sud de la France de la nuit de dimanche !
Hier soir chez Calvi, on devisait gravement du phénomène, en se demandant pourquoi le courant de gauche (hors PS) avait disparu des écrans radars. Il y avait là les experts habituels de l'émission, Thréard, Cayrol, Teinturier, avec J.Y. Camus en plus, puisque l'extrême droite était au centre des préoccupations. Bien entendu, il n'est pas venu à l'esprit (l'esprit !) de Calvi que déjà, dans sa propre émission, ce courant d'opinion était totalement exclu. De cette émission, et de presque toute la télé grand public. Mais chez Calvi, la gauche de la gauche, avant qu'il ne se décide à passer la ligne, c'était Reynié, il n'y a pas si longtemps. J'aime bien quand les journalistes s'étonnent (hypocritement) de ce que des mouvements comme Podemos et Syriza marchent bien ailleurs, et que des groupes comme Nouvelle Donne restent invisibles chez nous. Ils devraient s'affilier à Podemos : Pabo Iglesias est nettement plus connu chez nous que Pierre Larrouturou.
"Passe moi la salade j't'envoie la rhubarbe" Proverbe hongrois ? A moins qu'il ne soit italien... "occupé ailleurs le cerveau. Où ça?" Voilà, Cultive, une suggestion. Occupé à comprendre ce que suggérait un certain "grand" philosophe politique....
" Le poids des mots, le choc des photos" titra jadis Paris-Match. Imagine-t-on un organe de presse titrer un jour " le poids" ?
Des idées qui nous rentrent par les oreilles et ressortent pas la bouche, sans passer par le cerveau. Occupé ailleurs, le cerveau. Où ça?
ça me rappelle l'édito du Monde hier soir, qui parlait de la "responsabilité des partis qui gouvernent depuis des lustres" (sic) mais n'évoquait nullement celle de la presse écrite, radio ou télévisée.
L'aggiornamento des médias, on l'attend de pied ferme, bien plus que "l'aggiornamento de la gauche" auquel le politologue engagé par Libé appelait dimanche soir - alors que le vrai problème pour la gauche de pouvoir, c'est de rester de gauche et de se pencher vraiment sur la question du chômage de masse et des inégalités socio-spatiales...
L'aggiornamento des médias, on l'attend de pied ferme, bien plus que "l'aggiornamento de la gauche" auquel le politologue engagé par Libé appelait dimanche soir - alors que le vrai problème pour la gauche de pouvoir, c'est de rester de gauche et de se pencher vraiment sur la question du chômage de masse et des inégalités socio-spatiales...