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Kaamelott, trop blanc, trop masculin ?

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Je vais faire un truc qu'il faut jamais faire, c'est-à-dire poster avant d'avoir vu l'émission (que je ne peux visionner dans l'immédiat), mais après avoir lu l'article Konbini mis en lien j'ai ressenti une sorte d'immense fatigue...

Pour le dire simp(...)

En fait elle est très bien, cette émission.


NB: contrairement à ce que le titre suggère, l'émission ne dit absolument pas que Kamalott est trop blanc ou trop masculin. Ou que Astier aurait dû faire autre chose.



Regardez-là avant de la descendre en flam(...)

A part ça personne n'a été amusé par le moment de vérité à 1:22 quand Justine Breton n'est pas loin de révéler le pot aux roses son "A qui profite le crime ?" et que Daniel bondit pour presque la traiter de complotiste ("vous voulez dire que ces déba(...)

Derniers commentaires

on oublie pas que dans le cas de figure  de cet acteur indien le film cligne de l'oeil à 1milliard de téléspectateurs hindous stratégie commerciale via la mondialisation 

bonjour j'observe que le debit de parole est vertigineusement rapide. la rapidite n'est pas gage de competence augmentée. un debit plus lent gagnerait à un échange plus respectueux et nourris. 

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Vraiment sans aucun intérêt! 1h30 sur une série médiocre qui fait rire médiocrement! Pourquoi Schnerderman perdez-vous ainsi votre temps et notre argent (du moins la part de notre abonnement ayant contribué àfinancer cette émission)?

Super émission. Juste un bémol: pourquoi poser ce genre de question "pourquoi Astier n'a pas fait un Arthur noir?" et chercher des raisons biscornues?? Alors que la seule réponse me semble être: parce qu'il voulait jouer Arthur!!!


Concernant la série Kaamelott et le genre des chevalier·e·s, le seul (de mémoire) épisode pilote qui n’a pas été retourné pour être dans la série : le chevalier femme.

Dommage que l'émission ne soit pas plus centrée sur la chronologie de la légende arthurienne. Kaamelott (série et film) semble être la seule œuvre qui respecte un peu l'époque dans laquelle est sensé vivre Arthur : la fin de l'Empire Romain, donc avant le moyen âge. J'ai l'impression que les autres œuvres (Monty Python, Disney, films des 50' ou des 90' etc...) font toutes référence à la période médiévale. Dans Kaamelott, on a le mur d'Adrien, la Bretagne qui s'émancipe de Rome, des peuples (Pictes, Burgondes, Calédoniens etc...) qui sont bien raccords avec l'époque. Pour résumer : je trouve que Kaamelott est l’œuvre la plus sérieuse du point de vue historique !

Ca serait bien que les "deux éminents médiévistes" passe un peu moins de temps a interrompre les autres et/ou parler en même temps qu'eux.

Bonjour, je suis étonné que Daniel n'ai pas relancé Justine Breton lorsqu'elle a parlé des menaces qu'elle a reçu suite  à son article.

Voilà, enfin en fait, voilà quoi !

Le Woke se met donc à sévir sur ASI.

Je doute que qui que se soit, sauf peut être un égaré, se soit plaint de mes propos outranciers et provocateurs mais clairement de l'ordre de la satire. On devrait me connaitre depuis le temps...

Mais pendant ce temps Marcel Ravin Chef étoilé d'un restaurant à Monaco et invité à participer à un dîner en présence du président de la République à la préfecture du Rhône, le 26 septembre est refoulé à l'entrée. Trop de bougnoulitude?

On apprécie beaucoup aux Antilles.

Pendant ce temps, Eric Ciotti, lui qui mouille son calbute à l'idée d'un "referendum sur l'immigration" en 2022 - on se demande bien quelle pourrait être la question - fait son crocodile en adressant "son soutien à son ami et citoyen des Alpes Maritime".

On apprécie aussi beaucoup aux Antilles...

Et vous avez peur du Zemm ? 

Vraiment?

Je crois que je commence à me faire trop vieux pour ces conneries...

Ce serait bien que Daniel arrête de couper la parole à ses interlocuteurs...

Petite demande en tant qu'abonné de très longue date. La vie fait que j'ai moins de temps pour regarder des émissions de 1h30.

Serait-il possible d'ajouter à Post pop un résumé écrit des propos, comme c'est déjà fait dans l'émission principale ? 


Merci ! 

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Dans la mesure où les œuvres de fiction contribuent à forger ou à consolider l’imaginaire collectif qui n’est pas anodin en matière de métabolisation du passé et de fabrication de l’avenir, il me semble légitime de s’interroger sur la construction (via la fiction) de l’inférence entre un archétype et l’apparence physique telle que catégorisée dans notre société.


Ce n’est pas simplement une question de possibilité d’identification du spectateur. La collectivité est en droit d’attendre de la part des créateurs (du moins de ceux d’entre eux qui seraient un peu sensible à la justice sociale) de chercher à s’écarter des traitements qui  auraient pour effet de continuer voire d’aggraver les travers de ladite société.


Faire ce choix ou ne pas le faire en tortillant du fondement ou non n’est pas anodin !

Cette émission m'a redonné envie de voir une émission récurrente de déconstruction des représentations historiques dans les médias, la pop culture et le discours politique sur @si.

Sinon, pour compléter l'émission, je pense à deux oeuvres qui n'ont pas été évoquées mais auraient pu l'être vu leur importance culturelle et le thème de cet émission:


- Les Brumes d'Avalon et ses suites, de Marion Zimmer Bradley, sans doute la plus connue des "versions féministes" du mythe arthurien 


- La Tour sombre de Stephen King, qui n'est pas directement une adaptation du mythe mais y fait fortement référence : le personnage principal, Roland(*) Deschain, est un descendant d'Arthur. Ses pistolets, qu'il a hérité de ses ancêtres, ont été forgés à partir d'Excalibur. De plus, dans l'adaptation au cinéma de cette oeuvre, ce personnage est joué par Idris Elba (un acteur noir).




(*) Le choix du prénom, Roland, fait en quelque sorte la synthèse entre la Matière de France et la Matière de Bretagne

Rien sur Excalibur, le film culte s'il en est de John Boorman, rien sur Prince Valiant, la BD et le film, rien sur Camelot 3000, la BD de Marvel.

Sinon, ce que je retire de l'émission c'est : le créateur est libre de faire ce qu'il veut. Donc, tout le reste est un faux problème, ça méritait de prendre une heure trente pour le dire et le répéter en boucle. Que de bavardages inutiles !

A part ça personne n'a été amusé par le moment de vérité à 1:22 quand Justine Breton n'est pas loin de révéler le pot aux roses son "A qui profite le crime ?" et que Daniel bondit pour presque la traiter de complotiste ("vous voulez dire que ces débats sont orchestrés ?").


Faudrait être un peu sérieux, il y a toute une industrie de la presse "culturelle" clickbait (surtout anglophone mais ça arrive en France via l'irruption de médias comme Kombini dans la critique culturelle) qui pousse à fond les sujets "culture war" et vit en grande partie de l'exploitation des mécanismes de viralité de la colère sur les réseaux sociaux (si une bataille parvient à être générée, celà offre l'occasion de toute une série d'articles commentant des commentaires, dont encore plus de critiques des fandoms concernés entrainant encore plus de réactions à commenter, plutôt que juste la critique de départ).


Et des industries (du cinéma, des jeux vidéo, producteurs de contenus tv, etc) qui ont évidemment appris à exploiter la publicité que ce genre de polémiques leur offre (ou la guerre permanente contre les "trolls" pour excuser leurs productions les plus ratées, tout échec commercial ou au niveau des retours critiques populaires étant systématiquement mise sur le compte de la mauvaise influence de "bigots" - quand c'est pas de trolls russes parfois ;).


Ce qui arrive à chaque fois c'est que les annonces de changements en direction de plus d'inclusivité de "franchises" existantes sont accompagnés dans les médias putaclic qui les évoquent par une attitude provocatrice "préventive" vis à vis du public appréciant ces oeuvres qui pourrait peut être y réagir négativement. Non seulement accorder une attention démesurée à des changements souvent mineurs (titrer dessus comme s'il s'agissait d'une première mondiale qu'on voie une minorité dans un contenu culturel, etc...) mais toujours trouver le moyen de glisser du "évidemment ce changement ne va pas plaire aux fans toxiques de l’œuvre (que l'on sait appréciée de vils hommes blancs donc de racistes/sexistes/homophobes), mais tant mieux" dans ces articles.  Pour un exemple évoqué dans l'émission voir la presse jeux vidéo tendance Kotaku à l'annonce du nouveau personnage secondaire de God of War, ou encore voir la presse de cinéma de bas étage (Screenrant, Bleedingcool, etc...) à chaque Disney "offrant <<<pour la première fois>>> un rôle important à [insérer catégorie oppressée]".


Le champ de bataille ayant ainsi été désigné d'avance, l'autre camp faisant son beurre sur ces histoires, les youtubeurs droitiers type The Quartering, rentre en action, exploitant à la fois les réactions négatives des fans à leur caricature et la nostalgie des œuvres précédentes de la série (celles décrites comme "d'avant que les SJW prennent le pouvoir" par ce genre d'influenceurs). 

Souvent c'est accompagné de contresens extrêmes frisant la réécriture de l'histoire sur l'esprit de ces œuvres précédentes (genre faire mine d'ignorer par exemple que les histoires de super-héros ont toujours véhiculé des messages politiques et plutôt progressistes) qui feraient bondir leurs fans si la presse clickbait "progressiste" n'avait pas elle même suggéré que les contenus qu'ils appréciaient jusque là (et eux mêmes) sont soudainement devenus réactionnaires (dans la nouvelle "méta" dominée par des questions de représentation).

Mais comme les fans se sentent déjà attaqués, ça passe et chacune de ces escarmouches en convertit d'avantage à soutenir plutôt le camp qui les flatte comme vrais fans que celui qui les insulte.


Ensuite vient la deuxième couche, des réactions, si rares soient elles, sur les réseaux sociaux, faisant écho aux propos des influenceurs de "l'alt-right" culturelle,  sont exploitées par la presse clickbait "progressiste" pour confirmer que sa prophétie auto-réalisatrice sur le méchant fandom s'est bien réalisée, occasion de nouveaux articles.

Typiquement, c'est là que pour faire monter encore la sauce, quelque producteur, réalisateur ou acteur de la franchise concernée, suivant un plan presse bien élaboré (si sa répétitivité commence à se voir), intervient, et trouve généralement le moyen de jeter encore plus d'huile sur le feu (ou au minimum celui d'être accusé de "mépriser ses fans" par l'autre camp), faisant enfler encore plus la polémique, et donc le nombre de mentions de l'oeuvre promue.


Dans l'idéal (pour la communauté des vendeurs de clics des deux camps) cela débouche sur son "harcèlement" (enfin ou un certain nombre de tweets agressifs pouvant être décrits comme en relevant, on va quand même pas trop en demander avant de charger coco de titrer là dessus, les clics attendent), ou encore mieux celui de quelques victimes collatérales genre autres participants innocents au projet ; stade ultime de la réalisation de la prophétie auto-réalisatrice pour l'équipe clickbait "progressiste", et occasion de faire sombrer son public dans le complotisme pour l'équipe clickbait "réac", qui accusera évidemment ce genre d'épisode d'être une pure invention ou volontairement organisé par les "SJW" eux mêmes pour diaboliser encore plus leurs adversaires. 

Une phase essentielle pour les quelques vrais propagandistes à motivation politique, le moment où ils peuvent convertir le fan à l'origine simplement en colère contre la manière dont il ou ses contenus favoris étaient traités à une vision matrixienne où l'actualité n'est plus que le produit d'une cabale progressiste (et les "red piller" sur d'autres trucs, si c'est vrai pour les histoires de harcèlements pourquoi pas aussi pour l'élection de Biden etc.. ?).


Ou, à défaut que ça aille aussi loin, on se rabat sur des histoires de "review bombing", car il n'est jamais bien difficile de convaincre des gens n'ayant pas le même avis qu'il est illégitime que d'autres aient donné le leur. 

Forcement, si le public n'a pas la même opinion que les "critiques pro" (pour lesquels se prennent les tacherons de la presse culturelle clickbait, aveuglés par les sites comme Metacritic ou Rotten Tomatoes traitant leurs avis rarement éloignés de l'intérêt des producteurs des oeuvres qu'ils commentent comme ceux de vrais journalistes), c'est qu'une opération organisée par les bigots a faussé les retours du public.  Ou au contraire, si finalement le public aime bien en fait la nouvelle oeuvre "malgré" ses cotés progressistes, c'est décrit comme un complot de Hollywood pour fausser les reviews par la droite culturelle. Occasion de nouveaux contenus clickbaits des deux camps, tournant cette fois autour de la triche "évidente" pratiquée par l'autre (puissantes analyses statistiques à l'appui sur l'évolution des scores sur les plate-formes de notation, la quantité de reviews modérées, etc.. souvent citées à partir de sources à la scientificité aussi établie que les threads twitter de nerds anonymes).


Enfin, parler du sujet et faire comme si tout ce système, ce modus operandi qui est toujours le même, n'existait pas, faut vraiment qu'un critique des médias ne s'intéresse pas au sujet, soit d'une naïveté extrême, ou que lui même soit sur le marché du clic (désolé Daniel :p). 


Il y a de manière évidente une alliance objective entre trois camps "à qui profitent le crime", pour exploiter ensemble et en suivant des recettes bien éprouvées les mécanismes de viralité de la colère (producteurs de contenus culturels voulant un maximum de mentions, et clickbaiteurs des deux camps - dont je doute que plus qu'une toute petite minorité aient de vraies motivations politiques ; enfin même si c'était le cas ça ne changerait pas grand chose, vu qu'on pourrait alors parler d'alliance objective entre 5 camps, 3 participant pour le pognon et deux "sincèrement" pour cliver l'opinion et radicaliser dans leur sens).


La lassitude dont tout le monde témoigne elle vient avant tout de l'infinie répétition de succession de séries d'épisodes similaires, et de la conscience grandissante que la "guerre culturelle" (enfin les débats autour d'oeuvres de pop culture vendus comme en relevant, qui ont très peu à voir avec la vraie guerre culturelle, celle qui peut exister sur des sujets comme l'avortement ou la trans-identité aux USA, des machins du monde réel) n'est jamais que ça. 

Après ça n’empêche pas les publics concernés de se sentir toujours plus proches, qui des points de vue à la Kotaku, qui des points de vue à la The Quartering, qui d'être plutôt pro "wokes" qui d'être plutôt "anti", mais même sur les espaces les plus directement façonnés par ces pseudos batailles culturelles (voir ceux de reddit par exemple, qui en compte des deux camps), on croise de moins en moins de dupes qui ne réalisent pas que ce "conflit" est devenu avant tout une industrie, s'il a jamais été autre chose. Et qui si grande puisse rester leur passion à défendre leurs points de vue sur les oeuvres particulières qui les touchent ou communautés dont ils se sentent membres, n'expriment pas la même profonde lassitude sur l'ensemble de ces conflits qu'on peut sentir chez tous ceux qui évoquent le sujet ici.


C'est la grande bonne nouvelle, quelque part, d'ailleurs. J'ai l'impression de le "pic" d'engagement pour ces histoires, qui a été atteint vers 2018 ou 19, est maintenant dépassé pour la plupart, et si l'intérêt du public faiblit, l'industrie du clic devrait logiquement finir par passer à autre chose, qu'on peut espérer plus inoffensif (les listes des 10 pires moments où quelqu'un perd son pantalon en public ? les compilations des plus belles photos de châtons ? oups déjà passé de mode, merci Buzzfeed, mais trouveront surement un truc du style :). Et ça incitera peut-être même Hollywood, les producteurs de jeux vidéo, etc... à un jour finalement vraiment se renouveler aussi, au lieu de poursuivre ou rebooter sans fin les mêmes franchises, avec ou sans "diversité faisant débat" (et à une vraie diversité de s'installer tranquillement dans de nouvelles oeuvres où elle ne choquera personne - ok je rêve un peu :).

Excellente émission! En tant que fan de Kaamelott, ayant regarder la série mille fois et étant allé voir le film deux fois au cinéma, je considère qu'il n'y a aucune raison de faire semblant que tout est parfait. Blague sexistes, propos homophobes, place démesurée et vision sarkozystes de la verticalité et du rôle du chef, petit prof aigri se croyant seul sachant au milieu des idiots à "élever", vision à la jules Ferry dont découle peut-être l'insistance pénible sur les aspects "postifs" de la colonisation, non pas pour dénoncer l'invention du roman historique à sa gloire par Jules César, mais au contraire pour confirmer ses mensonges sur les celtes, bons "sauvages" sauvés par les colons... A moins que ce dernier problème ne viennent que d'un mauvais copier-coller de la même scène des Monty Pythons (quasiment mot pour mot), comme il a repompé quasi-intégralement la scène du "vous montez la garde" de son dernier film, alors que M. Astier (que j'adore par ailleurs), explique à longueur d'interview que les Monty Python, ce n'est pas trop son truc car trop absurde. On pourrait continuer par des problèmes formels comme l'affreuse musique de la saison 6 et sa volonté maladive de tout contrôler, ou encore les horribles costumes "burgondes" du film, eux-mêmes débiles mais excellents musiciens...
On peut être "fan" et garder un esprit critique, et c'est exactement ce qui ressort de votre émission.
En tout cas, merci!

Excellente émission! En tant q

J’en suis à la minute 15 et j’aurais aimé que l’historienne spécialiste du sujet ait l’espace de s’exprimer plus sur les questions historiques abordées jusque là au lieu d’être contrainte à se contorsionner dans l’espace entre 2 phrases de l’interlocuteur de droite…

J'ai failli m'énerver un peu en cours d'émission et puis sur la fin ça s'est mieux passé.


C'est un peu frustrant que l'avis des invités soit globalement le même, pendant un bon moment on a l'impression que ça progresse pas, mais l'animation est efficace pour bousculer un peu !


Sur le fond, c'est décevant de tourner autour de temps autour de la personne d'Alexandre Astier. On s'en fiche qu'il de ce qu'il a voulu/pu ou pas pu faire. Le résultat est là.

--> Si il faut regarder 30h+ de série et lire des films pour comprendre qu'un film n'est pas raciste....ça reste problématique.

Alors, ce n'est pas le cas de Kaamelot le film. Mais il me met mal à l'aise.

Pourquoi?Parce que, entre autres :

--> La vision de l'orient bien vieillote. Tous les personnages non blancs sont des tortionnaires, des femmes mystérieuses sans voix qui sont bonnes à être désirées, et des imbéciles (les burgondes...)

--> Les Burgondes qui ont le plus de place dans le film sont absolument désorganisés, et incapables de toute action efficace jusqu'à ce qu'Arthur vienne les organiser, et apporter un peu de structure dans leur bordel.


J'aime beaucoup les premières saisons de Kaamelot. Et le film reste plutôt drôle (je dirais que c'est malheureusement une des meilleures comédies françaises). Et ses aspects racistes/vieillots ne sont pas le coeur du film. Mais ça rend triste de voir quelqu'un de supposément jeune, nouveau retomber encore dans les mêmes vieux travers du cinéma français. On aurait beaucoup aimé...pas grand chose hein, juste un signe, quelqu'un chose qui montre qu'il a conscience que quand presque tous les personnages les plus importants (et par important je veux dire qui ont une action efficace dans l'intrigue) sont des hommes blancs...bah l'image communiquée est pas folle.


En tout cas, merci pour votre travail!

Sur les archétypes dans la fantasy, concernant une oeuvre qui fait un effort énorme sur les représentations, je voudrais citer la série "le Prince Dragon" qui outre un roi noir et un prince métisse nous montre une chevaleresse sourde muette (et visiblement avec des traits asiatiques). Son handicap donne lieu à une scène extrêmement belle et émouvante où elle parle en langage des signes sur la tombe de sa soeur. Seuls les sourds muets américains comprennent ce qu'elle dit exactement, mais en fait, on n'a pas besoin de comprendre : la scène est présentée de façon si belle qu'on ressent encore davantage l'émotion que si on entendait des mots.

En outre, la série présente deux races d'elfes : les elfes de la pleine lune qui sont quasi albinos avec une peau très blanche, des cheveux blancs et qui dans la version originale ont tous un accent écossais et les elfes du soleil qui ont la peau noire, des cheveux crépus et un accent sénégalais dans la VO. La représentation d'elfes noirs a vraiment du sens.


Concernant Merlin, la série a presque une quinzaine d'années et je n'ai pas souvenir que la Gueniève métisse ait tellement fait parler d'elle. En tout cas, bien moins que le débat autour de l'Hermione noire dans la pièce de théâtre l'Enfant maudit. Est-ce que ce sont les réseaux sociaux qui apportent un écho à de ces polémiques ou est-ce qu'on est tous plus crispés sur ces questions ?

Peut-être aussi que les séries BBC si elles intègrent des personnages de minorités en font moins la publicité, ce qui évite les polémiques.  En 2014, la série The Musketeers présentait un Porthos métisse (fils d'un homme riche et d'une esclave, ce qui donnait lieu à une intrigue intéressante malgré les qualités relatives de la série). Plus récemment, l'adaptation BBC des Misérables, plutôt pas mal, montrait un Javert et un Thénardier noirs, ce qui donnait une représentation originale de Gavroche et d'Eponine en métisses, sans provoquer non plus beaucoup de polémiques.


Sur l'extrait de Cursed, n'ayant pas vu la série, l'Arthur noir ne m'a pas particulièrement choquée, mais la représentation de Nimue en adolescente et sa rencontre en mode dragouille avec Arthur est assez étrange quand on se rappelle que Nimue est la fée Viviane/la dame du lac. Merlin était aussi un ado mal dégrossi dans Merlin, donc il y a peut-être une justification, mais c'est un peu étrange.


Bonjour, le bouton pour télécharger la version audio ne fonctionne pas chez moi.

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Le film le plus "chiant " depuis ces 10 dernières années. Il n'a ni queue ni tête... no comment

titre putassier d'@si, putasserie de l'article de Konbini et c'est Justine Breton qui morfle. En bonus DS qui manifestement connait très mal Kaamelott... Pas joli joli tout ça.

La diversité c'est justement que parfois il n'y en ait pas 

je trouve regrettable qu'@si continue a utiliser des titres putaclic pour buzzer entre autres sur les reseaux sociaux....  surtout quand vous en denoncez par ailleurs la pratique, belle hypocrisie.

c'est Rafik Djoumi qui me paraît le plus pertinent, quand il amène la question de l'identification du spectateur aux personnages :


Peut on s'identifier à un archétype lorsqu'il est incarné par un acteur qui ne nous ressemble pas ?


Ce qui est curieux, c'est de s'en tenir ensuite au cas des spectateurs de couleur, car c'est surtout la gymnastique que pratiquent depuis la nuit des temps toutes les petites filles lorsqu'elles ont envie de s'identifier à un archétype traditionnellement incarné par un homme: Problématique de fille universelle, que ce soit dans la littérature ou le cinéma. 


Est-il souhaitable de la faire , cette gymnastique, au risque de louper sa chance de "devenir femme" au sens de Beauvoir?  Ou bien faut-il s'en tenir à s'identifier aux archétype traditionnellement incarnés par quelqu'un de son propre sexe, au risque de se faire prendre aux stéréotypes de genre ? (princesse versus prince et bla bla). (On aurait aussi pu parler de Schrek, valeureux chevalier, en passant)


Quant au cinema, on sort peut-être d'une longue période, en général aveugle sur la confusion qu'elle entretenait entre des archétypes et leur représentation genrée. Le cinema s'adresse depuis ses début à un public blanc et masculin, de même que la littérature avant lui.  Kaamelot est -entre autres- une satire de cet aspect des choses, à mon avis; et il est donc ballot de lui reprocher d'appuyer sur les stéréotypes ! Comme de reprocher à Coluche d'être vulgaire.


Avec la profusion de personnages de fantasy, par essence non "genrés", les films tels que le Seigneur des anneaux (avec les Elfes, les nains, les Hobbits), ou Star Wars (avec Yoda, les robots, Choubaka et toute la faune des planètes) , ces films donc, permettent un décollement salutaire, un confort pour les jeunes en quête de modèles identificatoires. Dans les contes de fées, à côté des personnages genrés , le roi, la reine, la marâtre etc... il y a une foule de candidats   à qui s'identifier, (des fées, des animaux, ogres...) et de transformations qui sont autant de passages en souplesse d'un rôle à un autre.


Une autre piste est celle des films tels que Sacré Graal, Le sens de la vie, La vie de Bryan etc ( Monty Python); là, aucune identification genrée ou non, n'est proposée au spectateur, il s'agit de se désidentifier de tout, la moindre identification est immédiatement laminée par le rire ! 


Après un long raisonnement logique, la conclusion s'impose: "AND THEN...? A WITCH !!!! "

Commentaire supprimé par un administrateur.

Sinon rien à voir avec le sujet de l'émission, mais à un moment, Rafik parle de "fantasy" pour qualifier les légendes Arthuriennes. Et là dessus j'aurais bien aimé avoir l'avis des invités médiévistes spécialistes des légendes arthuriennes : est-ce que c'est vraiment de la fantasy ou est-ce que c'est de la mythologie ?

Car je sais que c'est un débat qui existe, est-ce que les légendes Arthuriennes sont fondatrices de la fantasy ?

Sachant que la différence entre fantasy et mythologie, c'est que dans la fantasy, le lecteur sait qu'il s'agit d'une fiction, pas dans la mythologie. Comment les lecteurs et ou auditeurs des légendes arthuriennes les considéraient au Moyen-Âge, comme une fiction ou pas ?

Un truc qui aurait pu être mentionné au passage (curieux je suis allé cherché des sources sur ce drama dont j'avais jamais entendu parler) c'est que les réactions attribuées un peu vite à des fans de Kaamelott ne faisant que réagir à l'article en lien sont probablement en grandes parties liées au fait que :

 

a) Kombini tout en produisant une quantité incroyable de trucs sur Kaamelott pour avoir l'intérêt de ce public (genre plusieurs contenus par semaine cet été) avait déjà attaqué assez frontalement ce fandom et critiqué sa sociologie (et formulé toutes les critiques développées dans l'article cité ici) dans (au moins) un article précédent (article où Justine Breton était d'ailleurs déjà citée, si elle n'y disait rien de bien négatif)

b) l'extrême-droite (Valeurs Actuelles qui y a même consacré un des siens, et Gilbert Collard sur twitter, entre autres) a largement relayé le second article de Kombini comme exemple de contenu "woke", intéressant probablement un public ayant d'autres motivations que de défendre Astier à cette histoire


Peut être un site de critique des médias devrait il s'intéresser un jour à la vieille recette de la prophétie auto-réalisatrice sur des communautés "toxiques" associée à celle de la mobilisation des trolls droitiers (au cas où le premier truc suffise pas) pour faire gonfler des sujets "culture war", dans l'intérêt des marchands de clics des deux camps.

Amusant, si j'en étais resté au titre je n'aurais pas regardé cette émission. C'est en "prenant la température" dans les commentaires que j'ai décidé de prendre le temps de le faire, et je ne le regrette pas. Contrairement à ce qui est dit dans certains commentaires, c'était donc un titre qui me semblait plutôt "repoussoir" que "putaclic".

Konbini est un torchon qui ne sert qu'à créer des polémiques artificielles pour faire du click. Mais cet article nous aura au moins permis d'avoir cette émission d'arrêt sur image que j'ai trouvée absolument excellente.

A tous ceux qui sont comme moi fatigué par toutes les polémiques sur le wokisme et l'identity politics, ne vous arrêtez pas au titre et regardez l'émission, elle vaut le coup. 



La légende arthurienne, c'est une légende, non ? 

Il me semble qu'il y a comme une ineptie à vouloir imposer la réalité du 21° siècle à un mythe du haut moyen âge.

Sinon, Kamelott c'est rigolo cinq minutes, mais il n'y a pas de quoi à en faire tout un plat.

Vous ne croyez pas qu'il y a plus pertinent comme sujet pour dénoncer la mysogynie et le racisme ?

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En fait elle est très bien, cette émission.


NB: contrairement à ce que le titre suggère, l'émission ne dit absolument pas que Kamalott est trop blanc ou trop masculin. Ou que Astier aurait dû faire autre chose.



Regardez-là avant de la descendre en flamme sur le forum.

Je trouve le sujet de cette émission complètement dingue, Kaamelott (prononcer camelote) étant une satire. Satire qui se moque très largement de la norme des séries/films médiévaux du siècle dernier (et aussi du sexisme traditionnel qui pouvait accompagner ces représentations populaires). Y ajouter de la représentation de la diversité de la société américaine, ou des scènes d'empowerement féminin, des chevalières et whatever pour étendre la satire à se moquer aussi des passages obligés de la représentation "arthurienne" (ou autre) moderne aurait pu être envisagé et assez drôle dans un registre South Parkien, mais le choix de ne pas le faire (en imaginant que ça ait la moindre signification politique) me semble plutôt l'exact contraire de "réac".

C'est moi ou tout ça commence à devenir sacrément lourdingue ?


Les populations non blanches qui "éxistaient déjà" à l'époque d'Arthur, Game of Thrones "une représentation arthurienne"... oulla ça commence mal.

Non. Kameloot est trop décalé, trop ironique, trop déjanté.


Et la dérision, bordel !

Je vais faire un truc qu'il faut jamais faire, c'est-à-dire poster avant d'avoir vu l'émission (que je ne peux visionner dans l'immédiat), mais après avoir lu l'article Konbini mis en lien j'ai ressenti une sorte d'immense fatigue...

Pour le dire simplement : je trouve là qu'on touche aux limites flippantes des prétentions morales et hygiénistes d'une certaine frange intellectuelle face à l'art et à la culture. Que des sociologues étudient les tendances des représentations (même si généralement il ne flirtent qu'avec les surface des choses), c'est intéressant, et c'est précieux. Mais que ça se transforme en trip de maître d'école se lamentant qu'une série ne se corrige pas assez, ou ne soit pas "dans l'air du temps", c'est dystopique.

Kaamelott c'est pas mon monde DU TOUT : c'est un monde sorti de la culuture poulaire française des années 30 à 60 (son cinéma dialogué notamment) qui me file des boutons depuis toujours, le monde d'un mec assuré et toujours certain d'avoir raison, qui rabroue d'un air las et fatigué toute déficience en masculinité ou hétérosexualité (sans méchanceté, mais sur un mode "cette votre vie privée je m'en fous" instituant une norme), où les femmes sont périphériques (quoique de façon plus compliquée que ne le prétend l'article)... Si je copie/collie ça sur des comportements de gens dans la vie, ce sont des choses que je méprise.

MAIS c'est un monde que j'aime bien visiter de temps en temps - justement parce que la série arrive à me donner le point de vue de ses créateurs, arrive à me faire comprendre profondément, viscéralement, ce qu'ils y aiment et y trouve noble. J'aime visiter la série parce que CE N'EST PAS MOI, justement. Je n'ai aucune envie que Kaamelott s'oblige à mettre en avant les femmes (au sens : sur un mode égalitariste et de représentativité) comme un foutu premier de la classe. Je n'ai aucune envie qu'il soit "propre" et "correct". J'ai envie qu'il soit "lui". De la même manière que je peux apprécier un pote ou une connaissance pour ce qu'il est, sans chercher à le transformer en mon miroir comme si j'étais son précepteur.

Et je ne veux pas d'un monde où l'on se sente obligés de "corriger" Kaamelott, ou quelque œuvre que ce soit. Kaamelott n'est pas un service public.

PS : terreur absolue, en lisant l'article, que cette photo ULTRA-STANDARD de la série Merlin servie en conte-exemple, avec deux beaux gosses sorties d'une pub pour un parfum, félicitée juste parce que l'un des persos est de la bonne couleur... On peut pas faire CQFD plus dramatique que ça. Nettoyons, nettoyons bien la culture dans ses derniers recoins au nom du bien, jusqu'à ce qu'elle soit toute lisse.

J'aime beaucoup Astier, mais ça m'a fait plaisir de lire ça, parce que je vois l'Icare en lui, que votre texte, c'est sanguin, c'est brillant et que "No more heroes anymore."

Finalement pu voir l'émission, effectivement assez loin de son titre caricatural ou de l'article de Konbini. Y a plein de petites infos à prendre de tous les côtés, ça vaut le coup d'y jeter un œil (d'autant qu'elle est longue et prend bien son temps).

Mais je l'ai trouvée malgré tout très confuse. On sent une envie de ne pas se fâcher entre intervenants du plateau (alors que parfois on sort des trucs contradictoires à la suite, comme le remarque plusieurs fois DS), Justine Breton semble trop marcher sur des œufs après la violence du backlash qu'elle a subi pour affirmer un point de vue tranché, Djoumi une fois n'est pas coutume est assez éparpillé et brouillon... Quitte à attaquer la série sous cet angle-là, il faudrait quand même poser la question au centre de la gêne évoquée, or on ne va jamais au bout de savoir ce que révèle effectivement cette vision du monde d'Astier et ses choix (c'est effleuré avec la question des maîtresses, mais sinon on en reste à une logique de représentation statistique, tournant en boucle en mode "c'est pas représentatif de l'époque mais en fait c'est hors-sujet car on fait ce qu'on veut"... bon) ; on reste aussi très à distance d'une possible exploration de la misogynie réelle ou fantasmée de la communauté geek très masculine. Du coup j'ai du mal à voir sortir une pensée claire de tout ça.


Je rejoindrais un peu le constat de fin des invités : il y a une sorte de lassitude sur ces questions, et ce de tous les côtés.

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Je comprend peut-être pas bien votre remarque, mais je parlais simplement de la vision que donne le film (en citant Astier par facilité d'usage, mais on ne sera certes jamais dans sa tête). L'analyse de film ou de série n'étant pas une science dure, on ne pourra faire que des supposition plus ou moins bien argumentées...


Après, oui, ça vaut sans doute le coup de le préciser, parce que le passage étiqueté "misogyne" dans l'émission par exemple me semble pas si évident que ça : quand le dernier coup d'orchestre tombe sur le "j'suis pas une gonzesse moi", j'ai l'impression qu'on rit surtout du côté buté/enfantin de la réplique (plus qu'on ne rit avec elle - surtout que le personnage dont on parle n'est absolument pas caractérisé comme féminin dans la série, donc ça n'aurait pas vraiment de sens dans ce cadre).

Assez d'accord sur le fait que le passage "misogyne" était mal choisi. Je trouve que dans l'ensemble, on peut effectivement dire que Kaamelott n'est pas super du point de vue de la représentation des femmes (et pourtant je suis fan de la série, mais on peut être fan sans être aveuglé). 


Par contre, je trouve aussi que ce passage est mal choisi. Pour moi, ici, on se moque de la misogynie crasse de cette remarque. Ce n'est pas ce que je considérerais comme une scène misogyne.


Disons que le problème vient peut-être plus de l'ensemble des représentations, où on a quand même beaucoup de femmes qui sont limitées soit au rôle de gourdasse, soit au rôle d'emmerdeuse. On objectera que la plupart des mecs sont aussi des nuls ou des emmerdeurs d'une manière ou d'une autre, mais je dirais que les "défauts" caractéristiques des personnages sont quand même beaucoup plus variés du côté des personnages masculins.

Monsieur, ou madame (?) j’apprécie beaucoup votre critique car vraiment moi non plus : "je ne veux pas d'un monde où l'on se sente obligés de "corriger" Kaamelott, ou quelque œuvre que ce soit. Kaamelott n'est pas un service public.” Cordialement


Est-ce bien nécessaire de mentir pour faire valoir son opinion ? À aucun moment l'article ne dit que la série Merlin est bien, pas bien, meilleure que, pire que. C'est vous qui faites croire que l'article dit que c'est l'exemple à suivre, pour pouvoir renforcer votre argumentaire (assez maigre il est vrai).

> À aucun moment l'article ne dit que la série Merlin est bien, pas bien, meilleure que, pire que. 


Je n'ai écrit nulle part que l'article la trouvait bien, mais qu'elle la propose comme contre-exemple ("À première vue, c’est une série familiale et formatée qui ne semble pas sortir du lot. Pourtant, elle a fait beaucoup du côté de la représentation sociale"). Bref, que l'article trouve envisageable de mettre dans la balance le formatage artistique si c'est au profit de représentations qu'il juge meilleures.


Et pour ce qui est de votre dernière remarque, le mépris utilisé comme palliatif à l'absence d'arguments convaincants ne fait malheureusement pas beaucoup avancer les choses : je vous propose donc qu'on arrête là nos amabilités.

On ne saurait trouver de meilleur exemple de pourquoi il vaut mieux lire l'article / regarder l'émission avant de commenter.

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