La CGT bloque les journaux qui refusent de publier sa tribune
Chose promise, chose dûe : les quotidiens nationaux qui ont refusé de publier une tribune du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, n'ont pas été imprimés ou distribués aujourd'hui. Un blocage dénoncé unanimement par les quotidiens nationaux. Tous ? Pas tout à fait : L’Humanité, qui a accepté de reproduire la tribune, était le seul quotidien national en kiosque aujourd’hui, aux côtés des titres régionaux, qui n'ont pas été bloqués. Si certains dénoncent une "situation inédite", un tel blocage avait déjà été employé pour la même raison en 2010, lors du mouvement social contre la réforme Fillon des retraites.
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Derniers commentaires
(avertissement : ils sont en fait dispersés dans l'intervention et recollés, certes de manière un peu maligne, mais surtout pour les rendre lisibles et synthétiques))
Jean-François "Vercingétorix" Copé dixit :
"La question de la fin du paritarisme doit maintenant être posée.
On ne doit pas fermer les yeux sur le blocage majeur que constitue le paritarisme tel qu'il est organisé aujourd'hui et dans lequel la question de la qualité, la qualité de gestion des organismes sociaux doit être posée.
Va-t-on continuer de diriger ce pays en cogestion avec des partenaires sociaux dont le niveau d'irresponsabilité est également proportionnel à leur faible représentativité ?
Quel doit être le rôle des syndicats demain ?
On parle tant du consensus à l’allemande. C’est de les associer à la mise en oeuvre de l’accord. Les salariés, par la voix entre guillemets du “suffrage universel”, la généralisation du référendum d'entreprise sans passer à aucun moment par un préalable d'accord syndical, ont approuvé un accord d’entreprise. Le rôle des syndicats et des représentants employeurs bien sûr, c’est entreprise par entreprise et non pas branche par branche, d’accompagner ce changement, d’accompagner la mise en oeuvre de ce projet.
J’espère vraiment que Manuel Valls va tenir, hein. Parce qu’il s’agirait pas qu’en plus il cale sur l’article 2 alors même que c’est devenu un véritable test de l’autorité de l’Etat par rapport à cette situation.
Le coeur de mon projet, c'est la méthode de gouvernement
Il y a mes chers amis, en France, une attente de commandement, de leadership, comme nous n'en avons pas connu depuis des années.
Y'a un article que personne n'utilise dans la Constitution c'est l'article 38 de la Constitution, qui prévoit de permettre au gouvernement, sur habilitation du parlement, à gouverner par ordonnances.
Si l'élection présidentielle me permet d'être le président de la République, alors le mois suivant, celui de juin, est consacré à l'élection législative où nos candidats sont élus sur ce programme d'ordonnances, le 3 juillet, le Parlement est alors saisi de la loi d'habilitation. Et ainsi, nous commençons la rentrée de septembre avec les 15 décisions déjà prises, avec la légitimité du suffrage universel, qu'on vienne pas dire qu'on a fait ça en catimini, tout le monde aura été au courant.
Simplement pour une fois, on prend les minoritaires qui ont l'habitude de bloquer le pays, de vitesse. Parce qu'il y a bien un moment où on peut prendre des décisions, c'est l'été. L'énorme avantage de l'été, c'est que c'est beaucoup plus difficile d'organiser des grèves générales.
Il y aura des choix à faire et ces choix, je le dis très courtoisement, ce n’est pas avec monsieur Martinez que je vais les discuter. Ca m’amène d’ailleurs, à dire, que le débat qui consiste à penser qu’on peut continuer de cogérer le pays, est un débat qui aujourd’hui ne peut plus être d’actualité compte tenu de la situation.
Angela Merkel réfléchit à sa quatrième réélection, vous avez vu les résultats qu’elle a.
Y’avait une formule qui est attribué à César et qui assez extraordinaire, dans la Guerre des Gaules, Jules César dit, “les Gaulois sont un peuple querelleur, batailleur, éternellement divisé, mais capable quand les circonstances le commande, de se rassembler derrière un grand chef”. Magnifique.
Si vous avez pas compris que ça peut être un slogan de campagne, je sais plus comment vous le dire autrement."
Comme il dit : "qu'on vienne pas dire qu'on a fait ça en catimini, tout le monde aura été au courant".
pour une fois ils sont confisqués par des syndicalistes et aussitôt quelques éditocrates ont la bave aux lèvres.
Pour une fois, ça nous sort de "présenter une diversité apparente pour cacher l’uniformité".
Deux choses vous échappent: Seul, vous avez peu de chance d'y parvenir, et qui se solidariserait avec vous? Que pourriez vous bien faire en représailles?
Là, on a affaire à un mouvement qui, quoi qu'on en dise (justement dans ces journaux qui jouent si bien les outragés) prend de l'ampleur et bénéficie d'un soutien au moins tacite. En témoignent les traditionnels "micro trottoir" relativement bienveillants, manifestement les journalistes doivent s'indigner eux-même, faute de trouver des interlocuteurs vraiment indignés. Par ailleurs, ceux qui ont commis ces inqualifiables actes de censure... sont ceux qui font le boulot habituellement (et qui donc refusent de le faire). C'est plutôt sain, pour nos tout puissants éditocrates, de se voir rappeler que, sans les petites mains qui bossent tous les jours, leur "liberté d'expression" n'est que virtuelle.
"Le laboureur m'a dit en songe: fais ton pain, je ne te nourris plus"
Quand à l'invocation de la liberté d'expression, elle n'a pas de sens... Au nom de la lecture qu'en fait Mr LOURDEZ, je me sens libre, demain, d'aller bloquer la porte des locaux du Figaro s'ils refusent de publier ma recette de la charlotte aux fraises... Je leur laisserait même le choix de la police d'écriture !
Si la CGT avait souhaité "militer" contre la loi travail, elle aurait simplement du refuser toute impression de papier, faire grève en somme...
- http://www.sudouest.fr/2016/05/21/a-nos-lecteurs-la-sortie-de-sud-ouest-a-ete-perturbee-2370923-2780.php
- http://rue89bordeaux.com/2016/05/le-journal-sud-ouest-bloque-par-les-opposants-a-la-loi-travail/
Il y a longtemps que rien n'est lisible dans la presse alors qu'elle soit publiée ou pas....
Il n'en reste par moins que cette action est une faute de la CGT. Elle salit le mouvement social en cours par ricochet . Ainsi que le travail de toutes les personnes qui se dévouent dans cette lutte. Déplorable.
Ceux-ci partent du principe que la liberté d'expression doit être totale et absolue et qu'ils ne doivent pas se soumettre à aucun dictât d'aucune sorte...
Je remarque que ça ne les gène pas beaucoup quand ce sont les propriétaires des journaux ou bien les publicitaires qui imposent des conditions...
En fait, ce dont il faut bien se rendre compte c'est que la liberté d'expression n'existe en fait JAMAIS. Elle n'est que le résultats de rapports de forces. Et dans une société inégalitaire, alors imposer une liberté d'expression totale, c'est accorder à certains (ceux qui sont en position de force) toute la visibilité, tandis que d'autres n'auront rien.
Il n'est selon moi pas nécessaire de rappeler qui, est en position de force ces dernières années. Donc, logiquement, afin de rééquilibrer ce rapport de force, il est logique et légitime de mettre un bon petit coup de pression. Un coup de pied dans la fourmilière.
À ce sujet, je recommande la lecture de cet article:
http://www.regardnoir.org/la-liberte-dexpression-est-une-liberte-bourgeoise/
Il est grand temps de réeduquer , si c'est encore possible , tout ses décadents .
Hélas , le goulag est bien loin , mais je t'en pris Aloys , ne perd pas espoir !