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Kendji Girac : La vraie "affaire", ce sont les violences conjugales

Tous les samedis (cette fois publié le vendredi), l'édito médias de Pauline Bock, envoyé dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !

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Waouh. Je m'attendais pas à trouver autant de panique masculiniste dans les commentaires d'asi :

- oui(n) mais pourquoi sur le violentomètre le méchant c'est "il" ?

- oui(n) mais pourquoi c'est elle la victime alors que c'est lui qu'a reçu une balle?

- (...)

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Oui, c'est, de façon d'ailleurs complètement explicite et avouée, un moyen de pression et de contrôle sur cette femme. Absolu, puisque le discours est "obéis-moi, décide contre ton gré, ou je mets ma mort sur ta conscience". C'est le chantage -même p(...)

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Relisez bien l'article. Kenji n'a pas essayé de se suicidé. il essayer de simuler un suicide (sauf que simuler un suicide quand t'es bourré ça ce passe pas toujours bien...). Il n'avait aucune intention de se tuer et probablement même pas de se (...)

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Sur le plan du détournement des responsabilités quand il s’agit de violence faites aux femmes , La dernière de Salamé n’est pas mal non plus … il y a celle qui ont dû courages et qui s’en sorte avec quelques pleures. Et celles qui se font violer parce qu’elles n’ont pas ce courage . 

Ma foi, article que j'ai trouvé parfaitement ridicule dans un 1er tps (reflexe de defense masculin j'imagine) mais après reflexion c'est instructif, merci.


Peut être que cet accident grave va lui permettre de commencer une thérapie solo voire de couple si sa femme veut encore de lui malgré les violences. Elle doit être dans un état d'anxiété avancée la pauvre. Et que dire de leur fille au milieu de tout ça...


Allez Kendji, on demande pardon et au boulot!



On parle d'homme en proie à ses démons, de part d'ombre. S'il avait été une femme, je me demande bien quel vocabulaire aurait été utilisé. Heureusement la langue française est riche quand il s'agit de s'acharner sur elles.

Un petit commentaire sur la forme.

J'apprécie grandement les liens que vous mettez tout au long des l'articles. Ça montre une rigueur stricte, sur ce que vous écrivez.


Au cas où ce n'est pas le cas, je vous invite à  enregistrer les liens sur archive.org. comme ça vos articles seront toujours valide même si un lien meurt.

les démagogues  manipulent et comme ils n'ont pas besoin de demander pour qu'un abruti commette un crime, ils se dédouanent prétextant qu'ils n'auraient jamais commanditer cela ( Navalny, Politovskaia, Paty...)

tant qu'il lui en reste la possibilité, sa compagne ferait mieux de mettre une bonne distance entre eux

merci pour cette info, comme d'hab, j'ai zappé les interminables bla-blas de cette affaire, mais curieux tout de même de savoir, me doutant bien que mon quotidien préféré me dirai ce qu'il en était vraiment , bref et concis!

Revenons à cette information qui dit que l'arme a été retrouvée sans chargeur dans un buisson (est-elle vraie ?).Pour ma part, lorsque je me tire une balle dans un poumon, je ne retire pas le chargeur et ne jette pas l'arme dans un buisson, mais chacun est libre! 

Si le chantage au suicide est une violence conjugale, il me semble qu'elle est fréquemment utilisée par les femmes.

Merci pour cet article de mise au point !

Ce n'est pas un revolver mais un pistolet.

Waouh. Je m'attendais pas à trouver autant de panique masculiniste dans les commentaires d'asi :

- oui(n) mais pourquoi sur le violentomètre le méchant c'est "il" ?

- oui(n) mais pourquoi c'est elle la victime alors que c'est lui qu'a reçu une balle?

- et aussi : "on ne sait pas qui a fait quoi" et "les faits sont-ils établis ?" Alors déjà, oui : c'est le premier concerné qui le dit, et personne ne va passer au tribunal, calmez-vous…


Je précise pour ceux trop pressé de défendre leur supposé honneur, que pourtant personne n'attaque, que l'angle de l'article, c'est de pointer du doigt le fait que malgré la forte couverture médiatique, quasi personne n'a pensé à rappeler que le chantage au suicide est une violence psychologique, alors qu'il aurait été d'utilité publique de le rappeler. Je rappelle encore que Kendji Girac l'a lui-même admis. Il ne s'agit même pas de critiquer Kendji Girac lui-même, simplement de rappeler que le chantage au suicide, c'est pas génial. 

Si votre fille ou fils rencontre une personne, homme ou femme, petit-ami(e) ou simple ami(e), qui lui fait du chantage au suicide, vous allez lui demandez s'il ou elle l'a pas cherché ou vous allez lui conseiller de se barrer et tout de suite ??


Quand au violentomètre qui n'est pas écrit en écriture inclusive, je ne peux que m'étonner de ce soudain attrait pour l'écriture inclusive quand il s'agit de faire justice aux hommes. Certes, un violentomètre non genré ce serait bien, et d'ailleurs ça existe peut-être, mais il faut arrêter de voir le mal partout. Celui-ci s'adresse à des jeunes filles, il couvre le cas de figure le plus répandu, pour des raisons d'efficacité, et parce que reconnaissons-le, l'écriture inclusive, ça prend les gens à rebrousse-poil.

Pauline Bock a raison dans son article, n'empêche que moi aussi je m'interroge sur le coup du flingue chargé acheté dans une brocante.

Que d'étalages pour une victime de plus d'une drogue légale, voire entretenue.


Je vote pour un stupiditérometre.


Et pour des politiques de santé qui se confrontent enfin au probléme de l'alcool sous tous ses aspects.

Ok, ca gacherait les jeux obscènes. 


🎶🎶🎶

Si je comprends bien l'article nous explique que le mec qui se tire une balle dans le torse, ce n'est pas une violence faite à lui-même mais c'est est une faite à la femme qui était présente ? Pardon mais là je cale. J'admets (voire j'adhère à) l'idée que le déclencheur de ce coup de feu a des ressorts patriarcaux. Mais faut pas tout mélanger. En l'espèce la première victime de la violence c'est lui même, pas elle. Si la situation avait été inversée (elle se tire une balle) on aurait expliqué ce geste dramatique par le fait que le mec la violentait psychologiquement en menaçant de la quitter. Si on n'intègre pas dans la lutte contre le patriarcat le fait que les hommes en sont la proie autant que les femmes on ne s'en sortira pas.

Oui, c'est, de façon d'ailleurs complètement explicite et avouée, un moyen de pression et de contrôle sur cette femme. Absolu, puisque le discours est "obéis-moi, décide contre ton gré, ou je mets ma mort sur ta conscience". C'est le chantage -même pas affectif mais moral- ultime. Une violence ouvertement dirigée contre la femme. Ce n'est pas un suicide de désespoir solitaire (ce n'est même pas un suicide en fait), c'est une auto-prise d'otage. 

Relisez bien l'article. Kenji n'a pas essayé de se suicidé. il essayer de simuler un suicide (sauf que simuler un suicide quand t'es bourré ça ce passe pas toujours bien...). Il n'avait aucune intention de se tuer et probablement même pas de se blesser.


Oui les hommes souffre aussi du patriarcat. Et Kenji est très probablement très malheureux aussi. Mais son chantage au suicide est bien une violence contre sa femme.

Merci

Ça a l'air vraiment très compliqué à comprendre. C'est terrible comme ce sujet n'arrive pas à être intégré. 

Et vas-y que "onsépa comment sa compagne bla bla", et vas-y que "l'alcool ça vous change un homme blabla "...

C'est désespérant. Tous ces articles, toutes ces études sur les VSS, sur le système patriarcal, mais non. Comme dirait l'autre "il n'y a pas plus stupide que celui qui ne VEUT pas comprendre".

Je vous rejoins mais la souffrance ou le "être malheureux", s'ils sont bien sûr des critères importants, ne sont pas les seuls. Il y a la liberté de penser, et aussi tout simplement le résultat. Le type s'est mis en danger pour simuler ce suicide et s'est effectivement blessé. C'est lui qui est a l'hôpital. La femme dans ce système patriarcal, ne s'est pas interdit de dire qu'elle le quitte. 

Bah encore heureux.


Je vais pas braquer des banques, changer des politiques ou contrôler des vies en pointant un pistolet sur moi. 


Maintenant, combien de chantages aux suicide fonctionnent, discrètement, dans les foyers ? Combien de personnes vivent prisonnières de ça, vivent des vies contre leur gré sous ce type de chantage ? 


On en entend parler quand la désobéissance fait éclater la violence, tout comme pour les féminicides (la femme n'est tuée que parce qu'elle n'est pas restée soumise à la violence et/ou la menace). Tout comme les guerres civiles sont déclenchées par les révolutions. Chercher la "faute" et la faire porter à l'insoumission, c'est considérer que les menaces sont des moyens de contrôle légitimes, auxquels la bienséance exige de rester soumis·es. 


La femme, dans ce système patriarcal, ne s'est pas interdite de désobéir. Le message c'est qu'elle aurait dû ? Le message, c'est que ce n'est pas un système patriarcal si quelqu'un se permet d'y désobéir ? Le message, c'est qu'imposer une vie non souhaitée à l'autre est illégitime si le pistolet est pointé sur elle, mais légitime s'il est pointé sur soi ? Une question de méthode ?

Le message n'est rien de tout ça. Le message c'est seulement l'impératif de bonne foi. Qui me semble une meilleure base pour débattre que l'ironie. Un des messages est que si on se permet de désobéir au système ça ne veut pas dire qu'il n'est pas injuste, mais qu'il commence à prendre l'eau et c'est une bonne nouvelle. Encore une fois, je ne remets pas en question le fait que le chantage au suicide soit une arme et donc une violence. En vieille féministe boomeuse égalitariste que je suis, je considère juste que si nous voulons être crédibles et voir advenir un monde sans domination de genre, nous ne pouvons pas revendiquer pour nous des choses que nous dénierions à un homme dans la même situation. Mais je sais que ce discours n'est plus audible aujourd'hui. L'ambiance est à la guerre, et la pensée féministe qui prévaut, c'est que tant qu'on ne l'a pas gagnée on se sent en droit de taper aveuglément puisqu'on est la partie lésée. 

Quel que soit le genre, une personne qui cherche à contrôler l'autre (en particulier à la forcer de rester en couple) en menaçant de lui mettre sa mort sur la conscience est une mauvaise personne, quelqu'un qui voit le couple comme un produit de coercition y maintenant une personne contre son gré. Quel que soit le genre, la personne qui ne s'autoriserait pas à quitter quelqu'un sous cette menace serait une victime, prisonnière d'un·e control freak. La victime ne serait pas le maître chanteur. Et il n'y aurait pas de "circonstances atténuantes" à moins d'une très forte dépendance matérielle (financière, juridique), ce qui n'est clairement pas le cas ici. Il n'y a pas de "contexte de violence symétrique" explicatif non plus, puisque ce n'est pas la fuite du suicidaire qui est empêchée.


Le tort est indépendant du genre. 


Maintenant, on peut noter de surcroît que : 


1) Dans notre culture populaire, dans nos fictions, la suicidaire par amour est généralement une fofolle qui ferait mieux de l'oublier (tss, elle est tellement irrationnelle), alors que le suicidaire par amour est généralement un héros romantique que l'autre devrait quand même pas rester indifférente à cette grande preuve d'amour enfin quoi (ooh il est tellement sérieux).


2) La solution par le flingue est quand même une valeur atatistiquement archi-masculine, ainsi que le contrôle par la violence, ainsi que les questions adjacentes de féminicide et de meurtre-suicide (dans l'immense majorité ce sont des hommes qui tuent leur conjointe et se suicident). Le suicide aussi est majoritairement masculin.


Donc oui, il y a des sacrés calques à poser au-dessus de cette équivalence de genre, pour noter que, tiens, comme par hasard, on est bien confortablement dans les statistiques, et ce serait peut-être bien de se demander qu'est-ce qui, dans notre socioculture, manufacture ces asymétries.


Enfin, suggérer que le maître chanteur ici est "la première victime", suggérer que la personne en face pourrait se reprocher de "ne pas s'interdire de le quitter", c'est absoudre cette violence (et c'est d'ailleurs nier son agentivité à lui). Un violeur qui placerait le canif sous sa propre gorge ne se transformerait pas en "victime" si la personne en face "ne s'interdit pas" de déguerpir.  

("atatistiquement" = "clacaluculé sur la base d'atastistiques munurémiques grigoureuses")

alors 1) moui, bon, vous inventez un peu la "culture populaire" qui sert vos arguments

2) Suis totalement d'accord avec vous.

Enfin) "suggérer que la personne en face pourrait se reprocher de "ne pas s'interdire de le quitter" j'ai du mal à suivre la quadruple négation ;-), mais si je j'ai bien compris ce que vous avez compris de mes propos, il y a contresens total. Je n'absous rien du tout, et je me félicite, et je la félicite, de ne pas s'interdire de le quitter. J'espère bien qu'elle a (pour sa propre sécurité) juste attendu qu'il dessaoule et qu'elle l'a largué direct !

Mon propos vise plutôt à dire que le patriarcat conduit les hommes à trouver insupportable d'être quittés, au point de leur inspirer ce genre de gestes, dont ils sont susceptibles de mourir, et certains en meurent effectivement. Ce qui fait d'eux des victimes en même temps que des bourreaux. Il s'y mélange à l'affectivité un orgueil proprement patriarcal et typiquement masculin. Il conduit aussi les femmes à être supposées attendries par ce chantage au nom de l'empathie féminine. Et donc à être des victimes de ces chantages plus vulnérables que si on leur enseignait une certaine conscience de soi/attachement à leur intérêt propre, en complément de l'empathie.

est une mauvaise personne

beurk...

peut être de vieux restes de votre éducation religieuse?

Girac, connais pas. Les cons ne gagnent pas à être connus. En parler, à quoi bon. Vous risquez d'encombrer l'actualité avec des sujets insignifiants .

Heh. Une séparation, c'est quelque chose dont on meurt parfois ("souvent", dirait l'autre cynique). Mais ce dont en meurt en vrai, c'est de l'envie du départ, pas du fait. Le suicide peut être une sale surprise, méchamment punitive, mais annoncé en chantage il trahit son ostensible raison d'être. Quelle différence, pour le maître chanteur, entre un départ et un séjour forcé ?


La magnitude d'une des composantes létales : la vanité masculine. "Vanité", parce qu'au manque, à la déception d'une construction ratée, s'ajoute l'image de soi à soi et aux autres. Un séjour forcé par le chantage, s'il ne change rien à la réalité émotionelle, la masque aux autres. Et "masculine", parce que les statistiques suicidaires sont très asymétriquement genrées (sans même parler des meurtres-suicides). L'échec à incarner le modèle masculin imposé par la société (des hommes) est particulièrement mortel. C'est une pression qui se répercute à la fois en violence préventive et réparatrice. La femme tabassée pour en maintenir le contrôle, ou assassinée pour en contrebalancer la fuite. Puis la suicide plutôt que le déshonneur de cette perte de contrôle, de cette trahison du rôle et de l'identité masculine, cet écart des modèles de succès imposés par les pairs et la fiction. Et on cherche à distinguer crime "passionel" (européen, romantique, propret) et crime "d'honneur" (étranger, barbare, sale). La seule différence c'est que dans le crime "d'honneur", une famille entière est impliquée, possiblement menacée d'ostracisme social et financier (plus ou moins réel, plus ou moins imaginé), et cela présuppose une certaine structure sociale. Mais le mécanisme est exactement identique dans l'affront insupportable à la vanité du "propriétaire" masculin dans toutes les cultures patriarcales, masculinistes et féminicidaires. C'est également "l'honneur" (la dignité, la réputation, le respect) qui sont inacceptablement bafoués chez celui qui prétend tuer "pour ne pas vivre sans", ou "par amour". Et, largement, chez celui qui prétend se tuer pour ça.


Responsabilité collective. Comme la violence raciste est la résultante des discours dominants, la violence masculiniste l'est aussi, qu'elle soit subie par les hommes ou les femmes, perpétrée par d'autres hommes ou le même. Elle est nourrie, validée (indirectement, dans "nos" sociétés) et propagée par les hommes. Et elle est complètement évitable. Mais pour cela, il faut un peu de progrès dans nos représentations collectives, nos conceptions du masculin, et nos relations de genre. 


Et regarder en face nos propres mécanismes au lieu de les altériser, de les projeter sur du lointain "étranger", et de romantiser ce qui reste.  

Les faits sont-ils établis ? parce que faire une analyse d'une presse qui relate des faits non établis....Et puis  faut-il les établir ?  On ne peut rien tirer de cette affaire, sauf un coup de feu.



La compagne est victime de violences psychologiques mais.... tout ce que nous savons de l'affaire, c'est ce qu'en disent les médias, qui ne s'intéressent qu'à Kendji Girac parce que c'est lui qui est célèbre et pas sa compagne... 

Que savons-nous de la situation du couple, des violences éventuelles qui y sont présentes et qui est alors violent? 


L'article est intéressant, mais il manque un angle: tout part du principe que l'homme est violent et la femme victime (le violentomètre est d'ailleurs au masculin, alors que celui de SUD sur les violences sexistes au travail est écrit de manière inclusive: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/violentometre-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles-au-travail/). Ce qui est aussi une conception sexiste de la situation.


 Alors certes, la majorité des violences de genre sont commises par des hommes, mais dans le cas précis de Kendji on n'en sait rien. Lui a-t-elle envoyé des assiettes/chaises/couteaux à la figure, l'a-t-elle également menacé? L'a-t-elle frappé? On en sait fichtrement rien. On sait qu'il était ivre, mais elle? Sobre? 3.5°? Victime ou pas?


Les violences conjugales sont effectivement absentes du traitement médiatique, mais quand elles le sont c'est de manière sexiste...

Merci pour la découverte du violentomètre, c'est pas mal (même si je vois pas en quoi forcer à regarder du porno est pire que faire des attouchements).

Merci pour ces précisions. 

A 17h30 Franceinfo n'a pas employé le terme non plus alors que l'article est assez long


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