La douleur, qu'en faire ?
Aussitôt chassé des Unes par le "séisme" à l'UMP
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Derniers commentaires
"Marseille vous dit que notre chance, c'est le métissage"
Même plus besoin de gratter le vernis pour qu'apparaisse le facho.
"car sa politique tend également à détruire la classe ouvrière. "
Trop fort Méluche, même sans être aux manettes, il détruit les ouvriers. Défendre leurs droits, leurs acquis, leurs salaires + augmenter le SMIC (ce que ne fait pas et ne fera jamais la Pen) contre l'ultra-libéralisation de tous les secteurs (à laquelle ne s'attaquera jamais la Pen autrement que par des discours pour appâter le crédule en volant les slogans de la gauche et alors qu'ils ne seront jamais inscrits à son programme), c'est détruire le travailleur.
Décidément, même à terre, il fout la pétoche au MEDEF et à ses plus fidèles sous-fifres, comme le FN qui ne peut s'empêcher de cogner sur lui du haut de ses 25%.
Sans parler des arguments sous la ceinture.
Dr Retraité volontaire et mister Crédédé.
En direct du facholand.
Décidemment de forum est une source infinie d'amusement.
Non pas que je me réjouisse particulièrement de la douleur (que je pense sincère) de Mélenchon, mais parce que apparament personne ne relève le point fondamental: "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes "(Bossuet).
Mélenchon parle de son beau pays ? Mais comment peut-il en même temps prétendre "Qu'il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb" ?
"Marseille vous dit que notre chance, c'est le métissage", a-t-il dit, précisant être "fier d'être le peuple qui compte le plus grand nombre de mariages mixtes de toute l'Europe".
Bref, le pays qu'aime JLM est un pays "étranger", et les électeurs l'on bien compris.
Que Mr Mélenchon arrête de parler de la France, car la politique qu'il défend tend justement à la détruire,
Tant qu'à faire, qu'il arrête également de parler des ouvriers, car sa politique tend également à détruire la classe ouvrière. La pince qui étrangle la classe ouvrière comprend deux machoires:
# L'une est la l'esclavage par la dette, et votant et faisant voter des budgets déséquilibrés qui ne peuvent être compensés qu'au bénéfice des banques.
# L'autre est la destruction systématique des forces vives du pays, créatrices de richesses, par un discours caricatural tendant à diaboliser le patronat et l'entreprenariat.
Bref, ce qui arrive à Mr Mélenchon est la conséquence logique et prévisible de sa politique. Il me fait penser à un mari infidèle, qui après flirté ouvertement avec les belles copines de sa femme, se lamente de se retrouver en slip sur le palier. Difficile de le plaindre...
Celui qui sait qu'il est en representation, au milieu d'un auditoire qui le sait, sait que son acte, sa prestation sera interprété. Melenchon etait dans un exercice de representation officiel, ce ne sont pas des images surprises, peu importe si il etait sincere ou non, pour ma part j'aurais tendance a dire qu'il l'etait, c'est mauvais comme image a renvoyer...
La politique c'est pas l'univers de voici gala and co, la politique ca devrait etre un monde d'idee, mais c'est surtout un monde de rapport de force,et il s'est montré faible dans un exercice de representation, il a illustré son impuissance, l'impuissance de son mouvement, par ces pleurs concédés, il aurait ete preferable de se montrer vaillant dans la defaite, montrer que la lutte continue avec energie, malgres les revers, faire croire qu'on a pas vraiment perdu pour que les militants sur le terrain ne concedent rien etc.... mais la malgres les arguties, les noms d'oiseau envoyé, la defaite est acté, indéniable.
est ce qu'on attire des electeurs par la pitié ? ca me parait plutot non, certes ca attire la sympathie des gens deja acquis et pour le reste ?
P.s : Ce qui serait grave c'est qu'effectivement ca attire les electeurs de pleurer.... On se retrouverait avec un monde politique qui pleure.... "vas y coco, pousse ta larmichette et tu grimperas d'1 point" et y'aurait plus aucune raison de faire une separation entre journal people et politique...
...
En réalité, on nous prépare un coup comme pour Chirac: face à la menace du FN, ils vont nous faire le coup du "front républicain" et continuer à nous farcir d'austérité.
Général De Gaulle, Entretien avec Jacques Foccart, 27 juillet 1967 Journal de l’Élysée, Jacques Foccart, éd. Fayard, 1998, t. I, p. 685
« Mélenchon, dans cette douleur de voir la France lui échapper... »
Si cette chronique me semble très sincère, un humble aveu qui me touche personnellement, ce petit morceau de phrase l'enracine à mon sens sur un malentendu originel -- mais peut-être est-ce dû à ma grande naïveté. En effet, une des première grandes revendications du Front de gauche, et surtout de son premier représentant, c'est l'instauration d'une Sixième République, instituée par une constituante qui exclurait élus et même personnel politique.
En l'état actuel des choses, il me semblerait un tout petit peu étrange qu'une telle constituante de cette sorte favorise, pour nos institutions, un système représentatif tel que nous le connaissons et, particulièrement, un régime présidentiel similaire. Nombre d'exemples existent dépassant de loin les thèses de Sieyès et de Constant n'imaginant pas la gouvernance sans représentativité (ils ont fait de leur mieux, mais putain ramenez-nous Robespierre ou Danton). Le travail reste à faire, en s'appuyant éventuellement sur ces réflexions et d'autres, pour déterminer là où nous voulons aller.
Cependant, on ne peut pas attribuer à Mélenchon la volonté de s'accaparer la France comme le font successivement avec gourmandise chacun des présidents de sa Cinquième République, à partir du moment où sa première préoccupation est d'imposer de redéfinir les modalités de son mandat en changeant la constitution. Ce qui impliquerait fort certainement son éviction ou, au mieux, une restriction draconienne de ses pouvoirs. Dire alors qu'elle pourrait « lui échapper » me semble, soit une impropriété, soit une figure de style qu'il aurait fallu éclaircir.
J'ai également apprécié le douleur sobre de Mélenchon le soir des résultats et pour ne pas laisser cette image se perdre, oui, merci Daniel.
Mais en même temps je ne peux m'abstenir de penser un gros mot à son intention dans la foulée.
Tant que les politiques et les journalistes vont continuer à qualifier l'ensemble des votants FN comme étant "fascistes", la côte de ce parti ne va pas arrêter de monter. Je ne parle pas de l'historique de ce parti, ni des opinions de certains de ses dirigeants, mais de ses électeurs lambda. Et je suis plus que convaincu que, plus ils vont être taxés de "fascistes" (ou d'autres noms d'oiseau, d'ailleurs), plus ils vont s'acharner à voter et re-voter FN.
Alors, messieurs les porteurs d'opinion, maitrisez-vous! Ayez pitié de ce pays!
D'avance à ceux là, que je ne verrais pas vu mon age, j'adresse mon mépris le plus expressif, tout comme je l'adresse à ceux qui dresseraient aujourd'hui des statues à Coluche, oubliant combien ils l'ont dénigré en son temps. Pour le coup j'était là et j'ai tout vu.
Mort au vache!
Vous êtes certains de ça ? Vous pensez que les 58% gens qui ne prennent même pas la peine d'aller voter (et j'en fais parti dorénavant pour les élections françaises), donc qui sont dépités et cyniques à l'égard du système en majorité, voteraient soit pour les partis qui s'accaparent interminablement le pouvoir (et minablement les passe-droits), soit uniquement pour d'autres partis secondaires au point de combler l'écart avec le FN ? Permettez-moi de penser l'inverse.
J'avais écris il y a 1 an que la démocratie, en lieu et place de la république, était la seule solution avant l'arrivée inéluctable de l'extrême droite au pouvoir. L'oligarchie traditionnelle ne veut pas mettre la clé sous la porte et laisser un peuple décider de la politique, loin des mains des partis (qui devraient être interdits d'exercice du pouvoir), que ce soit UMPSFNEELFDG...
Battez-vous pour la démocratie, la vraie, celle qui n'existe pas encore, où le peuple est souverain sans détour. Car le gouvernement représentatif est mort, plus personne n'en veut. Il ne produira plus que des fruits malades. Oui des pommes, ou des cerises, ou des poires, mais malades.
Combien doit-elle être profonde, et eux désemparés, pour voter ainsi.
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Mais d'abord, il faut discuter de ce que nous voulons, trouver des points de consensus, savoir ce que nous voulons, et ensuite agir en fonction de ces décisions.
On ne peut pas seulement parler, ça n'a pas de sens, parler du capitalisme comme si c'était un père fouettard.
On peut déblatérer et se mettre la tête dans un trou en criant "Misère, Misère".
Mais ça ne changera rien.
Information non faussée
Discussion
Action
Lettre ouverte adressée à mes proches, le 26 mai 2014 :
Chers amis,
En ce lendemain d’élections européennes, ma conscience politique souffre, comme la vôtre, j’imagine. La claque que nous nous sommes prise hier fait mal. Comme vous le savez peut-être, je n’ai pas voté. Et je ressens toute la colère de mes proches, dont vous faites peut-être partie, qui me reprochent au fond d’eux cette abstention. Pourtant, je reste convaincu de la superficialité du vote : alors oui, si j’avais voté, j’aurais pu faire partie de ceux qui n’ont rien à se reprocher et simplement rejeter la faute sur les abstentionnistes, les culpabiliser, pour ne pas avoir à prendre sur moi la victoire du Front national.
Mais je crois que nous pouvons tous avoir mal aujourd’hui, votants ou non, et nous reprocher ce résultat électoral. Car le grand choc de ces élections n’est pas seulement l’augmentation de la part du vote FN, mais bien celle de son nombre de voix. Environ cinq millions de français ont fait le choix de la facilité et des discours de haine plutôt que celui, plus fatigant, de l’engagement contre les injustices de toutes sortes. C’est donc une question de fond avant une question de vote, et voter contre le FN ne signifie pas lutter contre des idées nauséabondes, mais seulement les cacher, éviter qu’elles ne s’expriment ; pouvoir se dire qu’on a fait sa part de combat sans forcément avoir fait plus que se déplacer dans un isoloir.
Nous tous, qui refusons que des idées de haine et de repli sur soi envahissent l’Europe, ne pouvons donc que nous reprocher de ne pas avoir encore plus agi pour plus d’éducation populaire et d'information, d’équité sociale et de solidarité. Ce n’est pas au moment d’un scrutin que l’on doit lutter, mais toute l’année. Ces résultats montrent que nous ne l’avons pas assez fait et j’aimerais que nous reconnaissions ensemble cette défaite pour mieux agir désormais, afin que nous puissions espérer qu’à l’avenir, diminue non seulement le superficiel taux de votes FN, mais plus fondamentalement, le nombre de ses sympathisants plus ou moins proches.
Je sais ce que l’on pourra penser de mon abstention et chacune de ces pensées me touche, je suis loin d’y être insensible. Mais malgré ces émotions, j’assume ma démarche autant que ses conséquences.
Et l’une d’elles, au-delà de la défaite idéologique, est la défaite politique que mon abstention a contribué à révéler : les résultats des élections d’hier soir vont probablement avoir des conséquences certaines sur la composition du parlement européen. Les implications que cela pourrait avoir sur la politique européenne existent, et je ne compte pas ici les nier ni les minimiser pour me justifier, car je ne crois pas que le parlement n’ait aucun pouvoir, comme certains abstentionnistes l’affirment pour mieux se voiler la face. Même faible, son pouvoir existe, et une forte représentation du FN dans ce parlement n’augure rien de bon.
Je travaille depuis plusieurs mois sur un texte qui rassemble et synthétise mes réflexions sur le gouvernement représentatif, français et européen, et qui explique mon engagement, celui du refus de vote. J’y donne les raisons qui me font refuser de légitimer la Ve République ainsi que l’Union européenne actuelle. Ce manifeste, désormais terminé, a représenté un gros travail et est le fruit de nombreuses remises en question. J’espère qu’à défaut de vous convaincre, il saura vous faire comprendre ma démarche. Le-voilà donc, ci-joint.
Manifeste pour le refus de vote
Amicalement,
J.W.
Ne pas minimiser le danger fasciste qui, petit à petit, s'insère dans notre société, se déploie en catimini à la faveur de politique de droite menée par l'UMP ou le PS.
Ce n'est pas un "séisme" que les dernières élections, mais la continuation, le développement...la technique du boa.
REMEMBER !!
Un autre qui devant les larmes de Durant c'est moqué , alors qu'il faut du courage pour pleurer en public , mais en France les medias sont tellement violent que donner des émotions autres que la violence est pour eux infantile voir vulgaire , alors que c'est courageux et humain .
J'ai apprécié que JLM nous la montre, il n'y a pas perdu sa dignité bien au contraire et j'ai déploré de ne pas en voir d'autres, tous ces hommes politiques se disant républicains et démocrates auraient du la manifester en public. Rester froids en ces circonstances les fait paraitre inhumains, tellement loin de "nous".
Je me souviens d'une époque où on pouvait se torcher avec le drapeau bleu-blanc-rouge (sous Sarko on a légiféré, c'est à présent un délit), où on pouvait huer la Marseillaise (le seul fait de ne pas la hurler en hollandie est quasi-délictuel), où la seule évocation du mot "patrie" vous cataloguait facho. On vomissait la France et c'était cool, les lendemains chantaient, on emmerdait les vieux nationalistes.
Aujourd'hui il faut se draper dans le tricolore, honnir le made in ailleurs, pleurer sur la francitude déchue, se proclamer plus franchouillard que Marine, plus mélenchonien que Montebourg....
Brassens, reviens...
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Aujourd'hui le patriotisme/nationalisme est obligatoire, de l'extrême gauche à l'extrême droite et voyez le résultat.
Maintenant que la France va mal l'élite nous amène vers le Drapeau et les médias vers le contrôle, et certaines personnes du peuple comme vous Mr Gérard, à lier faussement le fait de pourrir la France a sa bonne santé, ça c'est bien de l'intello a vomir . LE genre de mec qui dit 'les jeunes lisent plus ' hou hou , alors que les mômes connaissent des choses et se cultivent suffisamment pour que les vieux soient largué et du coup critique , parceque être admiratif en France on ne sait faire qu'avec l'Allemagne ??? Etonnant non .
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http://www.dailymotion.com/video/x1rhjqd_frederic-lordon-le-lieu-dit-25-avril-2014-1-de-2_webcam
on en parle après?
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La souveraineté cocardière, ce sont "les imbéciles heureux qui sont nés quelque part" de Brassens. Heureusement que le pauvre Georges est mort ; aujourd'hui il serait crucifié de concert par le FN, l'UMP, le FG et le PS.
Et je revendique la nostalgie d'une époque où un drapeau tricolore était aussi incongru dans un défilé progressiste qu'un arc-en-ciel à la manif pour tous.
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P.S. : mon acception de la souveraineté engloberait la possibilité de choisir moi-même si je dois me sentir proche de Val, de Charlie Hebdo ou de Brassens.
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P.S. : "Bonne réponse :-), mais vous approfondissez pas des masses. " : vous ne seriez pas prof, des fois ? ;-)
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En deux mots : je voulais pointer le fait que dans tout le débat sur la souveraineté, mais aussi l'identité et l'organisation de la collectivité, on passe notre temps à mettre en cause l'Europe, les départements, les régions, les communes... Le seul niveau de pouvoir et donc de souveraineté qui n'est pas mis en cause et vers lequel on se tourne en cas de désarroi est l'État-nation, en l'occurrence la France.
Beaucoup de penseurs s'interrogent (avec talent) sur le "sortir de l'euro/de l'UE". On se questionne peu sur la pertinence de l'entité France qui semble la seule alternative. J'aimerais un peu moins de consensus cocardier, voilà.
Du temps de ma jeunesse on conchiait la France (je le répète, tant pis), non par cynisme ou par frime d'intello comme me le reprochait evemarie, mais parce que, stupidement idéalistes, on se réclamait citoyens du monde et on ne voulait pas porter d'uniforme.
Mais apparemment l'avenir est aux drapeaux.
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Profiter des institutions en place, s'appuyer sur des riches et des entreprises privées pour faire la répartition, avec l'argument de solidarité nationale ... c'est pas beau, ça ?
La première chose que je me suis dite quand j'ai vu Mélenchon regretter sa "belle patrie", c'est qu'on était devant un paradoxe vraiment savoureux s'il n'était pas déprimant et agaçant : alors qu'il est le premier à regretter que le PS ne s'adresse plus à la vraie gauche, il persiste à se mettre à dos l'extrême gauche avec ce genre d'imprécations chauvino-grandiloquentes. L'abstention n'en a pas fini de grandir avec une 'gauche de gauche' à la Mélenchon. C'est quelqu'un d'extrêmement intelligent, d'honnête et de précieux dans le débat, mais il semble vouloir rester accroché à certaines dimensions sacrées difficilement conciliables avec une vision vraiment révolutionnaire de la pratique politique (le problème venant peut-être justement du fait qu'il revendique la professionnalisation dans ce domaine : la "fonction tribunicienne" - sic).
Son dernier post de blog est très beau et bien écrit, voire parfois pertinent, mais à vouloir refuser les "analyses sociologiques" et les "notations psychologisantes", comme il dit, pour exhorter abstraitement à reprendre sans cesse le combat, c'est oublier les raisons pour lesquelles ce fonctionnement électoral éloigné de la vie ne convient plus à grand monde.
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Bonne soirée à vous !
Quand les décisions qui affectent votre vie de tout les jours, la politique qui vous implique, vous et vos proches personnellement, sont prises par d'autres que ceux que vous connaissez et avez élu, c'est un acte de survie que réclamer au plus haut, le retour à un gouvernement que vous pouvez contrôlez effectivement.
Il se trouve que la Nation est au final la seule réponse connue pour protéger son peuple.
Et laissez aux facistes le monopole de la volonté de protection du peuple est le plus sur moyen de perdre sa vie.
L'ennemi c'est les 1% ne l'oubliez pas.
Alors, vive la France, Vive l'Europe, mais mort au Saint Empire!
Quant au gouvernement que l'on "contrôlerait" davantage et la Nation qui nous protégerait, je pense que c'est une utopie, que je n'arrive pas à trouver plus respectable que celle de l'Union Européenne. Seule l'échelle locale trouve grâce à mes yeux, la Nation c'est déjà beaucoup trop grand, en tout cas la nôtre.
Je vous signale que votre député, vos conseillers régionaux sont vos employés.
Contrôlez leur travail! Vous verrez que le reste suit...
Vous n'êtes pas content que l'époque de votre folle jeunesse sûrement très ""rebelle"" soit révolue ? Bah écoutez, on s'en fout.
Je suis un jeune gaucho, made in 2014, et je vais vous le dire clairement : j'ai de la haine pour votre génération. Vous avez réalisé quoi concrètement sur le plan politique ? Rien. Vous avez été infoutus de résister au rouleau-compresseur du néolibéralisme, de la mondialisation du Capital et de l'Europe de la technocratie. Infoutus de sauvegarder et de pousser vers le haut l'esprit démocratique dans ce pays. Infoutus de mettre un frein à la destruction de notre environnement.
Ah ! Mais vous avez pu vous torcher avec le tricolore et conchier la France. Bravo ! Bah, si ça peut vous rassurer, il y a encore des hordes de jeunes acculturés et dépolitisés avec soin par votre génération qui continuent de penser que citer Robespierre, Jaurès ou même Montesquieu au sujet des liens entre patriotisme et démocratie est digne d'un nationaliste/fasciste/nazi.
Voilà, mon cher Alain, vous avez gagné : les gens pensent désormais comme vous que défendre la souveraineté démocratique dans le cadre national est un projet fasciste, et en conséquence de quoi ils votent pour les fascistes. Ces derniers n'ont même plus besoin de faire campagne...
Alors, au nom de ma génération : merci de nous avoir mis dans une merde profonde. Merci de nous avoir offert comme seule perspective d'avenir la résurrection du pétainisme et une Révolution nationale 2.0.
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Je crois que cela a quelque chose à voir avec ce qui s’est passé en 68. J’ai le sentiment que ce genre de gauchiste en est le pur produit et, en tout les cas, ça expliquerait pourquoi précisément 68 est détesté, alors que c’est supposé être un symbole de la gauche.
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Parce qu'après tout, comme disait Brassens, "le temps ne fait rien à l'affaire..."
Ce mois-ci, encore des dizaines de miliers de personnes sont sorties de l'emploi et rentrent dans le désespoir et la pauvreté. En quoi ce fait est-il moins violent que l'arrivée au parlement européen de 30 personnes qui - à l'inverse du PS - voteront contre el TAFTA ? Pourquoi personne ne verse de larmes lorsque la vie des gens change, pour le pire. En quoi n'ont ils pas le droit d'être révoltés quand ces politiques s'inquiètent des résultats des européennes et plus du contenu de leur assiette ou du prix de leur loyer ?
Sinon ; le fait que les gens soient atteints par la crise est grave, doit nous alerter et ils ont tout à fait le droit d'être révoltés. On peut néanmoins dire que le vote FN de certains (en sachant que ce vote n'est pas uniquement le fait de gens touchés par la crise) n'est pas une super réaction.
Et puis, comme vous le savez, l'observateur peut être considéré comme coupable de modifier le milieu même qu'il observe. Je vous retourne donc la question de la culpabilité, et je vous accuse immédiatement d'être également responsable de votre malheur, et du mien par force, coupable d'être venu à ce monde particulièrement imparfait. Coupable, en en abhorrant la forme, le fond, vos ascendants et vos contemporains, d'en aggraver le chaos.
J'ai vécu pendant 45 ans dans l'illusion que ma vie avait un sens et une légitimité. Nos outils de réflexion et le contexte étaient ceux de la deuxième moitié du XXème siècle, et seuls les devins et quelques intégristes "savaient" déjà à quel point nous serions rendu aujourd'hui. Statistiquement, on s'étonnera peut-être qu'ils n'aient pas été plus nombreux et mieux écoutés. Après tout, la vérité devrait éclairer le monde mieux que le mal, c'est évident. J'ai mal agi souvent, en espérant bien faire, et beaucoup d'autres ne se sont encombrés d'aucune des questions que je me posais. On trouve les mêmes aujourd'hui, dans toutes les couches et âge de la société, contents, gavés, cruels, cupides, ou mutilés. Je n'ai été qu'un médiocre citoyen comme il en existe tant, à qui revient une infinitésimale responsabilité du désastre qui s'annonce (dans lequel des populations entières sont de fait plongées). De tout ce fatras incohérent dont je tire de maigres conclusions du jour, tardives parce qu'il faut une vie souvent pour comprendre bien peu de chose en fait, ne naissent que mes illusions actuelles. Comme vous, je suis révolté par l'état du monde.
Puissiez-vous n'avoir jamais d'arme létale à la main ; épargnez-vous cette déchéance dans laquelle que je vous pressens capable de vous engager, cela nous évitera peut-être le pire. Vous parlez de la responsabilité de la génération d'après-guerre, vous avez raison, si peu raison en même temps. Toute génération est responsable et coupable du meilleur (que de glorieuses réalisations de l'Homme) comme, le plus souvent, du pire. Le moment est donc venu de prendre vos propres responsabilités : je serai infiniment reconnaissant de recevoir les preuves de vos facultés à changer le cours de l'histoire que les vieux ont été incapables de maîtriser. Faites-le avec foi et amour... Quelle joie par avance de songer à la claque que les USA vont recevoir lorsque le GMT sera définitivement interdit, grâce aux force progressistes de notre perdue mais belle jeunesse. Ne vous gênez pas, nous somme si fatigués, vous êtes si forts et convaincus. Faites donc pour le mieux, faites votre devoir, dans le respect de l'humain si vous espérez voir le soleil se lever demain. Et merci de respecter Brassens.
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Enfin le diagnostic! Ils sont si peu à l'avoir prononcé. L'UE est une machine à détruire la souveraineté populaire. Les élus l'utilisent pour organiser leur propre impuissance à faire autre chose que « la seule politique possible ».
Il est normal que devant cette situation, les gens soit n'aillent plus voter, soit votent pour les rares partis qui proposent clairement d'en sortir. Je sais bien qu'il ne dit pas tout, mais le discours du FN est simple et marche très bien dans ce sens. Les ratiocinations d'intello du Front de Gauche comme quoi on va désobéir de l'intérieur, ça n'accroche que les électeurs motivés qui ont pris beaucoup de temps à analyser de près ce qu'il y a dans le programme.
La vicoire du FN est méritée, au bout du compte. Ses adversaires n'ont pas pris la mesure du ras le bol d'un peuple dont la souveraineté a été explicitement confisquée depuis le référendum de 2005. Depuis 9 ans! L'électorat est même un peu lent à la détente, je trouve.
Précisez quelle époque : sous la Révolution française ou chez les résistants de la seconde guerre mondiale ?
Je ne suis pas "veilleur du FDG" comme le suggérait un intervenant du forum, après ma réaction vis à vis de DS, mais j'aime l'intelligence d'un homme politique, tellement rare de nos jours, je sais détecter sa vrai douleur et sa sincérité , et je ne me fais pas piéger facilement par des tics de communicants et le cinéma médiatique.
C'est pour quoi, j'aime Arrêt sur images et que je suis exigente à son égard en général et en particulier vis à vis de D. Schneidermann.
Merci à lui d'avoir réparé cette erreur d'appréciation , parce que nul n'est parfait et que c'est très bien ainsi pour nous tous et toutes..
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Ce n'est plus Arrêt sur Images, mais Déshabillons-les. Au lieu de vous vautrer dans la psychologie à deux balles, lisez-donc plutôt son dernier billet de blog.
Et vous vous sentez "en accord" avec cette phrase, Daniel ? Et ben, c'est plutôt douloureusement triste de lire ça.
Et sinon, accessoirement, c'est décidément la foire aux coquilles, dans les billets d'@si ce matin.
La tienne intervient après un article qui la ni ( pour le moins )
N'est-tu pas , tout simplement , le boss d'un site d'information qui vit de sa réactivité ...?
Soyons honnêtes , l'info en général a fait une avenue a Marine et ringardisé Melenchon , parcequ'il est un peu "hard" avec tes collègues ,oui , toi aussi tu as participer a ça.
ASI reste un blog d'une vivacité plaisante ou subsiste encore l'analyse , la critique et ou le segond degré n'as pas encore opéré tout ses ravages ( bien qu'hélas , il commence a l'envahir ) .
Et si on arrêter de sourire bêtement ...? Si on s'avouait que le fn gagne , petit a petit , des parts de marché dans tout les échelons représentatifs de la société française...? Pourquoi , encore ici , diminuer le phénomène en parlant de "juste des européennes" et qu'en fait il ne s'agit que de 10% des votants.
10% , c'est ce qui suffira a un autre parti pour faire actualité.
Amicalement
bastou
Il reste quelques coquilles, sans doute les témoins de l’urgence émotionnelle de ce – beau - texte qui de toute évidence ne pouvait attendre lundi pour être mis en ligne.
Intrépide.
Bon week end, Daniel.
Amitiés.